Viviane Voyage.../2024-01-28T08:30:00+01:00Gerardmer 2024 - Week-End2024-01-28T08:30:00+01:002024-01-28T08:30:00+01:00vivianetag:None,2024-01-28:/gerardmer-2024-week-end.html<p>Samedi matin, la petite ville est couverte de givre et le soleil pointe enfin après deux jours de brume et de pluie. Nous sommes à 11h à l'Espace Lac pour un film en compétition : <em>The Seeding</em>, premier film de l'américain Barnaby Clay. Un homme est perdu dans le désert après …</p><p>Samedi matin, la petite ville est couverte de givre et le soleil pointe enfin après deux jours de brume et de pluie. Nous sommes à 11h à l'Espace Lac pour un film en compétition : <em>The Seeding</em>, premier film de l'américain Barnaby Clay. Un homme est perdu dans le désert après avoir aidé un enfant qui semblait égaré. Il se retrouve coincé dans une étrange ferme avec une femme silencieuse et harcelé par un groupe d'enfants sauvages qui semblent le garder prisonnier. C'est bien filmé, légèrement angoissant et bien raconté. La situation se dévoile sans jamais trop en révéler tandis que le clavaire du héros s'accentue. J'ai aimé l'ambiance et l'univers et bien apprécié ma séance.</p>
<p>Nous avons un peu de temps après le film et profitons des bords du lac ensoleillés et d'un déjeuner au Neptune. Puis nous revoilà à 15h à l'Espace Lac pour les courts métrages. Cette année, cinq films sont présentés et tous sont de qualité. Le premier, <em>Au prix de la chair,</em> me marque par originalité de sa forme : filmé dans le reflet d'une pupille. Le dernier me touche aussi, <em>Transylvania</em> est une jolie petite histoire où une enfant est convaincue qu'elle est un vampire. La jeune actrice est dans la salle pour voir le film.</p>
<p>Nous n'avons pas de réservation pour le film suivant (on ne peut pas en avoir plus de 3 le samedi à l'espace Lac) mais décidons d'attendre dans la file "Dernière minute, hors réservation". Chaque année, des festivaliers se plaignent du système de réservation car les séances principales partent très rapidement. Nous avons l'habitude et arrivons en général à avoir la majorité de nos films. Surtout, ceux qui râlent n'ont pas connu l'ancien système où l'on attendait des heures dans le froid pour parfois ne pas pouvoir rentrer. Aujourd'hui, je n'étais pas du tout sûre qu'on pourrait voir la séance de 17h30 un samedi après-midi. Mais finalement, la file hors réservations est encore assez courte quand nous sortons des courts métrages et nous n'avons aucune difficultés.</p>
<p>Le film en question est <em>It's a wonderful Knife</em> du réalisateur américain Tyler MacIntyre qui avait déjà réalisé <em>Tragedy Girls</em>. C'est un pastiche du classique américain <em>It's a wonderful life</em> avec un serial killer en plus. L'histoire suit la même trame : une jeune femme se sent déprimée et fait le vœu un soir de Noël de n'avoir jamais existé. Son vœu est exaucé mais elle découvre un monde très triste en particulier car le serial killer qu'elle avait arrêté dans la vraie vie sévit toujours et a tué une partie de sa famille. Le film est plaisant, mélangeant conte de Noël et film d'horreur. Cependant, il ne se prend pas très au sérieux et reste assez superficiel même pour le genre décalé dans lequel il s'inscrit.</p>
<p>Pour la séance de 20h, en compétition, nous avons bien des réservations et c'est avec plaisir que nous découvrons le premier film du réalisateur coréen Jason Yu : <em>Sleep.</em> Un jeune couple se voit perturbé par les inquiétantes crises de somnambulisme du mari. Unis face à la difficulté, ils cherchent des solutions pratiques mais la jeune femme commence à paniquer après la naissance de leur bébé et se persuade que son mari est possédé par un fantôme qui veut du mal à son enfant. Le réalisateur l'a décrit comme un "feel good horror movie" et c'est assez vrai car au final, c'est un joli film sur le couple et les deux protagonistes sont très touchants. Le film est aussi très bien construit, parfois drôle et émouvant, bien rythmé avec une belle montée en puissance. Le fantastique n'est jamais explicite : c'est un de ces films qui laisse le doute et parle tout autant de folie que de fantômes. En tout cas, c'est mon coup de cœur de la sélection cette année où il fait la course en tête !</p>
<p>Il nous reste une séance ce samedi soir : l'avant première du <em>Mangeur d'Ame</em> des réalisateurs Julien Maury et Alexandre Bustillo. Encore une fois sans réservation, nous rentrons sans difficulté. L'équipe du film est sur scène pour le présenter. Il a été tourné dans le coin et est sponsorisé par la région. Ce n'est pas vraiment un film fantastique mais plutôt un thriller, une enquête (menée en particulier par Virginie Ledoyen), sur des crimes sordides et des enfants disparus. Ambiance froide et glauque dans la brume des forêts vosgiennes, il sait poser son décor. L'histoire tient à peu près la route et nous accroche assez même à cette heure tardive. On rentre au chalet contents de notre journée.</p>
<p>Dimanche matin, nous terminons le festival avec le dernier film en compétition : <em>La Damnée</em> de Abel Danan. C'est encore un premier film, comme beaucoup cette année et le discours du tout jeune réalisateur est assez touchant car le film a en partie été tourné près de Marrakech dans un village plus tard détruit par le tremblement de terre. Avec tous ces premiers films, un de nos jeux a été de se demander lesquels des réalisateurs et réalisatrices étaient assez âgés en 2004 pour assister au festival alors que c'était notre première année : Abel Danan n'avait que 8 ans...</p>
<p>Son film raconte l'histoire d'une jeune femme marocaine arrivant à Paris pour ses études et se trouvant confinée dans son appartement à cause d'une épidémie (qui n'est pas le Covid mais visiblement largement inspirée). Le film ne fait pas l'unanimité au sein même de notre couple mais moi j'ai plutôt apprécié. Je trouve l'histoire intéressante, la folie de l'héroïne qui s'enferme de plus en plus, bien montrée. On retrouve de nouveau la thématique de la sorcellerie dans la culture musulmane et de la chasse aux sorcières. J'ai bien accroché.</p>
<p>Voilà qui clôture notre festival ! Après un déjeuner à discuter des films dans notre resto préféré La Géromoise, nous reprenons la route d'abord vers Nancy puis en train vers Paris. Là nous allons retrouver l'enfant qui, pour la première fois, est resté à Paris avec sa mamie, ce qui nous a permis de reprendre notre rythme très soutenu de films avec 15 séances en 3 jours + 1 le dimanche. Le palmarès devrait être annoncé ce soir alors que nous arriverons chez nous, je parie sur <em>Sleep</em> et <em>When the evil lurks</em> mais sans aucune certitude, la sélection étant de bonne qualité cette année et les avis variés.</p>Gerardmer 2024 - Vendredi2024-01-27T08:30:00+01:002024-01-27T08:30:00+01:00vivianetag:None,2024-01-27:/gerardmer-2024-vendredi.html<p>Vendredi, nous partons pour une nouvelle grosse journée de films en commençant dès 11h avec l'italien <em>Resvrgis</em> du réalisateur Francesco Carnesecchi. Un groupe de jeunes gens fait une partie de chasse en forêt et se trouve attaqués par une méchante bête. Rien de révolutionnaire mais efficace slasher avec une intrigue …</p><p>Vendredi, nous partons pour une nouvelle grosse journée de films en commençant dès 11h avec l'italien <em>Resvrgis</em> du réalisateur Francesco Carnesecchi. Un groupe de jeunes gens fait une partie de chasse en forêt et se trouve attaqués par une méchante bête. Rien de révolutionnaire mais efficace slasher avec une intrigue et des personnages bien construits. Le genre de films qu'on apprécie en festival même si on risque de l'oublier.</p>
<p>Après notre pause déjeuner, nous découvrons la pépite du festival cette année : le film québécois hors compétition <em>Vampire humaniste cherche suicidaire consentant</em> de la réalisatrice Ariane Louis-Seize. On suit une jeune vampire qui fait le malheur de sa famille car elle se refuse à tuer pour se nourrir. L'histoire est racontée avec finesse et humour comme quand on suit son initiation avec sa cousine qui choisit comme victimes des mecs relous à la sortie des boîtes de nuit. La jeune vampire se lie d'amitié avec un garçon suicidaire qui se propose comme victime consentante. Le film tient ses promesses jusqu'au bout entre humour noir et amour adolescent.</p>
<p>Notre séance suivante est un film argentin <em>When evil lurks</em> de Demián Rugna. Deux fermiers sont confronté à un cas de "possession" qui prend la forme d'une maladie purulente. Tout au long de l'histoire, ils se battent contre le mal qui menace d'envahir la ville et sans doute l'humanité. Il y a un aspect grand guignol mais c'est surtout très sombre et violent. J'apprécie l'originalité du récit et l'imaginaire lié à cet étrange démon, comme ces groupes d'enfants maléfiques et meurtriers. Je ne sais cependant que penser de la noirceur quasiment nihiliste qui s'abat petit à petit sur l'histoire. Le film, que le réalisateur lui même annonçait que nous allions détester, ne fait pas l'unanimité. Si certains festivaliers ont adoré, d'autres le rejettent en bloc. Ça reste une des meilleures propositions cette année.</p>
<p>On continue notre soirée avec le film français en compétition <em>En attendant la nuit</em> de la réalisatrice Céline Rouzet. Une famille vient d'arriver dans une nouvelle ville et tente de s'intégrer tout en cachant un secret inquiétant : le fils aîné est un vampire. Le fantastique est ici un prétexte pour parler d'adolescence et de différence, comme c'est souvent le cas. L'histoire est touchante, bien portée par ses acteurs. Il lui manque peut-être un petit quelque chose pour vraiment se démarquer mais ça reste un beau film.</p>
<p>On termine notre journée avec un autre film français, hors compétition cette fois, <em>Roqya</em> de Saïd Belktibia. L'héroïne, jouée par Golshifteh Farahani, pratique différentes sortes de sorcellerie moderne en s'aidant d'une inquiétante ménagerie illégale tout en élevant seule son fils dans un quartier populaire de banlieue. Un jour, tout bascule, et la voilà pointée du doigt et poursuivie dans une chasse aux sorcières alimentée par les réseaux sociaux. J'ai aimé cette façon de filmer cette traque moderne et quasi surréaliste. Il y a une ambiance de cauchemar et une belle réflexion sur la croyance et la superstition.</p>
<p>Cela clot notre deuxième journée, on approche déjà de la fin !</p>Gerardmer 2024 - Jeudi2024-01-26T08:30:00+01:002024-01-26T08:30:00+01:00vivianetag:None,2024-01-26:/gerardmer-2024-jeudi.html<p>Nous revoilà dans la petite ville couverte de brume pour ce nouveau festival. Arrivés hier soir, nous avons tenté de rejoindre la séance du film d'ouverture, <em>The Forbidden Play</em> de Hideo Nakata, qui rejouait à 20h au Casino. Mais la salle est largement pleine et nous passons la soirée au …</p><p>Nous revoilà dans la petite ville couverte de brume pour ce nouveau festival. Arrivés hier soir, nous avons tenté de rejoindre la séance du film d'ouverture, <em>The Forbidden Play</em> de Hideo Nakata, qui rejouait à 20h au Casino. Mais la salle est largement pleine et nous passons la soirée au restaurant le Grizzly à manger des Flamenkuche.</p>
<p>Le festival commence donc pour nous le jeudi matin à la séance de 11h de l'espace Lac pour notre premier film en compétition : <em>Perpetrator</em> de la réalisatrice américaine Jennifer Reeder. Je suis assez emballée pendant le visionage. L'héroïne est une jeune fille un peu marginale qui vit seule avec son père. Alors qu'elle va avoir 18 ans, elle est envoyée vivre chez sa tante et découvre qu'elle possède un étrange pouvoir. Le film foisonne d'idées, ça part un peu dans tous les sens avec, je trouve, beaucoup de créativité et un propos intéressant. Il y a de l'humour comme dans ces scènes d'exercice intrusion absurdes dans un lycée américain. Malheureusement, il y a un peu trop de choses en même temps et même si je passe un bon moment je dois reconnaître que ça manque de cohérence.</p>
<p>On a le temps ensuite de déjeuner à notre chalet et de faire quelques provisions avant de retourner à l'espace Lac pour le premier film de l'après-midi. C'est un film français hors compétition : <em>La Morsure</em> premier film de son réalisateur Romain de Saint-Blanquat. On suit deux jeunes filles qui s'enfuient d'un pensionnat à la fin des années soixante pour rejoindre une fête clandestine dans les bois. Il y a de bonnes idées, de belles images à l'aspect onirique. Mais l'histoire n'est pas vraiment au rendez-vous. On attend tout du long que quelque chose se déclenche et on reste un peu sur sa faim.</p>
<p>On enchaîne ensuite avec le film turc <em>The Funeral</em> de Orçun Behram. Un croque-mort tombe amoureux de la jeune femme assassinée qu'il transporte et qui s'avère être un zombie. Il y a de jolies choses, les beaux paysages turcs. Mais je dois dire que j'ai du mal à m'accrocher car le rythme est très lent. Certes, l'héroïne étant déjà morte, elle n'est pas très bavarde mais le héros, qui lui est vivant, n'a pas beaucoup plus d'énergie.</p>
<p>Le film suivant, en compétition aussi, nous réveille un peu. <em>Amelia's Children</em> du réalisateur portugais Gabriel Abrantes raconte une histoire de famille déglinguée pas forcément très originale mais plutôt efficace. Un jeune homme retrouve sa mère et son frère jumeau à qui il a été enlevé à la naissance. Le film est surtout vu du point de vue de sa compagne qui l'accompagne dans ses retrouvailles. Derrière le tableau idyllique, elle décèle rapidement le malaise et essaie autant qu'elle peut de les tirer de ce marasme. Le film ne se prend pas complètement au sérieux et nous offre de très jolies scènes.</p>
<p>Enfin, on termine notre soirée avec un film de 2010, <em>Monsters</em>, présenté dans le cadre de l'hommage au réalisateur Gareth Edwards. La frontière entre le Mexique et les États-Unis est infectée par une forme de vie extra-terrestre. Il y a de grosses bestioles qui ressemblent à des pieuvres géantes et font de gros dégâts. Un photographe de presse doit aider une jeune femme, la fille de son patron, à rentrer aux États-Unis. Mais ça ne se passe pas comme prévu et les voilà dans un périple de plus en plus dangereux. Le film me plaît assez. Il a beaucoup de qualités et fait une belle allégorie sur la question de la frontière. Les bêbettes sont par ailleurs très jolies, entre monstres effrayants et touchantes créatures. Le seul défaut, mais qui m'a dérangée est la complète nullité du personnage féminin qui n'a à peu près aucun élément de personnalité.</p>Clearlake2023-08-14T08:30:00+02:002023-08-14T08:30:00+02:00vivianetag:None,2023-08-14:/2023-08-14-clearlake.html<p>Vers 10h30 ce jour là, nous quittons notre camping de Trinity Lake. Une longue route nous attend. Nous continuons d'abord vers l'est pour quitter la zone de forêts et montagnes que nous avons traversé depuis la côte. Nous arrivons à Redding qui est une assez grande ville où nous pouvons …</p><p>Vers 10h30 ce jour là, nous quittons notre camping de Trinity Lake. Une longue route nous attend. Nous continuons d'abord vers l'est pour quitter la zone de forêts et montagnes que nous avons traversé depuis la côte. Nous arrivons à Redding qui est une assez grande ville où nous pouvons faire des courses et prendre un pique-nique dans un petit parc. Il fait près de 40 degrés.</p>
<p>Les petites montagnes que nous avons vues jusqu'à présent, le long de la côte, font partie de la chaîne côtière californienne. Redding est située au nord de la <em>Central Valley</em> qui, sur 600km, sépare cette chaîne de la <em>Sierra Nevada</em> plus à l'est. C'est ici qu'on trouve les villes de Sacramento, capitale de la Californie, et, plus au sud, Fresno et Bakersfield. C'est aussi le cœur agricole de la Californie.</p>
<p>En été, le temps est sec et brûlant, la fraîcheur et les nuages étant maintenus sur la côte par les montagnes. C'est pour ça qu'alors qu'il fait rarement plus de 15 degrés à San Francisco, on se retrouve avec des 40 degrés au bout de la ligne de train de banlieue, de "l'autre côté des collines" à quelques dizaines de kilomètres à peine.</p>
<p>Une grande autoroute relie Redding à Sacramento et c'est elle que nous empruntons pour redescendre plus rapidement que par les circonvolutions de la petite route côtière. Même avec la climatisation, j'ai l'impression de sentir la chaleur écrasante du paysage. Le ciel nous ébouli de son bleu éclatant. Le soleil impitoyable nous fait face. Autour de nous, s'étendent les champs desséchées. Les céréales ont déjà été coupées et patientent sans doute dans les immenses silos que nous croisons. Nous voyons aussi des plantations d'oliviers et d'autres arbres fruitiers. Des deux côtés, à l'horizon, l'ombre des montagnes se dessinent dans le ciel.</p>
<p>Cette route est fatigante. Je compte les miles qu'il nous reste à parcourir. D'ailleurs Seb en a marre lui aussi et voudrait que je prenne le volant. Mais ce n'est qu'au moment de quitter l'autoroute, un peu avant Sacramento qu'il a enfin l'occasion de s'arrêter. Après ça, je reste encore bloquée au moins 40 minutes dans un embouteillage avant de pouvoir enfin quitter la vallée et retrouver les petites montagnes.</p>
<p>Nous arrivons à Clearlake vers 17h. Personne n'est là à l'accueil du petit camping que j'ai repéré : il est noté que l'accueil ferme à 16h. Alors que nous nous apprêtons à repartir la gérante arrive finalement et s'occupe de nous enregistrer. C'est un petit camping familial. Il n'est pas idéal car plutôt conçu pour les caravanes que les tentes. Notre emplacement est plein de cailloux. Mais nous donnons sur une jolie rivière et sommes assez tranquille. Par ailleurs, il y a une petite piscine (qui a été un gros critère de choix) dans laquelle nous allons dès que les tentes sont montées. Il n'y a pas grand monde dans le camping et nous avons la piscine pour nous. L'enfant est enchanté car elle est peu profonde et il a pied sur au moins la moitié du bassin. Or l'enfant déteste ne pas avoir pied ! Même avec son gilet flottant, il ne supporte pas de s'aventurer et de nager. Même dans nos bras, il hurle à la mort pour qu'on le ramène au bord. Il décrète donc que c'est sa piscine préférée.</p>
<p>Nous sommes juste à côté de la ville de Clearlake qui est relativement grande, surtout par rapport à Trinity que nous avons quitté le matin. Nous décidons d'aller y manger ce soir. Dans ce qui ressemble le plus au centre ville, on trouve un grand parc qui donne sur le lac. Alors que nous arrivons, nous découvrons qu'il y a une pièce de théâtre en plein air : Mesure pour Mesure de Shakespeare ! Les enfants ne comprennent pas mais sont fascinés par le spectacle. Nous regardons la fin de la pièce en mangeant des burgers acheté au stand juste à côté.</p>
<p>Après deux semaines de campings, la fatigue commence à se faire sentir le lendemain matin. Nous mettons du temps à nous mettre en route. Nous avons décidé d'aller voir le <em>Clearlake state Park</em> à 1/2h de là où nous sommes. Nous arrivons devant une jolie plage au bord du lac. Il fait déjà très chaud mais nous décidons tout de même de faire la petite promenade qui part juste derrière. Cependant, l'enfant râle beaucoup et est fatigué. Seb fait bientôt demi-tour avec lui tandis que je continue la boucle avec le filleul. C'est très court mais nous avons de jolis points de vue sur le lac et croisons même des biches. Nous nous baignons ensuite et pique-niquons près du lac. Nous passons ici tout le début de l'après-midi tandis que les enfants jouent dans les cailloux puis nous rentrons tranquillement au camping où nous profitons à nouveau de la piscine. Le soir, nous retournons à Clearlake. Cette fois, pas de pièce de théâtre. Nous achetons des quesadillas à emporter et les mangeons face au coucher de soleil sur le lac.</p>
<p>Et voilà arrivé notre dernier jour ! Pour aujourd'hui, le programme est spécial. En effet, j'ai remarqué que le filleul est très bon marcheur. Beaucoup de nos balades ont été écourtées par l'enfant et Seb a dû plusieurs fois se sacrifier. Je lui ai donc proposé qu'il parte seul avec le filleul faire l'ascension du petit volcan qui surplombe le lac. De toutes façons, il fait trop chaud pour moi pour faire une randonnée et surtout pour monter en haut de quoi que ce soit. Nous achetons de quoi faire des sandwichs puis Seb nous dépose au parc <em>Anderson March</em> proche du camping et part avec le filleul. On a bien fait attention à se séparer les affaires de façon intelligente pour avoir chacun ce qu'il nous faut.</p>
<p>Moi je suis dans une sorte de réserve historique et naturelle. On peut visiter une ancienne ferme (il n'y a pas grand chose à voir mais l'enfant trouve ça amusant). Ensuite on peut suivre une petite balade. Le début est en plein soleil mais on arrive ensuite dans le marais qui fait face au camping. Nous sommes à l'ombre et le paysage est très joli. Nous voyons une biche, plusieurs oiseaux. Nous marchons sur une espèce de petit ponton au dessus du marécage sous les arbres. Comme je suis seule avec l'enfant, nous allons très lentement et nous arrêtons souvent. Nous pique-niquons sur un banc au bord de la rivière. Plus tard nous ramassons des mûres et nous reposons à l'ombre d'un arbre. Quand l'enfant me dit que "c'est trop long" (le petit chemin continue au soleil après le ponton), je lui propose de faire demi-tour. L'enfant veut faire une pause dès que nous sommes à l'ombre. Au bout d'un certain temps, nous sommes revenus à la vielle ferme où il y a des tables à l'ombre.</p>
<p>Il est 15h. Seb m'a indiqué qu'ils étaient en train de redescendre. Je calcule que je devrais les attendre environ 2h. En effet, le camping est à 30 minutes à pied sur un chemin désagréable et je ne vais pas le faire. Il y a aussi moyen de prendre un bus mais ça me semble beaucoup d'efforts. Attendre à l'ombre en discutant avec l'enfant me va très bien. Parfois, l'enfant joue même seul et je peux lire 5 minutes. J'ai bien calculé, Seb arrive peu avant 17h. Lui et le filleul ont marché 10km pour 460 mètres dénivelé ! Leur chemin était quasiment tout le temps en plein soleil : une route poussiéreuse qui monte sans s'arrêter. Pour moi, c'est une description de l'enfer et même si la vue était jolie, je suis bien contente de ne pas les avoir accompagnés.</p>
<p>De retour au camping, nous profitons évidemment de la piscine après les efforts (de quelques uns au moins) de l'après-midi. C'est notre dernière soirée. Une certaine lassitude s'est installée chez Sen et moi en ce qui concerne l'organisation, en particulier pour la nourriture. Mais nous décidons tout de même de manger au camping car nous voulons faire un feu pour brûler nos dernières bûches. Seb va faire des courses. Il achète des pâtes fraîches et de la salade et nous dégustons un de nos meilleurs repas de tente. Puis nous lançons un beau feu où nous grillons des chamallows. L'enfant s'endort dans mes bras comme lors du premier soir.</p>
<p>Le lendemain matin, c'est le moment de replier le camp pour la dernière fois. Nous prenons notre temps et profitons de la piscine pendant que notre lessive tourne. Il est midi et demi quand nous partons. Nous déjeunons à Calistoga, jolie bourgade où l'on trouve des bains chauds (que nous n'auront pas l'occasion de tester). Il est environ 16h30 quand nous arrivons dans notre hôtel de Rosemont au nord de San Francisco. Nous repartons tout de suite car nous avons rendez-vous avec un ami et sommes déjà en retard.</p>
<p>Lors de ces derniers jours à San Francisco, nous devons surtout ranger l'immense bazar que nous avons ramené du camping. Au final à part les chaises (achetées ici) que nous avons données et quelques bricoles, nous arrivons à tout faire rentrer dans nos bagages, en particulier, les matelas achetés ici lors de notre départ en camping.</p>
<p>En dehors de ça, nous retournons un peu en ville, retournons voir les otaries à <em>Pier 39</em> et passons les soirées avec amis et famille qui vivent ici. Le dernier jour, nous emmenons les enfants au <em>Academy of Science Museum</em> dans le <em>Golden Gate Park</em>. Dans ce musée, on trouve : un grand aquarium, un crocodile albinos, des squelettes de dinosaures, des australopithèques, des animaux empaillés, des manchots, une simulation de tremblement de terre, une forêt tropicale, un planetarium et encore d'autres choses. Les enfants sont contents...</p>
<p>Enfin le samedi, c'est le moment de quitter la baie et d'entamer notre long voyage de retour en avion. Au revoir la Californie !</p>Trinity2023-08-11T08:30:00+02:002023-08-11T08:30:00+02:00vivianetag:None,2023-08-11:/2023-08-11-trinity.html<p>Et voilà, après 4 nuits, nous quittons notre petit coin tranquille, la petite rivière, les loutres, notre ami le héron et nos voisins russo-canadiens. L'enfant est content car il m'a dit la veille que ce camping n'était pas "cool" car il n'y avait "rien" : pas de jeux, pas de piscine …</p><p>Et voilà, après 4 nuits, nous quittons notre petit coin tranquille, la petite rivière, les loutres, notre ami le héron et nos voisins russo-canadiens. L'enfant est content car il m'a dit la veille que ce camping n'était pas "cool" car il n'y avait "rien" : pas de jeux, pas de piscine, pas de boutique, pas de restaurant... Il n'y a "qu'une rivière" ce qui n'est pas très intéressant. Le filleul, lui, est plus sensible au charme rustique de la nature et serait bien resté plus longtemps.</p>
<p>Nous sommes tout au nord de la Californie, proche de l'Oregon mais le voyage touche à sa fin et nous redescendons vers le sud pour rejoindre San Francisco. Nous longeons de nouveau la côte jusqu'à la petite ville de Trinidad. C'est une jolie bourgade surplombant l'océan. On a vue sur une jolie crique très pittoresque avec des bateaux. Quand le paysage se recouvre partiellement de brume, il devient presque féerique et on se croirait dans une peinture romantique du XIXème siècle. La ville elle-même est pleine de fleurs. On dirait une retraite pour hippy et hipster. D'ailleurs nous mangeons dans un café qui sert de délicieux brunchs très branchés avec des fleurs comestibles dans des bols de fruits.</p>
<p>À Trinidad, nous disons au-revoir à l'océan qui nous a accompagné depuis notre départ. En effet, nous allons rejoindre San Francisco par l'intérieur des terres et roulons à présent vers l'est à travers les forêts. Après de longues heures de routes, nous arrivons à notre point de chute à Trinity, au bord du Trinity Lake.</p>
<p>Nous avons choisi un camping "cool" selon les critères de l'enfant. À Manchester, nous avons découvert les campings KOA : c'est une chaîne qui propose des campings un peu club vacances. En particulier, il y a toujours une piscine. Comme nous avons apprécié l'expérience, nous en avons repris un par la suite et celui-ci est notre 3ème. Cependant, je le trouve moins chaleureux que les deux derniers. Il est plus grand. Nous sommes installés dans la forêt. Nous sommes certes tranquilles mais aussi loin des sanitaires et loin de la piscine, des aires de jeux et de l'accueil.</p>
<p>Enfin bon, nous montons les tentes tandis que les enfants font des constructions avec des gros cailloux. Puis nous allons nous rafraîchir à la piscine. En effet, en quittant la côte, nous quittons la fraîcheur. Avant nous avions froid avec 15 degrés, à présent nous avons trop chaud avec 35. Le juste milieu est difficile à trouver.</p>
<p>Le soir, la chaleur s'estompe et on a même une réelle fraîcheur pendant la nuit. Au matin donc, il fait une température agréable. Nous décidons d'en profiter et de partir en balade.</p>
<p>Notre organisation de voyage est une espèce de chaos organisé. Nous choisissons nos étapes au fur et à mesure et savons finalement mal ce qu'il y a à voir là où nous sommes. Seb a trouvé une randonnée sur Open Street Map Ce matin mais nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre alors que nous roulons sur une piste poussiéreuse pendant 20 bonnes minutes.</p>
<p>Arrivés au départ de la balade, le premier objectif indiqué sur le panneau se situe à 5 miles, soit beaucoup trop loin pour nous avec les deux jeunes enfants. J'interpelle un couple qui semble repartir pour leur demander si le début de la randonnée est intéressant et s'il y a quelque chose à environ 1 mile. "Oui" me répondent-ils : le début de la balade suit une rivière et est très bien. En marchant un peu plus d' 1 mile, on peut atteindre un petit pont et descendre jusqu'à une petite plage. Parfait ! Voilà donc notre objectif.</p>
<p>Nous sommes prêts et nous nous engageons avec nos deux petits garçons. Le chemin est très agréable. Nous marchons à l'ombre dans la forêt et il ne fait pas encore trop chaud. En contre bas, coule le joli torrent. Il y a un léger dénivelé mais ça reste très raisonnable. L'enfant râle évidemment un peu de temps en temps mais il est de bonne humeur. Comme c'est le matin, il n'est pas trop fatigué et marche sans être trop pénible même s'il demande parfois à quelle heure on arrive et veut sans arrêt faire des pauses et se faire prendre en photo. Le fait d'avoir un objectif facilite les choses et nous évite de faire demi-tour à la moindre difficulté.</p>
<p>Ainsi, nous atteignons le fameux pont où l'on peut en effet descendre au bord du torrent. Nous avons pris nos maillots et nous trempons dans l'eau. Cependant c'est une eau glacée de montagne et on peut difficilement s'y baigner plus de quelques secondes. Il est midi et il aurait été idéal d'avoir un pique-nique. Mais nous n'en avons pas car nos provisions sont un peu à sec ! On se contente donc de s'hydrater et de manger quelques biscuits et barres de céréales.</p>
<p>Les enfants jouent et nous prolongeons la pause mais il faut tout de même penser à repartir. Le retour devrait être plus simple car on descend mais les enfants risquent d'être fatigués. Pour les occuper, je leur apprends des chansons
D'abord "Un éléphant qui se baladait" mais surtout la chanson de colonie "la si la sol" où l'on peut inventer des paroles ce qui les amuse beaucoup et les occupe quasiment tout le trajet. Bientôt, nous voilà de retour à la voiture après avoir parcouru plus de 4km ce qui, pour un enfant de 4 ans, est une belle randonnée. D'ailleurs l'enfant s'endort dans la voiture sur le chemin du retour.</p>
<p>Nous déjeunons tardivement au seul restaurant de Trinity : le <em>Yellow Jacket</em>. C'est un endroit agréable, tenue une grande femme blonde très énergique et sympathique, avec une terrasse extérieure ombragée. Le menu est simple (salades, sandwichs, burgers) mais bon. Malheureusement ce midi, pas de frites pour nous car elle n'a pas été livrée et pas de milkshakes non plus car elle n'a plus de glace. Mais notre repas reste très agréable. Dans un coin de table, le restaurant met à disposition quelques jeux de société qui amusent les enfants.</p>
<p>En face du restaurant, il y a une sorte d'épicerie mais le choix est bien maigre. Nous sommes à court de provisions. Par ailleurs, nous ne nous sommes pas occupés de mettre nos pains de glace au frais et donc notre glacière n'est pas très utile, surtout avec la chaleur actuelle. Finalement, on décide pour ce soir de commander un poulet rôti au <em>Yellow Jacket</em> qui propose ce service.</p>
<p>En attendant, nous faisons le tour de la minuscule ville en voiture. D'abord, nous roulons jusqu'au lac. J'avais l'idée qu'on y trouverait peut-être une plage mais il n'y a qu'un parking avec une rampe à bateaux. C'est un lac artificiel : une retenue d'eau créée par un barrage. Les bords du lac manquent cruellement de charme. La forêt s'arrête brusquement et se transforme en pente poussiéreuse et décharnée qui descend dans l'eau. Ça ne fait pas très envie. Et idée d' une balade en bateau n'est pas très attrayante non plus : le lac ne m'inspire pas la fraîcheur mais me semble être au contraire un immense miroir brûlant sous le soleil imperturbable de l'après-midi. Le reste de la ville est constitué de maisons individuelles posées le long des quelques rues quadrillées. Il y a plus de drapeaux américains que d'habitants visibles. Une seule incongruité : ce "musée historique" qui s'enorgueillit d'une "collection de barbelés".</p>
<p>Les heures restantes de notre après-midi sont donc passées au camping, aux jeux d'abord puis à la piscine. Puis nous retournons chercher le poulet rôti au restaurant et dînons tranquillement à notre tente.</p>
<p>Comme la balade a été un succès, nous voulons recommencer le lendemain. Mais nous sommes moins ambitieux. Grâce à un guide trouvé au camping, nous avons découvert une autre balade, proche de celle de la veille, où l'on peut atteindre un petit lac après seulement quelques 800 mètres.</p>
<p>Un peu fatigués ce matin, nous sommes moins rapides que la veille. Nous préparons aussi de quoi faire un pique-nique avec les restes du poulet. Puis nous revoilà sur cette route poussiéreuse pour rejoindre cette nouvelle balade.</p>
<p>Elle est certe plus courte que la veille mais elle est aussi moins agréable. Le dénivelé est plus abrupt. Il y a moins d'ombre. Nous sommes tous plus fatigués et en particulier l'enfant. Il n'avance que parce qu'on lui répète que l'objectif est proche et il se plaint beaucoup. Il me dit "pourquoi on fait que les balades les plus difficiles !" "Regarde maman, il y a des gros cailloux devant moi, ils sont trop gros ! Je peux pas avancer !". Nous arrivons cependant rapidement au lac. C'est plutôt un bel étang sauvage, entouré de grands arbres et de hautes herbes et couvert de nénuphars. Là nous pique-niquons tranquillement (même si j'ai oublié le fromage dans la voiture) et repartons.</p>
<p>Quand nous revenons à Trinity, l'enfant s'est endormi. Avec le filleul, je m'installe à la terrasse du <em>Yellow Jacket</em> avec un milkshake avant d'entamer un jeu qui ressemble aux petits cheveux. Plus tard, nous retournons comme la veille à la piscine puis revenons au restaurant pour notre dîner (le <em>Yellow Jacket</em> est à peu près la seule source de nourriture dans cette ville). Alors que nous venons de commander et de payer, la ville subit une coupure d'électricité générale. Heureusement, les serveuses et la patronne arrivent tout de même à se débrouiller et nous avons notre repas ! C'était notre dernière soirée à Trinity, le lendemain on espère être moins isolés.</p>Yurok Country 32023-08-10T08:30:00+02:002023-08-10T08:30:00+02:00vivianetag:None,2023-08-10:/2023-08-10-yurok-3.html<p>Au matin du 3ème jour, le filleul a repris ses habitudes de sommeil. J'ai été réveillée tôt par l'enfant et suis sortie de la tente. Et c'est moi qui vois, toute seule, une jolie famille de loutres qui courent et sautent sur le tas de branches dans la rivière !</p>
<p>Ce …</p><p>Au matin du 3ème jour, le filleul a repris ses habitudes de sommeil. J'ai été réveillée tôt par l'enfant et suis sortie de la tente. Et c'est moi qui vois, toute seule, une jolie famille de loutres qui courent et sautent sur le tas de branches dans la rivière !</p>
<p>Ce matin, nous avons décidé d'aller profiter du petit-déjeuner de l'auberge juste au dessus du camping, attirés par le panneau "Breakfast 8-10 AM, everyone welcome!". C'est dans une jolie maison qui surplombe la rivière. Nous mangeons pancakes, oatmeal, toasts à la confiture et omelettes avec délectation. Assis à côté d'une grande baie vitrée, nous avons vue sur la rivière et apercevons sur l'autre rive un ours noir ! Il se balade très distinctement pendant plusieurs minutes, sans doute venu pêcher son petit-déjeuner lui aussi.</p>
<p>De retour au camping, nous nous occupons de rangement, douches et organisation. Depuis hier soir, nous avons des voisins : une famille russo-canadienne arrivée ici depuis Calgary. Il y a 3 enfants, un grand de 10-12 ans, une petite fille d'environ 8 ans et un plus petit de 2 ans. Notre enfant tout blond pourrait facilement passer pour un membre de la famille. Nous blaguons avec le compagnon car l'enfant a été assez pénible et bruyant (en particulier ce matin à l'auberge) et réfléchissons à des stratégies absurdes pour le leur laisser.</p>
<p>En réalité, l'enfant est intimidé par la barrière de la langue. Il est globalement très contrarié que dans ce pays, personne ne parle français. Le filleul lui s'est rapidement lié avec la petite fille car ils parlent un langage commun : celui assez universel du "taper dans un ballon".</p>
<p>Nous repartons bientôt : il est l'heure d'aller rejoindre l'embarcadère pour la balade en bateau achetée il y a quelques jours. Sur place, nous découvrons que nos voisins de camping ont suivi notre exemple et sont, eux aussi, de la balade. Nous montons dans une grosse barque à moteur pilotée par l'arrière. Nous sommes assis au 2ème rang tandis que nos voisins sont au premier. Les enfants portent de gros gilets de sauvetage, les nôtres sont rangés sous les sièges.</p>
<p>Le bateau part à vive allure sur la rivière. Le capitaine ralentit parfois pour nous pointer des éléments du paysages ou de jolis oiseaux. C'est une belle rivière sauvage entourée de forêt. Nous voyons de nombreux pêcheurs en particulier au bord des torrents affluents où passent les saumons à certaines saisons. Certains de ces pêcheurs sont des yuroks. Historiquement, la rivière est leur territoire. D'ailleurs, nous croisons des touristes faisant une balade guidée dans une barque traditionnelle yurok creusée dans un tronc de séquoia.</p>
<p>Les grandes stars de la balade sont les aigles. Nous en voyons deux, très distinctement, en haut d'un grand arbre, près de leur nid. Plus tard, nous les voyons planer au dessus de nous. Nous cherchons aussi les ours sur les berges mais eux resteront cachés.</p>
<p>À un moment, le capitaine indique qu'il faut s'accrocher car il va tourner. Je me tiens plus ou moins au banc devant moi avant de virevolter d'un seul coup et de me retrouver projetée contre le bord alors que tout le monde se casse la figure. En effet, il ne fait pas que "tourner" , il amuse la galerie avec ce qui ressemble à un dérapage contrôlé sur la rivière. Ça fonctionne bien : les enfants se croient sur un manège et sont morts de rire. Seul le petit des voisins n'est pas convaincu : il pleure sur les genoux de sa maman qui passe le reste de la balade à le rassurer et le consoler. Le capitaine nous refait le coup des virages plusieurs fois mais je suis maintenant mieux préparée et arrive à rester en place.</p>
<p>En tout, la balade dure une heure. Nous sommes remontés assez loin sur la rivière pour quitter les nuages de la côte et voir le soleil. En tout cas, entre les virages du capitaine et les aigles dans les arbres, les enfants sont absolument ravis. Nous allons déjeuner à la station service (où on peut acheter du poulet frit avec des pommes de terre) et réfléchissons au reste de notre après-midi.</p>
<p>Cette fois, nous avons bien envie de faire la balade de la côte. Nous montons au point de vue au dessus du camping. C'est un peu brumeux mais on a tout de même une jolie vue et on se lance sur le chemin. Assez vite cependant, il apparaît que nous ne pourrons pas marcher très longtemps car l'enfant est fatigué et d'humeur ronchonne. Rien ne va. Il veut qu'on lui tienne la main, il y a trop de cailloux, son papa va trop vite, ou alors au contraire on va trop lentement, il a soif, il a faim. Il est contrarié car nous sommes au dessus de la mer mais pas au bord de la mer et puis il voudrait bien que ce chemin aille quelque part. Après une nouvelle crise de pleurs, nous arrêtons les frais. Seb reste avec l'enfant assis dans un coin pendant que je continue un peu avec le filleul. Puis assez vite nous revenons et parcourons le petit bout de chemin que nous avions réussi à faire. De retour près du départ, un autre chemin d'environ 1km est indiqué. Je propose à Seb et au filleul de la faire pendant que je les attends sur le parking avec l'enfant. Ainsi, nous aurons chacun eu un petit morceau de randonnée malgré la mauvaise volonté de l'enfant.</p>
<p>On approche déjà de la fin d'après-midi mais nous décidons tout de même d'aller voir la plage au sud de Crescent City. L'enfant réclame de marcher dans les vagues depuis le début de notre promenade. De jolis rouleaux pas trop méchants éclatent sur le sable noir. Je mets les pieds dans l'eau et décide de me mettre en maillot malgré la fraîcheur. C'était déjà le cas pour l'enfant et je suis bientôt rejointe par Seb et même par le filleul, qui était pourtant très réticent à l'idée.</p>
<p>L'eau est très froide mais cependant moins qu'à d'autres endroits. Je peux m'enfoncer un peu jusqu'à ce que des vagues finissent de me mouiller. L'enfant est trempé lui aussi ainsi que Seb et le filleul. Voilà notre unique baignade dans le Pacifique pour cet été !</p>
<p>Nous serions bien rester dîner sur la plage où le soleil se couche doucement mais notre matériel de cuisine est resté à la tente. Nous revenons donc au camping pour grignoter le reste du poulet frit. Pour réchauffer les pommes de terre, nous les calons dans les braises de notre feu avec de l'aluminium. Puis nous nous couchons pour notre dernière nuit dans ce joli petit coin.</p>Yurok Country 22023-08-08T08:30:00+02:002023-08-08T08:30:00+02:00vivianetag:None,2023-08-08:/2023-08-08-yurok-2.html<p>Le lendemain matin, le filleul qui habituellement dort tard se lève dès 7h : il veut voir les loutres. Son effort est récompensé car il en voit plusieurs nager dans la petite rivière. Comme il fait frais, j'ai essayé de lancer un feu avec les deux bûches qui nous restaient de …</p><p>Le lendemain matin, le filleul qui habituellement dort tard se lève dès 7h : il veut voir les loutres. Son effort est récompensé car il en voit plusieurs nager dans la petite rivière. Comme il fait frais, j'ai essayé de lancer un feu avec les deux bûches qui nous restaient de la veille mais ça ne prend pas. Ce matin, le temps est humide est brumeux.</p>
<p>Que va-t-on faire de notre journée ? La station service et le visitor center en face sont notre centre de gravité. La station nous permet de nous ravitailler en provisions, le visitor center de nous connecter au wifi et de remplir nos bouteilles d'eau. Alors que nous réfléchissons là bas à notre programme, quelques rayons de soleil me laissent croire que le temps va s'éclaircir. Mais alors que nous montons en voiture vers le joli point de vue au dessus du camping d'où part le coastal trail, nous voilà de nouveau entourés de brouillard. On ne voit rien du tout et nous renonçons à cette randonnée pour l'instant.</p>
<p>Je propose que nous allions au Trees of Mystery. Je ne sais pas exactement ce que c'est mais ça a l'air d'une attraction touristique importante. Sur le parking, nous sommes accueillis par une sorte d'immense statue de géant qui bouge le bras et "parle" en souhaitant la bienvenue aux visiteurs d'une voix de haut parleur saturé. De ce que j'en comprends plus tard, cela représente une espèce de bûcheron légendaire qui est la mascotte du parc.</p>
<p>Dans la file pour acheter les billets, nous essayons de comprendre ce que c'est que cet endroit. Notre conclusion est qu'il s'agit d'une visite des redwoods mais façon Disney plutôt que Parc National. Concrètement, le parc propose plusieurs chemins très balisés qui nous font découvrir certains arbres remarquables avec plein de panneaux explicatifs et différentes mises en scène. Le clou du spectacle est un parcours en hauteur sur des ponts suspendus pour admirer la canopée suivi d'une balade en téléphérique. C'est globalement plutôt sympa et l'effet sur les enfants est indéniable : ils sont excités comme des puces, courent partout, admirent tous les arbres, adorent les ponts et sont très contents de monter dans le téléphérique. Sébastien fait la descente à pied tandis que je reprends la cabine avec les enfants puis que je termine la visite par une allée de sculptures en bois avec des explication confuses sur cette histoire de géant bûcheron. Il y a des pistes audio qui racontent l'histoire mais certaines ne fonctionnement pas, pour les autres, j'essaie de comprendre l'anglais au fort accent rural américain qui sort des mauvais hauts parleurs alors que les enfants se disputent pour qui doit appuyer sur le bouton puis me parlent en même temps.</p>
<p>Nous pique-niquons en sortant du parc sur les tables prévues à cet effet. L'après-midi est déjà entamé mais les nuages sont toujours là et je trouve qu'il fait carrément froid. En face du parc, il y a un bâtiment marqué "Forest Cafe" qui me donne des envies de thé chaud mais il est fermé.</p>
<p>Nous remontons finalement dans la voiture et partons vers le sud avec l'idée "d'explorer" sans savoir exactement quoi. Nous faisons un premier arrêt au niveau du Tour thru tree : en fait, c'est simplement un arbre qui a été charcuté pour faire passer une route à travers le tronc. Il faut faire la queue comme si on était au drive puis on a le droit de passer sous l'arbre moyennant quelques dollars. Ce n'est pas très intéressant. D'ailleurs l'enfant fait la sieste et le filleul lit son livre, largement indifférent à l'aventure. En fait, il paraît surtout criminel d'avoir ainsi creuser le tronc d'un arbre millénaire pour le plaisir absurde d'y faire passer une voiture. J'ai cru comprendre que les arbres sont maintenant protégés et qu'on ne peut plus fabriquer ce genre d'aberration.</p>
<p>Que faire maintenant ? Nous continuons notre route vers le sud avec la vague idée de rejoindre une plage. Nous suivons d'abord une route panoramique qui fait une petite boucle permettant d'admirer la magnifique côte sauvage. Alors que nous reprenons la route principale, je m'apprête à suggérer qu'on prenne au retour la "route des wapitis" car on aura peut-être plus de chance de les voir en fin d'après-midi quand tout à coup, Seb pousse un cri. Là, quasiment sur la route, en voici tout un troupeau que nous venons de dépasser ! Nous faisons immédiatement demi-tour et nous garons sur une petite route transversale. Tout un tas de wapitis broutent tranquillement à quelques mètres de nous. Ils nous regardent d'un air légèrement méfiant, prêts à déguerpir, puis reprennent leur activité, indifférents. On reste un moment à les admirer. D'autres voitures se sont arrêtées et un petit attroupement se forme. En repartant, il faut faire attention à n'écraser ni les wapitis, ni les humains. </p>
<p>Enfin, nous atteignons la jolie plage d'Orick. Le ciel est couvert de nuages. Le sable gris semble s'étendre à l'infini, battu par les rouleaux sombres du pacifique. L'enfant adore les vagues. Il a enlevé ses chaussures et coure en riant pour s'enfuir devant les langues d'écume. Il nous dit qu'il a vu un phoque. On ne le croit pas car il a une imagination animale très développée. Mais cependant, j'aperçois entre 2 vagues un petit tube noir qui sort de l'eau et c'est bien la tête d'un phoque ! Décidément, cette journée est riche en animaux sauvages. </p>
<p>La journée touche à sa fin et nous remontons vers Klamath, croisant de nouveau les wapitis près de là où nous les avions laissés. Ce soir, nous dînons au camping autour d'un feu de bois. Fin du deuxième jour. </p>Yurok Country 12023-08-05T08:30:00+02:002023-08-05T08:30:00+02:00vivianetag:None,2023-08-05:/2023-08-05-yurok-1.html<p>Après avoir quitté l'hôtel, nous roulons vers le nord à travers la forêt sur l'autoroute 101. Puis nous retrouvons la côte au niveau de Eureka où nous nous arrêtons pour manger. C'est une jolie petite ville de bord de mer avec des maisons colorées et des cafés arty. Elle est …</p><p>Après avoir quitté l'hôtel, nous roulons vers le nord à travers la forêt sur l'autoroute 101. Puis nous retrouvons la côte au niveau de Eureka où nous nous arrêtons pour manger. C'est une jolie petite ville de bord de mer avec des maisons colorées et des cafés arty. Elle est située à l'entrée d'une immense baie avec uniquement un petit passage vers l'océan. Après déjeuner, nous nous promenons un peu sur le rivage puis à l'intérieur de la ville avec ses "anciennes" maisons datant du début du 20ème siècle. On pourrait presque se croire dans une ville balnéaire de Normandie. Mais ces paisibles façades cachent le passé violent et raciste de la ville comme le massacre de centaines de natifs américains par les habitants (malgré un accord de paix avec le gouvernement fédéral) ou l'expulsion de toute la population immigrée chinoise car ils étaient "trop nombreux". La loi anti chinois resta en place jusque dans les années 50.</p>
<p>Après avoir fait quelques courses, nous quittons Eureka et continuons notre périple vers le nord. Dans l'après-midi, nous atteignons notre point de chute : un minuscule camping situé à l'embouchure de la rivière Klamath. Le camping est tenu par un vieux couple dans une caravane. Il est très simple : il y a un unique bloc sanitaire et de jolis emplacements d'herbe le long d'une petite rivière qui rejoint au bout du camping la grande rivière Klamath. Quand nous arrivons, nous sommes la seule tente et n'avons que très peu de voisins.</p>
<p>La dame ne prend pas la carte, nous avions tout juste de quoi lui payer 3 nuits en liquide. Dès que nous sommes installés, nous repartons à la recherche de la station service qu'elle a mentionnée pour acheter du bois, tirer de l'argent et récupérer au passage du poulet et du riz à emporter pour notre repas du soir.</p>
<p>Calme et sérénité pourraient être les mots d'ordre de ce joli petit lieu, tandis qu'auprès du feu, nous cherchons du regard les loutres et castors dans la rivière (nous ne voyons qu'un bel héron). Mais ce serait oublié qu'avec 2 jeunes enfants, nous apportons partout avec nous les éléments perturbateurs. Nous pouvons aller dans le plus isolé des campings, le bruit, l'agitation et le chaos nous accompagnent.</p>
<p>Depuis quelques nuits déjà, l'enfant sait sortir seul de sa tente et nous rejoindre dans la nôtre à une heure plus ou moins matinale. Il est assez tôt ce premier matin lorsqu'il réussit à me réveiller assez pour que nous sortions de la tente. L'air est frais et humide. Je remarque tout de suite que l'eau de la rivière est beaucoup plus basse que la veille : évidemment, c'est la marrée. La rivière, qui coule derrière un foisonnement de broussailles, n'est plus profonde que de quelques centimètres et dévoile des tas de branchages et îlots qui étaient immergés hier soir. Et Oh ! Là ! Un animal nage dans les bouts de bois. Je ne le vois que furtivement, l'enfant aussi. Sur le coup, je pense que c'est un castor mais je suis maintenant convaincue que c'était une loutre.</p>
<p>Ainsi commence notre première journée. Seb et le filleul nous rejoignent bientôt pour le petit déjeuner mais plus de loutres ni de castors en vue. Nous n'avons aucune idée de notre programme de la journée. Nous nous rendons alors au Visitor Center situé à Klamath en face de la station service. Nous sommes ici en territoire Yurok. Le petit office du tourisme dispense quelques informations. La colonisation européenne y est décrite comme l'événement ayant le plus mis en danger la tribu. En plus des années de guerre, les Yurok ont subi, comme les autres tribus natives, une tentative d'effacement culturel. Pendant des années, les enfants furent et enlevés aux familles et placés en internat. Mal traités, beaucoup mourraient. Il leur était interdit de parler leur langue. La langue Yurok a ainsi failli disparaître au début du XXême siècle. Mais elle bénéfice actuellement d'une campagne de restauration active. Tout ça est expliqué dans une petite vidéo où l'on voit les cours de Yurok. Les enfants sont très intéressés et essaient de retenir quelques mots.</p>
<p>L'activité qui nous intéresse le plus est un tour en bateau sur la rivière mais ce n'est disponible que mercredi (dans 2 jours). Je réserve tout de même nos places avec l'idée de rester une nuit supplémentaire au camping. Pour aujourd'hui, nous décidons d'aller voir la "Elk Prairie". Un peu au sud de Klamath, il est possible de prendre une route longeant l'autoroute à l'intérieur de la forêt et permettant, soi disant, d'observer des wapitis (=elks). Il y a aussi plusieurs balades possibles.</p>
<p>Pendant un long moment, la route traverse simplement la forêt et on ne voit rien du tout. Puis on débouche sur une grande prairie : c'est là qu'on devrait voir les wapitis mais pour l'instant, rien. On fait plusieurs allers retours avant de comprendre que les aires de pique-nique se trouvent toutes à l'entrée de la prairie d'où on peut aussi partir faire plusieurs balades. C'est la que nous pique-niquons. Nous voyons au loin quelques animaux mais difficile à cette distance de savoir si ce sont des biches ou des wapitis. Puis nous suivons un joli sentier à travers la forêt. C'est l'occasion d'admirer de nouveau les redwoods qui, présent sur toute la côte sont nos compagnons de voyage depuis le départ. La promenade est très agréable. Les enfants s'amusent des arbres qui créent parfois des tunnels avec leurs racines ou des formes étranges. Les séquoias ont cette particularité de faire pousser plusieurs arbres sur un même système de racines. Cela donne d'étranges réseaux et constructions naturelles. Les arbres tombés à terre sont aussi impressionnants avec des diamètres de tronc parfois aussi haut que nous.</p>
<p>La balade terminée, nous repassons brièvement au camping puis décidons de monter plus au nord à Crescent City pour trouver tout d'abord une laverie pour faire une lessive et ensuite un endroit où manger.</p>
<p>La route pour Crescent City est belle, dévoilant de longue plages sauvages, mais la ville elle-même manque cruellement de charme. Tandis que notre linge tourne dans une machine, les enfants jouent dans une aire de jeux sur le front de mer. Le paysage est joli cependant il n'y a pas de centre ville à proprement parlé, seulement des rues assez mornes. Les restaurants sont en fait tous en périphérie dans une zone commerciale faite de parkings et de supermarchés. C'est là finalement que nous nous retrouvons dans une enseigne grecque servant une nourriture agréable.</p>
<p>Il fait déjà nuit quand nous retournons au camping. Fin de cette première journée.</p>La Galère2023-08-02T08:30:00+02:002023-08-02T08:30:00+02:00vivianetag:None,2023-08-02:/2023-08-02-galere.html<p>Seb a chopé une sorte de gastro. Comme souvent, son état se détériore assez vite. Il allait parfaitement bien cet après-midi mais ce soir il sent très mal, a de la fièvre et tremblote sous la tente. Je lui amène l'ensemble des médicaments nécessaires et plusieurs bouteilles d'eau. Heureusement, c'est …</p><p>Seb a chopé une sorte de gastro. Comme souvent, son état se détériore assez vite. Il allait parfaitement bien cet après-midi mais ce soir il sent très mal, a de la fièvre et tremblote sous la tente. Je lui amène l'ensemble des médicaments nécessaires et plusieurs bouteilles d'eau. Heureusement, c'est une version pas trop virulente et il ne doit se relever qu'une fois cette nuit. Mais ça reste assez épique car il est pris de crampes musculaires très douloureuses et tient à peine debout.</p>
<p>Enfin bon, au matin, il a quand même dormi et se sent un peu mieux. J'hésite un peu sur la suite. Nous sommes censés partir aujourd'hui de ce camping, dois-je aller demander une nuit de plus ? Mais j'ai déjà payé la nuit suivante au prochain camping et par ailleurs, il y fera plus chaud ce qui nous fera du bien. Advienne que pourra, je décide qu'on part quand même.</p>
<p>Seb est installé dans la voiture où il se repose sur le siège passager sous ma couverture mexicaine. Les enfants ont pris leur petit déjeuner et errent quelque part dans le camping. Je commence à tout ranger. Il faut replier tous les matelas et sacs de couchages, vider les tentes puis les démonter et les plier. C'est souvent moi qui m'occupe de toute cette partie pendant que Seb organise la voiture. Là, une fois que j'ai fait tout ça, il faut en plus que je range et fasse tout tenir dans la voiture. Seb a pu un tout petit peu m'aider mais il ne peut pas fournir un gros effort.</p>
<p>Finalement, vers midi, tout est bon. J'ai récupéré les enfants errants, les ai même laver malgré leurs récriminations et nous voilà tous les 4 dans la voiture. C'est moi qui conduis, Seb est trop KO. Le gros SUV que nous louons est facile à conduire et la route est très tranquille. Nous longeons la côte vers le nord et j'admire encore une fois la beauté des paysages. La route est étroite et sinueuse mais ça n'est pas un problème. En fait, j'apprécie le fait qu'on ne doive jamais rouler vite et qu'il n'y ait presque personne.</p>
<p>À Fort Bragg, nous nous arrêtons pour manger. Nous avons promis au filleul une pizza pour ce midi : nous déjeunons donc dans une pizzeria de parking de supermarché. Seb ne peut rien manger, il retourne dans la voiture se reposer. Moi j'achète 2 pizzas dont une avec des ananas pour faire plaisir aux enfants. Ils ont trouvé par hasard des balles rebondissantes et sont aux anges. Avant de reprendre la route, il faut d'abord faire des courses car nous sommes au bout de nos provisions. Le filleul est resté dans la voiture tandis que l'enfant m'accompagne et m'agace dans le supermarché. Tout ça prend beaucoup de temps et l'après-midi est déjà bien avancé alors qu'il reste de la route.</p>
<p>Je traverse donc Fort Bragg sans m'arrêter (on aura vu de la ville que ce parking) et continue la route. On longe encore la côte un moment puis on pénètre dans les terres et l'on serpente dans la forêt. Tout est calme, l'enfant dort, Seb aussi, le filleul peut-être aussi ou il ne dit rien. Je me sens agréablement seule sur cette route qui paraît encore plus sinueuse et minuscule que tout à l'heure. On roule rarement à plus de 50 km/h et souvent beaucoup moins. Puis la highway 1 se termine et nous rejoignons l'autoroute 101. Là, ça va plus vite (toujours à travers la forêt) et nous rejoignons rapidement le camping au parc Benbow. Je ne le trouve pas aussi agréable que celui qu'on vient de quitter mais c'est tout de même bien. Il n'y a que 2 emplacements pour tentes (sinon ce sont des caravanes et camping cars) collés dans un coin d'herbe qui descend vers une petite rivière. L'autoroute passe juste derrière et on l'entend un peu. Mais les enfants peuvent descendre jouer dans la rivière (profondes d'à peine quelques centimètres) et le coin est agréable.</p>
<p>Seb s'est couché sur l'herbe et semble dormir. Les enfants sont remontés de la rivière et font je ne sais quoi dans un coin de terre poussiéreux. Moi je m'attelle au montage des tentes. Au moment de gonfler les matelas je remarque que l'heure avance et que la piscine va bientôt fermer. Alors tant pis pour les matelas, on va à la piscine ! Je récupère les enfants terreux, leur enfile des maillots de bain, me change moi aussi et c'est bon.</p>
<p>Après cette journée assez pénible, c'est un plaisir de se plonger dans l'eau fraîche. Je nage un peu, joue avec le filleul, essaie de convaincre l'enfant de nager un peu dans son gilet flottant (ça ne marche pas du tout, il reste fermement accroché au bord et refuse de s'aventurer au delà de l'escalier). Ensuite, nous pouvons tous aller dans je jacuzzi qui, à la grande joie des enfants, ne leur ai pas interdit. Nous restons à barboter jusqu'à ce que la fermeture soit annoncée.</p>
<p>De retour à la tente, il me faut finir l'installation puis préparer un repas approximatif : reste de pizzas, sandwichs et chips. Déjà le soir tombe et je peux coucher les enfants. Ouf.</p>
<p>Cette nuit là se passe mieux pour Seb. Au matin, il n'est pas complètement remis mais se sent tout de même un peu plus en forme. Se pose alors la question : que faire aujourd'hui ? Ma réservation ici n'est que pour une nuit. Je commence par aller vérifier à l'accueil qu'on ne peut pas rester plus longtemps (réponse : non, notez emplacement est réservé pour ce soir). Il va donc falloir tout démonter. Mais je n'ai pas envie de galèrer comme la veille : on a besoin de repos.</p>
<p>La veille, le couple qui était dans la piscine avec nous m'expliquait qu'ils dormaient à l'hôtel attenant au camping. Je m'y rends : c'est une très belle auberge type truc historique classe. À l'accueil, on m'annonce qu'il y a bien une chambre qui peut nous convenir avec un lit double et un canapé lit en plus. C'est cher mais tant pis, je prends quand même.</p>
<p>De retour au camping, je commence à tout replier de nouveau. Seb va mieux et peut un peu m'aider. En fait, je m'occupe de terminer toute seule et il emmène les enfants à la piscine. Il est plus de midi quand je les rejoins enfin. Nous avons encore quelques heures avant de pouvoir prendre notre chambre. Le couple d'hier parlait de baignades dans la rivière, je propose qu'on cherche et qu'on aille pique-niquer là bas.</p>
<p>Je sais juste que c'est "tout près" mais je ne sais pas exactement où. On parcourt avec la voiture toutes les routes qui longent la rivière avant d'enfin trouver un point d'accès acceptable. Et là, c'est le petit paradis. Nous sommes sur une petite plage à l'ombre de gros rochers. On accède facilement à la rivière qui est à la fois assez profonde pour se baigner mais peu dangereuse pour les enfants. Seb arrive maintenant à manger puis se repose. Après la baignade, nous vivons un "moment de grâce" : les enfants jouent tous les deux sur le gros rocher, sans se mettre en danger, sans nous embêter, sans s'énerver trop et sans se disputer. Je peux lire mon livre ! Et ça dure longtemps ! Il doit faire entre 25 et 30 degrés, soit une température idéale. Nous restons jusque tard dans l'après-midi avant d'aller prendre notre chambre d'hôtel. </p>
<p>Nous avons une petite suite : il y a un minuscule salon avec un canapé lit pour les enfants et une grande chambre confortable. Il y a une grande belle salle de bain avec une baignoire ancienne. On a amené tout notre bazar et mis nos provisions dans le petit frigo. L'hôtel est décoré avec des objets de valeur et j'ai tout le temps peur que les enfants cassent quelque chose. </p>
<p>On profite encore un peu de la piscine avant d'aller dîner. On mange le soir au bar de l'hôtel avec un serveur très chic. Il y a une télé avec la coupe du monde de football féminin ce qui intéresse beaucoup le filleul. L'enfant s'endort presque sur moi et je remonte dès que possible pour le coucher. Seb et le filleul suivent bientôt et ce dernier s'endort en regardant Maroc-Corée du Sud. Le lendemain, on prend le petit déjeuner dans la salle de bain pour ne pas risquer de salir la moquette et on fait notre vaisselle dans la jolie vasque design. Puis nous quittons notre luxe temporaire et reprenons la route. </p>Manchester2023-07-31T08:30:00+02:002023-07-31T08:30:00+02:00vivianetag:None,2023-07-31:/2023-07-31-manchester.html<p>Le deuxième matin à Bodega Bay, le ciel est clair : pas de brume. Nous pouvons prendre notre petit déjeuner au camping sans frissonner. Puis vient l'heure du premier dé-campement. Je commence à replier matelas et sacs de couchages avant de défaire les 2 tentes. C'est aussi l'occasion de ranger toutes …</p><p>Le deuxième matin à Bodega Bay, le ciel est clair : pas de brume. Nous pouvons prendre notre petit déjeuner au camping sans frissonner. Puis vient l'heure du premier dé-campement. Je commence à replier matelas et sacs de couchages avant de défaire les 2 tentes. C'est aussi l'occasion de ranger toutes nos affaires et d'affiner l'organisation que nous avions entamées à San Francisco.</p>
<p>À 11h enfin, nous sommes prêts et nous voilà sur la route. Nous longeons de nouveau la côte magnifique découverte la veille et continuons vers le nord. Nous sommes sur la Highway 1, que nous avions déjà prise il y a des années dans sa partie sud entre Los Angeles et San Francisco. C'est une petite route sauvage qui serpente le long des falaises. On ne croise que de minuscules villes.</p>
<p>Sur les conseils de la dame de l'office du tourisme, nous nous arrêtons à Fort Ross. Je pensais que c'était une ville, en fait, c'est un site historique. Le ciel est couvert et il fait froid. Nous pique-niquons sous les nuages en compagnie de jolis oiseaux bleus.</p>
<p>Le soleil arrive alors que nous marchons vers "le fort". Nous découvrons une espèce de camp fortifié en bois posé au sommet d'une petite falaise sur l'océan. À l'intérieur, on trouve plusieurs maisons anciennes avec leur mobilier et quelques explications. Le lieu date de la moitié du XIXème siècle et était occupé par les russes ! En effet, nous découvrons que les russes présents en Alaska avaient colonisé plusieurs points de la côte californienne pour s'approvisionner en céréales et autres vivres. Le fort est armé de deux tourelles pleines de canons à but de défensifs. L'effet dissuasif a dû être efficace car il ne semble pas y avoir eu de batailles. Au final, maintenir ces camps coûtait trop cher et les russes ont fini par tout revendre. On peut visiter la maison du dernier gouverneur qui avait l'air bien désolé de devoir retourner en Alaska. Le site est intéressant et les enfants apprécient la reconstitution historique avec les maisons et les canons. Il y a aussi un magnifique point de vue sur le littoral.</p>
<p>Nous reprenons ensuite la route et continuons vers le nord. Après environ 1h, on se dit qu'il faudrait chercher un camping. Nous n'avons rien réservé pour ce soir et ne savons pas exactement où nous allons nous arrêter. Je repère une adresse intéressante dans un lieu qui s'appelle Manchester et où quelques maisons semblent avoir été déposées. Nous rejoignons le camping et il y a de place pour nous pour les 2 prochaines nuits. Parfait, nous nous installons ici.</p>
<p>C'est un camping privé qui fait partie d'une sorte de chaîne. Il y a quelques emplacements de tentes et surtout beaucoup de caravanes et camping cars ainsi que des petits chalets. La zone des tentes est assez agréable. Nous avons un grand emplacement plein d'herbe dans un large pré. Il y a des jeux pour enfants juste à côté ainsi qu'un terrain de volley avec du sable. Et surtout, près de l'accueil, il y a une piscine et même, un jacuzzi. Quel luxe !</p>
<p>Nous montons rapidement les tentes puis cédons à la tentation et à la demande des enfants. Il ne fait pas très chaud (nous sommes encore près de la côte, il ne fait jamais chaud), mais la piscine est chauffée et agréable. Puis je vais me prélasser dans le jacuzzi interdit aux enfants !</p>
<p>Plus tard, nous profitons des grandes cuisines communes installées au milieu du camping pour nous préparer des pâtes tandis que des groupes de musique jouent un peu plus loin. Il y a aussi un marchand de glace et un grand foyer bien agréable dans la fraîcheur du soir.</p>
<p>Ce soir là, nous sympatisons avec un groupe de cycliste et en particulier une française et un québécois. Elle descend seule en vélo de Seattle à San Diego, soit toute la côte ouest américaine. Elle a rencontré le québécois qui lui s'arrête à San Francisco ainsi que les autres cyclistes sur le chemin. On se croise donc ici : on peut lui parler de San Francisco qu'elle ne connaît pas tandis qu'elle nous décrit la côte au nord que nous allons découvrir.</p>
<p>On les verra encore le lendemain matin avant leur départ où l'enfant par sa maladresse lui casse sa montre ! C'est une montre technologique de sport qu'elle avait mise à recharger et que l'enfant a fait tomber en courant partout comme il le fait tout le temps. La montre reste fonctionnelle mais l'écran est fissuré. À l'heure où j'écris, je suis toujours en contact avec la cycliste et je ne sais pas combien cette mésaventure va nous coûter.</p>
<p>Les nuits sont fraîches mais moins qu'à Bodega Bay, on dort correctement. Nous avons prévu une journée sur place et en dehors du cassage de montre, tout est bien tranquille. Nous passons la matinée à traîner d'abord au petit déjeuner, puis à la piscine, à organiser nos affaires et à faire une lessive.</p>
<p>Ensuite, nous allons déjeuner dans une espèce de petit bouiboui qui sert des burgers frites puis nous roulons jusqu'à une jolie plage qu'on nous a conseillée. Une petite rivière coule dans le sable et les enfants barbotent pendant qu'on regarde l'océan sous le ciel bleu et le vent.</p>
<p>De retour au camping, Seb part courir tandis que nous retournons, encore une fois, à la piscine. On a pris le temps de préparer un peu la suite de notre voyage. Le week-end arrive et les places semblent rares dans la zone assez touristique que nous voulons visiter ensuite. Je découvre que la chaîne qui possède notre camping en a un autre un peu plus loin que notre route et ils ont une nuit de libre : je réserve.</p>
<p>Tout va donc très bien ce soir là jusqu'au moment d'aller se coucher et où Seb me dit "je ne me sens pas très bien, je crois que je suis malade" (à suivre)</p>Bodega Bay2023-07-30T08:30:00+02:002023-07-30T08:30:00+02:00vivianetag:None,2023-07-30:/2023-07-30-bodega-bay.html<p>Je ne dors pas très bien lors de cette première nuit sous la tente. Déjà, j'ai froid : j'ai bien couvert les enfants mais pas assez moi-même malgré mon pyjama polaire. En plus, le nouveau matelas acheté la veille n'est pas assez épais et j'ai du mal à trouver une position …</p><p>Je ne dors pas très bien lors de cette première nuit sous la tente. Déjà, j'ai froid : j'ai bien couvert les enfants mais pas assez moi-même malgré mon pyjama polaire. En plus, le nouveau matelas acheté la veille n'est pas assez épais et j'ai du mal à trouver une position à peu près confortable. Enfin, la nuit se passe tout de même. Vers 6h, l'enfant se réveille un peu affolé mais le compagnon va le chercher et il vient se blottir contre nous dans la grande tente.</p>
<p>Quand nous sortons de la tente, nous découvrons un brouillard épais et glacé, presque de la pluie. Nous décidons de fuir et d'aller prendre un petit déjeuner au chaud quelque part. Le filleul se réveille bientôt lui aussi. Nous enfilons en vitesse quelques vêtements (chauds) sauf l'enfant qui reste en pyjama car il refuse obstinément de s'habiller avant le petit déjeuner. Et nous voilà dans la voiture.</p>
<p>Où aller ? Il est encore tôt et il y a peu de choses ouvertes. On a repéré un café sur la carte mais, pas de chance, il est fermé aujourd'hui. Finalement, on se décide pour une adresse à 20 minutes mais qui semble agréable.</p>
<p>Alors que nous longeons la côte, le soleil commence à percer à travers la brume créant des paysages absolument magnifiques. Sur notre gauche, l'océan Pacifique d'un bleu profond apparaît petit à petit avec son rivage dechiré de rochers, falaises, et vagues écumantes. Sur notre droite, les longues pentes d'herbes jaunes où paissent quelques vaches sont parsemées de bouquets d'arbres plus foncés. Le brouillard glisse comme un nuage sur le paysage.</p>
<p>Puis nous quittons la côte et avançons à travers les collines desséchées en longeant une vallée. Notre objectif se trouve ici, au bord de la rivière. C'est une bakery qui sert des boissons chaudes et des grosses viennoiseries. Ici, aucune brume et il fait une température agréable. On peut s'asseoir à l'arrière sur une jolie terrasse ensoleillée. Les enfants jouent avec l'eau d'une petite fontaine.</p>
<p>Que faire une fois nourris et réchauffés ? Maintenant que nous sommes ici, autant se renseigner. Il y a une sorte de petit office du tourisme et je vais demander des conseils. Une dame très gentille m'accueille et m'apprend que nous sommes tout près du Armstrong Redwoods park où nous pouvons aller nous promener car il y a des balades faciles great for the kids. Elle me dit aussi qu'on peut se baigner dans la rivière ce qui m'intéresse car j'aime beaucoup me baigner et j'aime beaucoup les rivières.</p>
<p>Nous continuons donc vers l'intérieur des terres dans un paysage de plus en plus forestier jusqu'à atteindre le parc. Sur le plan, nous voyons une boucle qui n'a pas l'air trop longue et décidons de la faire. La dame avait parlé d'une promenade plate, très sympa. Assez vite, je me dis qu'on n'a pas choisi le bon parcours car il n'est pas plat du tout. Ça monte, ça monte et ça monte encore. J'aime bien marcher mais je n'aime pas monter. J'aime encore moins quand je m'y suis pas préparée mentalement et que je croyais m'engager sur une balade facile. J'aime encore moins quand il fait trop chaud. Par ailleurs, je me suis habillée ce matin alors qu'il y avait une brume glacée : j'ai mis mon épaisse salopette très utile par ce temps là. Mais maintenant, il fait 30 degrés avec un grand soleil : ma salopette est trop chaude et inconfortable.</p>
<p>Je monte donc en pestant contre l'itinéraire. Les enfants râlent un peu mais avancent plutôt bien. A force de monter encore et encore, on atteint ce qui ressemble à un sommet mais il n'y a aucun point de vue particulier ce qui rend cet effort bien peu gratifiant. On descend ensuite dans une vallée abrupte le long d'un petit chemin à l'ombre des grands arbres. Il faut parfois porter l'enfant ou l'aider dans les passages difficiles. Enfin le chemin longe une sorte de ruisseau presqu'à sec et nous finissons par atteindre un des buts de la balade : un très grand arbre baptisé "Colonel Armstrong".</p>
<p>C'est un redwood, c'est-à-dire un séquoia millénaire comme on trouve beaucoup dans la région. Il fait plus de 4m de diamètre et a, d'après l'affiche, 1400 ans. Son immense tronc est couvert d'une épaisse écorce noueuse se repliant en rides profondes. Son sommet se perd dans le ciel, tout là haut, au milieu des branches.</p>
<p>De là où nous sommes, il est possible de rejoindre le parking par la route et par un petit chemin piéton. Ce n'est pas très loin mais l'enfant en a marre de marcher. Seb décide donc d'aller chercher seul la voiture et repasser nous prendre. Nous n'avons pas à attendre longtemps. Ce morceau de promenade qu'on ne fait finalement pas est exactement celui qui avait été conseillé par la dame : c'était bien plat et facile.</p>
<p>C'est déjà le début de l'après-midi mais nous n'avons pas mangé. Nous rejoignons comme prévu la plage au bore de la rivière. Le soleil tape fort et il fait très chaud. On se cache dans un minuscule coin d'ombre pour grignoter notre pique-nique avant de profiter de l'eau fraîche de la rivière : agréable récompense après l'effort de la matinée.</p>
<p>Plus tard, nous reprenons la route du camping, retrouvant la côte et ses paysages spectaculaires. Nous descendons de la voiture pour passer à la petite boutique de pêcheurs / épicerie où Seb a acheté le scotch la veille. Nous retrouvons alors la fraîcheur ! En effet, sur la côte, il ne fait jamais plus de 15 / 16 degrés mais dès qu'on rentre quelques kilomètres à l'intérieur des terres, on passe à 30 degrés,tout ça sous le même ciel bleu. C'est une météo très particulière et pas toujours très pratique en terme de tenue vestimentaire.</p>
<p>De retour au camping, nous nous promenons un peu le long de la plage qui jouxte les emplacements. C'est une immense bande de sable balayée par le vent. L'océan sublime est calmé par la baie et glisse sur le sable en longues vagues. Mais impossible de se baigner car l'eau est à 11 degrés...</p>
<p>Les enfants courent dans le sable en riant et s'amuse du vent. Mais déjà, il se fait tard et nous rentrons moi manger à la tente. Ce soir encore, nous faisons un feu et l'enfant épuisé s'endort dans mes bras. Ma nuit est plus chaude que la veille : j'ai pris mes précautions avec de grosses chaussettes et une couverture mexicaine épaisse achetée à la boutique tout à l'heure.</p>Le départ2023-07-26T08:30:00+02:002023-07-26T08:30:00+02:00vivianetag:None,2023-07-26:/2023-07-26-depart.html<p>Le samedi 22 juillet, je prends le train de Davis jusqu'à San Francisco. Je viens de passer une semaine en conférence dans la petite ville universitaire et je m'apprête à présent à prendre des vacances. Alors que je longe la côte californienne, l'avion qui transporte Sébastien, l'enfant (4 ans) et …</p><p>Le samedi 22 juillet, je prends le train de Davis jusqu'à San Francisco. Je viens de passer une semaine en conférence dans la petite ville universitaire et je m'apprête à présent à prendre des vacances. Alors que je longe la côte californienne, l'avion qui transporte Sébastien, l'enfant (4 ans) et le filleul (6 ans) atterrit. Nous nous retrouvons bientôt tous les 4 dans le petit appartement que nous louons dans un coin d'Oakland, entre une autoroute et un vendeur de fajitas.</p>
<p>Le dimanche, la famille est encore en décalage horaire et se réveille à 3h du matin. Je dors un peu plus puis nous essayons d'organiser nos 5 valises et autres sacs en vue du voyage à venir. Puis nous prenons le DART et visitons un peu la ville que je connais déjà. Un grand soleil brille mais il fait frais, comme toujours ici. Les enfants rient et courent partout le long du quai entre Embarcadero et le Fisher's Wharf dont nous revenons en cable car. L'après-midi, nous rejoignons un ami à moi dans une banlieue de l'autre côté des collines, là où il fait 30 degrés (ici, la météo est géographique).</p>
<p>Enfin, le lundi c'est le départ. Nous rangeons les bagages pendant que les enfants regardent des dessins animés. Une fois la voiture de location récupérée, nous passons encore plusieurs heures à errer dans la zone commerciale du nord d'Oakland passant de magasins d'équipements de camping, en bazars et supermarchés. Enfin, nous avons à peu près ce qu'il nous faut et pouvons partir pour de bon.</p>
<p>Nous avons réservé nos deux premières nuits à Bodega Bay à environ 1h de route. Nous arrivons vers la fin d'après-midi au State Parc où nous avons réservé. L'emplacement que j'ai choisi un peu au hasard sur le site se trouve tout au bout d'une langue de terre s'avançant sur l'océan, au milieu d'une lande balayée par les vents.</p>
<p>Aucun arbre ne nous protège du vent glacé du Pacifique. Optimistes, nous nous lançons dans le montage de la première tente. Bien vite, les ennuis commencent. Des morceaux s'envolent, impossible de passer les bâtons et d'attacher les différents bouts. Après des efforts titanesque, nous arrivons plus ou moins à accrocher la tente au petit carré de sable. Mais nous ne sommes pas vraiment convaincus du résultat. Elle est toute mal fichue, tordue, et couchée au sol par le vent. On voit mal comment on pourrait dormir à l'intérieur.</p>
<p>Pendant ce temps, les enfants tout heureux courent partout en se roulant dans le sable et en poussant des cris. De temps en temps ils viennent se cacher sous la tente en hurlant à la tempête.</p>
<p>"Tant pis" dis-je à Seb. Ce n'est juste pas possible. Il faut retourner à l'accueil pour demander un autre emplacement et s'il n'y en a pas, on s'en va malgré la réservation pré payée. Il s'en charge pendant que je replie piteusement la tente en prenant garde à ce que rien ne s'envole. Je découvre au passage qu'un des bâtons est effiloché (et me blesse), ce début n'est décidément pas très encourageant.</p>
<p>Seb revient bientôt avec une bonne nouvelle : il y a un autre emplacement, à l'abris du vent. Ouf. Je lui explique par ailleurs qu'un des bâtons est cassé. Je pense qu'on peut le réparer avec du scotch. Il nous dépose au nouvel emplacement beaucoup plus habitable et part à la recherche de scotch.</p>
<p>Pendant ce temps, je monte la petite tente (qui n'est pas cassée car elle n'a pas subit l'épreuve du vent). Les enfants m'aident un peu en tenant pour ne pas que ça s'envole mais là, on est comme caché sous un toit de branche et ça n'a rien à voir avec la première fois. Puis Seb revient : il a trouvé un gros scotch noir de pêcheur qui est parfait. On enroule notre bâton effiloché et on monte la grande tente.</p>
<p>Ouf, voilà 2 tentes montées. On gonfle les matelas et on installe ce qu'il faut pour la nuit. Avec tout ça, le soir commence à arriver. Les enfants sont fatigués et s'impatientent. Il y a plusieurs bobos-câlins-pleurs. L'enfant exige que je m'occupe à présent de LUI et plus des affaires parce que ça suffit à la fin.</p>
<p>On a sorti le pique-nique. On se fait des sandwichs jambons fromage et des chips. Seb et le filleul ont lancé un feu. Bientôt on peut faire griller quelques chamallows. Après le début rocambolesque, cette première soirée de camping termine finalement pas trop mal. L'enfant, réveillé depuis 3h du matin, s'endort dans mes bras : sa batterie inépuisable est enfin à plat. On le porte jusqu'à la petite tente. Bientôt le filleul, Seb et moi finissons de nous préparer. Je m'assure que les enfants n'aient pas froid et on va se coucher pour la première nuit sous les tentes.</p>Gerardmer 2023 - Samedi2023-01-29T08:30:00+01:002023-01-29T08:30:00+01:00vivianetag:None,2023-01-29:/gerardmer-2023-samedi.html<p>Nous commençons notre journée avec le traditionnel film en compétition de 11h à l'espace Lac. Aujourd'hui, c'est <em>Zeria</em> du belge Harry Cleven. De l'aveu même de son réalisateur, c'est un film à très petit budget qui est parti d'un projet de recherche sur des expérimentations graphiques. L'œuvre finale ne dure …</p><p>Nous commençons notre journée avec le traditionnel film en compétition de 11h à l'espace Lac. Aujourd'hui, c'est <em>Zeria</em> du belge Harry Cleven. De l'aveu même de son réalisateur, c'est un film à très petit budget qui est parti d'un projet de recherche sur des expérimentations graphiques. L'œuvre finale ne dure qu'une heure, passant de justesse dans la catégorie "longs métrages". C'est un film d'animation, mélange de marionnettes, masques et autres effets. Seul un personnage parle, en voix off, il est le dernier humain à vivre sur terre. Les images de ses souvenirs défilent tandis qu'il raconte sa vie à son petit fils, premier homme à être né sur Mars. Cependant, la fin de la vie sur terre n'est pas le sujet : elle ne fait qu'appuyer la très profonde mélancolie que porte le personnage principal. J'apprécie assez l'univers visuel et l'ambiance générale. Malgré quelques longueurs, je me laisse porter par la poésie du récit.</p>
<p>À midi, nous profitons de La Géromoise, restaurant que nous retrouvons chaque année avec plaisir. J'ai à peine terminé mes mirabelles flambées que c'est l'heure de retourner à l'espace Lac pour la séance de courts métrages à 15h. Cinq films sont présentés cette année, tous de qualité. Nous voyons <em>Growing</em> œuvre d'une réalisatrice polonaise qui derrière le fantastique défend le droit à l'avortement. Puis le poétique <em>Il y a beaucoup de lumière ici</em> sur les arts du cirque. Le très abouti <em>La Machine d'Alex</em> est mon préféré : film déjanté sur la sexualité féminine et les voitures "hybrides". Il y a ensuite <em>Les algues maléfiques</em> efficace délire entre pote qui fait bien rire la salle même s'il manque un peu de subtilité. Enfin <em>Les racines sauvages</em> offre de belles images.</p>
<p>C'est déjà la fin de l'après-midi et nous rejoignons ma mère et l'enfant rentrés à la maison. Nous profitons de ce début de soirée en famille. L'enfant, qui refuse de faire la sieste depuis plusieurs jours, est épuisé. À 19h45, il est déjà endormi alors que nous partons voir nos derniers films.</p>
<p>À 20h30, nous sommes au cinéma du Casino pour <em>Blood</em> de l'américain Brad Anderson. Le film ne démérite pas et est plutôt agréable. Une mère en instance de divorce découvre que son jeune fils est assoiffé de sang après une étrange morsure. La voilà obligée de chercher du sang humain si elle veut qu'il survive. Les personnages sont plutôt bien fichus et on s'attache à l'histoire. Quand la mère finit par prendre en otage une patiente de l'hôpital, le film prend un tournant plus extrême que j'apprécie assez. La fin reste correcte même si j'aurais préféré quelque chose de moins convenu.</p>
<p>Après <em>Blood</em>, nous enchaînons avec <em>La Tour</em> à 23h. Cette fois, la déception est au rendez-vous. L'idée de départ est intéressante : une tour de HLM est coupée du monde par une sorte de brouillard sombre et mortel. Les habitants doivent se débrouiller pour survivre. Mais le film a énormément de défauts. Le premier, qui m'a le plus dérangée, est l'incohérence fondamentale du scénario. Le principal problème qui nous est indiqué est celui de la faim (logique) et pourtant les habitants vivent plusieurs années en se nourrissant sur leurs réserves (??) ou en... élevant des animaux (?!?). Je n'ai pas besoin que les choses fassent parfaitement sens, je m'en fiche de ne pas savoir pourquoi la tour est plongée dans le brouillard et comment l'électricité peut fonctionner, mais qu'après 5 ans ils aient encore des chips, bah non, ça ne marche pas. Par ailleurs, bien que l'ambiance glauque soit bien rendue, l'histoire est mal racontée. Il y a trop de personnages, qui nous sont à peine présentés, et jamais creusés. La plupart du temps, on comprend à peine ce qui passe. La question raciale, censée être au cœur du récit, est complètement bâclée et clichée. Et pour couronner le tout, le film manque de rythme et l'on se traîne de bla bla en lenteur. Vraiment, un tel gâchis, ça fait de la peine...</p>
<p>Et c'est sur ce film que nous terminons le festival. Nous n'avons pas réussi à réserver des places pour <em>La Montagne</em>, dernier film en compétition présenté le dimanche matin. À une autre époque, nous serions allés attendre une heure dans le froid pour espérer avoir une place en dernière minute mais avec l'enfant, la fatigue, la location à rendre, on préfère laisser tomber surtout qu'il sort au cinéma la semaine suivante. Nous repartons en début d'après-midi sur les jolies routes vosgiennes, espérant bien retrouver le festival l'année suivante. Nous sommes en train d'arriver chez nous quand nous découvrons le palmarès et la consécration de <em>La Pieta</em> qui gagne Grand Prix, Prix du jury Jeune et Prix du public (c'est ce dernier qui m'étonne le plus). Le plus classique <em>Watcher</em>, qui était mon autre favori, repart avec le prix du 30ème anniversaire.</p>Gerardmer 2023 - Vendredi2023-01-28T08:30:00+01:002023-01-28T08:30:00+01:00vivianetag:None,2023-01-28:/gerardmer-2023-vendredi.html<p>Vendredi matin, nous commençons avec <em>Memory of Water</em> de la finnoise Saara Saarela. Dans un monde futuriste, l'eau est devenue très rare et tout est contrôlé par une terrible dictature militaire. L'ambiance visuelle de ruines technologiques dans des paysages desséchés est intéressante mais l'histoire manque un peu de cohérence et …</p><p>Vendredi matin, nous commençons avec <em>Memory of Water</em> de la finnoise Saara Saarela. Dans un monde futuriste, l'eau est devenue très rare et tout est contrôlé par une terrible dictature militaire. L'ambiance visuelle de ruines technologiques dans des paysages desséchés est intéressante mais l'histoire manque un peu de cohérence et de nuance. Au final, il risque de disparaître rapidement de ma mémoire dans le marasme des films passés.</p>
<p>Après le déjeuner, nous nous dirigeons vers <em>Maurice le chat fabuleux</em> sauf que nous sommes 3 ! C'est la séance enfant et nous tentons d'y aller avec notre fils de 3 ans 1/2. Ça manque de capoter car on se trompe de salle (on va à l'espace Lac au lieu du Casino) puis on découvre qu'il était possible de réserver cette séance, contrairement aux années précédentes. Nous attendons dans la file "sans réservation". L'enfant ne supporte pas de voir l'autre file avancer et il crie "je veux réserver ! Je veux réserver !". Finalement, on arrive à rentrer et on est même placés exprès pour que l'enfant puisse bien voir. La salle est pleine des scolaires du coin avec en sus de nombreux festivaliers.</p>
<p>Le dessin animé, adapté de Terry Pratchet, est très plaisant. Un chat se lie avec une troupe de rats pour soutirer de l'argent à des villageois. L'enfant suit toute l'histoire, très concentré. Nous devons le rassurer un peu quand l'effrayant Roi des Rats apparaît à l'écran. Mais nous sommes surtout très heureux de partager cette expérience avec lui.</p>
<p>Après le film, nous profitons un peu de cette jolie fin d'après-midi alors que le soleil descend sur les coteaux enneigés. Nous prenons un goûter dans un petit café où ma mère nous rejoint puis nous laissons l'enfant pour repartir vers un nouveau film.</p>
<p>Nous voilà pour la suite de la compétition avec <em>La Pieta</em> de l'espagnol Eduardo Casanova. Le film nous plonge tout de suite dans son univers étrange et coloré avec sa musique omniprésente, ses couloirs de marbres, ses chorégraphies roses, ses peintures vivantes. On suit un couple mère-fils fusionnel dont l'équilibre est mis à mal par le désir naissant d'émancipation du jeune homme puis par l'apparition d'une maladie grave. Le style volontairement exubérant peut ne pas plaire mais j'ai personnellement beaucoup apprécié. Le film est d'une grande poésie comme avec les étranges scènes en Corée du Nord. Et bien que la relation mère-fils soit présentée dans un excès presque absurde, elle est loin d'être simpliste et pose des questions profondes sur la maternité.</p>
<p>Nous rentrons ensuite chez nous pour passer la soirée avec notre fils. Nous ressortons alors qu'il est sagement endormi, à plus de 22h, pour aller voir <em>The Nocebo Effect</em> de l'irlandais Lorcan Finnegan. Son précédent film, <em>Vivarium</em>, découvert à Gerardmer, m'avait beaucoup plu. Celui-ci est moins original. On suit une créatrice de mode atteinte d'une maladie mystérieuse et la jeune femme philippine qui s'immisce dans sa vie et prétend la guérir. Très vite, on comprend où l'histoire veut en venir mais la démonstration minutieuse n'en n'est pas moins glaçante et très efficace. Les scènes aux Philippines sont particulièrement touchantes et la dénonciation de l'exploitation textile des pays pauvres est intéressante et originale.</p>Gerardmer 2023 - Jeudi2023-01-27T08:30:00+01:002023-01-27T08:30:00+01:00vivianetag:None,2023-01-27:/gerardmer-2023-jeudi.html<p>Nous revoilà au festival après 3 ans. La dernière fois, c'était 2020, c'était "avant". En 2021, le festival s'est tenu à distance et nous avons vu les films dans notre salon. En 2022, nous étions au Canada. Nous avions la neige et le froid mais pas les films !</p>
<p>L'enfant est …</p><p>Nous revoilà au festival après 3 ans. La dernière fois, c'était 2020, c'était "avant". En 2021, le festival s'est tenu à distance et nous avons vu les films dans notre salon. En 2022, nous étions au Canada. Nous avions la neige et le froid mais pas les films !</p>
<p>L'enfant est avec nous. C'était déjà le cas en 2020 : petit bébé de 6 mois. Maintenant c'est un petit garçon de 3 ans 1/2. Ma mère est aussi avec nous qui le garde pendant que nous voyons les films.</p>
<p>Nous commençons jeudi matin à 11h avec Piaffe, film allemand de la réalisatrice Ann Oren. C'est une bizarrerie comme on en voit parfois ici. L'héroïne doit faire le bruitage d'un film promotionnel avec un cheval. Elle a des difficultés comme elle a des difficultés à s'exprimer et s'imposer dans le monde. Mais voilà qu'il lui pousse une queue de cheval et qu'elle prend confiance en elle, entamant une liaison avec un botaniste qui vient observer des plantes pousser dans un étrange cinéma. C'est une œuvre qu'on croirait sortie d'un musée d'art contemporain, faite d'effets visuels et sonores dans une ambiance érotique et étrange. Cependant, même si on accepte d'entrer dans cet univers, le film souffre de ses longueurs et d'une direction plus claire dans le scénario.</p>
<p>On rentre déjeuner à la location et on passe le début de l'après-midi avec ma mère et l'enfant. Puis à 17h, on est de nouveau à l'Espace Lac pour voir Watcher de Chloe Okuno. Un couple vient d'emménager à Bucharest. Lui est d'origine roumaine et parle la langue. Mais elle, est américaine et se trouve vite isolée dans cette ville inconnue. Surtout qu'elle a l'impression qu'un voisin l'épie depuis sa fenêtre. Le film distille petit à petit une ambiance angoissante à l'image de ce que vit son héroïne qui n'arrive pas à se faire entendre de son entourage. On oscille entre folie et cauchemar et la peur est au rendez-vous. C'est un film finalement assez classique mais maîtrisé, intéressant et efficace, comme on les aime dans ce festival.</p>
<p>Après ça, nous rentrons dîner en famille. Nous n'avions prévu que 2 films aujourd'hui mais quand nous réalisons qu'à 22h passe Deux Sœurs à la MCL, soit juste en face de notre location, nous changeons notre programme. Après avoir couché l'enfant, nous ressortons dans la nuit froide jusqu'au petit cinéma pour cette séance tardive. Deux Sœurs, nous l'avons vu lors de sa présentation au festival en 2004 où il a gagné le Grand Prix. C'était aussi notre premier festival et la découverte du film est liée à cette première expérience de ce qui est devenu notre rituel annuel. Nous avions adoré ce film du coréen Kim Jee Won, et nous le revoyons donc 19 ans plus tard pour notre 19ème festival. Ça doit bien faire une dizaine d'années que je ne l'ai pas vu, je redécouvre donc beaucoup de choses. Comme je connais le dénouement, je m'attache aux détails de l'histoire, je savoure ces scènes de repas glaçantes et presque drôles. Je traque les apparitions du fantôme. J'ai vu depuis beaucoup, beaucoup de films de genre ici et ailleurs mais celui là reste un peu le péché originel et je me replonge dedans avec beaucoup de plaisir. </p>Tadoussac et Charlevoix2022-08-08T10:00:00+02:002022-08-08T10:00:00+02:00vivianetag:None,2022-08-08:/2022-08-08-tadoussac.html<p>Depuis que nous avons atteint Kegaska et la fin de la route 138, nous sommes de fait sur la route du retour. Mais ce n'est que quand nous quittons Mingan que nous avons vraiment l'impression de repartir vers Montréal. Et si la côte nord est belle, elle nous apparaît surtout …</p><p>Depuis que nous avons atteint Kegaska et la fin de la route 138, nous sommes de fait sur la route du retour. Mais ce n'est que quand nous quittons Mingan que nous avons vraiment l'impression de repartir vers Montréal. Et si la côte nord est belle, elle nous apparaît surtout bien longue. Nous pensions faire une étape puis passer deux nuits en camping à Tadoussac pour aller voir les baleines, mais la météo s'en mêle. Ce matin, alors que nous replions la tente dans le vent, il fait un magnifique soleil. Demain, il fera aussi beau mais pas le jour suivant où nous avions prévu d'être à Tadoussac. Je propose donc de réserver l'excursion aux baleines directement pour demain. Cela suppose, non pas de rejoindre Tadoussac ce soir, mais de s'en rapprocher assez pour pouvoir prendre le bateau à 13h.</p>
<p>Nous rejoignons d'abord Sept-Îles où nous nous arrêtons déjeuner. Nous profitons du brunch de l'hôtel qui donne sur la baie puis laissons l'enfant s'amuser dans les jeux avant de repartir. Malheureusement pour nous, l'enfant a déjà dormi ce matin entre Mingan et Sept-Îles et n'a pas l'intention de faire de nouveau la sieste. C'est donc, pour lui comme pour nous, un très long trajet. On écoute les "histoires de loup", on joue au "rat des villes et rat des champs", on joue aussi à lister les choses : les animaux, les objets de la voiture, les couleurs, les gens, les fruits, les légumes... Mais la fatigue, l'impatience, la lassitude s'installent. Lorsque nous atteignons Baie-Comeau, nous sommes déjà épuisés mais nous souhaitons rouler encore une heure jusqu'à Forestville. Enfin, nous y voilà. Le premier motel est plein mais heureusement pas le second. On ressort immédiatement pour aller manger à la "Cantine La Bonne Franquette". C'est un simple stand de vente à emporter installé le long de la route avec quelques jeux pour enfants. J'ai l'impression d'attendre une éternité ma "guedille au poulet", éternité d'autant plus désagréable qu'il y a des moustiques.</p>
<p>L'avantage d'avoir rouler si longtemps est que le lendemain, nous n'avons plus qu'une heure jusqu'à Tadoussac. Nous réalisons d'ailleurs avec soulagement que notre retour n'implique plus d'étapes aussi longue. Comme prévu, il fait un temps magnifique et la ville de Tadoussac est en pleine effervescence touristique ce qui change beaucoup par rapport au calme de la côte nord. On récupère nos billets puis on se rend sur le quai pour prendre le bateau qu'on attend en grignotant quelques tranches de pain au jambon.</p>
<p>Il y a deux types d'excursions à Tadoussac : on peut prendre les zodiacs, grosses barques à moteur comme celles de Sept-Îles et Mingan, ou le grand bateau de tourisme comme à Saguenay. Beaucoup privilégient les zodiacs : on est moins nombreux, il y a plus de flexibilité pour se déplacer, on voit sans doute mieux les animaux. Mais l'excursion dure 3h et avec l'enfant, cela semble compliqué et dangereux. D'ailleurs, il n'est possible de réserver un billet que pour les 6 ans et plus. Donc nous prenons le grand bateau qui est celui des familles et des cars de tourisme. L'enfant, qui n'a pas encore fait sa sieste, n'est donc pas le seul à être agité. Il y a des bébés qui pleurent, tout un tas d'enfants que les parents cherchent constamment à empêcher de courir et grimper sur les chaises. Ça parle dans toutes les langues et tout le monde se rue en pointant du doigt dès qu'une baleine est aperçue. C'est compliqué avec l'enfant car l'observation des baleines demande une patience et une concentration qu'il n'a pas du tout à son âge. Il arrive tout de même à apercevoir un bout de queue noire plongeant dans l'eau d'une baleine particulièrement accommodante en début de balade. Ensuite, il y a surtout beaucoup de frustration. De nous, car nous ne pouvons pas regarder tranquilles les animaux ni même écouter les explications de la guide, de lui car il est fatigué, ne peut pas faire ce qu'il veut et n'a pas notre pleine attention. Après une ultime crise de larme lorsque je décide de sortir sur le pont voir les marsouins, il finit par s'endormir dans sa poussette et nous pouvons admirer dans le calme une très amusante colonie de phoques. Par ailleurs, l'expérience est amusante sans être aussi impressionnante que lorsque nous étions à Monterey il y a quelques années. Nous ne voyons pas de grandes baleines bleues, très rares dans ce coin, ni de baleines à bosse et nous loupons même les bélugas qui passent près du bateau. Nous voyons les phoques, les marsouins et les baleines petit rorqual. Par ailleurs, la promenade que ce soit dans la baie ou dans le fjord que nous remontons un peu est très belle.</p>
<p>L'enfant dort sur toute la seconde moitié de l'excursion et ne se réveille qu'une fois sorti du bateau alors que nous remontons tranquillement vers la petite ville. Après un goûter dans un café, nous reprenons la route. Vu la météo maussade du lendemain, nous avons décidé de continuer un peu après Tadoussac pour notre dernière étape. Nous traversons donc de nouveau le fjord sur le bac et nous voilà de l'autre côté, dans la région de Charlevoix qui est d'après la guide du bateau "la plus jolie du Québec". Il est vrai que la route longeant le fleuve est particulièrement belle. Nous roulons à peu près une heure avant d'arriver au camping que j'ai réservé le long de la rivière Malbaie.</p>
<p>Ce sont nos deux dernières nuits de camping. Après le long voyage sur la côte nord, j'ai envie d'un peu de repos. J'ai donc choisi ce camping familial et tranquille, pas aussi saisissant que les lieux où nous nous sommes arrêtés d'autre fois mais qui respire une douce atmosphère de vacances. Notre emplacement est juste en face d'une grande aire de jeux avec un château gonflable, un trampoline géant et même une mini ferme avec des poules et des chevaux un peu plus loin. La route 138 que l'on voit et entend n'est pas accessible pour l'enfant et il peut en fait gambader librement dans tout cet espace sans danger. La rivière Malbaie coule derrière quelques buissons à quelques mètres de notre emplacement, très tranquille et peu profonde (l'enfant est d'ailleurs tellement accaparé par les jeux qu'il ne remarque même pas la rivière).</p>
<p>Mon choix stratégique a bien fonctionné. L'enfant est ravi et disparaît immédiatement dans les jeux. Une fois la tente installée, je peux me poser sur ma chaise et me reposer. Quand vient l'heure du repas, nous préparons des pâtes. L'enfant réapparaît car il a faim puis retourne sauter sur le trampoline tandis que nous restons au coin du feu. À 21h, il est encore à bondir dans la nuit noire quand la gérante du camping vient fermer le trampoline pour la nuit et arrêter la soufflerie qui l'alimente ainsi que le château.</p>
<p>La première phrase qu'il dit en se réveillant le lendemain est "Maman, je veux aller au parc". Il est cependant un peu déçu car la soufflerie n'a pas encore été rallumée et qu'il n'y a pas les autres enfants si tôt. Ce n'est donc pas trop difficile de le convaincre de se préparer et de venir dans la voiture en lui promettant qu'on reviendra cet après-midi.</p>
<p>Le temps est maussade mais nous avons tout de même décidé de nous rendre au parc national de la Malbaie à environ 1/2 h du camping. C'est une route magnifique à travers des petites montagnes couvertes de forêts. C'est le massif des Laurentides qui s'étend tout le long de la rive nord du Saint-Laurent et dont on connaissait surtout la partie proche de Montréal. Sébastien a repéré deux randonnées qu'on pourrait faire : une depuis l'entrée du parc, une plus loin. En arrivant, on découvre que la deuxième randonnée n'est en fait pas possible pour nous car il faudrait se rendre au point de départ en vélo ou même en canoë. Par contre, on apprend que le parc propose des excursions en bateau sur la rivière. On hésite à réserver celle de 15h car c'est un peu juste avec notre balade. Finalement, on décide de faire immédiatement celle de 11h ce qui suppose de partir maintenant. Il faut prendre un petit bus pour rejoindre le départ du bateau et on arrive de justesse.</p>
<p>Nous voilà donc voguant sur la jolie rivière Malbaie. Elle est plus large sur cette portion car on est juste en amont d'un petit barrage. Il a été installé à l'origine par les bûcherons et le bois coupé était stocké directement flottant dans la rivière. Les troncs étaient ensuite envoyés par paquet, portés par le courant. C'est la guide du parc qui nous raconte tout ça et nous parle de la faune et la flore : les oiseaux, les huttes des castors que l'on voit sur les bords, les magnifiques forêts de bouleaux, érables et sapins, les vallées creusées par les glaciers, etc. Encore une fois, on est à l'heure pré-sieste de l'enfant qui est donc pénible. Mais cela reste supportable. Une pluie fine commence à tomber dans la deuxième partie de la balade. Alors que nous reprenons le bus pour revenir à la voiture, elle se transforme en grosse averse et nous pique-niquons sous un abris. Mais bientôt la pluie s'arrête et nous pouvons faire notre randonnée au sec. C'est environ la même distance que celle de Saguenay mais avec moins de dénivelé. Notre objectif est d'atteindre le "lac sans oreille". Ça monte tout de même assez et cela reste un bel effort. Comme prévu, l'enfant s'endort dans le sac à dos et toute la première partie de la balade est très calme. On arrive au lac, on admire la belle nature sauvage. Seb avait lu qu'on pouvait voir des orignaux mais il aurait fallu être là très tôt le matin et il n'y a pas d'animaux. L'enfant s'est réveillé et nous continuons la boucle qui redescend maintenant vers la vallée. Comme la dernière fois, l'enfant marche un peu tout seul même si ça nous demande aussi beaucoup d'efforts pour l'accompagner pas à pas sur le sentier cabossé. De nouveau dans le sac, le retour nous paraît long car il s'impatiente et nous aussi.</p>
<p>Enfin, nous atteignons la voiture et repartons vers le camping en milieu d'après-midi. Le soleil est revenu et nous profitons bien du lieu. Tandis que l'enfant joue, je vais me baigner dans la rivière. Elle n'est pas très profonde mais je peux m'asseoir dans le courant et me rafraîchir ainsi dans une agréable solitude _ il n'y a personne d'autre, la rivière semble être juste à moi. Plus tard, je joue aussi avec l'enfant sur le trampoline et l'accompagne voir les animaux. Comme la veille, il reste jusqu'à la fermeture et en oublie presque de manger.</p>
<p>Le lendemain, nous replions la tente pour de bon. Il fait beau, sec, sans vent, conditions idéales pour ce dernier rangement. Comme il fait beau et que nous avons le temps, nous restons un peu au camping une fois terminé. Nous arrivons, difficilement, à convaincre l'enfant de venir dans la piscine : il n'y a pas de pataugeoire et il déteste ne pas avoir pied. On joue aussi avec lui sur le trampoline et nous décidons à partir quand la faim commence à se faire sentir.</p>
<p>Nous reprenons la route 138 et déjeunons tranquillement sur un coin d'herbe à côté d'un poulailler et d'un restaurant de burgers. Nous continuons de traverser la région de Charlevoix jusqu'à longer l'île d'Orléans et d'atteindre Québec. Nous nous arrêtons aux chutes Montmorency que nous avions vues cet hiver couvertes de glace et de neige. Puis nous quittons définitivement la route 138, laissons au loin la silhouette de la ville de Québec et rejoignons l'autoroute vers Trois-Rivières. C'est là que nous avions commencé le voyage et c'est là que nous le finissons dans un motel pas trop loin du centre. Le lendemain, nous arrivons à Montréal en fin de matinée, heureux de nous poser après plus de deux semaines d'itinérance. Il nous reste quelques jours pour dire au revoir à la ville avant de nous envoler pour la France.</p>Côte Nord : Mingan et Natashquan2022-08-06T10:00:00+02:002022-08-06T10:00:00+02:00vivianetag:None,2022-08-06:/2022-08-06-mingan.html<p>Nous quittons Sept-Îles et continuons notre périple sur la route 138. Notre prochaine étape se situe à environ 200 kilomètres et nous ne croisons que de minuscules villages. Nous déjeunons sur une "aire de repos" le long de la route : une plage sauvage avec une table de pique-nique. Nous nous …</p><p>Nous quittons Sept-Îles et continuons notre périple sur la route 138. Notre prochaine étape se situe à environ 200 kilomètres et nous ne croisons que de minuscules villages. Nous déjeunons sur une "aire de repos" le long de la route : une plage sauvage avec une table de pique-nique. Nous nous arrêtons à Longue Pointe de Mingan. C'est un village à peine plus gros que ceux que nous avons dépassés. Il y a deux rues dont la rue de la Mer qui longe l'estuaire sur environ deux kilomètres. Au bout de cette rue deux campings tenus par deux familles qui affichent fièrement leurs noms. Chacune d'elle propose aussi des excursions en mer pour visiter le petit archipel que l'on aperçoit au large. Cette étrange concurrence m'interroge et j'imagine une situation "Capulet et Montaigu" sur la côte nord. De façon arbitraire, nous choisissons le Camping de la Minganie, installons notre tente quasiment sur la plage, et réservons l'excursion pour le surlendemain. </p>
<p>Comme il est encore tôt et qu'un beau soleil brille. Nous repartons peu de temps après nous être installés. L'eau de l'estuaire est beaucoup trop froide pour pouvoir se baigner (5 degrés nous dira plus tard le guide) mais ce n'est pas le cas de la rivière Mingan toute proche. Pour y aller, nous traversons le village Innu de Mingan (plusieurs des villes par ici semblent être doublées, d'un côté la ville des colons, de l'autre le territoire autochtone). La rivière est juste à la sortie du village. On s'arrête sur le bord de la route et on descend directement sur une très belle plage. C'est une large rivière assez peu profonde avec des bancs de sable. L'embouchure est juste là et je remarque le courant en sens inverse dû à la marée montante. Il y a du soleil mais il ne fait pas très chaud, à peine 18 degrés et avec un fort vent. L'enfant se plaint du froid et réclame pulls et manteaux. Nous décidons tout de même de nous baigner. En fait, l'eau est plus chaude que l'air et la rivière est particulièrement agréable. Elle est assez profonde pour que je m'y enfonce complètement et que je nage doucement dans l'agréable courant. L'enfant n'est pas content, il aurait voulu que je reste avec lui sur la plage plutôt que d'aller me baigner. Voyant que, mère ingrate, je ne me décide pas du tout à sortir, il finit par se déshabiller sous les encouragements de son père pour venir me rejoindre. Mais il n'aime ni l'eau trop froide, ni le vent et trouve l'eau trop profonde (même avec son gilet flottant, l'enfant est terrorisé dès qu'il n'a plus pied). Il s'accroche à moi de toutes ses forces en criant "j'ai froid, j'ai peur, j'ai froid et peur. Je veux sortir, je veux sortir ! ". Lorsqu'on sort finalement, il s'enroule de plusieurs serviette en boudant. </p>
<p>Sur un point, il a raison. Il fait assez froid. Lorsque nous revenons à Longue Pointe de Mingan et allons nous promener sur la grève, je sens le vent glacé du nord malgré le soleil. Ma petite jupe et mes sandales ne sont pas tellement de saison. Ici, tous ceux que je croise sont couverts de pantalons, chaussures fermées et vestes polaires. De retour à la tente, nous sortons tous nos vêtements "pour le froid". Seb arrive à lancer un feu malgré le vent qui est cependant trop intense pour notre pauvre réchaud à gaz : nos pâtes refusent obstinément de cuire dans l'eau qui ne boue jamais. Assis par terre dans le sable autour de notre feu, nous mangeons nos pâtes mal cuites en nous réchauffant près des flammes. Enfin, nous rentrons nous calfeutrer sous la tente. </p>
<p>Le vent du soir annonce la tempête prévue le lendemain et qui nous fait légèrement douter de notre choix d'emplacement à la merci des éléments. Mais advienne que pourra. Nous nous réveillons comme prévu sous la pluie (mais au sec, la tente résiste bien). Nous avions fait en sorte d'avoir directement sous la tente tous nos vêtements et nos vestes. J'ai troqué ma jupe d'été contre ma grande salopette en toile épaisse et mon pull à col roulé. Je suis au moins satisfaite de ne pas les avoir apportés pour rien. </p>
<p>Nous quittons directement le camping et roulons la vingtaine de kilomètres qui nous sépare de la petite ville de Havre Saint-Pierre (à Longue Pointe où nous sommes, pas de quoi se nourrir). Il est encore tôt et la plupart des restaurants sont fermés. Finalement, nous trouvons refuge au Tim Hortons qui en cette heure matinale nous sert un petit déjeuner à peu près acceptable. C'est dans ce lieu improbable, cette chaîne de restaurant au milieu d'un parking pluvieux, que j'apprends en direct la naissance de mon neveu à des milliers de kilomètres de là et que je peux voir les photos du nouveau né grâce au wifi (je ne capte plus la 3g depuis Baie-Comeau, je pique celle de Seb qui est très instable). </p>
<p>Après cette jolie nouvelle, j'emmène l'enfant dans un parc de jeux entre deux averses tandis que Seb va chercher quelques nouvelles provisions. La ville de Havre Saint-Pierre n'est pas désagréable. La mer prend une couleur vert foncé sous la pluie et on voit les autres îles de l'archipel de Mingan. À l'office du tourisme, on loue le CD qui va nous accompagner dans notre route du jour. En effet, à 150 kilomètres se trouve la ville de Natashquan puis encore 40 kilomètres plus loin le village de Kegaska qui marque la fin de la route 138. Notre projet du jour sous le mauvais temps est de parcourir cette route. Vu la pluie, on ne peut, de toutes façons, pas faire grand chose d'autre. </p>
<p>L'office du tourisme propose un CD de "visite guidée de la route". On le loue à Havre Saint-Pierre, on l'écoute le long des 150 kilomètres et on le rend à Natashquan. Les différentes pistes du CD correspondent aux bornes kilométriques comme si on avait un audioguide. Le CD propose aussi différents arrêts et quelques suppléments. </p>
<p>Nous nous lançons donc sur cette route observant les kilomètres et essayant de synchroniser notre écoute et notre progression tandis que l'enfant s'est endormi. Autour de nous, les sapins sont de plus en plus rabougris, effet du sel nous dit-on sur le CD. Nous voyons d'ailleurs moins de forêt et nous traversons de grandes tourbières où pousse une végétation rase. On voit surgir de petits monticules rocheux : c'est le début du granite qui remplace petit à petit le calcaire dont est fait l'archipel de Mingan. L'hostilité sauvage du paysage est renforcée par le mauvais temps, des kilomètres de tourbières et forêts battus par la pluie et le vent. </p>
<p>La portion de route où nous sommes est récente. Pendant longtemps, la route 138 s'arrêtait à Havre Saint-Pierre. Ce n'est que dans les années 90 que la route fut prolongée jusqu'à Natashquan et seulement en 2013 jusqu'à Kegaska. Le CD nous raconte la construction de la route, les difficultés, en particulier pour traverser les nombreuses rivières, et propose plusieurs témoignages d'habitants. On nous raconte l'arrivée de l'électricité dans les années 60, le transport du courrier en traîneau l'hiver, la cueillette de la chicoutay, la pêche, le travail de trappeur, etc. Entre les explications, il y a des chansons, en particulier celles du poète Gilles Vigneault, célèbre ici et originaire de la ville. </p>
<p>Le CD est très intéressant mais alors que nous avançons, un manque se fait de plus en plus flagrant : les populations autochtones innus sont totalement oubliées. Certes il est indiqué que les noms des lieux (Natashquan, Aquanish) sont des noms innus et quelques légendes sont parfois mentionnées mais on n'entend aucun témoignage innu, aucune chanson. On ne nous apprend rien de leur mode de vie plus ancien ou plus récent. Or les innus font partie intégrante de la région. Non seulement, ils étaient là bien avant les européens et vivent ici depuis des centaines d'années mais ils forment aujourd'hui une grande proportion de la population. Le village québécois de Natashquan compte 263 habitants tandis que la communauté innu de Nutashquan a 800 membres ! La route s'est-elle construite avec eux ou contre eux ? Est-ce qu'ils ont été consultés ? Y-a-t-il eu des accords, comme par exemple pour les centrales hydroélectriques ? Cela reflète malheureusement un racisme nord américain encore bien présent. Ces dernières années, le Canada a fait des efforts et une prise de conscience est en cours. Pendant notre voyage, le pape a présenté ses excuses aux populations autochtones pour les exactions de l'Église Catholique (on parle ici d'enfants arrachés à leurs familles et placés dans des orphelinats où ils étaient maltraités, déracinés, et mourraient en masse). Mais le CD date quasiment de la construction de la route à la fin des années 90 où une omission de toute une population paraissait naturel. La question ne s'est sans doute même pas posée. D'ailleurs, à la fin du CD, le narrateur nous invite à demander à l'office du tourisme un second CD sur la culture innu. Je le demande à notre arrivée à Natashquan mais il n'existe plus, me dit-on. Je soupçonne que le ton était tellement éculé, paternaliste et essentialisant que le CD a tout simplement été supprimé. Peut-être un jour, le "CD de la route" sera refait et cette grosse lacune comblée. En attendant, je reste aussi ignorante qu'avant. J'aurais voulu visiter la maison de la culture innu qu'on trouve à Mingan mais je découvre trop tard qu'elle est fermée le samedi. En feuilletant wikipedia, je découvre le nom de Natasha Kanapé Fontaine que je note pour des prochaines lectures. </p>
<p>Nous voilà donc à Natashquan. C'est un tout petit village posé le long de la mer juste après l'embouchure de la rivière des Plaines. Après être passés à l'office du tourisme, on marche le long d'une rue mouillée, dépassant la maison de Gilles Vigneault pour rejoindre le café "L'echouerie". C'est une agréable surprise, véritable petit havre chaleureux face à une plage battue par les vents. Toutes les spécialités ici tournent autour de la mer : morue, crabe, homard. Mais je trouve un "ragoût de bœuf salé" plus à mon goût. Après le repas, je marche sur la plage avec l'enfant pendant que Seb est allé chercher la voiture garée plus loin. C'est marée basse, la mer froide clapote sur le sable humide et les longs rochers de granite. Quelques maisons sont posées sur le rivage au milieu des hautes herbes. L'horizon est perdu dans le brouillard et il tombe un crachin qui se transforme parfois en pluie. L'enfant est de bonne humeur, il veut jouer à chat niant la pluie qui tombe et refusant de venir s'abriter. Finalement, Sébastien revient et nous retournons dans la voiture. </p>
<p>Une question se pose alors : fait-on demi tour maintenant ou allons-nous jusqu'à Kegaska, le "bout de la route" ? Il nous reste tout de même 40 kilomètres mais en même temps, ce serait frustrant d'être venu jusque là pour ne pas aller jusqu'au bout du chemin. Nous décidons d'aller à Kegaska. La route goudronnée continue et rejoint la ville innue de Nutashquan un peu plus loin mais une fois dépassé les dernières maisons, surprise, la route 138 est maintenant une piste de terre battue. Quand ils disent que la route a été prolongée, cela signifie surtout qu'ils ont construit les ponts nécessaires à cette portion de chemin. On traverse en particulier la belle rivière Natashquan. Le paysage est encore plus désolé qu'avant. Il y a encore moins de forêts et nous roulons au milieu des larges tourbières humides. Nous continuons ainsi pendant environ 3/4 d'heure avant d'arriver à Kegaska. Et là nous le voyons : le panneau indiquant "138 FIN". C'est bien la fin de la route. Une piste semble continuer sans doute pour rejoindre quelques habitations du village un peu plus loin. Nous garons la voiture et descendons sur la plage. Mais cette fois l'enfant est contrarié et n'a pas l'air d'apprécier tant que ça le bout du monde. Il veut retourner dans la voiture et le fait savoir de façon véhémente. C'est ce que nous faisons (de toutes façons, il pleut). Nous roulons pour faire le tour du minuscule village. Il y a encore moins de maisons qu'à Natashquan. On trouve surtout une église et un port pour embarquer sur les bateaux qui parcourent le reste de la côte nord vers ces villages complètement isolés, au delà de la route comme l'était il y a peu Kegaska. </p>
<p>Cette fois, nous repartons pour de bon. Détail cocasse : alors que nous quittons Kegaska, l'enfant réclame d'un seul coup d'aller au toilette pour la grosse commission. Nous sommes littéralement au milieu de nulle part, il n'y a bien sûr aucunes toilettes. Mais nous avons ce jour là dans la voiture son pot qu'il n'utilise quasiment plus. On l'installe donc sur le bord de la route de gravier au milieu des tourbière, dans ce bout du monde, ce qui ne le trouble ni ne l'étonne plus que ça... </p>
<p>Il nous faut maintenant parcourir d'abord les 40 kilomètres de pistes puis les 150 kilomètres de route qui nous séparent de Havre Saint-Pierre. Cette fois, nous n'avons plus de CD guide pour nous tenir compagnie et l'enfant est réveillé. On écoute les éternelles "histoires de Loup" et on invente aussi des jeux. Le plus absurde, demandé à grands cris par l'enfant, est le "cache-cache". C'est-à-dire que l'un de nous compte jusqu'à 10 tandis que les deux autres "se cachent" se qui signifie pour Seb (qui conduit) et moi de simplement lever une main pour former un très illusoire écran. Puis celui qui a compté "trouve" les deux autres ce qui met l'enfant en joie. L'autre jeu qu'il apprécie est "le rat des villes et le rat des champs". En général, l'enfant et moi sommes les deux rats tandis que Seb est le chat. Nous devons mimer de nous enfuir en criant puis inventer des histoires rocambolesques et absurdes qui n'en finissent plus. Cela implique souvent de nombreuses destructions fictives, de portes, fenêtres, maisons, etc. L'enfant lance de tous côtés ses bras et ses jambes depuis son siège auto. </p>
<p>Enfin nous arrivons à Havre Saint-Pierre en début de soirée et dînons dans le restaurant recommandé par l'office du tourisme. Quand nous repartons vers Longue-Pointe-de-Mingan, il fait déjà nuit noire. La route est couverte d'un très épais brouillard que les phares peinent à percer. En arrivant au camping, il est même difficile de distinguer la tente et de ne pas rouler sur les emplacements des voisins. Plus tard, quand je me lèverai dans la nuit, j'aurai bien du mal à me diriger vers la petite cabane qui abrite les toilettes. Mais cependant, la tente a bien résisté aux intempéries. Elle est toujours debout et nos affaires sont au sec. </p>
<p>Au matin, le brouillard est toujours présent. L'air est froid et humide, on ne voit pas le ciel et c'est à peine si on devine la mer à quelques mètres pourtant. Le camping propose un petit abri où nous nous refugions pour le petit déjeuner. Nous laissons tranquillement passer la matinée. Le brouillard commence tout juste à se lever. Après un rapide pique-nique, nous partons à pied marcher sur la grève. Il y a un long chemin qui part du camping et longe la mer jusqu'au bout du village. L'enfant s'endort : c'était ce que nous voulions pour qu'il soit en forme cet après-midi pour la balade en mer. Vers 14h30, nous sommes au petit kiosque des excursions devant le ponton et enfilons nos gros gilets de sauvetage. L'enfant se réveille : nous sommes prêts à partir. </p>
<p>Nous montons dans une grosse barque à moteur qui ressemble assez à celle que nous avons prise à Sept-Îles. Il y a une dizaine de personnes dans le bateau et je suis cette fois à l'avant avec l'enfant. Il a un peu peur quand nous filons et sautons sur les vagues et me demande de toujours le tenir. Notre première étape est l'île Nue De Mingan. Nous sortons du bateau et suivons notre guide pour une promenade d'une heure. Mais l'île est en fait très étendue et on pourrait y faire des randonnées de plusieurs kilomètres. Elle porte bien son nom car elle n'est couverte que d'une végétation rase haute d'à peine quelques centimètres. Ce sont des plantes charnues, grasses, aux épaisses tiges et feuilles pour conserver l'eau et se prémunir du sel de la mer. C'est un paysage digne de l'Arctique et les eaux glacées qui nous entourent viennent directement de là. D'ailleurs, il y a quelques années, on trouvait de la neige ici même en été. L'île est surtout célèbre pour ses étonnantes formations géologiques en calcaire rongé par la mer. Partout se dressent des monolithes aux formes les plus étranges donnant à l'île un aspect presque surnaturel. Il reste encore des traces du brouillard de ce matin et le paysage est éclairé d'une lumière blanche sous le ciel bas. Les monolithes se reflètent dans longues flaques laissées par la marée, c'est magnifique. </p>
<p>Nous reprenons le bateau et nous dirigeons vers l'île aux perroquets. En nous approchant du rivage, le bateau ralentit pour nous laisser admirer une colonie de phoques. Plus tard, nous sommes entourés de dizaine d'oiseaux : des petits pingouins et des macareux, les fameux "perroquets". Les animaux sont assez près et nombreux pour que l'enfant arrive à les voir, il est ravi. Cette visite est plus à son goût que celle de l'île Nue car s'il est assez grand pour apprécier (et adorer) les animaux, il reste tout à fait hermétique aux beaux paysages. Heureusement, l'île avait aussi de nombreux cailloux qui ont su éveiller son intérêt. L'île aux perroquets est beaucoup plus petite. C'est un gros rocher posé sur les flots sur lequel a été construit un phare. Sur le flanc de ses petites falaises, on trouve les nids des pingouins et macareux que l'on observe maintenant depuis le rivage. L'intérieur de l'île est plein de charme, couvert de hautes fleurs colorées. En plus du phare, il y a quelques maisons : anciennes habitations du gardien du phare et de son assistant (qui se louent à présent une fortune). Une petite exposition nous présente la vie qu'ils menaient sur ce rocher coupé du monde où leur vie était en danger à chaque traversée. L'un d'eux est d'ailleurs mort noyé en allant chercher la sage-femme qui devait accoucher son épouse. Je découvre aussi l'existence de Mary Collin-Kavanagh qui vécu 25 ans sur cette île minuscule, femme du gardien du phare. Ses mémoires ont été publiés, je les achèterai à mon retour à la petite boutique du village. À présent, le brouillard a complètement disparu. La minuscule île brille de milles feux dans la lumière de la fin d'après-midi, son ciel strié par les centaines d'oiseaux qui nous entourent. À l'horizon, on aperçoit même la forme de l'île d'Anticosti immense terre sauvage au bout de l'estuaire. Après notre retour, nous retournons au camping. Le temps est maintenant très agréable. Le vent a tourné, il vient du sud et est beaucoup plus doux que les jours précédents. L'horizon est dégagée et toutes les îles de l'archipel apparaissent clairement. On devine en particulier l'île aux perroquets et son phare qui étaient complètement invisibles jusqu'à maintenant. Nous prenons notre repas face à ce magnifique paysage assis autour du feu. </p>Côte Nord : Sept Iles2022-08-01T10:00:00+02:002022-08-01T10:00:00+02:00vivianetag:None,2022-08-01:/2022-08-02-sept-iles.html<p>Nous quittons l'Anse Saint-Jean et bientôt le fleuve majestueux apparaît devant nous. Nous rejoignons la route 138 : 1400 kilomètres longeant la rive nord du Saint-Laurent de la frontière américaine jusqu'à l'embouchure. En arrivant un peu avant Tadoussac, il nous en reste à peu près 800 à parcourir le long de …</p><p>Nous quittons l'Anse Saint-Jean et bientôt le fleuve majestueux apparaît devant nous. Nous rejoignons la route 138 : 1400 kilomètres longeant la rive nord du Saint-Laurent de la frontière américaine jusqu'à l'embouchure. En arrivant un peu avant Tadoussac, il nous en reste à peu près 800 à parcourir le long de "la côte nord", c'est-à-dire la rive nord de l'estuaire qui donne ensuite le golfe du Saint-Laurent. Il y a quelques années, je regardais cette route sur la carte tandis que je faisais le tour de la Gaspésie sur l'autre rive de l'estuaire. Cette unique route sur la côte me semblait mystérieuse et sauvage, ultime frontière avec l'immensité du nord. Je me demandais ce qu'elle cachait, ce qu'on pouvait y visiter, ce qu'il y avait à voir "là bas". </p>
<p>Tadoussac est la porte d'entrée de la côte nord. La ville est connue pour les excursions aux baleines qui viennent se nourrir à l'embouchure du Saguenay. Aujourd'hui, nous ne faisons qu'y passer. Nous patientons au dessus d'un splendide paysage pour prendre le bac et traverser le fjord. Une fois de l'autre côté, nous déjeunons de burgers à emporter et sommes pris de cours par une averse. Nous voilà serrés sous un petit préau avec l'enfant épuisé qui hurle. Il a d'abord pleuré car il voulait aller sous le préau tandis qu'on pensait rejoindre la voiture. À présent qu'on est finalement allé sous le préau, il pleure car il veut aller à la voiture. </p>
<p>Enfin, nous quittons Tadoussac et commençons à parcourir la côte. Nous sommes sur une belle route sauvage à travers une épaisse forêt de sapins. Parfois, la route rejoint le fleuve et nous surplombons des falaises rocailleuses tombant dans l'estuaire. À l'horizon, la Gaspésie apparaît comme un mirage. Le plus impressionnant sont les rivières que nous traversons toutes plus magnifiques les unes que les autres. Certaines sont larges et plates, ondulant entre les bancs de sable et les sapins. D'autres tombent en cascades et rapides juste sous nos roues. </p>
<p>Nous traversons aussi quelques petites villes. Si l'on reste sur la route 138, on ne voit en général qu'une sorte de zone commerciale, succession de motels, stations essence, et supermarchés. À droite de la route, s'étendent des zones résidentielles parfois assez mignonnes et qui ont de temps en temps un petit centre-ville. Mais tout est organisé autour de la voiture qui reste le seul et unique moyen de transport. </p>
<p>La côte nord paraît plus sauvage que la Gaspésie, mais elle est aussi plus industrielle. Le tourisme n'est qu'une petite partie de l'économie. On ne peut pas louper par exemple les silhouettes métalliques des immenses lignes à haute tension qui semblent couler à travers la forêt comme les rivières dont elles tirent leur énergie par les centrales hydroliques. La ville où nous nous arrêtons ce premier soir, Baie-Comeau, vit justement de l'activité engendrée par la centrale toute proche ainsi que de quelques usines associées, comme une usine d'aluminium. </p>
<p>Vu que nous ne nous arrêtions ici qu'un seul soir, nous avons opté pour une nuit à l'hôtel plutôt que de monter et démonter la tente ce qui nous prend beaucoup de temps et d'énergie. (la tente en elle même est simple à installer et à défaire mais toute l'organisation associée avec les sacs, les matelas, la nourriture, l'organisation du coffre et des affaires, est compliquée). Nous prenons donc une chambre dans l'un de ses motels au bord de la route 138 à l'entrée de Baie-Comeau. Comme nous avons un peu de temps avant le dîner et que le temps s'est éclairci, nous parcourons un peu la petite ville. Derrière la jolie zone résidentielle, on trouve une petite forêt qui descend vers le fleuve avec des chemins de randonnée. En quelques minutes, on se retrouve sur une plage rocailleuse avec un paysage digne des plus beaux films d'aventure. La forêt sombre se découpe sur le ciel du soir éclairé par la lumière du crépuscule. Elle descend sur les rochers léchés par les eaux de la baie qui s'ouvre sur l'immense estuaire. C'est à couper le souffle. Difficile d'imaginer qu'on est à peine à 20 minutes à pied de la zone commerciale de notre motel. </p>
<p>Nous remontons vers la ville, prenant des raccourcis hasardeux à travers les bois ce qui n'est pas vraiment du goût de l'enfant. Il est dans sa poussette et ça secoue un peu, il crie aussi "Non, pas dans la forêt ! Je vois plus rien !" dramatisant un peu la situation car, en fait, il fait encore tout à fait jour. </p>
<p>De retour à côté du motel, nous nous dirigeons vers un restaurant que j'ai repéré sur la carte. Il est le long de la route 138 et nous devons traverser plusieurs terrains vagues peu engageants. Il a beau être à 5 minutes à pied, tout est pensé pour y aller en voiture. C'est le seul restaurant que j'ai vu qui ne soit pas une chaîne type Tim Hortons ou Mac Donald. En fait, c'est un restaurant de grillade grec assez chic et visiblement LE restaurant du coin car toute la ville semble s'y être donné rendez-vous, contraste saisissant avec led rues larges et vides que nous parcourons depuis tout à l'heure. Il est plein et il nous faut patienter bien 20 minutes pour avoir une table. Mais le repas est très agréable et nous entendons pour la première fois parler Innu ce qui trouble un peu l'enfant. </p>
<p>Le lendemain, nous continuons notre route vers le nord est. Après Baie-Comeau, on croise moins de petites villes. Une d'elle est Godbout où nous faisons une pause pour visiter un refuge pour rapaces (toute occasion de voir des animaux est bonne à prendre). C'est un petit village quelques maisons posées le long de la mer. La côte est devenue plus plate et sablonneuse avec de grandes et belles baies. D'autres fois, la route monte une petite colline et on la voit alors devant nous sur des kilomètres à travers la forêt. Nous nous arrêtons un peu avant la ville de Sept-Îles. Notre tente est directement en face de la mer, séparée de la plage par une petite clôture au dessus d'un bosquet. Il est encore tôt et nous allons faire un tour sur cette jolie plage qui s'étend sur des kilomètres de part et d'autre du camping. </p>
<p>L'eau est très froide mais on peut tout de même se baigner. De jolis rouleaux éclatent à quelques mètres sur un banc de sable puis forment une piscine plus calme proche du rivage. Je me risque jusqu'aux rouleaux et fais quelques plongeons dans l'eau glacée de l'estuaire. L'enfant a décrété que l'eau était trop froide et refuse d'y mettre plus d'un orteil. D'ailleurs il n'est pas très satisfait, il m'explique qu'il voulait une "petite piscine" (comme au précédent camping) et pas "une grande rivière comme ça". On l'emmène ensuite aux jeux qui sont à l'intérieur du camping et on rentre manger au coin du feu près de la tente. </p>
<p>Le lendemain matin, je tente de le convaincre de se baigner dans le petit bassin formé par la marée basse mais il n'y a rien à faire : c'est trop froid. Nous roulons ensuite jusqu'à Sept-Îles. C'est une sorte de grosse bourgade avec un joli centre le long du fleuve. Tandis que l'enfant profite des jeux, je vais me renseigner pour les excursions. En effet, la ville tient son nom du petit archipel qui l'entoure, les sept îles. La plus grande s'appelle "La Grande Basque", on peut prendre une navette qui nous y dépose pour s'y balader. </p>
<p>Je réserve la navette pour l'heure suivante et nous préparons quelques provisions et affaires pour pass l'après-midi sur l'île. Nous achetons nos sandwichs au "casse croûte du pêcheur" et sommes prêts à partir. La navette est en fait une grosse barque à moteur. On porte de grosses vestes / gilets de sauvetage. Je suis installée sur le rebord pneumatic de la barque, Seb est assis sur un petit siège à l'arrière et l'enfant est par terre à mes pieds assis sur une veste. La traversée secoue un peu et il s'accroche à ma jambe de toutes ses forces. </p>
<p>Nous arrivons à la grande basque. La navette nous dépose près d'une jolie plage avec de longs rochers plats et du sable clair. C'est là que nous pique-niquons sur une table face à la mer. Puis nous partons à la découverte de l'île. Nous n'avons ni le temps ni le courage d'en faire le tour complet qui doit faire environ 10 kilomètres. Nous visons simplement un point de vue à plus ou moins 2km du quai. L'île est recouverte de forêt et le chemin part à travers les bois. Bientôt nous débouchons sur une seconde plage toujours aussi magnifique et sur laquelle se trouvent plusieurs campeurs. Car en s'y prenant à l'avance, on peut en effet camper sur l'île. Mais ça demande une grosse organisation car les installations sont assez sommaires. L'enfant est dans le sac à dos sur son papa. Alors que nous avançons dans le bois, il s'endort. Nous arrivons devant le petit sentier qui rejoint le point de vue. Il est court mais raide et s'appelle d'ailleurs "la montée". Seb ne se sent pas de grimper avec l'enfant endormi sur son dos. On décide alors de faire ce dernier tronçon "en asynchrone". On pose l'enfant endormi dans son sac à dos par terre. Seb reste avec lui et je monte seule. Au départ, ça monte juste dans les bois avec quelques grosses marches mais bientôt il me faut pratiquement escalader les rochers pour continuer à avancer. Cependant, au sommet, la récompense est au rendez-vous. L'île s'étend devant moi avec ses collines couvertes de forêts et ses plages de rochers tout en bas. À l'est, je vois le reste de l'archipel se dessiner sur l'estuaire. De l'autre côté, on trouve le port de Sept-Îles dont nous sommes partis ainsi que le port industriel avec les ferris et les transport de marchandises. En effet, Sept-Îles est un des plus importants ports d'Amérique du nord pour les matières premières telles que le bois, l'aluminium et le fer. </p>
<p>Après avoir profité de la vue, je redescends et c'est à mon tour de garder l'enfant pendant que Seb monte. L'enfant se réveille avant le retour de Seb mais est encore un peu endormi et réclame le sac à dos pour la fin de la balade. Une fois sur la plage, il est bien réveillé et passe la dernière heure avant le retour à courir sur les rochers en inventant des histoires pendant que Seb et moi nous laissons reposer au soleil. La navette du retour secoue et éclabousse encore plus que l'aller. L'enfant emmitouflé dans son gilet de sauvetage est calé sur mes genoux en exigeant que je le tienne à chaque instant. </p>Fjord du Saguenay2022-07-29T10:00:00+02:002022-07-29T10:00:00+02:00vivianetag:None,2022-07-29:/2022-07-30-saguenay.html<p>Jusqu'au dernier moment, nous hésitons sur notre prochaine étape. Notre idée initiale était de partir vers le nord ouest pour aller jusqu'à Chibougamau. Mais le temps s'annonce maussade ce qui nous fait hésiter. Finalement nous y renonçons. Cela nous permettra de faire des séjours plus longs et moins de journées …</p><p>Jusqu'au dernier moment, nous hésitons sur notre prochaine étape. Notre idée initiale était de partir vers le nord ouest pour aller jusqu'à Chibougamau. Mais le temps s'annonce maussade ce qui nous fait hésiter. Finalement nous y renonçons. Cela nous permettra de faire des séjours plus longs et moins de journées de route. Et puis, il faut bien se laisser des coins du Québec à explorer pour faire vivre notre imaginaire. Un jour peut-être, nous partirons vers la baie James et les terres sauvages du nord.</p>
<p>Mais aujourd'hui, nous prenons la direction de l'est et longeons la rive nord du lac. Nous passons de jolis petits villages au bord de l'eau comme Peribonka où nous déjeunons. Puis voilà le moment de quitter le beau lac pour suivre le cours de la rivière Saguenay que nous traversons vers le sud au niveau de Chicoutimi. Peu de temps après, le paysage devient plus maritime : c'est le début du fjord du Saguenay qui rejoint l'estuaire du Saint-Laurent. L'air prend des parfums d'océan. Au bord de l'eau, on voit les étendues de sable de la marée basse. Nous dépassons le parc National du fjord puis tournons à gauche vers l'Anse Saint-Jean. C'est un joli petit village. On pourrait se croire en Skandinavie : des maisons en bois coloré entourées de bois profonds qui tombent dans le fjord.</p>
<p>Un camping est installé là et nous prenons un emplacement pour trois nuits. Il fait beau aujourd'hui et on se croirait dans un petit paradis. Nous avons un emplacement assez grand recouvert d'une belle herbe verte. À quelques mètres, derrière deux ou trois caravanes : le fjord s'étend avec ses reflets bleus et argentés. Le camping est installé autour d'une sorte de plage caillouteuse avec une rampe d'accès pour les bateaux. Il y a aussi une jolie piscine, une aire de jeux, des terrains de pétanque, une grande salle commune avec une cuisine partagée. Il se dégage de l'endroit une atmosphère chaleureuse et accueillante.</p>
<p>L'enfant a vu la piscine et la réclame à grands cris. Quand nous arrivons, il est presque 17h et elle est sur le point de fermer. Mais par chance, elle ouvre de nouveau à 18h pour la soirée. On a donc le temps de tranquillement installer la tente et même de faire quelques parties de pétanque. Les lancers de l'enfant sont très approximatifs mais comme nous sommes par ailleurs très mauvais, ça a peu d'importance. À 18h, il se précipite pour aller chercher son maillot. La piscine a le bon goût d'avoir une pataugeoire qui est pile à la bonne profondeur pour lui et il est ravi. Il faut savoir que l'enfant n'est pas un téméraire. Même emmitouflé dans son gilet de sauvetage Spider Man, dès qu'il n'a plus pied, il s'agrippe à moi de toutes ses forces en criant "j'ai peur ! J'ai peur !" et en hurlant si j'ose déplacer mon bras. Dans ce petit bain à son échelle, il est heureux et moi aussi. Après la piscine, viennent le dîner pique-nique puis un tour aux jeux. L'enfant se lie d'amitié avec un autre petit âgé d'un an de plus que lui. Du haut de ses 4 ans, il a assez de suite dans les idées pour mener les jeux et inventer des histoires que l'enfant n'est que trop heureux de suivre. Les voilà tous deux chevaliers dans un château à pousser des grands cris et à mener des aventures imaginaires. On a bien du mal à les séparer plus tard dans la soirée mais près de la tente, attend le traditionnel feu de bois et ensuite le sommeil.</p>
<p>Le lendemain, nous roulons jusqu'à la petite marina à moins de deux kilomètres. On y trouve un café boulangerie, une crêperie avec terrasse sur le fjord, quelques bateaux, une minuscule plage et un ponton avec des enseignes proposant des excursions. On réserve la balade d'une heure et demie qui part à 13h. On a un peu de temps alors on s'avance sur un chemin de randonnée qui rejoint un bout du parc national. Mais nous ne sommes pas équipés et la poussette ne passe pas sur le sentier. On marche un peu avec l'enfant puis on revient au port manger des crêpes avant la balade.</p>
<p>À 13h, nous embarquons comme prévu. C'est un joli bateau avec un premier pont abrité et un toit terrasse. Au total, il peut prendre une centaine de personnes mais nous ne sommes que quelques dizaines. Le guide parle dans un micro et nous présente le fjord. On apprend qu'il est très profond (250 mètres), qu'il a été formé par des glaciers qu'il contient beaucoup d'eau de mer et beaucoup de poissons. Nous sommes trop loin de l'embouchure pour espérer voir les baleines qui viennent ici se nourrir. Il aurait fallu prendre l'excursion de 4h qui rejoint Tadoussac. Mais ça nous a semblé trop long avec l'enfant. Nous comptons passer par Tadoussac plus tard dans notre voyage : on verra les baleines à ce moment là.</p>
<p>Pour l'instant, on admire la partie intérieure du fjord et ses immenses falaises de plusieurs centaines de mètres. L'enfant, lui, n'admire pas grand chose. Il s'agite et explore le bateau, s'asseyant ici puis là, posant beaucoup de questions et s'énervant pour des raisons pas toujours identifiées. Il est surtout fatigué (et donc pénible). Lorsque la balade s'achève, je décide de rentrer à pied avec la poussette tandis que Seb prend la voiture. Il y a environ 1/4 d'heure de marche jusqu'au camping ce qui est largement suffisant pour endormir l'enfant malgré ses jérémiades.</p>
<p>Arrivés à la tente, j'ai donc un joli moment de calme assise dans la douceur de l'après-midi. Seb, lui, part courir à l'assaut des montagnes. Moi, je me délecte du silence et de ma solitude jusqu'à ce qu'une petite voix s'échappe de la poussette "Maman ? Est-ce qu'on peut aller à la piscine ?". Alors bien sûr, on va à la piscine puis aux jeux d'eau qui sont juste à côté, puis dans les jeux.</p>
<p>Avant le retour de Seb, il y a un tout petit drame. L'ami de l'enfant est revenu lui aussi et ses parents nous invitent à les rejoindre sur la plage du camping. À peine arrivés, nous remarquons le ciel lourd. Le fjord brille de cette lumière si magnifique qui annonce les orages. Et voilà qu'au dessus des falaises apparaissent coup sur coup deux éclairs. Je n'ai même pas le temps de m'en inquiéter que mon attention se reporte sur l'enfant qui vient de trébucher dans les cailloux et de s'écorcher les genoux.</p>
<p>J'attrape donc mon fils ensanglanté et hurlant et rejoint notre emplacement. Nous sommes encore en maillot de bain depuis la piscine. Des gouttes de pluie commencent à tomber. Il y a du sang partout sur jambes et même sur moi. "Maman, toi aussi regarde tu as un bobo ! - Non mon doudou, c'est ton sang à toi ça". J'essaie de réfléchir et d'être efficace malgré les cris de l'enfant "Maman ! Maman ! Papa ! Ahh ! Ahh ! J'ai mal ! Maman !". Je prends nos vêtements, les pansements, des cotons et je nous amène à l'abri dans la salle commune. À peine ai-je refermé la porte que l'averse démarre pour de bon. Seb aussi a eu le temps d'arriver et d'éviter le déluge. Au calme et à l'abri, je peux enfin nettoyer la plaie sur le genou malgré les protestations véhémentes de l'enfant et recouvrir le bobo de quatre pansements de Spiderman. On se rhabille aussi et le bobo est presque oublié, surtout quand une femme arrive dans la salle apportant sa perruche en cage qu'elle vient mettre à l'abri.</p>
<p>L'averse se termine bientôt et la vie du camping reprend tranquillement. L'ami est toujours là, il vient inviter l'enfant dans sa roulotte. On le récupérera simplement pour le dîner (avec difficulté) puis les deux garçonnets joueront de nouveau ensemble jusque tard dans la soirée, inséparables surtout depuis qu'ils ont découvert qu'ils avaient chacun une figurine Spider Man. L'ami repart demain matin et on se sent désolés d'écourter une si belle amitié. De notre côté, nous avons passé la soirée à discuter avec les parents de l'ami, qui viennent de Trois-Rivières et avec trois jeunes français de Montréal. C'est finalement une nouvelle averse qui nous force à nous réfugier sous la tente pour la nuit.</p>
<p>Pour notre dernière journée ici, nous avons décidé d'aller randonner. Le temps est maussade mais ne devrait tourner à la pluie que cet après-midi. On quitte le camping dès notre réveil pour aller prendre le petit-déjeuner au café boulangerie de la marina. Nous achetons aussi des sandwichs et préparons nos sacs pour la journée.</p>
<p>Nous empruntons le même sentier que la veille mais équipés de façon adéquate. Sébastien porte l'enfant dans le sac à dos de randonnée. Avec les quelques affaires en plus, ça doit bien faire 20 kilos. Mon chargement à moi est beaucoup plus modeste et permet de compléter. Le sentier fait plusieurs dizaines de kilomètres mais nous ne visons qu'environ 8km aller-retour avec un petit dénivelé.</p>
<p>Le premier point de vue est indiqué à 1,5km. Cependant, l'essentiel de la montée est justement sur ce petit morceau. Sébastien, habituellement beaucoup plus rapide que moi sur l'ascension, est ralenti par son chargement ce qui me permet de ne pas être trop en rade. D'ailleurs, comme l'enfant est plutôt en forme, à la première pause il le dépose et il marche avec nous. Le chemin est très escarpé. Je lui tiens la main et le porte sur les plus grosses marches. Nous grimpons tout doucement mais avec entrain. Et nous voilà arrivés au premier point de vue. La forêt s'ouvre sur un gros rocher surplombant le fjord. Il y a un banc pour admirer le paysage. Après une agréable pause, l'enfant retourne sur le dos de son père et nous repartons. Bientôt, il s'endort malgré les secousses de la promenade. Il nous reste 3km jusqu'au prochain point de vue et objectif de la balade. Mais cette fois, la route est plus facile. On est sur du plat ou de petites pentes. Nous nous sommes replongé dans la forêt, s'éloignant du fjord et de ses magnifiques paysages. Nous rejoignons un très joli lac sauvage et traversons une rivière. Nous sommes complètement seuls sur ce chemin. Nous n'avons vu aucune autre voiture garée au départ et ne croisons personne. En fait, nous ne verrons d'autres randonneurs qu'au retour, proche du point de départ.</p>
<p>L'enfant s'est réveillé alors que nous longions le lac. Il s'impatiente un peu mais il ne nous reste que quelques centaines de mètres pour atteindre le second de vue. Nous voilà arrivés. De notre promontoire, nous observons la langue d'eau en contrebas et les quelques minuscules bateaux. Nous grignotons tranquillement nos sandwichs et repartons : nous voulons rentrer avant l'orage qui s'annonce. Le retour est plus facile car principalement en descente. L'enfant est réveillé et nous abreuve d'un flot continue de paroles, questions, chansons, onomatopées et autres interventions. Lorsque la descente devient trop abrupte, nous le faisons de nouveau descendre de sa chaise à porteur pour éviter que Seb ne se casse la figure (ce qu'il fera tout de même deux fois sans faire de blessés). Le sol humide est très glissant mais l'enfant est prudent et me tient fermement la main. Au bout d'un moment, il s'assoit sur un cailloux et déclare "moi je vais faire une pause ici pour me reposer". On comprend qu'il a fourni l'effort dont il était capable et il retourne dans le sac à dos pour la fin de la balade.</p>
<p>Lorsque nous arrivons à la voiture, l'air est lourd et chaud mais il ne pleut pas. Nous sommes en sueur. Nous retournons au camping prendre une douche puis j'emmène directement l'enfant à la piscine. Nous avons même le temps de nous rendre ensuite à la chocolaterie située à l'entrée du camping pour prendre un goûter avant que la pluie ne nous force à rentrer. L'averse éclate enfin et nous passons tout le début de la soirée dans la salle commune où nous prenons notre repas. Plus tard, la pluie s'est calmée et nous rejoignons deux autres familles installées près d'un beau feu sous le préau. Il y a plein d'autres enfants ce qui nous permet à nous la tranquillité car l'enfant est occupé. Le lendemain, nous nous réveillons au sec mais nous pressons de ranger les affaires. À peine ai-je replié la tente que l'averse éclate. Nous quittons le Saguenay sous la pluie.</p>Lac Saint-Jean2022-07-26T10:00:00+02:002022-07-26T10:00:00+02:00vivianetag:None,2022-07-26:/2022-07-27-saint-jean.html<p>Le lac apparaît comme la mer derrière la ligne dorée des champs de Colza. C'est la fin de l'après-midi et nous atteignons le bout de la route 155 qui relie Trois-Rivières au Lac Saint-Jean. Nous avons encore plus d'une heure de route pour rejoindre le camping que nous avons réservé …</p><p>Le lac apparaît comme la mer derrière la ligne dorée des champs de Colza. C'est la fin de l'après-midi et nous atteignons le bout de la route 155 qui relie Trois-Rivières au Lac Saint-Jean. Nous avons encore plus d'une heure de route pour rejoindre le camping que nous avons réservé du côté de Vauvert au nord ouest du lac.</p>
<p>Il est plus de 20h quand enfin nous arrivons, fatigués d'entendre pour la énième fois l'histoire du "Loup qui fêtait son anniversaire" qui nous a servi à faire patienter l'enfant qui, lui aussi, en a marre de la route. Fatigués mais efficaces. En moins d'une heure, la tente est montée, les affaires essentielles installées, et le repas de pâtes au pesto servis. Ce laps de temps est suffisant pour comprendre la principale difficulté du lieu remarquée aussi par l'enfant : "Maman, les moustiques, ils me grattent". Il est connu dans tout le Québec que la période critique pour les "bibittes" (maringouins, mouches noires et autres trucs qui piquent) est la fin juin / début juillet. N'importe qui qui a vécu ici vous raconte des histoires d'horreur de touristes attaqués par des nuages d'horribles bestioles assoiffées de sang. En partant après le 15 juillet, on pensait être épargnés. Mais visiblement, les moustiques du Lac Saint-Jean n'ont pas reçu la note indiquant que leur période active arrivait à terme. Ce n'est pas un nuage comme dans les descriptions d'horreur mais une présence multiple et constante qui bourdonne tout autour de nous. Au bac à sable, où je dois rester immobile à pousser l'enfant sur la balançoire, je crois devenir folle à chasser la dizaine de bestioles qui me tournent en permanence autour du visage. J'écourte la séance de jeux et nous rentrons vite nous installer sous la tente, protégés par la moustiquaire, où nous pouvons gratter en paix les bouton déjà nombreux.</p>
<p>La pluie arrive pendant la nuit. Au petit jour, nous sommes réveillés par les grondements de l'orage et les gouttes qui s'abattent sur la tente. Mais notre petit édifice est solide et nous restons au sec. Quand nous sortons, nous réalisons que la pluie est quasiment arrêtée. Par contre, les moustiques tout excités par l'orage sont virulents et nous cherchons à nous échapper au plus vite dès la fin du petit déjeuner.</p>
<p>Nos plans pour la journée ne sont pas encore bien arrêtés. On commence par aller voir la petite ville de Dolbeau-Mistassini mais le centre-ville n'est pas très engageant. Le supermarché beaucoup plus et on trouve de quoi se ravitailler. On va ensuite se promener dans le parc des Grandes Rivières où la rivière Mistassibi se jette dans la rivière Mistassini qui elle-même rejoint le lac. Le long du chemin, nous trouvons une petite plage au bord de la rivière. Le soleil est revenu. Nous sommes seuls sur la minuscule plage de sable entourée de forêts. La rivière, magnifique coule dans son large lit formant courants et petits rapides au loin. Elle est d'une couleur légèrement rouge, teinte acquise dans les tourbières du nord où elle prend sa source. Près de la plage, l'eau est calme et l'enfant qui s'est déshabillé, barbote avec délectation. Nous grignotons notre pique-nique les pieds dans l'eau dans le splendide paysage.</p>
<p>Plus tard, nous continuons la promenade et l'enfant s'endort dans la poussette. Assis à l'ombre, nous organisons la suite de notre voyage et de l'après-midi.</p>
<p>J'ai trouvé l'adresse d'une petite ferme qui propose de la cueillette de fraises. Nous nous y rendons au réveil de l'enfant. Il est possible de se promener pour regarder les animaux : beaucoup de poules aux allures des plus bizarre, des lapins, des chèvres, des cochons et même un alpaga. L'enfant est euphorique. Il court de clapiers en poulaillers ne sachant plus où donner de la tête. Il est très difficile de le convaincre après un moment de laisser les animaux pour aller cueillir les fraises. D'ailleurs, il n'est pas du tout convaincu et on doit littéralement l'arracher du lieu sous ses protestations véhémentes. "On revient tout à l'heure" lui assure-t-on mais ça ne suffit pas à le calmer. Heureusement, la crise ne dure pas, la longue énumération de tous les animaux servant de pis aller le calme et un peu et on peut arriver tranquillement au niveau du champs de fraises.</p>
<p>Une jeune femme nous donne deux belles barquettes que nous allons remplir. L'enfant comprend plus ou moins comment repérer les fraises mûres mais préfère la consommation directe à la collecte en barquette. Ça n'a pas d'importance et fait partie du plaisir de l'exercice. Bientôt nous repartons vers la ferme avec les deux barquettes pleines, délicieuses fraises qui nous dureront plusieurs jours. Tandis que nous payons les fraises, l'enfant peut retrouver les animaux. Cette fois, il accepte de lui même de s'en aller quand nous mentionnons la suite du programme : la plage.</p>
<p>C'est la fin de l'après-midi et nous avons rejoint la longue plage de sable qui jouxte le camping. Le lac Saint-Jean est naturellement entouré de belles plages de sable, rappelant le bord de mer. Ce sont les restes des roches montagneuses érodées par les anciens glaciers. Par ailleurs, l'eau est à température idéale, environ 20 degrés et la baignade est un régal. On reste ensuite à profiter du soir qui tombe sur la plage épargnée par les moustiques et ne rentrons à notre tente qu'à la nuit tombée.</p>
<p>Le lendemain, la météo annonce un grand soleil et nous décidons de nous rendre au Parc National de la Pointe Taillon sur les rives du lac. C'est quelques dizaines de kilomètres à l'ouest du camping et nous arrivons en fin de matinée. Le parc forme une longue langue de sable à l'embouchure de la rivière Péribonka. Il y pousse une forêt mixte de conifères et de bouleaux. On commence par pique-niquer sur la plage avant d'organiser notre après-midi. Le tour de la pointe est une boucle de 45 kilomètres. Le moyen de transport privilégié est le vélo. On se lance donc dans la location de deux vélos et d'une petite voiture remorque pour transporter l'enfant.</p>
<p>Ça doit faire au moins 10 ans que je ne suis pas montée sur un vélo. De mes différentes expériences, je garde un souvenir très mitigé et je n'ai jamais adhéré à la mode récente du vélo urbain. Je me lance un peu maladroitement mais je m'en sors sans trop de difficulté. On commence la longue piste qui longe la mer. Je suis devant, Sébastien me suit et tire la petite remorque et l'enfant qui, rapidement, s'endort. Les conditions sont assez idéales. Il ne fait pas trop chaud, il fait beau, le parcours est plat. Les premiers kilomètres se font sans difficulté. Vers le kilomètre 6, on décide de faire une courte pause. À peine arrêtés, des nuées de moustiques se précipitent sur nos peaux nues et transpirantes. La pause est de courte durée, à peine le temps de boire un peu d'eau et de jeter un œil au paysage. La vue est magnifique : sur la gauche de la piste, la rive du lac et ses sables ocres, noirs et dorés, à droite la belle forêt.</p>
<p>Nous repartons. Je commence à être un peu fatiguée et à l'effort s'ajoute maintenant la désagréable sensation des piqûres de moustiques que je ne peux pas gratter. Je me dis que cette balade confirme ce que je savais déjà : je n'aime pas vraiment le vélo. Je trouve qu'on avance trop vite pour vraiment profiter du paysage. Comme on roule l'un derrière l'autre, je n'ai même pas le plaisir de la conversation. La moindre minuscule montée me paraît d'une difficulté extrême surtout que je n'arrive pas à passer les vitesses. Je me sens malhabile et gênée par la moindre sensation de sueur ou la moindre poussière sur mon visage.</p>
<p>Au kilomètre 10, on s'arrête au niveau d'un petit point de vue. On est encore très loin de la pointe mais il n'est pas question pour moi de faire les 45 kilomètres de la boucle. Nous décidons de faire demi-tour. Cette fois, Sébastien part devant avec l'enfant et je suis à mon rythme assez lent. La fatigue et le manque de motivation sont plus forts qu'à l'aller mais au moins je vois les kilomètres diminuer. Ils sont indiqués sur des petites bornes et chacun d'eux m'apparaît comme une victoire. Je pense à la jolie plage sur le lac qui m'attend à l'arrivée. Je chante aussi pour oublier l'effort. Enfin, j' atteins le parking de l'entrée et le centre de location. Je rends mon vélo, bois goulument l'eau fraîche à l'entrée de la plage puis m'écroule sur une chaise en attendant Sébastien qui est repassé à la voiture. Mon corps est douloureux, je sens la fatigue dans tous mes muscles et je suis tentée de ne plus jamais me lever de cette chaise. Mais la perspective de la baignade me motive à bouger de nouveau. Après un long moment sur la plage, nous retournons vers le camping où un petit concert est organisé au bord du lac.</p>
<p>Le jour suivant est notre dernier dans ce lieu mais le temps n'est pas aussi beau que la veille. Il fait chaud et lourd. Nous roulons jusqu'à Saint-Félicien qui est un peu plus au sud. Nous errons un moment dans le centre-ville et dans le petit parc très kitsch qu'on y trouve jusqu'à ce que la pluie nous force à nous rabattre dans un restaurant. L'averse est intense mais courte cependant, le temps pour l'après-midi reste incertain. Nous décidons d'aller visiter le grand zoo réputé de la ville ce qui, quelle que soit la météo, plaira à l'enfant.</p>
<p>C'est une bonne surprise. Déjà le zoo est installé au milieu d'une magnifique nature, traversé par une superbe rivière et donc la promenade en elle-même est très agréable. Par ailleurs, de grandes passerelles sont installées au dessus des très larges enclos et on a de beaux points de vue sur les animaux. Enfin, dans toute une partie du parc, les animaux sont en semi liberté. On y accède par un petit train combinant ainsi deux grandes passions des jeunes enfants : les animaux et les petits trains. Le train avance dans la forêt sauvage traversant aussi des reconstitutions d'anciennes fermes et villages de bûcherons et l'on peut observer les ours, les orignaux, les caribous, les bisons, les chiens de prairie et autres. Le parcours dure une heure ce qui est un peu long pour l'enfant qui n'a pas fait de sieste et s'agite de plus en plus. Lorsque l'on sort, on a peine le temps d'aller voir le tigre (qui était réclamé à grand cri) qu'il s'endort dans sa poussette à bout de force. Il est endormi lorsque nous passons devant les castors du Canada puis les chameaux de Mongolie. Je le réveille brièvement pour qu'il voit la petite ferme mais même les lapins et les chèvres ne peuvent retenir son attention et il replonge dans le sommeil. Il dort toujours quand nous l'installons dans la voiture et dormira tout le trajet du retour.</p>
<p>Un orage a éclaté tandis que nous étions sur la route. À notre arrivée au camping, nous découvrons qu'il n'y a plus ni électricité ni eau ! L'électricité revient un peu plus tard dans la soirée mais il faudra attendre le milieu de la nuit pour avoir de l'eau. C'est notre dernière soirée ici et la seule que nous passons réellement au camping avec les moustiques. Après trois jours, l'enfant a tellement de piqûres qu'on croirait qu'il a la varicelle. Moi, je passe tout mon temps à me gratter. Excédée ce soir là, je me cache sous une espèce de vêtement-moustiquaire avec capuche. En effet, j'ai beau m'asperger d'anti moustiques, ils continuent de m'attaquer de toute part, me piquant à travers mes vêtements et sur le moindre bout de peau disponible. Le lendemain, nous remballons tout notre bazar qui s'organise peu à peu et quittons le magnifique lac et ses embêtants moustiques.</p>Parc de la Mauricie2022-07-21T10:00:00+02:002022-07-21T10:00:00+02:00vivianetag:None,2022-07-21:/2022-07-22-mauricie.html<p>Après une année à Montréal (que je raconterai dans un prochain billet), nous nous apprêtons à rentrer à Paris. Avant ça, nous avons prévu trois semaines de vacances au Québec. Le vendredi 15, nous récupérons le gros 4x4 rouge qui devra contenir toutes nos affaires. Une dizaine de cartons viennent …</p><p>Après une année à Montréal (que je raconterai dans un prochain billet), nous nous apprêtons à rentrer à Paris. Avant ça, nous avons prévu trois semaines de vacances au Québec. Le vendredi 15, nous récupérons le gros 4x4 rouge qui devra contenir toutes nos affaires. Une dizaine de cartons viennent de partir pour la France. Il nous reste quatre grosses valises et beaucoup, beaucoup de bazar. Lorsqu'à 17h45,nous allons récupérer l'enfant après sa dernière journée de garderie, nous sommes épuisés mais le rangement est loin d'être terminé. Nous passons la soirée sur une terrasse ensoleillée de la rue Van Horne profitant encore un peu de Montréal.</p>
<p>Samedi 16, c'est le départ. Il nous faut tout ranger, trier, nettoyer, quittant définitivement un appartement qui nous a accueilli pendant 9 mois. Nous entassons dans une grosse valise les affaires qui resteront à Montréal. Nous jetons allègrement les babioles qui traînent encore un peu partout. Nous apportons dans de gros sacs les vêtements trop petits de l'enfant et les jouets qu'il n'utilisera plus pour les donner à la boutique "renaissance". Les restes disparates de nos provisions sont rangés dans des sacs plastiques, les affaires de camping réunies dans un coin. On commence à entasser dans la voiture ce qu'on va emporter : 2 valises de vêtements + 2 petites, une autre avec les sacs de couchage, les deux gros matelas et le petit matelas, la tente, les chaises, la glacière, les affaires de cuisine, la nourriture, les bûches qu'il nous reste de la dernière fois, le pot de l'enfant, les jouets, les chaussures de randonnée, le sac à dos, la poussette... Le large coffre de la voiture est vite plein ainsi que les deux sièges libres. On a installé le siège auto et on ménage un petit espace pour l'enfant avec ses jouets et ses peluches. La voiture semble déjà pleine à craquer et les affaires continuent d'arriver.</p>
<p>Tout ça se fait dans le stress du départ, la peur d'oublier quelque chose et l'enfant qui s'impatiente et n'est pas toujours très conciliant. Enfin, en début d'après-midi, nous fermons la porte de l'appartement et rendons les clés à la voisine. Nous sommes prêts à partir. Nous n'avons pas mangé. L'enfant s'est endormi dans la voiture pendant qu'on chargeait les toutes dernières affaires. On achète des sandwichs et on prend la route. Plus tard, on prend notre premier pique-nique dans un village au bord du Saint-Laurent à quelques kilomètres de Montréal. Nous sommes sur la route du nord, près à commencer nos explorations.</p>
<p>Pour notre première nuit, nous avons réservé une chambre dans un gîte à côté de Trois Rivière. On arrive en fin d'après-midi, assez épuisés. C'est une jolie maisonnette avec un grand jardin. Il y a deux poules qui font le bonheur de l'enfant (qui les baptise Galinetta et Galibetto). On se laisserait bien reposer quelques heures sur des chaises au soleil mais il faut reprendre la route pour aller dîner. C'est l'occasion aussi de voir Trois Rivières que nous ne connaissons pas. On découvre une agréable ville. La rue principale est rendue piétonne pour l'été et très animée. Après avoir admiré le Saint-Laurent tout en surveillant que l'enfant, très énervé ce soir, ne se jette pas dans la rivière, nous nous installons en terrasse. Deux jeunes artistes donnent une performance de cirque juste en face pour le plus grand bonheur de l'enfant. Enfin, après une glace au chocolat, nous reprenons le chemin du gîte pour une nuit de repos bien méritée.</p>
<p>Le lendemain, nous montons vers Shawinigan où nous nous arrêtons pique-niquer et admirer la rivière puis nous rejoignons le parc national de la Mauricie où nous voulons passer la nuit. On réserve notre emplacement de camping à l'entrée du parc puis nous pénétrons cette magnifique forêt sauvage traversée de lacs et rivières. Le lac Édouard nous offre notre première baignade. Il nous faut retrouver les maillots dans le chaos de nos affaires mais la récompense est agréable : une eau douce et claire entourée de sapins.</p>
<p>En fin d'après-midi, nous atteignons le camping où nous montons la tente pour la première fois des vacances. Nous arrivons à retrouver l'ensemble des affaires nécessaires et passons une nuit confortable.</p>
<p>Le lundi matin, la première chose à faire est de ranger et réorganiser toutes nos affaires. Dans la tente, je m'active à rouler les matelas et sacs de couchage tandis que Seb essaie de trouver une organisation cohérente. Il faut qu'on puisse accéder rapidement à certaines affaires comme la glacière et les maillots de bain. Il y a d'autres choses dont on a besoin qu'une fois au camping et d'autres encore qu'on ne sort que très rarement. Tout ça alors que l'espace général est assez réduit.</p>
<p>Enfin nous repartons. Mais avant de prendre la route, nous pique-niquons dans le parc et allons nous promener au bord de la rivière. Des rapides et cascades forment des petites piscines naturelles où on peut se baigner. C'est un vrai plaisir. L'eau n'est pas froide et l'enfant joue avec bonheur sur les rochers. Nous profitons un long moment de ce petit paradis.</p>
<p>Quand nous sortons du parc national, il est déjà 15h. Nous réalisons alors que le lac Saint-Jean où nous devons nous rendre n'est pas à 2-3 heures de route comme nous le pensions mais à plus de quatre heures ! Bon, de toutes façons, nous n'avons pas le choix car nous avons une réservation pour ce soir. Nous traversons de nouveau Shawinigan et montons vers le nord. La route le long de la rivière Saint-Maurice est magnifique et devient de plus en plus sauvage. Au nord de la petite ville de La Tuque, il n'y a plus d'habitations pendant environ 150 kilomètres. Puis d'un seul coup, le paysage change. On voit de nouveau des maisons, des champs, des fermes. Nous arrivons au Lac Saint-Jean.</p>Gerardmer 2021 - 2ème partie2021-01-31T10:30:00+01:002021-01-31T10:30:00+01:00vivianetag:None,2021-01-31:/gerardmer-2021-2eme-partie.html<p>Vendredi matin, nous avons donc déjà vu la moitié de notre programme et nous avons décidé de notre planning jusqu'au dimanche soir. Cet après-midi, nous voyons deux films. Nous commençons avec l'australien <em>Sweet River</em> de Justin McMillan. Au milieu des champs de canne, une femme retourne dans la petite ville …</p><p>Vendredi matin, nous avons donc déjà vu la moitié de notre programme et nous avons décidé de notre planning jusqu'au dimanche soir. Cet après-midi, nous voyons deux films. Nous commençons avec l'australien <em>Sweet River</em> de Justin McMillan. Au milieu des champs de canne, une femme retourne dans la petite ville où son fils a disparu quelques années auparavant, vraisemblablement tué par un serial killer. Elle veut retrouver son corps et déterre surtout les secrets de cette ville marquée par la tragédie. Il y a de la tristesse, de la douceur et des fantômes d'enfants morts. C'est assez joli mais cela reste assez convenu et risque de sombrer dans l'oubli. </p>
<p>Le second film de l'après-midi est le coréen <em>The Cursed Lesson</em> de Kim Ji-han et Juhn Jai-hong. Ça commence assez bien. Une femme cherche à faire une cure de beauté dans un institut de yoga ultra select. Il y a une ambiance épurée très étrange et malsaine. Les clientes de l'institut commencent à avoir des visions terrifiantes. L'histoire n'est pas toujours facile à suivre mais on se prend au jeu. Et puis ça se délite. Non seulement on ne comprend plus grand chose mais on doit se farcir des explications lourdes et alambiquées. C'est dommage car on sent vraiment un potentiel qui n'a pas été exploité faute d'un scénario qui tienne la route. C'est le seul film de la sélection que je trouve vraiment raté. </p>
<p>Le soir, on voit d'abord le court métrage <em>La Nuit m'appelle</em> illustrant un fantasme vraiment bizarre qui me laisse un peu sur le carreau. Puis on enchaîne avec l'attendu <em>Possessor</em> de Brandon Cronenberg, le fils de... Une femme est une tueuse à gage un peu particulière : elle commet ses meurtres en prenant le contrôle d'autres personnes, entrant dans leurs tête et leurs corps. Elle oscille entre ses missions très violentes et la vie de famille qu'elle a laissé derrière elle avec son mari et son fils. Elle prend en charge une mission importante qui ne se déroule pas comme prévu. Le film est très violent et très sombre. Je le trouve beau et intriguant mais j'ai du mal à vraiment m'y accrocher. Il y a une froideur, une distance avec les personnages qui fait que je ne peux pas complètement rentrer dedans. Cela reste un des meilleurs films de la sélection même si je lui préfère les plus humains <em>La Nuée</em> et <em>Teddy</em>. </p>
<p>Voilà le week-end ce qui rend les choses un peu plus compliquées pour nous : pas possible de voir des films en journée alors que petit humain est à la maison. Nous voyons tout de même les trois courts métrages restant pendant la sieste : <em>Aquarien</em>, <em>Canines</em> et <em>Sous la mousse</em>. Ma préférence va au dernier, peut-être parce que le petit garçon qui prend son bain ressemble à mon fils. Il est surtout très bien filmé et cette petite histoire de 14 minutes est à la fois pleine d'humour tout en restant légèrement cruelle : une jolie petite pépite. </p>
<p>Le soir, nous pouvons reprendre notre programme. Nous voyons <em>Mosquito State</em> du polonais Filip Jan Rymsza. Un mathématicien qui a fait fortune grâce à un logiciel de prédiction financière semble devenir fou à la veille de la crise de 2008 et laisse son magnifique appartement de Manhattan se faire envahir par les moustiques. Les images sont très belles, le rythme est lent, presque méditatif. Il semble y avoir une portée symbolique, une critique de la finance mondiale et du monde actuel. Mais cependant, il lui manque quelque chose. J'ai du mal à comprendre son propos, à voir où le réalisateur veut nous emmener. </p>
<p>Le deuxième film de la soirée est <em>Sleep</em> de l'allemand Michael Venus. Une jeune femme part sur les traces du passé traumatiques de sa mère dans une petite ville allemande. Elle découvre peu à peu la vérité grâce à ses rêves. Ce n'est pas la meilleure heure pour voir un film car la fatigue se fait sentir. J'ai moi aussi envie de dormir comme les personnages du film. Cependant j'arrive à apprécier ses qualités : l'ambiance un peu lynchéenne, l'image inquiétante de cet hôtel vide entouré de mystère, ces rêves cauchemars qui n'en finissent pas. Quelques aspects du scénario auraient pu être mieux ficelés mais cela reste une belle expérience. </p>
<p>Le dimanche soir, il ne nous reste plus qu'un film à regarder : <em>The Other Side</em> des suédois Tord Danielsson et Oskar Mellander. C'est une histoire de fantôme assez classique. Une famille s'installe dans une maison et la maison mitoyenne n'est finalement pas si vide que ça. Il y a une jeune femme qui découvre comment devenir la "nouvelle maman" du fils de son compagnon, un petit garçon mignon qui devient ami avec un fantôme, des longs couloirs inquiétants, des portes qui claques toutes seules, des silhouettes qui apparaissent dans des coins. Ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas bon non plus. L'histoire manque de profondeur et on ne sera pas très longtemps hanté par cette maison abandonnée. </p>
<p>Et voilà, le festival est terminé ! La plate-forme spéciale de diffusion des films est fermée à minuit. Plus tôt dans la journée, le palmarès a été dévoilé par de petites vidéos du jury. Mon favori <em>La Nuée</em> gagne le prix de la critique ainsi que le prix du public. <em>Teddy</em> repart avec le prix du jury Jeune et le prix spécial du jury. Un prix spécial ex-æquo a été décerné à <em>Sleep</em> tandis que c'est <em>Possessor</em> qui rafle le grand prix. C'était une belle édition et une belle expérience. On espère pouvoir retrouver les salles de cinéma bientôt et il nous manquait "l'ambiance festival", la neige, le fromage fondu et l'expérience collective des salles de Gerardmer mais le plaisir de voir les films était bien là ! </p>Gerardmer 2021 - 1ère partie2021-01-31T08:30:00+01:002021-01-31T08:30:00+01:00vivianetag:None,2021-01-31:/gerardmer-2021-1ere-partie.html<p>L'édition 2021 du festival restera dans les mémoires. Il y avait peut-être de la neige cette année dans la petite ville des Vosges mais nous ne la verrons pas. Voilà un an que le monde vit au rythme de la pandémie de corona virus et la salles de cinéma sont …</p><p>L'édition 2021 du festival restera dans les mémoires. Il y avait peut-être de la neige cette année dans la petite ville des Vosges mais nous ne la verrons pas. Voilà un an que le monde vit au rythme de la pandémie de corona virus et la salles de cinéma sont de nouveau fermées depuis cet automne après le court répit de cet été. Alors, comme beaucoup d'autres choses, le festival est passé "à distance". L'organisation du festival a fait un super boulot pour nos offrir les films sur une plate-forme en ligne et le festival se passe donc dans notre salon.</p>
<p>Nous commençons mercredi midi à l'ouverture de la plate-forme de visionage. Nous n'avons pas réussi à acheter un "pass festival" qui nous aurait offert l'accès à l'ensemble des films (les pass étaient en nombre limité et sont partis très vite) alors nous avons acheté les 12 séances des films en compétition et les courts métrages. Entre le boulot et le bébé, nous aurions eu du mal à en voir plus de toutes façons. Cette année, le festival ne sera pas la coupure qu'il avait toujours été, il s'inscrit dans notre quotidien. Autre changement, c'est nous qui faisons notre planing et choisissons l'ordre des films à voir.</p>
<p>Nous ouvrons notre festival avec <em>The Stylist</em> de la réalisatrice américaine Jill Gevargizian. C'est l'histoire d'une coiffeuse qui tue (et scalpe !) ses clientes dont elle admire la vie. Elle-même est seule et n'arrive pas à vaincre son mal-être autrement que par les meurtres et les vies qu'elle s'invente. L'histoire est originale, l'actrice principale douée et son personnage touchant. L'univers à la fois chaleureux et macabre me plaît bien. Cela reste cependant un peu trop prévisible pour sortir du lot à mon goût mais c'est une bonne façon de commencer le festival.</p>
<p>Nous décidons de regarder un deuxième film et partons sur <em>Teddy</em> des français Ludovic Boukherma et Zoran Boukherma. Les premières scènes m'inquiètent un peu. Le style est assez particulier dans un genre un peu naturaliste potache qui peut facilement sonner faux. Mais alors que le film avance, je me laisse gagner. Les dialogues sont très bien écrits, je me surprends plusieurs fois à rire. Le personnage principal est un jeune adolescent un peu marginal et qui, en plus, se transforme petit à petit en loup-garou. L'acteur principal joue très justement et on s'attache à ce personnage un peu en marge. Les poncifs du film de loup-garou sont revisités façon campagne française paumée. Le film se prend assez au sérieux pour nous raconter son histoire avec subtilité tout en gardant en permanence une certaine distance comique et absurde. Les personnages secondaires sont tous très bien écrits et joués. Ils ont tous un petit côté volontairement mal fichus et à côté de la plaque. Le film qui semblait commencer comme une blague de lycéens est finalement une très belle réussite qui par l'humour nous amène vers le tragique et l'émotion. Une des très belles surprises de ce festival. </p>
<p>Nous reprenons nos visionnages en début de soirée, une fois notre petit d'homme sagement endormi. Notre choix se porte sur le film canadien <em>Anything for Jackson</em> du réalisateur Justin G. Dyck. Cela commence vraiment pas mal, avec un ton légèrement décalé assez plaisant. Un couple âgé enlève une jeune femme enceinte car ils veulent utiliser leurs pouvoirs sataniques pour réincarner leur petit-fils décédé dans le bébé à naître. Voire ces deux charmantes vieilles personnes appliquée très calmement leur plan machiavélique et se soumettre naïvement aux rituels sataniques est très plaisant. L'apparition des premiers démons est aussi plutôt bien fichue. Cependant, j'ai moins apprécié la deuxième moitié du film où j'ai trouvé que le scénario s'enlisait, et les démons devenaient trop nombreux. À la fin j'étais lassée et peu convaincue, déçue après le début prometteur. Cela reste cependant d'un niveau tout à fait acceptable et agréable à voir en festival. </p>
<p>Enfin, on décide de regarder un quatrième film, <em>Host</em> du britannique Rob Savage qui a déjà la grande qualité pour une deuxième partie de soirée de ne durer qu'une heure. D'ailleurs, c'est le meilleur moment pour le voir car son but est clairement d'effrayer et cela fonctionne tout de même mieux le soir. Je pense même qu'il gagne à être visionné comme on l'a fait dans l'intimité de son salon plutôt que dans une salle de cinéma. Car le film joue sur l'actualité et est entièrement présenté comme une séance de visio conférence Zoom : found foutage en mode "Paranormal Activity confiné". Le pitch est simple : un groupe d'amies décident d'organiser une séance de spiritisme à distance (pendant le confinement) et ça tourne mal. Sans être révolutionnaire, le film tient bien la route et joue son rôle de façon très convainquante. Il y a des" jump scare" et des frissons. Je n'ai pas eu très peur mais c'est surtout que j'ai une telle habitude des films d'horreur que je suis rarement effrayée. C'est clairement un bon film de genre et il devrait se faire sa petite place chez les fans. </p>
<p>Le jeudi, nos autres contraintes nous obligent à regarder moins de films : seulement deux longs métrages et un court. Pour couper notre journée de travail et accompagner notre déjeuner, nous regardons l'irlandais <em>Boys from County Hell</em> de Chris Baugh. Cette fois, ce ne sont plus des loups-garous mais des vampires. Le film hésite un peu entre un ton franchement comique et quelque chose de plus sérieux et cet entre-deux est un peu son défaut. Mais cependant, les dialogues sont bien écrits, il y a plusieurs bons éléments et on le regarde avec plaisir. </p>
<p>Le soir, nous voyons d'abord le court-métrage <em>T'es morte Hélène</em>, jolie fable assez drôle sur un jeune homme qui n'arrive pas à se défaire du fantôme de sa petite amie qui s'incruste dans sa vie. Ensuite, nous nous installons pour le film qui semble susciter le plus d'attentes : <em>La Nuée</em> du français
Just Philippot. Là encore, cela se passe dans la campagne française. Une femme s'est lancée dans l'élevage de sauterelles. Elle s'occupe aussi seule de ses deux enfants adolescents, elle galère et les sauterelles prennent de plus en plus de place dans sa vie. Tout est juste dans le film : les relations familiales, l'isolement, les difficultés de l'exploitation agricole, la folie, l'obsession. Les sauterelles apportent un élément fantastique qui ne fait qu'exacerber la tension générale du film. On voit les serres blanches se multiplier avec leur vrombissement de plus en plus inquiétant tandis que l'héroïne se saigne littéralement et y laisse petit à petit la raison. La fin est Hitchcockienne, tout à fait magnifique, belle conclusion à la tension maintenue tout au long du film. Belle réussite pour ce premier long métrage du réalisateur ! </p>Gerardmer 2020 - Samedi2020-02-02T08:30:00+01:002020-02-02T08:30:00+01:00vivianetag:None,2020-02-02:/gerardmer-2020-samedi.html<p>Samedi, nous commençons notre journée avec <em>Vivarium</em> du réalisateur irlandais Lorcan Finnegan. Un jeune couple se retrouve piégé dans un pavillon à devoir élever un étrange enfant. Par cette fable, le réalisateur caricature la vie familiale idéalisée, version publicité Ricoré qui aurait mal tourné. Le ton est cynique, le propos …</p><p>Samedi, nous commençons notre journée avec <em>Vivarium</em> du réalisateur irlandais Lorcan Finnegan. Un jeune couple se retrouve piégé dans un pavillon à devoir élever un étrange enfant. Par cette fable, le réalisateur caricature la vie familiale idéalisée, version publicité Ricoré qui aurait mal tourné. Le ton est cynique, le propos intéressant et les éléments fantastiques bien amenés sans explication lourdingue. On garde en tête ses images étranges, reflets déformés de notre société : les pavillons identiques qui s'étalent dans un labyrinthe infini, l'enfant insondable qu'on est condamné à élever, le couple qui s'enferme dans le silence résigné et l'obstination sans but. Une belle réussite et un de mes favoris du festival.</p>
<p>L'après-midi, nous sommes pour la dernière fois au Paradiso pour voir <em>Blood Quantum</em> du canadien Jeff Barnaby. Beaucoup de frustration pour ce film de zombie ! Il y a beaucoup d'éléments qui me plaisent et qui auraient pu donner un très bon petit film de genre original. On voit l'apocalypse zombie du point de vue d'une communauté amérindienne. Les autochtones se trouvent immunisés contre la contamination tandis que les blancs viennent chercher refuge dans la réserve. Cette inversion du rapport de force sociétal est intéressante mais finalement peu exploitée. La première partie qui illustre le début de l'apocalypse zombie est plutôt bien fichue. Mais le scénario s'enlise dans la seconde partie. On a l'impression que le réalisateur a oublié de nous raconter certains morceaux de l'histoire. Les motivations des personnages sont très floues voire complètement incompréhensibles. Et puis, ça finit par manquer de rythme et par ennuyer. C'est bien dommage car il y avait des choses à dire ! On voudrait revoir le film avec un scénario plus abouti et un meilleur montage !</p>
<p>Il est plus de 23h quand nous rentrons enfin dans le cinéma du Casino pour voir notre dernière séance prévue à 22h30, après quasiment une heure à patienter sous la pluie et le temps apocalyptique de Gerardmer cette année. Le film présenté est <em>The Room</em> de Christian Volckman. Un couple dans une nouvelle maison découvre une pièce qui peut réaliser tous leurs souhaits jusqu'à faire apparaître un bébé sorti de nulle part (c'est la thématique du jour avec <em>Vivarium</em>). Mais toutes ces nouvelles choses, jusqu'à l'enfant lui même, semble n'offrir qu'un bonheur illusoire et éphémère. Je dois dire que j'ai un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Les deux personnages principaux me sont assez antipathiques et tout ça semble bien superficiel. Cependant, l'intrigue devient plus intéressante à mesure qu'on avance. Le film n'hésite pas à aller au bout de son concept quitte à rentrer dans l'étrange et s'éloigner des bons sentiments et du conventionnel. Au final, je me laisse prendre et c'est plutôt une bonne surprise.</p>
<p>Nous devions voir un dernier film dimanche matin (le Japonais <em>Howling Village</em>) mais comme les personnages de la journée, nous sommes rappelés à nos devoirs de parents (sauf que le notre, il est moins creepy quand même). Notre petit est malade et nous devons annuler nos plans. Mais bon, avec 9 films sur les 10 prévus, c'est tout de même une belle réussite pour cette 17ème participation et surtout première fois avec notre bébé ! De mes trois favoris : <em>Saint-Maud</em>, <em>Vivarium</em> et <em>The Vigil</em> seul <em>Saint-Maud</em> est primé et raffle quasiment tous les prix. Une belle réussite pour ce premier film et sa réalisatrice Rose Glass qu'on espère revoir bientôt ! </p>Gerardmer 2020 - Vendredi2020-02-01T08:30:00+01:002020-02-01T08:30:00+01:00vivianetag:None,2020-02-01:/gerardmer-2020-vendredi.html<p>Nous commençons à 11h à l'Espace Lac avec l'attendu <em>Saint-Maud</em>, premier film de la réalisatrice britannique Rose Glass. Une jeune infirmière se pense investie de la mission divine de sauver l'âme de la chorégraphe en fin de vie dont elle s'occupe. Le film installe son ambiance étrange et traite avec …</p><p>Nous commençons à 11h à l'Espace Lac avec l'attendu <em>Saint-Maud</em>, premier film de la réalisatrice britannique Rose Glass. Une jeune infirmière se pense investie de la mission divine de sauver l'âme de la chorégraphe en fin de vie dont elle s'occupe. Le film installe son ambiance étrange et traite avec finesse de la folie, de la solitude et de la mort. Sa touche finale flamboyante témoigne de sa qualité, assez remarquable pour un premier film. C'est une des belles réussites de ce festival et on espère le retrouver au palmarès !</p>
<p>La qualité, c'est justement ce qu'il manque à notre séance de 16h30 au Paradiso pour le délirant <em>Snatchers</em> qui a fait l'ouverture du festival. J'ai tout à fait le goût des films d'horreur qui choisissent l'humour gore et le décalé. Mais là, je dois dire que malgré le pitch original (une ado fait une grossesse express et non humaine après sa première expérience sexuelle), je suis plutôt déçue. Le film ne se prend pas assez à son propre jeu. Il n'a pas l'audace d'un <em>Bad Biology</em> et n'est qu'une suite de gags qui finissent par lasser et même, ennuyer.</p>
<p>C'est à 22h à la MCL que je vois ce qui sera peut-être mon coup de cœur du festival. <em>The Vigil</em> est le premier film de son réalisateur Keith Thomas. L'histoire est assez simple : un homme qui cherche à quitter la communauté juive orthodoxe à laquelle il appartient accepte un boulot d'une nuit pour veiller un mort selon la tradition juive. Assez vite, il est rattrapé par ses propres angoisses qui prennent des formes de plus en plus inquiétantes. L'ambiance est oppressante, cauchemardesque, et tout à fait effrayante. C'est rare qu'un film me fasse vraiment peur et là, c'est réussi. J'y vois aussi une profonde mélancolie autour des questions liées à la mort, au deuil, à la culpabilité, le tout emprunt de la mythologie et de l'histoire juive, sans pour autant que ce ne soit lourdement appuyé. C'est un vrai film fantastique qui sans être très original arrive à créer son univers propre et à nous entraîner dans son histoire. </p>Gerardmer 2020 - Jeudi2020-01-31T08:30:00+01:002020-01-31T08:30:00+01:00vivianetag:None,2020-01-31:/gerardmer-2020-jeudi.html<p>Le festival est un peu différent pour nous cet année ! Pour la première fois, notre fils Octave, 6 mois, nous accompagne. Il est un peu trop jeune pour les films et passe ses journées sous la garde de sa grand-mère. Pour nous adapter à cette nouvelle situation, nous avons pris …</p><p>Le festival est un peu différent pour nous cet année ! Pour la première fois, notre fils Octave, 6 mois, nous accompagne. Il est un peu trop jeune pour les films et passe ses journées sous la garde de sa grand-mère. Pour nous adapter à cette nouvelle situation, nous avons pris un rythme différent et moins soutenu qu'à nos habitudes : 3 films par jour au lieu de 5. Nous avons concentré nos choix de séances sur la compétition officielle.</p>
<p>C'est ainsi que nous commençons le festival jeudi matin à 11h à l'espace lac. Le premier film s'appelle <em>Répertoire des villes disparues</em> du Canadien Denis Côté. On aurait envie d'aimer cette œuvre empreinte de mélancolie dans les paysages enneigés du Québec. Mais non, la sauce ne prend pas. Le rythme est un peu trop lent, l'action pas assez précise, et on finit surtout par s'ennuyer. Vu les réactions de la salle, je ne pense pas être la seule. </p>
<p>Nous sommes de retour l'après-midi pour l'Irlandais <em>Sea Fever</em> de la réalisatrice Neasa Hardiman : une jeune femme scientifique sur un bateau de pêcheur et un gros monstre marin un peu inquiétant. Le scénario manque certainement d'originalité mais je suis séduite par les personages, je me laisse porter par l'histoire et passe un bon moment.</p>
<p>Cependant, la vraie bonne surprise arrive le soir avec notre séance de 22h au Paradiso : <em>1BR, the apartment</em> de l'américain David Marmor. Le film commence de façon assez classique avec une jeune femme inquiète dans un nouvel appartement mais il nous amène là où on ne l'attend pas et arrive à capter notre attention jusqu'au bout. Son propos est teinté de cynisme, d'humour et de cruauté, se moquant gentiment de la notion du "bon samaritain". C'est là dessus que nous concluons notre première journée ! </p>Gerardmer 2019 - Week-end2019-02-03T08:30:00+01:002019-02-03T08:30:00+01:00vivianetag:None,2019-02-03:/gerardmer-2019-week-end.html<p>Samedi matin à 11h, nous sommes à l'espace Lac pour le film allemand en compétition <em>Endzeit</em>. On retrouve des zombies et une jeune fille un peu énervante qui a du mal à vivre avec la culpabilité d'avoir abandonné sa petite soeur. Elle décide de s'échapper de la zone sécurisée de …</p><p>Samedi matin à 11h, nous sommes à l'espace Lac pour le film allemand en compétition <em>Endzeit</em>. On retrouve des zombies et une jeune fille un peu énervante qui a du mal à vivre avec la culpabilité d'avoir abandonné sa petite soeur. Elle décide de s'échapper de la zone sécurisée de Weimar pour partir à travers le monde infesté. Là commence une longue épopée à travers la nature (où traînent quelques zombies) parfois belle mais aussi un peu lassante et déjà vue. Le message pseudo-écolo du genre "tout le monde est mort mais c'est un nouveau commencement" me laisse assez dubitative. </p>
<p>En début d'après-midi, nous découvrons la sélection des courts-métrages. Ça commence par une belle surprise car Benoît Delépine (président du jury long métrage avec Gustave Kervern) nous montre en bonus son court <em>Comme un chien</em>, réalisé en 2010. Par contre, entre cet impromptu et la présentation du jury présidé par Julie Ferrier, la projection des films prend un peu de retard et je me rends compte qu'on ne pourra pas tous les voir si on ne veut pas louper notre prochaine séance. On en verra donc seulement 4 sur les 5 présentés. Ils ont tous des qualités. J'apprécie surtout <em>Graines</em> et <em>Pleine Campagne</em> mais le gagnant <em>Diversion</em> était aussi très bien. </p>
<p>On s'enfuit donc après le 4ème court pour rejoindre en vitesse le Paradiso où nous devons voir <em>Lifechanger</em>, film canadien en compétition. Un homme est obligé, pour rester en vie, de tuer régulièrement des gens dont il aspire littéralement la vie et l'apparence. Obnubilé par sa survie, la question de la moralité de ses actions ne semble pas trop le troubler. Cependant, tout en changeant de corps tous les deux jours, il cherche à se rapprocher d'une femme dont il est amoureux. Et, par elle, il va se retrouver en face de ses responsabilités. Le film est plutôt bien fichu, l'histoire est intéressante. Il lui manque cependant un petit quelque chose pour vraiment me marquer durablement. </p>
<p>C'est déjà le soir, la fin du festival approche et nous allons voir notre avant-dernier film en compétition à l'espace Lac. Avant ça, nous assistons à l'hommage rendu à l'acteur allemand Udo Kier qui, à 74 ans, a joué avec tous les réalisateurs dans tous les genres possibles de film. Son discours sympathique et désordonné est émaillé de multiples anectotes. On ressent son plaisir d'acteur, son goût pour les projets farfelus et son humour. Comme la coupe de l'hommage ressemble à un verre, il a demandé à ce qu'on lui serve du vin qu'il boit sur scène. Puis il vole la vedette du présentateur pour parler du prochain film en compétition dans lequel il joue un tueur nazi sanguinaire (il précisera plus tard qu'il ne joue les nazi que dans les films humoristiques et refuse les nazis réalistes). </p>
<p>Après cet agréable interlude, nous découvrons donc <em>Puppet Master: the littlest Reich</em>. Avec un titre pareil, on se demande un peu à quoi s'attendre. Le pitch enfonce le clou : des marionnettes nazi tueuses. Je découvrirai après coup que c'est en fait le "reboot" d'une série d'une dizaine de films dont la plupart sont des nanars complets. Le truc avec ce genre de films, c'est que ça peut être génial ou nul en fonction du ton choisi. Et là, c'est plutôt très réussi. Le film est résolument comique mais se prend assez au sérieux pour que l'histoire se tienne (équilibre pas toujours facile) et que ça ne soit pas juste une série de gags inutiles. Il y a un contraste déroutant entre l'aspect ridicule des marionnettes et les meurtres absurdes et idéologiques dont elles se rendent coupables d'une façon méthodique et mécanique (tourné en stop motion). Le gore est volontairement très peu réaliste, complètement théâtral, avec des effets spéciaux en carton pâte. Il y a des morts tout le temps, tous aussi ridicule les uns que les autres mais avec une cruauté cynique et sans complexe. Les festivaliers sont toujours friands de ce genre de délire sanglant et la salle applaudit à de nombreuses reprises. On sent l'approbation du public au sortir du film (approbation que je partage à mon propre étonnement) et il rafflera le Prix du Public au palmarès final. Mais pas uniquement : son humour potache, délirant et sans concessions aura su séduire le jury, dont les présidents sont les Grolandais Delépine et Kervern, et il gagnera le Grand Prix ! En tout cas, c'est une agréable surprise dans cette sélection qui se prenait peut-être un peu trop au sérieux. </p>
<p>Nous continuons notre soirée avec le hors-compet <em>Freaks</em> présenté en avant-première (rien à voir avec le film de 1932). Ça commence avec une petite fille enfermée par son père dans une maison où il insiste pour qu'elle reste cachée en permanence. À ce niveau là, on dirait un film fantastique classique et intimiste basé peut-être sur la paranoïa ou la folie. Mais pas du tout, bientôt la petite fille (qui joue très bien) se rebelle contre son père malgré toute l'affection qu'elle lui porte. L'attrait de l'extérieur est trop fort et le manque d'informations concrètes sur les raisons de sa cachette trop important. Petit à petit, le film se transforme en histoire de super-héros. Mais tout est bien dosé que ce soit les scènes d'action, les explications, l'humour, la réflexion sur la société. Les acteurs jouent bien. La relation entre le père et la fille est touchante. On est pris par l'histoire. C'est un film grand public de qualité et original qui aura sans doute une belle carrière commerciale méritée. </p>
<p>Et voilà déjà le dimanche matin et la fin du festival. Alors que la neige tombe de nouveau sur Gerardmer, nous découvrons le dernier film de la compétition : le Coréen <em>The Witch Part 1: The Subversion </em>. Je dois dire que je n'ai pas été emballée. Déjà c'est très long (plus de deux heures) et souvent bavard. Quand les films se sentent obligés de nous expliquer les enjeux par A+B au lieu de les faire comprendre par le contexte, ça m'ennuie assez. Par ailleurs, le thème est finalement assez similaire au film de la veille <em>Freaks</em> mais c'est moins bien fait. Là aussi, il y a une jeune fille qui se cache dont on découvre finalement le pouvoir. La partie où elle vit sa vie cachée tranquille est plutôt sympa avec l'irruption d'inquiétants personnages issus de son passé. Mais ensuite, il y a une succession de combats et de bavardages que j'ai trouvé très ennuyeux. Mon esprit s'est échappé et je pensais surtout à ce que j'allais commander le midi à la Gérômoise (ce n'est pas très bon signe pour le film). C'est donc sur cette légère déception que je termine ce festival (et sur mon délicieux repas à la Gérômoise !) Il y a eu plusieurs belles choses, pas de coup de cœur extraordinaire cette année mais pas non plus de films trop mauvais. En récompensant <em>Puppet Master</em>, <em>Aniara</em> et <em>The Unthinkable</em>, le jury a été en phase avec mon ressenti. Comme d'habitude, ce furent quatre belles journées et je ne me lasse pas du festival ! </p>Gerardmer 2019 - Vendredi2019-02-02T08:30:00+01:002019-02-02T08:30:00+01:00vivianetag:None,2019-02-02:/gerardmer-2019-vendredi.html<p>Deuxième jour, la neige est mouillée par la pluie. Nous sommes au Cinéma du Casino pour voir le film <em>Zoo</em> hors compétition. Imaginez : votre couple bat de l'aile, au point que vous avez du mal à rester ensemble dans une même pièce, sans parler d'échanger plus de quelques mots. En …</p><p>Deuxième jour, la neige est mouillée par la pluie. Nous sommes au Cinéma du Casino pour voir le film <em>Zoo</em> hors compétition. Imaginez : votre couple bat de l'aile, au point que vous avez du mal à rester ensemble dans une même pièce, sans parler d'échanger plus de quelques mots. En fait, ça va tellement mal que vous commencez à songer sérieusement au divorce. Mais voilà que la fin du monde arrive sous la forme d'une apocalypse zombie et que vous êtes obligés de rester confiner dans votre appartement à vous regarder dans le blanc des yeux. Par ailleurs, la perspective de la destruction de l'humanité vous pousse à relativiser un peu et vous commencez à retrouver une certaine complicité avec votre ancienne âme sœur, même si ça passe par des piques de cruauté partagée, contre vos anciens voisins par exemple. Le film de zombies intimiste avait déjà été traité dans *La Nuit a dévoré le monde * par exemple. Il est très bien fait ici, mélange de vie quotidienne sur fond de fin du monde où le couple se reconstruit tandis que l'humanité disparaît. L'humour grinçant se mêle parfois à l'émotion (voire la sentimentalité) et ça donne quelque chose de plutôt sympa. </p>
<p>Après le déjeuner, nous voilà au Paradiso où nous découvrons <em>Await further instructions</em>. Le film commence très bien. On est dans une banlieue londonienne. Un fils retrouve sa famille pour Noël avec laquelle il a visiblement pris ses distances. Il leur présente sa petite amie d'origine indienne. Le grand-père est ouvertement raciste, les autres, à peine moins. Le père est un personnage autoritaire et intransigeant. Le malaise s'installe. Dès le lendemain, les tourtereaux souhaitent s'enfuir à l'aube. Mais voilà toute la maison bouclée sous une coque métallique. Sur la télévision, un message énigmatique s'affiche "Stay indoors and await further instructions". Très vite, les messages deviennent plus inquiétants, les incitant à jeter toute la nourriture où à se frotter avec de la javel. Le père, chantre de l'autorité veut tout suivre à la lettre sans en questionner la source. Très vite, la tension monte dans la famille déjà dysfonctionnelle. Jusque là, en tant que spectatrice, je suis complètement prise dans l'histoire. Mais ensuite, les choix scénaristiques me perdent peu à peu jusqu'à la fin grand guignol qui me laisse complètement à côté. Dommage. </p>
<p>Nous enchaînons avec un autre film en compétition <em>Escape Game</em>, production américaine grand public dont j'ai déjà entendu parler. Le film se voudrait un nouveau <em>Cube</em> mais n'en n'a pas l'audace. Si certaines scènes sont bien conçues, les personnages restent jusqu'au bout caricaturaux et prévisibles. Au final bien peu de surprises par ici. </p>
<p>Après une courte pause, nous sommes de retour à l'espace Lac pour l'hommage à Eli Roth suivi du film en compétition <em>The Unthinkable</em>. Jusqu'à présent, c'est peut-être la surprise la plus intéressante du festival même s'il n'a pas suscité chez moi un enthousiasme démesuré. Il est produit et réalisé par un collectif suédois, Crazy Pictures, qui signe collectivement le film et s'occupe de l'ensemble de la création de la production au montage avec un budget très modeste (ce qui ne se ressent pas du tout). Cela donne une œuvre originale et poétique qui s'éloigne des sentiers battus. Le film commence comme un drame social sur un jeune adolescent en opposition frontale avec son père autoritaire et colérique. Puis, des années plus tard, la Suède se retrouve attaquée et plongée dans le chaos. Le jeune homme est de retour dans son village, face à son père et à son passé. Alors au milieu des hélicoptères qui explosent et des pluies toxiques, ressortent les regrets et les non-dits. Il y a certes des défauts, quelques longueurs sur la fin mais ça reste un beau film. On lui souhaite du succès et une belle carrière pour le jeune collectif suédois. </p>
<p>La journée n'est pas encore terminée. On reste pour le début de la nuit Ozploitation sur le cinéma australien. Le présentateur nous explique d'abord la renaissance des productions australiennes dans les années 60 qui avaient complètement disparu, avalées par le cinéma américain. À cette époque, le gouvernement décide de financer un peu tout et n'importe quoi pour relancer son industrie et sa culture. Naissent alors tout un tas de films de seconde zone, parfois complètement décalés. C'est dans la suite de cette mouvance qu'on trouve le premier film de la soirée, <em>Night of Fear</em>, qui devait être le premier épisode d'une série. Quand il fut terminé, les producteurs horrifiés décidèrent qu'il n'y aurait non seulement pas de série mais qu'il ne passerait jamais à la télévision. D'ailleurs il fut pendant un temps carrément interdit. Le film est basé sur un concept simple : un tueur psychopathe poursuit une jeune femme pour la massacrer. Il n'y a pas d'explications, d'ailleurs il n'y a pas de paroles, seulement une musique angoissante et psychédélique tandis que la victime s'enfuit à travers les bois. Les images dérangeantes et étranges inspirèrent plus tard des films tels que <em>Massacre à la Tronçonneuse</em> et sont précurseurs du gore (bien qu'il y ait très peu de sang). Aujourd'hui, le film a pas mal vieilli et tourne assez vite au ridicule mais reste un objet cinématographique insolite. </p>Gerardmer 2019 - Jeudi2019-02-01T08:30:00+01:002019-02-01T08:30:00+01:00vivianetag:None,2019-02-01:/gerardmer-2019-jeudi.html<p>Le festival commence pour nous jeudi matin dans la petite ville couverte de neige. Après avoir récupérer nos pass à l'espace tilleul, aspergés de la musique mièvre qui se déverse tout le long du festival dans le centre-ville, nous prenons le chemin de l'espace Lac pour notre premier film <em>Rampant …</em></p><p>Le festival commence pour nous jeudi matin dans la petite ville couverte de neige. Après avoir récupérer nos pass à l'espace tilleul, aspergés de la musique mièvre qui se déverse tout le long du festival dans le centre-ville, nous prenons le chemin de l'espace Lac pour notre premier film <em>Rampant</em> de Kim Sung-Hoon. C'est un film de zombies coréen se déroulant à l'époque médiévale. Il souffre de quelques longueurs et de quelques lieux communs mais tient tout de même la route. Il est agréable de voir que ce type de grosse production un peu patapouf n'est pas réservée aux Américains.</p>
<p>Nous traversons ensuite la ville et rejoignons la MCL. Après un déjeuner de pâtés lorrains avalés en vitesse, nous découvrons <em>Cabin Fever</em>, premier film de Eli Roth qui réalisa par la suite la saga des <em>Hostels</em>. L'histoire classique d'une bande de jeunes en vacances dans les bois à qui il arrive des malheurs est plutôt bien menée. Comme dans <em>Hostel</em>, il y a toujours une certaine distance cynique, parfois même de l'humour. On retrouve aussi les éléments gores présents ici sous la forme d'une maladie assez dégoûtante qui ronge la chair de ces beaux jeunes gens. Les images jouent entre l'explicite et le suggéré et nous feraient bien sortir de la salle avec des démangeaisons.</p>
<p>Après cette jolie petite découverte et un goûter au Neptune, nous voilà de retour à l'espace Lac pour les deux films en compétition de la soirée. On commence par <em>Aniara</em>, film suédois entre science-fiction et fantastique. La Terre étant devenue inhospitalière, les humains la quittent pour rejoindre Mars. Un de ces voyages a lieu dans le grand vaisseau Aniara qui ressemble à un centre commercial ou un paquebot de croisière. Mais voilà le vaisseau dévié de sa trajectoire, en perdition dans l'immensité de l'univers. Les trois semaines initialement prévues se transforment en plusieurs années. Si les besoins vitaux des passagers ne semblent pas poser de problèmes imminents (on a fait beaucoup de progrès en autosuffisance dans l'espace), très vite c'est la morosité et même la dépression généralisée. Le film devient donc une belle fable mélancolique et poétique sur la vacuité de l'existence, l'espoir et le vide. Un peu en décalage par rapport au reste de la sélection, il arrive à imposer son rythme et son ambiance.</p>
<p>Nous finissons notre première journée avec <em>The Dark</em>, premier film d'un réalisateur américain. Une jeune fille mort-vivante hante des bois et massacre les visiteurs imprudents pour venger le meurtre dont elle a été elle-même victime. Elle rencontre un jeune garçon aveugle et, lui aussi, victime de sévices (mais toujours vivant, lui). Entre eux se lie une amitié étrange face au monde hostile. Le film a quelques lourdeurs mais reste intéressant, un bon premier pas. </p>Percé et île de Bonaventure2018-08-16T15:00:00+02:002018-08-16T15:00:00+02:00vivianetag:None,2018-08-16:/perce.html<p>Après le magnifique beau temps, nous nous réveillons sous les nuages. La pluie arrive avant le petit-déjeuner que nous prenons à l'abri des arbres. Elle tombe toujours quand nous replions la tente et rangeons nos affaires en essayant de ne pas tout tremper. Et il pleut encore lorsque plus tard …</p><p>Après le magnifique beau temps, nous nous réveillons sous les nuages. La pluie arrive avant le petit-déjeuner que nous prenons à l'abri des arbres. Elle tombe toujours quand nous replions la tente et rangeons nos affaires en essayant de ne pas tout tremper. Et il pleut encore lorsque plus tard, nous arrivons à Percé. C'est une pluie froide et épaisse, de celle qui trempe jusqu'aux os. Elle enveloppe la ville d'un manteau brumeux. Le rocher qui donne son nom à la ville est visible mais pas l'île Bonaventure pourtant très proche. On commence par se réchauffer dans une agréable boulangerie mais voyant que la pluie ne s'arrête pas, il nous faut décider quoi faire. La météo indique qu'il pleuvra toute la journée mais que le temps devrait s'améliorer demain. Alors nous décidons de rester.</p>
<p>On commence à se renseigner sur l'île de Bonaventure et les bateaux qui s'y rendent. On nous apprend (sans surprise) qu'il n'y aura plus de départ aujourd'hui. De toutes façons, on n'avait pas vraiment l'intention de prendre le bateau sous ce temps là. Habituellement, il y a des départs toutes les heures sans réservation. On prévoit de faire la promenade demain matin. En attendant, il faut se trouver un logement. Nous parcourons les rues sous la pluie battante cherchant un motel avec encore de la place (on n'a pas très envie de dormir sous la tente ce soir). Nos premiers essais sont infructueux et on décide de chercher depuis la voiture pour arrêter de se faire tremper. On appelle quelques établissements pleins avant de tomber sur le * Fleur de Lys* à qui il reste une chambre. On a bien fait de s'y prendre dès le tout début d'après-midi.</p>
<p>Je voudrais bien rejoindre la chambre tout de suite mais elle ne sera prête qu'à 15h, c'est-à-dire dans 2h. Il faut trouver à s'occuper dans la toute petite ville de Percé un jour de pluie… Mon imperméable ne fait déjà plus très bien son travail et je sens l'eau et le froid se glisser partout (c'est à cette occasion qu'on découvre les sièges chauffants dans la voiture ! ). On décide d'aller écouter un petit concert gratuit de musique locale dont on a trouvé un prospectus. Dans une salle municipale, une chanteuse reprend les classiques québécois de La Bolduc, chanteuse compositrice populaire du milieu du vingtième siècle. Je n'avais jamais entendu parlé d'elle et je ne connais aucune de ses chansons. Le style est à la fois traditionnel et irrévérencieux sur une musique qui pourrait rappeler certaines chansons de Bassens. Et puis on découvre la "parlure" québécoise. Enfin, l'ambiance dans la salle est familiale et chaleureuse. C'est un mélange de locaux et de touristes cherchant comme nous à échapper à la pluie. Les québécois, largement majoritaires, reprennent un peu les refrains et marquent le rythme avec des instruments en bois. Quand le concert se termine, on fait un petit tour au musée de la ville où on nous parle d'histoire de la pêche à la morue et de biodiversité. Je me demande si mon ancêtre granvillais, capitaine au long cours, est venu à l'époque jusqu'à Percé. Qui sait, il a peut-être eu des descendants de ce côté là de l'Atlantique… Mais enfin, il est 15h et on peut aller se calfeutrer dans la chambre d'hôtel et regarder la pluie tomber oar la fenêtre.</p>
<p>Le lendemain, c'est comme si ce jour de pluie n'avait jamais existé. On revient au soleil radieux de l'avant veille comme si de rien n'était. L'île Bonaventure est maintenant parfaitement visible, si proche qu'on se demande comment elle a pu disparaître dans le brouillard. Le Rocher-Percé se dresse, majestueux, sur la mer, nous offrant ses immenses falaises de roches. La ville entière est complètement différente et reprend son aspect de petite cité balnéaire. On découvre la plage et les terrasses de restaurants qui s'étalent un peu partout. La rue principale (ou plutôt l'unique rue) est animée par le joyeux flot de touristes. Nous rejoignons le quai d'embarquement et la longue file qui attend les bateaux. Il y a du monde ce matin, nous ne sommes certainement pas les seuls à avoir dû repousser d'un jour notre planning. Nous avons de la chance et embarquons rapidement. La balade commence par un tour du rocher dont on peut voir de plus près les hautes falaises puis nous faisons le tour de l'île. Alors que nous avançons, le ciel s'emplit du vol tumultueux des oiseaux marins. La majorité sont des fous de Bassan dont on voit les nids sur les rochers. Ils ont un long corps blanc avec un cou jaune et de petites pointes noires sur les ailes. Ils planent élégamment au dessus des flots. Mais ils ne sont pas les seuls dans le ciel, on remarque parfois le vol plus haché d'un petit oiseau noir : un pingouin ! Le bateau accoste finalement au niveau d'une petite plage et nous commençons notre exploration de l'île.</p>
<p>Autrefois habitée, c'est maintenant un parc national protégé. On y trouve plusieurs chemins de randonnées. Nous commençons par monter à travers la forêt pour rejoindre la crête des falaises. De là, on découvre une magnifique vue maritime au milieu d'une végétation fleurie. Puis nous arrivons au clou du spectacle : la colonie des fous de Bassan. Deuxième plus importante mondiale, on trouve ici 120 000 oiseaux qui reviennent chaque été installer leurs nids et élever leurs petits avant de repartir vers des contrées plus chaudes l'hiver. Depuis le bateau, on ne voyait que la petite minorité qui vit sur le versant de la falaise. La plupart sont installés au sommet, les uns à côté des autres dans ce qui ressemble à une organisation urbaine. Chaque couple a son nid attitré et passe son temps à se disputer avec ses voisins. Les groupes sont si nombreux qu'il est difficile d'en percevoir l'étendue. Ils piallent bruyamment et dégagent collectivement une odeur assez fétide de métropole ornithologique. Les oisillons sont déjà assez grand. Ils font presque la taille de leurs parents mais portent encore leur duvet gris de bébé. On dirait de gros adolescents un peu maladroits. Amorphes, ils dorment ou ouvrent le bec un peu piteusement, attendant qu'on leur mette le poisson dans la bouche. Certains commencent à entraîner leurs ailes un peu gauchement.</p>
<p>Nous pique-niquons, pas trop près des oiseaux pour ne pas être incommodés par l'odeur et les mouches puis repartons pour la deuxième partie de la balade. Cette fois, nous longeons presque continuellement la côte. Ce sont paysages ensoleillés, vues sur le Rocher-Percé, magnifiques étendues fleuries roses et jaunes. Il reste quelques maisons, certaines en ruines, d'autres rénovées, qui nous laissent imaginer ce que fut la vie des quelques habitants, pêcheurs et marchands, qui vécurent ici. </p>
<p>À 15h, nous reprenons le bateau vers Percé avant de continuer notre route, roulant maintenant vers la côte sud de la Gaspésie : la baie des chaleurs. Il y a plus d'habitations de ce côté-ci de la péninsule. C'est un lieu de vacances, de petites villes au bord de la mer. Nous nous arrêtons dans un camping au milieu de nulle part avec une petite plage. Nous allons nous baigner le lendemain matin mais bien que l'eau soit plus chaude qu'au nord, elle reste très fraîche. </p>
<p>Nous continuons la route jusqu'à Carleton. Après les randonnées et le camping, il me vient des envies de paresse. Je m'arrêterais bien sur une chaise longue au bord de la petite baie à lire mon livre et regarder passer les voiliers. Cependant, le camping est plein et il semble difficile de trouver à se loger par ici en cette fin de semaine du mois d'août. Les familles réservent longtemps à l'avance et viennent installer leurs camping-cars dans ce sui semble être le lieu de villégiature du Québec. Alors, nous roulons un peu plus loin. Nous atteignons la pointe ouest de la baie et passons de l'autre côté, en Acadie, au nord du Nouveau-Brunswick, juste en face de là où nous étions plus tôt. Ici, nous plantons notre tente et laissons filer le temps au bord de la piscine.</p>
<p>Avec le dimanche, arrive la fin du séjour. De l'Acadie, nous ne verrons que cette plage à marée basse sur laquelle nous nous promenons les pieds dans l'eau. Le reste sera pour un prochain voyage. Nous prenons la route de Québec et de Montréal. Notre dernière nuit sous la tente se fera au bord du Grand Lac Touladi, dans le Parc National du Lac Temiscouata. C'est là qu'après avoir brûlé toutes nos bûches dans un beau feu de camps, nous pourrons observer le ciel nocturne traversé d'étoiles filantes. Puis viendront les longues heures de route, les heureuses retrouvailles avec Montréal et enfin, le vol vers Paris…</p>Parc National du Forillon2018-08-13T15:00:00+02:002018-08-13T15:00:00+02:00vivianetag:None,2018-08-13:/parc-national-forillon.html<p>Nous retrouvons la côte, longeant le nord de la péninsule de Sainte-Anne jusqu'à Gaspé. Les maisons en bois coloré (ou PVC imitation) sont égrenées le long du rivage entre la mer et la nature sauvage. Parfois ce sont de hautes et impressionnantes falaises comme à Mont-Saint-Pierre ou simplement la forêt …</p><p>Nous retrouvons la côte, longeant le nord de la péninsule de Sainte-Anne jusqu'à Gaspé. Les maisons en bois coloré (ou PVC imitation) sont égrenées le long du rivage entre la mer et la nature sauvage. Parfois ce sont de hautes et impressionnantes falaises comme à Mont-Saint-Pierre ou simplement la forêt profonde. Le paysage prend des allures encore plus dramatique quand, après déjeuner, nous sommes surpris par une averse et que le ciel prend ses couleurs d'orages. Alors que la route rentre un peu dans les terres, traversant les étendues de sapins et longeant un petit lac, le déluge s'abat sur nous. Tout devient eau et on ne voit plus à quelques mètres devant soi. Nous sommes obligés de nous arrêter un moment sur le bord de la route.</p>
<p>Nous repartons quand le temps se calme un peu et c'est ainsi que nous arrivons au Parc National du Forillon sous le ciel encore orange de l'orage qui s'éclaircit, devant le golfe du Saint-Laurent couvert de brume. Nous étudions la carte du parc et formons un projet : nous voulons prendre le sentier des Appalaches sur 18 km avec notre tente, suivant la balade du "Sentier des lacs" et dormir en route au niveau du refuge. Nous commençons à préparer assez sérieusement notre idée, achetons ce dont nous avons besoin et prévoyons de dormir au "Camping des Appalaches" juste au départ du sentier.</p>
<p>Avant ça, nous nous rendons au Cap Bon-Ami admirer les grandes falaises et les formations rocheuses balayées par la mer transparente. Les cormorans tournoient au dessus de la la petite plage de galets et, dans les vagues, on voit les phoques sortir la tête. Nous quittons le cap avec l'idée de rejoindre le camping des Appalaches. Mais en regardant la météo, nous sommes vite obligés de nous rendre à l'évidence : ils annoncent de l'orage demain et de la pluie une bonne partie de la journée. Il ne semble pas prudent d'aller randonner dans ces conditions surtout lorsque nous nous imaginons noyés sous le déluge comme aujourd'hui. Tant pis… Nous cherchons alors un camping au bord de l'eau. Le premier que nous voyons est plein et nous passons de l'autre côté de la Pointe Gaspé, à Cap-aux-Os où quelques maisons s'étalent sur la grève. Le camping est officiellement plein mais le propriétaire a quelques emplacements de tente non aménagés sur un grand espace vert. Nous n'avons pas de table ni de coin feu mais nous avons la vue magnifique sur la baie. Dans le minuscule village, on trouve tout de même un restaurant, <em>Le Baleinier</em>, où nous dînons ce soir.</p>
<p>Quand nous nous réveillons le lendemain, la baie de Gaspé est recouverte de brume. Il ne pleut pas encore et nous allons faire la balade de la Pointe Gaspé au Parc National du Forillon. Le sentier serpente entre les plages et les falaises, parfois dans les galets, parfois dans la jolie végétation fleurie. La baie s'étale, blanche sous les nuages. Nous arrivons au "Bout du Monde" et cherchons à deviner dans les vagues quels petits points noirs sont des cormorans et lesquels sont les éternels phoques que nous voyons partout (mais dont nous ne nous lassons pas). Quand nous pique-niquons au sommet de la falaise, le brouillard est devenu si épais que la vue a complètement disparu. De nombreux touristes en balade se trouvent tout desapointés devant le mur de coton qui entoure la pointe.</p>
<p>Cependant il ne pleut pas. L'orage et le déluge annoncé n'a pas éclaté par ici. À 13h30, nous sommes à Grande Grave où nous avons réservé une sortie pour aller voir les phoques. Nous faisons plus que les voir, nous enfilons d'épaisses tenues de plongée et nageons dans les eaux froides de la baie avec masques et tuba. Les phoques se prélassent sur les rochers en face de nous et nous regardent avec un air curieux. De temps en temps, l'un d'eux vient nager et nous pouvons l'observer sous l'eau avec notre masque. Notre tenue nous permet de flotter très facilement dans l'eau. On peut simplement se laisser dériver la tête sous l'eau, admirant les longues algues balayées par les courants sur les rochers, les petits poissons et les homards aux couleurs phosphorescentes jaunes, rouges et même bleus.</p>
<p>Quand nous quittons les phoques et la plongée, nous sommes en milieu d'après-midi et la journée a déjà été bien remplie. Nous prenons une boisson chaude au Baleinier puis rentrons au camping. Tandis qu'avec le soir, arrive l'averse annoncée, nous patientons à l'abri dans la buanderie où nous avons lancé une lessive.</p>
<p>Le lendemain, toute la brume a disparu. La baie de Gaspé éclate d'un bleu magnifique sous le ciel sans nuage. Nous avons replié la tente et, comme nous avons eu un petit souci de batterie de voiture, nous devons rouler un peu. Nous rejoignons Gaspé à quelques kilomètres où se prépare le <em>festival du bout du monde</em> qui va voir venir de nombreux musiciens. Au soleil, face à la baie, nous prenons le petit-déjeuner au Café des Artistes. Pour nous consoler de notre grande randonnée annulée, nous avons décidé de faire aujourd'hui un petit morceau de la balade. Nous nous rendons au départ du sentier et partons pour, tout de même, 12km aller-retour vers le <em>Lac au Renard</em>. C'est une agréable promenade en forêt. Le dénivelé n'est pas important et à côté de l'épreuve du Mont Richardson, ça me semble très facile. On monte tout de même un peu pour gravir le premier petit mont qui surplombe la route. De là haut, la vue se dégage dans la vallée jusqu'au golfe du Saint-Laurent. Puis nous redescendons et marchons un moment dans la boue avant d'atteindre le petit lac où un banc a été installé au milieu des roseaux. C'est un magnifique lieu sauvage que nous avons pour nous seuls (le sentier n'est pas très fréquenté). L'eau du lac est claire et fraîche. Nous nous baignons avec plaisir et restons longtemps pour déjeuner et profiter du lieu.</p>
<p>En milieu d'après-midi, nous retrouvons la voiture et reprenons la route. Une nouvelle fois, nous traversons la baie de Gaspé sous le soleil. Nous prenons un goûter au Café des Artistes et continuons vers le sud sur la route de Percé. Nous passons la nuit dans un camping entre Gaspé et Percé, au niveau du rocher la "tête d'indien". Notre emplacement est au sommet du rocher. Nous garons la voiture en bas et traînons nos affaires en haut de la butte sur quelques dizaines de mètres. Là, une plateforme en bois a été aménagée pour que nous puissions installer la tente avec une vue direct sur la mer. Installés dans notre petit coin de nature, nous regardons le ciel passer du rose au noir et les étoiles s'allumer avant de nous coucher.</p>Parc National de Gaspésie2018-08-08T15:00:00+02:002018-08-08T15:00:00+02:00vivianetag:None,2018-08-08:/parc-national-gaspesie.html<p>Une route au bord de l'eau. Parfois quelques maisons posées au milieu des fleurs. Sur notre gauche : le fleuve, immense, océan. L'autre rive n'est plus qu'un mirage à l'horizon que nous croyons parfois deviner sans en être sûrs. Nous sommes en Gaspésie. Notre plan initial était de rejoindre le Parc …</p><p>Une route au bord de l'eau. Parfois quelques maisons posées au milieu des fleurs. Sur notre gauche : le fleuve, immense, océan. L'autre rive n'est plus qu'un mirage à l'horizon que nous croyons parfois deviner sans en être sûrs. Nous sommes en Gaspésie. Notre plan initial était de rejoindre le Parc National dès ce soir. Mais le temps passé au parc du Bic fait qu'il est déjà tard. Nous nous arrêtons donc dans un petit camping en bord de route entre le fleuve et les collines couvertes de forêts.</p>
<p>Nous arrivons au Parc National de Gaspésie le lendemain en fin de matinée. Nous avons laissé derrière nous le paysage maritime des rives du Saint-Laurent et sommes maintenant à l'intérieur des terres au milieu de petites montagnes. Nous ne trouvons que peu d'informations au Lac Cascapédia où nous nous arrêtons d'abord à part que tous les campings semblent complets. Nous nous rendons donc au point central d'information où une jeune guide s'occupe de tout nous expliquer. Déjà, nous trouvons à nous loger : nous prenons un emplacement dans le "camping de débordement". Nous sommes très bien installés, à côté de la rivière. La seule différence avec le camping normal est que nous devons traverser la route pour rejoindre le bloc sanitaire. La jeune guide nous conseille aussi pour les randonnées. J'apprécie le Québec car ici, quand il y a plus de 600 mètres de dénivelé, la balade est notée "difficile" alors que dans l'ouest canadien on me disait "this is an easy walk" d'un truc qui montait de près de 800 mètres. Déterminée, j'arrête mon choix sur le mont Richardson et ses 750 mètres de dénivelé : c'est dans la limite supérieure de mes capacités mais si je décide de le faire, je peux y arriver. Et puis, elle est marquée comme "Expert" dans le guide du parc : ça flatte mon égo.</p>
<p>Mais la randonnée est pour demain. Pour l'instant, nous retournons au lac Cascapédia où nous louons un canoë. Notre dernière expérience sur l'eau remonte à l'Ouganda et s'était plutôt soldée par un échec. Ici, peut-être parce que le canoë est plus équilibré ou que le lac a moins de courant, nous réussissons plus ou moins à nous déplacer et nous diriger. Nous pouvons apprécier la beauté de la nature calme vue de l'eau, la forêt autour de nous, le ciel légèrement couvert. Plus tard, nous nous baignons dans l'eau fraîche du lac avant de rentrer dîner à la tente.</p>
<p>Dimanche matin, nous nous préparons pour la grande randonnée. À 10h, nous sommes au départ avec notre pique-nique sur le dos et beaucoup d'eau. Il fait un temps magnifique. Le problème des randonnées à fort dénivelé, c'est qu'il n'y a aucune pause entre les côtes. Sur les randonnées plus faciles, on peut espérer avoir un peu de plat entre les montées. Ici, pas du tout. Ça monte, et ensuite ça monte encore et encore et encore. Après chaque tournant, après chaque talus, une nouvelle montée. Je me sens comme Sisyphe avec sa montagne, sauf que, heureusement, je ne pousse aucune pierre ! J'y arrive cependant, lentement (parfois, très lentement) mais sûrement. J'essaie de ne pas m'arrêter trop souvent. Seb qui est plus bien plus rapide, monte devant et m'attend de longues minutes. Quand enfin, la vue commence à se dégager, je peux me retourner et admirer le paysage qui apparaît derrière les arbres. Cela me donne un aperçu de ce que j'ai réussi à parcourir et me donne l'espoir d'arriver un jour au bout. C'est avec l'énergie du désespoir qu'après le panneau annonciateur, je parcours les dernières centaines de mètres qui me séparent de l'embranchement vers "la falaise" où nous comptons nous arrêter pour déjeuner.</p>
<p>Nous ne sommes pas au bout de nos peines mais nous pouvons au moins nous arrêter un moment et nous restaurer. Du haut de notre petite pointe rocheuse, nous admirons le paysage du parc qui s'étale autour de nous. Nous voyons aussi la tête dégarnie du mont Richardson qui nous toise. Il paraît si haut et si loin que j'ai du mal à croire que c'est notre objectif. Pourtant, quand nous reprenons la route, il devient clair que nous nous dirigeons bien par là. La pause et le repas m'ont redonné de l'énergie et je n'ai pas de difficultés à terminer la côte qui ne voulait pas s'arrêter ce matin. Nous atteignons une petite ligne de crête entourée de végétation basse. Le chemin est quasiment plat et donc beaucoup plus simple pour moi. Mais le répit est de courte durée. La route commence à descendre.</p>
<p>La descente en soi n'est pas une difficulté. Mais elle me semble si longue. Je sais que chaque pas descendu sera remonté deux fois : une fois pour grimper en face sur le mont Richardson et une seconde fois au retour quand je devrai gravir cette même côte dans l'autre sens. Enfin nous arrivons en bas, dans une sorte de vallée. Les arbres sont de nouveau hauts. Le sol est humide. Nous traversons un marais puis un joli étang. Le mont Richardson se dresse devant moi, infranchissable. Et voilà l'ultime montée vers le sommet qui commence. C'est difficile. Je ne peux aller que très lentement. Mais je suis déterminée. </p>
<p>J'utilise une technique que je nomme le "chant essoufflé". Pour cette montée, je choisis plusieurs chansons de Jeanne Moreau. Ça a plusieurs avantages. Déjà, mon esprit est détourné de l'effort par la chanson. J'avance de façon plus régulière sans m'arrêter tous les deux pas pour me dire "oh la la, que c'est encore haut !". En fait, je m'arrête seulement quand la chanson est finie ou bien quand j'oublie les paroles. Par ailleurs, mon souffle se régule naturellement par le chant. Mon corps retrouve ses techniques habituelles qui ne sont certes pas celles du sport mais qui fonctionnent tout de même. Ma voix n'est pas à son niveau de concert mais elle est là. Si certaines paroles disparaissent dans un râle essoufflé, d'autres, les notes aiguës par exemple, portent bien et, quand je me prends à mon propre jeu, je les lance à la montagne de toute ma voix.</p>
<p>Ainsi je gravis la première partie du chemin. Après une courte pause sur du relatif plat, arrive l'ultime côte dans les cailloux du sommet dégarni. Seb me dit "je ne pense pas que ce soit si difficile, c'est une illusion d'optique". Je suis dubitative. Il y a bien une illusion : alors qu'on croit arriver en haut, on découvre que ça continue de monter ! Cette dernière côte fait 500 mètres de long et je trouve pénible chaque mètre. Mais me voilà enfin là haut. Autour de moi, le parc s'étend en petites montagnes recouvertes de forêts. On voit quelques lacs et la falaise sur laquelle nous avons pique-niquer plus tôt. Au delà de la vue, j'ai la satisfaction d'avoir réussi malgré la difficulté. Je suis toujours la plus lente (tout le monde me double alors que je ne double jamais personne) mais j'arrive jusqu'en haut !</p>
<p>Le retour n'est pas simple non plus. Déjà, il faut gravir la montée du milieu avec mon énergie limitée. La technique du chant essoufflé sera à nouveau utilisée à bon escient. Comme Seb est avec moi, je chante Bassens et Vian. Puis vient la très longue descente. Elle ne me demande pas trop d'efforts mais mes jambes sont épuisées et je n'ai plus de force. Je me laisse porter par la gravité, posant un pied devant l'autre de façon mécanique. Enfin, nous arrivons à la voiture après 12km de marche et près de 800 mètres de dénivelé. Tout mon corps est douloureux. Nous voudrions manger un vrai repas ce soir mais au <em>dépanneur</em> du centre d'information, il n'y a rien de bien appétissant. Nous regardons les rayons que nous connaissons déjà d'un oeil vide, avec l'espoir que les boîtes de conserve de haricots sauce tomate se transforment en foie gras. Puis Seb a une idée : il doit y avoir un restaurant au <em>gîte du Mont Albert</em>. C'est l'hôtel du parc, où les petits chalets coûtent sans doute plus cher que notre place de camping sans toilettes, près de la rivière. C'est une excellente idée Le restaurant est assez chic et surtout plein mais le bar sert des burgers frites qui font notre bonheur. Puis nous laissons le luxe et retournons dormir dans notre toute petite tente sur nos matelas en mousse. Le lendemain, nous reprenons la route vers la suite du voyage.</p>Bas Saint-Laurent2018-08-05T15:00:00+02:002018-08-05T15:00:00+02:00vivianetag:None,2018-08-05:/bas-saint-laurent.html<p>Le voyage commence véritablement lorsque nous quittons Québec le mercredi. La veille, nous avons fait la route depuis Montréal où nous venons de passer quelques jours. Nous avons acheté chez MEC les quelques éléments qui manquaient à notre équipement et fait quelques provisions : divers fruits secs et graines, du pain …</p><p>Le voyage commence véritablement lorsque nous quittons Québec le mercredi. La veille, nous avons fait la route depuis Montréal où nous venons de passer quelques jours. Nous avons acheté chez MEC les quelques éléments qui manquaient à notre équipement et fait quelques provisions : divers fruits secs et graines, du pain de mie nord-americain, un peu de fromage, des barres de céréales, des fruits en boîte. Nous avons maintenant un peu d'expérience du camping et arrivons à nous nourrir plus ou moins bien avec comme seul matériel un minuscule réchaud à gaz et une sorte de grosse timbale métallique pour chauffer de l'eau.</p>
<p>À Québec, nous logeons dans une résidence universitaire transformée en hôtel pour l'été. La chambre, en hauteur, offre une vue magnifique sur le Saint-Laurent. Nous prenons la route en fin de matinée après un petit-déjeuner dans un café de zone commerciale péri-urbaine. Notre premier arrêt se situe juste à la sortie de la ville : je veux montrer à Seb les chutes de Montmorency que j'ai, moi, visitée il y a 7 ans. Elles sont toujours aussi majestueuses et impressionnantes. Il y a toujours les 500 marches et, comme la dernière fois, je n'ai aucune envie de les gravir. Nous sommes garés en haut. Je laisse Seb faire l'aller-retour jusqu'en bas tandis que j'attends, assise dans l'herbe, admirant le fleuve sur la plaine.</p>
<p>C'est à Québec que le Saint-Laurent commence vraiment à s'élargir, se transformant petit à petit en océan. C'est aussi là qu'on trouve le dernier pont que nous avons dépassé pour visiter les chutes. Plutôt que de faire demi-tour, nous décidons de remonter un peu la côte nord et de traverser plus tard, en bac. Nous suivons donc tranquillement la route qui relie Québec à Tadoussac, traversant les pittoresques petites villes. C'est la forme des toits, légèrement arrondis et remontant en pointe, qui me fait utiliser l'adjectif "pittoresque". En fait, je suppose que ce sont plutôt les considérations pratiques des chutes de neige en hiver qui dictent cette architecture. </p>
<p>L'après-midi étant déjà bien avancée, nous décidons de nous arrêter à Saint-Simeon où nous trouvons un joli camping. Il est presque plein mais il reste tout de même un bel emplacement. Derrière les arbres, nous apercevons le fleuve. On peut descendre jusqu'à la plateforme qui surplombe la falaise pour admirer la vue. L'autre rive est encore visible bien que lointaine et brumeuse. Dans le brouillard, de grands bateaux avancent, fantomatiques. Et au milieu de l'eau, on voit apparaître par intermittence de grosses boules blanches et lisses qui sortent et replongent. Ce sont les belugas : gros animaux assez amusants à mi-chemin entre la baleine et le dauphin. De retour à notre emplacement, nous allumons notre premier feu de camp et laissons la nuit tomber à la lueur des flammes avant de nous calfeutrer sous la tente.</p>
<p>Nous pensions prendre le ferry au nord de Tadoussac pour rejoindre directement Trois-Pistoles. Nous découvrons cependant qu'un autre ferry plus rapide et plus fréquent relie directement Saint-Siméon, où nous sommes, à Rivière-du-Loup sur la côte sud. Nous décidons alors de laisser Tadoussac à un prochain voyage, celui où nous remonterons la côte nord, et de prendre le bac dès maintenant. Saint-Siméon n'est en fait rien d'autre que quelques maisons posées au creux de la falaise autour de l'embarcadère. Nous arrivons très en avance, installons notre voiture dans la file puis sortons faire un tour. Le soleil brille et une magnifique plage s'étend devant nous. Le sable est clair et l'eau transparente et glacée. Les courants froids viennent depuis les tréfonds de l'Atlantique Nord se mêler à l'eau du fleuve. Ils apportent avec eux la faune marine, baleines et belugas : les stars du coin. Faute de se baigner, nous profitons simplement du beau temps et de l'air marin pour marcher sur la plage. Puis nous grignotons nos sandwichs sur la terrasse du petit snack en attendant le bateau. </p>
<p>Le ciel s'est couvert de nuages et nous sommes surpris par une averse alors que nous retournons à la voiture. Elle est intense mais courte et la pluie cesse quand nous nous garons sur le bateau. Cependant, le fleuve est encore recouvert de brume et c'est dans ce brouillard humide, sur une eau verte et grise, que nous commençons la traversée. Je suis dehors, profitant du vent marin, admirant les oiseaux, les crêtes d'écume sur les vagues, la vue qui s'éloigne et le fleuve qui s'éclaire tandis que le ciel se dégage. Et, en milieu de traversée, voilà à nouveau les belugas qui viennent nous saluer. Nous voyons sous la surface leurs longs corps blancs qui nagent. </p>
<p>En une heure, nous rejoignons la rive sud à Rivière-du-Loup. Visiblement, ce côté là est plus peuplé que l'autre. Nous sommes dans une grosse bourgade assez différente du petit village que nous venons de quitter. Dans le centre ville : un grand parc qui habrite de très jolies chutes d'eau. C'est l'occasion d'une agréable promenade dans les bois avant de reprendre la route.</p>
<p>Nous roulons vers l'Est, vers la Gaspésie au bout de l'estuaire. Le fleuve, majestueux, est sur notre gauche. La rive est très différente de ce côté-ci. Pas de falaises : la terre remonte en pente douce depuis l'eau. Il pousse de part et d'autre de la route de hautes herbes et de magnifiques fleurs multicolores. Nous traversons aussi quelques champs de blé. C'est ainsi que nous arrivons à Trois-Pistoles où nous nous arrêtons passer la nuit. Notre camping est directement sur la plage. C'est-à-dire que devant notre tente, on trouve quelques galets sur deux ou trois mètres, puis le Saint-Laurent. À peine quelques roseaux nous séparent de l'eau. Nous pouvons donc admirer à loisir le fleuve splendide tandis que le soir tombe. Tout d'abord, il se recouvre de brume. La rive opposée que nous apercevions encore à l'horizon, disparaît dans le brouillard. Puis l'eau elle-même semble être engloutie, la plage autour de nous. Mais bientôt, tout s'éclaire de nouveau en une explosion de couleur. Le soleil rougeoyant descend lentement vers la ligne brumeuse de l'horizon, se reflétant dans les milliers de miroirs du fleuve. Enfin la nuit arrive et le ciel rose s'assombrit petit à petit. La foule du camping qui s'était amassée sur la berge pour observer le spectacle se disperse peu à peu. Les étoiles apparaissent. Nous restons un moment au coin du feu avant d'aller nous coucher.</p>
<p>Le lendemain, nous prenons le petit-déjeuner au bord de l'eau : pâle, presque blanche dans la lumière du matin. Nous tentons une baignade mais la température glaciale (environ 8 degrés) ne nous permet pas de nous immerger au delà du mi-cuisse ou alors seulement très rapidement, telle une bravade accompagnée d'un cri d'effroi. Je crains peu l'eau froide mais le Saint-Laurent et les courants de l'Atlantique Nord ont la victoire pour ce coup-ci. </p>
<p>Nous effectuons un dernier arrêt avant de rejoindre la Gaspésie plus à l'Est : le parc national du Bic. On y trouve de très jolies balades le long de magnifiques petites criques. La marée basse découvre de longues plages de sable humide et donne accès à de petits islets. La sensation du sable sous mes pieds, les flaques d'eau sur la vase, l'odeur des embruns me rappellent la Normandie mais le paysage planté de conifères n'a vraiment rien à voir. Nous nous promenons longuement sur la plage jusqu'à rejoindre de magnifiques falaises balayées par le vent. Lorsque le chemin devient trop hasardeux dans les rochers que la mer houleuse vient frapper, nous faisons demi-tour et retournons au parking par un petit chemin à travers la forêt, bordé de buissons fleuris. Nous effectuons un dernier détour avant de quitter le parc : nous nous rendons au Cap Caribou pour voir les phoques se prélasser sur leurs rochers ! </p>
<p>Juste après le parc, nous arrivons à Rimouski que Seb a visité il y a longtemps pour une conférence. Nous traversons la ville en voiture et ses banlieues aux allures de stations balnéaires. Ça y est, nous sommes en Gaspésie ! </p>Baranquilla et Carthagène2018-06-19T10:00:00+02:002018-06-19T10:00:00+02:00vivianetag:None,2018-06-19:/baranquilla.html<p>Retour en Colombie deux ans après mon <a href="/medellin.html">voyage à Medellin</a> qui m'avait laissé une merveilleuse impression. De nouveau, je suis là pour le travail : je participe à une <a href="http://openpyviv.com/2016/07/12/ECCO/">école de recherche internationale</a>. Cette fois, je suis à Baranquilla. J'arrive un mardi en milieu de journée après un long voyage le …</p><p>Retour en Colombie deux ans après mon <a href="/medellin.html">voyage à Medellin</a> qui m'avait laissé une merveilleuse impression. De nouveau, je suis là pour le travail : je participe à une <a href="http://openpyviv.com/2016/07/12/ECCO/">école de recherche internationale</a>. Cette fois, je suis à Baranquilla. J'arrive un mardi en milieu de journée après un long voyage le lundi depuis Paris et une nuit trop courte à Bogota. En sortant de l'avion, je suis assaillie par la chaleur tropicale avant de traverser la ville en taxi pour rejoindre l'université au nord. Autour de nous, je vois un paysage urbain qui m'évoque n'importe quelle grande agglomération des Caraïbes. Les petites maisons basses s'enchaînent, décorées de bric et de broc, envahies de végétation tropicale. On trouve aussi des boutiques et des cafés où s'affairent les habitants dans des cours en terre ou en béton nu. Malheureusement, il y a aussi des décharges à ciel ouvert, des bidonvilles et de la pauvreté plus moderne dans ce qui ressemble à des tours HLM brûlées de soleil, décorées d'antennes paraboliques et de systèmes de climatisation.</p>
<p>De la ville elle-même, je verrai assez peu. Nous logeons dans un quartier en périphérie nord, dans un grand hôtel luxueux et moderne : une tour au milieu des tours. Nous explorons les rues alentours et prenons nos habitudes dans les restaurants du coin. Le quartier est plutôt chic. Les rues sont larges, géométriques et les trottoirs plantés de manguiers. On navigue entre les hautes tours dans la chaude nuit tropicale et rentrons nous rafraîchir dans les salles climatisées. On trouve un mélange de bars et restaurants locaux, dont souvent s'échappe de la musique, et d'enseignes plus internationales aux inspirations européennes, nord-américaines ainsi que du moyen-orient. Il y a, par exemple, un très bon restaurant libanais ainsi qu'une petite cafétéria qui sert des smoothies, salades et plats végétariens à base de falafels, ou encore un restaurant "pizza et sushis". Les prix quasi-européens et la population plutôt blanche me font penser que ce genre de lieu est réservé aux classes moyennes et aisées, bien loin des bidonvilles que j'ai vus en arrivant.</p>
<p>L'université est encore plus loin au nord de la ville. Nous nous y rendons en taxi tous les matins. Ce sont les mêmes taxis jaunes que je prenais à Medellin mais ici, ils n'ont pas de compteur et il faut négocier les prix. "Universitad del Norte por favor? Si, diez esta bien". Environ 20 minutes de trajet et un prix fixe à 10000 pesos (soit environ 3 euros). Le campus est agréable, vert et aéré, planté de manguiers et autres arbres tropicaux. C'est une université privée et toutes les salles de cours sont climatisées. Ce qui fait l'originalité du campus, ce sont les animaux. Il y a tout d'abord les chats, très nombreux et que l'on voit étalés paresseusement un peu partout, puis les magnifiques oiseaux et enfin, le clou du spectacle : les iguanes. On me dit qu'ils montent aux arbres, mais je ne le verrai qu'une seule fois. La plupart du temps, nous les repérons au sol, dans l'herbe ou sur le trottoir. Ce sont des animaux imposants dont la couleur varie entre le vert et le orange en passant par le gris. Il ont tous une longue queue striée de rayures noires. À l'arrière de leur tête, se dresse une crête qui descend tout le long de leur épine dorsale. Ils ressemblent à des dragons miniatures.</p>
<p>Pour déjeuner, nous avons trouvé un délicieux petit restaurant. Il faut sortir du campus, passer au dessus d'une première route par une passerelle, puis en dessous d'une seconde route par un tunnel. Et nous voilà dans ce qui ressemble à une cour privée, installés sur des grandes tables en plastique sous un auvent. Une légère brise rend la température agréable. Autour de nous : des chats, des chiens, des poules, et des perruches dans une cage. Pour 10000 pesos, on a un menu complet : une viande (ou un poisson) grillé accompagné de riz et de légumes, un délicieux bouillon qu'on assaisonne de citron vert pressé et l'exquise "Aguapanela" ou jus de cane à sucre.</p>
<p>Mes journées sont donc dédiées au travail dans la chaleureuse ambiance du groupe international dont je fais partie. Quand vient le soir, l'ambiance devient une fête et la danse prend possession de nous. Je ne sais pas si cela vient de moi ou de Baranquilla, mais la danse ici m'a semblé encore plus intense, plus profondément ancrée dans les mœurs qu'à Medellin où je découvrais pourtant la salsa pour la première fois. Nous sommes très nombreux, assez pour arriver en grappe dans un bar vide et le transformer en fête. Il y a, bien sûr, toutes les danses locales : la salsa, le merengue, la rumba et d'autres que je ne sais pas nommer. Le samedi soir, nous sommes allés jusqu'à la plage, en dehors de la ville, où un groupe local a joué du Mapale. C'est une musique toute en percussion, avec une flûte comme seul instrument mélodique. On ressent en particulier beaucoup l'origine africaine. La danse consiste à faire vibrer l'ensemble de son corps d'une façon très rythmée et rapide et à maintenir cette vibration tout en se déplaçant avec son partenaire. Le mouvement est tellement intense et fou que l'on croit entrer dans une espèce de transe qui ne s'arrête qu'à l'épuisement. Une autre fois, on écoute un groupe local dans un restaurant. Le chanteur lance sa complainte d'une belle voix. Le rythme de la rumba est donné par la percussion et le principal instrument est un petit accordéon.</p>
<p>Si les musiques traditionnelles ont toujours la cote, elles ne sont pas les seules à avoir voix au chapitre. Alors que la soirée avance, les rythmes latinos se mêlent à un beat de boîte de nuit plus international. Ce sont des tubes que tout le monde semble connaître ici mais que je n'ai jamais entendu. Les paroles sont en espagnol. Le rythme emporte le groupe comme une vague. Les Colombiens et autres Sud-Américains dansent tout aussi bien sur ces musiques là que sur de la salsa et leur énergie entraîne même les plus timides dans la folie de la danse.</p>
<p>Lorsque le week-end arrive, nous avons déjà plusieurs soirées de fête derrière nous et sommes donc assez fatigués. Mais nombreux sont ceux qui se lèvent tôt (voire très tôt) le dimanche matin pour aller visiter Carthagène. La ville se trouve à 2h de route. Je prends un bus local avec quelques autres à 9h30 et nous voilà sur la route. Le bus n'est pas aussi folklorique que celui qui m'avait conduit à Guatape il y a deux ans. C'est une petite camionnette climatisée et les sièges sont confortables. Nous filons sur l'autoroute et quittons rapidement la ville et sa banlieue. Le paysage se vide de toute présence humaine et n'est plus qu'une longue étendue verte de végétation tropicale.</p>
<p>Nous arrivons à Carthagène en fin de matinée. Le ciel est légèrement voilé ce qui est sans doute mieux car il fait très chaud. Pour rejoindre la vieille ville, il nous faut marcher un moment le long d'une route balayée de vent et de sable. Sur notre droite : la mer grise, la plage et ses petites tentes à louer. À gauche : de hauts hôtels accablés de chaleur. Puis nous apercevons enfin les fortifications et entrons dans la veille ville. Les rues sont étroites et fraîches, colorées, avec des maisons de style colonial décorées de petits balcons. Parfois nous entrons dans la cour d'un hôtel, souvent un ancien couvent, et admirons les coursives couvertes de végétation. Le lieu est très touristique. Des vendeurs ambulants nous proposent babioles et contrefaçons. Des femmes noires portent des robes aux couleurs de la Colombie qui me rappellent des Madras et nous vendent des fruits frais. </p>
<p>En début d'après-midi, nous retrouvons un groupe de la conférence au pied du "château", le fort San Felipe, principal monument des fortifications de la ville. Comme nous sommes nombreux, nous décidons de payer une visite guidée. Nous découvrons ainsi comment les espagnols sont arrivés ici au 16ème siècle et ont pillé les populations indigènes locales de l'or qu'ils portaient en bijou. Comment ils ont ainsi fait de Carthagène un des ports le plus important et le plus convoité de l'Amérique du Sud, point central du commerce dans la région. Ce commerce inclut celui des esclaves arrivés d'Afrique qui construisirent les fortifications que nous visitons actuellement, principalement à base de corail. Le guide est particulièrement impliqué : il nous mime les batailles en utilisant une bouteille d'eau comme fusil. La ville est régulièrement attaquée et pillée par les pirates français et britanniques. Nous apprenons toutes les techniques de défense mises en place dans l'architecture du monument. La dernière attaque fut menée par les britanniques qui furent mis en défaite par la dysenterie et la fièvre jaune. De là où nous sommes, nous voyons en effet que la ville s'avance dans la mer, entourée de lagunes et de mangroves. En 1911, Carthagène profite des guerres napoléoniennes pour se révolter contre l'Espagne. Quelques années plus tard, avant que l'indépendance ne soit définitivement acquise, les Espagnols revinrent et réprimèrent la révolte dans le sang. Le guide insiste sur ce passé douloureux en comparaison de la prospérité actuelle. La visite a duré longtemps. L'après-midi est maintenant bien avancée et nous décidons de retourner vers le central de bus pour être sûrs d'avoir un billet. Cette fois, nous ne passons pas par la plage et traversons à la place un quartier populaire, découvrant un autre aspect de la ville peut-être plus authentique que le centre touristique. On passe devant les petits cafés et échoppes, très animés en ce milieu de week-end. À 17h, nous sommes dans le bus de retour direction Baranquilla.</p>
<p>Le lendemain est encore férié et nous passons une journée plus calme avant d'aller à la plage en fin d'apres-midi. Tout le monde nous déconseille les plages publiques trop proches de la ville (sales ? dangereuses ?) et nous rejoignons donc une plage privée avec un bar-restaurant. La mer des Caraïbes est chaude, balayée d'agréables vagues. Le soir, l'excès de soleil et de fatigue me donne une migraine. Je ne suis pas la seule à être fatiguée lorsque la conférence reprend le mardi. Les premières soirées sont calmes mais la danse revient vite : le mercredi puis le jeudi et enfin bouquet final le vendredi, dernière vraie soirée de la conférence. Les organisateurs ont loué des "chiva" qui font visiblement partie de la tradition Colombienne. Ce sont des bus de fête, le principe étant qu'on monte dans le bus, qu'on met la musique très fort et qu'on fait le tour de la ville en dansant et en criant. Le bus est plein de couleurs et de lumières et les fenêtres sont grandes ouvertes. On parcourt Baranquilla sans la voir et on se laisse vibrer au rythme de la musique et des dos d'âne en essayant d'éviter les attaques à la farine de maïs de la part des autres passagers (étrange tradition locale). Les Colombiens nous servent des petits verres d'aguardiente (alcool local très fort au goût d'anis, qui rappelle le raki). Le bus fait deux arrêts : pour voir la rivière (étrange pause calme au milieu de la folie) puis dans un bar où la danse et les cris semblent s'intensifier de plus belle, avant de nous déposer définitivement à La Troja, bar traditionnel. Tout est plein et nous sommes simplement installés sur le trottoir, enchaînant les salsas dans la nuit chaude, nous étalant jusque sur la route où filent les taxis jaunes. Dans l'air, flotte une odeur de viande grillée venant d'un petit stand. Des vendeurs nous proposent des chips de plantain et des fruits frais.</p>
<p>C'est la dernière vraie soirée de la conférence. Le samedi, ont lieu les derniers exposés puis déjà beaucoup repartent vers Bogota ou ailleurs. Le soir, je retourne dîner à la plage et admirer le coucher de soleil. Puis, de retour à l'hôtel, je rejoins le groupe sur le toit-terrasse où nous avons pris l'habitude de terminer les soirées au bord de la minuscule piscine. Baranquilla s'étale autour de nous dans la nuit telle une immense mer urbaine et lumineuse. L'air est chaud, balayé d'une légère brise. On admire les nuages qui filent à toute vitesse devant les étoiles. Je connaissais la Colombie de Medellin, celle de l'intérieur et des montagnes. Maintenant, j'aime aussi la Colombie tropicale de la côte Caraïbe avec sa chaleur lourde, ses pluies soudaines et intenses, ses plages et sa folie de danse et de musique.</p>Retour en Irlande2018-05-01T10:30:00+02:002018-05-01T10:30:00+02:00vivianetag:None,2018-05-01:/retour-en-irlande.html<p>Voilà bientôt 10 ans que j'ai quitté l'Irlande, précisément fin juillet 2008. La dernière fois que j'y suis retournée, c'était en 2010 alors que Seb était lui aussi rentré en France. Nous avions encore de nombreux amis là bas. Depuis, beaucoup ont déménagé aux 4 coins du monde et moi …</p><p>Voilà bientôt 10 ans que j'ai quitté l'Irlande, précisément fin juillet 2008. La dernière fois que j'y suis retournée, c'était en 2010 alors que Seb était lui aussi rentré en France. Nous avions encore de nombreux amis là bas. Depuis, beaucoup ont déménagé aux 4 coins du monde et moi je n'ai pas revu Dublin depuis 8 ans. L'idée de ce nouveau voyage m'a tout de suite plu. Nous n'y allons pas seuls. Nous voyagerons, pour la première fois, avec nos deux nièces S. 12 ans et E. 13 ans. Ce sera l'occasion de leur faire découvrir ce pays qui fut le notre pour un temps.</p>
<p>Les péripéties commencent à l'aéroport, avant même le départ. Les filles sont avec nous, encore un peu timides car elles ne se connaissent pas, n'ont jamais voyagé avec nous et n'ont pas trop l'habitude de l'avion. Alors que nous pensions avoir pris toutes les précautions nécessaires, nous découvrons que notre vol part une heure plus tôt que prévu ! L'information avait été envoyée dans un mail assez obscur que Seb pensait avoir pris en compte. Nous qui nous pensions à l'heure sommes donc en retard et c'est de justesse que nous pouvons enregistrer les bagages. Mais les problèmes ne s'arrêtent pas là. Grèves, avion plein, surbooking : derniers enregistrés, nous voilà sur liste d'attente. Il reste 3 places et nous sommes 4. Nous décidons de faire embarquer Seb et les filles et de laisser mon sort en suspens. Il faut que j'attende que tous les passagers enregistrés montent dans l'avion et si l'un d'eux manque à l'appel, je pourrai prendre sa place. Sinon je serai reléguée sur un vol demain matin. Je vois passer la file qui se dirige vers le bus. Ils sont tous là sauf un. Le steward appelle l'équipe à bord cherchant un certain Mr. O'Sullyvan dont l'ami, bien qu'enregistré, n'a pas passé l'embarquement : l'ont-ils loupé ? Est-il absent ? Est-il en retard ? Mon sort en dépend ! Personne n'arrive. Je suis le steward dans le petit bus, puis dans l'avion (après tout le monde) et patiente, dans l'incertitude, pendant qu'il vérifie que "ma" place est libre. C'est bon ! L'ami de Mr. O'Sullyvan n'a pas quitté l'Irlande, il n'est donc pas là pour son vol de retour et c'est moi qui prends sa place.</p>
<p>Après ce début un peu aventureux, le vol se passe sans encombre et les formalités d'entrées sont particulièrement rapides. Je retrouve l'aéroport de Dublin, si familier bien qu'un nouveau terminal ait poussé depuis la dernière fois. Nous récupérons notre voiture de location et roulons jusqu'à Portmarnock à quelques kilomètres au nord de la ville. La conduite à gauche, les panneaux, les routes : toutes ces petites choses qui me rappellent le temps passé ici et mes trajets quotidiens vers Swords où je travaillais.</p>
<p>Nous logeons au White Sands Hotel. En nous réveillant jeudi matin, nous découvrons un ciel bleu, éblouissant de soleil sur la mer. Après le petit déjeuner irlandais (oeufs brouillés, bacon et "black pudding"), nous nous promenons un peu sur la plage pleine de rochers et de coquillages. Au sud, la presqu'île de Howth s'avance, découpant le ciel et la mer de ses falaises verdoyantes. Enfin, nous prenons la voiture et commençons notre voyage : direction l'ouest.</p>
<p>La route vers Galway est tranquille. L'autoroute traverse les pâturages ou paissent vaches et moutons ainsi que les champs de tourbe fleuris de joncs. Le temps est irlandais : des éclaircies lumineuses entrecoupées d'averses. À l'arrière, les filles se sont endormies. Nous atteignons Galway en début d'après-midi. Le temps est frais et ensoleillé. Nous nous garons sur le port et marchons vers le centre-ville pour déjeuner.</p>
<p>Deuxième (et dernière) mésaventure du voyage dont je suis à nouveau victime : alors que je marche sur le trottoir, une voiture garée m'ouvre sa portière dessus. La jeune femme semble désolée. Je suis un peu abasourdie par le choc de la collision soudaine. Je m'assois un peu plus loin pour reprendre mes esprits. Je vais bien mais la douleur au niveau du genou me suivra le reste du voyage (coup sur la rotule : rien de grave mais il faut quelques jours pour que ça passe). Ça ne sera vraiment handicapant que le jeudi, jour du choc. Par la suite, je ne subirai les quolibets de Seb (et l'air compatissant des filles) que lorsque je devrai monter ou descendre un escalier. En tout cas, c'est en boitillant que je traverse le centre-ville de Galway à la recherche d'un café pour déjeuner.</p>
<p>La ville est aussi charmante que dans mon souvenir. La rue piétonne est animée de musique. Les boutiques et les restaurants se succèdent au pied des maisons colorées. Nous prenons des sandwichs dans un vieux pub puis marchons vers l'office de tourisme. Que faire cet après-midi ? La décision est vite prise : nous irons visiter le Connemara dont le nom suscite la curiosité des filles.</p>
<p>De Galway, nous roulons vers l'ouest, le long de la "Wild Atlantic Way". Petit à petit, les maisons se font plus rares et le paysage prend des allures sauvages et décharnées. La mer semble grignoter la terre, formant de longues flaques grises parsemées d'îlots. Les verts pâturages ont laissé la place à une herbe jaune et sèche poussant sur la tourbe balayée par le vent. Il n'y a plus d'arbres. Les champs, où paissent chevaux et moutons, sont séparés par des petits murets de pierre. Au loin, on voit se découper de hautes collines. Seb et moi avons déjà visité la région il y a longtemps, lors de notre séjour en Irlande. L'impression reste la même : celle d'une grande beauté sauvage qui évoque aussi la rudesse et la désolation. À l'époque, nous étions allés jusqu'à Clifden dont je garde le souvenir venteux d'une ville de bout du monde. Aujourd'hui, nous n'allons pas si loin car l'après-midi est déjà bien avancée. Nous nous contentons de rouler sur un chemin de traverse, de nous arrêter au milieu de nulle part et de descendre marcher un peu dans l'herbe jaune, la tourbe et le vent. Puis nous reprenons la route de Galway en passant par l'intérieur des terres, admirant au passage les petits lacs argentés qui apparaissent au détour des chemins.</p>
<p>Ce soir, nous logeons à une trentaine de kilomètres au sud de Galway, à Kinvarra, de l'autre côté de la baie. Nos hôtes ont aménagé d'anciennes étables en un agréable petit appartement. Ils habitent la maison juste à côté et nous accueillent chaleureusement. La journée a été longue, nous dînons le soir dans l'un des deux pubs du village puis rentrons nous coucher tôt après quelques parties de "Loup Garou", jeu de société qui remporte la pleine adhésion du public.</p>
<p>Vendredi matin, le soleil brille sur Kinvarra, ce qui n'est pas si courant. La journée commence paresseusement. Les filles dorment encore tandis que nous dégustons le délicieux "soda bread" fait maison et étudions le programme de la journée. Finalement, tout le monde est prêt vers midi et nous pouvons partir. Notre hôtesse, volubile professeur de géographie, nous a imprimé un programme touristique détaillé rédigé par ses soins. Il est parfait, nous pouvons le suivre à la lettre, les instructions étant particulièrement claires. Nous commençons par une jolie promenade à quelques kilomètres de Kinvarra qui offre de magnifiques points de vue sur la baie de Galway. Puis nous visitons une jolie abbaye en ruine juste avant la petite ville de Ballyvaughan où nous déjeunons. </p>
<p>C'est le point d'entrée vers les Burren, région minérale aux propriétés géologiques intéressantes. Ce sont de grandes collines recouvertes de roches formant d'étranges lamelles et crevasses. Toujours sur les conseils de notre hôtesse, nous allons à la grotte de Aillwee "montagne jaune" (ou "very dark cave" d'après la série <em>Father Ted</em>). Sur le même lieu, ils ont aussi un centre de conservation pour oiseaux de proies. Nous voyons chouettes, hiboux, aigles, vautours, etc. Nous assistons même au spectacle de démonstration où les oiseaux sont libérés pour être nourris et écoutons les nombreuses explications que nous traduisons pour les filles. Nous apprenons ainsi que les vautours, mal aimés, sont menacés d'extinction ce qui semble bien malheureux. Je me porte volontaire pour tenir le faucon sur mon bras ce qui convainc les filles d'essayer à leur tour. Elles semblent ravies de voir le bel oiseau de si près. Ensuite, nous visitons la grotte. Là encore, un guide nous donne diverses explications sur l'histoire géologiques des Burren.</p>
<p>Quand nous sortons, l'après-midi est bien avancée. Nous faisons un dernier détour pour admirer un beau dolmen puis filons vers Doolin pour aller visiter les Cliffs of Moher. Célèbre attraction touristique irlandaise, j'en ai vu de nombreuses images sans avoir jamais l'occasion d'y aller. En arrivant à 18h30, la masse de touristes est partie, nous avons les falaises pour nous. La journée a été ensoleillée et, miraculeusement, toujours aucune pluie. Le soleil du soir filtre à travers les nuages sur la mer d'argent. Les hautes falaises se tiennent, majestueuses, dans le vent. À leurs pieds, les gerbes d'écume semblent minuscules. Des oiseaux volent en poussant des cris le long de leurs flancs où ils ont fait leurs nids. Nous restons un moment à nous promener et admirer le paysage avant de rejoindre la voiture et de redescendre vers le village où nous dînons dans un pub. Nous remontons vers Kinvarra par la route de la côte. Le ciel est encore clair et nous profitons du crépuscule sur la mer tandis que la nuit tombe sur les Burren.</p>
<p>Le lendemain, c'est déjà le moment de revenir vers Dublin. Nous quittons Kinvarra en fin de matinée. Nous faisons une pause au sud d'Athlone pour visiter l'abbaye de Clonmacnoise (encore un conseil de notre hôtesse). Le soleil est toujours au rendez-vous et nous pique-niquons dehors. Il est 16h quand nous arrivons à Dublin et traversons le centre-ville en voiture, ravivant mes souvenirs. Nous logeons à Artane, dans le nord de la ville pas très loin de Coolock où nous avions habité. Nos hôtes sont une famille irlandaise qui loue plusieurs chambres dans leur grande maison. Lui a longtemps travaillé dans la construction ce qui explique les importants travaux qu'ils ont pu réaliser. Ils ont survécu, difficilement, à la crise qui a frappé Dublin en 2008 et se réjouissent de la reprise récente de l'économie.</p>
<p>Après une tasse de thé, nous ressortons et rejoignons à pied le parc St Anne où nous retrouvons notre ancienne colocataire espagnole Maria avec son compagnon irlandais et sa fille de deux ans. Maria habite à présent la banlieue sud, du côté de Wicklow, mais elle est montée dans le nord aujourd'hui pour voir sa soeur qui habite à Artane et attend un bébé. Maria a vécu avec nous à Coolock. Sa soeur l'avait rejoint peu de temps après notre départ et avait, elle aussi, vécu dans "notre" maison. Avec Maria, marchant le long des allées ensoleillées de St Anne, nous évoquons notre vie irlandaise, prenons des nouvelles et pensons au temps qui passe. Nous traversons le parc arrivons sur le front de mer. Derrière la plage brune, laissée nue par la marée basse, se profile Bull Island et sa lande venteuse. </p>
<p>Maria et sa famille repartent et nous prenons un taxi vers le centre-ville. Il nous dépose sur Parnell street, juste devant notre ancien appartement, où nous avons vécu après notre départ de Coolock. Les choses ont peu changé. Les restaurants chinois sont encore plus nombreux et le tramway passe à présent dans la rue. Nous descendons O'Connell street, montrons le Spire aux filles et rejoignons O'Connell Bridge puis Grafton Street. Je suis triste de voir que la statue de Molly Malone a déménagé. Je voulais dîner au Bewleys mais, malheureusement, il est fermé le soir. Il nous faut trouver un restaurant ce qui s'avère très difficile (et nous rappelle ce problème de nourriture très dublinois). Nous tournons en rond pendant presqu'une heure avant de nous asseoir, épuisés et affamés, sur une table en extérieur dans un restaurant de burger. Une table à l'intérieur se libère peu après et nous pouvons, enfin, dîner au chaud.</p>
<p>Et voilà que, déjà, le voyage se termine. Le lendemain, nous retournons une dernière fois dans le centre et marchons le long de Henry street. Les petites boutiques ont sans doute changé mais pas les grandes enseignes qui faisaient mon quotidien. Il y a toujours les centres commerciaux Jarvis et Ilac (avec la bibliothèque à l'étage), Debenham, Mark & Spencer et, bien sûr, Penneys qui s'est fait connaître à l'international sous le nom de Primark. Les filles vont y faire des achats, vêtements qui représentent aussi bien Dublin que les trèfles et les moutons qu'elles achèteront plus tard à Carrolls. Sur O'Connell street, la litanie de musique irlandais de la boutique de souvenirs se déverse toujours du matin au soir. Comme un dernier hommage à notre vie passée, nous déjeunons dans un restaurant coréen. C'est ici que j'ai découvert la gastronomie coréenne et, pour moi, le bibimbab évoquera toujours Dublin. Puis nous retournons à l'aéroport : direction Paris où nous attend la pluie. Adieu Irlande ! </p>Gerardmer 2018 - Week-End2018-02-04T20:30:00+01:002018-02-04T20:30:00+01:00vivianetag:None,2018-02-04:/gerardmer-2018-week-end.html<p>Samedi matin, nous sommes à nouveau à l'Espace Lac à 10h30. Le film de ce matin s'appelle <em>Les Affamés</em>, en compétition, canadien et il y a des zombies. Plus précisément, c'est un film québécois et nous avons donc le droit à un deuxième film de zombies francophones ! D'ailleurs, ça pourrait …</p><p>Samedi matin, nous sommes à nouveau à l'Espace Lac à 10h30. Le film de ce matin s'appelle <em>Les Affamés</em>, en compétition, canadien et il y a des zombies. Plus précisément, c'est un film québécois et nous avons donc le droit à un deuxième film de zombies francophones ! D'ailleurs, ça pourrait, à quelques détails près, être la même apocalypse que le film français de la veille. Seulement ici, on est dans un petit village au milieu du Québec. Le film est une belle réussite, bien mené, avec de l'humour mais pas que. C'est un de mes préférés cette année et il repart d'ailleurs avec un prix spécial bien mérité.</p>
<p>La journée continue et nous voilà en salle pour la projection des courts métrages. Les 5 films ont tous des qualités et me plaisent assez. Je retiens l'univers décalé et coloré de <em>Belle à Croquer</em> ainsi que l'humour noir de <em>La Station</em>. C'est finalement l'étrange et dérangeant <em>Et le Diable rit avec moi</em> qui sera récompensé.</p>
<p>Nous n'avons pas de réservation pour la séance suivante (les réservations à l'Espace Lac sont limitées à 3 par jour). Cependant, nous n'avons aucun problème pour entrer dans la salle. Vu la qualité du film, il aurait mieux valu qu'on reste dehors et qu'on aille prendre une crêpe au Neptune. En effet, <em>The Titan</em>, heureusement hors compétition, atteint le summum de la nullité. C'est un film de pseudo-SF américain dont le seul intérêt est d'avoir été tourné aux Canaries et de montrer ainsi de beaux paysages. Les personnages sont stupides, les dialogues me font soupirer par leur bêtise et le scénario ne tient pas debout. D'ailleurs les applaudissements se font particulièrement rare à la fin de la projection. Le seul avantage est qu'il nous permet des discussions bien sympa à en dire du mal et à relever une par une les incohérences et bêtises du scénario.</p>
<p>Heureusement le film suivant est une bonne surprise. On assiste d'abord à l'hommage rendu à Alex de la Iglesia avec plusieurs extraits de films qui font bien envie ! Puis vient la projection de <em>Ghostland</em>, film français en compétition qui est présenté ici en grande exclusivité : l'actrice, présente dans la salle, ne l'avait pas encore vu. Le réalisateur, Pascal Laugier, semble assez ému et un peu stressé à l'idée de partager la séance avec les 700 spectateurs, fans de genre, mais qui peuvent aussi être implacables dans leur verdict. Je ne révélerai rien de l'histoire car on nous a bien demandé d'être discret étant donné que nous sommes les premiers au monde à le voir. Je ne savais donc pas à quoi m'attendre et j'ai été agréablement surprise. Les actrices, dont Mylène Farmer, jouent très bien. Le scénario est intéressant, assez surprenant et original et l'horreur et l'angoisse sont bien là. Si des fans de la chanteuse peu habitués aux films de genre un peu violents vont le voir, ils risquent d'avoir un petit choc ! C'est un carton plein pour le réalisateur, la salle apprécie visiblement et il repart aujourd'hui avec le prix SyFy, le Prix du Public et le Grand Prix. Une consécration qui augure bien pour la sortie du film en mars et plus généralement pour la production de films de genre français.</p>
<p>C'était notre dernier film du jour. Nous sommes assez fatigués et ne restons pas à la séance de 22h. Le dimanche matin, nous rangeons le petit studio que nous louons chaque année et nous préparons à reprendre la route. Avant ça, une dernière séance : le dernier film de la compétition <em>Housewife</em>, production franco-turque. Cette fois, c'est une déception. C'est dommage, car on sent que le réalisateur a voulu mettre beaucoup (un peu trop sans doute). Ça commençait plutôt pas trop mal et l'actrice principale joue bien. Mais après, ça devient n'importe quoi dans un délire cauchemardesque apocalyptique. J'aime bien le mystère, j'aime bien l'étrange, j'aime bien le bizarre et l'inexpliqué. Mais j'aime aussi quand il y a un peu de cohérence et là ça devenait juste ridicule ! </p>
<p>Enfin bon, en dehors de ce raté, la sélection a été vraiment satisfaisante cette année. Le verdict du jury a été en accord avec celui des spectateurs et j'ai passé un bon festival ! Je suis juste un peu déçue que <em>Revenge</em> reparte bredouille mais j'attends le prochain film de sa réalisatrice Coralie Fargeat. </p>Gerardmer 2018 - Vendredi2018-02-04T08:30:00+01:002018-02-04T08:30:00+01:00vivianetag:None,2018-02-04:/gerardmer-2018-vendredi.html<p>Vendredi matin, la neige tombe à gros flocons et nous sommes à l'Espace Lac à 10h30 pour voir le film brésilien en compétition <em>Les Bonnes Manières</em>. Il est divisé en deux longues parties assez différentes qui pourraient, en fait, faire deux films. Dans la première, lente, belle et étrange, on …</p><p>Vendredi matin, la neige tombe à gros flocons et nous sommes à l'Espace Lac à 10h30 pour voir le film brésilien en compétition <em>Les Bonnes Manières</em>. Il est divisé en deux longues parties assez différentes qui pourraient, en fait, faire deux films. Dans la première, lente, belle et étrange, on voit une relation se créer entre deux femmes de milieu différents dont l'une attend un bébé. La seconde partie est plus classique et revient plus clairement dans le cinéma fantastique, apportant d'ailleurs certains éléments originaux Dans l'ensemble, le film a beaucoup de qualités, en particulier le magnifique jeu de l'actrice principale. Il est cependant trop long et a du mal à accrocher de bout en bout.</p>
<p>Nous déjeunons à La Géromoise puis nous revoilà à l'Espace Lac pour un film très attendu. <em>La Nuit a dévoré le monde</em> n'est pas en compétition mais sa sortie prochaine fait déjà beaucoup parler. Il faut dire que c'est un film français de zombies, ce qui est assez rare pour être remarqué. Et c'est une adaptation d'un roman, français lui aussi, qui a eu un beau succès. L'histoire est simple. Un homme se réveille après une soirée et découvre que le monde a été ravagé par une apocalypse zombie. Il se retrouve seul, isolé, sans contact avec qui que soit dans un immeuble parisien entouré de morts vivants. Le film est alors une longue fable sur la solitude, montrée avec pudeur et délicatesse. Une belle découverte.</p>
<p>Nous continuons notre après-midi avec <em>Chasseuse de Géants</em>, film en compétition d'un réalisateur danois. Une jeune fille supporte mal la réalité qui l'entoure et pense se battre contre des géants pour sauver sa ville. Il y a un peu de poésie, rappelant de loin le magnifique <em>Labyrinthe de Pan</em> mais sans l'égaler. Le film est plaisant sans être exceptionnel.</p>
<p>Après ça, nous quittons l'Espace Lac et avons le temps de faire une pause rapide à l'appartement. Cinq films hier et déjà trois aujourd'hui, on commence à avoir les yeux qui piquent et la tête lourde. Cependant il nous reste encore deux séances et nous nous rendons rapidement au <em>Paradisio</em>. Le premier film est celui qui a été présenté en ouverture mercredi soir pendant que nous roulions dans la nuit pluvieuse : <em>Le Secret des Marrowbone</em> film espagnol en compétition. L'histoire est bien pensée, originale et bien amenée. Le fantastique est subtil, l'angoisse présente. On est dans la lignée d'autres films espagnols de genre tel <em>L'Orphelinat</em>. C'est d'ailleurs ce que l'on peut lui reprocher : il n'y a rien de vraiment nouveau.</p>
<p>La suprise vient de la dernière séance : <em>Revenge</em> film français, premier de sa réalisatrice Coralie Fargeat. Comme le titre et le résumé l'indique, c'est un "Rape and revenge", scénario si classique qu'il est devenu un sous genre du cinéma d'horreur avec des films tels que <em>La Dernière Maison sur la gauche</em> de Wes Craven. La réalisatrice maîtrise, reprend et transforme les codes avec beaucoup d'humour et de cruauté. Le début est assez convenu : une jeune femme arrive avec son amant dans une maison isolée au milieu du désert. Les choses se gâtent quand deux amis un peu lourds viennent les rejoindre. La scène de viol est intéressante car elle est totalement dépourvue du fameux "male gaze", ce point de vue "masculin" qui rend la victime sexy et le crime excitant (comme dans <em>Irréversible</em> que j'ai détesté). Ici, au contraire, on est complètement du côté de la victime. On ressent son effroi, son dégoût, sa perte de moyens quand l'insistance du mec relou se transforme en violence et que le témoin laisse faire sans sourciller.</p>
<p>La seconde partie est (beaucoup) moins réaliste et aussi beaucoup plus gore, en bon film de genre. C'est le fantasme de vengeance de la victime qui se réalise. Car quand elle se retrouve empalée au milieu du désert, la jeune femme décide qu'elle ne se laissera pas tuée aussi facilement… Couverte de sang, en sous-vêtements, elle ressemble à une mannequin déesse de l'apocalypse. Mais la réalisatrice joue sur les codes et, dans la scène finale, son adversaire se retrouve déshabillé lui aussi, nu comme un ver. À ça, on ajoute une réalisation rythmée, de l'énergie, de l'humour. En gros, c'est mon coup de coeur du festival ! </p>Gerardmer 2018 - Jeudi2018-02-03T08:30:00+01:002018-02-03T08:30:00+01:00vivianetag:None,2018-02-03:/gerardmer-2018-jeudi.html<p>Nous arrivons tard le mercredi soir après 5h de route sous une pluie battante et continue. Le lendemain matin, la pluie s'est transformée en neige et tombe en léger en flocons, recouvrant pare-brises et trottoirs. Le soleil perce à travers les nuages et éclaire la forêt vosgienne sous sa poudre …</p><p>Nous arrivons tard le mercredi soir après 5h de route sous une pluie battante et continue. Le lendemain matin, la pluie s'est transformée en neige et tombe en léger en flocons, recouvrant pare-brises et trottoirs. Le soleil perce à travers les nuages et éclaire la forêt vosgienne sous sa poudre blanche.</p>
<p>Nous entamons la 25ème édition du festival de Gerardmer, 15ème pour nous, comme très souvent à l'Espace Lac avec un film en compétition. Nous assistons à <em>The Lodgers</em>, film irlandais se déroulant vers 1920, qui malgré des belles images se révèle assez décevant car il sort bien peu des clichés…</p>
<p>La séance de 14h30 à la MCL est plus intéressante. Nous profitons de la rétrospective Alex de la Iglesia pour découvrir <em>Mes Chers Voisins</em>. Ce réalisateur m'avait marquée il y a quelques années avec l'excellent <em>Un Crime Farpait</em> et je ne suis pas déçue. Dans <em>Mes Chers Voisins</em>, une copropriété se déchire et s'assassine autour d'un pactole de loto sportif : c'est un beau concentré d'humour noir et de situations absurdes, belle découverte.</p>
<p>On reste dans l'humour grinçant avec le film suivant <em>Tragedy Girls</em>, en compétition à l'Espace Lac. De l'aveu même de son réalisateur, c'est un "High School Movie" typiquement américain. Seulement ici, les deux lycéennes ont des pulsions meurtrières en plus de leurs crises d'adolescence. Cherchant la célébrité à tout prix, elles massacrent sans états d'âme leurs camarades et professeurs. Le film est plaisant à regarder dans le genre délire morbide. Il lui manque cependant un petit quelque chose pour être vraiment bien. Il reste trop léger à mon goût.</p>
<p>On enchaîne avec un autre film en compétition : <em>Mutafukaz</em>, film d'animation franco-japonais. J'apprécie l'univers graphique, l'étrange ville dans laquelle évoluent les protagonistes, sorte de Los Angeles décadent et ultra violent. Je ne suis pas complètement convaincue par le scénario auquel j'ai du mal à vraiment accrocher. Je trouve un peu dommage que l'univers graphique du réalisateur, plein d'originalité quand il s'agit des personnages masculins, tombe dans le cliché pour les très rares représentations féminines.</p>
<p>Nous terminons notre journée par un 5ème film à 22h à la MCL : <em>Le Jour de la Bête</em> toujours dans le cadre de l'hommage à Alex de la Iglesia. Et je ne regrette pas cette dernière séance ! Le film est encore meilleur que celui que nous avons vu en début d'après-midi. D'ailleurs il a gagné le Grand Prix du festival en 96. On y suit un prêtre qui, avec l'aide d'un fan de death metal et d'un pseudo médium charlatan, cherche à vendre son âme au diable pour empêcher la naissance de l'antéchrist prévue le soir même. C'est une épopée farfelue, pleine d'un humour décalé et qui tient toutes ses promesses. Belle découverte de fin de soirée ! Sur ce, nous rentrons nous coucher, prêts à affronter notre deuxième journée. </p>Durmitor2017-08-16T10:00:00+02:002017-08-16T10:00:00+02:00vivianetag:None,2017-08-16:/durmitor.html<p>Tandis que nous roulons vers le nord, le paysage devient de plus en plus montagnard. Nous déjeunons dans une auberge en bord de route. L'air est déjà plus frais, balayé d'un agréable vent. Nous arrivons à Zabljak en milieu d'après-midi et nous rendons directement au petit office de tourisme. </p>
<p>Nous …</p><p>Tandis que nous roulons vers le nord, le paysage devient de plus en plus montagnard. Nous déjeunons dans une auberge en bord de route. L'air est déjà plus frais, balayé d'un agréable vent. Nous arrivons à Zabljak en milieu d'après-midi et nous rendons directement au petit office de tourisme. </p>
<p>Nous sommes aujourd'hui mardi. Notre seul impératif est d'être de retour à Dubrovnik dimanche soir pour prendre notre avion lundi. Et nous voulons visiter le Durmitor... Plus précisément, nous avons une tente et voudrions faire une randonnée sur 2 jours ainsi que descendre la rivière Tara en rafting. Nous ne savons rien de rien : nous n'avons pas de guide, pas de carte. Nous n'avons pas étudié les différentes randonnées possible, ne connaissons rien du fonctionnement du parc. Nous sommes venus à Zabljak car nous avons deviné à la concentration des hôtels que c'était le point de départ principal pour explorer le Durmitor. Et d'ailleurs, nous avons bien deviné comme en témoignent les dizaines de panneaux "Rafting", "Tara River Experience", "Explore Durmitor" que nous avons vus. Nous n'expliquons pas tout ça à la jeune femme de l'office de tourisme, nous demandons juste des informations sur les "Hiking Trails" (chemins de randonnées). Elle nous répond dans un anglais très rapide et difficilement compréhensible. Il ressort cependant que nous devons nous rendre jusqu'au Crno Lake à quelques kilomètres et trouver le "Visitor Center".</p>
<p>Il faut se garer à environ un kilomètre du lac, sur une route encombrée où les véhicules s'entassent un peu n'importe comment. Cependant, Edward Abbey serait content : aucune voiture dans le parc national. Il faut l'explorer à pied ou à vélo. On rejoint le lac par un chemin goudronné où sont installés des stands vendant des produits locaux : miels, champignons et liqueurs. Le "lac noir" porte mal son nom, il est en fait d'un joli bleu turquoise, installé dans son écrin de forêt sombre. Plusieurs personnes s'y baignent ce qui fait envie dans la douceur de l'après-midi. Nous cherchons le "Visitor Center" que nous ne voyons nulle part. Plusieurs panneaux le mentionne cependant mais sans jamais indiquer où il se trouve. Une indication mentionne quelque chose à 900 mètres, le long du lac. Ce n'est pas trop loin et nous y allons pour ne finalement trouver qu'un bâtiment fermé. Il est près de 17h, nous n'avons toujours aucune information et commençons à désespérer. Notre dernier espoir se situe au niveau de la petite cabane qui vend les billets d'entrée dans le parc. La conversation qui s'engage me donne au départ assez peu d'espoir mais à un moment, les choses se débloquent : "You want go hiking in the mountain? - Yes! - You have tent? - Yes! - You want leave car here and go hiking in the mountain with tent ? - Yes! - You have map ? - No! - You want map ? - Yes!". Il se trouve qu'à la suite d'une embrouille, ils n'ont finalement pas les cartes (ils ont prêté une voiture et la personne est partie avec les cartes mais va revenir bientôt). Nous attendons un peu, puis comme la personne ne revient pas, décidons d'aller d'abord nous installer au camping et de revenir acheter nos cartes plus tard.</p>
<p>Le camping Ivan Do est indiqué sur la route, juste à côté de l'entrée. Il se trouve un peu au dessus du lac
et est accessible à pied. C'est un petit terrain assez mignon, vallonné et vert. Les emplacements ne sont pas délimités et les tentes s'installent où elles veulent dans une légère anarchie. Nous trouvons une place pour notre petite tente que nous montons en quelques minutes sans difficulté. La question du logement de ce soir est donc réglée et nous redescendons au lac. Cette fois, les cartes sont bien là. On en achète une mais cela ne règle toujours pas la question de quoi faire demain. La carte est très détaillée et, mauvais que nous sommes, nous avons des difficultés à la lire. Nous retournons à l'office du tourisme, mettant la carte sous le nez de la jeune femme et lui demandant où nous pouvons camper dans le parc. Là, enfin, les informations se dégagent : il y a un campement accessible en 2-3 heures de marche depuis Ivan Do, "easy", qui peut servir de départ à d'autres randonnées. Voilà ! Cette fois nous savons quoi faire. Le programme se dessine : randonnée demain mercredi ainsi que jeudi. Et pour vendredi ? Nous entrons dans la première petite agence qui propose les "Rafting Tara" et réservons notre place pour vendredi. </p>
<p>Fatigués de notre journée, nous errons un peu perdus dans Zabljak. C'est une ville touristique de montagne comme on en trouve partout : un supermarché, beaucoup de cafés et restaurants, quelques chalets et hôtels, des touristes en sac à dos et chaussures de randonnées buvant des bières en terrasse. Beaucoup, beaucoup de Français et aussi des Allemands et des Italiens. Attablés nous aussi, nous réfléchissons à ce que nous devons emporter pour notre périple; c'est la première fois que nous partons deux jours en randonnée en portant nos affaires. Nous avons fait une razzia à la boulangerie : pains au jambon, pains au fromage, pains à la confiture, pains au chocolat. À ça, nous devons ajouter des fruits secs, des barres de céréales, du fromage peut-être, des petites briques de lait, des bananes… Nous rentrons au camping à la nuit tombée, parés pour notre première nuit sous la tente et notre aventure du lendemain…</p>
<p>Nous voilà donc sur le départ pour nos deux jours de randonnée. Seb porte le plus gros sac avec la tente (que nous avons achetée exprès ultra légère). J'ai un sac plus petit mais je porte toutes mes affaires (mon peu de vêtements, mon sac de couchage, mon matelas) et ma part de nourriture et d'eau. La randonnée part directement du camping où nous avons laissé la voiture. La première partie est une jolie promenade en forêt. Ça monte pas mal mais de façon raisonnable et pas en continu. Seb est ralenti par son sac et s'adapte assez facilement à mon rythme (c'est aussi plus difficile pour moi mais je suis déjà très très lente même sans sac). Nous faisons cependant déjà plusieurs pauses et il s'est passé quasiment deux heures quand les arbres se raréfient, dégageant de jolies vues sur le paysage alentour. Nous marchons maintenant dans les hautes prairies, au milieu des fleurs de montagne. Cela monte moins régulièrement, parfois c'est plat ou, même, on redescend. Mais les côtes sont plus abruptes et nous sommes au soleil. Heureusement, avec l'altitude, l'air est frais et il souffle un agréable vent. Mon corps se plie difficilement aux efforts : j'ai faim, j'ai soif, je surchauffe sous le soleil, chaque montée est plus pénible que la précédente. Enfin, au sommet d'une petite crête, j'aperçois en contre-bas le campement.</p>
<p>Il est 14h quand nous l'atteignons. Je commence par m'étaler au sol, épuisée. C'est une simple cabane entourée d'un petit prés. Un peu plus loin, un jeune berger vend des bières et du coca depuis sa hutte. Aucune autre installations : les "toilettes" semblent être un tas d'ordures derrière un buisson (le parc n'est qu'aux prémisses de touristisation laissant se développer des dégradations domageables). Nous sommes au creux d'un cirque, entourés de plusieurs hauts pics rocheux. Une tente est déjà installée et le couple de Français qui l'occupe revient tandis que nous déjeunons. Ils sont arrivés hier soir, reviennent de randonnée et s'apprêtent à replier leur tente et redescendre. Depuis le campement, on peut partir vers deux balades : la "Ice Cave", plus proche et le sommet du "Bobotov Kuk". (Ni nous, ni aucun touriste n'arrivent jamais à se rappeler du nom de cette montagne qui devient "Bobokov" "Babakuk dov" "Babaduk" ou autres variations). C'est là qu'étaient les deux Français : ils disent que la randonnée est difficile et leur a pris 5h. Ils sont allés à la Ice Cave hier qui est d'après eux à 1h30 d'ici. C'est aussi eux qui nous apprennent qu'il y a bien une source sur le campement : elle sort directement des rochers dans ce qui ressemble à une flaque d'eau quelques mètres en contre-bas. </p>
<p>Vers 15h, nous sommes reposés, avons monté la tente et nous apprêtons à partir, déchargés de nos sacs, vers la Ice Cave. Nous passons d'abord à la source. C'est en effet simplement une flaque qui ressemble à de l'eau stagnante mais nous n'avons pas d'autres choix que d'y remplir nos bouteilles, presque vides. </p>
<p>Le début du chemin est particulièrement éprouvant. Nous sommes à flanc de montagne, grimpant sous le soleil dans les graviers glissants d'un pierrier. Je dois m'arrêter souvent sur la pente trop raide et nous mettons une heure rien que pour atteindre le petit col visible depuis le campement. Là, nous trouvons une intersection avec à gauche le Bobotov Kuk et à droite ce que nous pensons être la route pour la Ice Cave notée sur notre carte. En réalité, ce chemin va bien là où nous voulons mais n'est pas celui de la carte. Cela nous apporte beaucoup de confusions car nous ne comprenons plus rien à où nous sommes et aux distances parcourues. Nous pensons qu'il faut croiser une autre intersection qui n'arrive jamais et nous commençons à désespérer. Il faut dire que le chemin est, par ailleurs, difficile : ça grimpe dans les rochers, ça redescend. Il faut faire sans arrêt attention à ne pas perdre le marquage des petits ronds rouges et blancs sous peine de se retrouver perdus, sans chemin, au milieu des cailloux et des buissons. L'heure avance, nous inquiétant légèrement car nous ne voulons pas être rattrapés par la nuit. Au moment où nous sommes sur le point de laisser tomber, nous tombons en face d'un panneau et la Ice Cave est juste là ! C'est une simple grotte au fond d'un trou, tapissée par un névé et dans laquelle on voit des stalacmites de glace. Il est 18h, nous n'avons pas le temps de descendre crapahuter sur les rochers pour voir la glace de près. Nous repartons et, cette fois, trouvons le chemin de la carte, qui est plus simple que l'aller. Nous traînons nos pieds fatigués sur les graviers et nous retrouvons au campement à 19h. </p>
<p>Notre tente est entourée par plusieurs chevaux qui s'amusent à détacher nos sardines. Ils appartiennent aux bergers dont les moutons sont aussi revenus. Durant la balade, nous pouvions les voir au loin dans les falaises. Un couple d'Allemands est avec nous : ils ont installés leurs sacs de couchage dans la cabane car ils n'ont pas de tente et ont peur des chevaux. La jeune femme parle français et a une thèse en mathématiques : on discute boulot. Deux autres couples arrivent et installent leurs tentes à côté de nous. La convivialité entre randonneurs est agréable. On se raconte nos balades et on échange des informations sur le pays et la région. Voilà la nuit dans la montagne, le plaisir d'être loin de tout et d'avoir gagné notre place sous les étoiles. Ce serait parfait si je n'étais pas prise d'une terrible migraine, comme si mon corps cherchait à expulser dans la fraîcheur de la nuit toute la chaleur emmagasinée. Je regrette amèrement d'avoir laissé mes dolipranes dans la voiture et je souffre en attendant de m'endormir. Les chevaux nous jouent aussi des tours. L'un d'eux me réveille en sursaut lorsqu'il donne un coup dans la tente et que je vois, terrorisée, sa sillouette géante en ombre chinoise sous la lumière de la lune.</p>
<p>Le lendemain, nous nous réveillons avec vue sur les montagnes et prenons notre petit-déjeuner dans ce cadre magnifique. Nous n'avons cependant ni la force, ni le desir de faire une grande randonnée avant de repartir. Il faut être réaliste : hier nous avons mis 3h à atteindre la Ice Cave ce qui devait prendre 1h30 d'après le couple de Français. Ces mêmes français ont mis 5h à faire la boucle du Bobotov Kuk et ont dit que c'était "difficile". Ce n'est pas pour nous… Nous marchons seulement un peu sur les chemins de bergers, le long des pentes, explorant le petit cirque au fond duquel nous sommes installés. Puis nous replions la tente et repartons avec nos sacs sur le dos. La randonnée de la veille m'a épuisée et j'ai bien peu d'énergie pour ce retour. Le début, surtout, est fatiguant, dans le soleil, avec encore plusieurs côtes à gravir malgré la descente. Je suis contente quand enfin nous atteignons la forêt où nous faisons une pause pour déjeuner. Mais même après ça, mes jambes sont lasses, mes pieds me font mal, mon sac est lourd. La descente, qui d'habitude m'est agréable, me paraît interminable. Quand enfin nous retrouvons le camping, après une ultime et douloureuse montée, je vais m'écrouler dans un coin à l'ombre…</p>
<p>Plus tard, nous prenons une longue douche. Plus tard, nous installons à nouveau la tente. Nous avons retrouvé les Allemands, descendus un peu avant nous. Nous rencontrons aussi à nouveau des voisins français à qui nous donnons notre carte et expliquons la randonnée à faire. En fin d'apres-midi, nous allons enfin nous baigner dans l'eau claire et froide du lac puis dîner dans un bon restaurant en ville.</p>
<p>Le vendredi, après l'effort de la randonnée, voilà la récompense : une descente en rafting dans la rivière Tara. À 9h30, nous sommes au rendez-vous pour partir dans le minibus avec les autres touristes. Nous étions une dizaine dans le minibus mais sommes beaucoup plus nombreux au point d'arrivée : toutes les agences de la ville vendent en réalité la même balade. Nous arrivons dans une grosse auberge qui nous accueille avec des verres de raki (c'est très fort et il est 10h du matin). Le visage surpris des touristes qui boivent une gorgée du breuvage vaut le détour. On nous distribue le matériel puis on descend à la rivière d'où partent une bonne dizaine d'embarcations. Il est amusant de comparer les nombreuses instructions de sécurité que nous avions reçus au Canada pour la même activité et les "non-instructions" ici. Chacun se débrouille comme il peut pour régler son casque et son gilet. À peine installés dans le bateau, hébétés, l'air encombrés par la pagaie, nous voilà partis. Les seuls mots que prononcent le guide sont "left", "right", "together" en fonction de qui doit pagayer, et "ok" quand nous pouvons arrêter. Mais la descente est très agréable. Ce n'est pas vraiment du rafting car la rivière est très calme à cette saison. La plupart du temps, nous dérivons donc tranquillement au milieu du beau paysage. Nous sommes au fond d'une jolie vallée, longeons parfois de hautes falaises. Le bateau fait une pause et nous pouvons nous baigner dans la rivière. L'eau est très froide mais ça ne me dérange pas et je saute, impressionnée, du promontoir de trois mètres. En début d'après-midi, la promenade s'arrête et on remonte à l'auberge où l'on nous sert un repas de midi "façon cantine". </p>
<p>C'est la fin de l'aventure. De retour au camping, nous passons notre après-midi à lire, étendus dans l'herbe. Le samedi, après une dernière nuit sous la tente, nous repartons vers le sud et la côte pour fuir le mauvais temps annoncé. Nous passons une nuit à Herceg Novi que nous prenons enfin le temps de visiter un peu. Je me sens rompue par les trois semaines de voyages, accablée par ailleurs d'un rhume désagréable. Nous passons la frontière le dimanche (pas de problèmes dans ce sens là). À Cavtat, juste à côté de Dubrovnik, nous nous baignons une dernière fois dans la met Adriatique et disons au revoir au sud avant de reprendre l'avion vers Paris…</p>Des Frontières et des Monastères2017-08-15T10:00:00+02:002017-08-15T10:00:00+02:00vivianetag:None,2017-08-15:/frontieres.html<p>Ce lundi matin, nous avons déposé la petite famille tôt à l'aéroport de Dubrovnik pour leur avion de 9h. Nous ne sommes plus que deux avec encore une semaine devant nous et pas de planning précis. J'aime me retrouver sur la route, passeport en poche, libre, sans réservation, sans savoir …</p><p>Ce lundi matin, nous avons déposé la petite famille tôt à l'aéroport de Dubrovnik pour leur avion de 9h. Nous ne sommes plus que deux avec encore une semaine devant nous et pas de planning précis. J'aime me retrouver sur la route, passeport en poche, libre, sans réservation, sans savoir où l'on passera la nuit ce soir.</p>
<p>Nous avons gardé un mauvais souvenir du passage de la frontière sur la grande route qui relie Dubrovnik à Herceg Novi. Hier, dans le sens Monténégro-Croatie, c'est passé très vite, mais nous avons pu voir une file de voitures côté croate similaire à celle où nous sommes restés 3h il y a deux semaines. L'idée de nous retrouver coincés au même endroit une seconde fois est juste trop désagréable : nous prendrons une autre route. </p>
<p>Comme nous voulons aller vers le nord, l'idée est de passer par la Bosnie ce qui, par ailleurs, flatte notre esprit voyageur : encore un nouveau pays. Le passage de frontière Croatie-Bosnie se révèle quasi instantané. Il n'est même pas 11h quand nous arrivons dans la jolie petite ville de Trebinje. Nous sommes en Herzégovine, et en République Serbe de Bosnie. Pendant la guerre, Trebinje servait de base militaire aux serbes, en particulier lors du siège de Dubrovnik. Les conflits ont accentué les polarisations de population et d'après Wikipedia, la grande majorité des habitants est maintenant serbe. Cependant, on trouve dans la vieille ville une mosquée du 18ème siècle qui a échappé aux destructions. </p>
<p>Notre premier soucis est de tirer de l'argent bosniaque. Pas très sûrs du temps que nous allons passer, nous prenons 200 marks mais très vite, nous réalisons que c'est trop. En effet, les prix nous semblent incroyablement bas et comme il est encore tôt, nous ne passerons certainement pas la nuit en Bosnie. La ville est agréable. Après la frénésie de la côte, il est reposant de se retrouver dans un endroit calme, une vieille ville pas encore envahie par le flot touristique. Nous marchons dans ses jolies rues, tournons un peu en rond, puis terminons sur une jolie place animée d'un marché. Installés à la terrasse d'un hôtel, nous déjeunons de fromage et jambon.</p>
<p>Que faire à présent ? Nous avons récupéré des plans à l'office du tourisme. Il n'y a pas énormément d'informations mais visiblement, l'attraction locale est de visiter des monastères. Il y en a un qui domine la ville sur une colline, c'est là que nous allons d'abord. Nous n'avons aucune idée de ce que nous visitons. C'est une jolie petite église orthodoxe en briques rouges et entièrement peinte à l'intérieur. En réalité, c'est une copie récente d'un monastère du 14ème siècle situé au Kosovo. Il offre aussi un beau point de vue sur la ville et la plaine desséchée sous le soleil. La rivière Trebisnjica serpente et on voit le joli pont à arches du 16ème siècle dont la photo est partout. </p>
<p>De là haut, nous reprenons la route avec l'idée de trouver les autres monastères. Nous suivons le panneau vers "Saint-Pierre Saint-Paul" qui mentionne aussi une grotte. Seulement les indications sont très parcellaires. Elles nous envoient dans une direction puis ne nous donnent plus aucune information, nous laissant rouler des kilomètres dans la plaine poussiéreuse. Nous faisons demi-tour, explorons les chemins, visitons de charmants villages. À chaque fois que nous pensons laisser tomber, nous découvrons un nouveau panneau à moitié caché qui semble contredire le précédent et nous partons explorer une nouvelle route. À un moment, perdus dans la campagne, Seb remarque un plan affiché en grand : c'est sans doute une carte touristique et le monastère y sera indiqué ! En réalité, c'est un plan des terrains minés dans les environs... Alors que nous avions perdu tout espoir, Seb, pris d'un doute, s'arrête au bord d'un chemin. Le monastère est juste là. On ne trouve ni la grotte, ni les ruines du V ème siècle, seulement quelques bâtiments modernes en pierre, assez mignons. Mais cette fois, ça nous suffit et on repart vers le Monténégro. En chemin, on se demande ce qu'on va faire des plus de 100 marks qu'il nous reste : acheter 200 boules de glaces ? 300 litres d'eau ? 400 cartes postales ? Finalement, nous pourrons les changer à l'aéroport au retour et récupérerons un peu plus de 50 euros.</p>
<p>La route longe la rivière Trebisnjica où nous croisons quelques baigneurs. Plus nous avançons, plus le paysage devient vert et escarpé. Nous montons petit à petit dans la montagne. Puis la rivière disparaît et nous voilà au milieu de hautes falaises et de panoramas époustouflant. Le paroxysme est atteint au niveau de la frontière, au sommet d'un pic rocheux. Il n'y a aucune attente au passage du premier poste de douane pour quitter la Bosnie. Nous nous félicitions déjà de ce chemin et d'avoir ainsi évité les 3h de queue du passage Dubrovnik-Herceg Novi, quand nous voilà bloqués entre les deux postes frontières, pour entrer au Monténégro. Il n'y a pas énormément de voitures mais ça n'avance juste pas. Pendant deux heures, nous pouvons admirer le panorama… Dans la file de voitures, ça commence à s'énerver. Il y en a qui doublent tout le monde, d'autres qui klaxonnent, on entend des disputes qui éclatent. Il y a tout un groupe d'Italiens. Certains semblent parlementer avec les douaniers sans grand succès. La plupart du temps, ils courent juste d'un véhicule à l'autre à travers la file comme pour apporter une information urgente suivant une logique qui m'échappe. Enfin, nous atteignons le poste frontière et là, comble de l'absurdité, le douanier n'ouvre même pas les passeports ! Il les prend en main avec les papiers de la voiture et nous pose une question que nous ne comprenons pas. Alors il nous les rend et nous fait signe d'avancer… Nous voilà à nouveau au Monténégro.</p>
<p>Nous roulons encore jusqu'à Niksic où nous voulons passer la nuit. C'est une ville sans grand intérêt, qui rappelle surtout le passé communiste du pays dans son architecture. Il y a très peu d'hôtels. Celui où nous voudrions aller est plein : ils nous en conseillent un autre mais les critiques sur internet parlent de puces, de chambres sales et du "pire hôtel" et en plus, cher. Sur booking, on trouve surtout des chambres et appartements. Seb nous conduit au milieu de nulle part, dans une maison avec jardin où un vieux monsieur nous propose des lits dans une cave pour 10 euros. Nous continuons de chercher. Je trouve un établissement "Orange guest house" sur booking. Mais à l'adresse indiquée, il y a un club de karaté et un vendeur de parquet. Cependant, j'ai bien envoyé une réservation et cherche à contacter l'hôte. C'est lui qui m'écrit sur Whatsapp : il ne peut pas nous donner la chambre sur booking mais nous propose l'appartement de sa voisine au même prix "tout neuf". Il fait presque nuit, nous sommes fatigués, nous l'attendons las et résignés. L'appartement de sa voisine est à 5 minutes à pied. Quand il dit neuf, cela signifie "pas terminé" : les escaliers ne sont pas peints, il manque la moitié des meubles dans l'appartement. Mais bon, il y a des lits et on en a marre de chercher, on paye les 25 euros et on va dîner en ville en haut de la grosse colline. Il n'y a pas de clim dans l'appartement, la fenêtre ne s'ouvre pas complètement et il fait chaud : on aurait du prendre les lits dans la cave, au moins on aurait été au frais ! </p>
<p>Le lendemain, avant de monter vers les montagnes du Durmitor au nord du pays. Nous descendons de quelques kilomètres au sud pour visiter le célèbre monastère d'Ostrog. Il se situe au bout d'une jolie route de montagne. Plus on avance, plus cela devient compliqué de se croiser. Surtout, que régulièrement, il faut composer avec des gros bus de touristes. Nous montons aussi haut que possible mais, une fois garés, il faut encore grimper un long escalier, heureusement ombragé. Là haut, nous sommes accueillis par de la musique liturgique déversée par des hauts parleurs. Les bâtiments du monastère sont directement logés dans la montagne. La plupart ont été détruits par un incendie et reconstruits en 1926. Il serait intéressant de visiter l'intérieur mais la file de pèlerins est longue et s'étale sous le soleil de midi. Mon ardeur religieuse n'étant pas très développée et mon intérêt architectural vite modéré par la perspective d'attendre en plein soleil, nous nous contentons de la vue extérieure sur la belle église blanche. Nous reprenons le chemin de la voiture et roulons cette fois vers le nord, vers le Durmitor.</p>Côte Adriatique 2 : malades au Monténégro2017-08-14T16:00:00+02:002017-08-14T16:00:00+02:00vivianetag:None,2017-08-14:/adriatique-2.html<p>Il nous reste encore une journée à Ulcinj après la grande excursion au lac Skadar. Nous avons surtout prévu de nous reposer et de retourner voir plus tard la grande plage de sable. Mais dès le matin, la petite se plaint d'un mal de ventre. Assez vite, il devient clair …</p><p>Il nous reste encore une journée à Ulcinj après la grande excursion au lac Skadar. Nous avons surtout prévu de nous reposer et de retourner voir plus tard la grande plage de sable. Mais dès le matin, la petite se plaint d'un mal de ventre. Assez vite, il devient clair qu'elle est malade et souffre d'une sorte d'intoxication alimentaire. Nous patientons alors tandis que la journée passe doucement, nous écrasant de sa chaleur dans l'appartement non climatisé. Nous discutons avec les Russes en bas pour voir s'il est possible de faire venir un docteur. Ils nous donnent l'adresse d'un centre de soin. La petite s'est endormie : nous irons si son état empire. </p>
<p>En attendant, dans la moiteur brûlante de la fin d'après-midi, Seb et moi décidons de descendre à la plage. C'est en remontant que les choses se gâtent. Tout commence par une légère nausée puis Seb me dit que lui aussi a mal au ventre. Très vite, impossible de nier l'évidence : nous sommes malades nous aussi. La soirée puis la nuit arrivent. Nous sommes étendus dans cette chambre trop chaude, à nous tordre de douleur sur le lit. La malchance veut que l'eau et l'électricité soient coupées plusieurs heures ce soir là. Il faut se débrouiller avec un gros bidon d'eau laissé en prévision par le propriétaire. Heureusement, la petite va mieux que nous et dort à présent. L'eau revient dans la nuit : je prends plusieurs fois des douches froides pour me rafraîchir. Ce n'est que vers 4h que je m'endors d'un sommeil douloureux.</p>
<p>Le lendemain, nous nous réveillons encore très faibles. Impossible pour moi de manger quoi que ce soit : je bois avec difficulté une tisane sucrée. La petite va mieux. Elle ne mange pas beaucoup mais semble en pleine forme. Nous devons déménager aujourd'hui. Le Russe nous a proposé de rester une nuit de plus mais nous avons réservé notre prochain logement et, par ailleurs, il devrait être plus confortable. Cependant, Seb et moi avons beaucoup de difficultés à ranger nos affaires. Nous commençons par dormir toute la matinée et ce n'est qu'en début d'après-midi que nous lançons le départ. Après chaque mouvement, il nous faut 5 minutes de repos. Heureusement, la maman va bien ainsi que le bébé. Voilà qui me fait soupçonner très fortement la baignade dans le lac d'être la cause de nos malheurs. Je revois très distinctement la petite avaler goulument des gorgées entières de cette eau douce et tiède tandis qu'elle nageait près du bateau. Nous aurons plus tard la confirmation que nous ne sommes pas les seuls touristes à avoir souffert d'une telle mésaventure… </p>
<p>La maman s'est occupée de ranger l'appartement. Seb et moi nous traînons tels des loques jusqu'à la voiture. Seb est déshydraté et trop faible pour conduire. Moi, je vais mieux, je manque de force mais tant que je suis assise, ça va : c'est moi qui prends le volant. Il n'y a que 45 minutes de route, nous remontons la côte vers le nord jusqu'à la petite ville de Petrovac. Nous sommes accueillis par un couple de Russes. Ils possèdent le petit immeuble dans lequel nous logeons et sont installés dans l'appartement au dessus du notre. L'immeuble en question n'est pas terminé : il reste des plateformes de béton brut hérissées d'acier, la porte-fenêtre de la chambre donne sur un trou en friche. Mais dans ma fatigue, l'appartement m'apparaît comme un havre. Il est neuf, clair et frais. Je m'étends sur le canapé blanc et regarde la mer en contre-bas dans la fraîcheur de la climatisation… La journée s'écoule ainsi. Seb parle d'aller à la plage mais s'endort finalement. La petite, qui va mieux, s'ennuie un peu. Heureusement, la propriétaire nous a apporté une collection de DVD de dessins animés en russe... </p>
<p>Le lendemain, après une nuit de repos, Seb et moi allons mieux. Je peux recommencer à me nourrir, doucement et prudemment. Cependant, c'est la petite qui a fait une rechute et est à nouveau malade. Inquiets de cette dégradation, nous cherchons les adresses des centres de soins et hôpitaux à Budva et Bar, les deux villes dont nous sommes le plus proches. Les propriétaires russes viennent à la rescousse et trouvent, enfin, à nous appeler un médecin ! Les autres partent faire des courses et je reste garder la petite qui s'est mise en boule sur le canapé.</p>
<p>C'est notre troisième journée de maladie, la deuxième dans ce bel appartement. Je passe mon temps à regarder la vue magnifique par la fenêtre. Le matin, la mer et le ciel sont d'un même gris vaporeux, séparés seulement par la ligne, plus sombre, de l'horizon. Puis, tandis que le ciel reste clair, presque blanc, la mer prend son bleu profond et vif qui tranche le paysage. Enfin, le soir, les deux se confondent à nouveau, rose, orange, rouge, dans l'explosion du crépuscule.</p>
<p>La docteure est arrivée. Elle ne parle pas anglais : nos échanges se font par gestes et par Google translate. Elle examine la petite : il n'y a rien d'alarmant, il faut seulement faire attention à la déshydratation. Elle nous laisse une ordonnance et malgré la différence de langue et les bizarreries de la traduction automatique, nous comprenons à peu près les instructions. Est-ce le sirop ou simplement que la crise est finie ? En tout cas, le soir, la petite va beaucoup mieux et après être restés enfermés tout ce temps, nous n'en pouvons plus et décidons de sortir. Nous arrivons à la plage de Lucice à la nuit tombante et Seb et moi prenons un bain nocturne. </p>
<p>Après ces trois jours de maladie accompagnés de leurs éprouvantes mauvaises nuits, la journée suivante n'est pas de trop pour reprendre des forces. Nous ne sortons que dans l'après-midi et redescendons à la plage. Petrovac est une ville de vacances, elle ne semble être faite que d'appartements saisonniers. Ses rues sont pleines d'un flot continue de familles en maillots de bain, de paréos et de parasols, de grosses bouées et de serviettes de bain. La plage de Lucice est moins agréable en journée que le soir : pleine de monde, il est difficile d'y trouver une place et l'ombre est rare. On s'est finalement installé dans un petit coin et nous profitons tout de même de cette belle mer Adriatique et du toboggan aquatique qui fait le bonheur de la petite. Le soir, nous prenons la voiture jusqu'à Budva, à 20 minutes au nord. On quitte l'ambiance gentiment familiale de Petrovac et on arrive dans le monde bling-bling d'une ville côtière branchée. Ici, ce sont les boîtes de nuit et les bars de luxe qui étalent leurs affiches et leurs terrasses pleines de cocktails colorés. Dans le port, les yachts à trois étages rivalisent de m'as-tu-vu. Quand on voit des groupes d'hommes bedonnants discutant affaires en sirotant un apéritif sur l'un de ces bateaux à pavillon italien, on se croirait dans un épisode des Soprano. La vieille ville est, encore plus qu'à Dubrovnik et Kotor, envahie par les boutiques où des vendeuses nous servent des sourires froids et fatigués. Derrière ce flot consumériste, difficile d'apprécier la beauté du lieu… Nous trouvons cependant un restaurant agréable et terminons ainsi notre soirée.</p>
<p>C'est déjà le dernier jour pour la petite famille qui nous accompagne. On profite une dernière fois de Lucice puis on part faire un tour en voiture jusqu'au parc du Lovcen. On monte en voiture jusqu'au sommet d'une montagne où l'on trouve l'étrange mausolée de Petar Il : son tombeau, tel un temple moderne, surplombe les collines décharnées du parc, poussiéreuses dans cette chaude journée d'été. La balade au Lovcen vaut surtout pour la route que nous prenons ensuite qui redescend vers Kotor. La baie, qui ne cesse de nous surprendre par sa beauté, apparaît d'un seul coup, presque dans son ensemble, argentée et brumeuse, mystérieuse dans le ciel du soir. Et ce soir, justement, nous retrouvons Kotor, animée par la fête du carnaval. Après le dîner, nous regardons défiler les groupes costumés. Les peaux moites se couvrent de sueur dans la chaleur nocturne qu'aucun souffle de vent ne vient rafraîchir. L'unique route est bloquée par le carnaval, nous n'avons d'autre choix que d'attendre la fin du défilé en tentant de se rafraîchir en mangeant des glaces.</p>
<p>Le lendemain, nous remontons une dernière fois la côte : Budva, Tivat, le bac qui traverse la baie, puis Herveg Novi et la frontière. La maman, la petite et le bébé repartent depuis Dubrovnik et nous entamons à deux la dernière partie de notre voyage…</p>Côte Adriatique 1 : Ulcinj et lac Skadar2017-08-14T15:00:00+02:002017-08-14T15:00:00+02:00vivianetag:None,2017-08-14:/adriatique-1.html<p>Les villes de la côte Adriatique n'ont pas le charme des villages de pierre de la baie de Kotor. On y trouve des tours de béton décorées d'appareils de climatisation, des complexes touristiques, des hôtels aux publicités criardes. Sur la route, de vieux monsieurs brandissent d'un air las des panneaux …</p><p>Les villes de la côte Adriatique n'ont pas le charme des villages de pierre de la baie de Kotor. On y trouve des tours de béton décorées d'appareils de climatisation, des complexes touristiques, des hôtels aux publicités criardes. Sur la route, de vieux monsieurs brandissent d'un air las des panneaux indiquant "sobe" (chambre) ou "apartmani". Cependant, entre les villes, la nature reprend ses droits et le paysage sa splendeur. Les falaises abruptes, surmontées de forêts ou parsemées d'oliviers parmi les buissons, tombent dans une mer d'azur. Au détour d'une route, des baies magnifiques apparaissent soudain, décorées de petites criques de galets ou d'îlots sauvages : la beauté derrière les barres de béton.</p>
<p>Sur la route du sud, nous décidons de nous arrêter à Sutomore avec l'idée d'y déjeuner. Ce nom, "Sutomore" m'évoquait sans raison une certaine poésie. Cependant, la ville n'est qu'un gros caillou de béton en plein soleil. Nous garons la voiture dans un parking poussiéreux et nous installons dans un café tandis que Seb va explorer la plage : peut-être peut on manger près de la mer. Sa description ne nous fait pas très envie : aucune ombre, seulement une marée de parasols, chaque centimètre carré semble occupé, les vacanciers s'installent même près de tas de bouteilles vides et autres petites ordures. Nous laissons tomber l'idée de la plage et partons plutôt vers la rue marchande. Les petites boutiques bruyantes et colorées offrent pléthore de babioles en plastique à des prix dérisoires. La petite voudrait tout acheter... Là on s'installe dans ce qui semble être un restaurant de burgers. </p>
<p>On est loin du cadre idyllique de Kotor et d'ailleurs les touristes d'Europe de l'ouest ne sont plus là et les serveurs ne parlent que très mal anglais. On soupçonne la foule de gens qui nous entoure d'être plutôt locale ou alors serbe ou russe. Les prix, eux aussi, ne sont plus les mêmes. À Kotor, on pouvait se faire une idée du revenu local dans les boulangeries où on achetait de grandes quantités de pain pour quelques euros à peine. Mais dans les restaurants, on était bien en prix français ! Un plat coûtait facilement entre 10 et 20 euros voire plus. Ici, on mange à 4 pour 15 euros. Et, à notre grande surprise, c'est très bon. On nous sert des plats locaux de type cuisine familiale : goulash et une sorte de hachis au poulet.</p>
<p>Encore un peu de route et nous voilà arrivés dans notre location, à quelques kilomètres au nord d'Ulcinj. Nous sommes dans un petit village : quelques maisons parsemées dans la montagne et la mer juste en dessous. Nous logeons à l'étage d'une maison de vacances. Notre hôte est un Russe de Saint-Petersbourg qui se montre très aimable bien qu'il ne parle ni français ni anglais. C'est un logement assez simple, le moins cher de notre séjour à 30 euros la nuit. Mais, à ce prix là, pas de clim et un confort basique. Les fenêtres sont toutes tendues de moustiquaires ce qui permet de les laisser ouvertes. Il y a une petite cour avec des chaises longues, ombragée par une vigne.</p>
<p>En descendant 5 minutes à pied la petite route au milieu des oliviers, figuiers et grenadiers, on arrive sur une jolie plage. On y trouve un petit hôtel et un café, des parasols installés un peu partout. Le sol est un mélange de galets, rochers et sable. </p>
<p>Le lendemain de notre arrivée, nous décidons d'aller jusqu'à Ulcinj. C'est une ville de taille moyenne plutôt agréable. Elle est un peu touchée par la folie consumériste de la côte mais de façon moins extrême qu'ailleurs. Nous sommes à la pointe sud du Monténégro, très proche de l'Albanie. Et d'un point de vue culturel, c'est déjà l'Albanie : ici les gens parlent en majorité albanais et sont musulmans. D'ailleurs, une jolie mosquée dresse son minaret en face de la plage couverte de parasols et de vacanciers. On trouve ici la même frénésie brouillonne de cité balnéaire que partout sur la côte. Nous déjeunons dans un kebab assez bon où ils servent, pour mon grand plaisir, de l'Ayran, ce lait-yahourt que l'on trouve du Magreb à la Turquie (et ici visiblement). Au dessus de nous, la vieille ville nous regarde du haut d'un gros rocher mais il fait trop chaud pour nous y rendre maintenant.</p>
<p>Lorsqu'on dépasse Ulcinj, vers le sud-est de la ville, le paysage change subitement. On quitte les reliefs qui suivaient la côte et on arrive sur une grande plaine mouillée de marais où poussent des pins dans une poussière jaune. Derrière les pins : une immense plage de sable qui doit bien faire 20 kilomètres de long. C'est là que nous allons nous baigner ce premier après-midi. Nous avons roulé un certain temps sur la route de cailloux puis tourné au hasard peut-être au tiers de la longueur. Il y a beaucoup de monde mais comme la plage est grande, on a tout de même de l'espace. Il souffle un léger vent. Les parasols se perdent à l'infini dans un mélange de sable et de soleil. Vers le sud, on aperçoit dans la brume les montagnes de la côte albanaise. Nous nous sommes installés d'office sur les chaises longues d'un parasol pour profiter de l'ombre. Partout, les plages sont envahies d'emplacements payants que l'on peut louer pour la journée. Cependant, l'après-midi étant déjà bien entamée, personne ne vient nous chasser ou nous réclamer de l'argent. Tant mieux : il nous est impossible de rester en plein soleil et le confort des chaises est appréciable. Les enfants s'amusent dans le sable; des vendeurs ambulants nous proposent babioles et sucreries. La mer est chaude, on s'y enfonce très progressivement et il faut marcher longtemps pour ne plus avoir pied. Nous nous baignons avec langueur et laissons ainsi doucement couler l'après-midi…</p>
<p>Le jour suivant n'est pas non plus très actif. En début d'après-midi, on se rend à pied à une autre plage accessible depuis chez nous mais plus lointaine. Là bas, on déjeune dans un petit restaurant. Pour se baigner, c'est plus compliqué : il fait encore très chaud et l'ombre est rare. On trouve à s'installer sous un buisson et rejoignons l'eau claire. La plage est faite de galets et, dans l'eau, on trouve des algues et des oursins qui rendent toute avancée périlleuse. Cela explique pourquoi il n'y a pas grand monde. Nous voyons "notre" plage un peu plus loin et décidons de la rejoindre par le rivage. Cela s'avère plus long et plus compliqué que prévu. Nous crapahutons dans les cailloux, sous le soleil tapant, portant le bébé, les serviettes et toutes les affaires. La petite saute sur les rochers sans aucun problème et s'amuse beaucoup.</p>
<p>Le soir, nous sortons de nouveau et allons cette fois visiter la vieille ville d'Ulcinj. Elle est toute petite sur son promontoire rocheux et paraît presque abandonnée. Comme elle offre une magnifique vue, elle est envahie d'une multitude de restaurants qui se disputent les touristes. Il y a deux mondes. En haut, on trouve celui de la vieille ville où les menus sont en anglais et allemand, où les plats sont luxueux et chers et les terrasses rivalisent de romantisme. En bas, la ville nouvelle avec ses vendeurs de kebabs, sa musique trop forte, ses babioles à 1 euro et sa foule. En journée, la foule est sur la plage, se serrant sous les parasols ou brûlant ses peaux trop blanches au soleil. Le soir, elle est dans les rues. Nous la croisons alors que nous redescendons en voiture du restaurant. La rue est noire de monde, vibrante d'une frénésie nocturne pleine de lumières clignotantes, de bruit et de musique.</p>
<p>Le jour suivant est celui de notre grande expédition vers le lac Skadar. Nous partons dans la matinée et prenons la petite route qui monte vers le nord. Nous quittons ainsi la côte et parcourons une jolie campagne plantée d'oliviers. La route monte petit à petit et nous apercevons au loin la mer. Et puis, au passage d'un col, voilà d'un seul coup le lac. Il s'étend, immense, magnifique, aussi bleu que le ciel qui se perd au loin dans la brume poussiéreuse du soleil de midi. Quelques îlots s'y découpent, formant des tâches vert sombre. Nous descendons vers la rive, prenant une route au hasard. Nous pique-niquons au milieu de nulle part, installés dans la voiture, le lac à nos pieds. Puis nous longeons la rive sud pour rejoindre Virpazar. La route est d'une beauté à couper le souffle. Nous sommes à flanc de montagne, serpentant le long d'une pente raide pleine de cailloux, desséchée sous le soleil. Et cette pente jaune et poussiéreuse tombe directement dans le lac juste en dessous de nous. Ce sont des couleurs vives et tranchées, exacerbées par le soleil, une impression de vertige et de beauté. Puis, le paysage se calme, il se perd au loin dans des collines bleutées au creux desquelles on trouve Virpazar. C'est une toute petite ville : un café, un pont, une rivière avec des bateaux. À peine arrivés, nous trouvons à faire une balade sur le lac. Nous sommes dans une grosse barque à moteur avec un petit groupe de touristes et avançons lentement au milieu des nénuphars. On peut observer les multiples oiseaux et le paysage enchanteur fait de collines et d'eau. Plus loin, quand il n'y a plus de nénuphars, nous pouvons nous baigner depuis le bateau. Il faut sauter de la petite échelle. La petite a mis ses brassard et se régale. Nous nageons avec plaisir dans l'eau tiède. Aussi agréable qu'elle fut, noys soupçonnons cette baignade d'être la cause de plusieurs jours très douloureux (à suivre..). En attendant, la promenade en bateau est terminée et nous rentrons chez nous par la route rapide qui rejoint la côte par un tunnel sous la montagne…</p>Baie de Kotor2017-08-02T15:00:00+02:002017-08-02T15:00:00+02:00vivianetag:None,2017-08-02:/baie-de-kotor.html<p>Nos journées dans la baie de Kotor s'écoulent dans une douce langueur. Nous logeons à Dobrota. Le village s'étend le long de l'unique route; les maisons font face à la mer. De nos fenêtres, nous voyons l'étendue turquoise de la baie et les montagnes qui l'entourent. Le flanc sur lequel …</p><p>Nos journées dans la baie de Kotor s'écoulent dans une douce langueur. Nous logeons à Dobrota. Le village s'étend le long de l'unique route; les maisons font face à la mer. De nos fenêtres, nous voyons l'étendue turquoise de la baie et les montagnes qui l'entourent. Le flanc sur lequel nous sommes est orienté vers le sud. Sur ses longues pentes poussiéreuses, il ne pousse que quelques buissons décharnés. Au contraire, celui que nous voyons de l'autre côté est très vert, recouvert d'une forêt dense.</p>
<p>Nous dormons tard le matin puis laissons passer les heures les plus chaudes de la journée. Souvent, nous descendons à "notre" plage. Un petit bout de mer nous est réservé, loué avec la maison. C'est un simple ponton en béton sur lequel nous pouvons installer les chaises longues et parasols (rangés dans un coin avec un cadenas). Là, nous passons d'agréables moments : nageant dans la baie ou nous reposant à l'ombre dans la douceur de l'après-midi. Parfois, nous voyons passer d'immenses paquebots qui viennent déposer les touristes en croisière.</p>
<p>Le deuxième jour, nous sommes cependant dès midi dans la vieille ville de Kotor. Plus petite que Dubrovnik, elle est agitée de la même frénésie touristique. Ses rues sont étroites et on trouve un peu de fraîcheur dans leurs ombres de pierre. Les murailles sont entourées d'un côté de douves où la ville se reflète, de l'autre, elles grimpent haut dans la montagne, semblant escalader les rochers. </p>
<p>Nous végétons dans un café, évitant ainsi de marcher dans la chaleur. Puis, à 16h, nous retrouvons le jeune Antonio à qui on a réservé une balade en bateau. Pour 15 euros par adulte, nous avons la vedette pour nous et les deux jeunes guide nous baladent à travers la baie. Nous admirons Kotor qui s'éloigne, essayons de repérer notre plage, nous extasions devant le paysage vu de l'eau. Le bateau nous dépose d'abord à Perast, joli village de pierre où nous n'avons fait que passer en voiture. Puis, nous nous rendons à "Our Lady of the rocks", l'un des deux îlots en face de Perast qui accueille majestueusement les voyageurs qui entrent dans la baie. On y trouve une jolie petite église baroque. Malheureusement, nous ne visitons pas le second îlot qui, avec ses longs ifs sombres, rappelle le tableau "l'île des morts" d'Arnold Böcklin.</p>
<p>Le lendemain, ce n'est qu'en fin d'après-midi que nous nous rendons en ville. Nous avons le projet de grimper le long de l'ancienne forteresse qui monte à travers la montagne. Nous avons attendu que le soleil descende pour éviter la chaleur de l'après-midi. Il est presque 19h quand nous entamons la montée. La montagne est à présent ombragée mais des rayons dorés percent encore et éclairent les pentes rocailleuses. La ville apparaît en dessous de nous, la baie magnifique dans la lumière du soir. L'ascension est longue; la petite compte les marches pour s'occuper. Il n'y en a pas 5000 comme c'était écrit mais plutôt de l'ordre de 1500. Nous atteignons la forteresse marquée par un petit drapeau. Les musiques de la vieille ville s'échappent, montent vers nous et se mélangent comme un léger brouillard : le jazz du saxophone, la mélodie des violons et clarinettes. Le sommet de la forteresse est agité des nombreux touristes qui sont, comme nous, montés tardivement et admirent à présent le coucher de soleil sur les montagnes. Le ciel est plein de ses chaudes couleurs du soir, rose, rouge, violet, tandis que la baie s'étend immense, froide et argentée. Les lumières de la ville s'allument tandis que nous redescendons. Nous dînons le soir dans un restaurant "les pieds dans l'eau" qui sert des fruits de mer et du poisson grillé.</p>
<p>Le lendemain, c'est déjà le dernier jour. Nous partons en voiture explorer le reste de la baie. Nous dépassons Kotor et longeons le versant qui nous faisait face tout ce temps : petits villages de pierre, plages de galets, églises baroques. Le paysage change quand nous dépassons le petit "col" qui marque l'entrée de la baie et que nous nous rapprochons de l'embouchure. D'un seul coup, les montagnes paraissent plus éloignées et la baie s'élargie encore, devenant mer. La ville de Tivat est une grosse bourgade touristique d'un style bien différent de Kotor. Dans le centre, de gros panneaux annoncent l'arrivée d'un grand complexe hôtelier pour cet été qui ne semble pourtant pas même commencé. Les abords du port sont agréablement aménagé. Nous nous promenons et mangeons des glaces. Nous rentrons vers Kotor pour dîner mais notre choix n'est pas très heureux. Malgré le cadre idyllique, le restaurant est complètement désorganisé et la nourriture médiocre. C'est ainsi que se termine notre séjour dans la baie de Kotor avant de découvrir la côte Adriatique.</p>Arrivée au Monténégro2017-07-27T15:00:00+02:002017-07-27T15:00:00+02:00vivianetag:None,2017-07-27:/arrivee-au-montenegro.html<p>De Dubrovnik en Croatie à Dobrota au Monténégro, Google maps indiquait 1h40 de route. En partant à midi, je pensais donc être large en indiquant 16h à notre nouvel hôte : le temps d'une pause déjeuner sur une ville de la côte après la frontière. La route commence bien. Nous jetons …</p><p>De Dubrovnik en Croatie à Dobrota au Monténégro, Google maps indiquait 1h40 de route. En partant à midi, je pensais donc être large en indiquant 16h à notre nouvel hôte : le temps d'une pause déjeuner sur une ville de la côte après la frontière. La route commence bien. Nous jetons un dernier regard à la vieille ville puis continuons vers le sud est. Sur notre gauche, de hautes collines se dessèchent sous le soleil, tandis qu'à droite, nous admirons les dernières îles de Dalmatie sur la mer Adriatique. Quelques kilomètres avant la frontière, cependant, nous voilà arrêtés. C'est le début d'un long, long embouteillage pour pouvoir passer "de l'autre côté". </p>
<p>Nous patientons de très longs moments complètement immobiles dans l'interminable file de voitures. Puis de temps en temps, oh victoire, nous avançons d'une dizaine de mètres. Notre seule occupation est d'observer le petit feu de forêt qui brûle de l'autre côté de la vallée. De hautes fumées s'échappent de la colline et des canadairs tournoient dans le ciel et lâchent leurs nuages d'eau vaporeuses. La petite est persuadée que c'est eux qui mettent le feu et ne veut pas écouter nos explications.</p>
<p>Nous avons détaché les ceintures; le bébé escalade les passagers de l'arrière. Heureusement, la voiture est climatisée et nous ne manquons pas d'eau ce qui fait que l'attente ne se transforme pas en calvaire. La faim commence à se manifester et nous grignotons les chips et sucreries qu'il nous reste. Au bout de 2h, nous sommes encore à 1km de la frontière. Certains décident de braver la chaleur et de partir à pied : par ennui, par raz-le-bol, pour se changer les idées et se dégourdir les jambes. La lente avancée continue, les piétons arrivent avant les voitures. Enfin voilà le premier poste frontière : nous crions victoire tandis que nous quittons la Croatie. Quelques kilomètres plus loin (mais cette fois, on roule), voilà le passage au Monténégro. Le garde frontière ne s'intéresse que très vaguement aux passagers de la voiture et tamponne les passeports d'un air distrait. Tout ça pour ça. Nous conseillons à tous ceux qui souhaitent rétablir les frontières dans l'espace Schengen de passer 3h dans une voiture entre la Croatie et le Monténégro.</p>
<p>Enfin sortis de cette galère, nous roulons encore quelques minutes jusqu'à la ville voisine de Herzeg Novi. Nous voilà hébétés et affamés dans les rues de la jolie cité balnéaire. Dans une boulangerie, nous trouvons des pains feuilletés fourrés à la feta que nous dévorons dans un parc ombragé. La petite se rue sur les toboggans et balançoires. Il est déjà plus de 16h. Plus tard, nous sommes installés à la terrasse d'un café. La vue sur la mer, les jus de citron et les glaces, la douceur ombragée de l'air, voilà pour nous faire oublier les heures pénibles de la frontière. Rafraîchis et revigorés, nous pouvons repartir. Il est presque 18h, j'ai prévenu notre hôte que nous ne serions pas là avant 19h.</p>
<p>La fin de la route se passe sans problème. Nous longeons la baie de Kotor. Malgré la fatigue, malgré le sommeil qui guette les passagers, nous admirons la beauté du paysage. La baie se découpe, turquoise, sur les hautes et belles collines. Bientôt on ne distingue plus l'embouchure. Tout semble un enchevêtrement de terres et d'eau coupé de charmants villages rouges sous le soleil. La route passe très près de l'eau qui nous nargue de sa fraîcheur transparente.</p>
<p>Enfin, nous rejoignons Dobrota, à quelques kilomètres de Kotor où nous allons loger ces prochains jours. Devant le luxueux hôtel Forza Mare, nous retrouvons une vieille dame qui nous conduit jusqu'à la maison. Elle ne parle que monténégrin et les échanges se font à travers sa fille par téléphone interposé. Cependant, quand elle s'extasie devant les enfants, pas besoin de traduction. </p>
<p>Nous voilà enfin installés dans notre charmant appartement. De nos fenêtres, nous pouvons admirer la baie dans le crépuscule. Puis nous marchons au bord de l'eau dans la nuit pour trouver un restaurant qui sert du poisson grillé.</p>Dubrovnik2017-07-23T15:00:00+02:002017-07-23T15:00:00+02:00vivianetag:None,2017-07-23:/17-dubrovnik.html<p>Nous arrivons à Dubrovnik le jeudi soir : il fait déjà nuit, l'air est doux et il flotte un léger parfum de pluie. Le temps de récupérer la voiture de location, il est près de 22h quand nous arrivons à l'appartement. Nous louons un logement sur les hauteurs nord de la …</p><p>Nous arrivons à Dubrovnik le jeudi soir : il fait déjà nuit, l'air est doux et il flotte un léger parfum de pluie. Le temps de récupérer la voiture de location, il est près de 22h quand nous arrivons à l'appartement. Nous louons un logement sur les hauteurs nord de la ville moderne, au rez-de-chaussée d'une grande tour qui donne sur la mer. Les lumières nocturnes du port apparaissent en contre-bas. Nous les admirons tandis que nous descendons vers la petite pizzeria locale pour récupérer notre dîner.</p>
<p>Le lendemain, nous partons à l'assaut de la vieille ville. Nous sommes tout un petit groupe incluant deux jeunes enfants. Il est midi quand nous sortons; le soleil tape. De chez nous, il faut descendre un long escalier jusqu'au port d'où nous pouvons prendre un bus qui nous déposera à la vieille ville. Le bus arrive et nous entamons les quelques minutes de trajet dans l'étouffante chaleur au milieu des autres touristes comme nous, désargentés, qui ont choisi les transports publics plutôt que le parking payant. Le bus nous dépose au pied des rampars, sur une grande place pleine d'une foule suante et accablée de soleil que des agents de voyages alpaguent tous les trois mètres pour proposer des sorties en kayak et des visites spéciale "Game of thrones". En effet, Dubrovnik, déjà perle du tourisme dans la région, a acquis une nouvelle renommée en devenant un des lieux de tournage de la série à succès. Nous nous échappons à l'ombre des arbres pour comprendre où nous sommes et où nous allons et profiter de notre première vue sur les hauts murs de la ville.</p>
<p>J'ai peu de souvenirs de ma première visite ici il y a déjà 12 ans et la <a href="http://www.viviane-voyages.com/dubrovnik.html">note écrite à l'époque</a> ne m'apprend pas grand chose de mon séjour. Nous logions dans un camping assez désagréable à l'est de la ville. De Dubrovnik même, je me souviens des rampars, des hauts murs blancs, d'une impression vague de majesté moyenâgeuse. Cependant, je pense pouvoir affirmer qu'il n'y avait pas autant de touristes. À l'époque, le nom de "Croatie" évoquait encore la guerre récente dont Dubrovnik avait particulièrement souffert. Le Monténégro où nous nous rendrons bientôt n'était pas encore indépendant et nous n'aurions pas eu l'idée d'y aller. Aujourd'hui, il y a eu d'autres guerres et d'autres troubles dans d'autres pays qui ont fait oublier celle des Balkans : la Croatie est redevenue le symbole des plages turquoises, des îles paradisiaques et des villes historiques pleines de touristes internationaux hébétés.</p>
<p>Nous appartenons à cette dernière catégorie et rejoignons le troupeau des jupes à fleurs, des peaux trop blanches et déjà brûlées et des grands chapeaux qui se pressent sous les hautes portes de la ville. Devant nous : une grande allée pavée de pierres et bordée de belles façades blanches. La ville n'a rien perdu de sa beauté. Cependant, il est difficile de l'apprécier sous la chaleur du zénith, au milieu la constante foule suivant les nombreux guides qui brandissent des drapeaux et beuglent des explications en diverses langues. Nous marchons, accablés de soleil, tentons de lire nos plans et de reconnaître les bâtiments. La petite commence, avec raison, à se plaindre. Enfin, nous trouvons le vieux port et admirons l'eau fraîche qui nous attire ainsi que les poissons et les bateaux. Nous commençons à avoir faim et voudrions trouver des sandwichs à emporter. Mais nous ne voyons que des bars-restaurants aux menus formatés. Enfin nous avons l'idée de sortir de la vieille ville (par la porte opposée à celle où nous sommes rentrés). Là, nous trouvons tout de suite une petite boulangerie ainsi qu'une supérette et nous avons notre déjeuner.</p>
<p>Nous marchons cinq minutes encore vers l'est pour rejoindre une petite plage repérée sur la carte. Elle est couverte de monde et de soleil. La majeure partie de l'espace est occupée par la terrasse d'un bar-club-restaurant qui projette sa musique tonitruante. Il y a aussi une étendue de parasols et chaises longues (payants). Cependant, derrière le bar, on trouve un petit escalier au calme et à l'ombre où l'on s'installe pour déjeuner. Plus tard, on se fait une place sur un petit morceau de banc entre deux serviettes où nous pouvons à peu près convenablement nous occuper de nos affaires (nourrir le bébé) et aller nous baigner. Malgré les parasols, malgré la foule, la mer turquoise est très agréable et la vue sur la ville est magnifique. La petite joue dans les galets après la baignade et nous comatons à l'ombre, épuisés de chaleur. </p>
<p>Il est plus de 16h quand nous nous décidons à quitter la plage. Nous marchons doucement vers la vieille ville et rachetons plusieurs litres d'eau. C'est le moment d'aller visiter les rampars. C'est un incontournable de Dubrovnik : ils encerclent la vieille ville et offrent de magnifiques points de vue. Bien que l'après-midi soit assez avancée, le soleil est encore haut. La chaleur reste pénible, surtout lorsque nous devons gravir des escaliers sans ombre. Cependant, la ville fortifiée est splendide vue de hauts. Les toits de tuile rouges se découpent sur le ciel et la mer dans la lumière de la fin d'après-midi. À mi-chemin, nous faisons une pause glace sur les hauteurs puis reprenons notre place dans le défilé incessant des touristes.</p>
<p>Une fois la balade terminée, nous traînons nos corps fatigués jusqu'à l'arrêt de bus. Déposés au port, nous faisons des courses rapides et montons douloureusement les escaliers qui nous ramènent à l'appartement où nous nous étalons de fatigue tels des loques en sueur. Plus tard cependant, nous trouvons le courage de ressortir et de descendre festoyer dans un délicieux restaurant du port où nous fêtons notre premier jour de vacances.</p>
<p>Le lendemain, après cette journée fatiguante, le programme est moins chargé. Nous restons à l'appartement jusqu'à plus de 15h, ne sortant que lorsque la chaleur commence à décliner. Nous prenons la voiture vers le nord et rejoignons une magnifique plage de galets beaucoup moins peuplée que celle de la veille. Là, nous nous baignons dans l'eau claire dans le beau paysage et jouons aux cartes sous un parasol tandis que le soleil se couche derrière la montagne. Notre dernier dîner croate est pris dans un restaurant du bord de mer. Les îles dalmates se perdent à l'horizon dans la brume de la nuit. Demain, nous partons pour le Monténégro.</p>Montréal mon amour2017-06-17T15:00:00+02:002017-06-17T15:00:00+02:00vivianetag:None,2017-06-17:/montreal-mon-amour.html<p>Je suis tombée amoureuse de Montréal lors de <a href="http://www.viviane-voyages.com/tag/montreal-et-quebec.html">ma première visite</a> en 2011. Je me souviens en particulier de ma première journée à arpenter seule la ville dans la fraîcheur de l'automne sous les arbres dorés. Depuis, de nombreuses fois je suis revenue, logeant ici ou là. À chaque fois …</p><p>Je suis tombée amoureuse de Montréal lors de <a href="http://www.viviane-voyages.com/tag/montreal-et-quebec.html">ma première visite</a> en 2011. Je me souviens en particulier de ma première journée à arpenter seule la ville dans la fraîcheur de l'automne sous les arbres dorés. Depuis, de nombreuses fois je suis revenue, logeant ici ou là. À chaque fois, mon attachement s'est accru. J'y ai des amitiés, des souvenirs, des habitudes. J'y ai vécu sans y vivre, ne restant jamais plus de quelques semaines. </p>
<p>Cette fois-ci, je reviens pour trois semaines après deux ans d'absence. La ville m'a manqué et je la retrouve avec plaisir. Tout de suite, la mémoire des lieux me revient : les rues, les métros, l'organisation générale. La première fois, j'habitais un petit hôtel sur Sherbrooke, à 5 minutes du bâtiment de maths de l'UQAM qui se trouve derrière la place des Arts. Revenue quelques mois plus tard, je m'installais sur Côte des Neige près de l'UdM, autre université francophone. Le quartier me plut moins. Pour mon troisième voyage, je restais un mois entier et sous-louais l'appartement d'un ami sur le plateau, au niveau du Parc La Fontaine, le quartier que je préfère. Cette fois ci, je m'installe plus au nord sur Rosemont dans un magnifique AirBnb tenu par un couple de Français.</p>
<p>Le quartier est plus résidentiel, plus calme que le fameux plateau, son voisin du sud. Mais cependant, l'épidémie de petits restos, de boutiques vintages et d'épiceries bio le contamine petit à petit. Ma rue est très tranquille : jolies maisons de briques découpées en petits appartements auxquels on accède par des escaliers extérieurs et des balcons en fer forgé. Elle est plantée de hauts arbres et ses minuscules jardins sont fleuris de lilas. Bien qu'epuisée de décalage horaire et abrutie d'avion, je sors dîner dans la rue Beaubien et rejoins un petit parc quelques rues à l'est. </p>
<p>C'est peut-être exactement ici qu'à la fin des années 30, se sont rencontrés les parents de mon amie Marie. Sa mère, fille de bûcherons des Laurentides venue travailler à Montréal pour l'été en "se plaçant" dans une famille riche d'Outremont. Et son père, fils d'un professeur, issu du milieu plus instruit mais plus stricte de la petite classe moyenne francophone. Je ne sais pas où se trouvait l'échoppe qui servait de restaurant où ils se sont vus pour la première fois. Mais la maison des grands-parents de Marie était juste là, rue Molson, donnant sur le parc. Et son père a passé ses premières années à jouer dans le kiosque qui existe encore aujourd'hui. À l'époque, Rosemont était un quartier populaire mais cependant moins pauvre que le plateau ou Saint-Henri. Les ouvriers qui avaient réussi à se sortir de la misère venaient s'y installer. Je ne sais encore rien de tout cela tandis que je profite de la douceur du soir à la terrasse d'un café, avalant ma pizza en essayant de ne pas m'endormir...</p>
<p>Le lendemain, me voilà d'attaque pour me balader dans la ville. Comme lors de mon premier séjour, j'ai tout un dimanche à moi avant de commencer à travailler le lundi. Seulement, cette fois, la ville n'est plus une inconnue et je suis moins solitaire. Je rejoins mon ami Jake qui habite pour l'été un bel appartement donnant sur le parc Jeanne Mance et le Mont Royal. Anglophone originaire de Montréal, il est temporairement de retour dans sa ville natale et prend au moins autant de plaisir que moi à la parcourir. Nous profitons du soleil pour pique-niquer dans le parc puis parcourons les rues du plateau. Il m'emmène goûter un bagel cuit au four au coeur du quartier juif. C'est une spécialité : "Comment ça, tu n'as jamais mangé un bagel de Saint-Viateur ?". Le soir, je dîne avec un autre ami qui, lui aussi, vit sur le plateau: belles retrouvailles avec la ville pour ce premier jour.</p>
<p>La première semaine de conférence se déroule à l'UQAM, juste derrière la place des Arts. Après m'avoir offert une belle journée, Montréal est revenu à la pluie et au froid assez inhabituel pour cette fin mai. Le printemps a été très mauvais me dit-on : de la pluie qui a débordé partout en graves inondations. Les habitants en ont marre, après les très longs mois d'hiver, ils veulent l'été. Cependant, entre les gouttes, je profite des rayons du soleil pour jouer sur les balançoires musicales installées devant l'université. Lorsque je sors à midi, je déjeune dans l'étrange friperie du boulevard Saint-Laurent qui fait aussi restaurant. Lors de mon premier voyage en 2011, j'y avais loué un exubérant costume d'Halloween dont je me souviens encore aujourd'hui.</p>
<p>La semaine passe, le week-end revient avec un temps un peu meilleur. Je passe le samedi avec mon amie Marie. Nous déjeunons dans un restaurant assez simple mais qui sert du pain doré et des oeufs bacon. Puis, l'après-midi, nous nous promenons et faisons quelques courses au marché Jean Talon. Elle me dit qu'autrefois, ce n'était que des petits producteurs locaux et des produits assez simples mais sa popularité grandissante auprès des touristes et nouveaux habitants français le change petit à petit. Le dimanche, je descends à pied du nord de Rosemont où je loge jusqu'au plateau. Le boulevard Saint-Laurent traverse la Petite Italie où l'on trouve les cafés, les restaurants, les épiceries et aussi, sans doute, la mafia. Le dimanche soir, je chante du Jazz à "l'open mic" du dièse 11 que j'ai découvert lors de mon dernier voyage il y a deux ans.</p>
<p>Deuxième semaine, cette fois je suis à l'UdM : au nord, de l'autre côté de la montagne. Depuis la plateforme légèrement surélevée de l'université, on a une très belle vue sur le nord de la ville qui se perd dans les nuages. Très vite, je retrouve mes habitudes. À midi, on descend la colline pour rejoindre Côte des Neige, et, systématiquement, je choisis de déjeuner à "Première Moisson" qui fournit aussi les croissants des pauses cafés. La semaine commence pluvieuse et froide puis le beau temps arrive brusquement et le week-end s'annonce magnifique.</p>
<p>Samedi, Jake propose de me faire visiter le quartier de Saint-Henri au sud ouest de la ville. Autrefois, ce fut l'un des plus pauvres de Montréal. Il abritait les tanneries puis les usines et les populations ouvrières qui y travaillaient. Il est le lieu du roman <em>Bonheur d'occasion</em> de Gabrielle Roy que je n'ai pas (encore) lu qui décrit le quartier dans les années 40. Autre quartier ouvrier, le plateau, avait entamé sa transformation dès les années 80, devenant rapidement le nouveau coeur à la mode de la ville. Pour Saint-Henri, la transformation est beaucoup plus récente, c'est le "nouveau plateau" me dit Jake. Peut-être est-ce la proximité de l'université Columbia ou juste la mutation économique de la ville. Le marché Atwater a été réhabilité. Les usines ont fermé et ont été transformées en appartements à la mode. Alors que nous pique-niquons sur les rives du canal de Lachine, les familles se baladent à vélo sur les berges ensoleillées. </p>
<p>Nous longeons le canal vers l'ouest puis tournons tranquillement vers le nord. Nous traversons la "Petite Bourgogne" qui a historiquement accueilli la population noire de la ville, descendant des esclaves américains et travaillant dans les chemins de fer. La gentrification suit son cours et les nouveaux habitants ont la peau beaucoup plus claire. Nous retournons vers le centre-ville. La géographie de Montréal est assez étrange. La ville est découpée selon un quadrillage à l'américaine : grandes rues perpendiculaires orientées soit "est-ouest" ou "nord-sud". Cependant, l'orientation de l'île s'adaptant mal à cette logique implacable, le "nord" Montréalais des rues est en réalité le nord ouest selon les conventions classiques. Cela trouble beaucoup ceux qui ont un vrai bon sens de l'orientation et des points cardinaux. Ce n'est pas mon cas, et je considère facilement que le "nord" est là ou la ville l'a mit. "J'habite plus au nord. - Tu veux dire du côté du parc olympique ? - Non, je veux dire du côté de Jean Talon, je parlais du nord Montréalais…". Par ailleurs, il arrive que le quadrillage lui même se distende lorsque la géographie de l'île refuse de se plier à la géométrie des rues. Ainsi Jake me fait remarquer que bien que nous ayons l'impression de suivre une rue parallèle à Sainte-Catherine, nous marchons en réalité en arc de cercle et parcourons une distance beaucoup plus longue. Nous atteignons cependant le centre-ville et nous enfuyons rapidement en métro vers le plateau : c'est le week-end du "grand prix de Montréal" et nous n'avons aucun goût pour les voitures bruyantes et la foule qui les accompagne.</p>
<p>Depuis l'appartement de Jake en face du parc, il est possible de sortir par la fenêtre sur un petit balcon et, de là, de rejoindre le toit de l'immeuble par une échelle métallique. On a alors une très belle vue sur la ville. La montagne, comme on appelle le Mont Royal, s'élève juste devant nous à l'ouest surmontée de sa croix illuminée. De l'autre côté, on aperçoit le parc olympique et la biosphère plus au sud puis le centre ville dont les fenêtres des gratte-ciel reflètent les derniers rayons du jour. Au "nord", entre les toits et les nuages, le soleil se couche…</p>
<p>Le dimanche, c'est Marie qui me fait parcourir la ville. Elle m'emmène au nord, dans le quartier Ahunstic dont le nom vient d'un compagnon du missionnaire Nicolas Viel qui s'est noyé avec lui dans la Rivière des Prairies en 1625. Lorsque nous nous promenons dans le parc de la Visitation, la rivière m'a l'air pourtant bien tranquille. Ses rives boisées me rappellent les bords de Marne. Autour du parc, de très belles maisons entourées de jardins. C'est dans l'une d'elles que sont venus s'installer les grand-parents de Marie après avoir quitté Rosemont, s'éloignant encore un peu plus de la misère du plateau et rejoignant les notables de la ville. Cependant, il parait que leur maison rue Molson était magnifique et que sa grand-mère la regretta toujours. Marie me dépose chez moi en fin d'après-midi et je ressors en soirée pour aller, à nouveau, chanter au Dièse 11.</p>
<p>C'était mon dernier week-end, déjà la fin du séjour approche. Je sors tous les soirs cette dernière semaine profitant de l'effervescence du retour de l'été. Ici, l'hiver est si long à s'en aller que dès que les beaux jours reviennent, toute la ville semble exploser de gaieté. Il y a des festivals partout, de la musique partout. On ferme les rues : boutiques et restaurants s'étalent en terrasses. Jeudi soir, dernière soirée, je vais voir un petit spectacle du festival Fringe puis profite encore un peu du Boulevard Saint-Laurent et du toit terrasse de l'appartement de Jake. Le vendredi est le jour de mon départ. Marie voulait me montrer sa ville natale dans les Laurentides au nord de Montréal mais la pluie nous décourage : ce sera pour mon prochain séjour. Nous restons en ville, déjeunons au <em>Jurançon</em>, joli petit resto tenu par un Français où Marie a ses habitudes (Mais Marie connaît <em>tout le monde</em> à Montréal : Justin Trudeau l'appelle par son prénom, elle a rencontré son père Pierre Elliott Trudeau, elle a été à une "party" dans la maison de Léonard Cohen et a eu chez elle la guitariste de Prince). C'est l'anniversaire du patron et il est de très bonne humeur car il offre un verre et trinque avec tous les clients ! C'est sur cette touche joyeuse que je quitte cette ville aimée. Je reviendrai à coup sûr, voilà 6 ans que je connais Montréal et je m'y attache chaque fois un peu plus...</p>Gerardmer 2017 - Week-end2017-01-29T19:40:00+01:002017-01-29T19:40:00+01:00vivianetag:None,2017-01-29:/gerardmer-2017-week-end.html<p>Nous voilà samedi matin à l'espace Lac où un nouveau film en compétition nous attend. Avec l'arrivée du week-end, le nombre de festivaliers augmente et la salle se remplit. Nous venons voir <i>Under the Shadow, </i>film iranien où une mère et sa fille se retrouvent isolées sous les bombardements à …</p><p>Nous voilà samedi matin à l'espace Lac où un nouveau film en compétition nous attend. Avec l'arrivée du week-end, le nombre de festivaliers augmente et la salle se remplit. Nous venons voir <i>Under the Shadow, </i>film iranien où une mère et sa fille se retrouvent isolées sous les bombardements à Téhéran et embêtées par les Djinn (démons de tradition musulmane). Le film fait un beau travail de mise en place : guerre Iran-Irak sur fond de désillusions post révolutionnaires. La relation mère-fille est bien filmée : l'isolement qui s'installe, la raison qui face place à la folie, l'inquiétude de la petite fille. Il ne gagnera peut-être pas le grand prix mais c'est une belle surprise.</p>
<p>Lorsque nous sortons en fin de matinée, un grand soleil brille sur le lac gelé. Un tapis rouge et du champagne attendent les membres du jury qui profitent eux aussi de ce magnifique décor. Ils font des selfy sur la glace entourés par les festivaliers en promenade, les familles qui tirent leurs enfants sur des luges, les patineurs qui s'en donnent à coeur joie. Nous, nous profitons du soleil et de la neige en mangeant des sandwichs et des crêpes. </p>
<p>Puis voilà que commence notre après-midi de marathon-films. Tout d'abord les courts-métrages qui, je dois dire, m'ont assez déçue cette année. D'habitude, j'ai toujours au moins un coup de coeur mais là ce n'est pas le cas. Ils ont certes tous des qualités mais aussi des défauts et aucun n'a su me convaincre.</p>
<p>Nous enchaînons avec un film en compétition : <i>The Girl with all the gifts. </i>Production Britannique, dans un univers post-apocalyptique où le monde est ravagé par des Zombies, certains "enfants - zombies" ont gardé une intelligence humaine et des comportements à peu près civilisés. Ils sont éduqués par une instit sympa dans une école militaire sous très haute surveillance et constamment attachés pour éviter que leur pulsions canibales ne fassent des dégâts. C'est sur cette image assez forte que s'ouvre le film : des enfants à l'air inoffensif mais pourtant inquiétant, traités comme des prisonniers et méprisés comme des animaux dangereux. Puis la base se fait attaquer par les vrais zombies et là toute cette belle organisation militaire part à vau-l'eau. L'héroïne du film est une enfant zombie particulièrement sympa et intelligente qui tente de comprendre sa place dans ce monde étrange entres monstres sanguinaires et humains effrayés. Le rôle est porté par une jeune actrice tout à fait à la hauteur ce qui donne un film de grande qualité dans la lignée de <i>28 jours plus tard </i>ou autres productions britanniques du même genre. C'est clairement un favori pour le palmarès du dimanche soir...</p>
<p>Toujours à l'espace Lac, nous assistons maintenant à l'hommage rendu au réalisateur japonais Kiyoshi Kurosawa suivi de son dernier film présenté hors compétition. Et de façon assez surprenante, ce film est français : <i>Le Secret de la chambre noire </i>avec en particulier Olivier Gourmet et Tahar Rahim. On reste cependant dans la tradition de Kurosawa. Le film est assez lent et certaines images sont typiquement japonaises. On est dans une grande maison de la région parisienne. Un photographe est obsédé par les images du passé et fait poser sa fille des heures durant. L'ambiance est étrange et légèrement inquiétante, le fantastique s'insinue très sobrement toujours entre folie et cauchemar. Mais contrairement à <i>Charisma, </i>il y a tout de même un véritable scénario avec une histoire cohérente, un bilan assez positif pour moi.</p>
<p>Voilà venu notre dernier film de la journée. Il faut se dépêcher car c'est à la MCL avec très peu de temps pour la transition. Nous arrivons juste à l'heure pour voir <i>Rupture, </i>film en compétition présenté dès jeudi matin mais que nous n'avons pas encore vu. Ça commence pas trop mal : une jeune mère se fait enlever par des gens très bizarres qui semblent vouloir la faire participer à d'étranges expériences scientifiques. En gros, ils commencent à la torturer en utilisant ses peurs profondes. Comme moi, elle a peur des araignées et je me suis contentée de fermer les yeux pendant les scènes de torture (je supporte beaucoup de choses au cinéma mais pas les araignées). Bon, en dehors de ça, ça tourne assez vite à la série Z avec des explications tordues et des effets un peu nazes bien que l'actrice principale soit assez sympathique. </p>
<p>On aurait pu encore retourner à l'espace Lac pour participer à la Nuit : <i>Terra</i> <i>Formars </i>et <i>The Lure, </i>ça avait l'air bien sympa. Mais bon, il est déjà plus de minuit et après 5 films, on commence à fatiguer. Le dimanche matin sonne la fin de notre festival. Le magnifique beau temps de ces derniers jours a laissé la place à une bruine froide. Nous n'allons pas voir le dernier film en compétition présenté ce matin. En effet, nous avons déjà vu le français <i>Grave </i>au PIFF cet automne et c'était très bien ! Une jeune femme végétarienne se découvre un instinct canibale sur fond de bizutage en école vétérinaire. C'est cruel et sanglant sans en rajouter. La jeune actrice donne beaucoup de sensibilité à son personnage qui hésite entre libération de son corps et contrôle de ses pulsions. Le décor de l'école vétérinaire est inquiétant et glauque. C'est agréable de voir une production française de genre de si grande qualité ! Cela m'étonnerait qu'il reparte bredouille ce soir...</p>
<p>À la place de <i>Grave, </i>nous allons donc voir le seul film de la compétition qu'il nous manque encore : <i>Realive. </i>Un jeune homme atteint d'un cancer incurable se fait cryogéniser. Prés d'un siècle plus tard, il est le premier homme à être ressuscité. De ce monde du futur, on ne voit rien et on entend à peine parler. On ne se concentre que sur le mal être du héros qui se sent très seul et a mal partout. Il se plonge dans ses souvenirs qui ressemblent à un album facebook plein de photos de potes qui font des fêtes près de la piscine. Il y avait du potentiel dans l'idée de départ mais le traitement laisse clairement à désirer...</p>
<p>C'est là dessus que se termine le festival pour nous, 16 séances en quelques jours et quelques très belles surprises. Mes favoris pour le palmarès ce soir : <i>The Autopsy of Jane Doe, Grave, </i>et <i>The Girl with all the gifts.</i></p>Gerardmer 2017 - vendredi2017-01-29T16:45:00+01:002017-01-29T16:45:00+01:00vivianetag:None,2017-01-29:/gerardmer-2017-vendredi.html<p>On commence notre journée à la MCL avec un classique : <em>L'Enfer des
Zombies</em> de Lucio Fulci. Film italien dans la tradition des premiers
films gores. C'est assez ridicule : les héroïnes sont montrées nues sous
n'importe quel prétexte et prennent des poses pétrifiées quand les
zombies viennent les attaquer, le scénario …</p><p>On commence notre journée à la MCL avec un classique : <em>L'Enfer des
Zombies</em> de Lucio Fulci. Film italien dans la tradition des premiers
films gores. C'est assez ridicule : les héroïnes sont montrées nues sous
n'importe quel prétexte et prennent des poses pétrifiées quand les
zombies viennent les attaquer, le scénario et les dialogues sont assez
ineptes. Mais bon, on ne s'ennuie pas et les giclées de sang sauce
tomate sont toujours amusantes.</p>
<p>Après ça, nous avons une longue pause déjeuner que nous passons à la
Géromoise avec un repas léger à base de fromage fondu. Notre première
séance de l'après-midi est à l'espace Lac. <em>Sam was here</em> est une
production franco-américaine d'un jeune réalisateur. Filmé en quelques
jours sur un tout petit budget, le film tient tout à fait la route
(c'est le cas de le dire). Un homme roule seul dans le désert
américain. Représentant de commerce, il ne recontre personne et devient
petit à petit la cible d'une vindicte populaire de plus en plus étrange
et violente. Une vraie plongée fantastique sans explication vaseuse ni
grands effets. Jolie surprise.</p>
<p>Nous aurions pu nous dépêcher et enchaîner immédiatement sur
<em>Interchange</em> au Casino. Mais plutôt que de voir un film qui ne nous
attire que moyennement, nous décidons de faire une pause. Nous profitons
des derniers rayons de soleil en nous promenant sur le lac gelé puis
nous nous reposons un peu à l'appartement avant de reprendre les
projections.</p>
<p>Notre prochain film est en compétition : <em>Clown,</em> film d'horreur
américain assez classique mais plutôt efficace. Un homme enfile un
costume de clown pour l'anniversaire de son fils mais se rend bientôt
compte qu'il ne peut plus le retirer et qu'il se transforme en être
démoniaque.</p>
<p>La vraie bonne surprise de la journée arrive en deuxième partie de
soirée. Nous sommes dans la salle du Paradiso avec son bois humide et
ses sièges qui grincent (que devient cette salle entre 2 festivals ? ).
Le film <em>The Autopsy of Jane Doe</em> commence. Je dois dire que je
l'attendais particulièrement. Le réalisateur nous avait déjà offert
<em>Troll Hunter</em> il y a quelques années, un de mes meilleurs souvenirs du
festival dans un genre complètement délirant. Plus du tout de délire
avec <em>The Autopsy of Jane Doe,</em> les choses sérieuses commencent. </p>
<p>Alors que l'intrigue se met en place, je m'imprègne petit à petit de
l'ambiance et derrière l'aspect scientifique d'une autopsie commence à
pointer l'angoisse de l'indicible. Après une heure de film, je me rends
compte que je suis complètement terrorisée. Le réalisateur a su
m'emporter dans son monde, me faire croire à son histoire, sans grands
effets, sans monstres. Je ne suis pas la seule. La salle est dans un
état de tension palpable. Il y a de petits rires nerveux, le mouvement à
peine perceptible des couples qui se rapprochent, des mains qui
s'accrochent. Les secondes parties de film, plus explicites, sont
souvent moins intéressantes . Ici aussi, je préfère la première partie
mais cependant mon attention ne flanche absolument pas. Je laisse se
dérouler l'horreur qui m'a effrayée avec un certain soulagement. Le film
garde beaucoup de retenue, rien ne vient gâcher l'ambiance si
subtilement installée. Je sors de là encore troublée, hantée par le
film. Voilà du vrai fantastique de qualité, avec la peur au rendez-vous.</p>Gerardmer 2017 - mercredi - jeudi2017-01-28T10:49:00+01:002017-01-28T10:49:00+01:00vivianetag:None,2017-01-28:/gerardmer-2017-mercredi-jeudi.html<p>Nous arrivons le mercredi soir dans la petite ville recouverte de neige.
Le lac gelé brille dans la nuit et nous attendons patiemment la séance
de 20h au casino. Pour une fois, nous sommes arrivés assez tôt pour
récupérer nos pass avant la fermeture. Notre planning des 4 prochains
jours …</p><p>Nous arrivons le mercredi soir dans la petite ville recouverte de neige.
Le lac gelé brille dans la nuit et nous attendons patiemment la séance
de 20h au casino. Pour une fois, nous sommes arrivés assez tôt pour
récupérer nos pass avant la fermeture. Notre planning des 4 prochains
jours est bouclé avec 16 séances réservées. Celle de ce soir n'en fait
pas partie mais nous sommes confiants. Nous devons patienter dans le
temps glacial avec les "sans réservations" tandis qu'avance la file des
chanceux qui ont obtenu une place en ligne. Mais bientôt, nous pouvons
nous réchauffer à l'intérieur et nous installer confortablement pour le
premier film de ce festival.</p>
<p>Nous découvrons en avant première <em>Split</em> de M. Night Shyamalan. Depuis
l'inoubliable <em>6ème Sens,</em> ce réalisateur m'a surtout habituée à des
déceptions. On annonçait son grand retour avec ce film mais je n'ai pas
été convaincue. Le scénario est construit autour d'un personnage central
souffrant de multiples personnalités (23 voire 24). Malgré les
simagrées plutôt convaincantes de l'acteur, je trouve que l'histoire
reste très en surface, balayant les clichés avec un manque constant
d'originalité. La réalisation lisse me laisse froide. Je sors de la
salle légèrement ennuyée...</p>
<p>Le lendemain, le soleil brille sur le manteau blanc qui recouvre les
abords du lac. Nous retournons au Casino pour un film hors compétition :
<em>Prevenge.</em> La réalisatrice britannique est aussi l'actrice principale.
Elle a été la scénariste de <em>Touristes,</em> un film assez cruel qui m'avait
beaucoup plu. Ici, elle se filme enceinte prenant le rôle d'une future
mère qui suit la voix assassine de son bébé à naître et part ainsi
massacrer tout un tas de gens. Le personnage décalé, pas adapté, perdu
entre sa solitude et ses fantasmes de toute puissance me rappelle ce qui
m'avait plu dans <em>Touristes.</em> Les dialogues et le jeu montrent une belle
finesse teintée d'humour noir. Il manque peut-être un certain rythme
mais je sors largement séduite !</p>
<p>Nous avons le temps de repasser déjeuner chez nous puis direction la MCL
pour voir Charisma présenté dans le cadre de la rétrospective Kiyoshi
Kurosawa, auteur du magnifique <em>Séance.</em> Je suis certes un peu fatiguée
et ai parfois du mal à me concentrer mais il faut dire aussi que le film
n'est pas très clair... Il y a un héros perdu dans une forêt et tout un
tas d'autres gens dont je comprends mal les motivations. Le tout
ressemble à un étrange rêve avec un arbre sacré et d'obscures dialogues.
Nous sortons de là un peu sonnés sans avoir compris grand chose...</p>
<p>Le film suivant est notre première séance à l'espace lac. <em>On l'appelle
Jeeg Robot </em>est un film en compétition italien. Un petit malfrat se
retrouve doté d'une force surnaturelle et poussé à devenir un super-héro
de manga par une jeune femme un peu folle. Personnellement, je suis
séduite par ce anti-héro taciturne et le couple étrange qu'il forme avec
la jeune femme. Bien sûr, le scénario reste assez prévisible et tout est
un peu trop attendu mais c'est une séance agréable.</p>
<p>Puis nous voilà en salle pour <em>Orgueil et Préjugés et Zombies.</em> Concept
intéressant qui a d'abord été un livre (que, malheureusement, je n'ai
jamais lu). Évidemment, le livre comme le film s'adressent à un public
restreint car il faut aimer à la fois l'oeuvre de Jane Austen et les
Zombies : c'est mon cas ! L'histoire est exactement celle de l'oeuvre
originale et de nombreux dialogues sont d'ailleurs directement tirés du
roman. Sauf qu'évidement, l'Angleterre du XVIIIeme siècle a été envahie
par des hordes de zombies ce qui influe parfois sur l'action principale.
Sans se prendre trop au sérieux, le film joue bien du mélange des genres
tout en continuant à raconter très fidèlement Orgueil et Préjugés.
D'ailleurs il s'inspire directement de l'adaptation de la BBC en la
moquant un peu : les soeurs Bennet contre les zombies ! </p>
<p>On termine la soirée avec <em>Viral,</em> film hors compétition américain dont
on n'attendait pas grand chose mais qui reste agréable à regarder pour
les amateurs de genre que nous sommes. Deux jeunes filles se retrouvent
coincées seules chez elles alors qu'une épidémie étrange ravage le pays.
La maladie est assez originale et peu ragoûtante : à base de vers
dégoûtants et de crachats sanglants avec un peu d'agressivité piquée aux
genre Zombies. Le film est assez prévisible et tombe parfois légèrement
dans le mièvre mais les amourettes adolescentes sur fond de fin du monde
sont toujours mignonnes...</p>
<p>Et voilà, 6 films pour commencer ce festival, on attend la suite ! </p>Jérusalem2016-12-05T19:23:00+01:002016-12-05T19:23:00+01:00vivianetag:None,2016-12-05:/jerusalem.html<p>J'arrive à Jérusalem de nuit, en taxi depuis l'aéroport de Tel Aviv.
J'ai été troublée car la route que nous avons prise passe en plein
territoire palestinien. Elle est entourée de hautes clôtures et, sur les
collines, je repère les fameuses colonies. C'est une façon assez brusque
de plonger dans …</p><p>J'arrive à Jérusalem de nuit, en taxi depuis l'aéroport de Tel Aviv.
J'ai été troublée car la route que nous avons prise passe en plein
territoire palestinien. Elle est entourée de hautes clôtures et, sur les
collines, je repère les fameuses colonies. C'est une façon assez brusque
de plonger dans ce pays et ses conflits. Cependant, les jours qui
suivent me tiennent éloignées de ces considérations. Je loge sur le
campus de l'université avec un groupe joyeusement international. Nous
descendons dans le centre-ville le soir. Nous mangeons des falafels avec
de l'hummus, parcourons les rues piétonnes et les allées colorées du
marché Yehuda. L'ambiance jeune et animée rappelle celle de n'importe
quelle ville du sud de l'Europe. Seuls les groupes d'hommes portant la
kippa ou parfois le costume traditionnel (avec le grand chapeau noir et
les favoris tressés) me rappellent que je suis bien en Israël.</p>
<p>Ma conférence se termine le jeudi soir et je déménage le vendredi pour
loger dans le centre à l'Abraham hostel, repère gentiment anarchique de
voyageurs en tout genre. Je dépose mon bagage et pars à la découverte de
la vieille ville avec quelques collègues.</p>
<p>Je descends la longue rue Jaffa, me protégeant du vent glacé de novembre
avec mon gilet, les yeux plissés par l'air sec et le soleil perçant.
Bientôt apparaissent devant moi les ramparts centenaires construits par
le sultan Suleyman après un mauvais rêve où il était attaqué par des
lions. Nous passons la porte de Jaffa et pénétrons dans la ville. </p>
<p>Ma première impression est assez mitigée. Nous suivons une rue marchande
étroite et bondée, dans laquelle il est impossible de s'arrêter. Les
boutiquiers se font aussi insistants que dans les villes du Magreb mais
je ne retrouve pas l'insouciante bonne humeur des Médinas. Derrière les
sourires, on sent la tension et même parfois l'hostilité. La présence de
gardes armés n'est pas vraiment rassurante.</p>
<p>Comme toute vieille ville, ses rues paraissent un labyrinthe aux
néophytes. Nous cherchions le mur des lamentations mais allons à présent
dans la direction opposée vers un lieu incertain. Alors que nous sommes
toujours pris dans l'animation du marché, je remarque brusquement que
nous sommes passés dans le quartier musulmans. D'un seul coup, on ne
voit plus de juifs en kippa mais des femmes avec leurs foulards. Des
inscriptions apparaissent en arabe et je vois même des objets aux
couleurs de la Palestine dans les boutiques.</p>
<p>Je comprendrai plus tard que cette rue centrale est en réalité une
frontière, ce qui explique d'ailleurs la tension qu'on y ressent. Le
début de la rue est officiellement dans le quartier chrétien mais c'est
aussi un passage pour rejoindre le quartier juif et le mur des
lamentation. L'endroit où nous sommes à présent est entre le quartier
chrétien et le quartier musulman : nous sommes plus loin du quartier
juif et la population est en majorité musulmane. </p>
<p>Nous arrivons à la porte de Damas. De là, nous tournons à droite et nous
promenons au hasard dans de petites rues. Nous ne sommes plus sur le
marché et c'est beaucoup plus calme. Nous pouvons enfin profiter
pleinement de la beauté de la ville, de ses maisons en pierre de taille,
de ses rues blanches qui se déploient en une infinité de passages et
d'escaliers. Le sol est lui aussi en pierre, lissé par les siècles. En
dehors des chats sauvages, nous croisons peu de monde. Par ailleurs, la
tension s'est amoindrie. Dans les regards, je vois plus de curiosité que
d'hostilité.</p>
<p>Nous avons atteint la porte d'Herod et nous dirigeons maintenant vers
l'esplanade des mosquées. Quand d'un seul coup arrive vers nous une
immense foule à majorité masculine. Nous sommes vendredi et la prière
vient de se terminer. Le flot est continue et nous remontons doucement
vers la source. Toute l'étrangeté de ce lieu me semble à son paroxysme
quand, on au milieu des musulmans, nous voyons un groupe de touristes
chinois qui suivent le courant. Nous sommes au croisement de la rue du
roi Faisal au bout de laquelle on trouve une des entrées de l'esplanade.
Il est impossible de s'y rendre pour l'instant vue la foule qui en sort.
Nous nous dirigeons vers où nous pouvons et nous retrouvons devant la
porte du Lion sous laquelle la foule se compresse. Nous nous échappons par
une contre-allée et rejoignons le chemin en haut des rampars. De là haut,
nous avons une belle vue sur l'Est de la ville : le cimetière musulmans
Yeusefya juste au pied des rampars et en face, le mont des Oliviers avec
son cimetière juif et ses églises chrétiennes. Nous attendons calmement
que le flux des fidèles se soit tari pour
redescendre.</p>
<p>Nous découvrons assez rapidement qu'il n'est pas possible de visiter
l'esplanade. Elle est fermée aux non musulmans le vendredi et le samedi.
Par ailleurs, le seul passage autorisé est la passerelle en bois à côté
du mur des lamentations et les horaires d'ouverture sont limités
(j'aurais tous ces détails plus tard, les gardes jordaniens ne sont pas
très bavards).</p>
<p>Alors que nous repartons vers l'ouest, nous enfonçant dans la ville
avec l'espoir de trouver le mur, je remarque des bâtiments chrétiens.
Nous sommes toujours dans le quartier musulman mais nous avons rejoint
le chemin marquant la passion du Christ. Toutes les étapes des
souffrances de Jesus sont marquées par une église ou une chapelle
jusqu'au Saint Sépulcre où il est censé avoir été crucifié et enterré.
Le chemin est suivi avec piété par les fidèles et nous croisons des
groupes de pèlerins venus de différents pays. Nous-mêmes ne suivons pas
la passion jusqu'au bout : nous irons voir le Saint Sépulcre demain.
Pour l'instant, nous nous arrêtons dans un café pour déjeuner (luxe que
n'eut pas Jesus). </p>
<p>Quand nous repartons, nous trouvons enfin l'entrée pour le mur des
lamentations. Il faut passer un petit contrôle de sécurité et nous voilà
sur la grande place. C'est un mélange de tourisme de masse et de ferveur
religieuse. L'accès au mur est découpé en 2 zones : pour les hommes (un
peu plus grand) et pour les femmes. Les gens s'approchent, prient en
touchant le mur et y laissent parfois un des fameux voeux écrits sur de
petits papiers roulés. Je reste en dehors de la zone, observant de loin.
Ce lieu n'a aucune signification pour moi mais visiblement beaucoup pour
eux. Je n'ai pas envie de pousser le voyeurisme jusqu'à me mettre sous
leur nez. Les hommes portent presque tous le costume traditionnel ou, au
minimum, la kippa. Les femmes ont souvent les cheveux enroulés dans une
sorte de coiffe en tissu. Des deux côtés, on arrange des chaises pour la
prière du Shabbath de ce soir. Le mur est tout ce qui reste de
l'enceinte construite par Herode autour du temple sacré du judaïsme. En
lieu et place du fameux temple : l'esplanade des mosquées. Le mur est le
symbole des "lamentations" des juifs pleurant leur temple perdu.</p>
<p>De là, nous rejoignons le quartier juif que nous n'avons pas encore
visité. En dehors de quelques ruines préservées, les habitations ont
l'air assez récentes. Et pour cause, le quartier a été entièrement
détruit lors de la guerre de 1948 et reconstruit uniquement dans les
années 70. Les architectes ont cependant préservé l'esprit de la vieille
ville et les rues fleuries de bougainvilliers dégagent une atmosphère
paisible. Nous approchons du début du Shabbath. Les boutiques ont déjà
fermé et le calme de la nuit tombe sur la ville. Un peu partout, on voit
se former des cercles de prière : les groupes s'assoient par terre dans
une attitude méditative.</p>
<p>Nous sortons de la ville par la porte de Zion pour visiter l'abbaye de
la Dormition, le tombeau de David et le lieu supposé de la "Cène" de
Jesus. Quand nous retournons à la vieille ville pour rejoindre la porte
de Jaffa, il fait déjà nuit. Nous remontons vers notre auberge. Il n'est
pas encore 18h mais on pourrait croire qu'il est 1h du matin tant la
ville est calme. Le Shabbath a commencé. Il n'y a presque plus de
voitures, plus de bus ni de trams. Les boutiques, les bars et les
restaurants sont fermés. J'ai du mal à reconnaître le centre-ville animé
de ces derniers soirs. La ville, pieuse, s'est endormie.</p>
<p>À l'Abraham Hostel, nous retrouvons les vivants dans une chaleureuse
atmosphère. L'auberge organise ce soir un repas communautaire de
Shabbath pour les résidents. Le repas lui même est concocté par des
volontaires et nous le dégustons dans la pièce commune installés sur
des grandes tables. Les plats ne sont pas très traditionnels, ils
reflètent plutôt le mélange culturel de l'Abraham Hostel qui affiche
fièrement sur ses murs "Abraham was the first backpacker!". Un employé
nous fait un petit discours sur le Shabbath et nous lit les prières. Lui
même n'a pas l'air très religieux, il insiste sur la portée symbolique
du Shabbath en Israël au delà de la croyance : un moment de repos, pour
retrouver sa famille et partager un repas.</p>
<p>Cette première journée de visite m'a épuisée et je ne suis pas
mécontente de retrouver mon lit. Le lendemain, je suis prête pour à
nouveau affronter le labyrinthe de la vieille ville. J'ai décidé de
rejoindre une visite guidée gratuite qui part à 11h de la porte de
Jaffa. L'organisation générale de la ville est un peu plus claire pour
moi mais je me rends compte de l'étendue de mon ignorance. Je n'ai
aucune idée de l'histoire de la ville, ni de quand datent les bâtiments
que je vois.</p>
<p>La visite commence par une rapide chronologie de la ville. On s'y perd
facilement entre Juifs, Grecs, Romains, Perses, Musulmans, Chrétiens...
Je retiens surtout que la ville a été sous domination Ottomane pendant
400 ans jusqu'au protectorat Britannique au début du XXème siècle. La
plupart des monuments que l'on peut voir aujourd'hui datent de cette
longue période. Les édifices chrétiens ont souvent été bâtis à l'époque
des croisades.</p>
<p>Nous commençons la visite par le petit quartier Armenien, juste au sud
de la porte de Jaffa. L'Arménie, premier état chrétien, a très vite
acheté des terrains dans Jérusalem à une époque où la chrétienté
n'était pas encore très répandue, où l'islam n'existait pas et où
Jérusalem était moins disputée qu'aujourd'hui. A travers les époques,
ils ont su conserver leur bien malgré les massacres assez fréquents et
il existe toujours donc une petite communauté arménienne vivant dans la
vieille ville.</p>
<p>Nous passons ensuite au quartier juif, c'est là que j'apprends qu'il a
été détruit en 1948. On y trouve aussi les ruines de la ville romaine,
enfouie sous la ville actuelle. Nous nous arrêtons sur une petite place
pour admirer en contre-bas le mur des lamentations et le Dôme du Rocher
qui apparaît derrière, tout doré. Le guide est légèrement partisan quand
il nous décrit la situation actuelle. Il nous fait remarquer que le mur
est ouvert à tous tandis que l'accès à l'esplanade des mosquées est
limitée pour les non-musulmans (horaires limités, 1 seul passage ouvert,
livres saints autre que le Coran interdits). En réalité, les musulmans
cherchent à empêcher les juifs de venir prier sur l'esplanade. Le guide
oublie de préciser qu'Israel a plusieurs fois interdit l'accès de
l'esplanade aux musulmans eux-mêmes (suite à des attentats) et que les
juif intégristes ne sont pas en reste quand il s'agit de faire des
esclandres : ils souhaitent en réalité construire un nouveau temple au
milieu de l'esplanade, voire détruire la mosquée Al-Aqsa. Il faut dire
qu'il y a là un conflit religieux inextricable. Les juifs pleurent
depuis des millénaires la perte du Second Temple détruit par les
romains, construit par Herode pour remplacer le Premier Temple de
Salomon. C'est leur lieu saint le plus important et il se trouve sur
l'esplanade des mosquées. Car voilà : tandis qu'il dormait
tranquillement à La Mecque, le prophète Mahomet fut réveillé par l'ange
Gabriel avant de s'envoler sur son cheval magique vers Jérusalem (je ne
fais que rapporter les faits...). Là il arrive pile sur l'emplacement de
l'ancien temple d'où il s'envole vers les cieux pour rencontrer des tas
de gens importants comme Jesus, Moïse et même Dieu avec qui il négocia
le nombre de prières journalières. Et donc voilà : l'esplanade des
mosquées devient le 3eme lieu saint de l'islam tout en étant le premier
lieu saint du judaïsme... Vue les relations tendues entre les deux
communautés, on imagine mal la mise en place d'un temple oecuménique...
Heureusement Jesus a eu le bon goût de se faire crucifier à quelques
centaines de mètres de là ce qui fait que le premier lieu saint du
chistrianisme n'est pas <em>exactement</em> au même endroit. Ainsi, après
quelques guerres sanglantes (les croisades), les chrétiens ont pu
négocier le droit de venir en pèlerinage et on a laissé leur église
tranquille.</p>
<p>Justement le Saint-Sépulcre constitue la suite de la visite guidée.
D'abord, on traverse un petit bout du quartier musulman où le guide nous
raconte les piliers de l'islam. On apprend aussi que des groupes de
juifs fondamentalistes lèvent des fonds pour racheter à prix démentiel
des habitations musulmanes dans le quartier. Leur but : repeupler le
quartier de juifs et ainsi reprendre Jérusalem... Autant dire que la
réaction musulmane devant ces tentatives n'est pas complètement
pacifique.</p>
<p>Nous traversons une rue et nous voilà dans le quartier chrétien : en
réalité un quartier mixte. L'empire ottoman, en manque d'argent, vendit
quelques terrains aux églises mais de nombreux musulmans y vivent
encore. Devant le Saint-Sépulcre, les échoppes vendent croix, chapelets,
et eaux bénites en bouteille. L'église elle-même est envahie à la fois
par des groupes de touristes et des groupes de pèlerins : le guide nous
conseille de revenir la visiter en soirée. Les chrétiens n'ont pas le
temps de se disputer avec les juifs et les musulmans car ils dépensent
toute leur énergie à se disputer entre eux. Le lieu saint est géré à la
fois par l'Église catholique et plusieurs églises orthodoxes ce qui crée
des conflits réguliers (il y a même des bagarres de popes et curés).
Certaines parties de l'église appartenant aux zones communes sont
laissées en décrépitude par ce qu'on pourrait appeler un blocage
administratif. Les ottomans servirent parfois d'arbitres neutres : ainsi
ce sont encore aujourd'hui des familles musulmanes qui sont en charge
des clés de l'église...</p>
<p>La visite se termine et je rejoins mes collègues qui m'attendent à la
porte de Jaffa. J'ai partagé la visite avec Daniel, rencontré le matin à
l'auberge : un ingénieur franco-ivoirien issu de la tribu de Dan et qui
a décidé de retrouver ses racines juives oubliées (sa famille est
évangéliste). Il prépare son "Alya", c'est-à-dire son retour en terre
sainte et part demain pour un kibboutz. Nous partons tous déjeuner sur
la terrasse de l'auspice Autrichien en plein coeur de la vieille ville.
Il fait moins froid qu'hier et, à l'abri du vent, il est agréable de
s'asseoir au soleil. Plus tard, nous montons sur le toit et admirons la
vue splendide sur la ville.</p>
<p>Daniel s'en va prier au mur tandis que je suis mes collègues qui veulent
visiter le Mont des Oliviers. Pour cela, il nous faut à nouveau
traverser le quartier musulman et rejoindre la porte du Lion d'où nous
sortons de la vieille ville et descendons la colline pour nous trouver
au pied du mont. Là se trouve Gethsemane où Jesus pria avant d'être
arrêté. L'église qui marque l'endroit date du XIXème siècle et n'a pas
d'intérêt particulier autre que symbolique. La vraie beauté du mont se
trouve dans son ascension. Nous traversons le cimetière juif qui le
recouvre. Les pierres blanches prennent des couleurs dorées sous le
soleil couchant créant un décor étrange, paisible et minéral. Au sommet
du mont, une plate forme nous permet d'admirer la vue sur la vieille
ville. L'esplanade des mosquées se dévoile enfin. Nous restons jusqu'au
coucher du soleil puis, refusant les taxis, redescendons le mont avant
de remonter vers la porte du Lion.</p>
<p>Dernière étape de la journée : la visite du Saint-Sépulcre. Bien que la
nuit soit tombée, la foule est encore bien présente. L'intérieur de
l'église est assez chaotique comme l'avait annoncé le guide. Nous
montons vers ce qui aurait été le Golgotha, aujourd'hui une chapelle
dans le style orthodoxe le plus coloré. J'ai du mal à comprendre la
structure globale du lieu : ça monte, ça descend, il y a des pièces un
peu partout. Plusieurs points semblent attirer la ferveur chrétienne. Le
plus important est celui marquant le lieu supposé de la tombe de Jésus,
retrouvé par Hélène mère de l'empereur Constantin. Y trouvant un temple
païen, elle le fit détruire pour construire une église. Celle-ci fut
détruite par les Perses : celle que nous visitons aujourd'hui a été
construite lors des croisades. La supposée tombe de Jesus est marqué par
un immense monument (en travaux). Les pèlerins forment une longue file
tout autour, patientant pour s'enfoncer vers l'intérieur, dans la
fameuse grotte (ou ce qu'il en reste après 2 millénaires de dévotion) où
aurait été enterré Jésus avant de ressusciter comme chacun sait. Nous
n'avons pas la patience de faire la queue (1h ? 2h ? Ça n'avance pas
très vite en tout cas) et repartirons donc sans descendre au Saint
Sépulcre.</p>
<p>Je quitte définitivement la vieille ville et remonte vers l'auberge. La
nuit est tombée et le Shabbath est donc terminé. Les rues ont repris
leur animation, le tramway, les voitures et les bus roulent de nouveau.
C'est là que s'achève mon voyage. J'aurais juste le temps de faire un
tour au marché Yehuda le dimanche matin pour faire des réserves de
dates, figues, et pâtisseries. Puis ce sera l'heure de monter dans le
Sheirut (taxi collectif) qui me ramènera à l'aéroport de Tel Aviv. Je
reviendrai peut-être un jour visiter le reste de ce territoire source de
passion, de ferveur religieuse, de guerres, et qui cristallise les
conflits mondiaux depuis tant de temps...</p>Marrakech2016-11-19T20:13:00+01:002016-11-19T20:13:00+01:00vivianetag:None,2016-11-19:/marrakech.html<p>Nous arrivons le soir dans la Médina encore trépidante de son activité quotidienne. Le taxi nous a déposé à l'entrée d'une petite rue où nous sommes pris en charge par l'homme qui doit nous conduire à l'hôtel. Il pousse nos bagages dans une grosse charrette. Nous le suivons, nous faufilant …</p><p>Nous arrivons le soir dans la Médina encore trépidante de son activité quotidienne. Le taxi nous a déposé à l'entrée d'une petite rue où nous sommes pris en charge par l'homme qui doit nous conduire à l'hôtel. Il pousse nos bagages dans une grosse charrette. Nous le suivons, nous faufilant entre les passants, les marchands, les scooters, les vélos, etc. Nous apprendrons vite à reconnaître ces rues mais pour l'instant, elles paraissent un labyrinthe. Nous avons tourné dans une ruelle plus étroite encore, un Derb. C'est aussi beaucoup plus calme. Nous suivons la charrette, nous enfonçant de plus en plus dans les entrailles de la vieille ville, happés par ses hauts murs dans la douceur du soir. Au bout d'un cul-de-sac, on nous indique la porte du Riad que rien ne laisse deviner à l'extérieur.</p>
<p>Un jeune homme nous accueille chaleureusement. C'est l'employé du lieu. Il s'occupe des visiteurs à toute heure du jour ou de la nuit : nous le verrons toujours, que nous rentrions à l'hôtel tard le soir ou que nous nous levions pour le petit déjeuner. Il s'assure que chacun passe un agréable séjour, nous donne des conseils touristiques et s'occupe de tous les aspects pratiques.</p>
<p>Pour l'instant, il nous sert du thé à la menthe et des petits gâteaux dans le magnifique patio. Le Riad est plus petit que je ne l'imaginais. Il n'est formé que d'une unique cours autour de laquelle sont organisées les chambres sur plusieurs étages. Nous sommes tout en haut, donnant sur le toit terrasse où sera servi le petit déjeuner.</p>
<p>Les couleurs chatoyantes, les céramiques, les lumières, les motifs sculptés, tout nous donne l'impression d'un précieux écrin caché dans la Médina. Notre hôte nous sert le dîner : soupe marocaine et Tajines. Les femmes s'affairent à la cuisine. Nous discutons avec nos voisines britanniques et il est déjà tard quand nous terminons notre repas. Nous décidons tout de même de sortir pour ressentir la ville une première fois. Notre hôte nous donne des indications très précises pour que nous ne nous perdions pas et nous voilà dans les rues de la vieille ville.</p>
<p>Je n'ai gardé que peu de souvenirs touristiques de mon premier séjour ici. En 98, alors adolescente, je faisais le tour du pays avec ma mère et ma soeur. À Marrakech, ma soeur était malade. J'avais passé la majeure partie du temps à son chevet dans un hôtel à la climatisation défaillante. Cependant je reconnais tout de suite la place Jemaa El-Fna. Nous donnions sur la grande mosquée dont nous entendions les appels du Muezzin. La place était brûlante sous le soleil avec son sol en goudron noir.</p>
<p>Dans la nuit de novembre, l'air est plus doux que sous le soleil d'août. Le sol a été pavé. La grande mosquée est magnifiquement éclairée : énergie renouvelable, COP22 oblige. Mais la place a gardé la même agitation frénétique que dans mon souvenir. C'est un lieu qui fascine et qui effraie, le coeur palpitant de la ville. Un marché est installé qui vend des fruits et des pâtisseries. Des petites échoppes-restaurants alpaguent les passants avec véhémence. Plus loin, des groupes d'hommes jouent de la musique traditionnelle formant avec leurs spectateurs des grappes humaines dispersée dans le noir. Nous marchons un temps autour de la mosquée, encore tout étonnés d'être si soudainement dans un nouveau pays. Ce matin, nous étions encore à Paris... Il est bientôt minuit et les boutiques de la Médina ferment enfin. Nous retrouvons facilement le chemin de l'hôtel et passons notre première nuit à Marrakech.</p>
<p>Notre séjour ici est particulièrement court : nous n'avons qu'une journée pour visiter la ville. Demain matin, nous repartons à Paris. Cela étonne le jeune homme de l'hôtel. Il nous est si facile de venir ici et de repartir, ça ne nous coûte même pas cher. Pour la plupart des marocains, le voyage inverse est complètement impossible. Par ailleurs, pris dans nos tâches quotidiennes, nous n'avons absolument rien préparé et n'avons aucune idée de ce que nous allons faire. Le jeune homme, consciencieux, nous offre un plan de la ville où il entoure les principaux points d'intérêt et nous concocte rapidement un planning raisonnable pour la journée.</p>
<p>Le soleil matinal se faufile dans notre ruelle réchauffant les pierres où dorment des chats sauvages. Le stuc ocre des murs s'effrite légèrement. Nous commençons par rejoindre à nouveau la place Jemaa El-Fna. Il y a toujours autant d'agitation même si elle est différente de celle de la nuit. Le marché aux fruits est toujours là mais les restaurants ont disparu. Il n'y a plus de musiciens. Je ne trouve pas non plus les charmeurs de serpents que j'avais vus en 98. Par contre, on voit beaucoup de petits singes tenus au bout de laisses par des dresseurs qui cherchent à impressionner des touristes. Je suppose qu'il y a des modes dans les animaux exotiques. Je préférais les serpents qui me semblaient plus indifférents à leur sort de bête de foire...</p>
<p>Nous dépassons la place et descendons vers le sud de la Médina. Les rues étroites et ombragées ont un parfum de cuir, d'épices et de pot d'échappement. Les scooters pétaradent et la vie bat son plein. J'avais le souvenir d'une atmosphère légèrement oppressante, peut-être aussi due à la chaleur de l'été. Aujourd'hui, l'air est doux et c'est un plaisir de retrouver une ambiance estivale pour nous qui entrons dans l'hiver. Par ailleurs, les marchands sont moins pressants que ce que je craignais. Très bons en marketing, leurs premières phrases sont souvent "ici, aucune pression, juste pour regarder !". Signe que le tourisme de la ville s'est internationalisé, on nous parle souvent en anglais.</p>
<p>Quand la rue devient un peu plus large, les voitures se faufilent ajoutant un peu au chaos de la circulation. Nous tournons dans le Derb qui mène au musée Dar Si Said, première visite de la matinée. La maison date du XIXeme siècle. C'est celle d'un ministre, transformée à présent en musée d'art traditionnel. Au delà des objets présentés, la visite vaut surtout pour les salles de l'étage aux magnifiques décorations en stuc sculpté. Ce sont mes retrouvailles avec l'art arabe qui m'a surtout marquée en Andalousie. Nous enchaînons avec le Palais de la Bahia. La maison Dar Si Said était celle d'un ministre, le palais de la même époque est celui du Sultan... Il s'étend de plein pied en un enchevêtrement de cours et de petites pièces richement décorées. Les pièces engloutissent et recrachent de grands groupes de touristes de toutes nationalités. Le jeu est d'essayer de trouver les espaces laissés momentanément inoccupés pour ne pas être happés par ces énormes masses. "Allons ici, les américains viennent de sortir. Ah non, mince ! Ils ont été remplacés par les espagnols !". Le tourisme de masse (dont nous faisons finalement partie bien que nous ne nous déplacions à 2 plutôt qu'à 15) ne nous empêche cependant pas de profiter de la balade. Je suis particulièrement fascinée par la géométrie des pavages et bas reliefs. Souvent, je m'arrête un moment et laisse filer mes doigts sur les murs pour en comprendre la logique : la figure de base est un octogone régulier, et les lignes qui partent d'ici pour former cette étoile arrivent en fait ici sur le côté du polygone, etc. On doit pouvoir faire des thèses inter-disciplinaires maths-histoire de l'art pour catégoriser les différentes formes qui apparaissent...</p>
<p>En sortant du palais, nous nous promenons un moment dans le quartier juif du Mellah avant d'aller déjeuner. On est samedi et la synagogue est fermée mais les rues sont agréables. On s'est un peu éloigné des attractions touristiques et au lieu des boutiques habituelles, on trouve les comptoirs plus quotidien du marché : viandes, légumes, etc. Les femmes font leurs courses vêtues de leurs djellabas et foulards, les enfants jouent et nous saluent en souriant. Je remarque, par ailleurs, que je n'ai pas vu ces groupes d'enfants miséreux qui mendient, ni d'ailleurs beaucoup de mendiants. Je ne sais pas si le Maroc est devenu plus riche ou si Marrakech, en vue d'asseoir sa stature de ville internationale, a fait en sorte de chasser la pauvreté de la Médina. En remontant vers le nord, nous retrouvons les touristes avec le souk aux épices. Le vendeur qui nous parle a bien rodé sa technique. "Comment vous appelez ça ?" Nous demande-t-il en nous mettant sous le nez une espèce de petit chardon jaune. Interloqués, nous ne savons que répondre. "C'est le cure-dent berbère", se répond-il à lui même en arrachant une petite brindille pour nous montrer. Puis il commence un cours sur tous ses différents produits, nous faisant sentir, goûter, tester, deviner, etc. Tout au long de ses explications, il nous assure de nombreuses fois de sa complète bonne foi : s'il nous raconte tout ça, c'est par pur amour de la transmission des connaissances, nous n'avons aucune obligation d'acheter quoi que ce soit. C'est d'ailleurs vrai, nous aurions sans doute pu repartir les mains vides. C'est un pari qu'il fait... Mais évidemment, notre curiosité a été éveillée et nous avons ENVIE d'acheter ! Tout comme les trois françaises qui nous ont rejoint pendant l'exposé, nous repartons avec du thé royal et du Raz-el-hanout broyé devant nous. Les prix au kilo sont affichés sur les étalages ce qui rassure les touristes comme moi qui n'ont aucun goût pour le marchandage mais n'empêche sans doute pas les amateurs de se lancer dans les interminables palabres.</p>
<p>Nous déjeunons sur la place des Ferblantiers. Les serveurs des terrasses des différents restaurants se disputent les touristes comme des rapaces : qui aura le droit à sa commission, celui qui nous a parlé la première fois ou celui qui nous a finalement assis sur une chaise ? On nous sert des sandwichs et des pastillas. Sur les remparts du palais El Badîî, les cigognes ont installé leurs nids. A nos pieds, des chats salivent et attendent qu'un bout de viande s'échappe de notre assiette. Ce palais, nous en chercherons longtemps l'entrée avant de découvrir qu'il est en travaux et qu'on ne peut pas le visiter. Mais nous verrons la jolie mosquée Moulay El Yazid (de l'extérieur, on ne peut pas rentrer...) et les tombaux Saadiens à ses pieds qui datent du XVIème siècle.</p>
<p>Après ça, nous remontons vers le nord, dépassons la place Jemaa El-Fna, puis notre hôtel, et marchons encore un moment avant de sortir de la Medina. Entre ancienne et nouvelle ville on trouve une grande place et encore un marché (comment peut-il y avoir autant de marché ?). Là, nous n'arriverons pas à échapper au vrai-faux guide qui nous a repéré à la sortie de la Médina. Il a bien compris que nous allions au jardin Marjorelle et a décidé de nous montrer le chemin (sans que nous n'ayons rien demander). Il faudrait beaucoup de fermeté pour empêcher l'homme de nous guider ou beaucoup de volonté (et un peu de méchanceté) pour ne rien lui donner une fois qu'il a marché avec nous pendant 10 minutes. Il nous dit qu'avec la COP22, les autorités sont devenues beaucoup plus sévères et qu'il a beaucoup de mal à faire son métier (de vrai-faux guide donc). D'ailleurs, il ne nous laisse pas exactement aux jardins mais un peu avant, sans doute de peur de se faire repérer. </p>
<p>La plupart des touristes se contentent de se faire déposer en bus ou en taxi juste devant le jardin. Il est vrai que la ville nouvelle a moins de charme que l'ancien centre mais l'architecture reste en harmonie, utilisant les mêmes couleurs, les mêmes formes. Et bien sûr, ça doit être beaucoup plus pratique pour vivre. Espérons simplement que la Médina ne devienne pas qu'une ville musée où toutes les maisons auront été rachetées par les européens (d'après le chauffeur de taxi, les saoudiens, eux, se font construire des villas sur les hauteurs). </p>
<p>Le Jardins Marjorelle est une création du peintre français Jacques Marjorelle qui a par la suite été repris par Yves Saint Laurent. Entre ses allées luxuriantes, on trouve l'ancien atelier du peintre qui accueille le musée de la culture Berbère. Les murs sont d'un bleu profond, dans un style rappelant l'architecture arabe mais teinté de modernisme. Installés dans le café, fatigué de notre journée de marche, nous buvons du thé à la menthe dans ce charmant environnement. Plus tard, nous prenons le taxi pour rentrer et allons nous reposer à l'hôtel. </p>
<p>C'est la fin de notre très court séjour. Nous passons la soirée chez une connaissance de Seb, un français qui s'est installé ici comme de nombreux entrepreneurs qui espèrent y trouver la prospérité (le Maroc offre des gros allègements d'impots aux nouvelles entreprises). L'occasion d'apercevoir d'autres versions de Marrakech que la touristique Médina, celui des riches villas de banlieues qui rappellent habilement la tradition dans leur architecture. Et dans la nuit, derrière le terrain de Golf, on devine les montagnes de l'Atlas qui nous appellent par leur simple stature. Nous ne verrons pas le Marrakech pauvre, qui doit pourtant exister, mais qui n'est pas celui des français qu'ils soient touristes ou expatriés. Au matin, nous prenons le petit-déjeuner sur le toit terrasse, profitant une dernière fois du soleil et du chant des oiseaux. Puis nous voilà à l'aéroport (magnifique par ailleurs) et bientôt sous la pluie parisienne... </p>Les chèvres sauvages du Valhalla2016-08-07T00:50:00+02:002016-08-07T00:50:00+02:00vivianetag:None,2016-08-07:/les-chevres-sauvages-du-valhalla.html<p>Ma motivation pour me rendre au Valhalla Provincial Park est relativement futile. Quelques temps avant le début de notre voyage, Leigh et Spring, que nous avons vus à Squamish, ont posté des photos d'eux entourés de chèvres sauvages au sommet d'une magnifique montagne. Depuis, mon désir enfantin de voir des …</p><p>Ma motivation pour me rendre au Valhalla Provincial Park est relativement futile. Quelques temps avant le début de notre voyage, Leigh et Spring, que nous avons vus à Squamish, ont posté des photos d'eux entourés de chèvres sauvages au sommet d'une magnifique montagne. Depuis, mon désir enfantin de voir des animaux sauvages me pousse à tenter l'aventure. Je n'ai que très peu d'informations : rien ne mentionne ce parc dans le guide gratuit du Kootenay récupéré à Vancouver. Je ne sais même pas si une randonnée d'une journée suffit à grimper là haut et si c'est à ma portée. J'ai récupéré sur le web un pdf décrivant les différents chemins de randonnées du parc, mais sans cartes et dont les informations à la fois trop spécifiques mais pas assez précises ne font pas beaucoup de sens...</p>
<p>Dans tous les cas, je n'ai rien à perdre. On ne verra peut-être pas de chèvres mais on s'en sortira bien et on fera "quelque chose". C'est ainsi qu'après 4 heures de route dans cette belle région du Kootenay, nous arrivons le samedi soir dans la petite ville de Slocan. Elle se trouve à la pointe sud du parc et c'est de là que semblent partir les randonnées. J'espérais un centre d'information ou un truc du genre, je me retrouve devant un grand panneau marqué "Valhalla" et quelques cartes floues... La ville elle-même est formée de quelques rues en quadrillage semées de maisons espacées et s'ouvrant sur un long lac. C'est le Slocan Lake qui marque la frontière est du Valhalla Provincial Park.</p>
<p>Il y a un camping et il est plein. Il faut dire qu'on est zu milieu d'un long week-end. Il a été réservé pour une réunion de famille... À la loge du camping, où il n'y a personne, on récupère cependant un prospectus avec un plan pas très précis décrivant 3 ballades partant de Slocan. Parmi celles-ci, une se nomme "Gimli Peak". Je reconnais tout de suite que c'est celle que je veux faire. Elle est indiquée comme "moderare", 9km aller-retour et quelques plus de 2000 pieds de dénivelé. Seb lance d'une voix lacunaire "c'est mort". Extrêmement vexée, je lui fais remarquer que ce sont des pieds et non des mètres et que d'abord, c'est moi qui décide ce que je peux faire ou non. Après conversion, on trouve 750 mètres : c'est difficile mais c'est possible...</p>
<p>Avant de partir en randonnée, il faut trouver à se loger. Nous reprenons la route et montons au nord de Slocan où quelques autres petites villes sont posées le long du lac. Nous mettons du temps à rejoindre la prochaine, Silverton, car nous sommes pris d'un seul coup dans une averse mêlant pluie et grêle et qui dure bien 10 minutes... La pluie a cessé quand nous arrivons, le lac réapparaît dans la brume et les maisons fleuries sont toutes luisantes de leur récent arrosage. Il y a un camping et on rencontre le gérant : il pourrait nous offrir un emplacement pour une nuit mais pas deux car un grand groupe a réservé pour le "festival" à partir de demain. À New-Denver, ce sera plein, mais il nous conseille de monter jusqu'à Rosebery où il restera peut-être quelque chose. Sinon, on peut revenir chez lui pour au moins avoir un emplacement ce soir.</p>
<p>Nous suivons donc son conseil et continuons vers le nord, dépassons New Denver et arrivons à Rosebery. Nous suivons un panneau "campground" pensant trouver celui du Provincial Park indiqué dans mon guide. Nous arrivons sur un petit terrain où sont installés tout un tas de camping-cars. Il n'y a aucune information. Dans un coin : une sorte de grange pleine de fourbi, et aussi, des emplacements libres. Ce n'est clairement pas le Provincial Park... On se renseigne auprès d'un résident. Il nous pointe la caravane de "Tim", s'il n'est pas là c'est qu'il va bientôt revenir. En attendant, on peut se mettre où on veut. C'est ce que nous faisons : nous trouvons un très joli emplacement en lisière de forêt avec un petit tapis d'herbe pour la tente (c'est mieux que les graviers). Notre voisin est un vieux routard sympathique qui parle avec nostalgie de son voyage à Paris. Les autres locataires ont l'air du même genre.</p>
<p>Alors que nous montons la tente, nous rencontrons le fameux Tim qui nous salue chaleureusement. Il semble être le propriétaire de ce "resort" auto-proclamé et légèrement foutoir bien que très agréable... À 10 dollars la nuit, le rapport qualité-prix est largement gagnant. À peine nous sommes nous installer que la pluie revient. Pour nous occuper, nous continuons alors notre errance le long de la route du lac. Entre les averses, la vue orageuse des montagnes au dessus de l'eau est à couper le souffle.</p>
<p>Tout d'abord, nous nous rendons à New Denver pour faire quelques courses. Nous rencontrons un couple de français qui habitent à Kimberley et connaissent d'ailleurs le guide français du rafting ! Ils viennent de passer une semaine en vacances à se balader sur le lac de camping en camping (la plupart des campings sont de l'autre côté du lac, accessibles uniquement en bateau). Ils évoquent un festival de jazz ce qui fait écho au festival mentionné par le gérant du camping à Silverton : nous décidons d'aller voir.</p>
<p>La ville de Silverton paraît bien calme et il n'y a pas de jazz en vue. J'ai même du mal à voir où pourrait avoir lieu le festival car il n'y a vraiment pas grand chose ici... Les maisons semblent dormir dans leurs jardins fleuris et le lac se repose de la pluie. L'eau est si claire et attirante que nous retournons à la voiture chercher nos maillots pour nous baigner. Au retour, nous croisons enfin quelqu'un : elle nous confirme que le festival existe et nous donne de vagues indications sur où trouver des informations. En fait, nous ne trouverons jamais aucun affichage, aucune annonce de ce festival. Le lendemain, quelqu'un nous dira qu'il ne commence que lundi et nous quitterons donc le lieu sans avoir entendu le moindre jazz...En attendant, nous retournons dîner au camping. Ce soir, Seb se lance dans de la grande cuisine : des coquillettes "carbonara" (comprenez un jaune d'oeuf, du fromage et du pepperoni). C'est le plus grand degré de gastronomie que nous ayons atteint en camping ! </p>
<p>Le lendemain, nous nous préparons tôt pour notre grande randonnée. Nous allons vers le Gimli Peak même s'il reste beaucoup de points d'interrogation. J'ai une vague idée de l'endroit où se situe le début de la balade mais c'est à peu près tout. Nous savons qu'il est question d'une certaine route : la possibilité de prendre cette route sans 4x4 n'est pas très claire. Par ailleurs, on nous a parlé de "short hike" mais mon dépliant indique 9km ce qui n'est pas si short...Le dépliant ne mentionne d'ailleurs pas la route...</p>
<p>Enfin bon, nous roulons jusqu'à Slocan et suivons les indications "Valhalla" qui semblent aller dans la bonne direction et nous voilà en effet sur une petite route de graviers qui monte dans la montagne. Les français nous ont dit qu'ils ne pensaient pas qu'on pouvait monter cette route sans 4x4 mais Tim du camping était plus optimiste. Le pdf que j'ai telechargé (et qui maintenant que je suis dans le parc fait un peu plus de sens) évoque une "rough road" et "high clearance vehicle 4x4 advised". Comme je l'ai dit, le dépliant ne mentionne rien du tout. Déjà, nous découvrons qu'il faut rouler 25 kilomètres. Heureusement, au départ, aucun problème et nous avançons donc : advienne que pourra ! </p>
<p>C'est seulement lorsque nous arrivons dans les hauteurs que la route devient plus difficile. Il y a quelques gros cailloux, des trous un peu plus importants. Nous continuons, espérant se rapprocher du début de la balade. Alors que nous pensons être proches, nous arrivons sur une grande pente où est arrêtée une autre voiture, non 4x4. Un couple sort : ils sont en fait en pleine marche arrière n'ayant pas réussi à grimper la pente et ayant donc décidé de partir à pied... D'après leur GPS, le début de la randonnée devrait être dans 2km.</p>
<p>Nous observons la pente à notre tour : elle est très raide et surtout bien défoncée. De peur de rester coincés, nous nous arrêtons là nous aussi et préparons nos affaires. Il est 10h, nous prenons quelques provisions pour ce midi, de l'eau, un pschit à ours, les vestes et de la crème solaire. Et nous voilà partis. La route est jolie, nous sommes entourés de forêt et de beaux pics rocheux se détachent sur le ciel. Il semble que ce soit notre but bien qu'ils paraissent très loin (en fait, on monte sur un pic un peu plus proche mais que l'on ne voit pas). La route monte mais, en ce début de journée, je ne m'en sors pas trop mal... Le seul problème, ce sont les gros taons qui nous poursuivent.</p>
<p>Après un moment, nous croisons l'autre couple dépité qui a décidé de faire demi-tour. Je comprends ce qui les a découragé : la route prend un tournant en épingle et semble partir dans la mauvaise direction... Bon, nous avons de quoi marcher une journée et rien à perdre : nous continuons. Le GPS de Seb indique que nous avons déjà fait deux kilomètres. En plus, le taon qui nous embêtait nous a laissé pour l'autre couple !</p>
<p>La route est barrée d'un gros rocher tombé de la falaise, ce qui rend le passage difficile pour les véhicules. C'est indiqué sur mon PDF ! D'après ce que je comprends, nous sommes à 2km du départ. D'ailleurs, nous croisons deux jeunes femmes en 4x4 qui en reviennent et nous confirment l'information. Nous repartons motivés. Cependant, la nouvelle orientation de la route n'est pas à mon avantage. Le soleil me fait face et, même avec mon chapeau, je souffre de la chaleur. Il n'y a pas d'ombre; j'ai l'impression de bouillir. Je voudrais me jeter dans les fourrés juste pour être au frais. Mais je continue, douloureusement. Je repense à l'eau fraîche de la rivière à Kimberley, à la douce sensation quand on plonge dedans. Quand enfin nous croisons un court d'eau, je me precipite pour mouiller mon chapeau, mes vêtements, ma tête dans le torrent. Rafraîchie, je vais mieux et, alors que je remonte, un 4x4 s'arrête. Ils sont en route pour la balade et nous proposent de nous déposer. Il ne reste qu'un dernier kilomètre mais c'est déjà ça ! Ce sont des canadiennes, originaires du coin mais qui n'ont jamais pris le temps de monter là-haut.</p>
<p>Et donc enfin, nous voilà au début de la randonnée. Plusieurs 4x4 sont garés, leurs roues protégées par des grillages pour se empêcher porc-épics de les grignoter (visiblement friands de caoutchouc). Le panneau de départ indique 3.5 km (donc 7 aller-retour et non 9) et 750 mètres de dénivelé. Je sais ce qui m'attend, je me lance en connaissance de cause.</p>
<p>Requinquée par le torrent et la pause en 4x4, je commence très en forme. Au début, le chemin est plat jusqu'à ce que l'on traverse une petite rivière (le même torrent que tout à l'heure, je suppose) puis les difficultés commencent. Nous sommes dans la forêt et nous montons, nous montons et nous montons encore. Je sens mes forces diminuer, les signaux de mon corps qui s'affolent (j'ai faim, j'ai soif, je veux m'arrêter, je suis essoufflée) mais je ne veux pas faire de pause pour l'instant : je veux d'abord monter le plus possible. La forêt semble interminable, je voudrais qu'on en sorte, qu'on soit dans les hautes prairies. Après chaque montée, une nouvelle montée. Il faut que mon esprit rationel fasse un effort constant pour calmer la pensée qui m'assaille : "ça ne s'arrête jamais, ça continue pour toujours, ça monte éternellement. Non ! Ce n'est pas possible, on va sortir de la forêt, on va arriver au sommet, je peux le faire." Nous avons fait une courte pause mais les moucherons nous empêchaient de rester trop longtemps : je n'ai fait que boire et grignoter un peu. Seb marche derrière moi pour ne pas partir trop en avant et s'ennuie assez de mon rythme de plus en plus lent. Il me surnomme "one step, one stop". Ce n'est pas complètement vrai : je lui fais remarquer que je souhaite vraiment m'arrêter à chaque pas et que de ne pas le faire me demande un réel effort. En moyenne, je tiens 6 ou 7 pas, puis je respire et je regarde la nouvelle montée qui s'offre à moi, encore une, encore une. Mes jambes vont bien, ce n'est pas le problème, mais elles doivent tirer mon corps de plus en plus récalcitrant. La forêt s'est quelque peu éclaircie, laissant apparaître les montagnes. Il y a moins d'insectes. Nous nous arrêtons pour manger sur une large pierre plate.</p>
<p>Il me faut plusieurs minutes pour me remettre avant de pouvoir même commencer à manger. Cependant, le nourriture me fait du bien, je sens littéralement mon corps se réveiller. Jamais un sandwich oeuf-fromage ne m'a semblé si bon (je nous félicite d'avoir eu cette idée géniale de faire des oeufs durs). Restaurée, reposée, je peux repartir.</p>
<p>Je me sens mieux et mon rythme est meilleur (il pouvait difficilement être pire). Par ailleurs, la forêt laisse enfin la place à la végétation moins dense des hauteurs, ce qui me donne l'espoir de voir un jour le sommet. Nous longeons une pente raide qui semble se précipiter vers la vallée. Pour une fois, ce n'est pas toujours à cause de moi que Seb s'arrête mais parce qu'il a le vertige. La montée est encore assez pénible. Je ne me sens pas trop fatiguée mais l'effort et l'altitude rendent ma respiration difficile. J'ai parfois la tête qui tourne.</p>
<p>Et puis, les voilà, d'un seul coup : les chèvres. Le pic rocheux du Gimli est maintenant visible, dressé telle une voile sur la prairie rocailleuses où les bêtes paissent dans le vent. Le chemin passe au milieu d'elles. Je m'assois là, elles sont ma récompense : ces chèvres au long pelage blanc qui me regardent d'un air blasé. On ne peut pas monter en haut du pic (c'est un mur) mais on peut monter encore un peu. Je suis Seb qui marche au loin dans les cailloux. Parfois je me retourne pour voir l'immensité qui m'entoure, les montagnes bleues à l'horizon. J'entends le cri aigu des écureuils des prairies et j'en vois parfois un ou deux filer vers leurs trous dans l'herbe. Seb est au pied d'un large névé et me fait signe : "est-ce qu'on s'arrête là ?". Non, je lui montre un passage à travers la neige et une petite crête, de là-haut on verra l'autre versant.</p>
<p>Pour atteindre le névé, il faut déjà marcher sur un petit tas de neige et escalader quelques rochers. Mon pied s'enfonce dans un trou ce qui me fait légèrement trébucher et m'écorcher la main. Ce n'est rien mais cette simple perturbation me force à m'arrêter quelques minutes, bon indicateur de l'état de tension de mon corps et de ma respiration. Je reprends prudemment mon ascension, assurant chacun de mes pas dans la neige trompeuse.</p>
<p>Me voilà au sommet. La sensation qui m'envahit doit ressembler à celle d'un coureur de marathon en fin de course. Je l'ai fait ! Je suis en haut ! Cela semblait impossible et pourtant je suis là. La vue qui s'offre à moi est l'une des plus époustouflante du voyage (et pourtant !). C'est un monde de glace et de roches, un ciel gris et contrasté, une peinture abstraite faite de traits noirs, blancs et argents. Tout au fond, entre les montagnes, s'étend une vallée sauvage d'un vert sombre. Autour de nous, sont installées les quelques tentes des courageux qui viennent passer la nuit ici. Une chèvre sautille entre les rochers.</p>
<p>Épuisée, je m'ecroule dans un coin. Je rêvasse sur mon sommet... Il faut plusieurs minutes avant que le froid ne m'atteigne mais ensuite le vent glacé est bien réel. Nous entamons la descente, prudents sur la neige pour ne pas finir sur les fesses. Difficile d'imaginer qu'il y a quelques heures, je souffrais de la chaleur et me passais la tête sous un torrent.</p>
<p>La pluie commence à tomber alors que nous disons au revoir aux chèvres. Nous passons à nouveau par les pentes vertigineuses puis retrouvons la forêt. Je me sens beaucoup mieux qu'à la montée bien que la descente soit elle aussi interminable. Nous arrivons en bas en même temps qu'un couple d'américains qui nous dépose à la voiture. En voyant la distance, je suis assez impressionnée par ce que nous avons parcouru avant même de commencer la balade officielle. Nous avons marché en tout 11km avec un dénivelé d'au moins 1000 mètres. Quand, enfin, nous retournons dans la vallée, nous trouvons le seul restaurant ouvert : le Valhalla Inn à New Denver et nous asseyons, épuisés, attendant patiemment nos plats. Il fait déjà nuit quand nous retrouvons la tente pour notre dernière nuit de camping.</p>
<p>Le lendemain, il nous faut tout replier pour la dernière fois. Dans la voiture, les affaires de camping s'étalent dans la valise ouverte. Sur les sièges et à l'avant sont posés divers vêtements, maillots, serviettes mis à sécher. Les sacs de provisions, bientôt vides, s'entassent dans le coffre. J'ai des bleus sur les jambes, des écorchures sur les bras, des tâches de rousseur sur la peau, beaucoup de boutons de moustiques et mes cheveux forment une crinière poussiéreuse autour de mon visage. C'est la fin de 14 nuits de camping. Aujourd'hui, nous repartons vers Vancouver. À Kelowna, à mi-chemin, nous trouvons par miracle une chambre dans un joli B&B au bord du lac. Nous profitons du Canada une dernière fois avant de retrouver notre vie urbaine...</p>Whiteswan Lake et Kimberley2016-08-05T15:03:00+02:002016-08-05T15:03:00+02:00vivianetag:None,2016-08-05:/whiteswan-lake-et-kimberley.html<p>Dès que nous sortons du parc national, nous retrouvons les marques de l'activité humaine. La forêt autour de nous semble moins sombre, moins sauvage, moins inquiétante. Elle laisse la place à des champs, à des pâturages, à quelques habitations. Cependant, après quelques kilomètres, nous quittons la route principale pour nous …</p><p>Dès que nous sortons du parc national, nous retrouvons les marques de l'activité humaine. La forêt autour de nous semble moins sombre, moins sauvage, moins inquiétante. Elle laisse la place à des champs, à des pâturages, à quelques habitations. Cependant, après quelques kilomètres, nous quittons la route principale pour nous enfoncer à nouveau dans la montagne. Les habitations et les champs disparaissent, ne reste que la forêt le long de la pente abrupte que nous longeons. Bientôt, nous ne sommes plus sur du goudron mais sur des graviers. Le ciel, d'un beau bleu estival dans la vallée, s'est maintenant couvert de nuages bas qui semblent couler sur la montagne.</p>
<p>Nous sommes dans le Whiteswan Lake Provincial Park. On trouve des Provincial Parks dans toute la région. De tailles variables, en général moins impressionnants que les National Parks, ils sont aussi moins touristiques et plus tranquilles. Pas besoin de payer un droit d'entrée, très peu d'installations touristiques : pas d'hôtels et rien qui ne ressemble à l'Icefield center. Souvent on y trouve un ou plusieurs campings publics, à la fois très simples et très agréables.</p>
<p>C'est le cas au Whiteswan Lake. Après un long moment, la route rejoint un beau lac de montagne où l'on trouve un premier camping. Il reste de la place, mais nous décidons tout de même de continuer car plusieurs autres sont indiqués. Les nuages se sont transformés en pluie. Sous l'averse, nous passons un camping complètement vide au bord d'une rivière avant de rejoindre un second lac encore plus vaste que le premier. C'est au bord de ce dernier que nous décidons de nous installer. Certains emplacements ont carrément leur petite plage privée, ce n'est pas notre cas mais nous sommes tout près. Nous attendons dans la voiture que la pluie cesse.</p>
<p>Enfin, après peut-être une demie-heure, nous pouvons sortir dans l'air encore humide et planter la tente. C'est la fin de l'après-midi et le soleil réapparaît. Seb décide d'aller courir, moi, je vais me baigner. L'air est doux et l'eau légèrement fraîche sans que cela ne soit désagréable. Il est difficile d'entrer car les pieds s'enfoncent dans la vase presque jusqu'au genou, je me mets vite à nager. Quel plaisir, quelle quiétude... Je suis seule dans l'eau, parfois un canoë vogue au loin. Je nage vers les eaux profondes, entourée par les montagnes, m'éloignant de la rive sans que celle d'en face ne semble se rapprocher pour autant. Je nage longtemps avant de retourner à la tente où Seb me rejoint bientôt. Malgré la pluie récente, il arrive (non sans difficultés) à lancer un feu qui prend assez bien pour entamer la très grosse bûche que nous traînons avec nous depuis Tofino. C'est notre dernière bûche et ce sera, en fait, la dernière fois que nous faisons du feu ! C'est aussi la dernière fois que nous passons une nuit vraiment fraîche...</p>
<p>Le lendemain, nous quittons le Whiteswan Lake. Nous n'irons pas nous promener autour de ses eaux calmes, ni passer une nuit dans le petit camping isolé, accessible uniquement à pied, que Seb a découvert dans sa course... Avant de quitter le parc, nous nous arrêtons à flanc de montagne et descendons le petit chemin qui nous mène aux Lussier Hot Springs.</p>
<p>La rivière coule en contre-bas de la route. La source jaillit d'un rocher et de petits bassins ont été aménagés avec les roches alentours. L'eau chaude et souffrée descend pour se mêler finalement avec celle, glacée, du torrent. La température des bassins varie en fonction du mélange des deux eaux : on peut passer du brûlant, au tiède puis froid. Les amateurs d'eau vive, comme moi, peuvent rejoindre le courant venu des montagnes et se "rafraîchir" dans son flux glacé. Le soleil descend dans la vallée, donnant à l'ensemble du tableau des allures de petit paradis. Installés sur les rochers, baignant dans l'eau tiède au soleil, admirant la forêt et la rivière sauvage, il nous est difficile de nous arracher de ce lieu idyllique pour reprendre la route...</p>
<p>La deuxième moitié de notre voyage est maintenant bien entamée mais il nous reste cependant quelques jours avant de devoir repartir vers Vancouver. Nous les passons dans la région du Kootenay dont j'ai récupéré un guide à l'office du tourisme de Vancouver. Notre étape pour les deux prochaines nuits est la petite ville de Kimberley, à une heure au sud de là où nous sommes.</p>
<p>Nous arrivons en fin de matinée, l'unique camping nous a été indiqué au centre d'informations de la ville. Il est très grand, s'étalant en terrasse sur tout un pan de collines. Les étages supérieurs sont entièrement occupés par des familles en camping-car ou caravanes et des grosses tentes. Il reste de la place pour nous tout en bas, dans la partie "unserviced" du camping : il n'y a pas d'électricité, il faut prendre la voiture pour aller à la douche et marcher un peu entre la place de parking et l'emplacement de la tente. C'est parfait : cette partie du camping est vide et calme, notre tente trône seule au coeur d'une jolie pinède et la rivière coule juste en bas. D'ailleurs, dès que nous sommes installés, nous allons nous y baigner. L'eau est froide mais pas aussi glacée que ce matin, aux sources chaudes. Il faut lutter un peu dans les cailloux ce qui me plaît toujours beaucoup.</p>
<p>Plus tard dans l'après-midi, nous retournons vers Kimberley. Pour les villes et villages, l'Amérique du Nord n'a pas le charme de l'Europe. On ne trouve pas toujours de centre, les villages ressemblent parfois plus à des zones commerciales, à des suites d'entrepôts... Ou alors, on tombe dans le "kitch Disney Land" ce qui n'est pas mieux. Cependant, on peut reconnaître que Kimberley fait un certain effort qui classe la petite ville dans les rares "mignonnes". Il y a un centre avec des rues piétonnes et de jolies boutiques, un certain charme. L'hiver, c'est une station de ski et elle jouit donc d'une jolie situation touristique, au coeur des montagnes. Il semble d'ailleurs que l'ensemble de la ville soit pris d'une hallucination collective, pensant être au sud de la Bavière ou même en Autriche : on trouve de l'Apfel Kugel, une Mozart Inn, un coucou qui yodule... De nombreux panneaux sont en allemand et les petites maisons en bois semblent s'inspirer de ce coin du monde. Après discussion, cela viendrait de l'origine des premiers migrants mais c'est surtout maintenant un jeu touristique. Nous nous baladons dans le petit "farmer's market" où nous pouvons acheter divers mets. Nous errons aussi à la recherche d'un nouveau matelas pour Seb, le sien étant percé (on n'en trouvera pas, et Seb se contentera d'une épaisseur de serviettes et couvertures pour les dernières nuits). Enfin, nous dînons le soir au restaurant avant de rentrer dans notre pinède.</p>
<p>Le panneau habituel qui avertit les conducteurs que des animaux risquent de traverser ne me semble pas suffisant sur la route qui mène au camping : il faudrait prévenir que ça arrive à chaque fois ! Nous croisions systématiquement une ou plusieurs biches. D'ailleurs, dans le camping lui même, on trouve plusieurs panneaux indiquant la présence de biches et de faons et nous interdisant formellement de les nourrir ou de nous en approcher. Nous en croisons une tandis que nous nous promenons au bord de l'eau en attendant le soir. Elle broute dans les buissons sans s'occuper de nous plus que nécessaire. La nuit est en train de tomber, nous marchons au bord de la rivière dans la forêt fleurie pleine de baies multicolores...</p>
<p>Le lendemain, le programme est déjà fixé : nous avons réservé une sortie en rafting sur la rivière. Depuis le début du voyage, l'eau vive écumant sur les rochers m'attire. J'ai justement choisi de m'arrêter à Kimberley car la photo d'illustration dans le guide représentait une baignade dans une rivière. Je n'ai pas beaucoup hésité devant le prospectus du rafting, trop heureuse qu'il reste des places. Le rendez-vous n'est qu'à 13h, nous profitons tranquillement de notre matinée : je lis à l'ombre des pins pendant que Seb va courir au bord de la rivière.</p>
<p>Nous voilà à 12h45 devant la petite boutique de pêche à la mouche qui propose les sorties en rafting. Un bus nous emmène avec le reste du groupe jusqu'au point de départ. Là bas, nous enfilons chaussures spéciales, gilets de sauvetage et casques avant de monter dans les bateaux.</p>
<p>Un bateau de rafting est une sorte de grosse bouée gonflable qui accueille environ une dizaine de personnes. Nous sommes aujourd'hui quatre bateaux et donc quatre guide : un par bateau. L'un des guides est d'ailleurs français et il semble un peu étonné de croiser des compatriotes. Nous partageons notre embarcation avec deux familles canadiennes qui se connaissent ainsi que plusieurs autres participants (ils font partie d'un grand groupe). Tout le monde est complètement débutant. C'est visiblement la sortie d'introduction, familiale et accessible à tous. Vues nos prouesses en bateau, c'est sans doute mieux.</p>
<p>Notre guide est chilien, il enchaîne les étés entre les hémisphères. Il nous explique les instructions de base avant de partir : pagayer vers l'avant, vers l'arrière, rentrer dans le bateau. C'est assez simple même pour des boulets comme nous. Il n'y a jamais à ramer très longtemps car on se laisse souvent porter par le courant. Le guide maîtrise complètement l'embarcation, ses instructions sont claires et précises. D'ailleurs, nous comprenons rapidement qu'il est le "chef des guides", visiblement plus expérimenté que les trois autres.</p>
<p>La balade commence doucement, la rivière est plutôt calme. Le grand jeu consiste à faire des batailles d'eau entre les bateaux ce qui plaît énormément aux enfants. Les deux qui sont sur notre embarcation sont en charge d'un pistolet à eau géant et s'en servent à loisir. Parfois nous nous arrêtons dans des coins assez profond pour que l'on puisse sauter du bateau et nager. Un beau rocher qui nous sert même de plongeoir. Plus tard, nous passons par des rapides plus intéressants et ils nous donnent l'occasion d'aller nager dans le courant. Pour moi qui adore l'eau, c'est un vrai régal et les quelques heures que durent la balade sont trop courtes (j'aurais bien pris la journée entière plutôt que la demie-journée si elle avait été disponible). Nous passons devant la plage du camping et, peu de temps après, rejoignons le point d'arrivée et sortons de l'eau...</p>
<p>La fin de l'après-midi s'écoule tranquillement au bord de la petite piscine du camping. Puis nous retournons en ville pour dîner. Le soir, alors que nous sommes installés devant la tente, une biche vient nous saluer..</p>National Parks 22016-08-02T18:52:00+02:002016-08-02T18:52:00+02:00vivianetag:None,2016-08-02:/national-parks-2.html<p>Après deux nuits, nous quittons notre "overflow campground" et reprenons la route. Nous dépassons Jasper, puis le mont Edith Cavell en descendant vers le sud. Nous sommes sur la célèbre Icefield Road qui relie Jasper à Banf. Des deux côtés de la route, la forêt impénétrable forme une couverture sombre …</p><p>Après deux nuits, nous quittons notre "overflow campground" et reprenons la route. Nous dépassons Jasper, puis le mont Edith Cavell en descendant vers le sud. Nous sommes sur la célèbre Icefield Road qui relie Jasper à Banf. Des deux côtés de la route, la forêt impénétrable forme une couverture sombre qui monte vers les sommets. Un ours noir apparaît de derrière les fourrés et traverse à quelques mètres devant nous. Souvent, nous longeons des rivières houleuses dont les eaux ont gardé la couleur laiteuse de la glace. Enfin, après environ une heure de route dans ce paysage sauvage, nous voilà au pied des deux impressionnants glacier Athabasca et Saskatchewan. Leurs langues de glaces descendent jusque dans la vallée. Leurs sommets immaculés font rêver les aventureux.</p>
<p>Nous campons juste en face du glacier, il est encore tôt et nous trouvons facilement de la place. L'air est froid et sec, le soleil caché derrière les nuages. Après avoir déjeuné et monté la tente, nous avons encore tout l'après-midi devant nous et partons en randonnée. Nous entamons la montée du mont Wilcox dont le départ se situe très près du camping. Il fait face aux deux glaciers et promet donc de très jolis points de vue.</p>
<p>Le début de la balade ressemble assez à la précédente. Nous sommes dans une belle forêt de conifères. Au sol, poussent de hautes fleurs colorées et d'étranges champignons. Nous montons ainsi jusqu'à arriver au bord de la falaise. En contre bas : notre camping que nous ne faisons que deviner, puis la route et en face, les glaciers...</p>
<p>Bientôt, nous dépassons la forêt et, comme la veille, atteignons les hautes prairies balayées par les vents. La falaise est déchirée par un torrent que nous surplombons en montant doucement. L'endroit où nous sommes ressemble à un large plateau. On pourrait se croire en Islande, ou même en Irlande si on ne regarde pas le glacier. Le sol est fait de mousse, de fleurs et de roches couvertes de lichen. Petit à petit, la vue s'étire autour de nous en des étendues de montagnes à l'infini. Mes yeux se portent constamment vers le sommet du glacier Athabasca, beaucoup plus visible que depuis la vallée, sa neige éternelle, comme un lit de coton, me fait rêver.</p>
<p>Nous ne voyons pas de marmottes mais de gros écureuils bruns aux reflets roux, au museau court orné de petites oreilles rondes. Ce sont des écureuils des prairies. Ils ne grimpent pas dans les arbres mais se cachent dans des trous sous la mousse. Ils sortent leurs petites têtes amusantes et poussent des cris aigus. Nous avons atteint le torrent en amont, avant qu'il ne commence sa dégringolade à travers la falaise. Sur le plateau, l'eau transparente paraît presque immobile. Nous le traversons facilement en marchant sur quelques cailloux. Le chemin nous mène au sommet d'une petite crête d'où nous admirons à nouveau les glaciers et autres montagnes aux alentours. Le plateau continue encore loin, il semble que l'on pourrait marcher des jours entiers. Sur notre droite, si près mais si loin, la pointe acérée du mont Wilcox nous surplombe avec ses pentes de terre poudreuse. Mais il se fait tard, la randonnée que nous avons prévue se termine ici et nous prenons le chemin de la descente.</p>
<p>Avant de retourner au camping, nous allons faire un tour à l'Icefiel Center tout proche, où j'avais l'espoir de trouver des informations utiles. Lorsque nous entrons dans le bâtiment, nous sommes assaillis par une musique lénifiante accompagnée de photos louant "l'expérience unique" du glacier et du National Park. En fait, tout le but du lieu est de nous vendre des attractions diverses à prix d'or, comme le petit bus qui monte sur la glace, billet que l'on peut coupler avec le bateau sur le lac de Banf et le téléphérique. Ce genre de commercialisation du parc me rappelle Edward Abbey et son Desert Solitaire, je ne suis pas sûre qu'il aurait apprécié l'Icefield Center... Nous, on n'en tire pas grand chose à part une photo entre un faux ours et un faux caribou. En tout cas, je n'y trouve aucune information utile...</p>
<p>De retour à notre modeste campement, nous faisons grésiller un feu pour nous réchauffer. L'air est sec et les flammes prennent rapidement. Même lorsque la pluie froide commence à tomber, mouillant notre dîner, le feu lui résiste bravement. Cachés sous nos imperméables, nous buvons nos nouilles chinoises en nous réchauffant à notre foyer. Tandis que la nuit tombe et que le froid des glaciers imprègne la forêt, nous ajoutons bûches après bûches et les regardons se consumer. Les braises sont encore rouges quand nous retournons à contre coeur sous la tente nous emmitoufler de sacs de couchage, de pulls et de couverture pour la nuit fraîche qui nous attend.</p>
<p>Le lendemain, avant de partir, nous marchons dans les cailloux jusqu'au pied du glacier Athabasca. La balade dure moins d'une heure et est accessible à tous. Autour de nous, des familles tentent d'empêcher leurs enfants de passer sous les barrières et d'aller se casser le cou dans les rochers, se noyer dans un trou d'eau ou encore se coincer dans une crevasse. La glace est toute proche et des expéditions encordées commencent l'ascension du beau lit laiteux. À son pied, l'eau fondue forme un lac blanc et on devine des grottes glacées aux reflets bleutés.</p>
<p>C'est notre au revoir aux glaciers et nous continuons la route vers le sud. Ainsi, nous changeons de National Park, passant de Jasper à Banf. J'avais espéré une borne quelconque permettant de récupérer au moins le plan du parc, mais rien du tout. Un peu plus loin, un autre centre touristique inutile. Le problème est que nous ne savons pas où se situent les campings, en particulier les "non réservables" qui fonctionnent selon le principe "premier venu, premier servi", ce sont les seuls où nous avons une chance de trouver une place... Par ailleurs, on ne sait pas non plus où sont les randonnées les plus sympa et accessibles pour nous. Alors, pour l'instant, nous continuons la route.</p>
<p>Le paysage est toujours aussi impressionnant de beauté. Les rivières blanches se transforment parfois en lac d'un bleu presque surnaturel. Le ciel est bleu lui aussi, le temps est clair et chaud à tel point que l'on aurait envie de plonger dans l'eau pourtant glacée... Nous arrivons à Lake Louise, une des principales villes du parc avec Banf un peu plus loin. Il y a enfin un centre d'information. L'employé du parc m'annonce d'un air blasé que les deux campings de Lake Louise sont pleins (en effet, je verrai plus tard qu'ils sont dans la liste des réservables). Il ne répond qu'à moitié à mes questions, me regardant de haut car je n'ai pas préparé mon voyage 3 mois à l'avance, ou au moins compensé cette négligence en arrivant à 7h du matin. Par ailleurs, le guide officiel du parc ne contient que peu d'informations. Tant pis, laissons tomber le Banf National Park et descendons directement vers le plus petit (et peut-être moins prétentieux) Kootenay National Park.</p>
<p>La route pour tourner vers le Kootenay est juste un peu au sud de Lake Louise et nous passons bientôt la frontière entre les deux parcs retournant par la même occasion en Colombie Britannique et quittant l'Alberta. À quelques kilomètres à peine, se trouve le premier camping marqué clairement sur la carte mais très mal indiqué depuis la route. Je ne sais pas si c'est à cause des mauvaises indications mais il est tellement vide qu'on a peur qu'il soit fermé. Ce n'est pas le cas et on a donc un joli emplacement dans la forêt. C'est le début de l'après-midi, après avoir mangé et monté la tente, nous avons encore le temps de partir en balade.</p>
<p>Nous campons juste en face du Marble Canyon, nous pouvons y aller à pied. On arrive par le bas, face à l'eau puissante de la rivière et son étrange couleur laiteuse, tirant vers le bleu. La balade monte ensuite en haut de l'étroit canyon qui devient de plus en plus profond. Il fait chaud cet après-midi et cette partie de la forêt a brûlé il y a quelques années. Des petits arbres ont recommencé à pousser mais ils sont encore trop jeunes pour faire de l'ombre. La balade n'est pas difficile mais je souffre à cause de la chaleur. Quelle frustration de voir cette belle eau couler si fraîche et puissante au fond de cette route de roche alors que je cuis au soleil... Tout en haut, la rivière qui coule à notre niveau dégringole vers les profondeurs en une impressionnante cascade.</p>
<p>Le tour du canyon ne prend pas beaucoup de temps. Nous continuons ensuite par une jolie promenade en forêt le long de la rivière. C'est moins impressionnant que nos deux randonnées précédentes mais ça reste agréable. Nous rejoignons Paint Creek : une rivière qui coule sur une terre rouge utilisée depuis longtemps comme un pigment naturel. Il nous faut bien deux heures pour faire l'aller-retour. L'après-midi tend vers le soir et nous chantons à tue tête pour éviter de rencontrer des ours.</p>
<p>Il a fait si chaud aujourd'hui que la fraîcheur de la nuit nous surprend, nous rappelant que nous sommes encore en montagne. Le lendemain, nous continuons la route et traversons le parc. Il me semble plus sauvage, moins aménagé que les deux grands Jasper et Banf. Sur la carte, je vois de multiples chemins de randonnée qui partent vers l'intérieur jusqu'à des campings uniquement accessibles après plusieurs heures de marche. Mais nous n'avons pas l'équipement pour ce genre d'expédition. Un jour, peut-être... Pour nous, c'est la fin des National Parks. Notre dernière étape est un bain dans les jolies piscines des Radium Hot Springs au creux des montagnes. Après plusieurs jours sans douches (la dernière remonte aux sources chaudes de Miette, à Jasper), cela fait du bien de se laver puis de paresser dans l'eau chaude.</p>National Parks 12016-07-30T04:41:00+02:002016-07-30T04:41:00+02:00vivianetag:None,2016-07-30:/national-parks-1.html<p>L'après-midi est déjà bien avancée quand nous entrons dans le "Jasper National Park", accueillis par les hautes montagnes et les forêts sauvages. Bien sûr, nous n'avons rien réservé, rien prévu, nous sommes samedi et un panneau nous indique que la plupart des campings sont pleins... Notre seule chance se situe …</p><p>L'après-midi est déjà bien avancée quand nous entrons dans le "Jasper National Park", accueillis par les hautes montagnes et les forêts sauvages. Bien sûr, nous n'avons rien réservé, rien prévu, nous sommes samedi et un panneau nous indique que la plupart des campings sont pleins... Notre seule chance se situe au niveau de la Snaring river que nous pouvons situer grâce au guide pris à l'entrée. Il nous faut rouler encore un moment, dépasser la petite ville de Jasper, et encore rouler plus loin vers le nord-est.</p>
<p>Le "Snaring river campground" est plein comme nous pouvons nous en assurer nous même, mais il est suivi du bien nommé "overflow campground". Le lieu se présente comme une série de longs terrains vagues caillouteux sur lesquels s'installent les camping-cars dans une certaine anarchie bien loin de l'organisation proprette habituelle. Il y a aussi des tentes, nichées tant bien que mal dans les coins boisés, repoussant parfois les limites pas très bien définies du terrain. Le camping ne peut pas être plein car il n'y a pas d'emplacements numérotés... Tant qu'on trouve une place, alors on peut s'installer. C'est ce que nous faisons. Nous roulons autour des terrains vagues à camping-cars, repérons un coin de forêt pas trop peuplé, avançons un peu à pied dans les bois et nous décidons sur un coin de mousse recouvert de pommes de pin et entouré de troncs morts. Après avoir nettoyé les pommes de pains, notre emplacement s'avère tout à fait bien. Nous sommes assez isolés des autres campeurs, en pleine nature, en pleine forêt. Des écureuils sautillent dans les bois et les hauts sommets du parc nous surplombent. En terme d'équipement, c'est assez basique : pas de douches, ni même d'eau, simplement des petites cabanes qui offrent des toilettes sèches. On ne peut pas non plus faire de feu. Nous montons la tente, installons nos chaises et grignotons notre repas dans notre petit coin de forêt.</p>
<p>Le lendemain, nous laissons la tente à l'overflow camping et partons en expédition. On s'arrête d'abord à Jasper. Ce fut peut-être une ville autrefois mais maintenant c'est surtout un centre touristique genre Disney Land. Il y a des hôtels, des restaurants et des boutiques de souvenirs partout. On trouve de quoi prendre un bon petit-déjeuner et on dépose notre linge dans une laverie. Nous sommes prêts pour la randonnée !</p>
<p>Notre choix s'est porté sur une balade au sud de la ville dont la difficulté est jugée "moderate" dans le guide. Il faut d'abord conduire 20 minutes pour se rendre au pied du Mont Edith Cavell. Il accueille les visiteurs avec sa crête acérée recouverte de neige et son glacier qui descend presque jusqu'à nous.</p>
<p>La première partie la balade est une petite montée familiale vers le pied du glacier. On peut admirer le mur de glace dont s'échappe une cascade qui descend vers un petit lac d'eau blanche. Nous sommes dans un univers minéral et en observant les pierres, on peut découvrir en plus des petits chipmunks, quelques grosses marmottes qui sortent la tête. Pour beaucoup, venus en familles admirer le glacier, la promenade s'arrête ici. Mais pas pour nous, qui prenons avec les nombreux autres randonneurs le chemin qui s'enfonce dans la montagne. Le but n'est certes pas de grimper sur le Mont Edith Cavel, réservé aux experts, mais d'aller l'admirer de plus haut en se promenant dans des "alpine meadows".</p>
<p>Le chemin grimpe à travers la forêt. Seb est parti devant. Mes muscles encore douloureux de la montée du Chief ont du mal à se mettre en route. Par ailleurs, j'admire la forêt et cherche sur le chemin un bâton de randonnée (que je finis par trouver). En bref, je suis lente. Trop lente. Seb, qui est devant, se lamente que je mets trop de temps à monter et qu'il se fait bouffer par les moustiques (c'est vrai). Pensant qu'il allait faire beau, il n'a pas pris sa veste. Or le soleil s'est caché, il pleuviote, il y a du vent et il a froid. Il fait des allers-retours en courant sur le chemin. Moi ça m'agace un peu. J'ai fait des randonnées avec des marcheurs plus expérimentés qui ne me reprochaient pas mon rythme à ce point. Je finis par lui passer un petit châle que je n'utilise pas et qu'il prend comme écharpe. Cela scelle un compromis boudeur.</p>
<p>Entre temps, les arbres se sont faits plus rares, remplacés par la mousse et les bosquets de fleurs sauvages, eux-mêmes, petit à petit, envahis par les cailloux. Ça et là, la longue traînée blanche d'un névé. Un vent froid souffle, le glacier apparaît dans les nuages, parfois illuminé d'un rayon de soleil. Dans ce monde plus minéral, nous retrouvons nos amies les marmottes, grosses peluches amusantes qui sortent leurs têtes de derrière les cailloux. La présence des humains ne semble pas beaucoup les troubler, certaines sont à moins d'un mètre, grignottant la mousse, et semblent à peine nous remarquer.</p>
<p>Nous arrivons à une bifurcation, on peut soit continuer la boucle et redescendre, soit monter d'abord sur une petite crête. "Montons sur la crête", dis-je d'un air décidé. Et puis comme ce n'est pas du tout abrité et que j'ai tout de même pitié de Seb dans le froid, on se met d'accord pour qu'il n'ait pas à m'attendre.</p>
<p>Je commence lentement mon ascension. Il y a surtout des cailloux à présent, plus du tout de fleurs et assez peu de mousse. Cependant, les marmottes sont toujours là, humant l'air de leurs longs museaux curieux. Au bout d'un long moment, je finis par croiser Seb qui redescend. Il me dit qu'il essaiera de m'attendre au niveau de la forêt mais redescendra peut-être jusqu'à la voiture si je mets trop de temps.</p>
<p>Je pensais être presque arrivée, mais au sommet de la crête, le chemin continue ! Personne ne semble s'arrêter là. Alors bon, je marche encore. Plus j'avance, plus je vois de chemin qui continue et continue encore. Il semble se terminer au sommet d'un petit mont qui me semble très loin et très haut. Je ne suis pas trop sûre de jusqu'où Seb est allé. Il avait l'air de dire que la fin était proche (mais a-t-il vraiment dit ça ?) mais par ailleurs, il a mis beaucoup de temps à redescendre. Et puis surtout, pourquoi se serait-il arrêté ? Et pourquoi ne me l'aurait-il pas dit !</p>
<p>Après une jolie éclaircie, le temps se gâte de nouveau et il commence même à pleuvoir. Je ne fais que penser "j'en ai marre, je fais demi-tour, et d'ailleurs, ce sommet est beaucoup trop loin". Cependant, je continue de marcher. Je ne sais pas trop pourquoi, la volonté d'aller au bout, la vexation due aux remarques de Seb. Et ce qui semblait impossible se rapproche de façon certaine. De toutes façons, il pleut, Seb doit sans doute m'attendre à la voiture.</p>
<p>Je suis maintenant au milieu de cailloux noirs recouverts de névés, dans un monde entièrement minéral, sous la brume humide. Je vois autour de moi, dans les nuages, apparaître petit à petit dans ma montée, des sommets qui jusque là m'étaient cachés. Je suis au pied d'un tas rocheux qui forme le fameux sommet qui était si loin il y a peu. Je croise un couple qui redescend : "ce n'est pas si difficile", me disent-ils. N'empêche que cette dernière montée me donne bien de la peine. J'arrive en haut, respiration sifflante et yeux humides, j'y suis. Après réflexion, je me dis que Seb n'est pas monté jusque là, ne serait-ce que parce la descente lui aurait paru trop raide. En effet, je suis obligée d'aller doucement car le sol est couvert de petits cailloux glissants. Une fois ce premier passage terminé, il n'y a plus de problèmes.</p>
<p>Je ne suis pas seule là haut, deux jeunes hommes sont comme moi en train de redescendre. Nous cherchons le chemin ensemble. A l'aller, tout était très clair. A présent, sous la pluie, tout ressemble à des cailloux mouillés. Cependant, la direction générale est simple à voir et je repère facilement la petite crête d'où je viens. D'ailleurs, nous retrouvons le chemin officiel rapidement.</p>
<p>Mon corps est fatigué par la montée et la descente, bien que facile, me paraît longue. Cependant, elle est egayée par le magnifique paysage, le soleil qui revient après la pluie et éclaire le glacier, le vent qui sèche mon pantalon mouillé. Dans la forêt, humide et fleurie, je descends en discutant avec un couple britannique. Je suis contente d'enfin arriver en bas et de retrouver Seb. Il est inquiet de m'avoir attendue si longtemps. Prise dans ma montée, je n'avais pas forcément vu le temps passer. Surtout, il n'avait pas remarqué que le chemin continuait ! Ce qui, à moi, m'a pourtant semblé évident... Il s'en est rendu compte plus tard en ne me voyant pas redescendre et en se renseignant auprès des gens : "yes, we saw her, she was on the way to the very top". C'est un malentendu et nul n'est fautif. Il voudrait m'en vouloir mais n'a pas de raison précise... Épuisés, nous prenons le chemin du retour.</p>
<p>Nous repassons par Jasper où nous devons récupérer le linge et faire quelques courses. Il est 18h30 soit déjà l'heure du repas pour les habitudes locales. Mais je n'ai pas du tout envie de dîner bien que j'ai faim : on avait prévu de pique-niquer pendant la randonnée mais on ne l'a pas fait à cause du temps, je n'ai fait que grignoter quelques barres de céréales. Ce dont j'ai envie, c'est d'un chocolat chaud avec, peut-être, une part de gâteau. Pas de Starbucks dans le coin ni même rien de ressemblant. Le seul café qu'on trouve nous met dehors car ils ne veulent que des gens qui restent pour dîner. On termine chez un glacier à manger d'énormes gaufres recouvertes de glace et de crème chantilly et à boire des chocolats chauds bien trop sucrés.</p>
<p>Pour terminer la journée, nous nous rendons à l'extrémité est du parc, aux Miette Hot Springs. Elles n'ont pas le charme des sources chaudes sauvages de Tofino mais sont tout de même bien agréable. Ici, l'eau a été domptée en une piscine tout confort avec vue sur les montagnes. On en profite pour prendre des douches bienvenues puis on se laisse fondre dans l'eau chaude, soignant ainsi nos muscles endoloris. Le soir est en train de tomber quand nous reprenons la route du camping, le ciel se reflète dans les longs étangs et les montagnes se dessinent en ombres chinoises. On retrouve dans la nuit l'emplacement de notre tente et on se blotti au chaud au coeur de la forêt.</p>Vers les Rockies2016-07-29T03:37:00+02:002016-07-29T03:37:00+02:00vivianetag:None,2016-07-29:/vers-les-rockies.html<p>Le but en quittant Squamish est de rejoindre les montagnes rocheuse dont on nous a loué la beauté. Pour cela, il faut dépasser la chaîne de montagnes qui surplombe Vancouver dans laquelle nous sommes, puis traverser une plaine. Nous comptons 2 jours de trajet.</p>
<p>Nous nous sommes levés un peu …</p><p>Le but en quittant Squamish est de rejoindre les montagnes rocheuse dont on nous a loué la beauté. Pour cela, il faut dépasser la chaîne de montagnes qui surplombe Vancouver dans laquelle nous sommes, puis traverser une plaine. Nous comptons 2 jours de trajet.</p>
<p>Nous nous sommes levés un peu tard, avons pris notre temps et fait des courses. Il est presque 13h quand nous quittons réellement Squamish. Nous nous arrêtons pour déjeuner peu de temps après à Whisler. C'est la ville qui a accueilli les jeux olympiques d'hiver : un vrai petit "touristic resort" de montagne avec ses petits chalets mignons et ses multiples activités. On peut lui reprocher d'être un peu trop artificielle, envahie par les résidences secondaires au point de perdre sa spécificité. On voudrait pique-niquer au bord du bien nommé "Green Lake" mais sa rive est soit inaccessible, soit privatisée par les chalets et on ne trouve qu'un minuscule accès avec 3 cailloux pour s'asseoir... C'est là que nous nous installons, pauvres campeurs, pour déjeuner.</p>
<p>Après Whisler, la route continue encore de longs kilomètres à travers les montagnes. Ce qui est impressionnant avec l'Amérique du nord, c'est ces incroyables étendues de nature sauvage. Nous roulons au fond d'une vallée, le long d'une rivière, et pas un seul village, pas une installation humaine, seulement la forêt, la forêt et encore la forêt... Et pourtant, nous sommes encore assez près de Vancouver, rien à voir avec les états du nord encore plus déserts.</p>
<p>Lorsque nous dépassons la petite ville de Lillooet, le paysage change. D'un seul coup, on se croirait au sud de l'Europe ou même au Magreb. Le relief est moins marqué et les pentes sont couvertes d'une végétation sèche et jaune. Bientôt nous roulons au fond d'une large vallée dont les bords sont dessinés par des parois rocheuses aux tons ocres. Au centre, ne coule plus un torrent de montagne mais une large rivière brune. C'est le long de cette rivière, alors que nous approchons de Kamloop, que nous nous arrêtons pour la nuit.</p>
<p>Le camping est assez simple, il y a surtout des camping-cars. Heureusement, un petit espace vert est réservé pour les tentes. Le vent souffle, faisant frémir les bruissons de sauges bleutés qui parsèment la vallée. Le long de la falaise, sur la voie de chemin de fer, passent en grinçant de longs trains de marchandises aux wagons couleur rouille. On se croirait dans un western.</p>
<p>Par ailleurs, tout ici, les noms, les lieux, est emprunt de culture amérindienne. Dans le camping, des panneaux d'information racontent des légendes locales faisant intervenir des animaux et des saisons. J'ai l'impression, qu'après des années de véritable maltraitance, le Canada prend conscience de ses erreurs et de sa responsabilité. Bien sûr, tout n'est pas rose, en témoignent les SDF de Vancouver qui sont nombreux à venir de ces communautés. Mais, au moins en apparence, le pays affiche son respect pour ce qu'on appelle ici les "First Nations". Notre tente est plantée juste à côté d'une tombe indienne. D'après tous les films que j'ai vus, c'est une très mauvaise idée ! Mais cela fait plusieurs jours à présent et il ne semble pas que nous soyons poursuivis par un esprit quelconque.</p>
<p>Au niveau du camping, une petite déviation de la rivière forme une piscine naturelle entourée de hautes herbes. On y accède par une petite plage. L'après-midi est déjà bien avancée et bien que nous croisions de nombreux enfants en maillots de bain jouant dans le camping, nous sommes les seuls à nous baigner. Je nage avec délice dans l'eau fraîche et claire. Plus loin, des pêcheurs en grandes bottes lancent leurs lignes dans le courant de la rivière. Plus tard, nous remontons à la tente. Seb fait un feu de petit bois pour faire griller du pain et nous dînons en regardant le soleil se coucher.</p>
<p>Le lendemain, nous reprenons la route. La vallée désertique nous apparaît dans toute sa beauté, nuances de jaunes et d'ocres parfois contrastées par le vert brillant d'un champ irrigué. Nous dépassons le long lac de Kamloop puis tournons vers le nord, remontant la rivière Thomson vers Cache Creek. Petit à petit, le désert se transforme en forêt d'abord de feuillus puis, de plus en plus, de conifères. Après Cache Creek, où nous déjeunons au bord d'un lac, nous sommes à nouveau dans les montagnes. Nous roulons le long d'une rivière argentée, bercés par la voix de Sarah Vaughan, quand d'un seul coup, le Mont Robson nous apparaît dans toute sa majestueuse blancheur perdue dans les nuages. Bientôt, nous passons la frontière de l'Alberta et pénétrons dans le Jasper National Park.</p>Squamish2016-07-25T19:31:00+02:002016-07-25T19:31:00+02:00vivianetag:None,2016-07-25:/squamish.html<p>Le ferry nous dépose à Horseshoe Bay le mercredi en fin d'apres-midi. De là, nous prenons la "Sea to Sky" highway 99 qui remonte au nord vers Squamish puis Whisler. Nous longeons à droite les flancs abruptes des montagnes et à gauche l'eau turquoise du fjord, au loin des pics …</p><p>Le ferry nous dépose à Horseshoe Bay le mercredi en fin d'apres-midi. De là, nous prenons la "Sea to Sky" highway 99 qui remonte au nord vers Squamish puis Whisler. Nous longeons à droite les flancs abruptes des montagnes et à gauche l'eau turquoise du fjord, au loin des pics enneigés se dessinent sur le ciel. Avant sa rénovation lors des jeux olympiques d'hiver, cette portion de route était surnommée "Sea to die"...</p>
<p>La petite ville de Squamish se situe à l'embouchure de la rivière dans le fjord, parfaitement située entre montagne et océan. Comme je l'apprendrai le lendemain, elle est en pleine transition. Pendant des années, elle a vécu des industries minières et portuaires, chargeant les matières premières venues des terres sur de gros cargos pour les envoyer à Vancouver et au delà. C'était une ville assez pauvre, traînant une mauvaise réputation où personne n'aurait eu l'idée de s'installer. Puis, à l'aide d'une campagne de communication bien pensée, elle a réussi à mettre en valeur son patrimoine naturel exceptionnel, attirant randonneurs et amoureux de la nature. Ses nouveaux habitants sont des jeunes plus ou moins désargentés qui ont quitté la vie urbaine pour passer leur temps à escalader des rochers. La ville cherche encore son avenir. Le tourisme s'est développé, apportant avec lui ses installations parfois un peu trop envahissantes pour le goût local. Ainsi, un magnifique téléphérique permet maintenant à n'importe quel paresseux (comme moi) d'aller admirer les sommets. Les habitants viennent de voter contre la construction d'une piste de ski. Mais les industries historiques de la ville ne sont pas loin non plus et leur développement est sans doute encore pire pour l'environnement. Enfin, les promoteurs guettent, les loyers augmentent et le développement urbain de Vancouver risque de transformer petit à petit la ville en simple banlieue lointaine...</p>
<p>Nous campons sur un joli emplacement juste en face des magnifiques Shannon Falls. Ce serait parfait sans la route qui passe juste à côté : pour dormir, le bruit des vagues c'est quand même plus sympa que le bruit des voitures. Nous partons "visiter" le centre-ville de Squamish. Les bâtiments ressemblent tous à des hangars à bateaux, les habitants doivent vraiment passer tout leur temps à l'extérieur... Heureusement "internet" nous indique un petit restaurant à quelques kilomètres au nord. Le long d'une rivière argentée prête à accueillir les saumons remontant le courant, les montagnes enneigées dans la lumière du soir comme décor, nous profitons de nos burgers...</p>
<p>Le lendemain, on doit mettre le réveil, on a rendez-vous à 8h avec un couple d'amis : Leigh et Spring. Leigh était un collègue à moi lorsque je vivais à Dublin, je ne l'ai pas vu depuis 7 ou 8 ans. Il est irlandais et sa femme est canadienne. A l'époque, il était ingénieur système et menait la vie sédentaire et urbaine d'un citadin. Puis ils ont déménagé au Canada et petit à petit, son profil Facebook s'est rempli de photos de montagnes et de récits de trecks à travers les glaciers. Quand je le retrouve sur le parking après tout ce temps, son aspect traduit son changement de vie. Son corps est plus fin, tout en muscles tendus et son visage est tanné, légèrement ridé par le soleil. Lui et sa femme passent à présent la majeure partie de leur temps à l'extérieur, à grimper sur les falaises et les montagnes été comme hiver. Quand ils ne sont pas là haut, ils gagnent leur vie en tant que freelances, en particulier rédacteurs pour des agences ou sites touristiques. Ils tiennent un blog où ils racontent leurs exploits : <a href="http://www.pebbleshoo.com/">Pebbleshoo</a>. Leigh m'explique que la plupart des alpinistes stars semblent être nés en haut d'un glacier avec des crampons aux pieds. Sur son blog, il a voulu expliquer comment on pouvait se transformer en montagnard quand on a passé son enfance avachi sur le canapé, à jouer à des jeux vidéos dans une banlieue de Dublin.</p>
<p>Ce matin, lui et Spring nous proposent de découvrir "The Chief" : ce gros rocher qui surplombe la vallée et qu'on ne peut pas louper. Leigh me dit que la première fois qu'il a grimpé là haut, il a cru littéralement qu'il allait mourir (il était devenu tout bleu). Maintenant, pour eux, c'est une promenade de santé, l'équivalent pour moi de faire le tour du parc Montsouris. Leigh se propose de porter toutes nos affaires, il préfère avoir un peu de poids pour s'entraîner et compenser le fait qu'il va aller lentement... La montée ne fait "que" 2km mais avec 500m de dénivelé. L'image la plus proche serait celle d'un immense escalier à travers la forêt... D'ailleurs il y a parfois de véritables marches en bois, aménagées depuis peu. Le plus souvent on suit cependant un chemin de pierre, lui aussi assez récent. Quand Leigh et Spring se sont installés ici, peu de gens connaissaient cette balade. Maintenant, un flot continue de visiteurs la parcourt tous les jours.</p>
<p>Ça monte, ça monte. Je ne deviens pas toute bleue et je fais bien attention à ne pas mourir. C'est douloureux et je vais vraiment très lentement. Sébastien, Leigh et Spring m'attendent patiemment. Heureusement, c'est le matin et il ne fait pas trop chaud. Par ailleurs, nous sommes à l'ombre dans une jolie forêt (il paraît qu'il y a des cougars). Vers la fin, ça devient plus rocailleux. Il faut escalader un peu en s'aidant de chaînes métalliques avec lesquelles on se hisse. Je me repose un peu avant la montée finale : grande plate-forme rocheuse en plein soleil.</p>
<p>Une fois là haut, après 2h de montée, je suis récompensée par la vue splendide. Le fjord s'étend de toute sa beauté turquoise en terminant sur les installations portuaires de Squamish. Autour de nous, notre regard se perd dans les multiples sommets encore parsemé de neige qui se dessinent jusqu'à l'horizon. Le soleil de la fin de matinée est compensé par un agréable petit vent et la température est idéale. Des "chipmunks" (sortes de petits écureuils) courent sur les rochers et viennent même renifler jusqu'à nos mains pour chercher de la nourriture.</p>
<p>Après l'effort de la montée, je pourrais passer toute l'après-midi étendue sur la roche blanche à me chauffer au soleil comme un reptile. Mais, suivant les autres, je me décide tout de même à redescendre. Pour moi, la descente ne représente pratiquement aucune difficulté par rapport à la montée. Cette fois, pas de problème pour suivre le rythme. C'est moi qui attend régulièrement Seb dont le regard suspicieux se pose sur chaque cailloux où il se décide à mettre le pied. Une fois en bas, on va déjeuner dans un café voisin (repère de hikers) avant de dire au revoir à Leigh et Spring qui doivent aller travailler.</p>
<p>L'après-midi, nous nous rendons sur leurs conseils à Alice Lake un peu au nord de la ville. Là bas, on peut nager dans l'eau fraîche du lac et se reposer sur l'herbe (si on arrive à éviter les crottes d'oies). Il y a une ambiance estivale sur la petite plage : familles, matelas gonflables, ballons et bambins. En rentrant au camping, on prend le temps d'aller admirer de plus près les Shannon Falls et on cueille des mûres sauvages.</p>
<p>Le soir, après un burrito géant et des enshiladas pris à un fast food mexicain (là aussi sur recommandation), on rentre faire un feu et griller des chamallows. L'air est beaucoup plus sec que sur Vancouver Island et on trouve du petit bois facilement (on s'est aussi amélioré en hache). Notre feu demande encore pas mal d'entretien au démarrage mais fini, enfin, par vivre sans notre aide. Je reste longtemps dans la nuit à profiter de sa chaleur. Anecdote amusante : nos voisines de camping sont les deux canadiennes avec qui on a partagé la balade à Tofino. On va se coucher alors que le feu grésille encore. Demain, on replie la tente et on part vers les rocheuses.</p>Vancouver Island2016-07-23T19:58:00+02:002016-07-23T19:58:00+02:00vivianetag:None,2016-07-23:/vancouver-island.html<p>Victoria se trouve à la pointe sud-est de Vancouver Island. Nous quittons la ville le lundi matin et remontons vers le nord le long de la côte. Premier arrêt après 2h de route : Nanaimo, petite bourgade minière qui n'offre que quelques rues un peu tristes le long de la mer …</p><p>Victoria se trouve à la pointe sud-est de Vancouver Island. Nous quittons la ville le lundi matin et remontons vers le nord le long de la côte. Premier arrêt après 2h de route : Nanaimo, petite bourgade minière qui n'offre que quelques rues un peu tristes le long de la mer. Nous pique-niquons dans un petit parc au bord de l'eau avant de repartir, interrompus par la pluie.</p>
<p>Nous quittons à présent la côte et pénétrons à l'intérieur de l'île. La route traverse un paysage sauvage : montagnes couvertes de forêts, lacs, rivières. La bruine qui avait commencé à Nanaimo a cessé mais le ciel est bas et gris. Les sommets se perdent dans la brume.</p>
<p>Il faut trois heures pour traverser l'île d'est en ouest et l'après-midi est déjà bien avancée quand nous atteignons enfin la côte Pacifique. Nous ne nous arrêtons pas tout de suite, longeant la côte vers le nord pendant quelques kilomètres. Derrière la dense forêt, on devine la mer.</p>
<p>Nous arrivons au niveau d'un camping au bord d'une plage. Il est plein mais nous sommes mis sur liste d'attente et une demie-heure plus tard, nous avons une place. L'emplacement est petit mais des buissons épais et hauts nous séparent des voisins. Nous arrivons à monter la tente, laissée intacte depuis notre voyage en Islande il y a cinq ans, et descendons dîner sur la plage.</p>
<p>La mer, blanche, se confond avec le ciel. Le sable humide de la marée basse scintille dans le soir. Quelques vacanciers, du camping ou autres hébergements alentours, profitent comme nous des dernières lueurs du jour. Nous remontons à la tente avant la nuit. Notre intention est de faire un feu. Rendus confiants par notre expérience à Yosemite il y a deux ans où, sans expérience ni matériel, nous avions obtenu un magnifique foyer, nous avons acheté les "fire starters", les allumettes ainsi que des bûches à l'entrée du camping. Mais voilà, au Yosemite c'était la grande sécheresse et d'ailleurs des feux de forêts se déclaraient un peu partout. Ici, il a plu dans la journée et tous les branchages que je ramasse sont humides. C'est un échec cuisant (appréciez l'ironie). Les fire starters brûlent ainsi que les dizaines de sopalins que noys ajoutons de façon de plus en plus eratique tandis que notre désespoir augmente. Mais les branchages humides refusent de prendre feu et punissent régulièrement nos maladroites tentatives par des fumées noires. Enfin surtout, les bûches restent de marbre face aux flammes et à notre vaine agitation. Seb aura beau souffler comme un damné, jamais notre feu ne durera plus de quelques minutes. Il fait nuit noire et on va se coucher. Le lendemain, je regarderai jalousement le beau feu des voisins et espionnant un peu pour comprendre la technique...</p>
<p>Première nuit dans la tente, emmitouflés dans les sacs de couchage, le son des vagues pour nous bercer. Nous nous réveillons dans l'air humide et gris, mouillé d'une légère bruine. Au menu du petit déjeuner : thé (on ne sait pas faire un feu mais on maîtrise le réchaud à gaz), lait chocolaté, amandes, compote de pommes et beurre de cacahuètes sur des galettes de riz. Assez vite, nous sommes prêts pour notre journée d'exploration.</p>
<p>A quelques kilomètres au nord du camping, on trouve Tofino, petit village entouré par les eaux. Il n'y a presque rien : quelques rues flanquées de maisons en tôle ou en en bois, un supermarché, des installations touristiques et la mer, partout, et les hydravions (c'est vraiment la mode dans le coin). On réserve une balade en bateau pour cet après-midi avant de reprendre la voiture vers le sud.</p>
<p>Au programme pour la fin de matinée : promenade en forêt pour rejoindre une plage isolée. Ici, les forêts sont humides, ils les appellent "rain forest" comme si on était sous les tropiques. Le sol est couvert de mousse, les arbres suintent. Nous marchons sur un petit chemin aménagé fait de planches. La plage à laquelle nous arrivons est en effet assez sauvage bien qu'on trouve tout de même quelques habitations. Les longues étendues de sable humide me rappellent les côtes de la Manche mais le paysage de forêt nordique en arrière plan est bien différent. Le temps s'est légèrement éclairci et nous nous baignons dans l'eau glacée du Pacifique Nord. La marée est descendante et il y a peu de vagues mais j'apprécie la brûlure de l'eau froide sur ma peau. On sort rougis et on se sèche dans la brise salée en pique-niquant.</p>
<p>Nous arrivons à l'avance pour notre sortie en bateau. Nous patientons tranquillement en revassant dans les rues de Tofino puis vient l'heure du départ. Nous embarquons dans un petit bateau à moteur avec deux touristes canadiennes ainsi que le pilote et sa femme. Le but de l'excursion est de se rendre à des sources chaudes mais c'est aussi l'occasion de se promener à travers les multiples petites îles qui entourent Tofino. Sur certaines on trouvent de petits villages qui sont en fait des réserves Amérindiennes. C'est d'ailleurs de l'un de ses villages qu'est originaire notre couple de guide. La traversée dure 1h30, en s'éloignant des terres, le soleil revient et j'admire l'horizon infini du Pacifique.</p>
<p>Une fois arrivés sur l'île, il faut encore marcher 1/2 h avant d'atteindre les sources. Mais quelle récompense ! La rivière d'eau brûlante et souffrée vient se jeter dans la mer. Se faisant, elle forme des petites chutes et des baignoires dans les rochers de la plage. Enfin, elle rejoint l'océan au milieu des embruns et des coquillages. En choisissant bien son emplacement, on peut profiter de l'eau chaude tout en recevant, au grès des vagues dans les rochers, les courants froids venus de la mer. Le mélange est assez agréable et le lieu, idyllique. Nous ne sommes pas les seuls, de nombreux touristes escaladent comme nous les rochers pour trouver la meilleure baignoire où se laisser cuire avec paresse. C'est avec regret que nous quittons ce joli lieu pour retourner à l'embarcadère prendre le bateau. Sur le chemin du retour, nous chercherons sans succès les baleines et les orques dans les vagues du Pacifique. Comme lot de consolation, le pilote nous fait faire le tour d'un îlot couvert d'oiseaux où sont étendues de grosses otaries jaunâtres. Le soir est en train de tomber, la mer brille comme un film argenté. Le plus beau spectacle est celui du soleil se couchant sur le Pacifique avec toutes les nuances colorées que l'on imagine et les îles en ombres chinoises.</p>
<p>De retour au camping à la nuit tombée, nous nous lançons à nouveau dans l'allumage d'un feu. Pour immiter nos voisins, nous avons acheter une petite hache afin de tailler des copeaux de bois dans nos bûches. Cependant, on bons parisiens que nous sommes, on pourra bien s'imaginer que coupage de bois n'est pas notre spécialité. C'est beaucoup plus difficile que ce qu'on pensait bien que pour notre voisin, ça ne semblait pas demander le moindre effort ce matin... Mais nous sommes persistants et ne déclarons pas forfait si rapidement. Après des efforts soutenus, nous arrivons à maintenir un petit foyer qui nous permet de griller quelques chamallows (c'était l'objectif depuis le début). Des voisins nous apportent même une bûche ardente pour alimenter notre feu (ça ne marche pas très bien).</p>
<p>Et voilà passée notre deuxième et dernière nuit à Tofino. Au matin, nous replions la tente et traversons à nouveau l'île. Cette fois, on s'arrête tout de même pique-niquer au bord d'un lac. Nous arrivons à Nanaimo en début d'après-midi où l'on va prendre le ferry (on ne redescend pas jusqu'au terminal de Victoria). Il reste de la place pour le prochain départ et nous attendons à peine. Tout comme à l'aller, le temps est clair et nous passons presque toute la traversée sur le pont, dans le vent. Nous admirons au loin le centre-ville de Vancouver, reconnaissons Stanley Park et UBC. Le ferry se dirige vers le nord et entre dans le fjord qui monte vers Squamish pour nous déposer à Horseshoe Bay. Notre petit séjour à Vancouver Island est terminé et nous continuons notre voyage.</p>Vancouver - Victoria2016-07-22T03:08:00+02:002016-07-22T03:08:00+02:00vivianetag:None,2016-07-22:/vancouver-victoria.html<p>Vancouver. Les hauts immeubles de verre se reflètent dans la baie. Dans les rues fleuries de rhododendrons, on sent l'air humide venu de l'océan et on entend les goélands. Le centre-ville est entouré par les eaux. Au sud, de longs troncs allongés servent de bancs sur les jolies plages "Sunset …</p><p>Vancouver. Les hauts immeubles de verre se reflètent dans la baie. Dans les rues fleuries de rhododendrons, on sent l'air humide venu de l'océan et on entend les goélands. Le centre-ville est entouré par les eaux. Au sud, de longs troncs allongés servent de bancs sur les jolies plages "Sunset Beach" et "English bay". Les plus courageux se baignent dans l'eau calme et froide, les autres se contentent de jouer au volley. A l'ouest, la pointe de Stanley Park : sa forêt en pleine ville, sa piste cyclable en sens unique, le "lost lagoon" et ses castors. Et puis au nord, on trouve la marina et une jolie promenade en bord de mer. A l'horizon, les montagnes se perdent dans la brume. On admire les yachts et les voiliers, les cargos et les hydravions. Les joggers se partagent la route avec les vélos, les promeneurs de chiens et les familles venues profiter du beau temps. Aux abords de Canada place, on peut s'installer à la terrasse de cafés trendy. Ou alors, on descend un peu plus à l'est dans les rues de Gastown et ses brasseries. On retrouve dans les rues du centre l'ambiance classique des villes Nord-Américaines, des villes de la côte Ouest où tout est propre et bien organisé, où les gens sont riches et en bonne santé. Sauf que... Sur les trottoirs, traînent les laissés pour compte, les drogués, les marginaux. Ils semblent à peine interférer avec le reste de la population. Ils font partie du décor : comme les mouettes et les fleurs.</p>
<p>Je passe près de 3 semaines dans cette ville. Je déménage plusieurs fois entre le campus de UBC (joli, vert, vide et lointain) et le centre-ville. J'habite d'abord à l'est, avec les drogués et les SDF, puis à l'ouest, avec les rhododendrons et les restaurants coréens. Seb me rejoint : on va à la plage, on se promène sur le port, on admire les hydravions et on va voir les castors. On prépare notre voyage à venir en achetant, de façon légèrement anarchique comme toujours, divers objets utiles pour le camping : des chaises, un réchaud à gaz, des bombes anti-ours, des lampes de poches... Enfin, vient le jour du départ.</p>
<p>On descend d'abord au sud de la ville. On fait nos dernières courses de camping sur Broadway, préparant nos menus à base de fruits secs, pêches en boîte et crackers salés, avant de rejoindre le terminal où l'on prendra le ferry pour Victoria. On a réservé notre passage, pas de soucis à se faire. On attend avec les autres voitures : longues files qui s'apprêtent à embarquer.</p>
<p>On a de la chance : soleil éclatant dans un ciel limpide. J'ai passé un peu de temps ici et ce n'est pas tous les jours comme ça. On profite du beau temps sur le pont du bateau. Le centre-ville de Vancouver s'en va au loin tandis qu'on se rapproche de l'île. Bientôt, nous sommes entourés d'une myriade d'îlots sauvages, couverts de forêts denses et sombres. C'est la côte déchiquetée de Vancouver Island à travers laquelle le ferry trace une route sûre vers notre port d'arrivée.</p>
<p>Nous débarquons sur une petite pointe au nord de Victoria. Il nous faut encore une demie-heure pour rejoindre la ville et l'auberge où nous logeons ce soir : repère de routard qui offre des chambres à bas prix décorées de photos prises à travers le monde. Victoria est la capitale de la Colombie Britannique mais c'est une petite ville, beaucoup plus petite que sa voisine Vancouver. Elle est aussi plus ancienne, une des premières installation de la côte Ouest alors que l'intérieur du continent restait mystérieux pour les colons européens. Dans le centre-ville, les grandes constructions du XVIII ème siècle en style néo classique lui donne un air rétro. Nous parcourons les rues tranquilles et rejoingnons le port. Le soir est en train de tomber, quelques hydravions se reposent près de l'embarcadère. On doit pouvoir venir en hydravion depuis Vancouver. Ça fait envie mais on se contentera de les voir décoller et atterrir sur les eaux calmes... Un festival de spectacles de rue réuni une petite foule et quelques vendeurs ambulants. On y traîne un peu avant de s'éloigner pour dîner de burgers trop gras dans une brasserie.</p>Medellín2016-06-27T20:09:00+02:002016-06-27T20:09:00+02:00vivianetag:None,2016-06-27:/medellin.html<p>Rouge. Rouges les toits de tuiles, rouges les grandes tours de briques, la ville s'étend telle une large flaque rouge au creux des montagnes. Voilà la vision de Medellín que je découvre mon premier matin depuis le toit terrasse de l'hôtel Dorado. Je sors un peu, je découvre à pied …</p><p>Rouge. Rouges les toits de tuiles, rouges les grandes tours de briques, la ville s'étend telle une large flaque rouge au creux des montagnes. Voilà la vision de Medellín que je découvre mon premier matin depuis le toit terrasse de l'hôtel Dorado. Je sors un peu, je découvre à pied les alentours. La ville est encore étrangère, un peu intimidante, j'avance à petits pas dans ce nouveau pays. Je vois des arbres et des parcs, des familles à vélo, des vendeurs de fruits, des cafés et des restaurants.</p>
<p>Au cours de la semaine, je prends les petits taxis jaunes qui forment un flux continu sur l'avenue 70. Tous les jours, je vais à l'université. Le grand campus est à flanc de colline, verdoyant. On travaille assis à l'ombre des arbres, on est jamais complètement à l'intérieur. Il fait rarement trop chaud, "éternel printemps" dû à l'altitude. Le beau campus est fermé par de hautes bordures barbelées, il faut montrer notre badge pour entrer. Je vois des faubourgs moins policés que les abords de l'hôtel : maisons de briques nues, rues cabossées où les enfants jouent au football, masures de tôle le long d'un canal jonché de détritus. </p>
<p>Mais, petit à petit, la ville me devient familière. Je n'ai plus peur de la parcourir à pied, je me fais à ses usages. Si je prends le taxi, c'est par paresse et facilité. Avec le soir, vient toujours la fraîcheur et parfois la pluie ou l'orage. On sort sans crainte sur la Carrera Setenta. Le vendredi, la Colombie gagne le quart de finale de la coupe d'Amérique. La ville est en fête et on va danser la salsa... Et le dimanche, c'est au tour d'une des deux équipes locales de gagner la coupe nationale. Les bars ont eu le temps de changer tous les drapeaux et tous les ballons pour se mettre aux bonnes couleurs. Le match a lieu dans le stade à deux pas de l'hôtel et est diffusé partout... On voit le stade plein de supporters depuis le toit, on entend leur clameur. La victoire est scellée lors d'un deuxième but marqué à 1 minute de la fin. La ville explose littéralement de joie. Il y a des feux d'artifices, les gens dansent dans la rue. On observe tout ça à distance depuis le toit, on entendra les klaxons jusque tard dans la nuit... Et puis, le mercredi suivant, ce sera la défaite face au Chili en demi finale, les cris de douleur et de frustration dans les bars bondés. </p>
<p>Depuis mon arrivée, je mange trop : de la viande surtout (les végétariens de la conférence ont la vie dure). Je découvre les "chicharrones", sorte de lardons frits, la "carne molida" (viande hachée très sèche), le chorizo, la soupe de "frijoles" (haricots), le "mondongo" (soupe de tripes) et même des bouts d'intestins frits assez infectes. Heureusement, il y a aussi les jus de fruits : la "lemonada natural", le jus de mangue, de maracuja, de mures, de raisins ou d'autres fruits inconnus que l'on prend "en aqua" ou "en leche". Lors d'un déjeuner, on affrontera à pied le soleil de midi et les autoroutes pour aller au marché aux fruits. On prendra un repas fruitivor sous les arbres du campus. Puis je découvre aussi les "arepa" (pains de maïs), les "empenadas" (brignets frits à la viande) et les "pastels" (friants fourrés à tout ce que l'on veut) et enfin "l'avena" (boisson sucrée laiteuse) et "l'arequipe" (confiture de lait). Heureusement, l'existence de ces deux derniers mets ne m'est révélée que lors de la deuxième semaine. La première semaine, j'ai été farcie jusqu'à l'écoeurement de chicharrones, de frijoles et de carne molida. Ce n'est que lorsque j'ai enfin réussi à éviter la viande frite que mon appétit s'est ouvert aux mets sucrés, me plongeant dans les affres de la tentation. </p>
<p>Premier week-end. Je prend le bus pour rejoindre un groupe d'amis et visiter Guatape : bourgade touristique à 2 h de Medellín. En achetant ses billets à la gare routière, on a le droit à des places assises numérotées. Mais le bus roule portes ouvertes, des passagers montent et descendent se serrant debout dans les allées. Parfois on a même des marchands ambulants de glaces et autres friandises. Nous roulons doucement, cahotant, vrombissement, bercés par la musique latina et protégés par la vierge Marie qui trône au dessus du chauffeur. </p>
<p>Guatape est adorable : véritable petit paradis avec son lac artificiel parsemé de collines verdoyantes. On monte les 600 marches qui mènent en haut du gros rocher, attraction principale du lieu en plus du lac (mon exploit de la semaine). Puis on organise une balade en bateau (à 18 dans une petite barque à moteur). On nous montre les anciennes propriétés, incendiées, en ruine, de Pablo Escobar, célèbre chef du Cartel de Medellín dont je découvre tout juste l'existance (je suis arrivée dans ce pays complètement inculte). </p>
<p>La ville se remet tout juste de son passé violent, sous domination des cartels qui faisaient régner la terreur à coup de corruption, d'attentats et d'assassinats. Mais Pablo Escobar reste un personnage ambivalent, né des ghetto de la ville et devenu l'un des hommes les plus riches de la planète, il a été adulé par les habitants de la ville au moins pendant un temps. Lors de la visite guidée à pied du centre ville, la guide ne prononce pas son nom pour ne pas attirer les questions des passants locaux qui ne parlent pas l'anglais : "qu'est-ce que tu leur dis sur Pablo Escobar ?". Lorsqu'il l'evoque, un de os chauffeurs de taxi l'appelle simplement "Pablo"...</p>
<p>Réhabilitation : la ville se réinvente. Le métro (le seul de Colombie) fait la fierté des habitants. Un magnifique téléphérique relie le centre à un quartier défavorisé où l'on construit une immense bibliothèque. On trouve des lieux de culture et des places claires et arborées en remplacement des anciens terrains vagues et squats. Mais le centre n'a pas perdu son âme. Entre les statues de Botero (autre star de la ville, beaucoup moins controversée) on trouve à acheter toute sorte de babioles : bijoux de pacotilles, souvenirs, fausses montres mais aussi films pornos piratés. Et partout on entend les cris des vendeurs de fruits, jus de fruits, glaces qui nous interpellent régulièrement : "guarapo one thousand" (jus de citron au sucre de canne, très très bon). Les prostituées ne sont pas bien loin : juste à côté de l'église. Et les drogués ne sont pas très difficiles à trouver non plus. Le centre est grouillant, bruyant, joyeux : je l'aime bien. Le tourisme est un phénomène nouveau, nous sommes des objets de curiosité "hé grigos !". En groupe, ça va. Quand je me promène seule, c'est plus compliqué. Il me faut composer avec les regards appuyés des hommes absolument sidérés de me voir là et j'attire une horde impressionnante de vendeurs qui m'interpellent et me lancent des déclarations d'amour dans un anglais maladroit. Dans la rue de l'hôtel, c'est beaucoup plus raisonnable et, au final, je me sens plutôt bien dans la ville.</p>
<p>Je suis arrivée inculte : je ne connaissais rien de Medellín et très peu de la Colombie que j'associais vaguement à des images négatives : drogue, violence, farcs, conflits... Tout ça a existé et existe toujours mais ce n'est plus l'image que j'en ai. Je vois un pays joyeux et accueillant, je pense aux chicharrones, aux arepas, aux frijoles, à l'avena et à l'arequipe (oui, je sais, je pense beaucoup à la nourriture). Je pense aux toits rouges de Medellín, au lac de Guatape, au doux climat, aux soirées fraîches, au football et à la salsa... J'ai aimé Medellín et j'y retournerai peut-être. Je retournerai sûrement en Colombie car j'ai maintenant envie d'explorer et de visiter le reste du pays. Ce fut une belle découverte...</p>De Portland à Minneapolis2016-06-06T19:16:00+02:002016-06-06T19:16:00+02:00vivianetag:None,2016-06-06:/de-portland-a-minneapolis.html<p>C'est le milieu de l'après-midi à Portland et il fait très chaud. Une chaleur estivale début juin pour une ville qui est pourtant connue pour être plutôt fraîche et humide. Je suis à Union Station et je m'apprête à prendre le train : un long voyage de 36 heures vers Minneapolis …</p><p>C'est le milieu de l'après-midi à Portland et il fait très chaud. Une chaleur estivale début juin pour une ville qui est pourtant connue pour être plutôt fraîche et humide. Je suis à Union Station et je m'apprête à prendre le train : un long voyage de 36 heures vers Minneapolis. J'ai acheté ce billet un peu sur un coup de tête : je devais vraiment me rendre d'une ville à l'autre, l'avion était cher et j'avais le temps alors pourquoi pas...</p>
<p>Les trains aux États-Unis n'ont pas grand chose à voir avec les trains européens. A part pour de rares courtes distances, ce n'est pas un moyen habituel de se déplacer : les villes sont très éloignées les unes des autres et les trains très lents. On ne prend pas le train parce que c'est pratique (ça ne l'est pas), on s'engage par choix dans une petite épopée, dans un voyage en tant que tel. Par ailleurs la dimension historique est ici importante : les trains ont conquis cet immense territoire, ils sont la mémoire des pionniers, du far west, chaque ligne a son nom propre.</p>
<p>J'embarque dans "l'empire builder" qui relie Seattle / Portland à l'ouest à Chicago à l'est. Je ne parcours pas l'ensemble de la voie mais presque : 36h de voyage soit 2 nuits et une journée complète. </p>
<p>J'entre dans le wagon qu'on m'a assigné. A l'étage inférieur, on ne trouve que des toilettes et des locaux à bagages. Tous les sièges sont à l'étage. Ils sont très spacieux et confortables. Il y a aussi des wagons couchettes mais qui coûtent beaucoup plus cher. </p>
<p>Le train démarre, le voyage débute. On quitte lentement le paysage rétro industriel de Portland en traversant de multiples ponts et plans d'eau. Nous suivons le cours de la rivière Columbia qui marque la frontière entre l'Oregon et l'état de Washington. On traverse le paysage verdoyant des rives du fleuve : jolie propriétés, baigneurs et pêcheurs. Régulièrement, apparaît au sud la pointe enneigée du Mont Hood, majestueuse dans le ciel bleu. Puis le paysage devient plus sauvage, nous longeons le cours d'une vallée escarpée, la vue est parfois bloquée par un rideau végétal très dense. La rivière apparaît entre les arbres, large et scintillante, parfois découpée de petites îles. Le flanc opposé est une falaise abrupte et rocheuse sur laquelle la forêt semble couler tel un torrent.</p>
<p>Le soir approche et je décide d'aller me restaurer. Nous avons un wagon bar qui marque, pour l'instant, l'avant du train. La nourriture est vendue au niveau inférieur mais les passagers s'installent à l'étage qui a été aménagé pour admirer le paysage : un wagon entier formé d'une grande baie vitrée avec des sièges qui font face aux fenêtres. C'est là que je déguste mon "veggie burger" réchauffer au micro onde et que j'essaie en vain de boire un infâme chocolat chaud.</p>
<p>En face de moi : la rivière. Nous avons dépassé un barrage et le paysage est très différent de tout à l'heure. Nous sommes en amont du barrage, la rivière est plus large et plus calme. Autours, plus de falaises sauvages mais une longue plaine rongée par l'eau, couverte d'herbes rases. Tout paraît doré dans le soleil du soir. Des champs d'éoliennes tournent lentement dans le vent. À l'ouest, le Mont Hood disparaît dans les nuages au dessus de la rivière argentée.</p>
<p>C'est ainsi que tombe le premier soir de mon voyage et que je m'apprête à passer la première nuit dans le train, bercée par la vibration des rails et les longs sifflement de la locomotive. Bien sûr, mon siège est loin d'avoir le confort d'un lit. Mais je n'ai pas de voisin et peux donc m'étaler tant bien que mal dans des positions pas trop inconfortables. Je ne dors pas profondément mais je dors quand même. Quand je me réveille pour de bon, le soleil est levé et nous traversons une forêt de conifères.</p>
<p>Mon téléphone marque 6h30 mais il a suivi le changement d'heure dû au déplacement vers l'est. A l'heure de Portland, il n'est en fait que 5h30. Je somnole encore un moment au milieu des pins avant de me décider à aller prendre un petit déjeuner. Pendant la nuit, nous avons perdu notre locomotive et nous sommes raccrochés au train venant de Seattle : plusieurs wagons sont apparus à l'avant du wagon bar, en particulier, le wagon restaurant ! C'est un vrai restaurant avec des tables et des serveurs. C'est là bas que je prends mon petit déjeuner en compagnie d'une américaine retraitée qui va voir sa nièce à New York (elle prend donc un autre train après celui là).</p>
<p>Nous sommes dans le Montana et plus précisément dans le "Glacier national park". Le paysage est tout simplement époustouflant : torrents sauvages dévalant des montagnes, pics enneigés (les rocheuses), clairières verdoyantes, lacs argentés et forêts profondes. Après mon repas, je vais dans le wagon-baie-vitrée où des guides du parc national sont là pour nous faire une visite guidée ! "Sur la gauche du train vous pouvez voir le mont bidule chouette, à droite dans quelques minutes un joli lac que vous pourrez prendre en photo". La traversée dure encore bien une heure et puis nous quittons les montagnes très soudainement. Nous voilà dans les grandes plaines, plus précisément sur le territoire des indiens Blackfoot. Les guides nous racontent des anecdotes sur la conquête de l'ouest mais avec un discours qui a évolué bien loin des westerns et dans lequel la spoliation des indiens apparaît très clairement. On s'offusque en particulier des blancs qui, depuis notre train, tiraient sur les bisons "pour s'amuser". </p>
<p>Il n'y a plus de bisons sur les grandes plaines mais des larges troupeaux et des champs de céréales . Les rocheuses ne sont plus qu'une ombre dans le ciel avant de disparaître. Toute la journée, nous traversons le Montana. Le paysage est moins spectaculaire, plus monotone mais reste joli. Les grands silos de metal s'élèvent dans la plaine. Parfois on croise une rivière ou un amas rocheux.</p>
<p>Le train s'arrête dans de minuscules gares perdues au milieu de nulle part. Parfois nous sommes autorisés à descendre nous dégourdir les jambes (et fumer pour ceux que ça intéresse). C'est comme ça que je me retrouve sous le soleil de midi à Shelby : quelques cailloux poussiéreux, des "trucks" garés un peu plus loin, un vieux wagon rouillé...</p>
<p>En début de soirée, nous arrivons dans le North Dakota. La longue plaine est maintenant mouillée d'une multitude de lacs et d'étangs qui brillent dans la lumière du soir. Les silots à grains sont parfois remplacés par des pompes à pétrole. Je suis dans le wagon à paysage, j'attends patiemment l'heure de ma réservation au restaurant en regardant le soleil se coucher : pour le dîner, réservation obligatoire ! </p>
<p>Je partage mon dîner avec deux américaines. L'une d'elle habite Fargo où nous arriverons cette nuit. Elle fait une thèse en communication. Originaire de la petite ville de White Salmon dans le Montana, où nous sommes passés ce matin, elle est l'une des rares personnes pour qui le train est véritablement pratique. L'autre femme est une vieille dame afro-americaine toute menue et qui semble perdue dans ses pensées. Ce n'est qu'à la fin du repas qu'elle réalise que je suis française ce qui fait naître en elle un flot d'émotions joyeuses et de souvenirs quelque peu décousus de voyages passés.</p>
<p>La nuit est maintenant tombée, à peine perçoit-on encore la lueur du crépuscule à l'horizon. Deuxième nuit dans le train : j'ai un peu plus d'expérience. Je me suis achetée une couverture à 10 dollars pour me protéger de l'air climatisé. Je dors par bribe de 2 ou 3h. A nouveau, j'ai la chance de n'avoir personne à côté de moi. Je suis encore somnolente lorsque, peu après 7h, j'entends l'annonce pour Minneapolis. Je range les affaires étalées autour de moi dans ce qui a été mon petit espace ces 2 derniers jours et je descends récupérer ma valise. Dehors, la ville apparaît dans la lumière crue du matin : je suis arrivée.</p>Festival de Gerardmer - Dimanche et palmarès2016-01-31T23:00:00+01:002016-01-31T23:00:00+01:00vivianetag:None,2016-01-31:/festival-de-gerardmer-dimanche-et-palmares.html<p>Nous commençons notre dernière journée par la séance de courts métrages en compétition. Les cinq films présentés sont tous de qualité ce qui est bien agréable. Le tout premier, <em><strong>Juliet</strong></em>, est une vraie perle. Il nous décrit avec humour un monde où l'on remplace petit à petit les êtres chers …</p><p>Nous commençons notre dernière journée par la séance de courts métrages en compétition. Les cinq films présentés sont tous de qualité ce qui est bien agréable. Le tout premier, <em><strong>Juliet</strong></em>, est une vraie perle. Il nous décrit avec humour un monde où l'on remplace petit à petit les êtres chers par des robots (partenaire amoureux ou sexuel, enfant, parent). Bien monté, c'est un mélange savant de flashs télévisés, de publicités et de situations particulières : la file d'hommes qui attend la sortie de la nouvelle Juliet comme si c'était un iphone, le passage rapide d'un homme qui demande le droit d'épouser sa poupée Romeo, ou une dame âgée qui la présente à ses copines. Cinglant et maîtrisé, pour moi, il mérite de gagner. L'autre que je retiendrai est <em><strong>L'Ours Noir</strong></em> : délire complet sur un groupe de touristes belges en vacances au Canada, librement inspiré des règles de sécurité d'un parc national québécois. Fou rire assuré.</p>
<p>Puis voilà l'heure de notre dernière séance : le film danois en compétition <em><strong>What we become</strong></em>. Peu de choses à dire sur ce film. Pour ceux qui ont vu Fear the walking dead, c'est un peu la même chose mais en mieux (parce que bon, Fear the walking dead, c'est pas génial quand même). Disons que dans le film danois, les personnages sont assez bien faits pour qu'on n'ait pas envie de les tuer nous même. Donc voilà, c'est un film de zombie plutôt bien fichu mais qui n'invente rien !</p>
<p>Et voilà venu le moment de quitter Gerardmer, le festival est terminé après 18 séances ! Comme d'habitude, nous suivons le palmarès à distance depuis Twitter dans la voiture. Cette année, il est difficile de faire des pronostics : les films sont en général assez bons sans qu'aucun ne se détache vraiment. Par ailleurs, le président du jury est Claude Lelouche qui n'est pas vraiment un réalisateur de films de genre. Et plusieurs membres du jury ont avoué ne pas aimer les films fantastiques !! On se demande un peu ce qu'ils font là...</p>
<p>Le prix du court métrage est attribué à <strong><em>Quenottes</em></strong>. Sans être mauvais, je le trouvais beaucoup moins bon que <strong><em>Juliet</em></strong>. Le prix du jury jeune va à <strong><em>Southbound</em></strong>, le prix SciFi à <strong><em>The Witch</em></strong>, le prix de la critique à <strong><em>Évolution </em></strong> et le prix du public à <strong><em>The Devil's Candy</em></strong> (qui gagne aussi à raison le prix de la meilleure musique) : que des films différents et rien qui ne m'étonne vraiment. Enfin le jury remet ses prix : prix spécial ex aequo à <strong><em>Évolution</em></strong> et <strong><em>Jeruzalem</em></strong> et Grand Prix à <strong><em>Bone Tomahawk</em></strong>. Et voilà encore 2 nouveaux films primés. Comme je le prévoyais, pas de grands gagnants. Les films avaient du mal à se démarquer, ça dépendait beaucoup de la sensibilité de chacun. Je suis évidemment un peu déçue du Grand Prix : <strong><em>Bone Tomahawk</em></strong> n'étant vraiment pas mon favori. Mais bon, il avait plu à d'autres et comme tout le monde (6 films sur 10) a reçu une récompense, finalement le palmarès reflète assez bien le ressenti du festival ! </p>
<p>À l'année prochaine ?</p>Festival de Gérardmer - Samedi2016-01-31T22:59:00+01:002016-01-31T22:59:00+01:00vivianetag:None,2016-01-31:/festival-de-gerardmer-samedi.html<p>Samedi matin, notre journée s'ouvre sur un film en compétition : <em><strong>Évolution</strong></em>, film français, 2ème de sa réalisatrice Lucile Hadzihalilovic. Le film s'ouvre sur de magnifiques plans sous marins, puis sur le paysage volcanique et déchiré d'une île battue par les vents (splendide, tourné aux Canaries). Dans un petit village blanc …</p><p>Samedi matin, notre journée s'ouvre sur un film en compétition : <em><strong>Évolution</strong></em>, film français, 2ème de sa réalisatrice Lucile Hadzihalilovic. Le film s'ouvre sur de magnifiques plans sous marins, puis sur le paysage volcanique et déchiré d'une île battue par les vents (splendide, tourné aux Canaries). Dans un petit village blanc, vivent des femmes et des petits garçons, leurs fils, tous âgés d'une dizaine d'années. Pas d'hommes adultes, pas de petites filles. Très vite, une atmosphère lourde et inquiétante s'installe. On suit un petit garçon en particulier. Dans son regard, on voit le questionnement qui grandit tandis que l'attitude de sa mère est de plus en plus étrange. Je suis très emballée par cette première partie du film. Dommage qu'ensuite, il s'embourbe un peu, traînant et me lassant petit à petit. J'aime le fait qu'il y ait beaucoup de questions et peu de réponses. J'aime le parti pris hypnotique et contemplatif. Mais il m'aurait fallu un peu plus pour m'accrocher jusqu'au bout. Il ne manque pas grand chose...</p>
<p>Après une longue pause, on s'apprête à entamer notre marathon de l'après-midi : 5 films d'affiliés sans pause pu presque. Le premier, <em><strong>La Rage du Démon</strong></em>, est un peu spécial pour nous car son réalisateur est un ami ! Nous avons suivi son précédent travail, c'est la première fois qu'il présente un film ici. Nous connaissions son goût du mélange entre fiction et réalité ce qui se confirme avec ce film : un vrai faux documentaire qui nous plonge dans le cinéma de Meliès et l'ésotérisme. Bien contente d'avoir vu son travail sur grand écran. En compétition l'année prochaine ? </p>
<p>Je ne sais pas si c'est un effet secondaire du film maudit La Rage du Démon, mais le déluge s'abat sur Gerardmer. Il nous faut lutter contre la pluie et le vent pour rejoindre la voiture. Nous nous rendons à la MCL pour voir <em><strong>Le Complexe de Frankenstein</strong></em>, vrai documentaire ce coup-ci, sur les effets spéciaux au cinéma. C'est intéressant, on apprend les différentes techniques à travers l'histoire du cinéma : de King Kong à Avatar, les films qui ont marqué un tournant. On nous raconte la révolution du numérique et ses conséquences pas toujours positives : baisse des budgets, manque de considération du métier. Je découvre tout un travail de marionnettistes auquel je n'avais jamais vraiment prêté attention.</p>
<p>Lorsque la séance se termine, le déluge s'abat toujours sur Gerardmer. A tel point que la bâche qui protège la file d'attente de la MCL s'est envolée. La queue s'organise (mal) à l'intérieur. Heureusement, l'ordre d'arrivée compte moins qu'il y a quelques années, la plupart des spectateurs ayant réservé leur séance. Ce coup-ci, ce n'est pas notre cas (sur nos 18 séances cette année, seulement 2 n'étaient pas réservées). Nous nous entassons dans le hall avec les autres "sans réservation". Nous rentrons de justesse. Plus précisément, nous sommes les derniers à rentrer et nous asseyons, séparés, sur des strapontins.</p>
<p>Le film que nous venons voir est <em><strong>Cooties</strong></em>, petit délire hors compétition : les enseignants d'une école se font attaquer par leurs élèves, transformés en zombies par de mauvais nuggets de poulet. Le film ne se prend pas trop au sérieux ce qui fait son charme mais aussi ses limites. Tout de même, son humour décalé et sanglant, plein de références diverses, nous fait passer un bon moment.</p>
<p>La séance a commencé en retard et finit donc en retard. Pas le temps de traîner : on se precipite hors de la salle et rejoingnons la voiture sous la pluie battante. A nouveau, on traverse la ville où nous attend le dernier film en compétition de la journée : <em><strong>Jeruzalem</strong></em>. Premier film de deux jeunes réalisateurs israéliens, le plot est le suivant : deux américaines partent en vacances dans la ville sainte au moment mal choisi où les portes de l'Enfer libèrent tout un tas de demons pas très sympa. Décidément, après The Witch, The Devil's Candy, February et la Rage du Démon, c'est le 5eme film à nous parler de diable, démon, possession et tout le tralala. D'ailleurs, vue le synopsis, on avait un peu peur du résultat. Au final, c'est plutôt une bonne surprise. La ville est bien montrée sans omettre ses conflits éthniques et religieux et jouant sur son aspect mystérieux et millénaire, au coeur de trois religions. Un peu comme si les deux réalisateurs avaient voulu nous raconter leur ville à leur façon avec une histoire de démons-zombies. Au final, pourquoi pas... Un peu d'humour aussi : point de vue found footage sur des Google Classes ce qui amène des situations cocasses. Après, bon, ce n'est pas d'une originalité folle. Le scénario est assez attendu et pas toujours très crédible (je veux dire, une fois qu'on a admis les démons-zombies) Une sorte de REC en moins bien mais correct ! </p>
<p>La vraie bonne surprise vient du dernier film de la journée : <em><strong>Summer Camp</strong></em>, premier film, espagnol et produit par Balaguero. Ça commence de façon très classique : 4 jeunes et beaux américains dans un coin paumé en Espagne attendent l'arrivée d'un groupe d'enfants qu'ils doivent encadrer pour un camp de vacances. On se dit, voilà un énième slasher où des jeunes gens se font massacrer par une force quelconque. On est un peu surpris lorsque, très rapidement, 2 d'entre eux se transforment en zombies sanguinaires pratiquement d'une seconde à l'autre ! Et puis après, ça bascule assez vite. On est surpris, le réalisateur se joue de nous et des codes du genre qu'il connaît par coeur. On s'amuse avec lui et on sort contents d'avoir enfin vu un film qui sortait de l'ordinaire, un vrai plaisir !</p>
<p>Cette fois la dernière séance ne m'a pas endormie comme hier. Mais après 6 films, à plus de minuit, je suis bien contente de retrouver mon lit ! Il n'y aura pas de nuit fantastique (encore 3 films programmés) il faut dormir...</p>Festival de Gerardmer - Vendredi2016-01-30T15:01:00+01:002016-01-30T15:01:00+01:00vivianetag:None,2016-01-30:/festival-de-gerardmer-vendredi.html<p>Deuxième jour de festival, nous entamons la journée avec <strong><em>The Devil's Candy</em></strong> à l'espace Lac. Le film raconte une histoire de démon sur fond de musique métal. Le "méchant" est un gros monsieur tristounet un peu faible d'esprit qui joue de la guitare électrique pour faire taire les voix dans …</p><p>Deuxième jour de festival, nous entamons la journée avec <strong><em>The Devil's Candy</em></strong> à l'espace Lac. Le film raconte une histoire de démon sur fond de musique métal. Le "méchant" est un gros monsieur tristounet un peu faible d'esprit qui joue de la guitare électrique pour faire taire les voix dans sa tête. Parfois, il ne peut pas jouer de guitare et le voilà obligé de tuer des petits enfants pour les offrir au diable. Il s'attaque à la famille de gentils metaleux qui viennent de s'installer dans son ancienne maison (remarque : acheter une nouvelle maison au début d'un film d'horreur, c'est toujours une mauvaise idée). Le scénario n'est pas d'une originalité folle, mais le film a un bon rythme avec des personnages intéressants et un récit sympa. Il n'est pas aussi déjanté que le précédent du réalisateur The Loved Ones mais reste un des meilleurs de la sélection.</p>
<p>Notre second film est un documentaire hors compétition <strong><em>Lost Soul</em></strong>. Il raconte les déboires du réalisateur Richard Stanley sur son adaptation de l'Ile du Docteur Moreau. Le film a bien vu le jour mais très loin du projet initial et surtout, réalisé par quelqu'un d'autre... On sent encore la douleur dans le récit de Stanley à qui cette histoire a plus ou moins coûté sa carrière. C'est lui qui vient présenter le film avant la projection : une façon de tourner la page ? Le documentaire nous montre les différentes étapes qui ont mené au désastre : inadéquation entre une grosse production hollywoodienne et un jeune réalisateur atypique, catastrophes naturelles, mauvais choix stratégiques. Après le limogeage de Stanley, le tournage continue sous la direction d'un réalisateur de dernière minute bien peu intéressé par le projet. Les choix artistiques sont dictés par les lubies d'acteurs imbus d'eux mêmes (Marlon Brando et Val Kilmer) le tout sur fond de beuverie et drogue. En tout cas, en documentaire, ça donne une histoire très amusante qui plonge petit à petit dans l'absurde, en adéquation avec le projet de film initial. On sort assez curieux de ce film : qu'est-ce qui a bien pu émerger de ce chaos ?</p>
<p>La journée continue avec le prochain film en compétition : <strong><em>February</em></strong>. Il n'aura pas le prix du public qu'il a sans doute plus ennuyé qu'autre chose. C'est le cas de Seb qui lui a trouvé très peu d'intérêt. Je lui reconnais des défauts, sa grande lenteur, son manque de "quelque chose" mais j'ai tout de même été séduite par son atmosphère : des jeunes filles seules dans un pensionnat au coeur de l'hiver, plans longs et poétiques.</p>
<p>Dans le film suivant, le britannique <strong><em>Howl</em></strong>, ça bouge plus. On est dans un train au coeur de la nuit et les passagers se font attaquer par un loup garou. Sanglant et bien rythmé et il aurait pu être bien si les personnages n'avaient pas étés tous des véritables clichés. Dommage, il avait un certain potentiel délirant mais reste assez gentiment dans la norme.</p>
<p>On termine par le premier film de la "nuit animation" : le japonais <strong><em>Harmony</em></strong>. Bon, il est 22h et je commence à fatiguer ce qui joue sur ma patience. Tout ça me semble bien long et bien bavard. Les images ne me séduisent pas vraiment et l'histoire est assez mièvre. Surtout, les personnages parlent sans discontinuer. C'est de la science fiction : l'intérêt pour moi est de pouvoir découvrir l'univers à travers les personnages, comprendre petit à petit le monde que l'on me raconte, ses limites, défauts, son histoire. Pas de ça ici : on nous explique tout de A à Z comme si on lisait une page wikipedia. C'est la même chose pour les pensées de l'héroïne, son passé douloureux, son ressenti : aucun mystère, ça nous est exposé comme le reste. Par ailleurs, c'est en japonais : mes yeux ont envie de se fermer ou au moins de se détourner une minute de l'écran jusqu'à ce que je me souvienne que je comprends pas la langue et que je dois lire tous les sous-titres. Je suis sans doute un peu méchante mais je dois dire que j'ai été soulagée d'en voir la fin et de pouvoir enfin aller dormir.</p>Festival de Gerardmer 2016 - Jeudi2016-01-30T11:01:00+01:002016-01-30T11:01:00+01:00vivianetag:None,2016-01-30:/festival-de-gerardmer-2016-jeudi.html<p>Nous commençons le festival sous la pluie, des tas de neige sale fondent doucement. Le premier film de la journée est <strong><em>Bone Tomahawk</em></strong> : western horifique américain. Ça commence pas trop mal, bonne ambiance. Un groupe d'hommes part dans le désert à la recherche d'un groupe de "sauvages" qui on enlevé …</p><p>Nous commençons le festival sous la pluie, des tas de neige sale fondent doucement. Le premier film de la journée est <strong><em>Bone Tomahawk</em></strong> : western horifique américain. Ça commence pas trop mal, bonne ambiance. Un groupe d'hommes part dans le désert à la recherche d'un groupe de "sauvages" qui on enlevé la femme de l'un d'eux et l'adjoint du shérif. Quelques bonnes idées mais pour moi, ça manque quand même franchement d'originalité. Et puis je pensais qu'on avait dépassé le cliché de l'homme blanc qui se bat contre les méchants sauvages (on précise quand même que ce ne sont pas des indiens !). Sur le même registre, c'est toujours frustrant de voir le seul personnage féminin se faire enfermer dans sa prison tout le film à attendre patiemment que son prince charmant vienne la délivrer... </p>
<p>Suite du programme à la MCL avec <strong><em>Santa Sangre</em></strong> présenté dans le cadre de la rétrospective Jodorowsky. De lui, je n'avais vu que El Topo qui ne m'avait pas laissé un souvenir inoubliable. Santa Sangre me plaît beaucoup. Ça se passe dans le milieu du Cirque : images colorées, spectacle permanent, confusion du réel et de l'imaginaire qui reflète l'esprit torturé du personnage central. Belle découverte. </p>
<p>De retour à l'espace Lac pour la suite de la compétition. Nous découvrons <strong><em>The Witch</em></strong>, film très attendu cette année. On suit une famille de colons à l'heure des premières migrations britanniques vers le nouveau monde. Ils ont quitté leur colonie et s'installent seuls au coeur de la nature. Pieux et soudés, les voilà bientôt embêtés par un esprit malin qui sème la zizanie. J'aime la façon dont le Mal utilise leurs propres faiblesses. Sont esquissés la solitude face à la nature, la folie qui guette malgré leur piété désespérée. Les images sont belles et la sorcellerie bien amenée. J'aurais cependant préféré voir moins les "vraies" sorcières et rester dans le mystère. </p>
<p>Le film suivant est une oeuvre composite, <strong><em>Southbound</em></strong>: une succession de moyens métrages dans le décor du désert américain. Comme tout film à épisode, c'est un peu inégal. Cependant, il tient tout à fait la route dans l'ensemble. La route est justement le fil conducteur : qui semble mener vers nulle part dans le désert, traversant ces lieux, ces villes vides dont on n'est pas sûrs de pouvoir s'échapper. J'ai surtout apprécié l'épisode central où un homme dans un hôpital vide tente désespérément de sauver la jeune femme qu'il a renversée en voiture, jeune femme qui, par ailleurs, venait de s'échapper de l'histoire précédente. Ça m'a rappelé la 4 ème dimension, au delà du réel, bref : ce n'était pas un chef d'oeuvre mais ça m'a plu. </p>
<p>Le dernier film de la journée est <strong><em>Frankenstein</em></strong>, en compétition, présenté hier soir à la cérémonie d'ouverture. Pour nous, ce sera le cinéma Paradisio avec son charme désuet et les têtes des spectateurs de devant qui nous cachent l'écran. Reprise moderne du conte de Mary Shelley : le "monstre" est un beau jeune homme obtenu par les progrès de la science et l'impression 3D. Bientôt son visage juvénile se couvre de pustules et cloques, division cellulaires mal contrôlée, ratage scientifique. Voilà ce nouveau né dans un corps adulte et fort au delà du naturel, livré à lui même, incapable de maîtriser sa force, errant dans les rues de Los Angeles où il effraie ceux qu'il rencontre. Certains, dont Seb, ont trouvé le film assez faible. Ça n'a pas convaincu le public Géromois. Moi j'ai été touchée par ce personnage pathétique et solitaire qui rappelle Elephant Man (bon, en moins bien). Si ce n'était la fin ratée, il m'aurait vraiment plu.</p>Lac Mburo2015-08-05T16:23:00+02:002015-08-05T16:23:00+02:00vivianetag:None,2015-08-05:/lac-mburo.html<p>A peine quittons-nous la route principale pour rejoindre le parc national du lac Mburo que nous sommes entourés d'animaux. Nous ne sommes pas encore à proprement parler à l'intérieur du parc. D'ailleurs, il y a encore des éleveurs avec leurs troupeaux de boeufs. Dans tout le pays, ils ont une …</p><p>A peine quittons-nous la route principale pour rejoindre le parc national du lac Mburo que nous sommes entourés d'animaux. Nous ne sommes pas encore à proprement parler à l'intérieur du parc. D'ailleurs, il y a encore des éleveurs avec leurs troupeaux de boeufs. Dans tout le pays, ils ont une particularité : leurs immenses cornes qui forment un arc de plus d'un mètre de diamètre au dessus de leur tête. Seb dit que ce sont des zébus, en fait ce sont des Ankole ou Watusi, une race de vache spécifique de l'Afrique de l'est. Mais ici, les vaches se disputent le pâturage avec les animaux sauvages issus du parc. Un des premiers que nous rencontrons est un joli zèbre sur le bord de la route. Nous n'avions pas encore vu de zèbres car ils sont absents du parc Queen Elizabeth mais font la fierté du lac Mburo. Sur la route du camping, avant et après l'entrée du parc, nous en croisons des troupeaux entiers. Ils nous observent étonnés avec leur élégante silhouette si joliment habillée de leur robe rayée puis s'enfuient au galop dans toute leur grâce. Ce sont les plus beaux animaux que nous avons vus jusqu'à présent. Leur couleur noire et blanche est à la fois majestueuse et intrigante, insolite dans l'univers jaune délavé de la savane. Plus tard, une guide nous expliquera que ça leur sert de camouflage mais je ne vois pas du tout en quoi ça les camoufle : au contraire, on les repère à plusieurs kilomètres.</p>
<p>En plus des zèbres, il y a toute une quantité d'antilopes qui bondissent joyeusement autour de nous. Les petits kobs du parc Elizabeth sont remplacés ici par les élégants impalas dotés de rayures noires à l'arrière des pattes (décidément, ce parc est le spécialiste de l'élégance animale). On voit aussi des topis et des waterbucks, on est devenu très fort en antilopes ! Et bien sûr, comme partout, les stupides et amusants phacochères trottent en remuant la queue avec leur air égaré. Le coin camping est un peu moins mignon qu'au parc Elizabeth, rien à voir avec le bucolique camping sauvage de Ishasha. Le sol est dur et poussiéreux. En dehors des buissons épineux, la végétation se résume à des chardons desséchés. On doit planter la tente au milieu des cailloux. Le ciel est nuageux ce qui donne un aspect un peu terne au lieu et même au lac tout proche. Près de l'eau, un petit restaurant décoré de zébrures.</p>
<p>L'après-midi est déjà bien avancé et, comme nous restons deux nuits, nous ne prévoyons rien de spécial pour la fin de la journée. Nous sommes à deux pas de l'embarcadère et un bateau ramène un groupe de touristes, principalement des enfants et adolescents. Nous entendons parler français et nous approchons pour discuter. Le groupe est menée par une femme qui parle en effet français avec un léger accent : elle est rwandaise, vivant à Kampala et le groupe de jeunes est constitué de ses petits enfants qui grandissent en Belgique et en Suède. Elle-même, tutsi, a fui de justesse le génocide en 1994 et vit depuis en Ouganda où elle a monté une agence de tourisme. Elle organise des tours pour les européens à travers le Rwanda et l'Ouganda. Ses petits-enfants sont venus en visite pour l'été et elle profite de son agence pour leur faire visiter le pays. C'est intéressant de parler avec elle des deux pays, de la façon dont ils se relèvent de leur passé douloureux : le génocide au Rwanda, la dictature et la guerre en Ouganda. On pourrait parler plus longtemps mais ses petits-enfants l'attendent déjà dans le 4x4.</p>
<p>Nous pensions être seuls dans le camping ce soir mais alors que nous revenons du centre d'information, nous trouvons un bus qui a déversé une dizaine de tentes ! Le groupe, plutôt jeune, semble être anglophone et très bien organisé : les tentes ont été montées en quelques minutes, tout le matériel de cuisine est déjà sorti et le dîner est en cours de préparation. Après recherche, c'est une agence australienne qui organise des Road Trips à travers l'Afrique (et le monde) à prix raisonnables basés sur le camping. Depuis l'Ouganda, il est possible de descendre vers le sud : traverser le Rwanda, la Tanzanie, la Zambie et le Botswana pour rejoindre l'Afrique du Sud. Deux semaines en Afrique et nous rêvons déjà de grandes aventures… Nous n'aurons pas le temps de discuter avec le groupe : à 6h le lendemain, ils seront déjà sur le départ.</p>
<p>Installés dans le petit restaurant, nous attendons notre dîner (après deux semaines ici, le temps d'attente dans les restaurant reste un mystère non résolu…). Nous retrouvons la famille slovène qui campe un peu plus loin (dans un endroit plus mignon mais sans eau) et passe sa dernière nuit dans le parc. Nous discutons de notre expérience avec les gorilles : eux ont eu le groupe « facile », ils étaient rentrés avant midi et ont pu repartir le jour même pour le lac Bunyonyi. Tout comme nous, ils quittent bientôt le pays. Demain, ils reprendront la route de Kampala et passeront une dernière nuit en Ouganda avant de rentrer en Europe. Ils sont enchantés de leur voyage. On parle de l'Afrique, de la savane, des parcs nationaux, d'animaux sauvages et de longs voyages à travers le monde…</p>
<p>Notre journée dans le parc commence tôt le lendemain matin où nous retrouvons une jeune guide au centre d'information avant le lever du soleil. Nous partons pour une promenade à pied à travers le parc. En effet, ici, il n'y a qu'un seul lion et peu de prédateurs dangereux. Le parc propose donc en exclusivité des « walking safaris ». On roule juste un peu pour trouver notre point de départ puis on marche pendant deux heures dans la savane baignée de soleil levant. C'est très agréable, cela nous permet de mieux observer la nature environnante. Nous croisons plusieurs animaux : zèbres, phacochères, impalas. Pas d'éléphants : le parc est trop petit pour les accueillir. La vie d'impala n'a pas l'air très sympa : les mâles passent leur temps à se battre pour des groupes de femelles risquant à chaque fois de perdre leurs cornes (ce qui signifie un célibat à vie), les femelles n'ont pas leur mot à dire, si elles décident de changer de groupe, le mâle peut les poursuivre et même les tuer ! Vraiment non, impala, très peu pour moi, je préfère devenir un zèbre. Les phacochères ont une survie individuelle assez faible (pour compenser, ils se reproduisent beaucoup) due à leur très courte mémoire. Ainsi, un phacochère peut oublier pendant qu'il coure qu'il est en train de fuir un prédateur, alors il s'arrête et se fait dévorer… De même, une femelle peut oublier où sont ses petits. Donc phacochère : à rayer aussi de la liste des réincarnations possibles.</p>
<p>De retour au camping, nous prenons un petit déjeuner tranquille au restaurant. De petits singes profitent de notre absence pour jouer avec la tente et la voiture. La tente en particulier les amuse beaucoup. Ils se glissent sous la toile extérieure et grimpent un peu partout. On dirait des enfants sur un château gonflable. Ce sont des vervets. Nous n'en avions pas vus beaucoup jusqu'à présent, mais ils sont partout dans ce parc et très peu farouches. Dans le restaurant, ils nous observent avec curiosité, ramassant sous les tables des miettes d'anciens repas et grimpant sur les poutres en poussant des cris aigus.</p>
<p>En début d'après midi, nous partons seuls en voiture à travers le parc. Nous avons appris à notre grand étonnement qu'on pouvait voir des girafes : elles viennent d'être réintroduites. Nous commençons par prendre une mauvaise route et roulons pendant plus d'une heure sur un chemin ennuyeux entouré de très hauts arbustes (et qui n'offre donc aucune visibilité). Plus tard, on retrouve enfin la bonne piste et scrutons la savane du mieux que nous pouvons. Nous voyons zèbres, impalas, topis, waterbucks et même le plus rare bushbuck mais pas de girafes ! La piste grimpe vers un très joli point de vue où le 4x4 a quelques difficultés. Bientôt, il nous faut retourner vers le camping si on ne veut pas louper la balade en bateau : on a vite fait de sous-estimer les distances sur ces pistes qui ne font que tournicoter dans les cailloux.</p>
<p>A 15h45, nous sommes au centre d'information, à 52 de retour au camping pour rejoindre l'embarcadère je dis à Seb : « Quelle belle lumière sur le lac ! » et il me répond « c'est parce qu'il va pleuvoir ». A 53, je sens une première goutte, à 55 je suis à l'abri au restaurant et un déluge s'abat. Seb me suit de peu, j'ai eu tout juste le temps de mettre à l'abri les chaises, lui a vérifié les sardines de la tente et rangé le chargeur de la lampe. Les autres touristes qui attendent comme nous le bateau observent impuissants la furie du ciel. Tout est eau : le ciel, l'air, la terre, tout est devenu liquide. Des torrents déchaînés coulent autour de nous là où il y a quelques minutes, il n'y avait qu'un sol sec et dur. Nous écoutons patiemment le grésillement continue de la pluie sur le lac. Bientôt nous sommes rejoints par un autre groupe de touristes : des suisses allemands qui font le tour du pays en vélo.
Vers 17h, l'averse se calme petit à petit puis s'arrête complètement. Le soleil perce d'un seul coup à travers les nuages, éclairant le lac d'une lumière incertaine. Très rapidement, les torrents sèchent et le sol redevient solide, comme si rien ne s'était passé. Notre tente, heureusement, était sur un petit monticule et n'a pas été traversée par l'eau déferlante : tout est au sec. Nous nous approchons de l'embarcadère, les guides sont déjà sur les bateaux à écoper l'eau et nettoyer les sièges. Ce sont de petites embarcations : les suisses allemands montent sur le bateau un peu plus grand et nous prenons une barque à moteur avec 3 autres touristes.</p>
<p>La promenade est moins spectaculaire qu'au parc Elizabeth. Les rives du lac Mburo sont couvertes de végétation et donc moins propice à l'observation. Les seuls mammifères que nous verrons sont les hippopotames mais nous ne nous lassons pas de ces grosses vaches d'eau douce. Dans l'eau, leur corps balourd est caché, ils n'apparaissent que brièvement, sortant leur petite tête grise où remuent leurs ridicules oreilles roses puis ils replongent des que le bateau s'approche. Le plus intéressant est l'observation des oiseaux. Comme le bateau est petit et va très lentement, nous avons tout le temps de les observer et même de les photographier, admirant leur grande variété de couleurs et de formes. Nous rentrons à l'embarcadère après 1h30 de balade, alors que le soleil se couche.</p>
<p>A peine revenus sur la terre ferme que nous repartons vers le centre d'information. Ce soir nous avons décidé de nous lancer dans un « night drive », notre promenade ultime, dernière chance de voir des animaux. Mon rêve serait de croiser un léopard qu'on ne peut voir que la nuit. Le guide commence par ouvrir le capot de la voiture et branche sur la batterie un gros projecteur. Il s'assoit avec à l'avant, il le fera tournoyer dans la nuit pour repérer les bêtes. Nous commençons par croiser un hippopotame. Hors de l'eau, ils ne sont pas faciles à observer, ils ne sortent que la nuit. En fait, les hippopotames vivent dans l'eau mais, herbivores, ils se nourrissent d'herbe non aquatique. Et comme ils sont gros, ils ont besoin de beaucoup, beaucoup d'herbe. Donc ils sortent le soir et passent leur nuit à brouter. Comme il faut aussi surveiller leur territoire, ils sont obligés d'y aller chacun leur tour, par groupe. Ils peuvent marcher des kilomètres mais doivent marquer précisément leur chemin pour le retrouver au retour : ils ne voudraient pas se tromper et rejoindre un groupe différent ce qui créerait à coup sûr une bagarre. En dehors de l'eau, on prend la mesure de leur taille imposante. Celui que croisons n'a pas l'air d'apprécier l'éclairage du projecteur, il va se cacher dans le buisson.</p>
<p>Après ça, nous roulons plusieurs heures dans la nuit. Nous réveillons de nombreux impalas tranquillement couchés dans l'herbe, et effrayons quelques zèbres qui s'enfuient dans le noir. On repère les animaux de loin car leurs yeux brillent sous la lumière du projecteur. A un moment, nous croisons deux mangoustes tapies sous un talus et des oiseaux nocturnes, mais pas de félins… Lorsqu'on passe à côté d'un autre véhicule, le guide demande toujours au chauffeur s'ils ont vu quelque chose mais non, ils n'ont « rien » vu. Bien sûr, « rien », ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas vu d'animaux : comme nous, ils ont croisé un grand nombre d'antilopes, « rien », ça fait toujours référence aux félins, aux prédateurs, aux hyènes pourquoi pas, qui se dérobent à la vue des touristes curieux. Personne n'a croisé l'unique lion du parc, personne ne s'est trouvé nez à nez avec un léopard. Vers 21h30, nous sommes de retour. Le guide est un peu désolé, mais ce n'est pas sa faute. Tant pis, il faudra revenir en Afrique !</p>
<p>Le lendemain, nous repartons dans la matinée. Nous disons au revoir aux zèbres et aux impalas et ne voyons toujours pas de girafes. La route est monotone mais plutôt rapide jusqu'à Kampala. Nous passons à nouveau l'équateur : retour dans notre hémisphère. Un peu avant la capitale, nous tournons vers Entebe pour passer la nuit sur les rives du lac Victoria. C'est aussi là qu'on trouve l'aéroport mais nous devons de toutes façons repasser par Kampala avant de prendre l'avion : nous avons laissé des affaires à la guesthouse. On était supposé prendre un ferry qu'on manque de peu. Il faut attendre une heure le prochain. Je vois un panneau pour un hôtel, on décide d'aller voir. On se retrouve dans un joli endroit, en bordure du lac avec des chaises et tables en pierre où se reposent quelques personnes. Alors que nous cherchons la réception, une jeune femme nous accueille. Elle nous propose un petit pavillon assez modeste mais joli, avec vue sur le lac. Visiblement, ce n'est pas un établissement pour touristes européens, les gens sont très étonnés que nous soyons ici, que nous connaissions l'endroit. Ca semble être une petite base de loisir pour les locaux qui viennent y passer les week-end en famille. Nous admirons le coucher de soleil sur le lac Victoria qui est très beau malgré ses eaux polluées. Le lendemain, nous prenons notre dernier petit-déjeuner, dehors, entourés par les oiseaux. Puis nous reprenons la route de Kampala. De retour à la guesthouse, nous rangeons la voiture avant que le chauffeur ne vienne la récupérer. Le moindre centimètre carré est recouvert de poussière. Notre taxi vient nous chercher à minuit : nous quittons l'Ouganda au milieu de la nuit. Je garde de ce voyage un magnifique souvenir, première rencontre inoubliable avec l'Afrique subsaharienne. L'Ouanda est un pays joyeux, vivant, plein d'énergie et d'espoir pour le futur. Ces dernières années, il a su développer un tourisme intelligent qui profite globalement à l'économie du pays et pas seulement à de riches privilégiés. J'espère qu'il continuera, pour cela on ne peut que lui souhaiter la paix et la stabilité politique (le dirigeant actuel saura-t-il passer la main?). En attendant, je pars et je garde des images : les longues pistes de terre, les petites maisons en torchis, les hautes termitières sur le bord des routes et les immenses fours extérieurs en brique, les enfants aux cheveux très courts (filles comme garçons) qui marchent pieds-nus, souriants, en rentrant de l'école, les collines verdoyantes, les forêts denses, la savane infinie...</p>Bunyonyi2015-08-05T16:10:00+02:002015-08-05T16:10:00+02:00vivianetag:None,2015-08-05:/bunyonyi.html<p>Après avoir profité une dernière fois de la vue magnifique depuis Ruhija en prenant un copieux petit déjeuner, nous reprenons la route. Il faut traverser la forêt mais les gorilles ne nous feront pas le plaisir de croiser notre chemin (il parait que ça arrive parfois). Assez rapidement, nous voilà …</p><p>Après avoir profité une dernière fois de la vue magnifique depuis Ruhija en prenant un copieux petit déjeuner, nous reprenons la route. Il faut traverser la forêt mais les gorilles ne nous feront pas le plaisir de croiser notre chemin (il parait que ça arrive parfois). Assez rapidement, nous voilà de l'autre côté de la montagne, descendant dans la vallée en traversant les habituels multiples petits villages. Pour la première fois, des enfants nous réclament explicitement quelque chose : « give me, give me ! » (ils ne disent pas toujours ce qu'il faut leur donner). Cependant, je n'appellerais pas ça de la mendicité. A vrai dire, nous n'avons vu aucun mendiants depuis le début du voyage. Ici, il me semble plus que ce sont des gamins malins qui ont compris qu'ils avaient bien peu à faire pour récupérer quelques trésors (bonbons, pièces, etc) de la part des riches touristes naïfs qui traversent leur village.</p>
<p>Bientôt, nous rejoignons la grande route qui mène à Kabale. Plus nous approchons de la ville, plus la circulation s'intensifie. C'est jour de marché et, dans les villages, le commerce bat son plein mêlant marchandises, bétail, deux-roues et piétons. La ville elle-même est animée de la même agitation urbaine, poussiéreuse et chaotique que Kampala ou n'importe quelle autre grande ville du pays. Les travaux pour goudronner la rue principale n'arrangent rien. Les bodas-bodas se faufilent partout tandis que nous évitons tant bien que mal de tomber dans les trous béants ou de tamponner les pelleteuses. Nous profitons de notre passage pour refaire le plein en essence, vivres et argent puis nous nous éclipsons vers le sud. A quelques kilomètres, on trouve le très mignon lac Bunyonyi. Avec sa myriade de petites îles, ses rivages ondulés et sauvages bercés par le chant des oiseaux, c'est un vrai petit paradis. On pourrait facilement y passer des vacances entières à rêvasser au bord de ses eaux profondes et claires. Nous n'avons qu'une seule nuit…</p>
<p>Nous logeons dans un resort touristique, véritable station balnéaire inondée par les tours operators (nous n'avons jamais vu autant de gens) mais tout à fait charmante. Ils offrent des pavillons avec vue sur le lac, un gazon vert entouré de massifs fleuris pour planter sa tente ou tout simplement se reposer. Des touristes grillent gentiment au soleil sur des pontons en bois et nous grignotons nos chapatis achetés à la boulangerie de Kabale.</p>
<p>Nous aurions pu quitter le resort et retourner au village voisin où des locaux proposent de jolies promenades autour du lac en canoë. Ainsi, nous aurions découvert les îles et les rivages au-delà de la petite baie où nous logeons. Mais, oubliant nos piètres performances passées et rêvant d'indépendance et de solitude, nous louons nous même le dit canoë et partons à l'aventure. Très vite, la dure réalité se rappelle à nous : nous ne savons pas pagayer et sommes de véritables quiches en canoë. Nous n'arrivons pas à avancer. Au lieu de filer droit comme il se doit, notre embarcation ne cesse de tourner. Nous devenons spécialistes de la « toupie », admirant à l'infini le même paysage à 360 degrés. Par ailleurs, dès que nous faisons le moindre mouvement, la petite barque en bois vacille de façon inquiétante. Nous sommes tellement nuls que le loueur a pitié de nous. Il nous rejoint pour nous proposer un autre canoë : un peu plus grand et plus stable. Nous arrivons à changer de bateau au milieu de l'eau sans tomber ce qui est déjà une victoire. La nouvelle embarcation est un peu meilleure, nous tournons moins, mais tournons quand même régulièrement. De temps en temps, nous arrivons par miracle à avancer de quelques mètres. Ce qui est frustrant, c'est de voir les autres canoës qui, eux, avancent sans problème. Les pêcheurs locaux, debout à l'arrière de leurs barques sont si gracieux, ils ne semblent même pas fournir le moindre effort. Mêmes les autres touristes donnent l'impression de se déplacer dans la direction qu'ils choisissent et non pas n'importe où, comme nous. Heureusement, deux touristes allemandes nous redonnent notre dignité perdue. Aussi nulles que nous, elles nous rejoignent dans l'exercice involontaire de la toupie.</p>
<p>Seb est assis à l'arrière et c'est donc lui qui est censé diriger. Cependant, fatigué et découragé, il capitule. Nous nous livrons alors à un enchaînement d'acrobaties bien peu élégantes pour réussir à échanger nos places sans chavirer. J'ai l'impression que je me débrouille légèrement mieux que lui (peut-être aussi qu'on a mieux compris le principe qui semble simple en théorie mais très difficile en pratique). En tout cas, j'arrive à nous faire avancer un petit peu. De toutes façons, assez vite, on décide de revenir vers le bord (on a peur de ne jamais réussir à rentrer si on s'éloigne trop). Avec patience, nous retournons vers l'embarcadère, lutant contre les tendances tournantes de notre embarcation. Régulièrement, le canoë gagne. Vaincus, on le laisse alors faire une toupie complète jusqu'à ce qu'il se retrouve naturellement dans la bonne direction ou nous pagayons alors frénétiquement pour gagner quelques mètres avant le prochain tour de manège. Nous voilà revenus au bord. On aura pas vu toutes les petites îles mais c'était tout de même amusant.</p>
<p>Le lac Bunyonyi a une particularité intéressante : non seulement il n'y a ni hippopotames, ni crocodiles, mais il a la réputation d'être exempt de bilharziose, cette maladie très embêtante due à un parasite qui sévit dans toutes les eaux douces africaines. Cependant, cette réputation n'est pas complètement confirmée scientifiquement, rien n'est officiel. Visiblement, ça n'empêche pas les nombreux touristes de l'hôtel de se baigner et de plonger dans la belle eau du lac. L'après-midi touche à sa fin, la température est douce, la tentation est grande. Je ne résiste pas. Je ne reste pas longtemps dans l'eau mais le plaisir de l'eau fraîche est sans égal. Sébastien me suit un peu à contre coeur, un peu plus inquiet que moi. En sortant, nous nous rincerons abondamment et nous sécherons bien. Le risque est très faible, l'avenir nous le dira… Sur le ponton où nous nous sommes baignés, nous avons croisé un couple belge qui n'avait jamais entendu parler de la maladie. Après nos explications, ils ont l'air légèrement inquiets (tu m'étonnes...). Je ne comprends pas comment on peut partir en voyage dans ce pays sans avoir entendu parler de la bilharziose : n'importe quel guide, n'importe quel « conseil santé » que ce soit sur l'Ouganda ou l'Afrique de l'Est en général la mentionne très clairement. On aurait peut-être aussi dû leur parler du paludisme, de la fièvre jaune, de la mouche tsétsé, ou bien tout simplement leur rappeler qu'ils étaient bien en Afrique sur l'équateur et pas sur la Côte d'Azur… Enfin bref, j'espère pour eux qu'ils n'auront pas de mauvaise surprise !</p>
<p>La soirée se termine dans la douceur tranquille de ce joli rivage. Nous dînons tandis que le soleil se couche. Le lendemain, nous disons au revoir à Bunyonyi, et continuons notre voyage qui s'approche doucement de sa fin. Il nous faut traverser Kabale (ce qui n'est pas simple à cause des travaux) puis partir vers le nord, vers Kampala. Notre dernière étape sera le parc National du lac Mburo à mi-chemin entre Kabale et la capitale. La route qui relie les deux villes est de très bonne qualité, non seulement elle est goudronnée mais on trouve des panneaux d'entrée de ville, des limitations de vitesse, du marquage au sol, etc. Ca ne la rend pas moins dangereuse pour autant, au contraire. Sur les petites pistes cahotantes, on ne peut pas aller bien vite. Dès que la route est de meilleure qualité, la vitesse augmente ainsi que les dépassements hasardeux. Et sur le bas côté, on trouve toujours de nombreux passants, en particulier, de jeunes enfants. Par ailleurs, c'est sur cette route que nous serons victime pour la première fois d'une désagréable malhonnêteté. Alors que nous roulons, un couple de policiers nous fait stopper sur le bord de la route. Nous sommes passablement surpris de voir de la police de la route. Le policier nous parle, il nous reproche un excès de vitesse. En effet, nous roulions à 60 et l'on voit quelques mètres devant nous le panneau indiquant la fin de la limitation à 50. Vu le non respect général du code de la route, cela semble assez ridicule, surtout que nous sommes déjà largement sortis du village et qu'on ne peut pas compter systématiquement sur un panneau « sortie de ville ». Enfin bon, nous faisons profil bas, nous nous excusons. Le discours du policier oscille entre « c'est une très grave offense » et « je ne veux surtout pas vous porter préjudice ». Je comprends assez vite où il veut en venir. Il nous dit que s'il nous met une amende, nous devrons retourner à Kabale pour la payer, qu'il n'y a pas d'autres moyens. Puis évidemment, il parle de « s'arranger entre nous », « entre amis ». On finit par lui donner de l'argent, 100 000 shillings, ce qui fait environ 12 euros. Dès que nous repartons, nous regrettons. Nous aurions dû insister pour recevoir l'amende, on aurait pu s'arranger plus tard. C'est la menace de Kabale qui nous a eue, la peur de perdre notre journée. Mais on aurait pu prendre l'amende et ne pas faire demi-tour pour autant. Enfin bon, c'est toujours un peu décevant. En dehors de ce léger incident, je n'ai trouvé que des gens particulièrement honnêtes ici. Dans les parcs, des guides nous ont déjà rappelés car nous avions oublié notre monnaie. La corruption ne semble pas être un phénomène généralisé, je suppose simplement que la tentation de l'argent facile est trop forte…</p>
<p>Plus tard, nous faisons une pause sur la route. Nous sommes sur le bord d'un chemin, juste à côté d'une petite maison. Une jeune femme sort, elle insiste pour que nous nous garions un peu plus loin, dans son champs, car elle trouve dangereux d'être si près de la route. Elle est fermière, elle a quelques vaches, mais visiblement c'est une vie très modeste. Elle porte dans ses bras son mignon petit garçon de 2 ans. Un peu plus tard, elle revient. Je pensais qu'elle allait nous demander de l'argent, mais non, elle demande simplement si, par hasard, on serait à la recherche d'une bonne à tout faire, d'une employée de maison, car elle cherche un travail. Je lui réponds que nous ne vivons pas dans le pays. Elle est un peu déçue mais elle n'avait pas beaucoup d'espoir. Elle semble tout de même contente de nous avoir rencontrés, de nous avoir prêté son champs. En repartant, je veux lui faire signe, mais elle est rentrée chez elle.</p>Gorilles2015-08-05T16:01:00+02:002015-08-05T16:01:00+02:00vivianetag:None,2015-08-05:/gorilles.html<p>En quittant le parc Queen Elizabeth, nous troquons les antilopes contre les moins exotiques (mais très amusantes) chèvres. Dès la sortie, nous retrouvons habitations, agriculture, élevages et habitants. Ils sont très nombreux ce matin à marcher le long de la jolie petite route fleurie baignée de soleil. Nous croisons des …</p><p>En quittant le parc Queen Elizabeth, nous troquons les antilopes contre les moins exotiques (mais très amusantes) chèvres. Dès la sortie, nous retrouvons habitations, agriculture, élevages et habitants. Ils sont très nombreux ce matin à marcher le long de la jolie petite route fleurie baignée de soleil. Nous croisons des maisons toutes les dizaines de mètres : murs en brique, béton, ou terre séchée, toits de tôle ondulée ou simplement de chaume. Parfois, c'est un élégant bâtiment en dur entouré de simples huttes en terre. En tout cas, même les maisons les plus modestes ont une petite cour, toujours très bien entretenue, fleurie et agréable. Les enfants nous font de grands saluts, les adultes aussi parfois. Tous portent leurs plus beaux vêtements. Nous sommes dimanche et ils vont à la messe. D'ailleurs, nous croisons des églises. Certaines cérémonies ont lieu en plein air : des centaines de personnes installées sous de grandes tentes, un prêcheur sur une estrade et des jeunes filles en uniforme qui chantent en tapant des mains.</p>
<p>Aujourd'hui, nous ne roulons que sur des petites routes. Le chemin est peu compliqué et Google Maps a quelques difficultés. Ce n'est pas grave : j'ai repéré sur la carte le nom des villages que nous devons traverser et nous nous renseignons à chaque intersection sur la route à prendre. Après un certain temps, nous nous éloignons des plaines, grimpant le long de belles montagnes couvertes de forêts. La route serpente lentement et semble ne jamais vouloir arriver. Au vue du kilométrage, nous avions pensé mettre 2 heures, il nous en faudra 4. Nous roulons à flanc de colline, la vue se dégageant parfois sur de magnifiques vallées. Dans les zones les plus boisées, nous croisons des singes sur la route (pas que des babouins). Enfin nous voilà à Ruhija où pour la première fois du voyage nous avons réservé notre nuit dans l'une des petites auberges.</p>
<p>C'était la seule étape certaine de notre voyage. Demain, nous irons voir les gorilles. Pour cela, nous avons dû acheter les permis plus d'un mois à l'avance (et encore, j'avais peur que ce soit complet…) et donc bloquer la date. Nous logeons à Bakiga Lodge (du nom d'une tribu locale), une petite auberge dont les bénéfices vont à des projets locaux, en particulier concernant l'approvisionnement en eau. Nous sommes à 2300 mètres d'altitude et l'air est frais. Nous avons quitté la savane seulement ce matin, pourtant l'atmosphère est maintenant comparable à celle des Alpes. D'ailleurs, nous logeons dans un petit chalet à flanc de montagne. Sur les pentes fleuries, des chèvres paissent bruyamment. Depuis notre balcon, nous pouvons admirer l'exceptionnel point de vue : à l'horizon, les lignes ondulées des montagnes couvertes de forêts se perdent dans le bleu pale des nuages. Le soleil perce et brille sur la magnifique vallée dont les pentes abruptes sont découpées de petits champs et plantations diverses. Quand le ciel s'assombrit au dessus des crêtes, nous montons nous installer dans le hall principal où nous admirons le puissant orage, confortablement installés au coin du feu, une tasse de thé à la main. Puis le calme revient et le soleil se couche dans un foisonnement de bleu, de pourpre et de mauve. Ce soir, nous dormons avec plusieurs couvertures dans la fraîcheur de la montagne.</p>
<p>Le lendemain, nous nous levons aux aurores, prêts dès 7h pour le petit-déjeuner. Alors que le jour se lève, nous laçons nos grosses chaussures de randonnées et rangeons dans nos sacs nos dernières provisions : bouteilles d'eau et mignons panier-repas préparés par l'auberge. Nous arrivons avant 8h au point de rendez-vous où nous devons montrer nos passeports et les « Permis gorilles » achetés par l'agence. Nous retrouvons là bas la famille slovène qui fait aussi la balade aujourd'hui ainsi que plein d'autres touristes. Nous ne serons cependant pas dans le même groupe : ils iront voir d'autres gorilles. La montagne de la « Bwindi Impenetrable forêt » est l'une des deux seules au monde à encore héberger des gorilles de montagne. L'autre se trouve au sud de l'Ouganda, à la frontière avec le Rwanda et la RDC. Les gorilles vivent en groupe, entre 10 et 20 individus avec un ou deux mâles dominants (les fameux Silver Back). Pour permettre le développement d'un tourisme responsable, certaines familles de gorilles ont été « habituées » aux humains. C'est-à-dire que pendant deux ans, les gardes forestiers se sont approchés prudemment, faisant petit à petit accepter leur présence aux groupes de gorilles pour qu'ils perdent leurs réflexes de fuite ou d'attaque. Une fois qu'un groupe est habitué, il reçoit la visite journalière d'une dizaine de touristes. D'un côté, cela rend les gorilles plus vulnérables aux braconniers ainsi qu'aux maladies qui pourraient être transmises par les touristes. Mais par ailleurs, c'est sans doute la seule façon de maintenir les gorilles sur le long terme, dans un équilibre bénéfique avec la population locale. Car il ne sert à rien de protéger les gorilles si c'est pour laisser moisir dans la pauvreté les habitants, ce qui les rends plus à même de devenir des braconniers. Ainsi, le sort des pygmées Batwa me fend le coeur : habitants la forêt depuis des millénaires, ils en ont été chassés dans les années 90 lorsqu'elle fut transformée en parc national, eux qui, pourtant, vivaient en harmonie avec la nature et avaient soufferts, comme les gorilles, de la réduction progressive de leur habitat. Enfin bref, un permis gorille pour visiteur étranger coûte 600 dollars (c'est par personne, et, oui, c'est très cher !). Un pourcentage de cet argent est reversé directement aux communautés locales et finance le développement d'infrastructure telles que : écoles, cliniques, apport en eau, etc. C'est aussi cette somme qui assure la formation des gardes forestiers qualifiés et en nombre suffisant. Et puis bien sûr, l'afflux de touristes profite à la population locale en développement les emplois dans la région. Ainsi les habitants sont maintenant fiers de leurs gorilles et ont compris qu'ils leur seront bien plus bénéfiques vivants que morts. A part l'histoire des Batwa, il me semble que l'Ouganda a fait de gros efforts pour développer son tourisme dans le respect de sa magnifique nature ainsi que de sa population. L'argent semble servir directement au développement de l'ensemble du pays et pas seulement à l'enrichissement d'une caste de chanceux.</p>
<p>Ce matin, nous sommes assignés au groupe de gorille Oruzogo. En plus des guides, nous sommes 8 randonneurs : nous deux, ainsi qu'une famille autrichienne et une autre de Zurich. L'adolescent zurichois semble avoir une relation un peu conflictuelle avec ses parents (nous ne sommes d'ailleurs pas complètement sûrs que ce soit ses parents), il se plaindra tout au long de la balade et ne semble qu'à moitié intéressé par les gorilles. C'est son droit, mais dans ce cas, je ne comprends pas l'intérêt pour les parents de payer 600 dollars pour ensuite le forcer à faire la balade, mystère des relations familiales… Avant de commencer, il faut rouler un long moment sur la route de montagne. Le guide est monté dans notre voiture, une occasion agréable de discuter avec lui. Il est issu de la tribu locale des Bakiga (qui a donné son nom à notre auberge) et connaît très bien les gorilles étant donné qu'il travaille pour le parc depuis 17 ans. Il a participé aux premières « habituations » de gorilles. A présent, il s'apprête à ouvrir un camping qu'il nommera d'après un gorille : un des premiers gorilles « touristiques », mort de sa belle mort il y a quelques années. Il prend nos adresses emails pour nous envoyer toutes les infos sur ce camping. Je crois qu'il apprécie le fait qu'on soit des voyageurs indépendants, conduisant notre propre voiture. Nous pensons beaucoup de bien du pays et partageons notre sentiment avec lui ce qui lui fait plaisir.</p>
<p>Nous voilà arrivés au point de départ. Un groupe d'hommes attend sur le bord de la route : ce sont les porteurs, gagne pain bien utile pour les habitants. Les familles occidentales, sportives et fières, refusent souvent de les embaucher. Dommage, car c'est une très bonne façon d'aider concrètement les habitants, par ailleurs, la balade n'est pas toujours simple. Le guide pousse un peu et arrive à convaincre les deux familles de montagnards d'en embaucher un par groupe. Moi, je n'ai absolument aucune illusion sur mes compétences sportives et très peu de fierté à sauver, donc pas besoin de me convaincre : on en prend 2, un chacun. Mon sac n'est pas très lourd (quelques bouteilles d'eau et mon pique-nique) mais le porteur fait plus que ça : c'est un véritable assistant de randonnée, quelqu'un qui est tout le temps là pour vérifier qu'on n'est pas tomber dans les fougères, qu'on n'a pas glissé au fond du ravin, etc. Le mien, Patrick, particulièrement attentionné, me sera d'une utilité fondamentale pendant la randonnée !</p>
<p>On ne peut pas savoir à l'avance combien de temps durera la quête aux gorilles : ça dépend du groupe auquel on est assigné et de où ils sont dans la forêt. Hier, la famille américaine qui loge dans notre auberge n'a marché que 20 minutes. Grands sportifs ils étaient un peu déçus. Nous aurons le droit à la « vraie » expérience, celle qui dure plusieurs heures dans la boue et la sueur… Personnellement, les 20 minutes m'auraient bien suffit ! Au début, tout va bien. On grimpe tranquillement sur un petit chemin de terre. Patrick s'occupe de mon sac et j'ai le droit à un beau bâton pour m'aider à avancer. On traverse une jolie plantation de thé et on entre dans la forêt. On commence alors à descendre, descendre et descendre encore. C'est plutôt simple pour moi, d'ailleurs je suis en tête juste après le garde armé, le guide et mon porteur, mais l'inquiétude de la remontée me taraude déjà. Lors des passages un peu difficiles, Patrick se retourne pour vérifier que je m'en sors bien. Il faut faire attention à certains arbustes vicieux : on veut s'y accrocher et on se retrouve la main griffée d'épines. Le guide, que j'ai prévenu à l'avance de ma lenteur, me dit : « mais tu vas très vite ! », je lui réponds, « oui, oui, la descente pas de problème ! Tu verras lors de la montée... ». Le chemin est très étroit et humide, parfois le sol est même spongieux comme une moquette mouillée. Alors que la pente me paraît déjà extrêmement raide, le guide nous prévient « Attention, ça va devenir assez pentu ». En effet, là ça ressemble plus à du toboggan dans la boue qu'à autre chose. Je me retiens grâce au bâton, m'accroche aux arbres qui n'ont pas d'épines, et accepte régulièrement l'aide du porteur dans les passages trop délicats. En bas de cette dégringolade, une petite rivière avec un pont de bois assez glissant, puis voilà les difficultés qui commencent pour moi.</p>
<p>J'avais le vague espoir que les gorilles se trouvent en bas de la côte : on descend, on les regarde et on remonte. Mais non, le guide nous dit : « il faut encore monter, puis descendre, puis remonter encore deux fois ». Voilà qui est déprimant. La montée est plus pénible, au départ, c'est presque de l'escalade dans la boue et tout le monde va lentement ce qui m'arrange. Mais bientôt, le terrain est un peu moins à pic et les autres accélèrent. Moi, je me concentre lentement sur chacun de mes pas, régulant au mieux ma respiration qui ne demande qu'à s'emballer. Patrick est devant moi et m'aide en me tirant par la main. Le guide est très prévenant. Il s'arrête pour moi très régulièrement, me laissant le temps de reprendre ma respiration. Jamais il ne me pressera pour que j'aille plus vite, au contraire, il m'encourage gentiment, me dit d'aller à mon rythme.</p>
<p>Au bout de deux heures de montagnes russes plus ou moins pénibles, nous voilà en haut d'une petite crête. Là le guide nous prévient : les gorilles ne sont pas loin, on va bientôt les rejoindre ! On avance à travers de très hautes fougères humides sur un terrain à peu près plat. Le soleil perce parfois à travers les grands arbres. La forêt exhale un parfum épicé de jour de pluie. On marche dix minutes, vingt minutes, une demi-heure, toujours pas de gorilles. Le guide appelle parfois avec son talkie-walkie non pas les gorilles eux mêmes mais les rangers qui sont avec eux. Il lance aussi des cris d'animaux à travers la forêt. Je lui demande si on est encore loin. Le problème, me répond-il, c'est que les gorilles ont bougé, ils sont allés chercher des fruits sans nous attendre ! On les suit donc, c'est pour ça que ça prend plus de temps. Toujours au milieu des fougères, nous descendons dans la vallée. Nous avançons dans une sorte de marais. Le sol, fait de branchage, n'est pas toujours très fiable, on s'enfonce facilement dans de grosses flaques. La piste que nous suivons à travers les herbes est celle laissée par les gorilles, nous sommes sur leurs pas. Voilà enfin les rangers. Nous laissons nos bâtons et les porteurs restent en arrière. Les gorilles sont juste là. En tête de cortège, je dois être une des premières à les apercevoir. D'un seul coup, l'un d'eux est à quelques mètres de moi, dans la végétation. Je suis le ranger et observe de très près un des mâles du groupe, un des deux « dos argenté ». Il y en a d'autres tout autour de moi, j'en vois des plus jeune et aussi une femelle qui porte son petit. C'est très étrange et très impressionnant d'être si près de ces gros animaux. Ils semblent plus ou moins indifférents à notre présence. Leurs regards passent sur nous sans s'arrêter. A un moment, un homme s'approche trop près d'un grand mâle avec son appareil. Le gorille grogne et fait mine de charger. Le ranger l'éloigne facilement en levant un bâton. Il ne semblait par ailleurs pas vraiment agressif, lançant seulement un avertissement du genre : « bon, on vous laisse venir chez nous mais faut pas abuser non plus ! ».</p>
<p>Les gorilles commencent à grimper dans la montagne, nous les suivons. C'est un moment assez pénible pour moi car c'est très raide et on n'a plus ni bâton, ni porteur, ni eau (interdiction de boire ou manger en présence des gorilles). On est en pleine forêt, dans la lourde chaleur du début d'après midi, avançant dans la végétation très dense, presque à quatre pattes dans la boue. Haletant et suant, je ne vois plus les gorilles et ne fais que suivre les autres. Enfin, les gorilles se sont arrêtés et nous aussi. Les rangers utilisent leurs machettes pour créer une brèche dans la végétation et nous pouvons observer le groupe à quelques mètres. Le dos argenté est au centre, couché lascivement dans les branches. D'autres le rejoignent. La famille forme un groupe compact. Le guide m'indique un meilleur point de vue d'où je vois la femelle portant son bébé dans les bras. Nous restons un moment assis à les regarder. Leurs mouvements, leurs positions ont ceci de troublant qu'ils si proches des nôtres. Que pensent-ils de notre présence ? Tous les jours, ils reçoivent la visite d'un groupe d'humains inoffensifs et un peu bêtes. J'ai entendu parler de groupes où les gorilles se donnaient presque en spectacle, surtout les plus jeunes. Ceux-là semblent nous ignorer complètement, nous tolérant seulement dans leur monde.</p>
<p>Bientôt, il nous faut repartir. Le temps autorisé près des gorilles est limité pour éviter la transmission de maladies et aussi de perturber trop longtemps leur vie quotidienne. Dernières photos, le guide nous rappelle et nous commençons à descendre. Les porteurs sont là qui nous ont suivis. Je récupère mon bâton et mon « assistant de randonnée ». On s'éloigne des gorilles et, assez rapidement, on s'arrête pour déjeuner. Il est déjà 13h et je crève de faim. Le panier-repas est un doux réconfort : banane, sandwich, jus de fruit, je me dépêche d'ingurgiter un maximum de nourriture. La pause est trop courte à mon goût, il faut repartir. Comme nous nous sommes beaucoup éloignés en suivant les gorilles, on ne repart pas par la même route qu'à l'aller. En particulier, on n'aura pas à refaire en sens inverse l'immense côte qu'on a descendue au tout début. C'est une bonne nouvelle mais le chemin reste difficile. Malgré le regain d'énergie dû à la nourriture, je sens la lassitude dans mon corps, dans mes muscles. J'avance mécaniquement, les montées sont toujours aussi pénibles. Je me repose beaucoup sur Patrick qui me tire littéralement par le bras. J'aime quand nous marchons dans les grandes fougères car la fraîcheurs et l'humidité des feuilles me fait du bien. Alors que nous montons et que je m'en sors à peu près, chatonnant légèrement pour équilibrer mon souffle, posant lentement un pied après l'autre sur les hautes marches de boue, Patrick se met à accélérer en me tirant derrière lui et en criant « Ants, ants, ants ». Fourmis, fourmis, fourmis. Oui, je les vois, les grosses fourmis sur le sol qui grimpent sur mes chaussures mais l'accélération est au dessus de mes mes forces. Je fais tout ce que peux, trébuche, suffoque. Lui continue de crier « Ants, ants » en me traînant comme il peut. J'arrive en haut complètement essoufflée, prête à m'écrouler, respiration sifflante. Sébastien pense que je panique à cause des fourmis. Non, elles sont bien embêtantes et je commence à les chasser de mon pantalon, mais c'est un problème annexe. Non, les fourmis ça va, je ne peux juste pas monter si rapidement surtout quand je suis déjà à la limite de mes capacités. Enfin bon, je reprends petit à petit mon souffle, je continue de chasser ces foutues fourmis. A présent, je les sens sur mes jambes qui me piquent, j'essaie de les écraser à travers le pantalon. Les autres aussi ont été attaqués. Chacun est là à grogner et jurer, retirant ses chaussures pour chasser les intruses glissées dans les chaussettes. Le jeune zurichois est particulièrement agacé. Son père le traite d'imbécile mais je ne comprends pas pourquoi…</p>
<p>Nous repartons. Pendant quelques minutes, je sentirai parfois une désagréable piqûre mais rien de bien méchant, et surtout ça ne dure pas et ne démange pas. Plus tard, une espèce d'ortie qui me refile du poil à gratter plein les mains sera beaucoup plus énervante. Il faut avancer, et avancer encore, il me semble qu'on n'arrivera jamais au bout. Souvent le guide et Patrick discutent de façon très animée mais dans la langue locale que je ne comprends pas. Avec moi, comme il parle mal l'anglais, mon porteur est très timide, mais avec le guide, c'est un grand bavard. Ils s'arrêtent et regardent autour d'eux, pointant du doigt différents coins de la forêt. Ils semblent parfaitement savoir où ils sont et débattent du meilleur chemin à prendre. C'est rassurant et me semble relever de compétences surnaturelles. En ce qui me concerne, on pourrait tourner en rond, je ne m'en rendrais pas compte. Mon porteur n'a visiblement que peu d'instruction, je le vois à sa façon de parler anglais, à sa timidité face aux touristes dont il renvoie toutes les questions au guide. Mais je vois aussi qu'il est intelligent. La forêt est son domaine, bien que le guide soit son supérieur il discute avec lui en égal. Ce qui pour moi relève de l'effort suprême ne semble pour lui qu'une petite balade de santé : c'est à peine si je le vois boire un peu d'eau…</p>
<p>Enfin nous sortons de la forêt. Quelque part, cela lance un signal à mon corps : c'est terminé. Mais non, pas tout à fait. Nous sommes en bas d'une plantation de thé qu'il faut gravir avec mes dernières forces. La montée est particulièrement raide et en plus, il y a du soleil. Je me pousse entre les feuilles odorantes, ou plutôt non : c'est le guide qui me pousse tandis que le porteur me tire et que je suffoque plaintivement. Concentrée sur l'étroit chemin, à peine plus large que le pied, je ne perçois que très faiblement la pente à pic dans laquelle on pourrait glisser si facilement. Par moment, je m'écroule juste épuisée entre les pieds de théier avec une pensée émue pour les travailleurs qui doivent venir en cueillir les feuilles. A moitié morte, je ne peux m'empêcher d'admirer la beauté du lieu : ce champs vert, lumineux, presque flamboyant sous la lumière du soleil qui descend vers la forêt sombre.</p>
<p>Enfin nous atteignons le but. Je m'écroule à l'ombre d'un arbre, je pourrais rester là des heures sans bouger. Mais non, je vais mieux. Je ris avec le guide, euphorique d'avoir enfin terminé. Il me dit que ce n'est pas toujours si difficile, ça dépend des fois ! Au moins on s'en rappellera. Il a peur, je crois, que je déconseille l'expérience à d'autres. Mais je le rassure : ça valait le coup, je suis contente d'avoir réussi et, encore plus, d'avoir terminé. Je le remercie car il a toujours été très encourageant (je soupçonne d'avoir été sa préférée pendant la randonnée, malgré mes piètres performance, il m'a trouvée courageuse). Je ne suis pas très sportive c'est un fait, mais je pense qu'il y a plein de gens encore moins sportifs que moi, simplement, ils ne font pas des trucs comme « aller grimper des montagnes sur l'équateur pour voir des gorilles sauvages ». Évidemment, pour la famille autrichienne du Tyrol, la randonnée ne présentait pas de difficultés particulières… (Les Zurichois ont eu un peu plus de mal, ils se sont plaints de leur porteur qui ne les aidait pas trop, moi je crois que c'est eux qui ont sans doute été désagréable avec lui.) D'ailleurs, il fat payer les porteurs. Normalement, chacun d'eux coûte 15 dollars, donc 30 en tout pour Patrick et Chris (le porteur de Seb). Je n'ai qu'un billet de 50 et pas de monnaie. J'avais de toutes façons l'intention de leur donner un pourboire généreux, on leur laisse le billet à se partager à deux ce qui a l'air de très bien leur convenir. Le guide est content : il est attaché à la fois aux communautés locales et aux gorilles, il a à coeur que les deux s'entendent ce qui passe par une bonne rémunération des porteurs.</p>
<p>Nous ne sommes pas revenus à notre point de départ. Les chauffeurs des deux autres familles ont été prévenus et viennent les chercher. Nous montons avec les Zurichois qui nous déposent à notre voiture. Le fils est formel : tout ça pour ça, il aurait préféré rester chez lui, c'est sympa les gorilles mais ça ne vaut pas la peine de faire tant d'efforts (je crois qu'il n'a pas digéré l'épisode des fourmis). Puis nous retournons à l'entrée du parc avec le guide. Il nous dit que le camping, c'est pour payer les études de ses enfants. Il en a quatre : deux filles et deux garçons dont le plus âgés a 14 ans. On discute encore agréablement de ses projets, des gorilles, de l'Ouganda. Plus tard, nous rentrons à l'auberge, retirons nos vêtements plein de boue et nous reposons sur le balcon en grignotant les restes du panier-repas. Plusieurs jours après, j'aurai encore des courbatures dans les jambes...</p>Parc Queen Elizabeth -- Ishasha2015-08-04T18:14:00+02:002015-08-04T18:14:00+02:00vivianetag:None,2015-08-04:/parc-queen-elizabeth-ishasha.html<p>Le lendemain matin, nous nous levons avant l'aube, enfilons nos vêtements encore à moitié endormis, buvons des petites briques de lait au chocolat. On se prépare pour un « morning game drive ». Comme convenu, nous retrouvons Hariett à 6h30 au centre d'information et partons avec elle rejoindre la fameuse piste. L'air …</p><p>Le lendemain matin, nous nous levons avant l'aube, enfilons nos vêtements encore à moitié endormis, buvons des petites briques de lait au chocolat. On se prépare pour un « morning game drive ». Comme convenu, nous retrouvons Hariett à 6h30 au centre d'information et partons avec elle rejoindre la fameuse piste. L'air est encore frais, la savane brille d'une lumière froide légèrement rosée. Le soleil se lève dans les nuages, spectacle auquel j'assiste rarement. Les troupeaux de kobs et de buffles commencent tranquillement leurs journées. Mais dans ce magnifique tableau, la solitude n'est pas de mise. Des files de 4x4, minibus avec toits ouvrants ou autre véhicules touristiques s'agitent déjà sur les pistes. D'ailleurs, c'est la meilleure stratégie pour trouver les lions : il ne sert à rien de scruter les hautes herbes en espérant voir pointer la petite tête féline, il suffit de repérer les voitures arrêtées. Nous rejoignons un groupe de 3 ou 4 véhicules massés dans un coin. La plupart offrent des toits ouvrant par lesquels dépassent les têtes hébétées des touristes munis de jumelles, appareils photos, longues vues, zooms spéciaux, etc. Que regarde-t-on ? Un groupe de lionnes couchées à quelques mètres. Bien sûr, on ne les voit pas, elles sont cachées dans les hautes herbes. En fait, on ne sait même pas trop où il faut regarder : « Là, pile entre le buisson vert et l'espèce de bosquet ». On joue à « qui a vu l'oreille bouger ».</p>
<p>Bientôt, c'est un véritable amas de 4x4 qui s'est formé sur la piste. Un embouteillage digne de l'heure de pointe à Kampala. Chacun essaie de se frayer un chemin pour obtenir un meilleur point de vue. Les lionnes dorment toujours (les lions dorment pendant la journée et chassent la nuit), indifférentes à l'agitation qu'elles ont provoquée par leur simple présence. Au bout d'un moment, l'un des véhicule s'impatiente. Le guide-chauffeur prend alors l’initiative de rouler hors de la piste (ce qui est tout à fait interdit) et d'encercler les animaux. Les lionnes, dérangées, se lèvent et remuent un peu en direction de l'intrus qui continue sa boucle. D'autres lionnes apparaissent, on ne savait pas qu'elles étaient si nombreuses ! Les touriste du véhicule en question poussent des cris d'excitation. Moi, je trouve ça assez irresponsable, dangereux et irrespectueux des lionnes qui n'avaient rien demandé. D'ailleurs, notre guide n'approuve pas. Elle met ça sur le compte des guides de tours operators privés : « ce ne sont pas des guides du parc, ils n'ont pas le même respect ».</p>
<p>Avant de rentrer, nous finissons notre tour par une pause dans un très joli endroit. C'est un petit coin touristique : boutiques de souvenirs des communautés locales, on y sert aussi du thé et du café. Nous surplombons un cratère où l'on peut admirer un lac entouré de marais salants. Dans le soleil matinal, la vue est splendide. Nous nous restaurons d'un thé épicé et d'un chapati encore chaud (crêpe locale) en discutant de notre voyage avec une canadienne venue avec des étudiants en médecine. Voilà qui conclue notre « morning game drive ». De retour au camping, nous disons au revoir à Hariett et replions la tente. Ce soir, nous serons à Ishasha, à l'autre bout du parc.</p>
<p>Nous décidons de faire d'abord un détour (que j'estimais à tort à une demi-heure). Nous roulons un peu vers le nord sur une route panoramique au dessus des différents cratères. Nous suivons de petites crêtes qui coulent en immenses langues vertes dans de vastes clairières parfois illuminées de lacs translucides. Nous voyons peu d'animaux car la végétation ne s'y prête pas, seulement quelques antilopes de temps en temps. Surtout, la route demande toute notre attention, il faut négocier montées et descentes à pic entre gros cailloux, fossés, creux et bosses. C'est Sébastien qui conduit la première partie, puis je prends la main. J'aime assez bien l'exercice mais ça prend un temps fou ! Nous avançons comme des tortues, mètre après mètre, nous arrêtant de temps en temps pour s'ébahir devant la vue. Après deux heures, nous voilà redescendus au niveau de la route goudronnée. Il ne nous faudra qu'une dizaine de minute pour parcourir vers le sud la même distance.</p>
<p>Nous descendons maintenant vers Ishasha. Au début, la route est goudronnée, puis il nous faut tourner à droite et suivre une piste pendant plusieurs heures. Nous ne sommes plus dans de la savane et traversons un paysage de forêt. Mais la route est plus monotone qu'autre chose. Nous roulons sur des graviers dans la poussière d'un gros camion qui nous précède une bonne partie du chemin. Nous atteignons notre destination vers le milieu de l'après-midi. Entre savane et forêt, la zone d'Ishasha est très jolie. Notre camping en particulier est assez bucolique : petite clairière entourée d'arbres et bordant une rivière. De l'autre côté du cour d'eau, une famille d’hippopotames dort tranquillement tels de grosses larves luisantes. De petits singes jouent dans les branches au dessus de la tente. Nous retrouvons la famille « Road trip Uganda » que nous avions croisée la nuit dernière sur la péninsule de Mweya. Ils sont slovènes, deux parents et leur fille (grande ado ou jeune adulte). Ce n'est pas leur première expérience africaine : ils ont déjà parcouru de nombreux pays, toujours en « self drive », c'est-à-dire avec un véhicule loué qu'ils conduisent eux même. Nous discutons de nos voyages respectifs tandis que la nuit tombe.</p>
<p>En discutant avec eux ainsi qu'avec les différents employés du parc qui viennent nous saluer, nous confirmons ce que nous soupçonnions déjà. La jolie petite rivière est en fait la frontière entre l'Ouganda et la République Démocratique du Congo. Pas très loin de l'autre côté, c'est la région du Kivu qui a vécu ces dernières années une guerre civile sanglante. Cette nuit, plusieurs gardes armés resteront avec nous sur le petit terrain de camping. Ce sont des militaires ougandais (et pas des employés du parc) qui surveillent la frontière et s'assurent de la sécurité des touristes campeurs. Tous nous saluent chaleureusement, s'assurant bien que nous n'allons pas paniquer au milieu de la nuit en nous retrouvant nez à nez avec un homme armé.</p>
<p>Enfin bon, aussi impressionnant que cela puisse être, il ne semble pas qu'il y ait le moindre danger. La situation en RDC s'est calmée ses derniers temps (sinon, ils ferment le camping) et de l'autre côté c'est en fait un autre parc naturel (Virunga), cousin congolais du parc Elizabeth. D'ailleurs, Salvatore, le jeune homme qui s'occupe de notre repas ce soir, nous confie que les rangers congolais viennent souvent du côté ougandais pour partager une bière (visiblement, ils n'en ont pas au Congo). Les rangers des deux parcs organisent aussi régulièrement des rondes communes, non pas pour dénicher les rebelles du M23, mais simplement les braconniers qui sévissent parfois dans les deux pays. En fait, le plus grand sujet de dispute est celui des animaux. Il semblerait que les éléphants et les hippopotames ne tiennent pas compte des frontières lors de leurs pérégrinations journalières. En particulier, les hippopotames, qui vivent sur la rivière, donc sur la frontière, se déplacent allègrement dans l'un ou l'autre des deux pays, bafouant toutes les conventions. Ça rend les choses un peu compliquées quand il s'agit de compter et répertorier les animaux. Chacun des deux parcs s'approprient donc les bêtes, quittes à les compter deux fois...</p>
<p>En parlant d'hippopotames, ils ont disparu de leur bord de rivière (côté Congolais), ils sont soit aller nager (dans quel pays alors ?), soit sortis sur la terre ferme pour brouter. Il fait nuit noire et nous allons manger nous aussi. Le petit camp qui regroupe les rangers et les soldats n'est qu'à quelques minutes à pied mais pas question de traverser la forêt de nuit, c'est trop dangereux (on nous l'a répété plusieurs fois). Là encore, pas à cause de la proximité du Congo mais des hippopotames. Grosses vaches aquatiques, ils ne sont pas méchants mais peuvent devenir meurtriers si on les rencontre à l'improviste. Nous sommes obligés de prendre le 4x4 et de faire un détour de plusieurs minutes. Salvatore nous accueille dans une petite hutte éclairée à la bougie. Là, nous prenons notre repas : quelques plats locaux assez simples. Le bœuf est un peu difficile à manger pour nous : morceaux filandreux et plein d'os, bouts de viandes bizarres dédaignés par notre goût d'européens gâtés. On se rattrape sur le riz et la sauce cacahuète (délicieuse). Pendant le repas, nous entendons régulièrement d’impressionnants mugissement gutturaux, mélange efficace entre Jurassic Parc et The Walking Dead. Ce sont les hippopotames. Plus tard, couchés dans la tente, le bruit semble encore plus impressionnant, on les entends se déplacer, ils ne sont pas loin. C'est bercés par ce doux ronronnement, que nous nous endormons.</p>
<p>Au matin, nous retrouvons Salvatore pour le petit déjeuner (des œufs durs sur du pain, des assiettes de pastèque et ananas, du pain grillé avec du beurre de cacahuète et du thé au lait délicieux). Je lui ai demandé la veille « A-t-on plus de chance de voir les lions si on y va tôt le matin ou pas ? » et il m'a répondu « Oh non, 7h, 9h, c'est la même chose, soit ils sont là, soit non, c'est juste une question de chance ! » Donc bon, devant tant de fatalité, on a choisi de dormir et nous retrouvons notre guide à 9h du matin. La zone d'Ishasha est connue dans le parc car on peut y voir des lions qui grimpent sur les arbres. Nous faisons donc le tour de tous les figuiers (car ils aiment plus spécifiquement les figuiers) un par un mais allons de déception en déception : pas de lions ! C'est une question de chance, comme le dit Salvatore. Personne ne sait vraiment pourquoi les lions d'ici grimpent dans les arbres (la chaleur ? Les bestioles?) mais ils peuvent très bien décider de ne pas le faire aujourd'hui. Dans ce cas, ils restent au sol, cachés par la végétation, encore plus invisibles ici que dans le circuit nord. Ils peuvent aussi aller grimper sur des figuiers qui ne sont pas accessibles par les pistes, dans une zone du parc préservée (quoi ? Comment ? Vous leur laisser de l'espace ? On devrait les mettre en cage, ce serait tout de même plus pratique...). A la recherche des lions, nous croisons plusieurs autres 4x4 (j'en reconnais certains de la veille), à chaque fois les guides échangent les mêmes questions : « Vous avez vu les lions ? Non ? Nous non plus... ». C'est une légère déception mais par ailleurs, la promenade est très agréable. Le paysage est joli, nous croisons beaucoup d'antilopes. Nous découvrons les topis à l'allure chevaline avec leur museau allongé et leur pelage brun. Le guide connaît très bien le parc, il est capable de nommer chaque oiseau et nous donne régulièrement des explications sur les modes de vie des différents animaux. Moins agréables sont les mouches tsétsé qui entrent régulièrement dans la voiture. Elles apprécient particulièrement notre véhicule car il est bleu et couvert de boue : elles le prennent pour un éléphant ! Pas très malignes, les mouches tsétsé... Par ailleurs, elles ne sont pas agressives : nous en verrons plusieurs sans jamais être piqués.</p>
<p>Nous rentrons donc bredouille de notre escapade matinale : pas de lion pour nous ! La pluie qui tombait cette nuit et ce matin, et qui a trempé une partie de nos affaires restées dehors, s'est arrêtée. Le soleil commence à percer la brume. Nous plions notre tente et quittons le parc en route vers la prochaine étape.</p>Parc Queen Elizabeth -- Mweya2015-08-04T18:04:00+02:002015-08-04T18:04:00+02:00vivianetag:None,2015-08-04:/parc-queen-elizabeth-mweya.html<p>L'entrée du parc Queen Elizabeth se situe à quelques kilomètres au sud de Kasese. On y accède par une route goudronnée très bien entretenue, avec marquages au sol et panneaux d'indication (une première...). On s’arrête au moment de passer l'équateur. La ligne géographique est symbolisée au sol par de …</p><p>L'entrée du parc Queen Elizabeth se situe à quelques kilomètres au sud de Kasese. On y accède par une route goudronnée très bien entretenue, avec marquages au sol et panneaux d'indication (une première...). On s’arrête au moment de passer l'équateur. La ligne géographique est symbolisée au sol par de larges tubes en pierre où l'on peut se prendre en photo. Nous voilà dans l’hémisphère sud.</p>
<p>Après quelques kilomètres, on doit quitter la route goudronnée pour suivre une piste de gravier poussiéreuse et cahotante pendant une demie heure. Autour de nous : la savane, sèche et jaune. Nous n'avons pas encore vu d'animaux. Enfin, nous arrivons à une première barrière où il nous faut payer l'entrée du parc. C'est la route qui mène à la péninsule de Mweya où nous voulons passer la nuit. Le garde nous donne plein d'informations que nous essayons d'assimiler, voici à quoi ressemble notre conversation alors nous roulons :</p>
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<p>Tu as retenu tout ce qu'il a dit ?</p>
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<p>Non, pas vraiment, mais j'ai compris qu'il fallait qu'on aille prendre le bateau vers 14h. Ca semblait le plus important, le reste on verra plus tard.</p>
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<p>Oui, c'est aussi ce que j'ai retenu.</p>
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<p>Il a parlé d'autre chose, mais j'ai pas tout capté, peut-être que... Ah !! Ah !! Un éléphant !! Stop ! Stop ! Un éléphant ! Un éléphant !</p>
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<p>Hein ?! Quoi ? Où ?</p>
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<p>Là ! Là ! Stop ! Recule ! Recule ! Marche arrière ! Marche arrière !</p>
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<p>Une minute...</p>
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<p>Là, regarde, juste là, un éléphant !</p>
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<p>Ah oui !</p>
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<p>Tu vois !! Ah ! Ah ! Un bébé éléphant ! Un bébé éléphant !</p>
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<li>
<p>Oh !</p>
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<li>
<p>Euh oui, bon maintenant, peut-être qu'on devrait continuer d'avancer, on voudrait pas la mettre en colère non plus....</p>
</li>
</ul>
<p>Notre première rencontre avec la vie sauvage du parc : une mère éléphant et son petit, à quelques mètres à peine, sur le bord de la route... Nous sommes plus chanceux que les militaires français. Nous arrivons au centre d'information où il ne semble pas si simple d'obtenir des informations claires... C'est là que nous pouvons payer pour le camping et réserver les différentes activités : on s'inscrit pour la balade en bateau de 15h. Sur le parking : des 4x4 de touristes, des bus d'écoliers et un cochon sauvage avec ses petits, attraction principale d'une foule excitée qui le matraque de photos. La femelle semble un peu inquiète et regarde autour d'elle cherchant où se mettre à l’abri (elle n'est pas au meilleur endroit). Parfois, elle charge légèrement en grognant ce qui fait hurler de rire et de peur les écoliers. C'est un phacochère (warthog), une sorte de petit sanglier avec une tête amusante (le Pumba du roi lion pour ceux qui connaissent).</p>
<p>Nous rejoignons le camping. Pour nous accueillir : une famille d'antilopes sur le bord de la route qu'on croirait sorties d'une publicité pour le parc. On plante notre tente au milieu de la savane, dans les buissons et la poussière. Le lac Edward est en contrebas, la nature sauvage tout autour de nous. Il y a deux autres tentes dans le camping. L'une d'elle est aussi une « Road Trip Uganda », on observe comment elle est montée car, la première fois, on avait un peu loupé : on ne savait pas quoi faire du troisième bâton et la porte pendait lamentablement. Cette fois, on s'en sort un peu mieux. Il est 13h et le soleil tape. On se repose à l'ombre d'un petit chapiteau en pierre. Les autres familles sont en train de préparer leurs déjeuners. Nous, on boit nos bouteille d'eau en grignotant nos crackers et nos amandes.</p>
<p>Quand vient l'heure, on repasse au centre d'information pour payer la nuit de camping et la balade en bateau (pour une raison pas très claire, on ne pouvait pas le faire tout à l'heure) puis on descend à l'embarcadère. Nous sommes accueillis par une jeune guide, installés sur nos sièges et emmitouflés dans de gros gilets de sauvetage. Le départ du bateau me rappelle un peu Disneyland ou bien une colonie de vacances : des groupes de touristes excités poussent des gloussements, se prennent en photo partout et applaudissent à tout va. Il faut dire qu'on est dans le coin le plus touristique du parc. Un hôtel de luxe partage la même péninsule que le camping. J'étouffe un peu sous le gilet, dans la chaleur de l'après-midi. Enfin, le bateau démarre. Certains se rendent sur le toit. Le pilote nous explique qu'on ne doit pas tous se mettre du même côté, car ça nous fait pencher. Mais étant donné que les animaux sont toujours d'un seul côté, c'est un peu peine perdue. Tout au long de la balade, il criera régulièrement « please, balance the boat ! Please, balance the boat ! ».</p>
<p>Les grandes stars du voyage, ce sont les hippopotames. Ils nagent autour de nous, presque invisibles, sortant simplement de temps en temps leurs grosses têtes luisantes. Les rivages sont dignes des plus beaux documentaires animaliers : des troupeaux entiers d'éléphants, d'antilopes, de buffles qui viennent s'abreuver dans le lac, des myriades d'oiseaux qui volent et plongent pour pêcher. Voilà une centaine de cormorans installés au soleil, séchant leurs ailes dans le vent et là derrière le groupe d'hippopotames, ce sont des pélicans. Les petits oiseaux tachetés de bleu et blanc qui font leurs nids le long de l'eau sont les Kingfisher (même famille que les Martin-Pêcheurs), ils plongent droit dans l'eau pour attraper les poissons. Et ces grands rapaces, ce sont des Fish Eagles. En guest star, nous avons le droit à deux crocodiles du Nil, tellement immobiles que nous ne les aurions jamais vus si la guide ne les avait pas indiqués. Ils sont un danger pour les communautés locales qui pèchent dans le lac et se baignent dans ses eaux. Nous croisons d'ailleurs les villageois sur leurs longues barques. La vie dans le parc est très réglementée (l'agriculture est interdite) mais les autorités arrivent tout de même à maintenir la cohabitation avec les habitants d'origine. Ces derniers sont par ailleurs peu nombreux : les humains ayant désertés la zone suite à des épidémies meurtrières de maladie du sommeil.</p>
<p>Nous voilà de retour. La guide du bateau nous propose de partir tout de suite pour un « evening drive ». Je commence à comprendre comment fonctionne le parc. Il est parcouru de nombreuses pistes qu'on appelle « Game Drive ». On peut les prendre seul en voiture (de jour seulement) mais aussi embaucher un guide pour deux heures qui vient avec nous dans le véhicule, nous aide à repérer les animaux et nous montre les meilleurs endroits. C'est donc ce que nous faisons et nous voilà partis avec Hariett comme guide. On commence par quitter la péninsule (qui n'est pas le meilleur endroit) et rouler une demi-heure sur la désagréable piste de cailloux pour rejoindre un game drive réputé.</p>
<p>Il est déjà 17h30 et le soleil commence à baisser. La savane est couverte de hautes herbes qui rougeoient dans la lumière de fin d'après-midi. Le but ultime, le rêve recherché par tous, est de trouver les lions ! Mais ils sont difficiles à voir, cachés dans les grandes herbes, silencieux et discrets. Le second choix, ce sont les éléphants (au moins, eux, on les repère facilement). Enfin, les antilopes sont le lot de consolation. Elles sont tellement nombreuses qu'on ne peut pas les louper. Partout sautillent les petits « kobs » et régulièrement, nous croisons les plus grands et majestueux « waterbucks ».</p>
<p>Nous sommes chanceux, très rapidement, la guide repère un lion dans les hautes herbes. Plus précisément, c'est une lionne et nous voyons son ombre tranquille avancer à contre jour dans le soleil couchant. Ce moment reste un souvenir assez magique. Bien sûr, j'ai déjà vu des lions dans des zoos (de beaucoup plus près !) mais être si proche d'un lion sauvage qui se déplace ainsi dans la savane n'a rien à voir. D'un seul coup, nous partageons son univers, nous sommes les intrus. Elle va se lever ce soir, aller chasser des antilopes puis se recoucher au matin, en ignorant les paparazzis en 4x4 qui la poursuivent chaque jour. Plus tard, nous trouvons d'autres véhicules arrêtés et scrutons un long moment un bosquet à l’affût d'autres lionnes. Nous croiseront aussi un éléphant puis rentreront au camping tandis que le soleil se couche sur la savane. Nous prenons notre dîner à la petite cantine de la péninsule. Les chauves-souris volettent autour de nous. L'une d'elle est coincée dans la salle du restaurant et tourne en rond désespérément pendant tout le repas. La nuit est chaude mais tranquille. Lors de l’excursion toilette à 3h du matin, nous nous munissons de lampes de poches, sortant avec la crainte mêlée d'excitation de croiser un hippopotame. Ça ne sera pas le cas, mais nous savons qu'ils rodent autour des tentes (nous les entendons).</p>Ouh la gadoue !2015-08-03T11:20:00+02:002015-08-03T11:20:00+02:00vivianetag:None,2015-08-03:/ouh-la-gadoue.html<p>L'idée était la suivante : étant donné que nous sommes au sud de la forêt, nous allons prendre la route qui la traverse vers l'ouest et rejoindre la grande artère qui part de Fort Portal vers le sud. Ainsi, nous rejoindrons Kasese où nous feront des réserves puis enfin le parc …</p><p>L'idée était la suivante : étant donné que nous sommes au sud de la forêt, nous allons prendre la route qui la traverse vers l'ouest et rejoindre la grande artère qui part de Fort Portal vers le sud. Ainsi, nous rejoindrons Kasese où nous feront des réserves puis enfin le parc Queen Elizabeth : notre destination. L'autre solution était de remonter jusqu'à Fort Portal pour descendre ensuite mais cela semble un détour inutile étant donné que la petite route qui traverse la forêt est très clairement marquée sur Google Maps et que nous n'avons eu aucun problème jusqu'ici...</p>
<p>Nous trouvons facilement l'embranchement. Il n'y a rien d'indiqué, mais comme jamais rien n'est indiqué, ça ne signifie pas grand chose. Ce n'est certes pas une grande route mais on a vu pire. On roule à travers la forêt en suivant la ligne à haute tension. Autour de nous, de larges bandes de roseaux et herbes hautes nous séparent des arbres à proprement parler. Il a plu hier et la route est un peu boueuse. La aussi, rien d'inquiétant, on a déjà passé de nombreuses flaques de boues. La piste pour monter au Chimp Nest n'était qu'une longue pente glissante. Cependant voilà, quelques deux kilomètres après l'entrée dans la forêt, on passe dans une flaque et là, ba on avance plus...</p>
<p>Au début, on se dit que ce n'est rien. On essaie encore un coup, vrrrrrrr, rien du tout. En marche arrière, vrrrr, ça ne marche pas mieux Je sors de la voiture, vrrrrrrrrr, toujours rien. De l'extérieur, je comprends un peu mieux le problème. La roue avant droite ainsi que la roue arrière gauche roulent dans le vide, dans l'eau boueuse de deux grosses flaques. Les deux autres roues sont sur du dur mais elles ne s'enclenchent pas (je ne connais pas grand chose au fonctionnement des 4x4). Image fixe sur les visages légèrement inquiets des deux protagonistes, ellipse : une demi heure plus tard, nous voilà Sébastien et moi à quatre pattes dans la boue, vidant l'eau des flaques à l'aide d'écuelles en métal. Les bagages ont été sorti de la voiture, ils gisent abandonnés sur la route. Personne ne passe...</p>
<p>On a commencé par chercher une planche en bois ou un truc du genre, mais les arbres sont trop loin et inaccessibles : on ne trouve rien. Alors on fait avec ce qu'on a. Les petites casseroles en alu nous servent à écoper l'eau et la boue. On essaie sans grand succès de glisser le couvercle en plastique d'une de nos caisses sous la roue avant. Mais à chaque nouvel essai, c'est la déception : les roues continuent de tourner à vide faisant gicler des gerbes de boue à plusieurs mètres.</p>
<p>Bon, pas de raison de paniquer : nous sommes en tout début d'après-midi (la nuit est bien loin), assez proche du début de la route et nous avons du réseau sur nos portables. Après deux heures de galère, je me décide à appeler l'agence de location. C'est déjà un réconfort de savoir que quelqu'un sait où nous sommes. Mais par ailleurs, il n'a que deux contacts « proches » : l'un est à Fort Portal, l'autre à Queen Elizabeth, soit à chaque fois 2 heures de route. Finalement, il nous semble plus efficace de marcher pour aller chercher de l'aide. C'est Seb qui s'y colle, moi je reste à la voiture. Il repart d'où nous sommes venus pour rejoindre le village qu'on a passé il y a quelques kilomètres. Pendant son absence, j'essaie de découper des roseaux au couteau suisse pour les glisser sous les roues mais mes efforts restent vains. Finalement, il m'envoie un SMS et me dit qu'il revient avec du renfort. Alors bon, je m'assois sur la valise, toute couverte de boue (moi, pas la valise) et j'attends, seule avec les papillons.</p>
<p>Seb revient en effet, il est accompagné d'un homme à pied. Je suis un peu déçue, j'espérais une autre voiture qui pourrait nous tracter. Mais bon, il a une espèce de petite pioche qui a l'air plus efficace que nos casseroles et il observe le problème d'un œil attentif. Et puis, trois hommes arrivent derrière lui. A eux 4, ils discutent pas mal de la stratégie à adopter et finalement optent pour une marche arrière avec poussée. On avait essayé de pousser nous aussi mais la voiture ne bougeait pas d'un millimètre. Ils sont 5 à l'avant de la voiture (Seb et les 4 hommes) et moi je suis au volant, je m'occupe de passer la marche arrière. Et là, Oh miracle, ils arrivent à soulever le véhicule et ça recule ! Enfin, on se dégage de ce guêpier. Il ne nous reste plus qu'à ranger nos bagages et repartir.</p>
<p>Entre temps, ils nous ont expliqué qu'on n'était « pas sur la bonne route ». Enfin plutôt on n'aurait pas dû la prendre... C'est la route pour le Chimp Tracking et aujourd'hui, elle est trop boueuse pour être traversée. Ouais enfin bon, ça c'était difficile à deviner... Il semble donc que la seule façon de rejoindre Kasese soit de remonter à Fort Portal, ce qui fait un très gros détour. L'un des hommes (celui qui a une veste verte de garde forestier) nous assure que nous pouvons traverser au nord de la forêt, au niveau des Crater Lakes. Mais je me souviens des routes en question et je ne suis pas sure que ce soit plus rapide. En plus, on a eu un peu notre dose pour aujourd'hui.</p>
<p>Nous quittons les 4 hommes en les remerciant chaleureusement avec un peu plus que des sourires et des merci : au final, ils nous ont vraiment bien tiré de notre galère. Et nous repartons vers le nord... Nous traversons à nouveau la forêt sur la route principale. Seb est fatigué, il s’arrête en chemin et nous grignotons notre « déjeuner » : crakers, amandes, barres de céréales et loukoums. Comme il en a marre, c'est moi qui me décide à prendre le volant pour la première fois. C'est une petite route avec très peu de circulation donc ça fait déjà un problème en moins. Après c'est une question de maîtrise du 4x4 entre les bosses, les cailloux et les flaques de boues dont nous nous méfions à présent. Mais au final, je trouve ça plutôt amusant, je nous conduis jusqu'à Fort Portal. Retour à la case départ, c'est là où nous étions il y a deux jours. Nous retrouvons le même super marché où nous rachetons à peu près la même chose (on change de crakers...). Nous passons à la banque tirer de l'argent et nous reprenons de l'essence. C'est Seb qui reprend le volant, il est presque 16h...</p>
<p>La route vers Kasese est goudronnée et de bonne qualité, ça va plutôt vite. Il est un peu plus de 17h quand nous atteignons la ville, nous avons environ 5h de retard sur notre planning (3h dans la boue et bien 2h de détour). L'idée de départ était de rejoindre directement le parc qui se situe à une heure environ de la ville. Mais là, on commence vraiment à être fatigués, on se voit pas arriver à la tombée de la nuit et monter la tente dans le noir. La ville de Kasese n'a pas d’intérêt particulier : poussiéreuse et chaude, on dirait le début d'un désert. Ca ira tout de même pour la nuit. C'est souvent une ville étape avant d'aller gravir la grande montagne Rwenzori dont nous avons vu la silhouette brumeuse, il y a donc plusieurs hôtels. On en trouve un grand, un peu étrange, à la sortie de la ville. Il se donne des airs de palace mais n'est pas très cher (et pas si palace que ça). La chambre est assez confortable mais la moustiquaire est mal foutue et nous nous feront piquer pour la première fois du voyage.</p>
<p>Je l'ai choisi parce qu'il possède une piscine. Elle se trouve tout en haut de la petite colline sur laquelle est construite l'établissement et elle est payante. Mais bon, on peut bien dépenser quelques euros pour pouvoir nager dans de l'eau fraîche quand on a été couvert de boue toute la journée. En dehors de ça, l'hôtel semble immense et vide. On attend longtemps notre dîner dans le restaurant avec vue panoramique. Détails amusants : les seuls autres occupants sont des militaires français. Nous les avons croisés à la piscine et reconnus à l'écusson aux couleurs nationales qu'ils portaient sur l'épaule. Ils sont aussi assez étonnés de croiser des compatriotes. Ils sont là avec des militaires ougandais sans doute à des fins de formation (mais nous n'avons pas demandé). Ils ont surtout l'air un peu déçus de ne pas avoir le temps de visiter plus le pays : ils ont fait quelques tours dans le parc Queen Elizabeth mais n'ont vu que des antilopes, ils rêvent d'éléphants... Grâce à eux, comme ils arrivent nombreux le matin au petit dej (il n'y a que 2 français, les autres sont ougandais), nous auront le droit à des Samosas et des muffins en plus du buffet un peu succin.</p>
<p>L'aventure de la voiture dans la boue est terminée. Maintenant, on veut rattraper notre retard et rejoindre le parc. Depuis la belle baie vitrée de l'hôtel, nous avons vu ce qui nous attend : la longue plaine, la savane. Derrière nous, la haute montagne du Rwenzori, les forêts et les collines verdoyantes que nous quittons à présent.</p>Kibale2015-08-03T11:11:00+02:002015-08-03T11:11:00+02:00vivianetag:None,2015-08-03:/kibale.html<p>Nous roulons encore un certain temps sur les jolies pistes qui parcourent les Crater Lakes. Quand la vue se dégage, nous admirons les pentes verdoyantes, couvertes de bananeraies et petites plantations, ponctuées de grands arbres à fleurs jaunes. A nouveau, nous traversons les villages, saluons les enfants, évitons les poules …</p><p>Nous roulons encore un certain temps sur les jolies pistes qui parcourent les Crater Lakes. Quand la vue se dégage, nous admirons les pentes verdoyantes, couvertes de bananeraies et petites plantations, ponctuées de grands arbres à fleurs jaunes. A nouveau, nous traversons les villages, saluons les enfants, évitons les poules et les chèvres. Les maisons sont souvent simplement en terre cuite mais, même au milieu de nulle part, on trouve deux ou trois stands qui vendent du « airtime » : des recharges en forfait mobile. Ici, tout le monde n'a pas l’électricité ou l'eau courante mais les portables sont très répandus et le réseau étonnamment bon.</p>
<p>Après quelques kilomètres, nous quittons les zones agricoles et entrons dans la forêt de Kibale. Les premiers animaux que nous voyons sont les papillons : par milliers sur la route ils s'envolent en une multitude de petites pépites blanches à notre passage. Puis voilà un babouin : gros singe un peu balourd. Son visage allongé lui donne un air toujours un peu étonné. Très vite, on s’aperçoit qu'il n'est pas seul, loin de là. Toute une famille est installée au bord de la route. Ils sont au moins une vingtaine. Il y a de gros mâles qui roulent des épaules, des jeunes excités, des femelles qui allaitent leurs petits ou les tiennent accrochés sur leur ventre, des qui s'épouillent tranquillement. On avance lentement avec la voiture. Ils ne sont pas peureux, on peut les voir de très près avant qu'ils ne se décident à s'enfuir dans les fourrés. On en verra d'autres. En fait, pratiquement à chaque fois que l'on traversera une zone de forêt, on rencontrera des babouins.</p>
<p>Une fois sortis de la forêt, nous roulons encore un peu pour trouver notre lieu de résidence pour la nuit. Nous nous sommes décidés pour le « Chimp Nest », fléché au bout d'une piste boueuse. Pas de camping ce soir, nous prenons un bungalow. C'est un lieu un peu plus touristique que la veille, très charmant. Installés sur la terrasse en rotin, nous déjeunons tranquillement au milieu des papillons. Il y a une grande variation de prix pour l'hébergement. La veille, pour la nuit en tente, le repas du soir et le petit déjeuner, nous avons payé 100 000 shillings, soit environ 25 euros. Ici, pour la même chose (mais certes plus de confort) on paye 130 dollars américains, soit quatre fois plus cher, et nous ne sommes pas dans un établissement haut de gamme. J'ai reçu de l'université une grosse enveloppe de dollars pour me rembourser mon billet d'avion. Comme les deux monnaies (shillings ougandais et dollars américain) semblent avoir cours dans le pays, nous voyageons avec les deux et payons dans l'une ou l'autre des monnaies en fonction du prix. En gros, dès que la somme dépasse 200 000 shillings (50 euros), on nous la demande en dollars : sinon, on serait obligé de sortir des liasses de billets chaque fois qu'on passe la nuit dans un hôtel.</p>
<p>Pendant que nous déjeunons, nous discutons avec une touriste néerlandaise. Elle voyage seule à travers le pays en prenant les transport locaux. Elle est là pour plusieurs semaines. En fait, elle s’apprête à s'installer au Cameroun pour un an pour travailler sur des projets locaux liés à l'enseignement. Elle est venue en Ouganda pour voir d'autres projets de la même association et loge la plupart du temps chez des amis à travers le pays. Ce n'est pas sa première expérience africaine : elle a vécu deux ans au Nigeria. Elle projette de faire une certaine balade l'après-midi et comme ça m'intéresse moi aussi, je lui propose de venir avec elle en utilisant notre voiture. D'abord, nous allons poser notre valise au bungalow. C'est l'employé de l'hôtel qui nous la porte (sur la tête) car il faut marcher pendant plusieurs minutes à travers la forêt. En effet, on est installé à la bordure du parc national, notre balcon donne directement sur la jungle. L'auberge propose aussi des maisons dans les arbres à plusieurs mètres de hauteur mais on s'est contenté du bungalow classique, dans un lieu déjà bien sauvage. Nous avons interdiction de nous déplacer seuls dehors la nuit : ils ont peur que nous rencontrions des éléphants ou d'autres animaux sauvages. Nous trouvons ça plutôt excitant, mais je suppose que c'est aussi dangereux.</p>
<p>Enfin bon, pour l'instant il fait jour. Après avoir admiré la jolie petite chambre et sa salle de bain extérieure (mais joliment aménagée) nous remontons à la réception et retrouvons Ingrid pour partir vers la balade. Ce n'est pas très loin, 10 minutes en voiture à cause des bosses et des cailloux mais on pourrait y aller à pied facilement. La promenade en question est une randonnée guidée d'environ 2 heures à travers les marais. On marche dans la forêt ou le long des plantations, à travers de magnifiques clairières ou au dessus des marais sur des chemins en rondins, entourés de hauts roseaux et de papyrus. Et puis, nous voyons beaucoup d'animaux. C'est le guide qui les repère et nous les pointe. Le « must » du tour, ce sont les singes. Nous commençons par croiser à nouveau plein de babouins. Ils sont si peu farouches que nous manquons de nous cogner sur l'un d'eux, installé sur sa branche, qui n'a pas jugé nécessaire de s'en aller à notre arrivée. La plupart du temps, ils s'enfuient tout de même en courant et sautant ce qui est très amusant. Les autres espèces sont plus difficiles à observer: ils sont plus petits et restent lointain, dans les arbres. On les repère à leurs queues pendantes avant de remarquer qu'ils sont très nombreux et bondissent de branches en branches. Nous observons aussi les oiseaux. Celui que l'on voit le plus est un espèce de gros faisan bleu très joli, un Touraco bleu, mais il y en a plein d'autres que le guide nous nomme et dont j'oublie les noms.</p>
<p>Forêt humide, chaleur, soleil, nous rentrons en nage à l'auberge et apprécions la douche fraîche. La salle de bain est directement accessible depuis la chambre mais elle est tout de même à l'extérieur, elle n'a pas de toit ! Quand on prend sa douche, on a l'impression d'être nu dans la jungle... Nous remontons dîner assez tôt car à la nuit tombée, nous partons faire un « night walk » dans la forêt. Ingrid est à nouveau avec nous. Le guide nous prévient : il n'y aucune assurance de voir quelque animal que ce soit lors d'une promenade nocturne, c'est une question de chance. Nous avons chacun notre lampe de poche et le suivons dans l'obscurité de la jungle. La forêt bruisse : sifflements, frottements, cris d'oiseaux, crissements des grillons. On entend la vie nocturne tout autour de nous. Nous marchons à pas feutrés, impressionnés par l'atmosphère. A la lumière des lampes, la moindre feuille, la moindre ombre semble vivante. Le sol est humide, couvert de branchages. Parfois, il nous faut enjamber un large tronc en travers du chemin. Je regarde où je mets les pieds : tout à l'heure, Ingrid a vu un serpent. Elle pointait sa lampe sur un buisson voisin et s'est demandé « pourquoi cette branche bouge-t-elle ? ». Quand elle nous l'a montré, il était à nouveau immobile, pendu, on ne le repérait qu'à sa petite tête tout en bas. C'est tout ce que nous avons vu pour l'instant : le serpent et de grosses araignées, ce qui ne m'a guère enchantée. Mais bon, après tout, c'est moi qui viens sur leur territoire... Sur un tronc, un beau grand papillon, est-ce que ce sera tout ? Nous marchons depuis peut-être une heure et je m’apprête à rentrer bredouille. Ce n'est pas très grave, je m'étais faite à cette idée dès le départ : le fait même de marcher dans la jungle la nuit est déjà une expérience assez incroyable. Nous faisons encore un détour et là sur un tronc, deux petits yeux qui brillent. Le guide pointe sa lampe de poche et nous nous approchons très doucement. C'est un « bush baby » ou galago, un espèce de petit singe qui ressemble un peu, d'après moi, à une belette. Il nous regarde de ses grands yeux, immobile sous la lumière. Nous pouvons nous approcher très près et même le prendre en photo. Voilà qui conclue la promenade, la pluie commence à tomber et le guide nous ramène au bungalow. Les chats sauvages et les léopards resteront cachés. Ils sont là, dans la forêt, je les imagine glissant entre les buissons tandis que j'observe la mystérieuse jungle depuis le balcon avant d'aller dormir.</p>
<p>La nuit ne sera pas complètement calme : nous sommes réveillés par un événement très curieux et indépendant de toutes les bêtes sauvages qui nous entourent. A 22h30, alors que nous dormons déjà (on se couche tôt), deux employés de l'hôtel nous appellent depuis l'extérieur. Je ne comprends pas ce qu'ils veulent et je commence par espérer que ce n'est rien en m'enfouissant sous les couvertures. Mais les voilà qui reviennent et frappent à la porte en insistant. On sort de notre torpeur, on allume la lumière, Seb va ouvrir. Il y a un problème avec la voiture. Seb s'en va donc sous la pluie fine, accompagné du garde armé (à cause des éléphants) et de l'autre employé vers la réception à travers la forêt. Je l'attends, j'ai entendu parler d'une alarme de voiture : dans mon demi sommeil, cette alarme se mêle au crissement des grillons. Seb revient : la voiture s'est mise en marche toute seule ! Les feux se sont allumés et le moteur s'est mis à tourner. Évidemment, les employés de l'hôtel ont été un peu troublés... Quand Seb est arrivé, le phénomène s'était arrêté de lui même mais il a pu encore sentir le moteur tout chaud. Nous n'avons aucune idée de ce qui a pu causer cet étrange comportement. Seb aurait voulu blaguer et dire que la voiture était possédée mais nous sommes dans un pays très religieux et il a eu peur qu'on le croit. Bon, il n'y a rien de spécial à faire. La voiture fonctionne. Au moment où j'écris ces lignes, plusieurs nuits ont passé et rien ne s'est produit... La suite de la nuit est sans incident. Le matin, nous profitons du petit déjeuner puis disons au revoir à Ingrid (qui a promis de m'envoyer ses photos du bush baby) avant de nous en aller, direction : Le parc Queen Elizabeth.</p>Crater Lakes2015-07-24T09:20:00+02:002015-07-24T09:20:00+02:00vivianetag:None,2015-07-24:/crater-lakes.html<p>La petite ville de Fort Portal est au centre d'un carrefour touristique dont elle a su bien profiter. Le centre ville est beaucoup moins chaotique que celui de Kampala. On y trouve un petit super marché où l'on fait quelques courses : principalement de l'eau et quelques vagues victuailles en réserve …</p><p>La petite ville de Fort Portal est au centre d'un carrefour touristique dont elle a su bien profiter. Le centre ville est beaucoup moins chaotique que celui de Kampala. On y trouve un petit super marché où l'on fait quelques courses : principalement de l'eau et quelques vagues victuailles en réserve. Puis nous prenons la route de Kibale, l'un des parcs nationaux que nous traverserons. Seule la rue principale était goudronnée. Nous roulons maintenant sur une route de terre où chaque véhicule laisse derrière lui une longue traînée de poussière. Au sortir de la ville, nous croisons plusieurs jolies petites maisons, très bien entretenues : cela me confirme dans l'idée que Fort Portal est une ville plutôt riche. Puis viennent les immenses plantations de thé et les nombreux villages. Je scrute la route à la recherche d'un certain embranchement. En vérifiant sur le GPS (sur nos téléphones, avec SIM card locale) je découvre qu'on l'a loupé. Tant pis, il y a un autre chemin, il faut tourner à droite maintenant... Ce n'est plus vraiment ce qu'on peut appeler une route, plutôt une vague piste. On bondit sur les cailloux et crevasses bon gré mal gré avec le 4x4. Autour de nous : les bananeraies, les petits villages, les chèvres, etc. Quand nous croisons des enfants (et nous en croisons beaucoup), ils lèvent la tête tout sourire et crient tous en boucle « How are you ! How are you ! How are you ! » ce qui chez les plus jeunes se transforme souvent en « hoayou hoayou ».</p>
<p>Au final, notre chemin de terre nous mène à une « route » un petit peu plus grande. En dehors de la route principale que nous avons quittée il y a un moment, on trouve tout un réseau de petites pistes à travers les champs assez densément peuplées. Nous essayons de nous y repérer à coup de GPS avec comme but un certain camping que nous avons sélectionné pour la nuit. Nous sommes dans la région des « crater lakes » : tout un tas de petits lacs formés dans des cratères, entourés de belles collines verdoyantes. Parfois au détour d'un chemin, on s’arrête devant ce paysage magnifique dans son halo de brume. On trouve sans trop de mal le fameux camping « Eco lodge ». C'est une simple maison, nous sommes accueillis par un jeune femme entourée d'enfants, de chiens, de chèvres et de poules. Elle nous montre un petit terrain où nous pouvons planter notre tente. Ils proposent aussi quelques huttes à la la location. L'endroit est magnifique, au sommet d'une crête avec vue sur le lac en contre bas. On installe notre tente, puis on se repose à l'ombre en grignotant des crakers et des loukoums (les loukoums sont le résultat de la récente étape de Seb à Istanbul).</p>
<p>Le but de l'après-midi est d'aller faire la « balade de la cascade ». Pour cela, le camping nous propose un jeune guide qui monte dans la voiture avec nous pour nous indiquer le chemin. On se gare dans un village (ou plutôt, devant un ensemble de trois maisons en terre cuite), c'est le guide qui s'occupe de tracter avec les habitants. Puis nous partons à pied à travers les bananiers. Le jeune guide est « étudiant guide », il a 16 ans et effectue une sorte de stage d'été dans le camping où nous logeons. Il prend son travail très au sérieux et nous donne de nombreuses explications, principalement botanique. En plus des bananes (dont il y a plusieurs sorte), nous voyons divers petits champs : cacahuètes, citrouilles, kassaves, patates douces. Parfois aussi quelques buissons, ou plantes sauvages qu'il nous désigne. C'est la première fois que je vois du piment pousser : on peut cueillir les petits fruits rouges directement sur l'arbuste. Plus tard, je testerai en croquant juste un tout petit peu que ça pique bien ! Au bout d'un certain temps, on atteint le bord d'une ravine et le chemin descend à pic vers la rivière. On s'aide de bâtons, on y va doucement. Je pense surtout à la montée qui va être pénible pour moi. Enfin, nous atteignons la cascade : une eau bouillonnante, qui bondit en torrent sur les rochers, créant chutes et bassins plein d'écume. Le clou de la balade est de se baigner dans ces petites baignoires naturelles, doucher par l'eau de la rivière. C'est visiblement, le moment que préfère le jeune guide (et moi aussi) bien que dans son amusement, il garde son professionnalisme : nous montrer le meilleur passage, nous empêcher de glisser sur les rochers... La remontée est moins pénible que je ne craignais : le soleil n'est plus si chaud et la fraîcheur de la cascade est encore là. Sur le chemin du retour, nous croisons des orphelins qui sortent de l'école. Nous roulons très lentement et pendant de longues minutes, ils poursuivent la voiture en poussant des cris joyeux. C'est un jeu pour eux mais pour Seb qui conduit, c'est un peu compliqué.</p>
<p>De retour au camping, nous attendons l'heure de dîner, tranquillement installés près de notre tente. Dans un arbre, je repère un petit singe ! C'est un « red tailed monkey », singe à queue rouge. Plus la soirée avance, plus le vent souffle. Bientôt je me mets mon gilet en plus de ma veste. Pour le repas, nous nous installons dans un petit bâtiment à l’abri du vent. Nous partageons la table (et l'unique lampe) avec l'autre couple qui loge ici ce soir. Lui est Néerlandais, elle Sud-Africaine (blanche), tous les deux étudient la médecine aux Pays-Bas. Ses parents à elle viennent de s'installer en Ouganda et elle prévoit d'y faire un stage ce qui explique leur voyage. On se donne quelques infos sur le pays (où va-t-on après ? Ou étions-nous avant ? Combien de temps ? Quel budget ? Comment avons nous trouvé le camping ?) tout en partageant les plats locaux préparés par la famille.</p>
<p>Le soir, nous nous installons dans notre petite tente. Presque immédiatement, l'orage qui menaçait depuis quelques heures éclate : la pluie, le vent, les éclairs, le tonnerre, tout ça en live depuis notre igloo en plastique qui semble une protection bien minime. Je m'enroule dans mon sac de couchage et m'endors malgré tout. Vers minuit, l'averse est passée et Seb veut se lever. C'est là qu'on découvrira qu'un bout de tente était mal fermé et qu'une partie de nos vêtements a subit une lessive à l'eau de pluie sns essorage. Il y aura beaucoup de choses à sécher à l'arrière de la voiture le lendemain... Enfin bon, la nuit se passe tout de même et relativement au sec. Le lendemain, le soleil brille de nouveau. On se lave dans une petite cabane en bambou. La famille a fait chauffer l'eau de la douche pour nous. On range toutes nos affaires, on replie notre tente. On dit au revoir à tout le monde : le jeune père de famille Noa qui gère tout le petit lieu, sa jeune femme et ses jeunes enfants, les néerlandais, le jeune guide, les poules, le coq qui braille, les chèvres et les chiens.</p>Vers Fort Portal2015-07-24T09:09:00+02:002015-07-24T09:09:00+02:00vivianetag:None,2015-07-24:/vers-fort-portal.html<p>Nous quittons Kampala le lundi matin. Nous voyageons avec un petit 4x4 loué par la compagnie RoadTripUganda qui nous est livré devant la guesthouse. Le chauffeur a l'air très compétent, il nous donne beaucoup de conseils. C'est lui qui nous conduit hors de la ville, à travers la circulation chaotique …</p><p>Nous quittons Kampala le lundi matin. Nous voyageons avec un petit 4x4 loué par la compagnie RoadTripUganda qui nous est livré devant la guesthouse. Le chauffeur a l'air très compétent, il nous donne beaucoup de conseils. C'est lui qui nous conduit hors de la ville, à travers la circulation chaotique du centre. Puis nous voilà, sur le bord d'une route sur laquelle roulent encore beaucoup de bodas bodas, de minibus, etc. C'est là qu'il nous quitte et que nous prenons les commandes, prêts à commencer notre voyage en solo à travers l'Ouganda.</p>
<p>Seb, qui conduit, est un peu impressionné au début, mais on se lance tant bien que mal sur la route. Plus nous avançons, plus la circulation se calme. Nous traversons les banlieues de Kampala : des quartiers faits de petites cabanes, parfois entourées de jolies jardins potagers. Beaucoup de gens marchent au bord de la route, ici une famille en habits de fête, là deux enfants ou une femme portant son paquet sur la tête. Après quelques kilomètres, nous voilà véritablement hors de la ville. Il n'y a plus de motos, et presque plus de circulation : quelques camions crachotant et, régulièrement, des minibus intrépides.</p>
<p>La route vers Fort Portal est de bonne qualité : goudronnée, sans trous ni bosses. Nous pouvons rouler facilement à 80km/h, grimpant et descendant le long des collines verdoyantes. Autour de nous, une agriculture variée, faîte de petites exploitations : bananeraies, maïs, thé, canne à sucre, papyrus (avec leurs têtes en pompon). De temps en temps, nous passons dans un village. On trouve alors de gros ralentisseurs et une population plus dense. Le long de la route, sont installées des bâtisses en béton qui s'ouvrent chacune sur leur façade en deux ou trois petits box commerciaux. Si les villages peuvent paraître pauvres à notre regard européen, ils ne sont pas miséreux. L'activité commerciale tourne à plein régime, chacun semble vendre, acheter ou transporter des marchandises. Le tourisme n'est visiblement pas au centre des préoccupations. Notre 4x4 passe dans une relative indifférence, sauf de la part des enfants qui adorent nous faire des grands gestes de salutations. A mi-chemin de notre destination, nous faisons étape dans une ville un peu plus grande que les autres : où manger ? Où arrêter la voiture ? Finalement, nous trouvons un hôtel qui fait aussi restaurant avec un parking surveillé. Là une jeune femme légèrement vaporeuse nous sert un très bon plat de riz en sauce.</p>
<p>Sur la seconde partie, la route se fait longue. Fort Portal n'est pas si loin de Kampala, trois ou quatre heures peut-être, mais nous sommes fatigués et avons envie d'arriver. Nous traversons d'immenses plantations de thé. Les petits buissons ne dépassent pas un mètre et brillent d'un vert éclatant sous le soleil. Parfois, on y voit s’affairer les cueilleurs avec leurs grands sacs sur le dos. Nous traversons aussi des forêts assez denses. L'une d'elle est faite de conifères : d'un seul coup, on se croirait dans les alpes. Dans une autre, on trouve au milieu de la routes plusieurs gros singes (après vérification, ce sont des babouins) qui nous regardent d'un œil paresseux... La route est calme mais sur le bord, beaucoup d'activité. Déjà, il y a les animaux : les chèvres surtout, attachées à leur piquet, se tordant le cou pour attraper les bosquet, et puis les vaches parfois. Enfin, on voit de nombreux piétons. Les gens ici n'ont pas tous accès à un moyen de transport et semblent beaucoup marcher. On en trouve parfois très loin des village, avançant d'un pas résolu. Vers 17h, les enfants sortent de l'école. Très jeunes, ils avancent le long de la route dans leurs petits uniformes mais parfois pieds nus. Ils sont toujours très heureux de voir la voiture et nous font de grands saluts.</p>
<p>Enfin, nous voilà à Fort Portal. Nous choisissons un petit hôtel un peu en dehors de la ville. On nous donne une grande chambre carrelée dont le lit confortable est entouré d'une élégante moustiquaire. Nous dînons dans la cour fleurie qui donne sur la petite piscine (nous n'en profiterons même pas, la nuit est en train de tomber et il fait un peu frais). Nous sommes les seuls touristes à dîner et avons une armée de serveurs... Pour l'instant, pas trop d'aventures d'un coup, on reste dans un luxe confortable. Demain, on partira à l'assaut des routes de terre et des de petits chemins.</p>Ouganda : semaine 12015-07-18T09:28:00+02:002015-07-18T09:28:00+02:00vivianetag:None,2015-07-18:/ouganda-semaine-1.html<p>Je passe la majeure partie de cette première semaine en Ouganda sur le campus de l'université Makerere à Kampala. C'est ici que je loge, dans la modeste guesthouse qui accueille les professeurs invités. Jolie bâtisse blanche de plein pied au style légèrement désuet mais dont le confort simple me convient …</p><p>Je passe la majeure partie de cette première semaine en Ouganda sur le campus de l'université Makerere à Kampala. C'est ici que je loge, dans la modeste guesthouse qui accueille les professeurs invités. Jolie bâtisse blanche de plein pied au style légèrement désuet mais dont le confort simple me convient parfaitement. Au moment où j'écris ces lignes, je suis installée sur le perron. Le soleil se couche et je profite de l'air frais du soir. J'ai mis du produit anti-moustiques, mais c'est plus par acquis de conscience que par réelle nécessité : je n'ai pas vu beaucoup de ces embêtantes bestioles et mes seules piqûres me viennent de mon récent voyage en Corée. Il est 19h, l'appel du Muezzin retentit, la nuit va tomber et les musulmans vont pouvoir rompre le jeûne du ramadan. La mosquée est juste en bas de la côte. Encore plus près, on trouve le temple protestant qui lui aussi fait entendre ses chants régulièrement.</p>
<p>Je ne suis presque pas sortie du campus, il faut dire que c'est un endroit très agréable et que mes journées sont chargées. La ville est tout autour de moi, agitée, poussiéreuse. Dans ses rues, se côtoient en klaxonnant les minibus fiévreux, les voitures et les bodas bodas, motos taxis dangereusement passe-partout. Les trottoirs ne sont souvent que de gros tas de terre rouge pleins de bosses et de trous (sauf dans le quartier des ambassades où ils sont pavés et les buissons taillés). Lors de mes rapides passages, à travers les vitres de la voiture, j'ai entrevu des quartiers de bric et de broc, des boutiques chatoyantes, des maisons coloniales couvertes de stuc blanc, et comble de la modernité : un centre commercial flambant neuf où il faut montrer patte blanche et où l'on vient faire du shopping dans les boutiques internationales avant de manger au KFC.</p>
<p>Moi, je reste dans mon cocon paisible, écrin de verdure : le campus de l'université Makerere. Grande colline au milieu de la ville, c'est un petit monde à part entière. Bien sûr, on y trouve les bâtiments de l'université, mais aussi la guesthouse, des restaurants, une banque, une piscine, des logements. Dans les recoins, derrières les pentes, j'ai même vu de modestes habitations, entre cabanes et maisons avec du linge étendu dehors et des enfants qui jouent. Les étudiants sont en vacances, les journées coulent paisiblement. Le matin, je quitte l'auberge et me rends au département de mathématique avec l'autre enseignante de la semaine. Nous marchons à l'ombre des grands arbres. Dans l'herbe encore humide de rosée, des Ibis noirs fouillent la terre de leur long bec. Sous le soleil, leur plumage sombre brille d'une couleur émeraude. Mais nous levons la tête :un lent battement d'aile dans le ciel, le vol majestueux d'un marabout d'Afrique. Cousins des cigognes, ils sont partout, rois du campus. Ils nous toisent du sommet des palmiers, perchés sur des branches qui semblent trop fragiles pour leur massive silhouette. Ou alors on les voit par dizaines sur les toits, comme les oiseux d'Hitchcock. Fascinants, effrayants, ce sont des charognards (mais où sont les charognes ?). Ils semblent relever les épaules pour cacher leur cou nu et rouge qui pend sous leur bec. Ce ne sont pas les seuls oiseaux ici : partout des petits piafs et une musique incessante de piaillements, roucoulements et autres chants.</p>
<p>C'est ainsi que commencent mes journées, dans la fraîcheur matinale. Car ici, il fait frais la nuit, pas besoin de clim. Pendant la journée, le temps se réchauffe sans jamais atteindre des températures désagréables. Comme c'est la saison sèche, il ne pleut pas : en fait, il fait un temps tout à fait idéal ! Mes journées sont prises par mes cours. Je partage ma semaine d'école d'été avec une autre jeune chercheuse. Heureusement, car c'est un travail très prenant ! Mais aussi très gratifiant : j'ai en face de moi des étudiants motivés et curieux qui ne veulent pas lâcher une miette de cours, qui me posent des questions tout le temps. Ils viennent d'horizons assez divers et le niveau est hétérogène. Mais tous ont une détermination phénoménale surtout quand on est habitué à enseigner en Europe à des groupes proches de l'apoplexie ou de la sieste généralisée. Ici, c'est moi qui réclame les pauses ! Je prends aussi plaisir à discuter avec eux en dehors des cours, à apprendre d'où ils viennent et quel est leur parcours. Certains sont Ougandais, mais d'autres sont originaires du Kenya, de la Tanzanie, du Rwanda ou encore de Zambie. Pour tous, cette école d'été est une chance et leur parcours universitaire, une bataille. Certains étudient les maths purs et cherchent à faire une thèse. D'autres sont en train de finir leurs études en maths appliquées et me disent enthousiastes : « on est tellement content de pouvoir apprendre un peu de maths théoriques car ce n'est pas au programme de notre école ! ». En une semaine, on ne pourra pas tout faire pour eux. Mais leurs attentes sont une exigences et une motivation pour nous. A la fin de la semaine, je ressens le plaisir de leur avoir appris quelque chose, d'avoir travaillé avec eux et ça me donne envie de recommencer !</p>
<p>Après de telles journées, je suis assez fatiguée le soir. Je descends parfois au petit restaurant indien ou alors je mange à la guesthouse. Mais je n'ai pas très faim : j'ai été nourrie toute la journée à coup de thé au lait épicé et délicieux accompagné de beignets et d'un déjeuner plein de patates douces, de bananes plantains, de purée de maïs, etc. Je suis choyée… Mais ma semaine s'achève. Bientôt je vais quitter mon calme cocon. Lundi, je pars à l'aventure...</p>Gerardmer 2015: week-end2015-02-01T23:58:00+01:002015-02-01T23:58:00+01:00vivianetag:None,2015-02-01:/gerardmer-2015-week-end.html<p>Samedi matin, la neige a enfin arrêté de tomber, au moins momentanément. Le soleil perce même à travers les nuages, éclairant les forêts alentour scintillantes sous leur manteau blanc. Il ne fait pas assez froid pour que le lac gèle, il brille comme une tache d'huile sombre. Magnifique paysage hivernal …</p><p>Samedi matin, la neige a enfin arrêté de tomber, au moins momentanément. Le soleil perce même à travers les nuages, éclairant les forêts alentour scintillantes sous leur manteau blanc. Il ne fait pas assez froid pour que le lac gèle, il brille comme une tache d'huile sombre. Magnifique paysage hivernal que les festivaliers prennent tous en photo tandis qu'ils marchent vers le cinéma.</p>
<p>Première séance de la journée : le film en compétition <em>It Follows</em>. Il est très attendu, on en a entendu beaucoup de bien. Il doit "révolutionner le genre" disent certains. En tout cas, il aura convaincu le jury car c'est lui qui gagnera le Grand Prix dimanche. Pour ma part, j'en attendais sans doute un peu trop et j'ai été un peu déçue. Oui, il est bien, mais il ne m'apporte pas "le truc", "la claque", ce qui fait que je m'obstine à regarder des films fantastiques et d'horreurs malgré les déceptions. Il a tout de même de belles qualités : de bons acteurs et une ambiance angoissante. Le "monstre" est un personnage intrigant, inquiétant, qui suit ses victimes d'un pas lent et décidé. Cependant, je n'ai pas été complètement convaincue. Le scénario ne me semble pas toujours très cohérent (bon, ça encore, ça arrive souvent) mais il n'y a pas que ça. L'idée de départ est une malédiction qui se transmet sexuellement, c'est original. Mais il aurait dû en résulter un malaise, quelque chose. Au final, le film reste assez prude, il n'est pas allé au bout de son idée : il lui manque quelque chose de véritablement dérangeant (je veux dire, en dehors de l'horrible truc atroce qui suit les héros partout). Bon il n'empêche que je note quand même le réalisateur, David Robert Mitchell et que ça me donne envie de découvrir son premier film <em>The Myth of the American Sleepover.</em></p>
<p>En attendant, je vais voir les courts métrages. Seulement 5 films en compétition cette année mais tous de très bonne qualité. C'est <em>Habana</em> qui remportera le prix, image étrange qu'un Cuba dévasté envahi par les forces américaines. La maîtrise technique est parfaite : futur long métrage pour le jeune réalisateur Édouard Salier ? Les autres n'ont rien eu mais tous étaient à la hauteur. Mon préféré est peut-être<em> L'art du Geste</em> de Ivan Radkine car j'aime l'humour et la cruauté...</p>
<p>L'après-midi continue avec l'excellent <em>Réalité</em> de Quentn Dupieux. Je préviens tout de suite : ce film n'est pas pour tout le monde. L'univers de Quentin Dupieux est très particulier, c'est un peu comme du David Lynch mais en beaucoup moins chiant (même si j'aime bien David Lynch) et beaucoup plus drôle. Ou, pour une référence plus littéraire, c'est dans la lignée du théâtre de l'absurde et des pièces de Ionesco. Quand on entre dans le délire, on adore. Sinon, on reste à côté, on ne comprend rien (c'est normal) et on s'ennuie. Moi je ris du début à la fin. Tout est très drôle, complètement décalé. Rien ne fait de sens mais tout est cohérent. Le rôle principal est tenu par Alain Chabat, parfait dans cet univers absurde. C'est clairement un des films que j'ai préféré cette année. Il était hors compet, ce qui se comprend, il est un peu trop "hors sujet", un peu trop bizarre pour entrer dans la compétition officielle.</p>
<p>Et justement, on revient à cette fameuse compétition avec les deux films suivants. Tout d'abord <em>These Final Hours</em>, film de fin du monde australien. En gros la fin du monde est arrivée partout sauf en Australie qui attend patiemment son heure, ou pour être plus précis 12 heures, que le cataclysme arrive. (C'est marrant, <em>Le Dernier Rivage</em> de 1959 racontait à peu près la même chose). L'histoire se tient, le personnage central est intéressant, l'ambiance de fin du monde imminente donne un aspect surréaliste à cette petite ville de banlieue. Bon, après, ça tourne un peu en rond et puis, comme d'habitude dans ce genre de truc, ça finit sur des bons sentiments mais ça reste correct.</p>
<p>Le dernier film de la journée est <em>Ex-Machina</em>. Un film sur l'intelligence artificielle avec un super robot humanoïde super intelligent. J'ai un peu l'impression que chaque année, on a le droit à un truc là dessus, plus ou moins bon. Cette année, il est plutôt bon, très bien réalisé et très beau. La réflexion sur l'intelligence artificielle est intéressante, les personnages assez troublants et originaux, les références scientifiques pas trop débiles avec un petit clin d'oeil à Google assez bien venu. Même si bon évidemment, le fameux machin est toujours l'oeuvre d'un super top génie qui a tout fait tout seul (on y croit). Et, comme d'habitude , le top génie est un mec et sa création une femme. Je ne peux m'empêcher de voir dans ces créatures féminines parfaites (et inquiétantes) crées par l'homme un fantasme, d'ailleurs plus ou moins assumé dans le film, mais qui me gène un peu. Et puis au final, j'ai du mal à m'attacher à un film où le seul personnage féminin est un robot ! (Même si elle est cool, j'avoue).</p>
<p>Et voilà, après une nuit trop courte, c'est le dimanche matin et le dernier film du festival pour nous : <em>Honeymoon</em>, histoire classique d'un couple en lune de miel dans la forêt pour qui tout ne va pas bien. Décidément, cette année, les forêts, ça craint (il y avait déjà eu <em>Cub</em> et <em>The Pool</em>). En tout cas, pour nos deux héros, c'était visiblement pas le bon plan. Le film est tout à fait correct, pas de gros monstres, ni de gros effets sanglants, simplement une ambiance étrange qui s'installe petit à petit entre les protagonistes. La jeune femme semble glisser peu à peu, s'éloigner de son mari qui essaie de la retenir. Rien de révolutionnaire mais un beau film pour cette fin de festival.</p>
<p>On quitte donc satisfaits la petite ville sous la neige. Une bonne sélection 2015, avec peu de "ratés". Le seul (très) mauvais film que j'ai vu est <em>Ouija</em> mais c'était hors compét. Et puis, il y a eu 3 très bonnes séances : <em>The Voices</em>, <em>What we do in the shadows</em> et <em>Réalité</em>. Et puis sur le plan technique, le nouveau système de réservation était parfait ! Au final, je ne regrette pas tant que ça les attentes interminables dans le froid (avec parfois à la prime des séances loupées) de ces 10 dernières années. A l'année prochaine ?</p>
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<p> </p>Gerardmer 2015 : vendredi2015-02-01T11:39:00+01:002015-02-01T11:39:00+01:00vivianetag:None,2015-02-01:/gerardmer-2015-vendredi.html<p>La neige tombe encore vendredi matin, elle n'a pas vraiment cessé depuis la veille. On se couvre de pulls, écharpes, bonnets, gants, etc. Et on marche vers le cinéma en évitant de tremper ses bottes dans les flaques boueuses de neige fondue (peine perdue).</p>
<p>Notre premier film nous vient d'Estonie …</p><p>La neige tombe encore vendredi matin, elle n'a pas vraiment cessé depuis la veille. On se couvre de pulls, écharpes, bonnets, gants, etc. Et on marche vers le cinéma en évitant de tremper ses bottes dans les flaques boueuses de neige fondue (peine perdue).</p>
<p>Notre premier film nous vient d'Estonie, <em>The Man in the orange jacket </em>a été fait presque sans moyens, de l'aveu même de son réalisateur. Il s'en sort de façons tout à fait honorable à mon humble avis. Au départ, le scénario parait assez classique : l'attaque d'un riche couple dans leur luxueuse maison. Mais tout semble bouclé après 10 minutes de film et s'ouvre alors un développement beaucoup plus expérimental sur la solitude, la paranoïa, la folie… Le film est certes assez lent, ce qui aura laissé quelques festivaliers sur le carreau. Mais personnellement, j'ai trouvé l'idée originale et le traitement efficace.</p>
<p>Déjeuner à la Géromoise tandis que les gros flocons continuent de tout recouvrir. Entre deux films, on ira enfiler les « chaussettes de voitures spéciales neige » pour que la Micra puisse monter ce soir la petite côte qui mène au chalet. Notre après-midi est longue : 5 séances entre 14h30 et 2h du matin. On commence avec un film néerlandais hors compétition, <em>The Pool</em>. J'avais un peu peur mais c'est plutôt une bonne surprise. Le scénario n'est pas très original : une famille part en camping dans la forêt et les choses ne tournent pas très bien. Pas de grands effets, pas de sursauts toutes les deux minutes. On se prend au jeu, à cette famille qui se délite petit à petit tandis que l'inquiétude monte. Je sors de la salle plutôt satisfaite.</p>
<p>On enchaîne sur la suite de la compétition : <em>Jamie Marks is Dead</em>. Comme beaucoup des films que j'ai vus jusqu'à présent, il est correct sans être excellent. Un jeune adolescent est traumatisé par la mort d'un de ses camarades. De là se suit une amitié post-mortem, une réflexion sur la culpabilité, la solitude, le choix de la vie ou de la mort. C'est touchant, plutôt bien joué, mais ça tourne un peu en rond et ça manque d'une cohérence, d'un rythme qui ferait vraiment apprécier le film.</p>
<p>Heureusement, arrive pour nous la vraie trouvaille de cette compétition. En début de soirée, nous assistons à la séance du dernier film en compétition de la journée : <em>The Voices</em> de Marjane Satrapi. Je connaissais la dessinatrice-réalisatrice pour sa description sociale piquée d'humour de l'Iran dans Persepolis. La voilà qui sort du cinéma d'animation et rejoint le film de genre : je me demandais ce qu'on allait découvrir. Je n'ai pas été déçue! <em>The Voices</em> est un petit bijou d'humour noir et déjanté : comment décrire un psychopathe fleur bleu en suivant sa descente en enfer vers des crimes de plus en plus sordides à coup de chansons roses bonbons et petits papillons. Cruauté, têtes coupées et humour décalé, le film a su séduire les festivaliers. Il est applaudi à grand bruit, deux fois : au moment de l'apparition du générique (comme d'habitude) et encore une fois à la fin de celui-ci car la chanson de fin sonne comme un bouquet final, une cerise sur le gâteau, délicieusement noire et sucrée ! Je reste sur ces derniers mots : « Come on sing along, sing a happy song ! ».</p>
<p>Le film suivant est aussi très amusant mais de façon beaucoup moins voulue… <em>Ouija</em> est un film d'horreur pour ado tellement mauvais et cliché qu'il en devient drôle. C'est simple, j'ai l'impression de voir un faux film, une parodie où tout est téléphoné, attendu, ridicule. Les actrices ressemblent à des poupées sorties tout droit de magasines imbéciles. Leur moindre expression est prévisible. Je ne m'ennuie pas en regardant le film, je le trouve drôle : le scénario est vu et revu, sans aucune subtilité, chaque scène est une caricature. Le problème, c'est que c'est du premier degré… Ces personnages lisses et ces décors en papier glacés ne représentent rien d'autre que le vide d'un film sans ambition et raté.</p>
<p>Pourquoi sommes-nous rester regarder Ouija ? Car, pour être honnête, on savait très bien que ce serait mauvais. Simplement, entre 22h et minuit, à part marcher sous la neige qui n'arrête pas de tomber, il n'y a pas grand-chose à faire à l'espace Lac ! Et à minuit, commençait le film qu'on voulait voir : <em>What we do in shadows</em>. Et on n'a pas regretté d'avoir veillé si tard ! Le film se présente comme un documentaire sur une collocation de vampires en Nouvelle -Zélande. Il reprend à son compte, et détourne gentiment, tous les clichés des émissions de pseudo-télé-réalité. L'effet est hilarant, les scènes cultes se suivent. Il faut dire qu'un des réalisateurs et acteurs du film est Jermaine Clement, membre du duo culte « The Flights of the Conchords ». J'avais peur que l'effet s'essouffle après quelques scènes, mais non, le film se tient du début à la fin, humour absurde et décalé, confession de vampires façon Loft Story.</p>
<p>C'est là dessus qu'on termine notre journée. Quand on ferme les yeux pour s'endormir, on ne voit ni sang, ni vampire, mais des flocons qui tombent, qui tombent, qui tombent !</p>Gerardmer 2015 - Jeudi2015-01-31T14:31:00+01:002015-01-31T14:31:00+01:00vivianetag:None,2015-01-31:/gerardmer-2015-jeudi.html<p>Le festival commence sous la neige ce jeudi matin. Heureusement, avec le nouveau système de réservation, on n'a pas à attendre trop longtemps dehors. Notre premier film est <em>Goodnight Mommy</em>, film autrichien qui raconte l'histoire de deux petits garçons retrouvant leur mère changée après une opération. Le début est prometteur …</p><p>Le festival commence sous la neige ce jeudi matin. Heureusement, avec le nouveau système de réservation, on n'a pas à attendre trop longtemps dehors. Notre premier film est <em>Goodnight Mommy</em>, film autrichien qui raconte l'histoire de deux petits garçons retrouvant leur mère changée après une opération. Le début est prometteur : belles images, belle maîtrise, belle ambiance. Mais bientôt le film se prélasse un peu dans ses longs plans silencieux et commence à nous ennuyer. Heureusement, la fin nous réveille, se révélant originale et cruelle. En tout cas, une belle entrée en matière pour cette sélection 2015.</p>
<p>Après un repas de midi très équilibré au Neptune (pain grillé recouvert de jambon et d'une belle couche de fromage fondu), nous découvrons notre deuxième film du festival : <em>ABC of Deaths 2</em>. C'est une compilation de courts métrages, 26 réalisateurs se sont vus assignés une lettre de l'alphabet et ont réalisé un court film sur la mort en partant de cette lettre. Le concept prend bien, certains films sont très bons, d'autres un peu moins mais on se prend facilement à ce jeu de tuerie alphabétique. Je crois que ma préférence va au « B » (comme blaireau) où l'on voit le destin tragique d'un très désagréable réalisateur de documentaire environnemental.</p>
<p>26 films d'affilés, même courts, ça donne un peu mal à la tête, mais pas le temps de se reposer, nous avons rendez-vous avec un film de la compétition officielle :<em> Cub</em>. C'est un film où des scouts flamands se font gentiment massacrer par de sauvages wallons. Petite pique entre gens de Belgique réalisée dans la verve des films d'horreurs style années 80, musique électrique à la Dario Argento en prime. Ce n'est pas très original mais tout à fait efficace et bien réalisé.</p>
<p>On enchaîne avec <em>The Signal</em>, présenté après l'hommage à Robert Rodriguez (qui a carrément la classe). Ca me rappelle qu'il faudrait tout de même que je vois ces films comme <em>Une Nuit en Enfer</em> ou <em>The Faculty</em> : ils étaient projetés cette semaine, mais ça rentrait pas trop le planning… <em>The Signal</em> est un petit film américain entre fantastique et science-fiction. Le début est pas mal et le réalisateur sait donner une certaine ambiance et un certain mystère. Mais ensuite, ça retombe assez mollement dans les méandre d'un scénario au final pas très original. Les personnages manquent un peu de substance. Je ne lui pardonne pas son personnage féminin qui, déjà au second plan, devient dans la deuxième partie une potiche étêtée à moitié dans le comas quand le « beau » rôle est donné aux deux mecs geeks : bonjour les clichés !</p>
<p>Notre dernier film de la journée est une petite production hors compétition :<em> Le Projet Atticus</em>. Ce faux documentaire sur le mode du « found footage » est plutôt convainquant. Le scénario n'est pas très original (une histoire de possession) mais bien traité. Le côté images d'archives, expérimentation et années 70 est bien fichu. On se laisse porter et on sursaute régulièrement tandis que la tension monte.</p>
<p>Au final, ce fut une première journée plutôt plaisante : pas de grosses déceptions, quelques bonnes surprises, mais pas encore non plus de découvertes géniales...</p>Las Vegas2014-08-12T02:44:00+02:002014-08-12T02:44:00+02:00vivianetag:None,2014-08-12:/las-vegas.html<p>La transition est brutale. Le matin, nous quittions les cailloux solitaires de Tecopa, et, en quelques heures, nous voilà dans la foule climatisée du Louxor. Une ville absurde poussée au milieu du désert : Las Vegas. De notre chambre, nous pourrons voir derrière la ville la plaine poussiéreuse, les montagnes desséchées …</p><p>La transition est brutale. Le matin, nous quittions les cailloux solitaires de Tecopa, et, en quelques heures, nous voilà dans la foule climatisée du Louxor. Une ville absurde poussée au milieu du désert : Las Vegas. De notre chambre, nous pourrons voir derrière la ville la plaine poussiéreuse, les montagnes desséchées que nous venons de quitter. Mais pour l'instant, nous n'avons pas de chambre. Il est encore trop tôt et, au comptoir où se pressent des dizaines de touristes, on nous a dit qu'il faudrait attendre. Nous sommes un peu hébétés, un peu perdus. Nous voilà plongés dans ce qui ressemble à un étrange parc d'attraction plein de bruits, de gens et de machines à sous. L'hôtel est une ville en soi, mais pas une ville particulièrement agréable. Il fait sombre, la lumière n'est qu'artificielle, le jour et son soleil ardent sont cachés. Nous avons choisi le Louxor, comme on aurait choisi n'importe quel autre, en se disant qu'il serait amusant de loger dans un de ces palaces-casinos-kitch-extravagants. Extravagant, ça c'est sûr, dans un décor en toc qui rappelle Disneyland. L'hôtel a une forme de pyramide avec un immense Sphinx à l'entrée. Les chambres sont placées le long des parois, ce qui explique qu'on ne voit pas le soleil. Vu la forme pyramidale, les ascenseurs doivent grimper en oblique : étrange et absurde prouesse architecturale. L'intérieur de la pyramide est creux, organisé en deux étages avec restaurants, bars, salles de spectacle et évidemment, plein de machines à sous. Il faut marcher cinq bonnes minutes entre l'entrée arrière par le parking et le « check-in desk » de l'autre côté. Nous errons tels des fantômes, il faudrait qu'on mange mais la nourriture ne me fait pas envie. Finalement, on trouve le « buffet restaurant » au sous sol. Au moins, on peut s'asseoir dans un coin de table pas trop bruyant et attendre que ça passe. Il y a tout un comptoir de salades plutôt correctes et quelques desserts qui éveillent à nouveau mon appétit.</p>
<p>Enfin, nous récupérons notre chambre. On peut se reposer dans le doux vrombissement de la climatisation et admirer les meubles décorés de faux hiéroglyphes. Au moins, on est coupés un moment de l'agitation permanente de l'extérieur. On ne ressort que le soir pour aller se promener sur le Strip. Le Strip, c'est cette récente avenue de Las Vegas devenue son attraction principale : une succession d'hôtels-casinos géants. Las Vegas est bien la seule ville où l'on vient visiter les hôtels. Une ville faite uniquement d'hôtels où la seule chose à voir, ce sont les hôtels : l'auto-suffisance touristique... C'est sur le Strip que l'on trouve les fameux Caesar Palace ou New York New York ou encore la fausse Tour Eiffel. Tout est faux, tout est toc, tout est beaucoup trop grand, tout est faussement chic, tout est écœurant, tout est creux. C'est l'impression la plus forte : le vide derrière la foule, tout ça n'est qu'un désert recouvert de carton-pâte. L'avenue continue sur des kilomètres, très large, entourée de voix piétonnes où les touristes déambulent, montant et descendant sans arrêt les multiples passerelles qui permettent de traverser les voix auxiliaires. C'est un univers faussement paradisiaque : fontaines, lacs, végétation... Une espèce de monde artificiel et utopique qui ne me met pas du tout à l'aise. Je pensais trouver quelque chose d'un peu dissonant, d'un peu dérangeant à Las Vegas, mais au contraire, le Strip est ultra clean, comme javellisé. Le seul rappel de la réalité, ce sont les nombreux SDF posés au pied des palaces comme de gros sacs encombrants. J'ai l'étrange impression qu'ils seront bientôt nettoyés eux aussi. Les prostituées ont déjà été repoussées ailleurs, hors de la vue des familles qui déambulent en tong le long de l'avenue. On ne trouve que quelques jolies jeunes femmes, très « clean », en tenue légèrement affriolante, qui se font prendre en photo pour quelques dollars. Sur le bord de la rue, quelques hommes ou femmes au visage triste et discret, qu'on pourrait prendre pour des agents d'entretien, glissent subrepticement dans les mains des hommes des cartes avec des filles beaucoup moins « clean » et des numéros de téléphone.</p>
<p>Les machines à sous, les jeux d'argent ne revêtent plus l'aspect subversifs qu'ils ont eu jadis. J'ai l'impression de marcher dans un immense centre commercial. Entre deux casinos, on trouve une boutique Vuitton. Tout est une immense machine à dépenser de l'argent, et en échange, on reçoit des paillettes, du vide. La machine à sous n'en est que le paroxysme : on met des dollars et des dollars et on appuie sur des boutons colorés. Les gens jouent-ils même pour gagner ? Certains oui, et certains deviennent accros. Une des images les plus pathétiques de Las Vegas : ces obèses qui peuvent à peine marcher et se déplacent en petite voiturette. Installés devant des machines, ils appuient et appuient encore sur les boutons, hypnotisés. On parle souvent de Vegas comme de cet endroit si « extravagant » qu'il faut avoir vu au moins une fois. Certains apprécient et rient de cet univers, d'autres s'y amusent même vraiment, goûtant ce luxe artificiel. Moi, je trouve cet endroit effrayant, comme un miroir (à peine) déformant de la société de consommation. J'éprouve très fortement le désir de m'enfuir. La plupart du temps, je ressens juste l’écœurement. Partout, des affiches pour des spectacles « époustouflants », je n'ai envie d'en voir aucun. Partout des restaurants, j'ai du mal à trouver quelque chose que je veux manger. Partout des boutiques, je ne veux rien acheter. Je dirai à Seb le lendemain : « tous ces gens, ce bruit, cette lumière, cette bouffe : je trouve ça dégoûtant ». Il y a tout de même quelques images absurdes et amusantes, comme ces « born again christian » qui crient dans des mégaphones « Repent from your sin » avec des panneaux « Come back to Jesus ». Un couple de Lesbienne se prend en photo en s'embrassant devant eux.</p>
<p>Le jour suivant, nous passons la journée cachés dans la chambre, « à l'abris ». L'hôtel est globalement une déception. A part le bling-bling, il n'a rien de luxueux. C'est une vraie usine, j'ai l'impression de dormir dans un aéroport (d'ailleurs, on voit les avions depuis la chambre). Tout est compliqué, dès qu'on veut faire le moindre truc (par exemple prendre le petit déjeuner), on se retrouve plongé dans le bruit et la foule, c'est fatigant. La piscine est une blague. Elle avait l'air grande mais vu la taille de l'hôtel, elle est surtout pleine. Impossible de nager car elle ne fait pas plus d'un mètre de profondeur : c'est une grande flaque d'eau qui sent le chlore. Heureusement, on a la chance de trouver les rares places à l'ombre (sinon, il faut payer le supplément parasol pour ne pas cramer) et donc on peut faire passer le temps en lisant nos bouquins malgré la musique tonitruante. Au retour du Grand Canyon, on devra passer encore une nuit à Vegas. Cette fois, on se tiendra éloignés du Strip et des ses palaces, on choisit un hôtel à l'écart avec comme critère principal : qu'il ne fasse PAS casino. Ce sera beaucoup plus agréable.</p>
<p>En fin d'après-midi, on sort laver notre linge (après une semaine de camping), il faut quitter l'hôtel qui ne propose qu'un service hors de prix. En roulant 5 minutes, on découvre un autre aspect de Vegas : le côté ville de banlieue américaine ordinaire (assez moche et ennuyeuse) mais où l'on trouve des machines à sous dans des endroits saugrenus, comme le super-marché. Et là encore, dans les boui-bouis cradocs qui entourent la laverie, des accros qui appuient frénétiquement sur les boutons. Puis on roule encore, vers un autre coin de la ville qu'on n'a pas vu, le « downton ». C'est le « vieux » Vegas, celui qui existait avant le Strip. Il se compose principalement d'une rue, elle aussi pleine d'hôtels et de casinos mais de taille un peu plus convenable. Sous les néons qui clignotent, on peut s'imaginer qu'on retrouve le Vegas d'Elvis Presley, d'ailleurs ses sosies chantent un peu partout. De façon générale, cette partie là de la ville est un peu plus anarchique que le Strip aseptisé. On trouve divers hurluberlus en costumes extravagants ou proposant des mini spectacles plus ou moins amusant. C'est aussi moins « clean ». Dans tous les casinos, les Strip-teaseuses se déhanchent voluptueusement (en restant quand même en sous-vêtements mais certaines affiches promettent plus dans les « gentelman's club »). Au final, ces filles qui dansent me dérangent bien moins que l'ambiance proprette et commerciale du Strip. Ici, les boutiques Vuitton ont laissé la place aux bazars « tout à un 1 dollar ». Et puis au moins, les Strip-teaseuses ne sont pas photoshopées, ce sont de vraies jeunes femmes avec une variété de corps qui a disparu depuis longtemps des panneaux publicitaires.</p>
<p>Nous nous amusons dans les casinos à l'ambiance légèrement rétro. Il me semble qu'au niveau jeu d'argent, c'est ici que es choses sérieuses se passent plus que sur le touristique Strip. Enfin bon, les machines de base sont ennuyeuses partout. La roulette ou le black jack sont plus amusants, surtout ce dernier mais je ne le maîtrise pas assez. (D'un autre côté, quand on le maîtrise assez bien pour compter les cartes et gagner vraiment, on se fait jeter vite fait du casino). On peut y jouer (ainsi qu'à la roulette) sur des machines électroniques ce que nous faisons un peu. Puis nous voulons tester les « vraies » tables avec les jetons mais déchantons rapidement. La mise de base est de 10 dollars. Deux fois de suite, un nombre noir sort alors que nous avons misé rouge et nous perdons 20 dollars et notre envie de jouer. Je regarde avec étonnement ces joueurs qui placent presque amoureusement leurs jetons sur les différents numéros, suivant une logique qu'eux seuls peuvent comprendre (franchement, à la roulette, les stratégies gagnantes, ça n'existe pas). Le Downton se parcourt beaucoup plus rapidement que le Strip, nous rentrons assez tôt. J'apprécie un peu plus mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est ce qui a donné naissance au reste, comme une légère grosseur qui se serait transformée en immonde tumeur... Nous retournons vers l'hôtel. Le long de l'autoroute, les « clubs » se succèdent loin de la foule, cachant les vraies strip-teaseuses et maisons de passe. A Vegas comme ailleurs, l'hypocrisie est reine, cachant dans ses coins sombres ce que les gentilles familles ne veulent pas voir.</p>
<p>Voilà qui conclut mon expérience ici. Je quitte ce lieu sans la moindre envie d'y retourner. Je me demande seulement si un jour tout ça ne va s'écrouler sur son décor vide, retourner au désert. Serai-je là pour le voir ?
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">La transition est brutale. Le matin, nous quittions les cailloux solitaires de Tecopa, et, en quelques heures, nous voilà dans la foule climatisée du Louxor. Une ville absurde poussée au milieu du désert : Las Vegas. De notre chambre, nous pourrons voir derrière la ville la plaine poussiéreuse, les montagnes desséchées que nous venons de quitter. Mais pour l'instant, nous n'avons pas de chambre. Il est encore trop tôt et, au comptoir où se pressent des dizaines de touristes, on nous a dit qu'il faudrait attendre. Nous sommes un peu hébétés, un peu perdus. Nous voilà plongés dans ce qui ressemble à un étrange parc d'attraction plein de bruits, de gens et de machines à sous. L'hôtel est une ville en soi, mais pas une ville particulièrement agréable. Il fait sombre, la lumière n'est qu'artificielle, le jour et son soleil ardent sont cachés. Nous avons choisi le Louxor, comme on aurait choisi n'importe quel autre, en se disant qu'il serait amusant de loger dans un de ces palaces-casinos-kitch-extravagants. Extravagant, ça c'est sûr, dans un décor en toc qui rappelle Disneyland. L'hôtel a une forme de pyramide avec un immense Sphinx à l'entrée. Les chambres sont placées le long des parois, ce qui explique qu'on ne voit pas le soleil. Vu la forme pyramidale, les ascenseurs doivent grimper en oblique : étrange et absurde prouesse architecturale. L'intérieur de la pyramide est creux, organisé en deux étages avec restaurants, bars, salles de spectacle et évidemment, plein de machines à sous. Il faut marcher cinq bonnes minutes entre l'entrée arrière par le parking et le « check-in desk » de l'autre côté. Nous errons tels des fantômes, il faudrait qu'on mange mais la nourriture ne me fait pas envie. Finalement, on trouve le « buffet restaurant » au sous sol. Au moins, on peut s'asseoir dans un coin de table pas trop bruyant et attendre que ça passe. Il y a tout un comptoir de salades plutôt correctes et quelques desserts qui éveillent à nouveau mon appétit.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Enfin, nous récupérons notre chambre. On peut se reposer dans le doux vrombissement de la climatisation et admirer les meubles décorés de faux hiéroglyphes. Au moins, on est coupés un moment de l'agitation permanente de l'extérieur. On ne ressort que le soir pour aller se promener sur le Strip. Le Strip, c'est cette récente avenue de Las Vegas devenue son attraction principale : une succession d'hôtels-casinos géants. Las Vegas est bien la seule ville où l'on vient visiter les hôtels. Une ville faite uniquement d'hôtels où la seule chose à voir, ce sont les hôtels : l'auto-suffisance touristique... C'est sur le Strip que l'on trouve les fameux Caesar Palace ou New York New York ou encore la fausse Tour Eiffel. Tout est faux, tout est toc, tout est beaucoup trop grand, tout est faussement chic, tout est écœurant, tout est creux. C'est l'impression la plus forte : le vide derrière la foule, tout ça n'est qu'un désert recouvert de carton-pâte. L'avenue continue sur des kilomètres, très large, entourée de voix piétonnes où les touristes déambulent, montant et descendant sans arrêt les multiples passerelles qui permettent de traverser les voix auxiliaires. C'est un univers faussement paradisiaque : fontaines, lacs, végétation... Une espèce de monde artificiel et utopique qui ne me met pas du tout à l'aise. Je pensais trouver quelque chose d'un peu dissonant, d'un peu dérangeant à Las Vegas, mais au contraire, le Strip est ultra clean, comme javellisé. Le seul rappel de la réalité, ce sont les nombreux SDF posés au pied des palaces comme de gros sacs encombrants. J'ai l'étrange impression qu'ils seront bientôt nettoyés eux aussi. Les prostituées ont déjà été repoussées ailleurs, hors de la vue des familles qui déambulent en tong le long de l'avenue. On ne trouve que quelques jolies jeunes femmes, très « clean », en tenue légèrement affriolante, qui se font prendre en photo pour quelques dollars. Sur le bord de la rue, quelques hommes ou femmes au visage triste et discret, qu'on pourrait prendre pour des agents d'entretien, glissent subrepticement dans les mains des hommes des cartes avec des filles beaucoup moins « clean » et des numéros de téléphone.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Les machines à sous, les jeux d'argent ne revêtent plus l'aspect subversifs qu'ils ont eu jadis. J'ai l'impression de marcher dans un immense centre commercial. Entre deux casinos, on trouve une boutique Vuitton. Tout est une immense machine à dépenser de l'argent, et en échange, on reçoit des paillettes, du vide. La machine à sous n'en est que le paroxysme : on met des dollars et des dollars et on appuie sur des boutons colorés. Les gens jouent-ils même pour gagner ? Certains oui, et certains deviennent accros. Une des images les plus pathétiques de Las Vegas : ces obèses qui peuvent à peine marcher et se déplacent en petite voiturette. Installés devant des machines, ils appuient et appuient encore sur les boutons, hypnotisés. On parle souvent de Vegas comme de cet endroit si « extravagant » qu'il faut avoir vu au moins une fois. Certains apprécient et rient de cet univers, d'autres s'y amusent même vraiment, goûtant ce luxe artificiel. Moi, je trouve cet endroit effrayant, comme un miroir (à peine) déformant de la société de consommation. J'éprouve très fortement le désir de m'enfuir. La plupart du temps, je ressens juste l’écœurement. Partout, des affiches pour des spectacles « époustouflants », je n'ai envie d'en voir aucun. Partout des restaurants, j'ai du mal à trouver quelque chose que je veux manger. Partout des boutiques, je ne veux rien acheter. Je dirai à Seb le lendemain : « tous ces gens, ce bruit, cette lumière, cette bouffe : je trouve ça dégoûtant ». Il y a tout de même quelques images absurdes et amusantes, comme ces « born again christian » qui crient dans des mégaphones « Repent from your sin » avec des panneaux « Come back to Jesus ». Un couple de Lesbienne se prend en photo en s'embrassant devant eux.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Le jour suivant, nous passons la journée cachés dans la chambre, « à l'abris ». L'hôtel est globalement une déception. A part le bling-bling, il n'a rien de luxueux. C'est une vraie usine, j'ai l'impression de dormir dans un aéroport (d'ailleurs, on voit les avions depuis la chambre). Tout est compliqué, dès qu'on veut faire le moindre truc (par exemple prendre le petit déjeuner), on se retrouve plongé dans le bruit et la foule, c'est fatigant. La piscine est une blague. Elle avait l'air grande mais vu la taille de l'hôtel, elle est surtout pleine. Impossible de nager car elle ne fait pas plus d'un mètre de profondeur : c'est une grande flaque d'eau qui sent le chlore. Heureusement, on a la chance de trouver les rares places à l'ombre (sinon, il faut payer le supplément parasol pour ne pas cramer) et donc on peut faire passer le temps en lisant nos bouquins malgré la musique tonitruante. Au retour du Grand Canyon, on devra passer encore une nuit à Vegas. Cette fois, on se tiendra éloignés du Strip et des ses palaces, on choisit un hôtel à l'écart avec comme critère principal : qu'il ne fasse PAS casino. Ce sera beaucoup plus agréable.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">En fin d'après-midi, on sort laver notre linge (après une semaine de camping), il faut quitter l'hôtel qui ne propose qu'un service hors de prix. En roulant 5 minutes, on découvre un autre aspect de Vegas : le côté ville de banlieue américaine ordinaire (assez moche et ennuyeuse) mais où l'on trouve des machines à sous dans des endroits saugrenus, comme le super-marché. Et là encore, dans les boui-bouis cradocs qui entourent la laverie, des accros qui appuient frénétiquement sur les boutons. Puis on roule encore, vers un autre coin de la ville qu'on n'a pas vu, le « downton ». C'est le « vieux » Vegas, celui qui existait avant le Strip. Il se compose principalement d'une rue, elle aussi pleine d'hôtels et de casinos mais de taille un peu plus convenable. Sous les néons qui clignotent, on peut s'imaginer qu'on retrouve le Vegas d'Elvis Presley, d'ailleurs ses sosies chantent un peu partout. De façon générale, cette partie là de la ville est un peu plus anarchique que le Strip aseptisé. On trouve divers hurluberlus en costumes extravagants ou proposant des mini spectacles plus ou moins amusant. C'est aussi moins « clean ». Dans tous les casinos, les Strip-teaseuses se déhanchent voluptueusement (en restant quand même en sous-vêtements mais certaines affiches promettent plus dans les « gentelman's club »). Au final, ces filles qui dansent me dérangent bien moins que l'ambiance proprette et commerciale du Strip. Ici, les boutiques Vuitton ont laissé la place aux bazars « tout à un 1 dollar ». Et puis au moins, les Strip-teaseuses ne sont pas photoshopées, ce sont de vraies jeunes femmes avec une variété de corps qui a disparu depuis longtemps des panneaux publicitaires.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Nous nous amusons dans les casinos à l'ambiance légèrement rétro. Il me semble qu'au niveau jeu d'argent, c'est ici que es choses sérieuses se passent plus que sur le touristique Strip. Enfin bon, les machines de base sont ennuyeuses partout. La roulette ou le black jack sont plus amusants, surtout ce dernier mais je ne le maîtrise pas assez. (D'un autre côté, quand on le maîtrise assez bien pour compter les cartes et gagner vraiment, on se fait jeter vite fait du casino). On peut y jouer (ainsi qu'à la roulette) sur des machines électroniques ce que nous faisons un peu. Puis nous voulons tester les « vraies » tables avec les jetons mais déchantons rapidement. La mise de base est de 10 dollars. Deux fois de suite, un nombre noir sort alors que nous avons misé rouge et nous perdons 20 dollars et notre envie de jouer. Je regarde avec étonnement ces joueurs qui placent presque amoureusement leurs jetons sur les différents numéros, suivant une logique qu'eux seuls peuvent comprendre (franchement, à la roulette, les stratégies gagnantes, ça n'existe pas). Le Downton se parcourt beaucoup plus rapidement que le Strip, nous rentrons assez tôt. J'apprécie un peu plus mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est ce qui a donné naissance au reste, comme une légère grosseur qui se serait transformée en immonde tumeur... Nous retournons vers l'hôtel. Le long de l'autoroute, les « clubs » se succèdent loin de la foule, cachant les vraies strip-teaseuses et maisons de passe. A Vegas comme ailleurs, l'hypocrisie est reine, cachant dans ses coins sombres ce que les gentilles familles ne veulent pas voir.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Voilà qui conclut mon expérience ici. Je quitte ce lieu sans la moindre envie d'y retourner. Je me demande seulement si un jour tout ça ne va s'écrouler sur son décor vide, retourner au désert. Serai-je là pour le voir ?</p></p>Désert2014-08-03T07:04:00+02:002014-08-03T07:04:00+02:00vivianetag:None,2014-08-03:/desert.html<p>Très vite, en quittant le parc Yosemite, l'aridité fait place à la forêt. Et pourtant, notre première vision est celle d'un lac. Sur la roche des hauts plateaux brûlés par le soleil et le vent, le lac Mono s'étend comme un vaste miroir. Paradoxalement, la vision de cette fine étendue …</p><p>Très vite, en quittant le parc Yosemite, l'aridité fait place à la forêt. Et pourtant, notre première vision est celle d'un lac. Sur la roche des hauts plateaux brûlés par le soleil et le vent, le lac Mono s'étend comme un vaste miroir. Paradoxalement, la vision de cette fine étendue d'eau au milieu de ce qui ressemble déjà à un désert ne fait qu'ajouter à l'aridité du lieu. L'eau est salée et, rien qu'à regarder le soleil éblouissant se refléter dans le lac, on ressent la soif. Sur la rive, d'étranges sculptures : ce sont des stalagmites formés par les dépôts minéraux du lac et mis à jour par la sécheresse. Nous roulons un peu plus au nord et prenons une piste poussiéreuse pour rejoindre la ville abandonnée de Bodie. Cette ville fut crée dans la folie de la ruée vers l'or dans la deuxième partie du XIXème siècle. Elle poussa autour de sa mine, au milieu de nulle part, dans ce coin perdu des hauteurs arides de la Sierra Nevada, balayée par le vent, la poussière l'été et les tempêtes de neige l'hiver. Elle compta jusqu'à 10000 habitants. Deuxième ville de Californie pendant un temps, elle était connue pour sa débauche, ses bandits et ses meurtres presque quotidiens. Elle brûla deux fois et fut petit à petit abandonnée. Aujourd'hui, on peut visiter ce qu'il en reste : environ 5 % de ce qu'elle fut jadis, laissé en l'état, comme un Pompéi moderne. Les maisons ont à peine été touchées, à travers les vitres sales, on voit les murs délabrés, les meubles couverts de poussière, les morceaux de journaux laissés par terre. Là un berceau, ici un fauteuil éventré, nous rappellent la vie qui exista ici. On peut même voir l'ancien hôtel, l'école, la poste, etc. Et dans le fond, sur les hauteurs de la colline, les installations de la mine nous regardent, squelette métallique et effrayant. En marchant dans les cours encore jonchées de morceaux de bois et de métal rouillé, on peut s'imaginer vivant ici, les saloons plein d'alcool frelaté et de prostituées, les rues miséreuses de China town qui n'existent plus, l'homme rentrant brisé de la mine, la femme, tirant l'eau au puits dans sa robe poussiéreuse, parcourant les rues glacées de la ville. Heureusement, nous, nous ne somme pas coincés ici, et après avoir pris notre dose de « far west », on peut continuer notre route.</p>
<p>Nous repartons vers le sud et dépassons le lac. Il nous reste encore du chemin aujourd'hui pour rejoindre notre prochaine étape. Une longue route au fond d'une large vallée où ne poussent que de secs buissons. Et autour de nous, se dressent les sommets de la Sierra Nevada. C'est une route américaine comme on se les imagine : grands espaces, immensité, vide... Le soleil se couche lorsque nous arrivons dans la minuscule ville de Lone Pine, les montagnes et la plaine prennent leurs magnifiques couleurs du soir. Nous installons notre tente sous le ciel rougeoyant, au bord d'un petit lac. Autour de nous, quelques campings cars et des moustiques. Comme hier, les installations sont minimales. Ce sont des campings « self registration », il faut payer 10 dollars dans une petite enveloppe où l'on écrit sa plaque d'immatriculation et s'installer où on veut. Cette fois, il y a quelques points d'eau et une unique douche extérieure où l'on pourra se laver le lendemain, et se rincer de l'eau boueuse de l'étang où nous nageons un peu. Il fait un peu chaud au moment de se coucher, mais bientôt la fraîcheur revient (nous sommes encore en altitude) et nous devons ouvrir les sacs de couchage.</p>
<p>Après avoir racheté quelques gallons d'eau à la supérette, nous quittons Lone Pine en direction de la Death Valley. Nous ne sommes pas très loin, bientôt notre route atteint un premier canyon. La plaine se termine brusquement. En contre-bas, on aperçoit une langue de terre blanche, puis la route descend en larges circonvolutions le long des rochers. Ce n'est pas encore la fameuse vallée, il faut d'abord remonter un peu, puis descendre à nouveau, et descendre encore. En quelques kilomètres, on passe de 1200 mètres d'altitude à moins quelque chose. Car ce qui caractérise la Death Valley, c'est d'être en dessous du niveau de la mer. On a aussi pris plusieurs degrés de température. Il faisait déjà assez chaud en haut, mais en bas, c'est une vraie fournaise. Dès que l'on met un pied hors de la voiture, on se sent comme dans un four. Le vent souffle, mais c'est un vent chaud et sec, presque brûlant. Je ne peux pas retirer mon chapeau, même pour quelques secondes. En fait, je le double même de mon châle que je passe sous l'eau pour me rafraîchir. De toutes façons, pas question de marcher plus de cinq minutes et, même pour de si courtes sorties, on a constamment des bouteilles d'eau. Dans la voiture, on a la climatisation. On ne peut pas la mettre trop fort pour ne pas surchauffer le moteur et on doit parfois l'éteindre. Et puis, avec le soleil qui tape par la vitre, il fait tout de même chaud. J'ai l'impression de passer mon temps à boire. L'eau est tiède, voire chaude, mais je bois quand même. La Death Valley est le paroxysme de l'aridité : le sol est sec et brûlant, le sable des dunes est brûlant, les buissons sont brûlants, les falaises sont brûlantes, l'air est brûlant. On s'arrête voir le lac de sel : des kilomètres de gros cailloux durs, terre mêlée de sel, dont on ne voit pas le bout. J'imagine les premiers explorateurs devant traverser cette étendue monstrueuse à pied ou à cheval. Le nom n'est pas volé : Devil's golf course. Malgré ça, la Death Valley est belle, impressionnante, imposante. Le long des parois, on peut visiter de petits canyons, gorges desséchées qui peuvent faire de belles balades à l'hiver ou au printemps. Pas en été, il y a des panneaux « stop : extreme heat danger, don't walk here after 10AM », récemment, un imprudent est mort de soif. Les rochers riches en minéraux prennent de magnifiques couleurs : rouge et ocre bien sûr, mais aussi vert, voire bleu ou pourpre. Nous atteignons le point le plus bas de la vallée, à 86 mètres sous le niveau de la mer. Entre les plaques de sel, on trouve quelques flaques d'eau, « badwater » comme l'a appelée un des premiers explorateurs qui n'a pu y faire boire ses chevaux à cause de la salinité. De là, on remonte lentement. Il nous faut bien encore une heure à suer et boire avant d'arriver à la sortie marquée par la minuscule ville de Shoshone.</p>
<p>A quelques kilomètres au sud, se trouve Tecopa où l'on veut passer la nuit. Il y a en effet un camping dont nous serons les seuls résidents. Au milieu des cailloux, un grand arbre sous lequel on peut s'abriter. L’intérêt de Tecopa, c'est qu'il y a une source d'eau. Malheureusement, c'est une source chaude, or je ce que je voudrais moi, c'est une source fraîche. Mais bon, le fait même de se plonger dans l'eau est agréable et la douce sensation de l'air sur la peau mouillée est rafraîchissante. On achète un gallon d'eau froide que l'on boit goulûment. J'ai eu beau boire toute la journée, j'ai l'impression de crever de soif. La chaleur m'a épuisée. J'ai même du mal à suivre Sébastien dans le crépuscule qui veut « explorer Tecopa ». Il espérait trouver un restaurant, ou disons, quelque chose. Mais il n'y a rien : quelques campings-cars étalés dans la poussière du désert et des panneaux vantant les sources chaudes. Notre tente se tient seule sous son arbre au milieu de nulle part. Devant nous, le magnifique panorama des montagnes dans la lumière du soir, puis la nuit silencieuse, le désert.</p>
<p>Le lendemain, nous n'avons rien de prévu. Il nous reste une nuit avant de partir pour Las Vegas, nous décidons de la passer ici. Nous voulons retourner ce soir à la Death Valley sur une route que nous n'avons pas visitée hier, mais en attendant, nous n'avons rien de spécial à faire et décidons simplement de nous reposer ici. Nous sommes à quelques kilomètres de la « ville » de Shoshone qui est principalement constituée de quatre bâtiments : la poste et la station-service-boutique d'un côté de la route, et le « Crowbar Cafe & Saloon » ainsi que le « musée » de l'autre. Et oui, il y a un musée à Shoshone. Il y a un petit historique de la ville qui est constitué d'articles résumant la vie d'à peu près tous les habitants ayant vécu à Shoshone (ils ne sont pas très nombreux, à Los Angeles, ce serait plus compliqué) avec coupures de presse et photos pour illustrer. Le trésor du musée est un peu plus loin : un squelette de mammouth exposé entre une vitrine de pierres précieuses et un coyote empaillé. Nous passons plus de temps au Crowbar Cafe & Saloon où nous pouvons nous revigorer à coup de burgers et nous hydrater de limonade et milkshake dans la climatisation qui sent le graillon. Sinon, nous profitons du calme sans pareil de Tecopa. Sous notre arbre dont nous suivons l'ombre, nous lisons nos livres au milieu du désert. Il fait moins chaud que dans la Death Valley, mais il fait chaud quand même. Je me suis baignée à la source le matin, et dans la journée, je passe mon temps à me verser des bouteilles d'eau sur la tête pour me rafraîchir.</p>
<p>Vers le milieu de l'après-midi, nous quittons Tecopa et retournons vers la Death Valley. Nous n'avons pas l'esprit complètement tranquille : le vent se lève et le ciel semble lourd, notre tente n'est pas vraiment conçue pour survivre à une tempête. Enfin bon, on verra bien. Les nuages sont toujours là quand nous arrivons dans la vallée et nous essuyons même quelques gouttes de pluie ! C'est quand même un comble de voir nos premières pluies dans le lieu le plus aride qu'on puisse imaginer. Cependant, il pleut parfois (pas souvent) ici aussi, et c'est même un problème : le sol est tellement sec que l'on peut assister à de fulgurantes inondations. Mourir noyés dans un canyon de la Death Valley, voilà bien une mort stupide. Mais ce ne sera pas aujourd'hui, il ne tombe que quelques gouttes timides et, de toutes façons, nous partons vers les hauteurs. Nous allons voir Dante's View, à 1500 mètres d'altitude. Quelle vue splendide ! Le soleil de la fin d'après-midi perce à travers les nuages, formant des raies de lumière. Les collines arides descendent en vagues colorées dans le brouillard. Loin en contre-bas, La vallée semble couler, comme une rivière immobile striée de langues de sel argentées. Par ailleurs, la température ici est beaucoup plus agréable. On peut se promener un peu sur la crête balayée par le vent. A notre retour, le ciel s'illumine d'un arc en ciel. Un arc en ciel sur la Death Valley, spectacle rare et beau... Nous redescendons dans la fournaise pour voir le fameux Zabriskie Point où la roche est connue pour former de magnifiques circonvolutions comme un drap qu'on aurait froisser. C'est beau en effet, surtout dans le soleil couchant mais il est difficile d'admirer car il souffle un vent très fort et très chaud. On a l'impression de se promener sous un sèche cheveux géant. Quel univers étrange et hostile.</p>
<p>L'hostilité, au delà de la beauté, c'est aussi ce que je retiens du désert. Il y a la chaleur, la sécheresse ainsi que la faune inquiétante des lieux. Au Dante's View, il y avait ces horribles fourmis géantes volantes tout à fait effrayantes. A l'entrée du parking, un panneau indiquait sobrement « Bee Hazard ». Sans doute que « bee » (abeille) était le mot le plus adéquat, « fourmi mutante » aurait effrayé les touristes. Au camping, je verrai le soir même un horrible scorpion vert à la lumière de la lampe de poche. Après ça, nous ne marcherons plus qu'à pas précautionneux en scrutant le moindre cailloux. Et puis il y a ces gros taons qui nous poursuivent parfois et qui m'ont même piquée une ou deux fois, brrr ! Voilà pour les animaux que je serai bien contente de laisser derrière moi dans leur plaine de cailloux desséchée. Enfin, la dernière nuit au camping n'est pas très agréable. Le vent a foutu notre tente par terre. Les affaires sont sans dessus-dessous mais rien n'est cassé et l'on redresse la tente qui tient tant bien que mal. Elle se déforme sous les bourrasques pressant la paroi contre mon modeste lit. Cependant, c'est quand le vent s'arrête que j'ai du mal à dormir. Il fait chaud, très chaud, je transpire, suffoque et regrette les gouttes de pluies qui traversaient plus tôt la moustiquaire laissée sans protection. Au matin, on ne traîne pas longtemps dans le soleil et la poussière. Nous avons vu les beautés du désert, nous avons vu la vallée, les roches rouges, les plaines desséchées et nous ne sommes pas mécontents d'en partir. L'idée de dormir dans un vrai lit n'est pas désagréable. Un univers complètement différent nous attend : direction Las Vegas !
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Très vite, en quittant le parc Yosemite, l'aridité fait place à la forêt. Et pourtant, notre première vision est celle d'un lac. Sur la roche des hauts plateaux brûlés par le soleil et le vent, le lac Mono s'étend comme un vaste miroir. Paradoxalement, la vision de cette fine étendue d'eau au milieu de ce qui ressemble déjà à un désert ne fait qu'ajouter à l'aridité du lieu. L'eau est salée et, rien qu'à regarder le soleil éblouissant se refléter dans le lac, on ressent la soif. Sur la rive, d'étranges sculptures : ce sont des stalagmites formés par les dépôts minéraux du lac et mis à jour par la sécheresse. Nous roulons un peu plus au nord et prenons une piste poussiéreuse pour rejoindre la ville abandonnée de Bodie. Cette ville fut crée dans la folie de la ruée vers l'or dans la deuxième partie du XIXème siècle. Elle poussa autour de sa mine, au milieu de nulle part, dans ce coin perdu des hauteurs arides de la Sierra Nevada, balayée par le vent, la poussière l'été et les tempêtes de neige l'hiver. Elle compta jusqu'à 10000 habitants. Deuxième ville de Californie pendant un temps, elle était connue pour sa débauche, ses bandits et ses meurtres presque quotidiens. Elle brûla deux fois et fut petit à petit abandonnée. Aujourd'hui, on peut visiter ce qu'il en reste : environ 5 % de ce qu'elle fut jadis, laissé en l'état, comme un Pompéi moderne. Les maisons ont à peine été touchées, à travers les vitres sales, on voit les murs délabrés, les meubles couverts de poussière, les morceaux de journaux laissés par terre. Là un berceau, ici un fauteuil éventré, nous rappellent la vie qui exista ici. On peut même voir l'ancien hôtel, l'école, la poste, etc. Et dans le fond, sur les hauteurs de la colline, les installations de la mine nous regardent, squelette métallique et effrayant. En marchant dans les cours encore jonchées de morceaux de bois et de métal rouillé, on peut s'imaginer vivant ici, les saloons plein d'alcool frelaté et de prostituées, les rues miséreuses de China town qui n'existent plus, l'homme rentrant brisé de la mine, la femme, tirant l'eau au puits dans sa robe poussiéreuse, parcourant les rues glacées de la ville. Heureusement, nous, nous ne somme pas coincés ici, et après avoir pris notre dose de « far west », on peut continuer notre route.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Nous repartons vers le sud et dépassons le lac. Il nous reste encore du chemin aujourd'hui pour rejoindre notre prochaine étape. Une longue route au fond d'une large vallée où ne poussent que de secs buissons. Et autour de nous, se dressent les sommets de la Sierra Nevada. C'est une route américaine comme on se les imagine : grands espaces, immensité, vide... Le soleil se couche lorsque nous arrivons dans la minuscule ville de Lone Pine, les montagnes et la plaine prennent leurs magnifiques couleurs du soir. Nous installons notre tente sous le ciel rougeoyant, au bord d'un petit lac. Autour de nous, quelques campings cars et des moustiques. Comme hier, les installations sont minimales. Ce sont des campings « self registration », il faut payer 10 dollars dans une petite enveloppe où l'on écrit sa plaque d'immatriculation et s'installer où on veut. Cette fois, il y a quelques points d'eau et une unique douche extérieure où l'on pourra se laver le lendemain, et se rincer de l'eau boueuse de l'étang où nous nageons un peu. Il fait un peu chaud au moment de se coucher, mais bientôt la fraîcheur revient (nous sommes encore en altitude) et nous devons ouvrir les sacs de couchage.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Après avoir racheté quelques gallons d'eau à la supérette, nous quittons Lone Pine en direction de la Death Valley. Nous ne sommes pas très loin, bientôt notre route atteint un premier canyon. La plaine se termine brusquement. En contre-bas, on aperçoit une langue de terre blanche, puis la route descend en larges circonvolutions le long des rochers. Ce n'est pas encore la fameuse vallée, il faut d'abord remonter un peu, puis descendre à nouveau, et descendre encore. En quelques kilomètres, on passe de 1200 mètres d'altitude à moins quelque chose. Car ce qui caractérise la Death Valley, c'est d'être en dessous du niveau de la mer. On a aussi pris plusieurs degrés de température. Il faisait déjà assez chaud en haut, mais en bas, c'est une vraie fournaise. Dès que l'on met un pied hors de la voiture, on se sent comme dans un four. Le vent souffle, mais c'est un vent chaud et sec, presque brûlant. Je ne peux pas retirer mon chapeau, même pour quelques secondes. En fait, je le double même de mon châle que je passe sous l'eau pour me rafraîchir. De toutes façons, pas question de marcher plus de cinq minutes et, même pour de si courtes sorties, on a constamment des bouteilles d'eau. Dans la voiture, on a la climatisation. On ne peut pas la mettre trop fort pour ne pas surchauffer le moteur et on doit parfois l'éteindre. Et puis, avec le soleil qui tape par la vitre, il fait tout de même chaud. J'ai l'impression de passer mon temps à boire. L'eau est tiède, voire chaude, mais je bois quand même. La Death Valley est le paroxysme de l'aridité : le sol est sec et brûlant, le sable des dunes est brûlant, les buissons sont brûlants, les falaises sont brûlantes, l'air est brûlant. On s'arrête voir le lac de sel : des kilomètres de gros cailloux durs, terre mêlée de sel, dont on ne voit pas le bout. J'imagine les premiers explorateurs devant traverser cette étendue monstrueuse à pied ou à cheval. Le nom n'est pas volé : Devil's golf course. Malgré ça, la Death Valley est belle, impressionnante, imposante. Le long des parois, on peut visiter de petits canyons, gorges desséchées qui peuvent faire de belles balades à l'hiver ou au printemps. Pas en été, il y a des panneaux « stop : extreme heat danger, don't walk here after 10AM », récemment, un imprudent est mort de soif. Les rochers riches en minéraux prennent de magnifiques couleurs : rouge et ocre bien sûr, mais aussi vert, voire bleu ou pourpre. Nous atteignons le point le plus bas de la vallée, à 86 mètres sous le niveau de la mer. Entre les plaques de sel, on trouve quelques flaques d'eau, « badwater » comme l'a appelée un des premiers explorateurs qui n'a pu y faire boire ses chevaux à cause de la salinité. De là, on remonte lentement. Il nous faut bien encore une heure à suer et boire avant d'arriver à la sortie marquée par la minuscule ville de Shoshone.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">A quelques kilomètres au sud, se trouve Tecopa où l'on veut passer la nuit. Il y a en effet un camping dont nous serons les seuls résidents. Au milieu des cailloux, un grand arbre sous lequel on peut s'abriter. L’intérêt de Tecopa, c'est qu'il y a une source d'eau. Malheureusement, c'est une source chaude, or je ce que je voudrais moi, c'est une source fraîche. Mais bon, le fait même de se plonger dans l'eau est agréable et la douce sensation de l'air sur la peau mouillée est rafraîchissante. On achète un gallon d'eau froide que l'on boit goulûment. J'ai eu beau boire toute la journée, j'ai l'impression de crever de soif. La chaleur m'a épuisée. J'ai même du mal à suivre Sébastien dans le crépuscule qui veut « explorer Tecopa ». Il espérait trouver un restaurant, ou disons, quelque chose. Mais il n'y a rien : quelques campings-cars étalés dans la poussière du désert et des panneaux vantant les sources chaudes. Notre tente se tient seule sous son arbre au milieu de nulle part. Devant nous, le magnifique panorama des montagnes dans la lumière du soir, puis la nuit silencieuse, le désert.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Le lendemain, nous n'avons rien de prévu. Il nous reste une nuit avant de partir pour Las Vegas, nous décidons de la passer ici. Nous voulons retourner ce soir à la Death Valley sur une route que nous n'avons pas visitée hier, mais en attendant, nous n'avons rien de spécial à faire et décidons simplement de nous reposer ici. Nous sommes à quelques kilomètres de la « ville » de Shoshone qui est principalement constituée de quatre bâtiments : la poste et la station-service-boutique d'un côté de la route, et le « Crowbar Cafe & Saloon » ainsi que le « musée » de l'autre. Et oui, il y a un musée à Shoshone. Il y a un petit historique de la ville qui est constitué d'articles résumant la vie d'à peu près tous les habitants ayant vécu à Shoshone (ils ne sont pas très nombreux, à Los Angeles, ce serait plus compliqué) avec coupures de presse et photos pour illustrer. Le trésor du musée est un peu plus loin : un squelette de mammouth exposé entre une vitrine de pierres précieuses et un coyote empaillé. Nous passons plus de temps au Crowbar Cafe & Saloon où nous pouvons nous revigorer à coup de burgers et nous hydrater de limonade et milkshake dans la climatisation qui sent le graillon. Sinon, nous profitons du calme sans pareil de Tecopa. Sous notre arbre dont nous suivons l'ombre, nous lisons nos livres au milieu du désert. Il fait moins chaud que dans la Death Valley, mais il fait chaud quand même. Je me suis baignée à la source le matin, et dans la journée, je passe mon temps à me verser des bouteilles d'eau sur la tête pour me rafraîchir.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Vers le milieu de l'après-midi, nous quittons Tecopa et retournons vers la Death Valley. Nous n'avons pas l'esprit complètement tranquille : le vent se lève et le ciel semble lourd, notre tente n'est pas vraiment conçue pour survivre à une tempête. Enfin bon, on verra bien. Les nuages sont toujours là quand nous arrivons dans la vallée et nous essuyons même quelques gouttes de pluie ! C'est quand même un comble de voir nos premières pluies dans le lieu le plus aride qu'on puisse imaginer. Cependant, il pleut parfois (pas souvent) ici aussi, et c'est même un problème : le sol est tellement sec que l'on peut assister à de fulgurantes inondations. Mourir noyés dans un canyon de la Death Valley, voilà bien une mort stupide. Mais ce ne sera pas aujourd'hui, il ne tombe que quelques gouttes timides et, de toutes façons, nous partons vers les hauteurs. Nous allons voir Dante's View, à 1500 mètres d'altitude. Quelle vue splendide ! Le soleil de la fin d'après-midi perce à travers les nuages, formant des raies de lumière. Les collines arides descendent en vagues colorées dans le brouillard. Loin en contre-bas, La vallée semble couler, comme une rivière immobile striée de langues de sel argentées. Par ailleurs, la température ici est beaucoup plus agréable. On peut se promener un peu sur la crête balayée par le vent. A notre retour, le ciel s'illumine d'un arc en ciel. Un arc en ciel sur la Death Valley, spectacle rare et beau... Nous redescendons dans la fournaise pour voir le fameux Zabriskie Point où la roche est connue pour former de magnifiques circonvolutions comme un drap qu'on aurait froisser. C'est beau en effet, surtout dans le soleil couchant mais il est difficile d'admirer car il souffle un vent très fort et très chaud. On a l'impression de se promener sous un sèche cheveux géant. Quel univers étrange et hostile.</p>
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<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">L'hostilité, au delà de la beauté, c'est aussi ce que je retiens du désert. Il y a la chaleur, la sécheresse ainsi que la faune inquiétante des lieux. Au Dante's View, il y avait ces horribles fourmis géantes volantes tout à fait effrayantes. A l'entrée du parking, un panneau indiquait sobrement « Bee Hazard ». Sans doute que « bee » (abeille) était le mot le plus adéquat, « fourmi mutante » aurait effrayé les touristes. Au camping, je verrai le soir même un horrible scorpion vert à la lumière de la lampe de poche. Après ça, nous ne marcherons plus qu'à pas précautionneux en scrutant le moindre cailloux. Et puis il y a ces gros taons qui nous poursuivent parfois et qui m'ont même piquée une ou deux fois, brrr ! Voilà pour les animaux que je serai bien contente de laisser derrière moi dans leur plaine de cailloux desséchée. Enfin, la dernière nuit au camping n'est pas très agréable. Le vent a foutu notre tente par terre. Les affaires sont sans dessus-dessous mais rien n'est cassé et l'on redresse la tente qui tient tant bien que mal. Elle se déforme sous les bourrasques pressant la paroi contre mon modeste lit. Cependant, c'est quand le vent s'arrête que j'ai du mal à dormir. Il fait chaud, très chaud, je transpire, suffoque et regrette les gouttes de pluies qui traversaient plus tôt la moustiquaire laissée sans protection. Au matin, on ne traîne pas longtemps dans le soleil et la poussière. Nous avons vu les beautés du désert, nous avons vu la vallée, les roches rouges, les plaines desséchées et nous ne sommes pas mécontents d'en partir. L'idée de dormir dans un vrai lit n'est pas désagréable. Un univers complètement différent nous attend : direction Las Vegas !</p></p>Yosemite2014-07-29T09:34:00+02:002014-07-29T09:34:00+02:00vivianetag:None,2014-07-29:/yosemite.html<p>Lorsque nous quittons la petite ville de Tracy dans la lointaine banlieue de San Francisco, cela fait déjà trois semaines que je suis aux Etats-Unis. J'ai passé une semaine à Chicago pour une conférence, quelques jours à Austin, puis je suis passée par Portland et j'ai rejoint Seb à Seattle …</p><p>Lorsque nous quittons la petite ville de Tracy dans la lointaine banlieue de San Francisco, cela fait déjà trois semaines que je suis aux Etats-Unis. J'ai passé une semaine à Chicago pour une conférence, quelques jours à Austin, puis je suis passée par Portland et j'ai rejoint Seb à Seattle avant de redescendre à San Francisco. Dans la ville embrumée, j'ai refait avec lui les promenades de l'automne dernier, j'ai vu la baie et l'océan Pacifique. Ce dernier week-end, nous logions chez un collègue au nord de la baie, déjà à moitié dans le désert, bien loin de la fraîcheur océane de la ville. Et là commencent nos vraies vacances : nous avons emprunté une tente, loué une voiture, et partons à l'assaut de ces interminables highways américaines.</p>
<p>Pour notre première étape, nous nous arrêtons à Mariposa, dernière petite ville avant le parc Yosemite. Les plaines, déjà désertiques si près de la baie, se sont transformées en collines desséchées. Nous plantons notre tente dans un petit terrain municipal vert et ombragé où nous discutons des beautés qui nous attendent dans le parc avec nos voisins canadiens. Le lendemain, commence enfin le vrai voyage. Depuis Mariposa, il faut environ une heure pour rejoindre le parc. La route s'enfonce encore plus profondément dans les collines qui se transforment petit à petit en immenses blocs rocheux. Nous longeons une rivière et plus nous nous approchons de l'entrée, plus la vue devient splendide. Le parc est gigantesque mais la zone la plus appréciée des touristes, « la vallée » , se trouve très près de l'entrée où nous sommes. C'est toujours la même rivière, elle coule, sauvage et claire entre les rochers. De part et d'autre : des montagnes de roche blanche, d'abruptes falaises parsemées de séquoias. La vallée elle-même est peuplée de touristes. Il y a plusieurs campings, tous pleins, et les gens se promènent en famille et en vélo au milieu des écureuils qui courent partout. Nous garons la voiture et partons en balade. Nous marchons sur un sentier facile jusqu'à un « lac ». En fait, le lac est sec en cette saison, il ne reste qu'un bassin : piscine naturelle particulièrement agréable et étonnement profonde. Plaisir de nager dans l'eau fraîche au milieu d'un splendide panorama... Autour de nous, les grands séquoias et les falaises blanches qui se découpent sur le ciel comme des peintures abstraites. Nous marchons encore un peu ce jour là, grimpant le début d'une promenade vers des chutes d'eau. Mais nous n'avons pas le temps d'aller jusqu'au bout (et en ce qui me concerne, pas la force). Je ne suis déjà pas très douée pour monter dans la chaleur en temps normal, mais en plus, je me remets difficilement d'une angine et je tousse mes poumons dès que je fais trois pas.</p>
<p>L'après-midi s'est doucement écoulée dans ce charmant paradis. Il est déjà près de six heures quand nous retournons à la voiture. Avant de rentrer, nous voulons nous rendre dans une autre attraction du parc : les séquoias géants. Pour cela, il faut rouler vers le sud pendant bien une heure le long d'une route sauvage qui serpente magnifiquement dans la montagne. Nous voilà arrivés, dans le jour déclinant. A cette heure tardive, il y a encore un peu de monde mais nous avons évité le flot touristique. Comme il est tard, nous n'avons pas le temps de faire la grande balade, on se contente de la petite qui permet tout de même de voir de beaux mastodontes. Les arbres ont entre 500 et 1000 ans, leurs troncs font plusieurs mètres de diamètre montent droits vers le ciel. On admire leur belle écorce ridée, marquée par les années, parfois noircie par les incendies auxquels ils ont survécu. Certains ont succombé et leurs immenses corps carbonisés s'étendent dans la forêt. On ne peut pas s’approcher des arbres encore debout : leurs larges racines sont protégées par de petites barrières, tout semble fait pour ménager ces illustres ancêtres. Les premiers explorateurs n'étaient pas si soucieux, ils ont eu l'idée géniale de creuser des tunnels à travers les troncs ! Le premier arbre qui a subi ce sort n'a pas survécu mais le second est toujours là et sert d'attractions pour les touristes. Sacrifié, il tente de se reconstruire et tient vaillamment debout. Le petit panneau explicatif tente de justifier l'aberration : l'attraction a attiré l'attention sur le parc et joué un rôle dans son classement en temps que parc national... Nous quittons les arbres sous le soleil couchant, croisant deux petites biches au passage !</p>
<p>En théorie, il semblait impossible de camper dans le parc. Il aurait fallu réserver des mois à l'avance ou alors arriver à 8h du matin dans les campings « first come, first serve ». Mais, à présent, nous comprenons mieux la géographie et le fonctionnement du parc et décidons de tenter notre chance. Plutôt que de passer une troisième nuit à Mariposa, nous allons commencer la traversée du parc et tenter de trouver un camping à l’intérieur. Dans « la vallée », tout est plein, ce n'est même pas la peine d'essayer. Mais nous, on souhaite prendre la longue route de montagne qui traverse le parc d'ouest en est et qui est beaucoup moins peuplée. On prend même le temps de faire un détour par le fameux « glacier point » pour profiter de son magnifique panorama : vallée verdoyante, forêts, chutes d'eau, immenses parois rocheuses, ce serait dommage de louper ça. Il est prêt de 14h quand nous prenons enfin la fameuses route. Le premier camping que l'on tente, au bout d'une petite piste chaotique, est plein. Pour le second, il faut rouler un peu plus, puis prendre une autre piste encore plus longue et encore plus chaotique. Mais là, oh bonheur, il y a plein de places ! Nous sommes au « Yosemite creek », en pleine forêt. Les emplacements sont très grands, perdus parmi les arbres, on voit à peine nos voisins. On s'installe confortablement dans notre petit coin sauvage. Les installations sont minimes : des toilettes sèches, pas d'eau potable (on a nos propres réserves). On mange, tranquilles, nos derniers babibels et nos fruits en boite. Les voisins qui peuvent être le plus embêtants sont les ours. On ne les voit pas, mais partout, il y a des panneaux qui nous mettent en garde. Il faut ranger toute la nourriture, ainsi que les produits de toilette dans des grands coffres en métal mis à la disposition des campeurs. Ne RIEN laisser dans les voitures, les ours ont un bon odorat et n'hésiteront pas à tout casser pour nous voler notre lait condensé sucré. En attendant, les seuls animaux que nous côtoyons sont les oiseaux et de charmants petits écureuils au dos rayé qui courent partout autour de nous.</p>
<p>Avec le soir, arrive la fraîcheur de la montagne. Il nous vient alors une idée complètement extravagante : on va faire un feu. Bon, on n'est pas complètement fou, il y a des emplacements spéciaux prévus pour les feux de camps, on n'est pas en train d'incendier le parc ! On a emprunté des allumettes à nos voisines françaises (dans le parc Yosemite, tout le monde est français, ou parfois canadien) et on a entassé maladroitement le petit bois qui abonde autour de la tente. Avec l'aide d'un peu de papier journal (le magazine du parc, distribué à l'entrée) et d'un démarreur de feu que nous ont passé les françaises, on arrive à faire de très grandes flammes assez impressionnantes. On va chercher encore plus de bois qu'on jette frénétiquement sur le foyer. Miraculeusement, il y a, près de notre tente, une grosse bûche. On la jette comme on peut dans les flammes. Ça marche, on a maintenant un petit brasier modéré et la bûche se consomme lentement. En fait, malgré l'eau que l'on mettra avant de se coucher, la bûche va brûler toute la nuit et il faudra lui verser encore quelques litres d'eau sur la tête pour qu'elle arrête de fumer le lendemain matin. En attendant, on profite de sa douce chaleur. Malheureusement, on n'a rien à faire griller sur les braises. On se contente d'admirer leur rougeoiement dans la nuit tombée sous le ciel étoilé. Plus tard, on quitte la douce chaleur et on va s'enrouler dans les sacs de couchage pour passer la nuit froide. Seule ma toux persistante m’empêche de dormir, les ours nous laissent tranquilles.</p>
<p>Le lendemain matin, on se fera une douche naturelle avec l'eau de la petite rivière et on quittera avec quelques regrets notre petit coin sauvage. La route qui nous reste à parcourir est tout à fait magnifique. Nous montons encore plus haut dans la montagne, dévoilant les magnifiques panoramas de la Sierra Nevada. La forêt se fait moins dense, nous traversons de grandes prairies et longeons les rochers blancs qui dessinent les sommets. D'un seul coup, un immense lac apparaît. Son eau claire scintille de bleu et de vert. Il y a une petite plage au bord de la route et on ne résiste pas. C'est une eau de montagne, elle est fraîche sans être glaciale. Je rentre facilement et nage avec délectation. Plus tard, quand je serai au milieu des déserts arides de l'est californien et du Nevada, je repenserai à ce lac avec envie. Il y a deux jeunes français qui viennent d'Annecy et qui ont beaucoup plus de mal à rentrer dans l'eau, « ba si, elle est un peu froide quand même » (pourtant, franchement, il y en a plein des lacs de montagne près d'Annecy). De toutes façons, le lac devient vite pour eux très anecdotique. Toute leur énergie se concentre sur leur anglais maladroit pour discuter avec deux jolies américaines. Elles leur expliquent qu'elles font du français au lycée mais ne savent dire que « ça va, ça va ». Nous laissons là les tourtereaux et reprenons la route. Bientôt nous quittons le parc. Nous nous arrêtons à la sortie pour manger un « vrai » repas dans le petit resto-hôtel, ça fait trois jours qu'on mange des bretzels et des fruits en boite. La route continue dans la montagne, mais, petit à petit, l'aridité prend le pas sur les forêts de conifères. C'est la transition vers le désert qui nous attend maintenant...</p>Photo du mois : couleurs de mon drapeau2014-05-15T12:00:00+02:002014-05-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2014-05-15:/photo-du-mois-couleurs-de-mon-drapeau.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est «les couleurs de mon drapeau …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est «les couleurs de mon drapeau ».</p>
<p>J'avoue que j'étais un peu embêtée ce mois-ci, parce que "mon drapeau", c'est quoi ? Le drapeau français sans doute mais je n'y suis pas particulièrement attachée et ses couleurs, le bleu, le blanc et le rouge, je ne voyais pas trop où les trouver pour faire une photo intéressante. Mais voilà, le mois dernier j'étais à Montréal, et d'un seul coup, il y avait du bleu blanc rouge partout ! Mais le drapeau lui était différent. Ma photo était toute trouvée, les couleurs de mon drapeau sur un autre drapeau, celui des "Canadiens" de Montréal !!
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/05/canadians.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2879" title="Canadiens" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/05/canadians-e1400104501149-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
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Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est «Une de vos expressions favorites …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est «Une de vos expressions favorites en photo ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/04/dos-bis.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2875" title="Plein le dos" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/04/dos-bis-147x300.jpg" alt="" width="147" height="300" /></a></p>
<p>Réalisation pas évidente ce mois-ci, désolée pour la photo d'assez mauvaise qualité mais je n'ai pas réussi à faire mieux. Par contre, je n'ai pas eu trop de mal à choisir une expression. En effet, au milieu de deux mois assez intenses en voyages et déplacements divers, j'ai été attaquée par un terrible mal de dos type lumbago. Je ne sais pas si c'est un record, mais j'ai dû prendre l'avion 4 fois en 10 jours en souffrant le martyre ! A chaque fois, il fallait passer la sécurité, faire la queue pour rentrer dans l'avion etc. Ahhhh... Et à chaque fois, je traînais sur mon dos douloureux mon ordinateur portable pas très léger car je voyageais principalement pour le travail. J'ai fini par acheter (un peu tard) un "porte document à roulette" qui enfin me délivre de ce poids terrible... Et l'expression, vous l'aurez peut-être devinée, c'est <strong>"j'en ai plein le dos"</strong> !</p>
<p><a href="http://jetraine2.canalblog.com/" target="_blank">A chaque jour sa photo</a>, <a href="http://leblogdekat.com" target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://legrandbazardagathe.blogspot.fr/" target="_blank">Agathe</a>, <a href="http://2mainsetkelkesriens.blogspot.ca" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/" target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://lacasademamachronique.wordpress.com/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.perezannik.org" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://derriere-mes-yeux.blogspot.fr/" target="_blank">Aude</a>, <a href="http://monbeaumanoir.wordpress.com/" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://toxiq.canalblog.com" target="_blank">BiGBuGS</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.quadraetcie.fr/1/index.php?q=galerie%2Fla-photo-du-mois" target="_blank">Cécile - Une quadra</a>, <a href="http://photos.byenzo.fr/" target="_blank">Cécile Atch'oum</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cetomontreal.blogspot.ca/" target="_blank">CetO</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://suissexpress.wordpress.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://twolittleredcats.com" target="_blank">Claire</a>, <a href="http://www.claires-blog.com" target="_blank">Claire's Blog</a>, <a href="http://pratique-photo.blogspot.ch/" target="_blank">Crearine</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://www.dameskarlette.com/" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://avecunaccent.canalblog.com" target="_blank">Elsa</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://monsacaouvrage.canalblog.com/" target="_blank">FloRie</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://lafeedulogis43.over-blog.fr" target="_blank">Giselle 43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://hypeandcie.com/" target="_blank">Hypeandcie</a>, <a href="http://ingrenoble.ca/fr/photo-projects/photo-of-the-month/" target="_blank">InGrenoble</a>, <a href="http://www.fromside2side.com/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Isa de fromSide2Side</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://revesenmousse.over-blog.com" target="_blank">Joane</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://lacachouette.over-blog.com/" target="_blank">KK-huète En Bretannie</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Berlinoise</a>, <a href="http://lestetesafranchouilles.blogspot.fr/" target="_blank">La Dum</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/blog/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.lanantaiseaparis.com/search/label/...%20La%20Photo%20du%20Mois" target="_blank">La Nantaise à Paris</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://lesphotosdelaurie.blogspot.fr/" target="_blank">Laurie</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.mon-ecrin-de-passions.com/" target="_blank">Lavandine83</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://www.lesfillesduweb.com" target="_blank">Les Filles du Web</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://www.colourslife.fr/" target="_blank">Mahlyn</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://unephotodesquejepeux.wordpress.com/" target="_blank">Maria Graphia</a>, <a href="http://tribulationsdemarie.com" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://mauricemonamour.blogspot.fr/" target="_blank">MauriceMonAmour</a>, <a href="http://meredebordee.com/" target="_blank">Mère débordée</a>, <a href="http://mimireliton.blogspot.fr" target="_blank">Mimireliton</a>, <a href="http://bonsbaisersdaustralie.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">MissCarole</a>, <a href="http://morganebyloosphoto.wordpress.com" target="_blank">Morgane Byloos Photography</a>, <a href="http://nanageek.canalblog.com/" target="_blank">Nana</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://nie-dmb.blogspot.be/" target="_blank">Nie</a>, <a href="http://bellegosse.wordpress.com/" target="_blank">Oscara</a>, <a href="http://philae.over-blog.com" target="_blank">Philae</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/tag/Photo%20du%20mois/" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://www.pixeline.fr/tag/photo-du-mois/" target="_blank">Pixeline</a>, <a href="http://blog.lesprincessesdemarie.com/" target="_blank">princesse Emalia</a>, <a href="http://cupsofenglishtea.wordpress.com/" target="_blank">Proserpinne</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://rythme-indigo.blogspot.com" target="_blank">Rythme Indigo</a>, <a href="http://www.sailortoshyo.com/tag/la-photo-du-mois/" target="_blank">Sailortoshyo</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://provincecanadienne.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://voyageaugredesvents.blogspot.be" target="_blank">Sylvie</a>, <a href="http://luniversdetataflo.eklablog.fr/" target="_blank">Tataflo</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://the-singapore-miminews.blogspot.sg/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">The Singapore Miminews</a>, <a href="http://troussecadettephoto.over-blog.com/" target="_blank">Trousse cadette</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.unjourunevie.fr/tag/la-photo-du-mois/" target="_blank">Un jour, une vie</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr" target="_blank">Xoliv'</a></p>
<p> </p>Photo du mois : Madeleine de Proust2014-03-15T12:00:00+01:002014-03-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2014-03-15:/photo-du-mois-madeleine-de-proust.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « Quel est votre madeleine de …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « Quel est votre madeleine de Proust ? ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/03/20140314_224657.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2871" title="polaroides" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/03/20140314_224657-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Par un heureux hasard, j'ai retrouvé cette semaine une boite pleine de vieilles photos ! En particulier, cette petite collection faite avec le polaroid qu'on m'avait offert à l'époque. Je devais avoir 7 ou 8 ans...</p>
<p><a href="http://jetraine2.canalblog.com/" target="_blank">A chaque jour sa photo</a>, <a href="http://leblogdekat.com" target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://legrandbazardagathe.blogspot.fr/" target="_blank">Agathe</a>, <a href="http://2mainsetkelkesriens.blogspot.ca" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/" target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anola-lemag.fr/" target="_blank">Ann</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://derriere-mes-yeux.blogspot.fr/" target="_blank">Aude</a>, <a href="http://www.aureliemenard.com/" target="_blank">AurélieM</a>, <a href="http://monbeaumanoir.wordpress.com/" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://tigreblanc.over-blog.fr/" target="_blank">Béa</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://toxiq.canalblog.com" target="_blank">BiGBuGS</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.quadraetcie.fr/1/index.php?q=galerie%2Fla-photo-du-mois" target="_blank">Cécile - Une quadra</a>, <a href="http://photos.byenzo.fr/" target="_blank">Cécile Atch'oum</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cetomontreal.blogspot.ca/" target="_blank">CetO</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://suissexpress.wordpress.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://twolittleredcats.com" target="_blank">Claire</a>, <a href="http://www.claires-blog.com" target="_blank">Claire's Blog</a>, <a href="http://pratique-photo.blogspot.ch/" target="_blank">Crearine</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://www.dameskarlette.com/" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://dreamtravelshoot.blogspot.com/" target="_blank">dreamtravelshoot</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://avecunaccent.canalblog.com" target="_blank">Elsa</a>, <a href="http://www.e-slovenie.com/fr/vie-en-slovenie/photos-du-mois/" target="_blank">eSlovénie</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://monsacaouvrage.canalblog.com/" target="_blank">FloRie</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://lafeedulogis43.over-blog.fr" target="_blank">Giselle 43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://hypeandcie.com/" target="_blank">Hypeandcie</a>, <a href="http://ingrenoble.ca/fr/photo-projects/photo-of-the-month/" target="_blank">InGrenoble</a>, <a href="http://www.fromside2side.com/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Isa de fromSide2Side</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://revesenmousse.over-blog.com" target="_blank">Joane</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://www.birdsandbicycles.fr" target="_blank">Kantu</a>, <a href="http://lacachouette.over-blog.com/" target="_blank">KK-huète En Bretannie</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Berlinoise</a>, <a href="http://lestetesafranchouilles.blogspot.fr/" target="_blank">La Dum</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/blog/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.lanantaiseaparis.com/search/label/...%20La%20Photo%20du%20Mois" target="_blank">La Nantaise à Paris</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.mon-ecrin-de-passions.com/" target="_blank">Lavandine83</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog/category/blogcafe/photo-du-mois/" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://colourslife.cwol.fr/" target="_blank">Mahlyn</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://unephotodesquejepeux.wordpress.com/" target="_blank">Maria Graphia</a>, <a href="http://tribulationsdemarie.com" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://mauricemonamour.blogspot.fr/" target="_blank">MauriceMonAmour</a>, <a href="http://meredebordee.com/" target="_blank">Mère débordée</a>, <a href="http://mimireliton.blogspot.fr" target="_blank">Mimireliton</a>, <a href="http://bonsbaisersdaustralie.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">MissCarole</a>, <a href="http://morganebyloosphoto.wordpress.com" target="_blank">Morgane Byloos Photography</a>, <a href="http://nanageek.canalblog.com/" target="_blank">Nana</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://nie-dmb.blogspot.be/" target="_blank">Nie</a>, <a href="http://bellegosse.wordpress.com/" target="_blank">Oscara</a>, <a href="http://philae.over-blog.com" target="_blank">Philae</a>, <a href="http://unpluszeroegaledeux.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">Pica Moye</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/tag/Photo%20du%20mois/" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://www.pixeline.fr/tag/photo-du-mois/" target="_blank">Pixeline</a>, <a href="http://blog.lesprincessesdemarie.com/" target="_blank">princesse Emalia</a>, <a href="http://cupsofenglishtea.wordpress.com/" target="_blank">Proserpinne</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://rythme-indigo.blogspot.com" target="_blank">Rythme Indigo</a>, <a href="http://www.sailortoshyo.com/tag/la-photo-du-mois/" target="_blank">Sailortoshyo</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://provincecanadienne.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://voyageaugredesvents.blogspot.be" target="_blank">Sylvie</a>, <a href="http://luniversdetataflo.eklablog.fr/" target="_blank">Tataflo</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://the-singapore-miminews.blogspot.sg/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">The Singapore Miminews</a>, <a href="http://carnetdetipiment.wordpress.com" target="_blank">Ti' Piment</a>, <a href="http://troussecadettephoto.over-blog.com/" target="_blank">Trousse cadette</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.unjourunevie.fr/tag/la-photo-du-mois/" target="_blank">Un jour, une vie</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://www.viviane-voyages.com" target="_blank">Viviane</a>, <a href="http://woocares.wordpress.com/" target="_blank">Woocares</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr" target="_blank">Xoliv'</a></p>Photo du mois : le froid ou le chaud2014-02-15T12:00:00+01:002014-02-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2014-02-15:/photo-du-mois-le-froid-ou-le-chaud.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « le froid ou le chaud …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « le froid ou le chaud ».
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/02/20140125_170300-e1392507049620.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2864" title="le froid" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/02/20140125_170300-e1392416458518-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
Pas évident, car le froid, même en vivant à Vienne, j'ai eu du mal à le trouver. Le seul jour où il a fait un peu frais c'est celui où on est allé à la patinoire d'où j'ai tiré cette amusante photo qui aurait pu aussi s'appliquer au thème du mois dernier.</p>
<p><a href="http://leblogdekat.com" target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://legrandbazardagathe.blogspot.fr/" target="_blank">Agathe</a>, <a href="http://2mainsetkelkesriens.blogspot.ca" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/" target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anola-lemag.fr/" target="_blank">Ann</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">AnneLaureT</a>, <a href="http://www.perezannik.org" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.aureliemenard.com/" target="_blank">AurélieM</a>, <a href="http://monbeaumanoir.wordpress.com/" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://tigreblanc.over-blog.fr/" target="_blank">Béa</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://toxiq.canalblog.com" target="_blank">BiGBuGS</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.quadraetcie.fr/1/index.php?q=galerie%2Fla-photo-du-mois" target="_blank">Cécile - Une quadra</a>, <a href="http://photos.byenzo.fr/" target="_blank">Cécile Atch'oum</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cetomontreal.blogspot.ca/" 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Nous sommes encore au sec dans la file pour le premier film mais elle éclate pendant la séance et ne nous lâchera pas... Ce premier film, c'est <em>Ablations</em> film français en compétition dont le scénariste est Benoît Delépine et le réalisateur un jeune inconnu, Arnold …</p><p>Samedi matin, voilà la pluie ! Nous sommes encore au sec dans la file pour le premier film mais elle éclate pendant la séance et ne nous lâchera pas... Ce premier film, c'est <em>Ablations</em> film français en compétition dont le scénariste est Benoît Delépine et le réalisateur un jeune inconnu, Arnold de Parscau. C'est son premier film, avant ça il avait réalisé un court-métrage présenté à Gerardmer il y a quelques années <em>Tommy</em>. En cherchant un peu, j'arrive enfin à le retrouver dans mes notes, et à me rappeler qu'il était très bon ! En effet, c'est un réalisateur à suivre. <em>Ablations</em> est très bien ficelé, bien joué, bien réalisé. C'est un grain de folie, cynique et sombre. On peut juste lui reprocher d'être un peu dehors du thème du festival, il ressemble plus à un thriller qu'à un film fantastique même si l'ambiance étrange est clairement là. En tout cas, à moi, il m'a plu et je le range largement en haut du panier des films en compétition.</p>
<p>On commence l'après-midi avec les courts-métrages. La sélection est correcte sans être exceptionnelle. Je retiens l'amusant <em>Silence</em> et le poétique <em>Entity</em>. Le seul qui se démarque vraiment est <em>The Voice Thief</em> qui, visiblement, bénéficie de moyens plus importants et d'un univers visuel à part. Mais j'ai du mal à entrer dans son "délire" et je ne suis pas tout à fait convaincue. Nombre de festivaliers sont encore moins sensibles que moi à sa poésie. Il aura su convaincre le jury et gagne le prix cette année.</p>
<p>On reste dans une ambiance psychédélique avec notre prochain film <em>L'étrange couleur des larmes de ton corps, </em>hors compétition. Ce film arrive ici avec une certaine histoire. En 2010, les réalisateurs Hélène Cattet et Bruno Forzani présentaient leur premier film <em>Amer</em> en compétition. L'accueil fut particulier : les quelques ardents défenseurs s'opposaient à une horde de festivaliers mécontents qui huaient le film ! Moi j'étais entre deux, j'appréciais la qualité esthétique en regrettant le manque de scénario. En tout cas, j'étais curieuse de voir leur prochaine création. Personnellement, j'ai été assez séduite. Je m'attendais à de l'étrange, à du cauchemardesque donc je n'ai pas été trop dérangée par les effets de style qui rendent l'histoire un peu difficile à suivre. Il y a quand même un gros avantage par rapport à <em>Amer</em> : il se passe quelque chose ! On ne comprend pas toujours tout mais bon... J'espère que par la suite, les réalisateurs sauront évoluer aussi vers des récits un peu plus traditionnels et accessibles mais je vais continuer de les suivre avec curiosité.</p>
<p>Ce film aura tout de même eu une conséquence assez néfaste sur la suite de notre programme... En effet, j'ai pourtant sauté de mon siège dès l’apparition du générique pour me précipiter à faire la queue. Stratégie malheureuse devant une situation ubuesque, entendue pendant le festival, cette phrase d'un cynique festivalier résume bien le problème : "On s'en fout, on peu partir 10 minutes avant la fin, on n'est pas là pour voir des films, on est là pour la faire la queue !". Je ne suis pas partie avant la fin, et ma rapidité n'aura pas suffit : enchaîner un film "hors compet" avec un "compet" pour la séance du samedi soir semble presque impossible. Dehors, grelottant sous la pluie, nous sommes placés bien loin dans la file d'attente. Nos espoirs sont coupés courts quelques minutes avant la séance quand les portes se ferment définitivement alors qu'il ne restait plus qu'une dizaine de personnes devant nous : séance complète, les 700 places de l'espaces lac sont prises. Philosophes, on décide d'aller se prendre une fondue au restaurant pour oublier notre malheur. Nous changeons aussi notre programme : annulant le second film de notre soirée pour tenter à nouveau notre chance avec celui que nous venons de louper. Assez confiant, nous nous rendons à la MCL (petit cinéma au bout de la ville) pour la séance de 23h. Et là, oh malheur ! La séance est pleine ! Même pas la peine d'attendre, il y a largement assez personnes dans cette file pour remplir les seulement 200 places du petit cinéma ! Au final : non seulement, nous ne pouvons voir le film en compétition <em>Babadook</em> qui vient de nous être refusé deux fois, mais on a loupé pour rien le fameux <em>Discopathe</em> qui avait l'air bien amusant. On rentre se coucher, avec seulement deux films à notre palmarès aujourd'hui et une amertume marquée.</p>
<p>Le plus désagréable est de se retrouver d'un seul coup en fin de festival alors qu'on pensait avoir encore plusieurs belles séances devant nous. Le dimanche matin, on a étudié le programme et on a du mal à se résigner. Petit à petit, la décision se prend : tant pis, on rentrera à 1h du mat mais on y ira voir <em>Babadook</em> à 18h. Il faut dire que le film reçoit de très bonnes critiques de la part des chanceux qui l'ont vu le samedi. On voudrait quand même pas manquer le gagnant de la sélection !</p>
<p>Enfin bon, la journée commence avec <em>Almost Human</em> qui, sur le papier, nous paraissait être une série B originale et sanglante. En fait, ça n'a tout simplement aucun intérêt : une histoire ras les pâquerettes d'extra-terrestres sans aucune distance humoristique. Le second film de la journée, dernier film en compétition est, par contre, une bonne surprise. <em>The Sacrament</em> raconte les dérives sectaires et meurtrières d'un groupe religieux. Il semble être inspiré d’événements du genre du Temple du peuple au Guyana. Le traitement laisse un peu à désirer, le côté "found footage" et légèrement sensationnaliste me plaît moyennement. Mais le propos est intéressant, les adeptes de la secte sont bien montrés. On voit tout l'endoctrinement, la manipulation, la fascination que génère son leader.</p>
<p>On aurait dû finir sur ce film. Mais voilà, la frustration est trop grande et on reste ! Avant de voir <em>Babadook</em>, il nous faut d'abord subir le film <em>Static</em>. Des étrangers masqués attaquent un jeune couple dans une grande maison (tient, c'est marrant, on dirait que c'est pas très original). Avec un peu de chance, ça aurait pu être un "slasher" banal mais agréable à regarder. Mais non ! Le cliché ne s'arrête pas au pitch, tout est absolument déjà vu et pourtant présenté avec le plus grand sérieux. Les deux protagonistes sont tellement énervants que j'avais envie que les attaquants masqués les massacrent tout de suite. Je déteste ces couples où le mari dit sans arrêt à sa pauvre femme apeurée "Ne t'inquiète pas ma chérie, je te le promets, tout va bien se passer". La fin apporte des explications vaseuses qui ne font qu'empirer le cas de ce terrible navet.</p>
<p>Heureusement, arrive le dernier film de la journée et du festival, celui qui nous a déjà été refusé deux fois et pour lequel on est resté exprès. Il fallait vraiment qu'il soit bon pour qu'on lui pardonne de rentrer à 1h du mat chez nous et surtout d'avoir dû supporter <em>Static</em>. Et ce fut le cas ! <em>Babadook </em>est clairement la découverte du festival. Pour une fois, c'est un vrai film fantastique qui reste toujours à la frontière sans donner d'explications. Il y a une créature dans cette maison, elle effraie l'infernal petit garçon et hante bientôt sa mère. Mais n'est-ce pas juste la folie tapie de la mère ? Encore une fois, la réponse n'est pas donnée, aucune explication finale lourdingue, mais aucun effet surnaturel appuyé non plus. La créature reste une ombre, une peur, une silhouette qui pourrait n'exister que par l'imagination conjointe des deux héros. Par ailleurs, le film utilise cette image pour décrire avec justesse la solitude et le désespoir de cette mère qui élève seule son fils après un drame. On y voit la dépression, la folie, le deuil. Les deux acteurs jouent avec une grande justesse et leur relation complexe d'une mère à son fils insupportable est très bien rendue.</p>
<p>Le film rafle plusieurs récompense : prix du public, pris spécial du jury (ex-æquo avec <em>Rigor Mortis</em>), prix du jury jeune et prix de la critique. Il passe à côté du Grand Prix qui va <em>Miss Zombie</em>. Je sens que celui-là, on va en entendre parler longtemps ! Le débat fait rage dans les critiques web et sur twitter entre les détracteurs déchaînés qui crient au scandale et les défenseurs non moins acharnés. Je sens que ça va être un sujet de discussion dans les files d'attentes pendant plusieurs années. A la place du jury, j'aurai plutôt mis <em>Babadook</em> en grand prix et le prix spécial pour <em>Miss Zombie</em>. Car <em>Babadook</em> est pour moi exactement ce qu'on attend du festival et qui est bien trop rare. J'ai bien aimé <em>Miss Zombie</em> mais il est clairement plus en décalé par rapport aux attentes. Par ailleurs, le prix Sci-Fi va à <em>The Sacrement</em>, pourquoi pas... Quant à <em>Rigor Mortis</em> qui obtient le prix spécial ex-æquo, là je dois avouer que je suis passée vraiment à côté de ce film mais si certains ont apprécié, tant mieux pour eux !</p>Gerardmer jour 22014-02-01T22:21:00+01:002014-02-01T22:21:00+01:00vivianetag:None,2014-02-01:/gerardmer-jour-2.html<p>Vendredi matin : le soleil brille et de la neige fraiche recouvre les trottoirs, une belle journée commence ! Nous sommes à l'heure, dans la queue, pour le premier film en compétition de la journée : le japonais <em>Miss Zombie</em>. Personnellement, je le trouve très réussi. La zombie en question est l'esclave d'une …</p><p>Vendredi matin : le soleil brille et de la neige fraiche recouvre les trottoirs, une belle journée commence ! Nous sommes à l'heure, dans la queue, pour le premier film en compétition de la journée : le japonais <em>Miss Zombie</em>. Personnellement, je le trouve très réussi. La zombie en question est l'esclave d'une gentille famille et, part son inquiétante présence, trouble la paix du ménage. Ca rappelle <em>The Housemaid</em> ou certains classiques japonais autour du couple et de la famille. Cependant, le film ne fait pas l'unanimité et beaucoup de festivaliers y trouvent le pire film de la sélection. Il est vrai qu'il est assez lent : les motifs répétitifs que j'ai trouvé intrigant sont jugés simplement ennuyeux par d'autres. Enfin bon, je continue de le défendre sans scrupules et je ne susi pas la seule !</p>
<p>Le reste de la journée ne me réserve pas que de bonnes surprises. Premier film de l'après-midi, <em>The Machine</em> est une belle déception. J'attendais un peu d'originalité de ce petit film de SF britannique mais les persnnages et le scénario restent d'une platitude affligeante. Deux ingénieurs, un homme et une femme, travaillent sur une "machine intelligente", un humanoïde plus vrai que nature. Là où ça devient très nase, c'est quand l'ingénieurE se fait tuer tout de suite et est plus ou moins remplacée par un robot vraiment exaspérant. Sans compter qu'on retombe dans un cliché bien pourri d'un homme-créateur face à sa créature femme toute naïve. Le film a perdu encore plus de points quand le personnage principal sort d'une façon extrêmement sérieuse et scientifique "les femmes sont génétiquement programmées pour avoir peur des araignées". Déjà que le bellâtre m'énervait passablement, mais alors là, le film a rejoint direct les navets. </p>
<p>On enchaîne avec un film en compétition : <em>We are what we are</em> remake d'un film mexicain présenté ici même il y a quelques années. A vrai dire, le film original avait de gros défauts et, en ce sens, le remake est justifié et plutôt bon. L'histoire est sordide (c'est un compliment), elle est déroulée avec soin, les acteurs sont bons. Visiblement, sans déclencher un enthousiasme surdimensionné, j'ai l'impression que c'est celui qui fait le plus l'unanimité auprès des festivaliers. On peut lui repprocher de ne pas être vraiment passionnant. J'ai apprécié, sans adorer. Il n'a pas de gros défauts mais je l'oublierai vite...</p>
<p>Il est tout de même beaucoup mieux que celui qui suit, en compétition lui aussi. J'avais peu d'espoirs pour <em>The Last Days on Mars </em>et j'avais raison. Le thème était intéressant : des bactéries tueuses découvertes par une équipe d'astronautes lors de leur dernier jour sur Mars. Mais il est mal traité, la pression a à peine le temps de monter que la station spaciale est déjà envahie de zombies bactérifiés assez moches. Les personnages survivants fuient les zombies et sortent des platitudes (faut dire, ils avaient pas l'air bien malins dès le départ). Ils ont tous l'air assez stupides et on n'a pas très envie qu'ils survivent... Enfin bon, d'autres spectateurs ont été moins difficile et ont trouvé efficace la petite histoire. J'espère quand même qu'on aura le droit à mieux par la suite...</p>
<p>Je termine ma journée avec un ovni qui, je le concède, ne plaira pas à tout le monde. <em>Sono Profundo</em> est un giallo presque muet, plein de gants en cuir et de longs couteaux. Il y a tout de même une histoire à peu près claire d'un tueur sanguinaire qui se retrouve pourchassé par une âme vengeresse. Évidemment, c'est assez ridicule (et personnellement, je pense que c'est assumé), mais j'apprécie l'expérience visuelle et prends plaisir au film. </p>
<p>Ouf ! On a tenu notre programme. On a même pu voir l'hommage à Kim Jee Won (avant Lasrt Days on Mars) et on est rentré pour tous les films (mais, comme chaque année, c'est jamais gagné d'avance). On est prêt pour affronter le week-end.</p>Gerardmer 2014 jour12014-01-31T14:19:00+01:002014-01-31T14:19:00+01:00vivianetag:None,2014-01-31:/gerardmer-2014-jour1.html<p>Pour une fois, nous arrivons au festival le mercredi oir, assez tôt pour acheter nos pass. Nous pouvons donc nous rendre à la séance de 22h : petit apritif gore avec le revisionage du très bon <em>J'ai rencontré le diable. </em>Une jolie collection de serials killers, voilà une belle façon de …</p><p>Pour une fois, nous arrivons au festival le mercredi oir, assez tôt pour acheter nos pass. Nous pouvons donc nous rendre à la séance de 22h : petit apritif gore avec le revisionage du très bon <em>J'ai rencontré le diable. </em>Une jolie collection de serials killers, voilà une belle façon de se mettre dans l'ambiance !</p>
<p>Le festival commence véritablement le lendemain avec du beau temps et des trottoirs enneigés. Nous avons déjà vu le premier film en compétition (le très moyen <em>Dark Touch</em>) et nous rendons donc au Casino pour voir le mexicain <em>Halley</em>, hors compétition. Un peu lent (ceux qui ont du mal avec les films légèrement contemplatifs devront s'abstenir), il arrive tout de même à me séduire. Le personnage central est mort, il le sait, mais tente de s'accrocher à la vie et de cacher tant bien que mal sa dégradation physique inéluctable. Une jolie parabole, j'ai apprécié le contraste entre le pauvre homme dont le corps se délite et, autours de lui, toute cette vie qui continue. Le second film de la journée est encore hors compétition, c'est l'attendu <em>All Cheerelearders die </em>de Lucky McKee et Chris Siverston. Ce teen movie déjanté, aux accents de féminisme, est agréable à regarder mais reste un peu léger et surtout beaucoup moins bien que l'autre film de McKee que nous connaissons : <em>The Woman</em>. </p>
<p>Nous enchaînons avec notre premier film de la compétition officielle, le hong-kongais Rigor Mortis. J'avais lu qu'il était hypnotique et cauchemardesque . Je l'ai trouvé embrouillé et ennuyeux. Il y a des fantômes, des vampires, des morts-vivants, du Kung-fu, ça tourne dans tous les sens sans vraiment que j'ai le moindre désir de débrouiller vers où ça va... J'ai eu bien du mal à ne pas m'endormir carrément et j'ai été assez soulagée que ça se termine ! Heureusement, celui qui suit est une bonne surprise. Petit film autrichien, <em>The Station </em>est un agréable film de genre qui sait trouver de l'originalité dans des situations vues et revues. Ces personnages ne sont pas de mauvais clichés d'un magazine de mode comme dans beaucoup de sous-films américains. En particulier, il y a une ministre de l'environnement avec de la poigne et des répliques cinglantes et il est bien agréable de voir un personnage féminin un peu plus original que d'habitude !</p>
<p>Notre dernier film de la journée est <em>Mindscape, </em>premier film du réalisateur espagnol Jorge Dorado. C'est ce film qui a fait l'ouverture la veille. Dommage qu'il ne soit pas en compétition car il est clairement d'un très bon niveau. Le scénario psycho-fantastique basé sur le plongement dans l'esprit et les souvenirs est bien construit, le personnage de la jeune fille est intriguant, bref, ça m'a plu !</p>
<p>Voilà pour cette première journée, pour l'instant, la place reste libre pour le Grand Prix, attendons demain !</p>Lectures et voyages 20132014-01-28T19:38:00+01:002014-01-28T19:38:00+01:00vivianetag:None,2014-01-28:/lectures-et-voyages-2013.html<p>28 livres en 2013, c'est-à-dire, exactement pareil qu'en 2012 ! Il faut croire que je suis constante malgré la rédaction de la thèse et mon mouvement perpétuel. Il faut dire que je traîne toujours dans mon sillage tout un tas de bouquins d'un bout à l'autre du monde.</p>
<p>Je commence l'année …</p><p>28 livres en 2013, c'est-à-dire, exactement pareil qu'en 2012 ! Il faut croire que je suis constante malgré la rédaction de la thèse et mon mouvement perpétuel. Il faut dire que je traîne toujours dans mon sillage tout un tas de bouquins d'un bout à l'autre du monde.</p>
<p>Je commence l'année par une petite sucrerie littéraire, le genre de petites choses que j'avale en une journée : <em>Une mer sans soleil</em>, roman policier, dernier de la série Monk d'Anne Perry. On y découvre en particulier les ravages de l'opium dans la société britannique au XIXème siècle. Pour rester dans une ambiance anglo-saxonne (dont je suis toujours une grande fan), j'enchaîne avec un roman reçu à Noël : <em>Dans les coulisses du musées</em> de Kate Atkinson. Très bon livre, plein d'humour, des personnages justes et croqués avec soin, un vrai plaisir ! Le mois de janvier avance, le froid arrive sur l'Europe. Alors que je dois me rendre à Édimbourg, une tempête de neige fait annuler mon avion. Obstinée, je fais le voyage en train. Je traverse les plaines enneigées bien au chaud sur mon siège, avec un thé au lait. Et j'en profite pour découvrir Henry James avec <em>La Maison d'à côté</em>. Le roman se déroule comme une pièce de théâtre, j'ai presque l'impression de voir un film et l'ambiance intrigante me séduit certainement. Je suis complètement absorbée et laisse passer sans problèmes les cinq heures de trajet entre Londres et Édimbourg. C'était ma première rencontre avec l'auteur américain et ça m'a donné envie de continuer.</p>
<p>Me voilà donc en Écosse pour une semaine et pour rester dans le thème, je lis <em>L'Ile aux chasseurs d'oiseaux</em> d'un auteur écossais, Peter May. Ce roman policier que j'ai choisi un peu au hasard sur les rayon de la librairie (Eureka Street à Caen, ma préférée) est une très bonne surprise ! Je prends presque toujours plaisir à lire les romans policiers mais j'apprécie quand ils m'apportent un peu plus que le simple frisson d'une intrigue. C'est le cas ici, on découvre l'ambiance vide et venteuse d'une petite île écossaise et on se laisse emporter au gré des vagues.</p>
<p>Février arrive et je découvre le dernier roman de Jonathan Coe,<em> La Pluie avant qu'elle tombe</em>. D'un style très différent de ces autres écrits, il est plus poétique, moins caustique, mais très beau. Un peu comme <em>Dans les coulisses du musée</em>, c'est un récit de vie sur plusieurs générations où les relations familiales sont mises à jour. Je le termine dans l'avion qui m'emmène à New York d'où je me rends ensuite à Providence. Là aussi, je suis prise dans les tempêtes de neige et je traverse le Massachusetts en train. Cette fois, je suis accompagnée du <em>Camp des morts</em> de Craig Johnson, second d'une série de policiers du grand ouest américain. Le premier tome m'avait plu, le second est aussi agréable mais je décide qu'il faudra lire la suite directement en anglais : la traduction rend mal le parler américain.</p>
<p>Le deuxième roman que je lis de Henry James me prend plus de temps qu'un simple trajet en train. Je traîne avec moi les <em>Les Bostoniennes</em> à Marseille, en Allemagne, en Autriche, pour le terminer sur les bords de la piscine à Ténérife à la fin du mois d'avril. Il m'a fallu plus de temps pour vraiment entrer dans l'histoire et avec la rédaction de ma thèse, j'ai été assez occupée. Mais, vers la fin, j'ai été tout à fait passionnée. Le roman traite des mouvements féministes américains du début du XXème siècle. L'auteur porte un regard cynique et distant. Dans celui-là, encore plus que dans <em>La Maison d'à côté</em>, il semble impossible de déterminer son point de vue. Il nous présente deux choix de vie pour son héroïne sans qu'aucun n'apparaisse souhaitable. Et lui même ne prend pas partie, traitant avec un égal dédain ses protagonistes.</p>
<p>Ténérife : petit paradis où j'ai suivi Sébastien et où je rédige ma thèse sur les bords de la piscine d'un hôtel luxueux. Je prend aussi le temps de me détendre et de lire. Après les <em>Les Bostoniennes</em>, je termine rapidement le plus léger <em>Avant d'aller dormir</em>, agréable thriller bien construit de S.J. Watson. Je n'avais pas prévu que je lirai si vite et me voilà sans rien pour les derniers jours ! Qu'à cela ne tienne, il y a une petite bibliothèque de livres oubliés dans un coin de l'hôtel. J'y "emprunte" <em>Fatal</em> de Michael Palmer. Mais les lectures aléatoires des hôtels de villégiature s'avère une déception. Ce thriller est très prévisible et bien peu passionnant.</p>
<p>Nous sommes déjà mi mai. Je commence alors la trilogie <em>1Q84</em> de Haruki Murakami. Ce sont ces trois romans qui me tiendront compagnie lors mon mois de juin mouvementé : trois semaines de conférence d'affilées dont une à Berlin. La tension monte lentement, l'ambiance s'installe mais comme d'habitude avec Murakami, je me sens envoûtée dès les premières pages. On retrouve ici tout l'univers poétique et fantastique de l'auteur et cette profonde mélancolie qui me touche toujours. Lorsque je termine le dernier tome, dans la quiétude retrouvée de mon jardin en ce début de juillet, j'ai du mal à m'en détacher complètement. Il me reste des images, un peu comme des rêves, et longtemps je regarderai le ciel à la recherche de la seconde lune (comprennent ceux qui ont lu).</p>
<p>Juillet est là, beaucoup plus calme que Juin en ce qui me concerne. Le beau temps a enfin gagné l'Europe. Je profite de la Normandie ensoleillée et de la magnifique plage de Granville. Chez moi, je me baigne aussi, dans les lacs et dans la Marne (mais oui !). Côté lecture, pour me remettre de Murakami, je lis <em>Le crucifié de Farrrier's Lane</em> tiré de la série Charlotte et Thomas Pitt de Anne Perry. J'enchaîne sur un roman policier français d'un auteur que je voulais découvrir : Frank Thilliez, <em>Vertiges</em>. Il se lit agréablement et le suspense est bien tenu, cependant, je trouve qu'il manque un peu de finesse et que le scénario est un peu tiré par les cheveux. En passant dans la fameuse librairie d'occasion Mémoranda à Caen (je ne vais à Caen que deux ou trois fois par an, mais c'est toujours là que j'achète des livres...), j'ai mis la main sur les trois premiers tomes d'une série que je tenais particulièrement à découvrir : les Chroniques de San Francisco d'Armisted Maupin. Évidemment, la perspective d'un voyage en Californie cet automne n'a fait qu’accroître ma motivation. Je lis d'une traite <em>Chroniques de San San Francisco</em>, <em>Nouvelles Chroniques de San Francisco</em> et <em>Autres Chroniques de San Francisco</em>. J'arrive à me retenir de justesse de commander directement les trois suivants, il faut savoir attendre et je voudrais les lire en anglais.</p>
<p>D'ailleurs, ma lecture suivante est en anglais. Je comble un très grand manque à ma culture nerd de thésarde en informatique et lis, enfin, <em>The Hitchhikers's guide to the galaxy</em> de Douglas Adams (bon, j'avais vu le film donc j'étais pas non plus inculte). C'est avec lui que je m'envole vers mon originale destination de vacances : la Géorgie. Je le termine assez rapidement et c'est, en fait, Anthony Trollope et son <em>Miss Mackenzie</em> qui m'accompagneront lors de ce road trip aux confins de l'Europe. Je me souviens avoir terminé ce roman dans un hôtel arménien aux allures soviétiques à Gyumri. Seb était un peu malade et l'on passait l'arpès-midi à se reposer. C'était ma première rencontre avec Trollope mais certes pas avec l'Angleterre victorienne. Je n'ai pas été assez prévoyante et n'ai pas grand chose d'autre à lire. Je pique la liseuse de Seb sur laquelle je trouve <em>Les Hauts de Hurle-Vent</em>. Lui-même découvre en ce moment le roman en version papier et en anglais (ça fait longtemps que j'insistais pour qu'il le liste). Je ne résiste pas à le relire en Français en parallèle de sa lecture à lui. L'oeuvre d'Emilie Brontë est, en effet, depuis longtemps au top de ma liste littéraire.</p>
<p>Dans l'avion qui me ramène chez moi (ou plutôt à Munich où je resterai coincée toute une journée), j'aurais dû lire des nouvelles en allemand que j'avais emportées exprès. Mais ma motivation est trop faible, je me rabats sur une petite chose que j'ai prise un peu par hasard : un scénario de Paul Auster, <em>The inner life of Martin Frost</em>. Quand j'ai récupéré ce livre, je pensais emporter un petit roman (d'un auteur que j'aime beaucoup). J'ai été un peu déconcertée de trouver un scénario mais là, dans l'avion, c'est soit ça, soit les nouvelles en allemand. Ce n'est pas désagréable de lire un scénario et c'est assez différent d'une pièce de théâtre. C'est à la fois plus visuel et plus technique. En tout cas, c'est intéressant. A la lecture, le film avait l'air bien, mais on dirait qu'il n'a pas eu le succès escompté... De retour chez moi, je lis cette fois un vrai roman de Paul Auster, <em>Oracle Night</em>, que j'apprécie énormément. L'histoire est construite avec une succession de mises en abyme et garde jusqu'au bout de larges parts d'ombre.</p>
<p>Septembre, puis Octobre : deux mois agités pour moi après le calme estival. Au programme, rien de moins que ma soutenance de thèse et mon déménagement à Vienne ! Un gros bouquin m'accompagne tout du long. A nouveau, je retourne à l'Angleterre victorienne. Deuxième rencontre avec Trollope : <em>Quelle Époque</em>. Ce que j'aime bien avec les deux romans de Trollope que j'ai lus, c'est ce que l'on s'éloigne de classique "récit de mariage" où on ne peut s'empêcher de frémir pour un magnifique couple. Ici, les histoires d'amour sont plus banales, plus humaines, moins parfaites. D'ailleurs, il n'y en a pas tant que ça. Autre surprise, je trouve dans <em>Quelle Époque</em> plusieurs notes féministes très étonnantes chez un auteur masculin de cette époque !</p>
<p>On est déjà en novembre et me voilà en Californie. C'est l'occasion pour moi d'acheter les derniers tomes de la série d'Armistead Maupin. J'en trouve un dans une librairie de San Francisco et les deux autres à Davis où je passe une semaine. J'ai adoré San Francisco, la bay, et la Californie du nord, et c'est donc avec encore plus de joie que je prolonge mon voyage avec <em>Babycakes</em>, <em>Sure of You</em> et<em> Significant Others</em>. Pris un à un, les romans des chroniques de San Francisco ont chacun des défauts : l'histoire est un peu trop rocambolesque, parfois aussi trop anecdotique. Mais ils ont quelque chose. Ils décrivent une époque, un mode de vie, comme peu l'ont fait. Ce furent les premiers à aborder les questions de l'homosexualité, du sida et pas d'une façon mièvre ou misérabiliste. Pour une fois, la vision qui est donnée du couple, de la société, correspond un peu plus à celle que j'ai et un peu moins à des idéaux romantiques.</p>
<p>L'année touche à sa fin, je ne termine le dernier tome des chroniques qu'en décembre, lors de mon retour à Vienne après un petit séjour à Madrid. Après ça, je retourne au monde de la haute société anglo-saxonne de la fin du XIXème siècle. Pour contre-balancer la candeur un peu idéaliste de ma nouvelle drogue <em>Downton Abbey</em>, il me faut tout le cynisme d'Edith Wharton. Je lis <em>Chez les heureux du monde</em> suivis des <em>Beaux Mariages</em>. Le premier est cruel et tragique. Le second est aussi cruel : son personnage principal (une jeune femme vaine et ambitieuse) est tellement odieux que certains auront du mal à continuer. L'auteure ne la sauve même pas par une intelligence ou une grandeur à la Scarlet O'Hara. Elle nous décrit un pur produit d'une société faite de lâchetés et de fausses richesses. C'est à peine si l'on a pitié des victimes collatérales... C'est sur cette note particulièrement cynique que je termine 2013, prête à affronter une nouvelle année littéraire.</p>Photo du mois : Un2014-01-15T12:00:00+01:002014-01-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2014-01-15:/photo-du-mois-un.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « un ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/01/SAM_8952.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2850" title="Un" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/01/SAM_8952-300x199.jpg" alt="" width="300" height="199" /></a></p>
<p>Le paysage rocailleux derrière …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « un ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/01/SAM_8952.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2850" title="Un" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2014/01/SAM_8952-300x199.jpg" alt="" width="300" height="199" /></a></p>
<p>Le paysage rocailleux derrière est celui du volcan Teide à Tenerife. Impressionnant !</p>
<p><a href="http://leblogdekat.com" target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://legrandbazardagathe.blogspot.fr/" target="_blank">Agathe</a>, <a href="http://2mainsetkelkesriens.blogspot.ca" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/" target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anola-lemag.fr/" target="_blank">Ann</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://ma.grossesse.over-blog.fr/" target="_blank">Anne-Laure</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">AnneLaureT</a>, <a 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43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://grenobloise.com/" target="_blank">Grenobloise</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://hypeandcie.com/" target="_blank">Hypeandcie</a>, <a href="http://ileanapartenie.wordpress.com/" target="_blank">Ileana</a>, <a href="http://ingrenoble.ca/fr/photo-projects/photo-of-the-month/" target="_blank">InGrenoble</a>, <a href="http://www.fromside2side.com/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Isa de fromSide2Side</a>, <a href="http://www.laparentheseenchantee.fr/" target="_blank">Isa ToutSimplement</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" 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<p> </p>Photo du mois : bonheur2013-12-15T12:00:00+01:002013-12-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2013-12-15:/photo-du-mois-bonheur.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « bonheur ».
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/12/20120809_183301-e1387040300895.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2841" title="20120809_183301" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/12/20120809_183301-e1387040300895-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
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<p style="text-align: center;"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/12/20120809_183301-e1387040300895.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2841" title="20120809_183301" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/12/20120809_183301-e1387040300895-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
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<p><a href="http://leblogdekat.com" target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://legrandbazardagathe.blogspot.fr/" target="_blank">Agathe</a>, <a href="http://2mainsetkelkesriens.blogspot.ca" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/" target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anola-lemag.fr/" target="_blank">Ann</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://ma.grossesse.over-blog.fr/" target="_blank">Anne-Laure</a>, <a 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href="http://cestpasmoijeljure.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://dreamtravelshoot.blogspot.com/" target="_blank">dreamtravelshoot</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://www.e-slovenie.com/fr/vie-en-slovenie/photos-du-mois/" target="_blank">eSlovénie</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://monsacaouvrage.canalblog.com/" target="_blank">FloRie</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" 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voyageuse comtoise</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.mon-ecrin-de-passions.com/" target="_blank">Lavandine83</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com/categorie-12302834.html" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.lisadeparis.ch/articles/bonus/la-photo-du-mois/" target="_blank">LisaDeParis</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog/category/blogcafe/photo-du-mois/" target="_blank">Lyonelk</a>, <a 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href="http://secretaiko.net/" target="_blank">SecretAiko</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://the-singapore-miminews.blogspot.sg/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">The Singapore Miminews</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.unjourunevie.fr/" target="_blank">Un jour, une vie</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://sebdanzephotographe.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">Wolverine</a>, <a href="http://woocares.wordpress.com/" target="_blank">Woocares</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zazaetsesfantaisies.blogspot.fr/" target="_blank">Zaza</a></p>San Francisco 22013-11-16T18:21:00+01:002013-11-16T18:21:00+01:00vivianetag:None,2013-11-16:/san-francisco-2.html<p>Lors de ma deuxième journée à San Francisco, je voudrais visiter le musée d'art moderne, le SF MOMA. Malheureusement, il est fermé pour rénovation... J'erre un peu dans le quartier à la recherche de quelques galeries avant de reprendre le métro pour quelques stations le long de Market Street. Je …</p><p>Lors de ma deuxième journée à San Francisco, je voudrais visiter le musée d'art moderne, le SF MOMA. Malheureusement, il est fermé pour rénovation... J'erre un peu dans le quartier à la recherche de quelques galeries avant de reprendre le métro pour quelques stations le long de Market Street. Je descends à Castro et remonte Castro Street. C'est un peu moins vallonné que dans le nord de la ville mais il y a tout de même de belles côtes. Je longe les élégantes maisons fleuries dans le soleil de la matinée. Changement d'ambiance lorsque je tourne sur Haight street, le quartier historique des hippies. La ville s'anime de boutiques légèrement extravagantes et colorées. En plus, c'est Halloween, ce qui rajoute encore au folklore : depuis ce matin, je croise régulièrement des personnes déguisées. Je prends mon déjeuner sur Haight street dans un café où l'on sert une root beer faite maison (mais toujours relativement imbuvable). Je continue mon errance, observe sans les acheter les vêtements fleuris dans les boutiques. Je suis un peu déçue de ne trouver que des vêtements et bien peu de livres. Pas de bouquinistes ! Peut-être que je ne suis pas au bon endroit et que les hippies ne lisent que des ouvrages politiques alter-mondialistes ou alors que j'ai mal cherché. Il y a quand même une librairie assez agréable car on y trouve des petits post-its conseils sur tous les livres. Je trouve le tome 6 des chroniques de San Francisco mais pas les tomes 4 et 5 que j’achèterai plus tard dans une librairie étudiante à Davis.</p>
<p>De Haight street, j'arrive tout naturellement au Golden Gate Park (qui n'est pas à côté du Golden Gate). A l'entrée, des vieux baroudeurs et des hippies jeunes générations boivent des bières assis au soleil. Le parc lui même est une bande verte orientée est-ouest d'environ un kilomètre de large sur 4km de long. Je suis à l'entrée est, si je le parcours en entier, j'arriverai à l'océan. La tentation de voir la mer est trop forte et je décide de tenter la promenade. Je marche lentement, le long de la route principale, longeant clairières et petits lac, le soleil m’effleurant le visage (un peu trop en fait, je vais être un peu rouge). Je me fais doubler par les coureurs, les cyclistes et les quelques voitures. Régulièrement, je mesure mon avancement sur la carte. Peu de temps avant la fin, je peux admirer les bisons dans leur enclos, reste sauvegardé de la nature sauvage américaine. Puis voilà la récompense : à la sortie du parc, je traverse la route et je suis au bord de l'océan. C'est une très longue plage où les vagues se déroulent lentement en immenses langues glacées. Car en trempant le bout du pied je remarque que l'eau est très froide, encore plus que dans la baie. Je m'assois sur la plage, les mouettes tournoient entre le ciel et la ville. J'écoute la mer et je laisse couler la fin de l'après-midi. Pour rentrer, je prends ce qui ressemble à un tramway mais se transforme en métro à l'approche du centre-ville, puis je redescends avec le Bart vert San Mateo.</p>
<p>Je reste encore quelques jours dans la « bay area » mais n'ai plus le temps de retourner gambader en ville car il faut que je travaille. Je reste à San Matéo, jolie petite ville de banlieue à quelques kilomètres au sud de la ville. Les petites maisons se succèdent, avec leurs citronniers et leurs orangers, leurs écureuils peu farouches (et peu appréciés des habitants), leurs buissons fleuris. C'est une banlieue à taille humaine : on peut marcher jusqu'à un petit centre ville où l'on trouve boutiques et restaurants. En marchant encore un peu, on arrive face à la baie bordée de parcs où poussent de grands pins. Lors de mon séjour ici, en plus de la ville de San Francisco, c'est tout l'univers de la « bay » que je découvre. Déjà, il faut comprendre son étrange climat. J'ai eu de la chance d'avoir du soleil pour mes visites en ville, San Francisco est connu pour être toujours recouvert d'un épais brouillard. Il n'y fait jamais chaud, ni jamais vraiment froid. L'été, en particulier, est très frais et brumeux. Il faut comprendre que c'est une presqu'île entre l'océan et la baie ce qui explique cette forte influence océanique. Plus on descend vers le sud de la péninsule, plus cette influence baisse. A San Mateo, on ne trouve que rarement le brouillard et les températures estivales sont plus élevées. A cela s'ajoute l'orientation est-ouest : la température peut monter de 10 degrés entre la côte océanique à l'ouest et celle de la baie à l'est. Et si l'on traverse la baie elle-même (par le «Bay Bridge » ou le « San Mateo Bridge » mais pas le Golden gate) pour aller Oakland ou Berkeley, on trouve un climat beaucoup plus continental.</p>
<p>C'est ce genre de climat que je trouverai à Davis, à une centaine de kilomètres au nord de San Francisco, près de Sacramento. J'y passe une semaine pour les besoins d'une conférence. Il fait sans problèmes plus de 35 degrés en été et l'hiver, sans être très froid, est gris et pluvieux. Mais j'y suis en novembre et c'est visiblement une des meilleures saisons. J'y trouve les couleurs de l'automne et la douceur de l'été (mais pas la chaleur torride). Il fait souvent froid le matin (entre 8 et 10 degrés), mais dans l'après-midi, sous l'effet du radieux soleil, on monte à 20 ou 25. L'endroit ressemble à un petit paradis. Les étudiants sont installés dans l'herbe, à l'ombre des arbres ou courent les écureuils. Pour rejoindre le bâtiment de mathématique depuis mon hôtel, je longe une jolie rivière où nagent des loutres et où volent des oiseaux bleus. En dehors du campus, la ville est faite d'une succession de rues calmes rangées en quadrillages. On y trouve des tas de petits restos et quelques boutiques. Comme la ville est petite et plate et que les étudiants sont désargentés, tout le monde roule à vélo, avec une cordialité entre véhicules de toutes sortes qui semblent très exotique à la parisienne que je suis.</p>
<p>Après ma semaine à Davis, je redescendrai vers le sud où je logerai chez un collègue dans la (toute) petite ville de Tracy. C'est une ancienne ville fermière, encore éloignée de tout, mais qui grossit petit à petit en attirant les citadins qui fuient les prix prohibitifs de la zone urbaine de la baie. Je visiterai aussi Berkeley et son fameux campus, ville très prisée de la banlieue installée sur la baie en face de San Francisco. Et puis je prendrai enfin le temps d'aller jusqu'au Golden Gate (il n'est pas dans la ville, je profite donc de mon collègue-chauffeur-logeur). Ca en vaut la peine, c'est une majestueuse œuvre de métal et la vue sur la ville et la baie est splendide. Dans le vent et la lumière du coucher du soleil, avec les pêcheurs à ses pieds et les otaries qui batifolent, c'est une expérience très réussie. Ma dernière étape avant mon départ sera une nuit « surprise » à Pacifica. Je retrouve une amie que je n'ai rencontrée qu'une fois, à Paris, lorsqu'elle même voyageait mais avec qui j'avais gardé contact par Facebook (comme quoi, ça sert les réseaux sociaux). Pacifica est une autre ville de la péninsule, sur la côte Pacifique entre San Francisco et San Mateo. Mon amie habite juste à côté de la plage et j'irai m'y promener avec elle le vendredi matin, jour de mon départ. Encore une fois, chanceuse, la ville m'offre un incroyable ciel bleu. Quel plaisir de marcher au bord de l'océan, de gravir les petites falaises pour admirer le splendide paysage ! Les vagues puissantes vrombissent avec leurs immenses rouleaux et nous courons dans l'écume glacée. Le soleil brille sur le sable brun, le faisant scintiller tel des pépites. C'est sur cette magnifique fin à la hauteur de mon séjour que je quitte la Californie, le cœur encore perdu sous le Golden Bridge entre l'océan et la baie.</p>Photo du mois : ensemble2013-11-15T12:00:00+01:002013-11-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2013-11-15:/photo-du-mois-ensemble.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « ensemble ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/11/2013-07-09-12.05.00.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2828" title="Photo du mois, ensemble" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/11/2013-07-09-12.05.00-e1384403789576-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Voilà pour moi une …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « ensemble ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/11/2013-07-09-12.05.00.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2828" title="Photo du mois, ensemble" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/11/2013-07-09-12.05.00-e1384403789576-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Voilà pour moi une photo qui représente bien le mot "ensemble". Elle a été prise lors de la préparation du barbecue annuel de mon équipe à l'université, un moment où chacun participe, plein de bonne humeur, à la mise en place du repas.</p>
<p><a href="http://leblogdekat.com" target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://legrandbazardagathe.blogspot.fr/" target="_blank">Agathe</a>, <a href="http://2mainsetkelkesriens.blogspot.ca" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/" target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anola-lemag.fr/" target="_blank">Ann</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://ma.grossesse.over-blog.fr/" target="_blank">Anne-Laure</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.aureliemenard.com/" target="_blank">AurélieM</a>, <a href="http://monbeaumanoir.wordpress.com/" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://tigreblanc.over-blog.fr/" target="_blank">Béa</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://toxiq.canalblog.com" target="_blank">BiGBuGS</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://catdeschamps.blogspot.fr/" target="_blank">Caterine</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.quadraetcie.fr/1/index.php?q=galerie%2Fla-photo-du-mois" target="_blank">Cécile - Une quadra</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cetomontreal.blogspot.ca/" target="_blank">CetO</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://suissexpress.wordpress.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://www.claires-blog.com" target="_blank">Claire's Blog</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/tag/photos%20du%20mois/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.dameskarlette.com/" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://dreamtravelshoot.blogspot.com/" target="_blank">dreamtravelshoot</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://lafeedulogis43.over-blog.fr" target="_blank">Giselle 43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" 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href="http://colibribleu.blogspot.fr/" target="_blank">Julie</a>, <a href="http://lacachouette.over-blog.com/" target="_blank">KK-huète En Bretannie</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://lestetesafranchouilles.blogspot.fr/" target="_blank">La Dum</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/blog/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://www.lanantaiseaparis.com/search/label/...%20La%20Photo%20du%20Mois" target="_blank">La Nantaise à Paris</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/tag/photo-du-mois/" target="_blank">La voyageuse comtoise</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.mon-ecrin-de-passions.com/" target="_blank">Lavandine83</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com/categorie-12302834.html" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://www.lisadeparis.ch/articles/bonus/la-photo-du-mois/" target="_blank">LisaDeParis</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog/category/blogcafe/photo-du-mois/" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://unephotodesquejepeux.wordpress.com/" target="_blank">Maria Graphia</a>, <a href="http://tribulationsdemarie.com" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://www.dicietdailleursphotography.com/" target="_blank">Marie-Charlotte</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://destination-canada.net/" target="_blank">Mathilde</a>, <a href="http://mauricemonamour.blogspot.fr/" target="_blank">MauriceMonAmour</a>, <a href="http://mesptitsplatsdanslesgrands.blogspot.fr/" target="_blank">Mes ptits plats</a>, <a href="http://mimireliton.blogspot.fr" target="_blank">Mimireliton</a>, <a href="http://bonsbaisersdaustralie.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">MissCarole</a>, <a href="http://morganebyloosphoto.wordpress.com" target="_blank">Morgane Byloos Photography</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://www.photo-tuto.fr" target="_blank">Photo Tuto</a>, <a 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target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://the-singapore-miminews.blogspot.sg/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">The Singapore Miminews</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://carnetdetipiment.wordpress.com" target="_blank">Ti' Piment</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.unjourunevie.fr/" target="_blank">Un jour, une vie</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://www.viviane-voyages.com" target="_blank">Viviane</a>, <a href="http://sebdanzephotographe.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">Wolverine</a>, <a href="http://woocares.wordpress.com/" target="_blank">Woocares</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zazaetsesfantaisies.blogspot.fr/" target="_blank">Zaza</a></p>San Francisco2013-11-07T08:44:00+01:002013-11-07T08:44:00+01:00vivianetag:None,2013-11-07:/san-francisco.html<p>Un mercredi matin, je sors d'une station de Bart et me voilà en plein cœur de San Francisco. Je ne connais pas la ville, c'est à peine si j'ai regardé le plan. Avec moi, j'ai simplement un petit guide de poche. Je suis arrivée la veille au soir après une …</p><p>Un mercredi matin, je sors d'une station de Bart et me voilà en plein cœur de San Francisco. Je ne connais pas la ville, c'est à peine si j'ai regardé le plan. Avec moi, j'ai simplement un petit guide de poche. Je suis arrivée la veille au soir après une très longue journée de voyage : 3h de vol entre Vienne et Londres puis 10h pour traverser l'Atlantique et le continent. En quittant Londres, j'ai vu le soleil se coucher, puis se relever à l'ouest ! A cause du décalage horaire, je n'ai pas réussi à dormir correctement et je suis debout depuis 4h du matin. A présent, il est environ 10h. Il fait encore frais même si le soleil brille. Mon esprit est légèrement embrumé par le manque de sommeil, contrairement à la ville qui, resplendissante de lumière et de ciel bleu, n'est pas fidèle à sa réputation. Je fais quelques pas et me voilà au bord de la mer. La baie s'étend devant moi, traversée d'un large pont. Dans ma naïveté, je crois être face au Golden gate et ne réalise que plus tard en regardant mon plan que c'est en fait Bay bridge. Qu'importe ! Marcher le long des quais dans le soleil du matin, le visage caressé par une brise salée. Quelques vagabonds se réveillent sur le trottoir. Dans l'eau, j’aperçois le minois discret de deux otaries.</p>
<p>Il est difficile de décrire pleinement ce que je ressens à cet instant. C'est le plaisir d'être dans un lieu désiré et imaginé, le bonheur d'être à l'autre bout du monde. C'est l'excitation de cette ville nouvelle dont je ne sais encore rien. C'est la pleine liberté de mon errance solitaire. Se promener à l'inconnu, sans contraintes, aller au hasard d'une rue à une autre... Je m’arrête dans un café, mon petit déjeuner a été frugal et j'ai déjà faim. J'en profite pour légèrement planifier ma journée. Je peux continuer à marcher vers l'ouest et tenter plus tard de rejoindre le port au nord de la ville. Je remonte doucement le long de Mission Street. Le centre ville rappelle celui d'autres villes américaine : larges avenues, grands buildings. Fatiguée par ma nuit trop courte, je ferme les yeux, étendue au soleil sur l'herbe des Yerba Buena Gardens.</p>
<p>C'est le début de l'après-midi et je commence véritablement mon exploration. Comme tous les autres touristes, je fais la queue pour prendre une "Cable Car". Je doute fort que ces pittoresques petits wagons tirés par des câbles souterrains soient encore un véritable moyen de transport pour les locaux mais ils font partie du paysage San Franciscain et tout bon visiteur se doit de les emprunter. C'est partie pour les montagnes russes ! Quand on parle des collines de San Francisco, ce n'est pas une blague. La ville est tellement vallonnée qu'on se demande comment on a pu la construire. Les rues montent à pic vers le ciel et redescendent de façon toute aussi brutale. Au sommet, on aperçoit d'un seul coup la ville, la baie et même le Golden Gate entre deux petites maisons. En quittant le centre, on semble aussi avoir quitté l'Amérique. On est loin de l'ambiance gratte ciel de New-York ou Chicago. Les rues sont bordées d'élégantes petites maisons sculptées de balcons et de bow-windows. Dans les jardins, fleurissent des arbustes multicolores. C'est un mélange entre le genre british et méridional qui laisse une impression de douceur et de tranquillité.</p>
<p>Me voilà à l'extrémité nord de la ville, devant un port et une petite plage. C'est un des quartiers les plus touristiques. La rue principale est bordée de boutiques de souvenirs et de restaurants de fruits de mer. Des marins à l'accent nasillard proposent des balades en bateau vers Alcatraz que l'on voit au loin. Je profite de l'air marin et rejoint un coin célèbre pour être squatté par les otaries. Elles se prélassent au soleil tels de gros boudins en poussant des cris stridents. Certaines se dressent de toutes leur hauteur boursouflée et se battent maladroitement en se poussant dans l'eau. C'est un spectacle très amusant qui fait la joie des touristes qui les mitraillent à coup d’appareil photo.</p>
<p>Avant de redescendre vers le sud, je traîne un moment sur la plage. L'eau est calme, j'ai enlevé mes chaussures pour marcher pieds nus dans le sable. La fraîcheur de la matinée a entièrement disparu et je me laisse fondre dans la douceur estivale. La mer, froide et belle, m'attire comme toujours. Si j'avais eu mon maillot, j'aurai pu faire partie des quelques courageux nageurs qui bravent le courant glacé. Mais je me résous à partir en ne m'étant enfoncée que jusqu'aux chevilles.</p>
<p>Plutôt que de prendre à nouveau une cable car, je repars à pieds. Lentement mais sûrement, j'arpente les à pics des collines. Depuis les sommets, je profite des magnifiques panoramas sur la ville où se dessine parfois le Golden Gate. Je me fais un devoir de trouver la rue qui a inspiré Armistead Maupin pour sa fameuse série des chroniques de San Francisco. Les rues sont toutes si jolies ! Baignées par la douce lumière de l'après-midi... Je mets plus d'une heure à rejoindre le centre (plus plat) mais c'est une promenade particulièrement agréable. Je pensais aller m'écrouler dans un café quand je me fais aborder par un mendiant. San Francisco, sans doute à cause de son climat et peut-être pour son esprit libertaire, est peuplé de nombreux marginaux et la mendicité est assez répandue. Je refuse d'abord cette nouvelle sollicitation mais finis par accepter quand l'homme me demande de lui payer un burrito dans un restaurant mexicain qu'il me désigne. Pourquoi pas ? Au final, j'ai un peu d'argent et beaucoup de temps. S'en suit une discussion incongrue et amusante. Il me raconte qu'il est orphelin, qu'il a quitté son Tennessee natal à 16 ans pour venir faire sa vie en Californie. Comme beaucoup d'autres jeunes, il n'a pas trouvé l'eldorado mais une vie de galère entre petits boulots et mendicité. Il est noir américain, sa femme est latina et il m'avoue qu'elle a des problèmes d'alcools. Tous les deux sont dans la même galère et essaient de survivre. A ce point, du fait que je lui ai payé le burrito, on a dépassé le baratin visant à m'attendrir. C'est une conversation franche et sincère qui, pour quelques minutes, réduit la barrière sociale entre nous. Je peux blaguer avec lui, lui dire que, j'ai beau être sympa, on m'a déjà demandé de l'argent au moins 10 fois aujourd'hui... Il n'est pas amer, il n'en veut pas à ceux qui ne lui donnent rien (nombreux), il garde le sourire. J'apprécie cette étrange rencontre, de celles qu'on a toujours dans les pays étrangers, là où ne craint pas de faire naître des attentes auxquelles on ne pourra pas répondre. Je lui brise sa vision idéalisée de la France : non, tout n'y est pas luxe et oui, on y trouve des mendiants, des laissés pour compte, etc.</p>
<p>Quand je finis par m'en aller (en ayant pris son adresse mail car il en a une), c'est déjà presque le soir. Je rentre donc directement en regardant le soleil se coucher depuis le train de banlieue qui me ramène vers San Matéo.</p>Photo du mois : victoire2013-10-15T12:00:00+02:002013-10-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2013-10-15:/photo-du-mois-victoire.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « victoire ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/photo-du-mois/photo-du-mois-victoire/attachment/these" rel="attachment wp-att-2819"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2819" title="these" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/10/these-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Il se trouve que …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « victoire ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/photo-du-mois/photo-du-mois-victoire/attachment/these" rel="attachment wp-att-2819"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2819" title="these" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/10/these-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Il se trouve que ce thème a été choisi au bon moment pour moi. En effet, la semaine dernière, j'ai obtenu une de mes plus jolies "victoires" ou fiertés : j'ai soutenu ma thèse et donc obtenu mon diplôme de doctorat. Instant immortalisé par la photo ci-dessus ! Un doctorat, c'est un long processus (3 ans dans mon cas) dont on n'est jamais sûr de voir le bout et le jour de la soutenance a été pour moi une très belle journée.
<a href="http://leblogdekat.com" target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://legrandbazardagathe.blogspot.fr/" target="_blank">Agathe</a>, <a href="http://2mainsetkelkesriens.blogspot.ca" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anola-lemag.fr/" target="_blank">Ann</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.aureliemenard.com/" target="_blank">AurélieM</a>, <a href="http://monbeaumanoir.wordpress.com/" 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target="_blank">CetO</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://www.niokiontheroad.fr" target="_blank">Christelle</a>, <a href="http://suissexpress.wordpress.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://www.claires-blog.com" target="_blank">Claire's Blog</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com/archives/pics___la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/tag/photos%20du%20mois/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.dameskarlette.com/" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://dreamtravelshoot.blogspot.com/" target="_blank">dreamtravelshoot</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://lafeedulogis43.over-blog.fr" target="_blank">Giselle 43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://happyusbook.blogspot.fr/" target="_blank">Happy Us</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://hypeandcie.com/" target="_blank">Hypeandcie</a>, <a href="http://ingrenoble.ca/fr/" target="_blank">InGrenoble</a>, <a href="http://www.fromside2side.com/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Isa de fromSide2Side</a>, <a href="http://isatoutsimplement.blogspot.fr/" target="_blank">Isa ToutSimplement</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://revesenmousse.over-blog.com" target="_blank">Joane</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://colibribleu.blogspot.fr/" target="_blank">Julie</a>, <a href="http://lacachouette.over-blog.com/" target="_blank">KK-huète En Bretannie</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://lestetesafranchouilles.blogspot.fr/" target="_blank">La Dum</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/tag/photo-du-mois/" target="_blank">La voyageuse comtoise</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.mon-ecrin-de-passions.com/" target="_blank">Lavandine83</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com/categorie-12302834.html" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://www.lisadeparis.ch/articles/bonus/la-photo-du-mois/" target="_blank">LisaDeParis</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog/category/blogcafe/photo-du-mois/" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://unephotodesquejepeux.wordpress.com/" target="_blank">Maria Graphia</a>, <a href="http://tribulationsdemarie.wordpress.com" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://www.dicietdailleursphotography.com/" target="_blank">Marie-Charlotte</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://destination-canada.net/" target="_blank">Mathilde</a>, <a href="http://mauricemonamour.blogspot.fr/" target="_blank">MauriceMonAmour</a>, <a href="http://mesptitsplatsdanslesgrands.blogspot.fr/" target="_blank">Mes ptits plats</a>, <a href="http://leblogdemeyilo.blogspot.fr/" target="_blank">Meyilo</a>, <a href="http://mimireliton.canalblog.com/" target="_blank">Mimireliton</a>, <a href="http://bonsbaisersdaustralie.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">MissCarole</a>, <a href="http://morganebyloosphoto.wordpress.com" target="_blank">Morgane Byloos Photography</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" 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Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est "notre lieu de vacances de …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est "notre lieu de vacances de l'été".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/photo-du-mois/photo-du-mois-vacances/attachment/sam_9011" rel="attachment wp-att-2811"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2811" title="Arménie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/09/SAM_9011-300x199.jpg" alt="" width="300" height="199" /></a></p>
<p>Arménie...</p>
<p><a href="http://2mainsetkelkesriens.blogspot.ca" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://leblogdekat.com " target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://denisdanzephotographe.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Akromax</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://unephotodesquejepeux.wordpress.com/" target="_blank">Anaïs and Spip</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anola-lemag.fr/ " target="_blank">Ann</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" 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href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://www.dicietdailleursphotography.com/" target="_blank">Marie-Charlotte</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://destination-canada.net/" target="_blank">Mathilde</a>, <a href="http://mauricemonamour.blogspot.fr/" target="_blank">MauriceMonAmour</a>, <a href="http://mesptitsplatsdanslesgrands.blogspot.fr/" target="_blank">Mes ptits plats</a>, <a href="http://leblogdemeyilo.blogspot.fr/" target="_blank">Meyilo</a>, <a href="http://mimireliton.canalblog.com/" target="_blank">Mimireliton</a>, <a href="https://fromaustraliawl.wordpress.com/category/les-rdv-du-blog/" target="_blank">MissCarole</a>, <a href="http://morganebyloosphoto.wordpress.com" target="_blank">Morgane Byloos Photography</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://par.les.yeux.de.nora.over-blog.com/categorie-12217507.html" target="_blank">Nora</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com/archives/photo_du_mois/index.html" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://bellegosse.wordpress.com/" target="_blank">Oscara</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/tag/Photo%20du%20mois/" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://www.pixeline.fr/tag/photo-du-mois/" target="_blank">Pixeline</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://Scarolles-and-co.blogspot.com" target="_blank">scarolles-and-co </a>, <a href="http://secretaiko.net/" target="_blank">SecretAiko </a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://shoesforgirl.blogspot.fr/" target="_blank">Shoesforgirls</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://provincecanadienne.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://tambour-major.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://the-singapore-miminews.blogspot.sg/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">The Singapore Miminews</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.unjourunevie.fr/" target="_blank">Un jour, une vie</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://sebdanzephotographe.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">Wolverine</a>, <a href="http://woocares.wordpress.com/" target="_blank">Woocares</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zazaetsesfantaisies.blogspot.fr/" target="_blank">Zaza</a></p>Kutaisi, Gori et le retour2013-08-26T23:18:00+02:002013-08-26T23:18:00+02:00vivianetag:None,2013-08-26:/kutaisi-gori-et-le-retour.html<p>Le mercredi midi, nous quittons Batumi. Nous remontons un peu la côte avant de retourner vers l'intérieur du pays. La route est belle, vallonnée, traversant pâturages et champs de maïs. Elle est d'ailleurs souvent encombrée de quelques vaches. Nous arrivons à Kutaisi en milieu d'après-midi, capitale de la Géorgie avant …</p><p>Le mercredi midi, nous quittons Batumi. Nous remontons un peu la côte avant de retourner vers l'intérieur du pays. La route est belle, vallonnée, traversant pâturages et champs de maïs. Elle est d'ailleurs souvent encombrée de quelques vaches. Nous arrivons à Kutaisi en milieu d'après-midi, capitale de la Géorgie avant Tbilisi. De sa riche histoire, il reste une grande cathédrale qui domine du haut de la colline. Avec les années soviétiques, la ville a perdu sa grandeur d’antan mais pas son charme. Elle semble se réveiller doucement d'un long sommeil. Nous logeons un peu en dehors du centre, dans une ancienne caserne russe de l'ère tsarine rénovée en hôtel de luxe. De l'extérieur : une belle et vieille façade en pierre et à l'intérieur : de larges colonnes faites de briques. J'ai l'impression de me trouver dans un caravansérail d'un autre siècle. Les rénovations ne sont pas complètement terminées, il reste à l'arrière une grande cour en friche. On imagine facilement ce lieu se faire racheter par une chaîne type Sheraton et devenir un vrai palace. Pour l'instant, il reste encore assez modeste : seuls quelques rares meubles viennent remplir la très grande chambre qui nous est attribuée. L'hôtel semble d'ailleurs presque vide. Kutaisi accueille pour l'instant assez peu de touristes mais a l'ambition de devenir un centre économique important. Le parlement géorgien vient tout juste de s'y installer.</p>
<p>Le centre ville n'est pas très animé mais agréable. Ses belles rues n'ont pas été défigurées par les années soviétiques. On trouve encore les jolies façades aux petits balcons si typiques du pays. Bientôt, on y verra sans doute de nombreux cafés et restaurants. Justement, en voilà un, récent sans doute. Il s'appelle "café de France" et arbore un beau drapeau Français. Si jamais on ressentait un peu de mal du pays, nous voilà soignés par une tarte Tatin et de grandes photos de la tour Eiffel sur fond de musique rétro. On voudrait se promener plus longtemps dans le centre mais il pleut. On se contente donc du marché couvert où de petites vieilles dames vendent quantité de légumes. Le soir, nous mangeons dans une jolie brasserie avec terrasse donnant sur la rivière. Le menu propose de nombreuses spécialités géorgiennes et est traduit en anglais. Kutaisi nous parait refléter l'image que la Géorgie veut se donner. Partout le pays semble panser ses plaies, reboucher un à un les trous de ses routes (il en reste encore beaucoup), bref avancer vers l'avenir d'un pas résolu.</p>
<p>Le lendemain, nous allons visiter la cathédrale de Bagrati qui domine la ville. Elle a été construite par le roi Bagrat III au XIème siècle puis détruite au XVIIème siècle par les ottomans. Pendant longtemps, elle est donc rester à l'état de ruines. Cependant, vers le milieu du XXème siècle, les Géorgiens ont voulu la ramener à son état d’origine et ont commencé des travaux de restauration, c'est-à-dire en fait de reconstruction ! Voilà tout le problème de la conservation du patrimoine... L'UNESCO n'a pas trop apprécié l'initiative. La cathédrale est un "patrimoine mondial de l'humanité" et sur la liste des "patrimoines en danger" pour atteinte à son intégrité et son authenticité. En visitant le bâtiment, par ailleurs tout à fait magnifique, on remarque bien les nombreuses parties récentes qui sont venues se greffer aux murs d'origine. Plus récemment, il semble que la volonté de séparer le nouveau de l'ancien ait été encore plus marquée car des parties entières ont été faites dans un style ultra moderne. D'un autre côté, les Géorgiens utilisent maintenant à nouveau la cathédrale comme lieu de culte et on les voit mal aller détruire leur tout nouveau dôme pour faire plaisir à l'UNESCO. Clairement, cette reconstruction drastique rappelle un peu trop les méthodes de Viollet-Le-Duc et aurait pu être menée de façon plus fine, mais à présent que faire ?</p>
<p>Nous laissons la belle cathédrale et nous rendons un peu plus au nord où l'on peut visiter un autre haut lieu de la chrétienté : le monastère de Gelati. Datant du XIIème siècle, il a été si important comme centre philosophique et religieux qu'on l'a appelé "l'autre Jérusalem". Aujourd'hui, on y trouve une magnifique église du XIIIème siècle recouverte d'anciennes fresques ce qui, même ici, est assez rare. En passant, nous découvrons aussi Motsameta, autre petit monastère perché dans la montagne. Tout le charme de la Géorgie et de l'Arménie vient de cette multitude de monastères et d'églises qui poussent comme des champignons en haut des falaises... On peut rester des heures à errer sous les arches en pierre à découvrir une vue magnifique derrière chaque porte ou colonne.</p>
<p>Enfin, après un déjeuner à la brasserie de la veille, nous quittons Kutaisi et ses merveilles. Nous roulons vers Tbilisi et comme nous nous rapprochons de la capitale, la route se transforme en autoroute (la seule que nous ayons vue). Ici, des fossés et barrières empêchent les vaches de se trouver au milieu de la route ce qui semble plus prudent. Assez rapidement, nous rejoignons la ville de Gori. Elle est connue pour deux choses, pas forcément très glorieuses. Tout d'abord, elle a été la ville natale de Staline et en tire encore une certaine fierté (on fait avec ce qu'on a...). Ensuite, elle a été la principale victime de la guerre de 2008 contre la Russie. Nous ne sommes qu'à quelques kilomètres de la région séparatiste d'Ossétie du sud : on la devine au nord dans les montagnes du haut Caucase mais impossible de s'y rendre, la frontière est fermée et la région est réputée dangereuse. Lors du conflit de 2008, Gori, en première ligne côté géorgien, fut bombardée puis occupée par les Russes. Aujourd'hui cependant, on ne voit plus de traces de ces troubles récents. La ville est calme et mignonne. Certains quartiers semblent tout neufs avec leur jolies petites maisons et leurs rues pavées. Après avoir trouvé notre modeste hôtel sur la place centrale, nous marchons un moment. Nous montons en haut d'une vieille citadelle dont il ne reste que les fortifications. Nous parcourons les quartiers résidentiels ou des vignes grimpantes viennent égayer les devantures des maisons. Le soir, nous dînons dans un restaurant appelé "the Hunter" et décoré de dizaines d’animaux empaillés. Mais (par esprit de contradiction ?) nous y prenons un plat végétarien...</p>
<p>Vendredi matin, après un petit déjeuner assez infâme dans un café au nom pourtant prometteur de "cake house", nous nous rendons à l'attraction locale : le musée Staline. Gori est donc la ville natale de Staline et elle entretient avec le personnage une relation pas très claire. Comme toute l'URSS, Gori a souffert de la dictature et connaît bien la vérité sur les 20 millions de morts causés directement et indirectement par l'homme en question. Mais elle ne peut se défaire complètement de son admiration pour cet enfant du pays parti de rien (et de Gori) qui finit par diriger une des plus grandes puissances mondiales pendant 30 ans. L'avenue principale de la ville s'appelle encore Avenue Staline avec au centre, le joli petit jardin du Parc Staline. Jusqu'en 2010, on y trouvait encore une statue du dictateur. Elle a été retirée (de nuit) mais elle existe encore en version plus petite devant le fameux musée Staline. Ce dernier a été créé alors même que Staline était encore vivant. A l'époque, c'était un tout petit musée à l'intérieur de sa maison natale. La maison est toujours là, à sa même place : modeste construction en briques dans laquelle les époux Djougachvili (nom originel de Staline) louaient une chambre tandis que le père était cordonnier au sous-sol. Avant, la maison faisait partie d'un quartier populaire qui maintenant n'existe plus. Elle trône toute seule au milieu de la place, protégée par une sorte d'arche en pierre. Le musée est dans le grand bâtiment, très soviétique, qui se trouve derrière. Avec la chute du communisme, il a dû revoir un peu sa communication et évoque maintenant rapidement la répression politique. Mais le ton reste cependant assez admiratif, on y vend des tasses et des porte-clés à l’effigie du dictateur. Toutes les explications sont en russe mais nous avons une guide anglophone. Elle nous donne des récits détaillés (plans à l'appui) des différentes évasions de prison de Staline et de ses activités illicites militantes d'avant la révolution. Mais si elle évoque rapidement la répression comme un "aspect négatif" du règne stalinien, je ne vois nulle part les photos de la famine ukrainienne ni même des goulags. La visite se termine par un passage dans le wagon de Staline, celui qu'il avait aménagé exprès pour ses voyages officiels. Il y a quelque chose de fascinant à se trouver dans un lieu qui a fait l'histoire, à découvrir les aspects intimes (chambre, salle de bain) d'un homme qui fut craint par le monde entier, à très juste titre. Se prendre en photo, souriants et insouciants, devant sa statue, c'est comme un défi à sa terrible grandeur passée.</p>
<p>Au moment de repartir, on se rend compte qu'on a laissé les phares de la voiture allumés toute la nuit et que la batterie est à plat. Voilà ce que c'est d'être habitué aux voitures modernes qui prennent seules la décision d'éteindre les feux ou, au moins, vous préviennent par des hurlements stridents de votre étourderie. Heureusement, pour une fois, la jeune femme de l'hôtel parle bien l'anglais. Elle semble plus douée en langue qu'en mécanique auto (et c'est moi qui dit ça !) car elle ne comprend rien à notre problème. Mais elle traduit comme elle peut au jeune homme avachis dans le lobby. Il nous appelle un taxi qui pour 2 euros nous recharge notre batterie. En tout, nous n'avons même pas été retardé d'une demi-heure.</p>
<p>En quittant Gori, nous traversons des rues aux petites maisons de briques pas très différentes de celle qui a vu naître Staline. Nous arrivons à Uplistsikhe, ancienne ville troglodyte que l'on peut visiter. Elle fut un des premiers lieux habités du Caucase, dès le VIème siècle avant Jésus-Christ. Au IVème siècle après Jésus-Christ, elle accueilli l'un des premiers roi chrétien et les temples furent transformés en église. Aujourd'hui, on se promène dans les roches creusées où l'on devine les habitations. Le vent balaie le rochers et la plaine brille sous le soleil en bas des falaises. Seul bâtiment construit, une petite église du IXème siècle se dresse dans le ciel bleu. Après la visite, nous reprenons la route vers Tbilisi. Notre dernière étape est Mtskheta, étape incontournable de toute visite de la Géorgie. L'entrée de la ville a des aspects de Mont Saint-Michel : petites maisons anciennes en pierre transformées en attractions touristiques avec restaurants et boutiques à foison. Dans la lumière de la fin d'après-midi, la cathédrale de Svétitskhovéli brille d'un joli ton ocre. C'est notre dernière église, nous en auront vu beaucoup ! Nous laissons les popes se reposer au crépuscule et repartons vers la capitale. Là bas, nous attendons patiemment dans un café l'heure d'aller rendre la voiture. Nous n'avons pas fini d'attendre. Arrivés à minuit à l'aéroport, notre avion ne part qu'à 4h (pour une raison qui m’échappe, l'heure de pointe de l'aéroport de Tbilisi se situe entre 3h et 4h du matin). Un retard nous fera louper la correspondance à Munich où nous devrons rester à errer tels des zombies pendant une journée entière. Mais enfin, nous voilà chez nous !</p>
<p>Perdus dans les tréfonds du Caucase ou sur les côtes tapageuses de la mer Noire, on se demande parfois ce qu'on peut bien faire là. Si ce n'était que pour la beauté des paysages, ou la douceur de la plage, alors on pourrait très bien se contenter du sud de la France. De retour chez nous, nous sommes contents de pouvoir manger autre chose que des pains fourrés au fromage (à vrai dire, je n'en ai pas repris après avoir été malade : overdose). Mais voilà, on aime être ailleurs. Surtout, on aime aller voir ailleurs comment est fait le monde. En deux semaines, nous avons vu un peu de ces pays dont on ne savait presque rien. Quand je dis aux gens que je suis allée en Géorgie, ils me regardent avec des yeux ronds pas très sûrs de pouvoir placer le pays sur la carte. Le nom de l'Arménie évoque un lointain exotisme un peu flou. Pour nous, ces pays signifient maintenant des villes, des routes, des gens, des paysages, des petites églises perdues dans les montagnes. Et puis, j'ai une photo de moi avec la statue de Staline, vraiment, rien que pour ça, ça vaut le détour !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/voyages/georgie-armenie/kutaisi-gori-et-le-retour/attachment/2013-08-23-12-34-41" rel="attachment wp-att-2806"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2806" title="Staline et moi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/08/2013-08-23-12.34.41-e1377551314756-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p> </p>Mer Noire, Batumi2013-08-24T14:26:00+02:002013-08-24T14:26:00+02:00vivianetag:None,2013-08-24:/mer-noire-batumi.html<p>Samedi soir, après 6 heures de route à travers le bas Caucase, nous voilà à Gonio, petit village balnéaire au sud de Batumi. En fait de village, c'est une succession de petits hôtels au bord de la plage. Le nôtre est tourné vers la mer, il n'est pas en première …</p><p>Samedi soir, après 6 heures de route à travers le bas Caucase, nous voilà à Gonio, petit village balnéaire au sud de Batumi. En fait de village, c'est une succession de petits hôtels au bord de la plage. Le nôtre est tourné vers la mer, il n'est pas en première ligne mais nous voyons les eaux blanches du soir depuis notre fenêtre. Sur tous les balcons, sèchent les restes d'une journée de plage. Nous dînons dans un petit café qui nous sert des saucisses kebabs dans du pain libanais. Nous avons réservé 4 nuits sur la mer Noire : 3 jours pour nous reposer après un peu plus d'une semaine de vagabondage. Le premier jour, on se repose en effet : il pleut toute la journée. Nous allons voir la mer après le petit-déjeuner, le ciel est gris et lourd mais encore sec. La plage est faite de galets. Avec l'orage qui menace, impossible de se baigner aujourd'hui. Les galets descendent à pic et la mer Noire les balaie de rouleaux violents. Même marcher les pieds dans l'eau semble dangereux tant on peut être surpris par l'écume soudaine d'une vague plus forte. J'observe une jeune femme blonde en équilibre précaire sur la pente de cailloux qui, imprudente, est au téléphone (ce n'est pas très prudent pour elle-même et encore moins pour son téléphone). Malgré le vent, je pourrais rester longtemps à écouter le bruit des galets emportés par le ressac mais nous sommes chassés de la plage par une forte averse.</p>
<p>Plus tard, le temps semble se dégager et nous prenons la voiture pour aller à Batumi. La route entre Gonio et Batumi est une longue voie rapide où les bolides se doublent sans prudence aucune et klaxonnent pour écarter les véhicules étourdis ainsi que les vaches indifférentes, seules vraies maitresses de la route. En se rapprochant de la ville, les signes de la laideur urbaine entourant toute grande aglomération se multiplient. Sur de grands panneaux, brillent les réclames tapageuses pour les casinos de la côte où se retrouvent sans doute les mafias russes, turques et géorgiennes. Quand elle entre dans la ville, la voie rapide se transforme en rue encombrée et chaotique. Nous verrons peu le centre ville, il semble un mélange hétéroclite de villas de vacances mignonnettes et horribles immeubles délabrés. Le boulevard qui longe la plage est bordé des constructions extravagantes des hôtels de luxe. On traverse un grand parc où l'on trouve des paons et des oiseaux en cage. De l'autre côté, toujours la même plage de galets. Le temps maussade a chassé les touristes et les chaises longues restent vides. Nous déjeunons dans un café où la musique est trop forte. Au loin, nous voyons l'étrange ligne d'horizon qui passe du noir au blanc sous les nuages. Bientôt la pluie déferle et chassent les derniers promeneurs. Nous rentrons à l'hôtel et y restons jusqu'au soir : il n'arrête pas de pleuvoir. Nous subissons une coupure de courant. Nous pensons qu'elle est dûe à l'orage mais en fait, il y aura des coupures tous les jours entre 30 minutes et une heure à chaque fois. Dans la soirée , le temps se dégage et nous pouvons ressortir. Une grande promenade de béton a été aménagée le long de la plage de Gonyo, mais elle manque justement d'aménagements. Nous voyons surtout des terrains vagues, des maisons abandonnées, des hôtels pas terminés. Enfin, on trouve une petite paillote où ils servent à manger. On voudrait profiter tranquilles du coucher de soleil mais c'était sans compter le chanteur local qui braille dans un micro en s'accompagnant d'un ampli. Le menu n'est pas en anglais, et avec la musique, il est difficile de se faire comprendre : nous attendons une heure pour une assiette de frites et une galette fourrée à la viande. Promis, demain, on fera mieux. Dans la nuit, on attend à nouveau gronder l'orage.</p>
<p>Le deuxième jour, le temps s'est bien amélioré. Première étape : la plage ! Cette fois, on peut se baigner. La mer est encore assez forte, il faut passer la ligne des rouleaux sans se casser la figure sur les cailloux. Ce n'est pas à la portée de tous (Seb a bien du mal), beaucoup de jeunes enfants se contentent de jouer dans l'écume. Mais l'eau est si agréable et derrière les rouleaux, on peut nager sans problèmes. Avec le retour du beau temps, la journée s'annonce beaucoup plus agréable. Dans l'après-midi, nous visitons le jardin botanique : belle promenade sur les collines descendant vers la mer. Et le soir, la fortune nous sourit. Nous trouvons un autre café beaucoup plus agréable que celui de la veille. Cette fois, la musique est à un niveau acceptable et, avec l'aide de la jeune serveuse souriante, nous commandons de délicieux plats géorgiens à base de viande grillée et légumes. Cette fois, nous l'avons notre coucher de soleil dans la mer après une douce journée d'été...</p>
<p>Le troisième jour, il fait encore plus beau. Les chaises longues se sont multipliées sur la plage et les corps trop blancs se font griller au soleil. Aujourd'hui, les vagues semblent presque inoffensives et l'on voit fleurir les bouées et autres flotteurs plein de bambins. Nous voulons aller faire une promenade dans le parc national au nord de Batumi. Comme nous ne savons pas exactement où se trouve l'entrée, nous prenons une route hasard qui semble aller dans la bonne direction. En fait, si nous avions patienté encore quelques centaines de mètres, nous aurions vu le grand panneau qui annonçait le parc. La route que nous avons prise menait au parc elle aussi, mais elle avait beaucoup plus de bosses et de cailloux. De toutes façon, une fois dans le parc, il n'y a qu'une seule route et elle est difficilement pratiquable. Nous roulons un moment mais décidons de renoncer de peur d'abimer la voiture. Nous continuons à pied. Ce n'est donc pas la promenade officielle : nous nous baladons simplement sur la route qui mène au début du chemin de randonnée (que nous n'atteindrons même pas). Mais cela reste agréable, nous sommes dans les montagnes, entourés de brume et une belle rivière coule le long du chemin. Au retour, je trouverai même le moyen d'aller me plonger dans ses eaux froides. Notre balade dure plusieurs heures et nous rentrons à la nuit tombée avec sur nos jambes les gentils boutons souvenirs laissés par les moucherons. Nous dînons à nouveau dans notre agréable bar avant de dire adieu à la mer Noire. Nous nous baignons une dernière fois le mercredi matin avant de partir pour de bon...</p>Routes et déroutes, Borjomi2013-08-21T21:08:00+02:002013-08-21T21:08:00+02:00vivianetag:None,2013-08-21:/routes-et-deroutes-borjomi.html<p>Ah que me croyais-je épargnée par les microbes qui avaient attaqué Seb il y a deux jours ! Réveillée en pleine nuit par des ballonnements insupportables, je dois vite me rendre à l'évidence : je suis complètement malade. Et me voilà au matin, languissant douloureusement dans mon lit. Évidemment, les qualités qui …</p><p>Ah que me croyais-je épargnée par les microbes qui avaient attaqué Seb il y a deux jours ! Réveillée en pleine nuit par des ballonnements insupportables, je dois vite me rendre à l'évidence : je suis complètement malade. Et me voilà au matin, languissant douloureusement dans mon lit. Évidemment, les qualités qui m'ont fait apprécié ce petit paradis m'apparaissent bien ennuyeuses. Quand on est malade, on a aucune envie d'être coupé du monde dans un lieu reclus de toute civilisation. Rappel des faits : je suis à Vardzia au fond d'une vallée paumée et magnifique. Une chose m'apparaît donc clairement : je suis malade mais je veux partir quand même, pas question de rester coincée ici. Comme je suis encore assez mal en point, Seb va visiter le monastère pendant que je me "repose" quelques heures. Je ne verrai donc pas l'église creusée dans la roche... Pour me consoler, je me dis que pour visiter cette église, il fallait monter un immense escalier en plein soleil à flanc de falaise. Même au mieux de ma forme, j'aurais eu les plus grandes difficultés... Quand Seb revient, je ne suis toujours pas très vaillante. Mais avec de la volonté on arrive à beaucoup de choses. Au prix de douloureux efforts, j'arrive à me préparer et à me trainer jusqu'à la voiture.</p>
<p>Même à moitié mourante, je ne peux m'empêcher de remarquer la splendeur du paysage alors que nous remontons la vallée. Dans le sens du retour, les panoramas sont encore plus beaux que la veille. Les collines jaunes et poussiéreuses parsemées de buisson plongent vers la rivière en rochers déchiquetés. Nous retrouvons bientôt la route principale. Cela se passe mieux que ce je pensais. Je me sens un peu mieux que ce matin et supporte tant bien que mal le voyage, bien enfoncée dans mon siège avec la clim au maximum (c'est une des journées les plus chaudes). Nous dépassons la ville d'Akhaltsikhe et prenons la direction de Borjomi. Le paysage devient plus vert et montagneux. Le long de la route, nous apparaissent des forteresses dressées sur des rochers. Je suis au jeûne forcé mais pas Seb qui veut s'arrêter et manger un peu. J'ai assez d'énergie pour sortir de la voiture et marcher jusqu'au bord de la rivière de l'autre côté de la route. Assise les pieds dans l'eau, je me sens presque bien. Je n'ai qu'un désir : plonger mon corps entier dans cette eau fraîche mais la raison et mes forces défaillantes me retiennent.</p>
<p>Nous arrivons à Borjomi en début d'après midi. Nous arrêtons la voiture dans le centre joyeusement chaotique de la petite ville. Seb s'occupe d'aller faire quelques commissions : tirer de l'argent et acheter un peu de nourriture car il me semble que la sensation de faim revient légèrement (je me remets plus vite que prévu). Il passe aussi dans une pharmacie car nos réserves en Vogalen s'épuisent. Il utilise le dictionnaire géorgien sur son téléphone pour traduire "nausée" et obtient des petites pilules qui m'ont eu l'air de fonctionner. Puis nous cherchons un hôtel. Nous tournons et retournons dans les rues du centre touristique, cherchant les hôtels du guide. Finalement, nous en trouvons un. Une grosse dame blonde très enjouée nous donne une chambre. C'est en fait un petit appartement tout en bois, comme un petit chalet. La chambre est en mezzanine et on a salon, salle de bain et cuisine au rez de chaussée. Étendue telle une âme en peine sur le canapé, je laisse Seb installer nos affaires. Puis je concentre mon énergie pour avaler péniblement un yaourt et quelques gorgées d'eau. Enfin, Seb part faire un tour en ville pendant que je m'endors d'un sommeil réparateur.</p>
<p>Quand il revient, j'ai repris un peu de force. Je décide que je suis assez en forme pour sortir. Je sens bien que je suis encore très faible et je vais particulièrement lentement. Mais j'ai envie de profiter de la douceur de cette jolie ville. Borjomi est une ville thermale nichée dans les montagnes. On y trouve l'eau du même nom vendue dans toute la Géorgie : une eau gazeuse au goût très salé genre Vichy (et que je trouve tout à fait imbuvable). Le centre ville est mû d'une douce agitation. Les mignonnes maisons nous offrent leur balcons, arches et colonnes. Partout des petits stands proposent des friandises et divers objets. Il y a des arbres et des allées fleuries. Il y a aussi un grand parc qui s'étend coincé entre deux montagnes. En ce vendredi soir, il est plein de familles qui se promènent. Des tas de gens font la queue pour remplir leurs bouteilles à la fameuse source. J'ai réussi à marcher jusqu'au parc avant de m'asseoir un peu à l'ombre. Puis j'ai la force de marcher encore un peu au milieu des bambins et des promeneurs. Au retour, nous nous arrêtons dans un café pour que Seb puisse se nourrir : moi je digère encore mon yaourt, je me contente de boire de l'eau.</p>
<p>Nuit réparatrice : quand je me lève samedi matin, je me sens complètement remise. Certes, je n'ai pas encore récupéré tout mon appétit, mais tout de même, ça va beaucoup mieux. Tellement mieux qu'on décide de retourner se promener dans le parc ce matin avant de partir. Dans le guide, ils parlent d'une piscine d'eau de source qu'on a bien envie de trouver. Il y a moins de monde qu'hier soir dans le parc et il est toujours aussi agréable, et même plus maintenant que je peux marcher sans m'arrêter tout le temps. Un chien (perdu ?) s'est pris d'affection pour nous sans pour autant que nous lui ayons donné le moindre encouragement. Il nous suit partout comme si on était ses maîtres. Au moment où cela devient vraiment bizarre il nous laisse enfin pour un autre groupe de touristes (il cherche à émigrer sans doute...). La première partie du parc est d'un genre "jardin des plantes", il y a des attractions pour les enfants et des tas d'animations diverses. Mais quand on avance vers les profondeurs, la vallée devient plus étroite et le parc plus sauvage : c'est une très jolie promenade en forêt. Au bout d'une demi heure environ, on arrive dans une petite clairière aux allures paradisiaques. Une rivière coule au pied d'un rocher, la forêt nous entoure et dans l'herbe au soleil, tranquillement se reposent les promeneurs. Près de la rivière, un petit bassin où les gens se baignent. L'eau y coule de la source à 27 degrés. Plaisir de l'eau et du soleil, on resterait facilement ici tout l'après-midi. Mais il nous faut vite repartir car nous devons quitter Borjomi aujourd'hui.</p>
<p>Anecdote de la pince à épiler : Seb cherche partout une pince à épiler. Dans son besoin constant d'être connecté, il a acheté en Arménie une carte sim pour son téléphone portable. Elle n'avait pas le bon format, il a dû la découper pour la faire rentrer. Maintenant, elle est coincée, il ne peut pas la remplacer par la carte géorgienne qu'il a acheté à Borjomi... Il montre à toutes les boutiques son dessin de pince à épiler emprunté au guide "Gépalémo" et reçoit des regards amusés et curieux de la part des marchands. Juste à la sortie du parc, une petite vendeuse mélancolique tient un stand de produits de beauté. Quand elle voit le dessin, elle semble surprise mais tend rapidement l'objet convoité. et voilà Seb possesseur d'une jolie pince à épiler géorgienne avec laquelle il n'aura aucun mal à retirer la carte sim récalcitrante...</p>
<p>Après tout ça, nous déjeunons dans un petit café. Je n'ai pas très faim mais je peux tout de même manger un peu de pain à la viande. Puis nous revoilà sur la route. Nous reprenons la direction d'Akhaltsikhe puis, de là, la route qui doit nous mener à Batumi sur la côte. Sur la carte, cette route paraissait semblable à n'importe quelle autre route. C'était la seule façon de rejoindre Batumi sans faire un détour par le nord. Elle commence d'ailleurs tout à fait normalement. Elle n'est pas très large mais bien entretenue. Nous roulons dans un paysage vert et vallonné très agréable. Puis voilà que le paysage devient de plus en plus vallonné et même carrément montagneux. Toujours rien de spécial à part de magnifiques points de vue. Mais d'un seul coup, le goudron s'arrête ! Notre route se transforme en chemin de terre et de cailloux. Nous continuons, sans savoir pour combien de temps nous sommes privés de route. Notre voiture est loin d'être un 4x4 alors il faut aller lentement pour éviter les trous et les pierres. Les choses ne s'améliorent pas vraiment et il faut parfois même traverser de gros ruisseaux. Ce qui est rassurant, c'est que l'on croise parfois d'autres véhicules qui n'ont pas l'air d'être plus des 4x4 que nous (vieilles lada, camion chargé de foin, ...). Par ailleurs, les montagnes autour de nous sont d'une beauté impressionnante dans leur manteau de nuage. Nous continuons de monter, croisant parfois des pâturages quand nous ne sommes pas dans la forêt. Tout en haut de la route, nous trouvons un village perdu dans la brume. Les maisons sont en bois, montées sur pilotis, éparpillées dans la montagne. Il y a des enfants sur la route qui nous saluent et veulent nous vendre des choses que nous n'arrivons pas à identifier. On se sent un peu perdu dans cet endroit du monde, on se demande vraiment comment on a atterri ici... Nous n'avions pas encore vu cet aspect là de la Géorgie : le contraste est impressionnant quand on pense que la route mène à la côte tapageuse de Batumi. Nous prenons un autostoppeur. Cette phrase ne retranscrit pas vraiment la réalité. Nous roulons très lentement et un vieux bonhomme s'approche de la voiture, il nous fait comprendre qu'il veut monter. Il a l'air de trouver très amusant d'être avec des touristes mais vu nos limites linguistiques, la communication s'arrête assez vite. Nous le déposons quelques kilomètres plus loin au prochain village. Nous continuons bon gré mal gré entre les bosses, les vaches et les cailloux. La route est plus ou moins pratiquable, nous semblons avoir dépassé le plus difficile. Et puis d'un seul coup, nous sommes au coeur d'une petite ville et le goudron revient, dans un état presque parfait. Nous avons quand même roulé deux heures sur la "piste" et nous ne sommes pas encore arrivés. Ce matin, nous pensions mettre environ 3 ou 4 heures pour rejoindre Batumi, il nous en a fallu 6. Cependant, nous ne regrettons pas cette déroutante traversée des montagnes. En arrivant sur la route de la côte, on a l'impression d'avoir changé de monde...</p>Retour en Géorgie2013-08-20T21:31:00+02:002013-08-20T21:31:00+02:00vivianetag:None,2013-08-20:/retour-en-georgie.html<p>Jeudi matin, Seb se sent beaucoup mieux et nous quittons Gyumri et l'Arménie. Nous prenons la route dans la matinée, direction le nord. Nous longeons des montagnes, de l'autre côté se trouve la Turquie. Nous passons la frontière vers la Géorgie sur une minuscule route déserte. Autour de nous, des …</p><p>Jeudi matin, Seb se sent beaucoup mieux et nous quittons Gyumri et l'Arménie. Nous prenons la route dans la matinée, direction le nord. Nous longeons des montagnes, de l'autre côté se trouve la Turquie. Nous passons la frontière vers la Géorgie sur une minuscule route déserte. Autour de nous, des champs : vaches et tracteurs semblent se préoccuper bien peu du pays dans lequel ils se trouvent. Le passage se fait plus rapidement qu'à l'aller car il n'y a pas grand monde et nous n'avons donc pas à attendre pour recevoir tous les papiers et tampons nécessaires. Et nous voilà de l'autre côté, traversant de petits villages aux toits de chaumes sur lesquels je trouve à ma grande surprise des cigognes !</p>
<p>Au moment où j'écris, cela fait déjà plusieurs jours que je suis retournée en Géorgie et les différences entre ces deux pays m'apparaissent assez clairement. Elles sont d'ailleurs remarquables dès le passage de la frontière. On pourrait penser que deux pays si petits et si proches sont presque semblables, et pourtant... Ce qui frappe d'abord c'est que, pour une raison qui m'échappe, l'influence architecturale soviétique a beaucoup moins frappé la Géorgie que l'Arménie. D'ailleurs l'Arménie semble plus russe que la Géorgie. La conséquence directe c'est que, pour ce que j'en ai vu, les villes géorgiennes sont plus jolies que les villes arméniennes. Évidemment, je ne base cette remarque que sur une observation incomplète : il faudrait au moins pouvoir comparer Yerevan et Tbilisi. En tout cas, en Arménie, on parle partout le russe et nulle part l'anglais. Le russe est aussi très présent en Géorgie mais les rudiments d'anglais sont beaucoup plus développés. De façon générale, la Géorgie est un peu plus riche que l'Arménie : les prix y sont un peu plus élevés, les routes sont dans un état un peu meilleur et il y a plus d'indications (elles sont presque inexistante en Arménie, merci GPS). On le voit aussi au niveau des voitures. Dans les deux pays, on trouve un mélange hétéroclite de vieilles voitures soviétiques genre Lada et de nouveaux 4x4 ultra modernes. Mais la proportion est différente : si vous vous demandez où sont passées toutes les voitures de l'ère soviétique, c'est simple, elles sont toutes en Arménie !</p>
<p>Une chose est compliquée dans les deux pays : se nourrir le midi. Le soir on va au restaurant, mais le midi on est parfois sur la route ou bien on ne veut pas perdre de temps (on ne peut pas dire que les restaurateurs soient très pressés). Alors, pourquoi ne pas acheter à l'avance de quoi pique-niquer ? C'est ce qu'on essaie de faire mais on trouve ici asse peu de supermarchés. Le plus courant, ce sont des petites épiceries, même pas toujours en libre service. Dans les rayons, peu de choses nous semblent consommables. Et puis, évidemment, on ne comprend jamais rien à ce qui écrit. Alors on fait ce qu'on peut, on achète un peu de pain, des paquets de Tuc et des petits gâteaux. Parfois aussi des fruits. Heureusement on n'a pas toujours très faim, mais cette alimentation décousue n'est peut-être pas pour rien dans les quelques soucis de santé que nous avons dû affronter. Ce jeudi matin où nous passons la frontière, nous mangeons donc nos Tuc au bord d'une petite rivière. Nous avons déjà parcouru plusieurs kilomètres en Géorgie au milieu d'une plaine désertique. On avait faim mais on ne savait pas où s'arrêter.</p>
<p>Le paysage devient moins monotone. La rivière que nous longeons fait comme une trainée de verdure dans les collines poussiéreuses. J'avais pensé rouler directement jusqu'à la ville de Borjomi mais je découvre que nous passons juste à côté de Vardzia et qu'il possible d'y loger. Cette vallée est un "must see" d'après le guide, on y trouve en particulier un monastère taillé directement dans la roche. On décide donc de s'y rendre dès aujourd'hui et d'y passer la nuit. La vallée en elle même est magnifique. Au moment de quitter la route principale, on est accueilli par une magnifique forteresse dressée sur un rocher. Puis on roule le long des falaises désertiques avec la rivière en contre bas. Au bout de quelques kilomètres, on peut voir le monastère comme une série de petites grottes dans les rochers. C'est tout ce que j'en verrai : des circonstances ennuyeuses m'empêcheront d'en visiter l'intérieur mais je ne le sais pas encore. Un peu après le monastère, on trouve comme l'indique le guide, une petite auberge perdue au fond de la vallée. Ils viennent de terminer leur joli bâtiment de pierre : il n'est même pas encore tout à fait fini, certains murs sont encore nus et des ouvriers travaillent à créer une terrasse. Mais ils ont déjà ouverts les chambre et en ont une pour nous. L'auberge est comme nichée au creux des rochers. Un magnifique jardin fleuri descend jusqu'à' la rivière. Dans ce petit paradis, nous sommes coupés du monde : pas d'internet, pas même de réseau mobile, à une heure de route de la ville la plus proche. Nous avons tout juste de quoi payer la chambre (50 euros pour 2 avec repas du soir et petit-déjeuner). En effet, comme je pensais que nous serions dans une ville, je ne me suis pas inquiétée de tirer de l'argent géorgien depuis la frontière. Mais il m'en restait un peu et l'auberge accepte les euros. Ouf, nous pouvons donc rester. Il n'est que 15h mais nous ne ressortons pas visiter la vallée. Nous paressons dans le jardin. Seb lit, allongé dans un hamac, et je fais une aquarelle sous le regard amusé et complaisant de nos hôtes. Le soir, nous mangeons un copieux repas au bord de la rivière. Repas qui pour moi sera bien douloureux... A suivre.</p>Dilijan et le lac Sevan2013-08-18T17:01:00+02:002013-08-18T17:01:00+02:00vivianetag:None,2013-08-18:/dilijan-et-le-lac-sevan.html<p>Mardi matin, Dilijan est recouvert par les nuages ce qui donne à ses montagnes un air majestueux. Nous prenons un copieux petit-déjeuner à l'auberge, légèrement tourmentés par les guêpes. Nous avons pris la chambre pour deux nuits et avons prévu aujourd'hui d'aller voir le lac Sevan à une vingtaine de …</p><p>Mardi matin, Dilijan est recouvert par les nuages ce qui donne à ses montagnes un air majestueux. Nous prenons un copieux petit-déjeuner à l'auberge, légèrement tourmentés par les guêpes. Nous avons pris la chambre pour deux nuits et avons prévu aujourd'hui d'aller voir le lac Sevan à une vingtaine de kilomètres de la ville. Nous voilà donc sur la route avec maillots et crème solaire. Nous roulons un moment dans la montagne brumeuse, passant quelques tunnels pas toujours éclairés. Et puis, assez soudainement, le paysage change et devient presque désertique. Ce sont les abords du lac. </p>
<p>C'est le genre de lac qui rappelle la mer : on n'en voit pas toujours l'autre rive. Notre premier arrêt est la péninsule Sevanavank qui fut autrefois une île. En haut de cette petite colline, se perche un monastère du IXème siècle dont il reste principalement deux églises. De nombreux touristes, dont beaucoup d'Arméniens, se pressent dans l'escalier qui grimpe vers le sommet. La haut, il faut parfois patienter et se serrer pour pouvoir rentrer dans les églises (ce qui, d'ailleurs, n'est pas très intéressant car elles sont plus jolies de l'extérieur). Ce qui fait tout le charme du lieu, c'est le dessin de ces magnifiques petits édifices sur le lac, vision hautement romantique. Le ciel s'est dégagé et l'on aperçoit les montagnes brumeuses au loin. Nous profitons de la vue dans le soleil et le vent avant de redescendre. </p>
<p>Nous reprenons la route, espérant trouver une plage. La ville de Sevan est séparée de la rive par une sorte d'autoroute sur laquelle nous nous trouvons. En fait, c'est à peine si nous voyons le lac. Puis enfin, on quitte la voie rapide pour rejoindre la petite route de la côte. Nous sommes maintenant assez loin de la ville et les abords du lacs semblent presque déserts. Le paysage est rouge et caillouteux. Près de l'eau, on trouve de petites cabanes en taule, en fait ce sont des container transformés en habitations éphémères le temps de l'été. De nombreuses familles campent là, pêchant et se baignant. Nous roulons une vingtaine de kilomètres dans cet étrange désert. Nous visitons un autre monastère, moins touristique que le premier mais tout aussi joli puis atteignons un petit village. Le guide parlait d'une plage que nous ne trouvons pas (le village ne semble même pas au bord de l'eau). Nous visitons un vieux cimetière dans lequel se dressent de grandes pierres sculptées de croix et de dessins divers : trésors arméniens datant parfois de plusieurs siècles. Une vielle dame vend des bonnets en laine. Nous trouvant seuls dans le cimetière, elle s'autoproclame notre guide. Elle nous emmène voir les pierres les plus fameuses, nous expliquant ce que représentent les gravures. Elle ne parle pas vraiment anglais mais ponctue son discours d'un minimum de mots compréhensibles et l'illustre à grand renfort de mimes et de gestes. C'est ainsi qu'on comprend par exemple qu'une certaine pierre décrit une famille entière tuée par les Mongols. Tandis que nous terminons le tour, un autre groupe de touristes apparait. Je sens que la vieille dame leur jette des regards furtifs. Mais elle n'aura pas perdu son temps avec nous car Seb se décide à lui acheter un bonnet. Il faut dire qu'elle s'est donnée beaucoup de mal pour nous et que sa passion pour le cimetière semblait tout à fait sincère. De façon générale, ce genre de choses nous arrive peu. L'Arménie est un pays relativement pauvre mais on ne s'y sent sent jamais harcelés. Il y a peu de mendicité et on s'y promène très tranquille. </p>
<p>Nous repartons vers Sevan. Les rives désertes du lac peuvent être tentantes mais nous n'avons rien mangé. Et puis, on n'aurait l'impression de s'immiscer dans la tranquillité de toutes les petites familles installées là. Nous nous trompons de route et nous perdons un peu dans la ville de Sevan, tout à fait affreuse. Enfin, de retour sur l'autoroute, nous sommes maintenant du bon côté. C'est-à-dire que le lac est simplement caché par quelques arbres. Toutes les dizaines de mètres, il y a des panneaux et des petites sorties annonçant des plages mirobolantes. Évidemment, quand on roulait dans l'autre sens, on ne voyait rien de tout ça, et d'ailleurs, les sorties étaient inaccessibles. Nous tournons donc et découvrons tout un petit univers. Les bords du lac sont animés d'une agitation estivale. Les installations touristiques se succèdent : location de "container bungallow", petits hôtels, bars et restaurants. Sous une tonnelle au milieu des arbres, nous commandons du poulet grillé à un bar. Le barbecue semble être partagé par tous : restaurants mais aussi familles venues avec leur propre nourriture. Après le repas, nous nous rendons sur la plage. Quelques chaises longues en bois sur un sable gris, des enfants qui jouent et l'eau houleuse du lac. Il ne fait pas très chaud, il y a beaucoup de vent et peu de soleil. Cependant, je remarque que si le froid n'empêche pas tout un tas de gros bonshommes de se mettre torse nu en short de bain, les jeunes filles restent en grande majorité habillées. Même pour se baigner, elles portent souvent un short et un débardeur. En fait, je ne verrai qu'une seule femme en maillot de bain, elle semble être d'une classe sociale plus élevée. Mais par ailleurs, je sens bien que je peux me mettre moi en maillot sans que cela paraisse bizarre. Je suis tout de même loin de l'impression laissée par certaines plages du Maghreb où le moindre morceau de chair attirait les regards. Il faut dire aussi qu'avec ma peau claire et mes cheveux blonds, il y a peu de chances qu'on me confonde avec une arménienne. Enfin, nous nous décidons à entrer dans l'eau. Elle n'est pas trop froide comparée à l'air et une fois dedans, on y est tout à fait bien. Je nage avec plaisir en prenant garde à ne pas trop m'éloigner de la rive pour ne pas croiser les Jet Skis furieux. </p>
<p>Et voilà comment nous terminons cette petite excursion au lac. A peine sortis de l'eau, nous nous rhabillons et prenons la route du retour. Plus nous nous approchons de Dilijan, plus le ciel se couvre. En fait, dans la montagne, il a plu toute la journée. Les jeunes femmes de l'hôtel sont désolées car elles n'ont pas pu étendre le linge que nous avons mis à laver ce matin. Que peut-on fait contre la fatalité ? On l'étendra dans la voiture et il séchera comme il pourra. Dilijan est au milieu des montagnes. C'est une ville assez touristique car très bien placée. Il y a un vieux centre à l'architecture préservée. Il est très joli, mais surtout très petit. Il me rappelle un peu un écomusée. En dehors de ça, la ville n'est pas très jolie, à part quelques petites maisons comme notre auberge, il y a surtout de gros bâtiments soviétiques. Par ailleurs, elle est plutôt morne. Je ne sais pas si c'est le mauvais temps mais les rues sont désertes. Nous mangeons dans un restaurant du vieux centre où l'on nous sert de délicieux ragouts. Seb ne se sent pas très bien ce soir et mange peu. Nous rentrons rapidement et nous couchons tôt. Dehors, nous entendons tonner l'orage...</p>
<p>Le lendemain matin, Seb est toujours mal en point. Il ne prend presque rien au petit déjeuner, pourtant très bon. Nous décidons quand même de quitter la ville comme prévu. Nous roulons longtemps dans les montagnes puis atteignons une longue plaine où nous retrouvons la chaleur de l'été. Nous arrivons Gyumri en début d'après-midi. C'est une ville assez grande et plutôt agréable, nous logeons dans un grand hôtel du centre ville. Avec ses colonnes en marbre, son large hall et son aspect légèrement démodé, on dirait un ancien établissement soviétique. D'ailleurs, de façon générale, on se croirait dans une ville russe. Et pour cause, la ville a été développée par les Russes au XIXème siècle. Son centre est fait d'imposants bâtiments rappelant cette époque autour de très larges places. Sur la terrasse d'un restaurant où le menu n'est traduit qu'en russe (partout en Arménie, on nous parle russe), je commande un plat au hasard. Pas de chance, ce sont des harengs. Je suis obligée de voler des morceau de poulet à Seb. Sur notre droite, se trouve l'église Amenaprkich en grande partie détruite lors du tremblement de terre de 1988. Depuis, une reconstruction à l'identique est à l'oeuvre, pas encore terminée mais bien avancée. La ville a beaucoup souffert de ce tremblement de terre qui tua 50000 personnes et en laissa de nombreux autres sans abris. Aujourd'hui, on en voit presque plus rien : tout a été reconstruit. Il est difficile de dire si les trottoirs défoncés et les maisons en mauvais états sont des restes de la catastrophe ou simplement dû à l'état général des rues et des bâtiments en Arménie... Nous ne nous promenons que peu car Seb n'est pas encore remis et est fatigué du trajet. Nous passons donc la majeure partie de l'après-midi à nous reposer. Nous ressortons le soir pour manger, la ville est agréablement animée dans la douceur du soir. C'est notre dernière nuit en Arménie...</p>Photo du mois : un objet2013-08-15T12:00:00+02:002013-08-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2013-08-15:/photo-du-mois-un-objet.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « un objet ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/photo-du-mois/photo-du-mois-un-objet/attachment/p1080959-2" rel="attachment wp-att-2770"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2770" title="Un objet" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/08/P1080959-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>La photo date …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « un objet ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/photo-du-mois/photo-du-mois-un-objet/attachment/p1080959-2" rel="attachment wp-att-2770"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2770" title="Un objet" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/08/P1080959-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>La photo date de 2010, de notre voyage en Mongolie. Notre hôte fabriquait ces très jolies petites boites sculptées en bois...</p>
<p><a href="http://2mainsetkelkesriens.blogspot.ca" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://unephotodesquejepeux.wordpress.com/" target="_blank">Anaïs and Spip</a>, <a href="http://anola-lemag.fr/ " target="_blank">Ann</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.aureliemenard.com/" target="_blank">Aurélie Ménard </a>, <a href="http://monbeaumanoir.wordpress.com/" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://toxiq.canalblog.com" target="_blank">BiGBuGS</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://ohmypetitpois.blogspot.fr" target="_blank">Caro from London </a>, <a href="http://catdeschamps.blogspot.fr/" target="_blank">Caterine</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cetomontreal.blogspot.ca/" target="_blank">CetO</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://www.niokiontheroad.fr" target="_blank">Christelle</a>, <a href="http://suissexpress.wordpress.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://www.claires-blog.com" target="_blank">Claire's Blog</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com/archives/pics___la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/tag/photos%20du%20mois/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.dameskarlette.com/" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://clemencebdc.wordpress.com/category/photo-du-mois/ " target="_blank">Eloclemence</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://www.fromside2side.com/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Isa</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://lafeedulogis43.over-blog.fr" target="_blank">Giselle 43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://happyusbook.blogspot.fr/ " target="_blank">Happy Us</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://hypeandcie.com/" target="_blank">_Hypeandcie</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://colibribleu.blogspot.fr/" target="_blank">Julie</a>, <a href="http://kia909.multiply.com/journal" target="_blank">Kia909</a>, <a href="http://lacachouette.over-blog.com/" target="_blank">KK-huète En Bretannie</a>, <a href="http://www.kobaitchi.com/tag/photo%20du%20mois" target="_blank">Kob</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://lestetesafranchouilles.blogspot.fr/ " target="_blank">La Dum</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/blog/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://www.lanantaiseaparis.com/search/label/...%20La%20Photo%20du%20Mois" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/tag/photo-du-mois/" target="_blank">La voyageuse comtoise</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/category/photos/photo-du-mois/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.mon-ecrin-de-passions.com/" target="_blank">Lavandine83</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com" target="_blank">L'Azimutée</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com/categorie-12302834.html" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog/category/blogcafe/photo-du-mois/" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://vusetrevus.blogspot.com/" target="_blank">M.C.O</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://www.dicietdailleursphotography.com/" target="_blank">Marie-Charlotte</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://destination-canada.net/" target="_blank">Mathilde</a>, <a href="http://mesptitsplatsdanslesgrands.blogspot.fr/" target="_blank">Mes ptits plats</a>, <a href="http://leblogdemeyilo.blogspot.fr/" target="_blank">Meyilo</a>, <a href="https://fromaustraliawl.wordpress.com/category/les-rdv-du-blog/" target="_blank">MissCarole</a>, <a href="http://monptitboudoir.over-blog.com/ " target="_blank">Monptitboudoir</a>, <a href="http://morganebyloosphoto.wordpress.com" target="_blank">Morgane Byloos Photography</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://dans-ma-bulle-365.tumblr.com/" target="_blank">Nie</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com/archives/photo_du_mois/index.html" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://bellegosse.wordpress.com/" target="_blank">Oscara</a>, <a href="http://www.photo-tuto.fr" target="_blank">Photo Tuto</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/tag/Photo%20du%20mois/" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://www.pixeline.fr/tag/photo-du-mois/" target="_blank">Pixeline</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://Scarolles-and-co.blogspot.com" target="_blank">scarolles-and-co </a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://shoesforgirl.blogspot.fr/" target="_blank">Shoesforgirls</a>, <a href="http://www.annexedeskipi.blogspot.com" target="_blank">Skipi</a>, <a href="http://cigaletfourmi.blogspot.com" target="_blank">Solveig</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://provincecanadienne.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://tambour-major.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://the-singapore-miminews.blogspot.sg/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">The Singapore Miminews</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.unjourunevie.fr/" target="_blank">Un jour, une vie</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://www.viviane-voyages.com" target="_blank">Viviane</a>, <a href="http://sebdanzephotographe.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">Wolverine</a>, <a href="http://woocares.wordpress.com/" target="_blank">woocares</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zazaetsesfantaisies.blogspot.fr/" target="_blank">Zaza</a></p>Arrivée en Arménie, premières aventures...2013-08-13T18:48:00+02:002013-08-13T18:48:00+02:00vivianetag:None,2013-08-13:/arrivee-en-armenie-premieres-aventures.html<p>Nous quittons Tbilisi le dimanche matin. Trouver la location de voiture, sortir de la ville, tout ça ne pose pas trop de problèmes. Les yeux rivés sur le GPS, c'est à peine si je remarque les piteuses barres d'immeubles que forment les banlieues que nous traversons. Assez vite, nous voilà …</p><p>Nous quittons Tbilisi le dimanche matin. Trouver la location de voiture, sortir de la ville, tout ça ne pose pas trop de problèmes. Les yeux rivés sur le GPS, c'est à peine si je remarque les piteuses barres d'immeubles que forment les banlieues que nous traversons. Assez vite, nous voilà sur une petite route au milieu d'une plaine desséchée. Nous croisons des vaches et des moutons. Sur le bord de la route, des vieilles dames vendent des fruits. Nous traversons des villages tristes et pauvres. Assez vite, nous arrivons à la frontière. D'abord, il faut sortir de Géorgie, nous patientons avec la longue file de voiture. En fait, seul le conducteur peut passer avec le véhicule. Moi, il faut que je sorte et que j'aille faire la queue avec les piétons. Je retrouve Seb de l'autre côté, nous sommes dans "l'entre deux". Dans ce noman's land, on ne trouve qu'une petite boutique d'alcool duty free et rien d'autre. Nous avions l'espoir d'acheter de quoi nous nourrir ce midi car nous n'avons rien vu de convaincant depuis Tbilisi ce matin. Bon, il nous faudra nous contenter de nos gaufrettes et graines de tournesol... A nouveau, on fait la queue pour entrer en Arménie. Aucun problème, il n'y a plus besoin de visas, et un simple tampon sur nos passeports suffit. Mais ce n'est pas fini, il faut maintenant s'occuper de la voiture. Dans un petit bureau, nous donnons tous les papiers à un fonctionnaire affable qui nous montre des photos de lui sous la tour Eiffel. On reçoit de nouveaux papiers et de nouveaux tampons et on peut enfin sortir. Nous voilà donc en Arménie dans l'agitation poussiéreuse de la ville frontalière. On s'occupe encore de quelques formalités : changer quelques euros pour avoir de l'argent arménien, acheter une assurance pour la voiture et une carte pour le téléphone de Seb (ça marche, il est très content). Nous n'avons toujours pas mangé et l'après-midi est déjà bien entamée. Nous avons un peu faim mais nous en avons assez de cette errance dans la fumée des pots d'échappement, on veut surtout quitter cet endroit et reprendre la route. En tout, la frontière nous a bien pris deux heures ce qui me semble plutôt raisonnable. Je sais bien qu'une frontière terrestre avec un véhicule n'a pas grand chose à voir avec les formalités aseptisées des aéroports. Et puis l'essentiel, c'est qu'on soit de l'autre côté, nous sommes en Arménie !!</p>
<p>De ce côté là, le paysage devient tout de suite beaucoup plus joli (n'en déplaise aux géorgiens). Nous longeons une rivière entourée de verdure et de petites collines. Ici aussi , il y a des vaches et des moutons (plus ou moins sur la route) et des vieilles dames qui vendent des fruits. Bientôt, les collines deviennent plus importantes et nous roulons au fond d'une gorge entre de hautes parois rocheuses. C'est le canyon de Debed où nous souhaitons passer la nuit. Nous arrivons dans la ville d'Alaverdi. Ville minière flanquée d'affreuses constructions soviétiques, son abord est un peu triste et sordide. Nous dépassons une large usine désaffectée et des immeubles gris décrépits. Autour, le paysage est splendide. Un peu après la ville, nous prenons la route du village d'Odzun dont parle notre guide. Il nous faut trouver un endroit où dormir et le village semble un meilleur pari que la ville. Nous serpentons le long de la falaise découvrant de magnifique panoramas sur la rivière et la vallée. En haut, surprise, nous voilà sur un immense plateau : il y a des champs et des animaux qui paissent tranquillement. Nous arrivons au village. Il est relativement grand, modeste mais pas misérable. Visiblement, il doit vivre de l'agriculture et de l'élevage car nous croisons de nombreuses granges pleines de foin. Le guide parlait d'un B&B près de l'école. Nous trouvons l'école mais pas le B&B. Nous suivons alors un panneau indiquant "hôtel". Lorsque, ce faisant, nous sortons du village sur une route cabossée, nous perdons un peu espoir. Mais un groupe de jeunes filles nous indique la direction d'un air très convaincu en répétant "hôtel, hôtel". Nous continuons, légèrement circonspects. Qu'allons nous donc trouver ici ? On roule encore quelques centaines de mètres au milieu des bosses, des trous et des bouses de vaches. Nous passons une première grille toute défoncée, puis une seconde en meilleur état, et d'un seul coup, derrière les arbres, apparait un joli petit bâtiment. Il y a donc bien un hôtel, et mignon en plus, les jeunes filles et le panneau avaient raison. Un homme arrive, il ne parle pas anglais mais la situation est plutôt simple. Il nous amène à notre chambre, en fait, un véritable appartement avec deux chambres et un salon. Surtout, il y a un grand balcon avec une vue grandiose sur le plateau et la vallée. Avec le petit-déjeuner, cela coûte un peu plus de 40 euros... Pour monter à la chambre, on emprunte un petit escalier au milieu d'un parterre fleuri avec des petites fontaines. L'hôtel est au coeur d'un verger de pommiers, on croirait un petit paradis. Il y a même une piscine ! Plus tard, nous grignotons à nouveau nos graines de tournesol sous une tonnelle au bord de l'eau tandis qu'une petite dame nous sert du thé. Je me baigne dans l'eau froide : il ne fait pas très chaud et il y a des mouches mortes à la surfaces mais après une journée de route, je trouve si agréable de nager.</p>
<p>Malheureusement, après s'être un peu reposés, il nous faut repartir. Il faut retourner à Alaverdi pour tirer de l'argent et puis il faut trouver un restaurant car nous commençons à avoir vraiment faim. Pour la banque, c'est facile mais on avait un peu plus peur pour le restaurant... Et pourtant, oh miracle, il apparait sur la route : un grand bâtiment que nous n'avions pas vu à l'aller d'où s'échappe une musique tonitruante. Une jeune serveuse nous amène sur une petite terrasse en bois. Le menu est à 6 euros, il comprend des crudité, du fromage et de la viande grillée. Trop heureux, nous profitons de notre repas copieux et inespéré. Les musiciens sont sur l'autre terrasse. Sur un rythme qui ne finit jamais, ils enchainent avec entrain des reprises de vieux tubes américaines mélangées de chansons arméniennes. Lors d'une de leurs pauses, l'un d'eux vient nous voir. Il est très heureux que nous soyons français et répète "Parish, Parish !" en souriant. Puis il insiste pour nous offrir des shots de vodka et trinquer avec nous : voilà pour l'accueil légendaire des arméniens ! Nous rentrons assez tôt à l'hôtel pour ne pas avoir à retrouver le chemin de nuit et, dans ce cadre magnifique, nous passons notre première nuit en Arménie.</p>
<p>Le lendemain, nous attendons patiemment l'heure du petit-déjeuner assis au soleil au milieu des pommiers. Nous sommes loin d'être les seuls dans l'hôtel, il y a tout un tas de famille mais mes piètres compétences linguistiques ne me permettent pas de savoir s'ils sont russes ou arméniens. Enfin, il nous faut quitter ce bel endroit et reprendre la route. Nous commençons par visiter l'église du village qui date du Vème siècle. C'est un magnifique petit bâtiment qui se cache un peu derrière des échafaudages car il est en réfection. Nous croisons un couple de français et écoutons un peu les explications de leur guide. En discutant avec eux, nous apprenons qu'ils font le tour de la mer noire et vont bientôt passer en Géorgie. Ensuite, nous visitons deux monastères du Xème siècle proches d'Alaverdi. A chaque fois, ils sont perchés en haut des falaises et il faut gravir des routes en lacets au dessus de la vallée. L'un d'eux est à côté d'une petite ville qu'on avait déjà remarquée : elle est aussi laide qu'Alaverdi mais au sommet du plateau. D'en bas, on voit dépasser ses horribles immeubles, on dirait une cité HLM plantée en haut d'une montagne. Les monastères, eux sont magnifiques. On ne peut pas tout voir car certaines parties sont en travaux. Mais, même de l'extérieur, les églises ont un charme fou avec leurs grosses tour ronde et les petits transepts qui les entourent. Ils sont de jolis écrins au coeur de ce paysage montagneux fait de pâturages et de forêt où le canyon se découpe entre les plateaux comme une longue cicatrice. Autour de chacun d'eux, on trouve une foule de petits marchands pour touristes : des vieilles dames nous alpaguent voulant à tout prix nous refourguer des chaussettes en laine, des cartes postales, ou des pots de confiture. A l'une d'elle, nous achetons des petits gobelets remplis de mures. C'est la saison, on en trouve partout sur les routes. Nous les dégustons tranquilles, au soleil, en fuyant les guêpes.</p>
<p>Enfin, nous repassons une dernière fois par Alaverdi : on a l'impression de passer notre temps à traverser cette ville. A force, sa laideur parait supportable, et elle a même un peu de charme dans son activité quotidienne. Aujourd'hui, nous ne nous laisserons pas surprendre et achetons de quoi subsister. Puis nous laissons derrière nous les noirs immeubles pour descendre vers le sud. Nous ne roulons pas longtemps, le guide indique un petit monastère caché dans un hameau. Une route de cailloux nous mène à une gare déserte. D'après notre guide, il doit y avoir derrière la voie ferrée un escalier de pierre qui montre vers le monastère. Nous avons beau chercher et marcher dans les hautes herbes, nous ne voyons rien. Il y a bien un mur la haut, mais rien pour l'atteindre que de la végétation hostile et des rochers abrupts. Derrière une petite grille, nous croyons repérer un début de chemin. Nous commençons à le suivre. Bientôt il se transforme en vrai bourbier et devient de plus en plus impraticable. Nous nous obstinons, trop avancés pour faire demi tour. Ce n'est qu'une fois arrivés au niveau du mur que nous nous résignons : ceci n'avait rien à voir avec un escalier de pierre et d'ailleurs, il n'a même pas de monastère derrière ce foutu mur. Nous redescedons tant bien que mal dans la boue et herbes et retournons, dépités, à la voiture. Là, nous nettoyons en soupirant nos jambes pleines de terre et de griffures et mangeons, résignés, notre pain au fromage. Alors qu'on a fait demi tour sur la route de cailloux et qu'on s'apprête à partir, le voilà qui apparait, il est là, l'escalier en pierre ! Il était beaucoup plus proche de la route principale que ce que nous pensions, voilà pourquoi on le l'avait pas vu tout à l'heure. Bon, on ne va pas rester sur un échec alors même si nous sommes fatigués, on y va quand même. On arrive dans un petit hameau, on croise un cochon et des poules et on continue de monter. </p>
<p>Cette fois, il n'y a pas de boue ou de plantes qui nous griffent les jambes, mais ça reste fatigant. Enfin, nous voilà là haut, épuisés. Et le petit monastère est là, modeste trophée de notre quête absurde. Des jeunes filles, sans doute un chantier international, travaillent à le rénover en grattant patiemment la pierre brunie par le temps. Assez vite nous redescendons. Une dame nous a indiqué le chemin à l'aller et invité à prendre un café. Nous la rejoignons dans son jardin. Elle ne parle que très peu anglais mais on arrive tout de même à communiquer de façon minimale. Sa maison est toute petite, très modeste. Nous sommes installés dans son joli jardin où poussent des rosiers et des arbres fruitiers. Elle a aussi plusieurs ruches dont elle tire du miel. Une jeune femme est avec elle, c'est sa fille. Elle non plus ne parle pas anglais, elle est déçue que nous parlions pas russe et semble un peu taciturne. Mais la mère est très heureuse de nous avoir invité. Elle envoie sa fille nous préparer du café : elles nous le servent très épais et amer dans de petites tasses (je mets beaucoup de sucre car je ne suis pas habituée). Avec ça, elle nous offre du gâteau avec son miel maison et les fruits de son jardin. Nous acceptons avec plaisir. C'est un peu frustrant de ne pas parler la même langue mais nous pouvons tout de même leur montrer notre itinéraire sur la carte et leur dire que nous sommes français. Elles mêmes ont toujours vécu ici, dans ce minuscule hameau, difficile d'imaginer leurs vies. La mère vend peut-être certains produits de son jardin comme le miel. En tout cas, elle s'en occupe avec soin et profite des fruits et des légumes qu'il lui fournit. Peut-être que la fille travaille plus loin en ville, peut-être même qu'elle ne vit pas ici. Tandis que nous buvons le café, elle répond à son téléphone portable. La mère nous demande si nous sommes mariés et si nous avons des enfants. On répond que les enfants viendront plus tard mais que oui, nous sommes mariés (on ne va pas se lancer dans de grands discours sur l'union libre). Après ce petit goûter original nous quittons la mère et la fille avec une photo et plusieurs "au revoir, good bye, merci, merci, thank you". </p>
<p>Nous revoilà donc sur la route. Avec toute cette aventure, il est déjà presque 5h et nous ne sommes pas encore arrivés. Nous continuons vers le sud, quittant bientôt le canyon et dépassant la ville industrielle de Vanadzor. Nous roulons à nouveau dans la montagne mais le paysage est moins escarpé que ce matin. Il n'y a plus de hautes falaises rocheuses mais des forêts qui s'étirent en pentes douces. Nous arrivons à Dilijan. La ville semble s'étaler dans la montagne, nous avons du mal à trouver le centre. Après avoir tourné un certain temps , faisant demi tour sur demi tour, nous voilà enfin sur une rue un peu animée bordée de grandes bâtissent soviétiques. Les indications de notre guide étaient encore trop floues et nous n'avons pas trouvé les auberges qu'ils conseillaient. Qu'à cela ne tienne, nous suivons un panneau qui a une tête sympa et tentons notre chance dans une petite guesthouse à l'abord agréable. Et en effet, voilà une jolie petite maison avec un balcon et un petit jardin. De notre chambre, nous voyons la montagne. Un groupe de français est arrivé en même temps que nous. L'un d'eux est franco-arménien et fait la traduction pour son groupe et aussi pour nous. Comme eux nous commandons le dîner de ce soir à l'auberge. Une bonne douche chaude pour se laver de la boue restée collée sur nos mollets, puis une soupe au lait chaude sur le petit balcon dans la douceur du soir... Fin de cette première journée en Arménie.</p>Tbilisi2013-08-10T16:04:00+02:002013-08-10T16:04:00+02:00vivianetag:None,2013-08-10:/tbilisi.html<p>Nous arrivons à Tbilisi vendredi matin à 3h heure locale. L'hôtel nous a réservé un taxi et rapidement, nous rejoignons notre chambre. Nous sommes logés dans une grande pension dont les hauts murs sont décorés de façon imposante : peintures, miroirs aux allures gothiques, moulures , etc. Cependant tout semble légèrement délabré …</p><p>Nous arrivons à Tbilisi vendredi matin à 3h heure locale. L'hôtel nous a réservé un taxi et rapidement, nous rejoignons notre chambre. Nous sommes logés dans une grande pension dont les hauts murs sont décorés de façon imposante : peintures, miroirs aux allures gothiques, moulures , etc. Cependant tout semble légèrement délabré. Il y a des fissures au plafond, la peinture s'écaille. Nous dormons dans un très large lit assez inconfortable mais la chambre est fraiche et agréable.</p>
<p>Après une courte nuit et un petit déjeuner frugal dans une pièce aux allures de donjon, nous partons à la découverte de la ville. L'hôtel se trouve au coeur de la vieille ville : un enchevêtrement de mignonnes petites rues où tout semble un peu de guingois. Les jolies petites maisons sont en briques recouvertes de stuck coloré et effrité. Leurs gaies façades arborent de délicats balcons ciselés en bois ou en métal mais dont l'équilibre semble bien précaire. Nous montons vers le nord de la ville et rejoignons une très large avenue marchande. Plaisir étrange que celui de se promener ainsi dans une ville encore inconnue sans but précis. On devine l'influence soviétique dans certains bâtiments officiels aux dimensions imposantes mais qui restent élégants, surtout quand ils sont faits dans la magnifique pierre rouge qui semble courante ici. On est à la frontière entre l'Orient et l'Occident, entre le nord et le sud. On se croit parfois à Vienne, parfois en Italie et parfois encore ailleurs. Nous continuons de marcher. Concrètement, nous cherchons en fait une boutique de téléphones portables pour acheter une carte sim. Une fois cette opération réalisée, il nous faut déjà penser à nous nourrir. Nous quittons la grande rue et descendons vers la rivière qui parcourt la ville du nord au sud. C'est sur l'autre rive que nous trouvons une sorte de grande cantine dans une large pièce en brique. Pour une dizaine d'euros, nous mangeons les gros raviolis locaux à la viande et des beignets aux fromage : la nourriture géorgienne me convient.</p>
<p>Après cette pause, nous reprenons notre balade en longeant la rivière vers le sud. La berge n'est pas encore véritablement aménagée pour les piétons. Le petit trottoir que nous suivons se termine assez brutalement au niveau d'un pont sans même un passage pour nous aider à traverser le flot continu et klaxonnant de voitures. Sur le pont en question, nous découvrons le marché aux puces. On y trouve un étalage d'objets des plus hétéroclites. Sur un même stand, on peut trouver un sèche cheveux, des couverts en argent, de la vaisselle, des adaptateurs électriques, un panier à frites, un unique patin à roulette. Plus loin, un vieil homme dépose avec soin une dizaine de grands sabres en métal et des femmes vendent des bijoux.</p>
<p>La chaleur commence à monter ce milieu d'après-midi et nous retournons tranquillement vers notre hôtel. Au passage, nous découvrons l'immense bâtiment ultra-moderne des services publics dans lequel se presse une foule continue. Dans d'autres rues, des maisons semblent abandonnées ou même écroulées : diverses facettes d'une même ville. On se repose un peu à l'hôtel avant de découvrir un peu plus la vieille ville. Elle a été aménagée pour les touristes, ses rues sont piétonnes et pleines de cafés et de restaurants. Nous visitons deux jolies églises, en particulier une qui date du VIème siècle, la plus vieille de la ville. La plupart des monuments ici datent du XVIII ou XIXème siècle n'ayant pas survécu aux diverses invasions. Dans la deuxième église, Seb ne peut pas rentrer car il porte un short. Pour moi ça va, il suffit de m'enrouler mon foulard sur les épaules et la tête.</p>
<p>Nous profitons de la fin d'après-midi à la terrasse d'un café où nous buvons des milkshakes. Puis nous rentrons à l'hôtel où Seb doit travailler tandis que je tente une malheureuse aquarelle depuis la terrasse de l'hôtel, mais la vue et la peinture qui en découle ne sont pas concluantes. Enfin le soir, nous mangeons à nouveau des beignets au fromage dans l'un des restaurants touristiques de la vieille ville.</p>
<p>Samedi, c'est-à-dire aujourd'hui, nous continuons notre visite de Tbilisi. Ce matin, nous montons à la forteresse qui domine la ville. Le ciel est chargé de nuages, il ne fait pas trop chaud, ce qui est idéal pour moi car il faut pas mal grimper. La forteresse existe depuis le IVème siècle, elle a été perse, turque ou géorgienne et aujourd'hui il n'en reste que quelques remparts en ruine. Mais de là haut, on a une vue magnifique de la ville. Tbilisi est concentrée autour de la rivière, enclavée entre de belles collines où se dessinent sur le ciel les hauts cyprès et les petites églises rouges. De là où nous sommes, nous voyons ses ruelles enchevêtrées, ses balcons gracieux, ses églises rondes et ses toits de tuiles. Nous voyons aussi les immenses bâtiments officiels de type soviétiques et aussi les quelques uns plus récents d'un style contemporain. Enfin, au loin dans l'ombre, on voit se dessiner des banlieues plus pauvres, grands HLM délabrés absents du centre ville. De la forteresse, nous marchons jusqu'à la statue "Mother of Georgia", jolie femme en aluminium de plusieurs mètres de hauteur qui, avec son sabre et sa coupe de vin, se veut le symbole du pays. Puis nous redescendons vers la ville. Nous arrivons par l'arrière de la vielle ville, dans une rue complètement défoncée bordée de maisons tenant à peine debout (ou carrément plus du tout). Mais on sent que tout ceci va changer : on croise chantiers, camions et sacs de sable. D'ailleurs, en 5 minutes, nous revoilà au coeur de la vieille ville avec les touristes et les restaurants.</p>
<p>Après un nouveau repas de beignets au fromage (je crois que ça va devenir la base de mon alimentation), nous nous rendons aux "royal baths". Dans de grandes coupoles enterrées, à la lumière tamisée, on peut louer un bassin privé pour une heure et se prélasser dans l'eau soufrée. Ramollis par l'eau chaude et la vapeur, nous nous endormons plus tard à l'hôtel avant de terminer l'après-midi comme hier par des milkshakes en terrasse. C'est de cette terrasse que j'écris en ce moment, dans l'atmosphère estivale de la ville. Demain, nous quittons Tbilisi et partons vers l'Arménie...</p>Photo du mois : au ras du sol2013-07-15T12:00:00+02:002013-07-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2013-07-15:/photo-du-mois-au-ras-du-sol.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « au ras du sol ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/photo-du-mois/photo-du-mois-au-ras-du-sol/attachment/2013-07-09-09-19-36" rel="attachment wp-att-2762"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2762" title="Ras du sol" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/07/2013-07-09-09.19.36-e1373743706708-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p><a href="http://www.abowloforanges.com/fr/ " target="_blank">A bowl of oranges</a>, <a href="http://leblogdekat.com " target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://denisdanzephotographe.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Akromax</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anola-lemag.fr/ " target="_blank">Ann</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://monbeaumanoir.wordpress.com/" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://toxiq.canalblog.com" target="_blank">BiGBuGS</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://ohmypetitpois.blogspot.fr" target="_blank">Caro from London </a>, <a href="http://julesetmoa.blogspot.com/" target="_blank">Caro JulesetMoa</a>, <a href="http://catdeschamps.blogspot.fr/" target="_blank">Caterine</a>, <a href="http://naomietbella.canalblog.com" target="_blank">Cath la Cigale</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cetomontreal.blogspot.ca/" target="_blank">CetO</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://www.niokiontheroad.fr" target="_blank">Christelle</a>, <a href="http://suissexpress.wordpress.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://www.claires-blog.com" target="_blank">Claire's Blog</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/tag/photos%20du%20mois/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.dameskarlette.com/" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://www.jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://flechebleu77.tumblr.com" target="_blank">flechebleu</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://lafeedulogis43.over-blog.fr" target="_blank">Giselle 43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://happyusbook.blogspot.fr/ " target="_blank">Happy Us</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://hypeandcie.com/" target="_blank">Hypeandcie</a>, <a href="http://www.isatoutsimplement.org" target="_blank">Isa ToutSimplement</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://colibribleu.blogspot.fr/" target="_blank">Julie</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://lestetesafranchouilles.blogspot.fr/ " target="_blank">La Dum</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/blog/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://www.lanantaiseaparis.com/search/label/...%20La%20Photo%20du%20Mois" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com/tag/Photo%20du%20mois" target="_blank">La Papotte</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/tag/photo-du-mois/" target="_blank">La voyageuse comtoise</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com" target="_blank">L'Azimutée</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com/categorie-12302834.html" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://www.lisadeparis.ch/articles/bonus/la-photo-du-mois/" target="_blank">LisaDeParis</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog/category/blogcafe/photo-du-mois/" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://www.dicietdailleursphotography.com/" target="_blank">Marie-Charlotte</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://destination-canada.net/" target="_blank">Mathilde</a>, <a href="http://mesptitsplatsdanslesgrands.blogspot.fr/" target="_blank">Mes ptits plats</a>, <a href="http://mimireliton.canalblog.com/" target="_blank">Mimireliton</a>, <a href="https://fromaustraliawl.wordpress.com/category/les-rdv-du-blog/" target="_blank">MissCarole</a>, <a href="http://morganebyloosphoto.wordpress.com" target="_blank">Morgane Byloos Photography</a>, <a href="http://etesansfin.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">N</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://dans-ma-bulle-365.tumblr.com/" target="_blank">Nie</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com/archives/photo_du_mois/index.html" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://bellegosse.wordpress.com/" target="_blank">Oscara</a>, <a href="http://www.photo-tuto.fr" target="_blank">Photo Tuto</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/categorie-12387113.html" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://Scarolles-and-co.blogspot.com" target="_blank">scarolles-and-co </a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://shoesforgirl.blogspot.fr/" target="_blank">Shoesforgirls</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://cigaletfourmi.blogspot.com" target="_blank">Solveig</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://provincecanadienne.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://tambour-major.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.unjourunevie.fr/" target="_blank">Un jour, une vie</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://sebdanzephotographe.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">Wolverine</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zazaetsesfantaisies.blogspot.fr/" target="_blank">Zaza</a></p>
<p> </p>Photo du mois : le feu2013-06-15T12:00:00+02:002013-06-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2013-06-15:/photo-du-mois-le-feu.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « le feu ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/photo-du-mois/photo-du-mois-le-feu/attachment/sam_8525" rel="attachment wp-att-2750"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2750" title="Nara" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/06/SAM_8525-e1371243491850-199x300.jpg" alt="" width="199" height="300" /></a></p>
<p><a href="http://www.abowloforanges.com/fr/ " target="_blank">A bowl of oranges</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://leblogdekat.com " target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://denisdanzephotographe.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Akromax</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://toxiq.canalblog.com" target="_blank">BiGBuGS</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetdescapades.com" target="_blank">Carnet d'escapades</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://ohmypetitpois.blogspot.fr" target="_blank">Caro from London </a>, <a href="http://julesetmoa.blogspot.com/" target="_blank">Caro JulesetMoa</a>, <a href="http://catdeschamps.blogspot.fr/" target="_blank">Caterine</a>, <a href="http://naomietbella.canalblog.com" target="_blank">Cath la Cigale</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://christeav.wordpress.com" target="_blank">Christeav</a>, <a href="http://www.niokiontheroad.fr" target="_blank">Christelle</a>, <a href="http://suissexpress.wordpress.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Cindy Chou</a>, <a href="http://www.claires-blog.com" target="_blank">Claire's Blog</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com/archives/pics___la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/tag/photos%20du%20mois/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.dameskarlette.com/" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://flechebleu77.tumblr.com" target="_blank">flechebleu</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://lafeedulogis43.over-blog.fr" target="_blank">Giselle 43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://happyusbook.blogspot.fr/ " target="_blank">Happy Us</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://hypeandcie.com/" target="_blank">Hypeandcie</a>, <a href="http://www.isatoutsimplement.org" target="_blank">Isa ToutSimplement</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://colibribleu.blogspot.fr/" target="_blank">Julie</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/blog/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com/tag/Photo%20du%20mois" target="_blank">La Papotte</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/tag/photo-du-mois/" target="_blank">La voyageuse comtoise</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com" target="_blank">L'Azimutée</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com/categorie-12302834.html" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.sethetlise.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://www.lisadeparis.ch/articles/bonus/la-photo-du-mois/" target="_blank">LisaDeParis</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog/category/blogcafe/photo-du-mois/" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://vusetrevus.blogspot.com/" target="_blank">M.C.O</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://notrequotidienaucanada.wordpress.com/" target="_blank">Mathilde</a>, <a href="http://leblogdemeyilo.blogspot.fr/" target="_blank">Meyilo</a>, <a href="http://mimireliton.canalblog.com/" target="_blank">Mimireliton</a>, <a href="https://fromaustraliawl.wordpress.com/category/les-rdv-du-blog/" target="_blank">MissCarole</a>, <a href="http://morganebyloosphoto.wordpress.com" target="_blank">Morgane Byloos Photography</a>, <a href="http://etesansfin.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">N</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://dans-ma-bulle-365.tumblr.com/" target="_blank">Nie</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com/archives/photo_du_mois/index.html" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://www.photo-tuto.fr" target="_blank">Photo Tuto</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/categorie-12387113.html" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://Scarolles-and-co.blogspot.com" target="_blank">scarolles-and-co </a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://cigaletfourmi.blogspot.com" target="_blank">Solveig</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://provincecanadienne.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://tambour-major.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.unjourunevie.fr/" target="_blank">Un jour, une vie</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://sebdanzephotographe.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">Wolverine</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zazaetsesfantaisies.blogspot.fr/" target="_blank">Zaza</a>.</p>
<p> </p>Photo du mois : l'eau2013-05-15T12:00:00+02:002013-05-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2013-05-15:/photo-du-mois-leau.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « l'eau ».
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/05/P1110379.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2743" title="Eau" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/05/P1110379-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
Et voici l'eau, dans toutes ces couleurs...</p>
<p><a href="http://www.abowloforanges.com/fr/ " target="_blank">A bowl of oranges</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://leblogdekat.com " target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://denisdanzephotographe.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Akromax</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://toxiq.canalblog.com" target="_blank">BiGBuGS</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetdescapades.com" target="_blank">Carnet d'escapades</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://ohmypetitpois.blogspot.fr" target="_blank">Caro from London </a>, <a href="http://julesetmoa.blogspot.com/" target="_blank">Caro JulesetMoa</a>, <a href="https://fromaustraliawl.wordpress.com/category/les-rdv-du-blog/" target="_blank">Carole In Australia</a>, <a href="http://julesetmoa.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://catdeschamps.blogspot.fr/" target="_blank">Caterine</a>, <a href="http://naomietbella.canalblog.com" target="_blank">Cath la Cigale</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://christeav.wordpress.com" target="_blank">Christeav</a>, <a href="http://www.niokiontheroad.fr" target="_blank">Christelle</a>, <a href="http://suissexpress.wordpress.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://www.claires-blog.com" target="_blank">Claire's Blog</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com/archives/pics___la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/tag/photos%20du%20mois/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.dameskarlette.com/" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com/category/what-quoi/pic-of-the-month-photo-du-mois" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://www.jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://ferdypaindepice.wordpress.com " target="_blank">Ferdy Pain D'épice </a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://flechebleu77.tumblr.com" target="_blank">flechebleu</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://lafeedulogis43.over-blog.fr" target="_blank">Giselle 43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://happyusbook.blogspot.fr/ " target="_blank">Happy Us</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://hypeandcie.com/" target="_blank">Hypeandcie</a>, <a href="http://www.isatoutsimplement.org" target="_blank">Isa ToutSimplement</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://colibribleu.blogspot.fr/" target="_blank">Julie</a>, <a href="http://karollart.blogspot.ca/" target="_blank">Karoll art</a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://www.kobaitchi.com/tag/photo%20du%20mois" target="_blank">Kob</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/blog/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com/tag/Photo%20du%20mois" target="_blank">La Papotte</a>, <a href="http://souslecieldeparis.fr/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/tag/photo-du-mois/" target="_blank">La voyageuse comtoise</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.ca/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com" 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Nous laissons tous les deux le travail de côté pour découvrir l'île. Tenerife est un gros volcan posé au milieu de l'océan. Les rues sont toujours en pente et en quelques kilomètres, on prend plusieurs centaines de mètres d'altitude. C'est ce que nous faisons aujourd'hui. En voiture …</p><p>Week-end à Tenerife. Nous laissons tous les deux le travail de côté pour découvrir l'île. Tenerife est un gros volcan posé au milieu de l'océan. Les rues sont toujours en pente et en quelques kilomètres, on prend plusieurs centaines de mètres d'altitude. C'est ce que nous faisons aujourd'hui. En voiture, nous partons vers le cœur d' l'île : le mont Teide. Nous sommes au large du Maroc et c'est ici le point culminant d'Espagne. Depuis la côte, il apparaît souvent couvert de nuages dégageant parfois sa petite pointe brune sur le ciel.</p>
<p>Près de la mer, la végétation est méditerranéenne. Nous sommes au printemps et tout est fleuri. Les bougainvilliers remplissent les rues de leurs fleurs roses et les chemins sont bordés de tamaris et de palmiers. La route monte et nous changeons d'univers, nous roulons au milieu d'une forêt de montagne. Au pied des pins, déjà la terre est rouge. Ce matin, le ciel est nuageux et nous sommes dans la brume. Mais d'un seul coup : le soleil, le bleu et la crête pelée d'El Teide, nous sommes passés au dessus des nuages. En contre-bas, on devine à peine la ville et la mer sous leur manteau cotonneux.</p>
<p>Plus haut, le paysage change de nouveau. La végétation diminue, il n'y a plus que des petits buissons et des herbes sèches. Et aussi d'étranges buissons pointus aux fleurs rouge : une plante qu'on ne trouve qu'ici. Bientôt, on se croirait au milieu d'un désert. Ça pourrait rappeler l'Islande, ou le Nevada que je n'ai jamais vu mais que j'imagine ressemblant à ça. Nous nous arrêtons un moment et marchons un peu dans les cailloux. La température est beaucoup plus fraîche que sur la côte et les vestes ne sont pas de trop. Nous continuons à travers ce monde minéral jusqu'au pied du téléphérique. Nous sommes déjà à plus de 2000 mètres d'altitude et le téléphérique nous conduira presque jusqu'au sommet.</p>
<p>La cabine grimpe sur le flanc sec et rouge de la montagne. Petit à petit, la vue se dégage et nous flottons dans les nuages. Nous ne pouvons pas prendre la route du cratère qui demande une autorisation particulière. Mais même sans monter les quelques centaines de mètres qui nous séparent du sommet, on se sent déjà bien haut. Depuis le bas du téléphérique, on a encore perdu quelques degrés. Une légère pression dans la tête, un souffle un peu court nous rappellent que nous sommes en altitude. Nous prenons un petit chemin qui forme une promenade facile pour les touristes paresseux que nous sommes. A cette hauteur, toute la végétation semble avoir disparu. Entre les cailloux, la seule trace de vie vient des gros lézards noirs qui courent sur les pierres. De quoi se nourrissent-ils ? Bien que minéral, le paysage n'est pas monotone. La roche prend des teintes ocres, jaunes et noires et semble dessiner des formes étranges. Le chemin se découpe comme une petite langue entre le flanc escarpé de la montagne et ciel d'un bleu éblouissant. Au bout de la promenade : une vue magnifique sur l'île. La mer se confond avec les nuages. Devant nous : le cratère rouge d'un volcan et sur l'horizon, les silhouettes fantomatiques des autres îles. Nous repartons à travers les cailloux, redescendons le téléphérique, déjà la température remonte. Difficile de croire que dans quelques kilomètres, nous aurons quitté cet étrange désert et serons de retour que la côte tranquille de Puerto de la Cruz.</p>
<p>Et pourtant, nous traversons la forêt de conifères et nous rapprochons doucement du niveau de la mer. Nous voudrions aller à la plage mais à peine sommes-nous garés à Puerto de la Cruz que nous recevons un message de collègues de Sébastien : ils sont dans un café et nous proposent de les rejoindre. De toutes façons, il y a des nuages, nous irons à la plage une autre fois. Le café est en dehors de la ville. Il surplombe la mer et la vue est tout simplement magnifique. On prend du chocolat chaud et des tartes aux pomme (c'est un café autrichien, tout à fait d'actualité en ce qui me concerne). Le soir, nous mangerons dans un bar à tapas au dessus de la ville. Les distances à Tenerife se calculent surtout à la verticale et nous sommes à une centaine de mètres du centre. De nuit, les grandes tours de Puerto de la Cruz sont moins laides sous leurs néons clinquants et avec le bruit lointain de l'océan et le parfum de fleurs et d'embruns, la ville retrouve son charme oublié.</p>
<p>Dimanche, cette fois, nous allons à la plage. Nos amis hier nous ont indiqué un endroit que l'on pouvait atteindre à pied depuis l'hôtel et qui sera plus agréable que les plages à touristes de la ville. Nous logeons à la frontière de Puerto de la Cruz. Après notre hôtel, il y a une route et puis... rien. Les constructions se sont arrêtées, le paysage semble se continuer en un terrain vague, longue plaine où poussent de hautes herbes desséchées. Le chemin descend lentement puis longe la falaise noire en bas de laquelle claque la mer en grosses vagues. Au bout de 20 minutes environ, la plage apparaît comme un magnifique écrin. Elle est à la fois sauvage et accueillante, on y descend le long d'un escalier qui serpente doucement dans les rochers. Le sable couleur de cendres nous rappelle le volcan qui nous domine au loin. Les buissons font des taches jaunes vives sur la roche sombre et on se croirait dans une aquarelle. Nous plongeons dans les vagues. L'eau semble fraîche au départ mais n'est pas vraiment froide et c'est un vrai plaisir que de se laisser porter par les rouleaux. Aujourd'hui, ils sont parfaitement inoffensifs, juste assez forts pour nous amuser. Après la baignade, on se laisse sécher au soleil (ce qui me vaudra quelques brûlures malgré mes précautions). Je crois que pourrai rester des heures à ne rien faire, à profiter simplement du plaisir d'être étendue ici.</p>
<p>Au bout d'un certain temps, nous décidons tout de même de repartir. Nous remontons la falaise et continuons le chemin de la côte. La route commençait plutôt bien mais voilà qu'après un petit passage sous une allée de tamaris, on ne sait plus trop où aller. Il y a un escalier qui descend et on pense qu'il rejoint la seconde plage, nous le suivons donc. En fait, plus nous avançons, plus la route devient hasardeuse, visiblement non entretenue et même abandonnée. En fait, ça irait tout à fait si je n'avais pas un problème stupide : je n'ai pas les bonnes chaussures. Les petites sandales que j'avais prévues pour ce genre de balades m'ont fait des terribles ampoules et je ne peux plus les mettre. Les chaussures que j'ai aujourd'hui ont des talons et ne sont pas du tout adaptées à ces escaliers pleins de petits cailloux glissants.</p>
<p>Arrivés en bas, tant bien que mal, il n'y a pas de plage : juste des cailloux et des rochers, et la mer. On peut remonter par le même chemin pas très attrayant ou traverser les petits rochers et rejoindre ce qui semble être la "route normale" de l'autre côté. C'est ce que nous décidons de faire. Ça demande un peu d'escalade et surtout que je retire mes chaussures. J'ai emprunté les chaussettes de Seb (ce qui ne me donne pas un air très malin) mais même comme ça, la pierre volcanique reste douloureuse sous le pied. Je m'accroche beaucoup avec mes mains et mes paumes deviennent vite écorchées elles aussi. Dans mon sac, traîne une petite paire de gant et Seb se moque de moi quand je me décide à les mettre. Nous avons finalement rejoint l'autre plage. La baignade dans l'océan est un doux réconfort. Pour remonter, nous sommes cette fois sur un chemin normal et il n'y a plus besoin d'escalader et de glisser sur les cailloux et la poussière. Je suis un peu fatiguée par les acrobatie, mes pieds sont douloureux et je marche encore plus lentement que mon rythme habituel. Pour couronner le tout, je n'ai pas de chapeau et le soleil tape plus fort que d'habitude. Vu ma compatibilité avec le soleil, j'ai toujours un chapeau dès que je dois faire trois pas sous un vague rayon. Mais dans la grisaille parisienne et mes pensées plus au travail qu'aux vacances, je l'ai oublié ! Au moment de la grande remontée vers l'hôtel, je suis vraiment épuisée. Je pourrais juste me reposer un moment mais Seb propose de rentrer seul et de venir me chercher en voiture, je ne mets pas longtemps à accepter. Assise sur un banc, j'ai protégé ma tête avec la serviette et me suis recouverte de crème solaire. Devant moi, des fleurs, et après, la mer. Je retombe dans la douce torpeur de la plage et me laisse somnoler dans la chaleur.</p>
<p>De retour à l'hôtel, on se rafraichis à la piscine et profitons de ce début de soirée. Puis nous descendons en ville où nous mangeons des tapas sur une petite place. Quand les serveurs parlent en espagnol et pas en allemand ou en anglais, c'est bon signe ! Le week-end est terminé et avec lui, nos explorations. Il nous reste encore deux jours à Tenerife que je passe à travailler à l'hôtel selon mes habitudes si vites attrapées. Le soir, on sort encore un peu à Puerto de la Cruz ou à Orotava, la ville juste un peu plus haut sur la montagne. Le mercredi, nous profitons une dernière fois de la piscine avant de traverser l'île pour retourner à l'aéroport. C'est l'occasion de voir la côté sud, beaucoup plus sèche, presque désertique. Puis nous quittons le soleil et retournons sous les nuages de Paris...</p>Tenerife 12013-05-09T23:35:00+02:002013-05-09T23:35:00+02:00vivianetag:None,2013-05-09:/tenerife-1.html<p>C'est dans des conditions un peu particulières que je me rends pour la première fois à Tenerife. En fait, je ne devrais pas prendre de vacances en ce moment. Je suis en pleine période de rédaction de thèse et j'ai assez peu de temps pour autre chose. Mais c'est justement …</p><p>C'est dans des conditions un peu particulières que je me rends pour la première fois à Tenerife. En fait, je ne devrais pas prendre de vacances en ce moment. Je suis en pleine période de rédaction de thèse et j'ai assez peu de temps pour autre chose. Mais c'est justement ce qui m'a donné envie de partir. Il se trouve que Sébastien a des raisons professionnelles de se rendre à Tenerife. Pourquoi ne pas y aller avec lui ? L'hôtel est payé, Sébastien travaillera toute la journée. Un luxueux hôtel avec piscine n'est certes pas l'endroit le plus désagréable pour écrire une thèse... Nous voilà donc, décollant au milieu des vacanciers dans un vol plein d'enfants hurlants. Il est tard quand nous arrivons à Tenerife et, depuis l'aéroport sud, il faut traverser l'île pour rejoindre Puerto de la Cruz où nous séjournons. Le temps est légèrement nuageux mais il règne une douceur agréable pour nous qui venons de Paris. La chambre est spacieuse, elle donne dans une jolie cour fleurie. De belles promesses pour la semaine à venir.</p>
<p>Comme prévu, l'hôtel est tout à fait agréable. J'ai séjourné dans pas mal d'endroits différents mais je choisis rarement les options les plus luxueuses. A chaque fois que j'étais dans des hôtels légèrement hauts de gammes, ils avaient toujours un aspect quelque peu fané et décrépi. Ce n'est pas le cas ici. Tout semble lisse, propre, neuf : les dalles parfaites de la chambre, les patios brillants et lumineux, le personnel toujours d'une politesse sans faille. Ce n'est pourtant pas l'endroit que je choisirais si je devais partir en vacances. Je me sens dans un monde parallèle, il manque un peu d'authenticité à ce paradis. Les autres touristes qui séjournent ici sont presque tous allemand. A tel point, que l'ensemble du personnel parle couramment l'allemand, et souvent mieux que l'anglais. A plusieurs reprises, on me répond en allemand à des questions en anglais.</p>
<p>Mes journées à l'hôtel varient peu. C'est comme un agréable cocon dans lequel je me fonds sans peine. Le matin, je profite de petit-déjeuner gargantuesque. Dans la grande salle (pleine d'allemands), le buffet s'étend en fromage frais, charcuterie, céréales, pains, oeufs et crèpes, fruits, compotes et confitures... Souvent, on s'installe dans la petite véranda depuis laquelle on voit la mer au loin et la montagne. Ensuite, Sébastien part travailler. Moi, je vais me baigner. Il fait encore un peu frais le matin alors je choisis la piscine intérieure. A cette heure de la journée, elle est entièrement vide. Le bassin est petit mais assez grand pour moi, il est entouré de dizaine de chaises longues qui attendent des invités absents. Je fais des longueurs dans le silence, j'ai l'impression d'être dans une immense salle de bain qui m'est réservée. Après ça, je vais me sécher dans le sauna, vide lui aussi. Puis je rentre à la chambre. La femme de ménage choisit souvent ce moment précis pour venir. Alors, je m'installe sur le balcon dans le peignoir douillet et lit quelques pages d'un roman. Aux environs de 11h, toujours sur le balcon, j'allume mon ordinateur pour travailler.</p>
<p>Plus tard dans la journée, malgré le petit déjeuner (je ne me goinfre pas tous les matins), je commence à avoir faim. Je prends alors toutes mes affaires de travail ainsi que ma crème solaire et je pars en maillot de bain et robe de plage vers la piscine. Elle est au centre de l'hôtel, entourée d'arbres et de fleurs. Je m'installe au snack-bar où je prends un plat léger. L'hôtel est raffiné : dans la carte, on trouve du gaspacho et du melon con jambon en plus des hamburgers et saucisses allemandes indispensables à la clientèle. Après ça, je m'installe sur une chaise longue, à l'ombre, l'ordinateur sur les genoux et continue ma journée de travail. Si l'envie m'en prend, je peux commander une boisson fraiche (un milkshake au chocolat par exemple) que les serveuses viendront m'apporter au bord de la piscine. Quand j'atteinds les limites de ma batterie d'ordinateur j'en profite souvent pour aller faire un tour dans l'eau. Une fois rafraichie, je sors et m'installe dans le loby où je peux brancher mon portable et m'enfoncer dans un fauteuil en attendant le retour de Sébastien. C'est un hôtel de vieux et non de jeunes, on le sait à musique : tout est calme ici, rien de tonitruant. Dans le loby, se déversent les versions instrumentales sans intérêt de quelques chansons connues.</p>
<p>Voilà donc mon quotidien dans ce monde coupé du monde. Heureusement, en dehors de ces douces journées il me reste un peu de temps pour découvrir l'île. L'hôtel lui-même est dans une ville qui m'a paru tout à fait affreuse au premier abord : Puerto de la Cruz. Nous sommes un peu en retrait du centre ville : autour de nous, d'autres hôtels tous plus hideux les uns que les autres (le notre fait dans la sobriété ce qui lui réussit), on se croirait à Disneyland. Vers le centre, ça ne s'améliore pas. On y trouve des constructions plus anciennes qui datent des premières vagues de tourismes de masse dans les années 60 : immense tours qui détruisent le paysage, le tout au milieu d'une circulation tout à fait chaotique. Derrière ces pustules et les flots touristiques, difficile de trouver le charme de la ville. Et pourtant, les derniers soirs je découvrirai que derrière ces horreurs se cachent quelques jolies rues à l'ancienne. Il y a même une magnifique petite église. Sur les places bruyantes, on trouve alors des terrasses et en cherchant un peu, des très bons bar à Tapas. En fait, la ville fait des efforts pour s'améliorer. Les nouvelles constructions sont interdites et les anciennes tour détruites petit à petit. Il y a encore quelques absurdités (au lieu du bord de mer, on trouve un grand mur derrière lequel se cache un parking sauvage) mais petit à petit les choses s'améliorent. On ne peut qu'apprécier cette volonté même s'il faudra sans doute des dizaines d'années pour panser les plaies des excès passés.</p>
<p>Nous ne passons que peu de soirées à Puerto de la Cruz. Le premier soir, nous fuyons ses néons et prenons au hasard la route du sud. L'autoroute se termine et nous voilà roulant entre la montagne et la mer. Nous sortons vers un petit village dont nous ne savons rien mais qui a l'air joli. Quel changement ! La ville est juste à côté et on se croirait dans un autre monde. Il n'y a aucun touristes, d'ailleurs les rues sont vides. Ce sont des petites rues en pente. Le village semble perché sur son rocher au dessus de la mer. Les maisons sont peintes en couleurs vives, le soleil perce les nuages et vient illuminer l'église dont le clocher sombre en pierre volcanique grimpe vers le ciel. Nous prenons plaisir à simplement nous promener. Nous cherchons un restaurant et demandons notre chemin. L'homme qui nous répond nous parle en espagnol et bien que visiblement, nous ayons du mal à comprendre, il ne tentera pas une autre langue (on est loin des polyglottes de la ville voisine). Nous arrivons miraculeusement à suivre ses indications : il faut reprendre la voiture et tourner à gauche avant la route. Nous descendons alors vers un hameau en bord de mer. Plusieurs restaurants nous y attendent. Nous nous installons sur une terrasse où on nous sert une paella (de légumes, désolée pour Seb). Les vagues sombres de l'océan viennent se briser sur les rochers et réveillent en moi, citadine endurcie, le désir de la nature sauvage.</p>
<p>Le second soir nous montons vers le nord pour visiter La Laguna dans l'intérieur de l'île. La ville est connue pour son université, elle est dans la continué de la ville principale Santa de la Cruz et semble agréablement animée. Le centre ville est fait de rues piétonnes au sol dallé de pierres noires volcaniques et bordées de maisons colorées. Il faut se méfier des changement de température à Tenerife : nous sommes en altitude et il fait d'un seul coup beaucoup plus froid qu'à Puerto de la Cruz. Un vent glacé me souffle dessus et malgré mon pull, je suis complètement frigorifiée. A cause du froid, nous ne pouvons pas pleinement profiter de l'endroit. Nous mangeons des tapas dans un bar et repartons rapidement vers la voiture. J'ai tout de même le temps d'apprécier l'atmosphère pleine de boutiques et de petits cafés. Si je devais vivre à Tenerife, je préfèrerais m'installer ici plutôt que là nous logeons.</p>
<p>C'est vendredi soir. Le week-end arrive et avec lui l'occasion de visiter un peu plus. Je vais quitter le petit paradis de l'hôtel et partir à la découverte de l'île.</p>Photo du mois : noir et blanc2013-04-15T12:00:00+02:002013-04-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2013-04-15:/photo-du-mois-noir-et-blanc.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « Noir et blanc», mais le thème précisait bien de ne pas poster une photo prise "en noir et blanc".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/04/P1100322.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2705" title="Vatnajokull" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/04/P1100322-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Voilà une photo prise en 2011 dans cet étrange pays qu'est l'Islande. C'est le glacier Vatnajokull et sa langue de glace. A l'époque, une éruption volcanique venait d'avoir lieu et la neige était encore partout recouverte de cendres...</p>
<p>Visitez les autres blogs de la photo du mois !</p>
<p><a href="http://www.abowloforanges.com/fr/ " target="_blank">A bowl of oranges</a>, <a href="http://grenoblequebec.blogspot.ca/search/label/Photos%20du%20mois" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://leblogdekat.com " target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://denisdanzephotographe.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Akromax</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://monptitmonde.amoi.over-blog.com/" target="_blank">Anita</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://chronique-berliniquaise.blogspot.com" target="_blank">Berliniquais</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://elthis.blog.fr/" target="_blank">Carine</a>, <a href="http://www.carnetdescapades.com" target="_blank">Carnet d'escapades</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://ohmypetitpois.blogspot.fr" target="_blank">Caro from London </a>, <a href="http://julesetmoa.blogspot.com/" target="_blank">Caro JulesetMoa</a>, <a href="https://fromaustraliawl.wordpress.com/category/les-rdv-du-blog/" target="_blank">Carole In Australia</a>, <a href="http://julesetmoa.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://catdeschamps.blogspot.fr/" target="_blank">Caterine</a>, <a href="http://naomietbella.canalblog.com" target="_blank">Cath la Cigale</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://christeav.wordpress.com" target="_blank">Christeav</a>, <a href="http://www.niokiontheroad.fr" target="_blank">Christelle</a>, <a href="http://suissexpress.wordpress.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Cindy Chou</a>, <a href="http://www.claires-blog.com" target="_blank">Claire's Blog</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com/archives/pics___la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://cook9addict.over-blog.com" target="_blank">Cook9addict</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.dameskarlette.com/" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com/category/what-quoi/pic-of-the-month-photo-du-mois" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://clemencebdc.wordpress.com/category/photo-du-mois/ " target="_blank">Eloclemence</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://www.jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://flechebleu77.tumblr.com" target="_blank">flechebleu</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://happyusbook.blogspot.fr/ " target="_blank">Happy Us</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://hypeandcie.com/" target="_blank">Hypeandcie</a>, <a href="http://www.isatoutsimplement.org" target="_blank">Isa ToutSimplement</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://365chosesafairedansuneviedemaman.fr/" target="_blank">Joséphine ose</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://colibribleu.blogspot.fr/" target="_blank">Julie</a>, <a href="http://www.juriste-in-the-city.fr/" target="_blank">Juriste-in-the-city </a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/blog/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com/tag/Photo%20du%20mois" target="_blank">La Papotte</a>, <a href="http://souslecieldeparis.fr/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/tag/photo-du-mois/" target="_blank">La voyageuse comtoise</a>, <a href="http://lagodiche.fr" target="_blank">LaGodiche</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.ca/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com/categorie-12329056.html" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com" target="_blank">L'Azimutée</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com/categorie-12302834.html" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.sethetlise.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://www.lisadeparis.ch/articles/bonus/la-photo-du-mois/" target="_blank">LisaDeParis</a>, <a href="http://365photos2011nous4.tumblr.com/" target="_blank">Louiki</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog/category/blogcafe/photo-du-mois/" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://vusetrevus.blogspot.com/" target="_blank">M.C.O</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://mclw.wordpress.com" target="_blank">Mclw</a>, <a href="http://leblogdemeyilo.blogspot.fr/" target="_blank">Meyilo</a>, <a href="http://mimireliton.canalblog.com/" target="_blank">Mimireliton</a>, <a href="http://etesansfin.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">N</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com" target="_blank">Narayan</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://dans-ma-bulle-365.tumblr.com/" target="_blank">Nie</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com/archives/photo_du_mois/index.html" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/categorie-12387113.html" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://www.lavalisederaphael.com" target="_blank">Raphaël</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://Scarolles-and-co.blogspot.com" target="_blank">scarolles-and-co </a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.annexedeskipi.blogspot.com" target="_blank">Skipi</a>, <a href="http://cigaletfourmi.blogspot.com" target="_blank">Solveig</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://provincecanadienne.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://tambour-major.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com" target="_blank">The Mouse</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.unjourunevie.fr/" target="_blank">Un jour, une vie et mon blog </a>, <a href="http://365chosesafairedansuneviedemaman.fr" target="_blank">Valérie</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://sebdanzephotographe.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">Wolverine</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr/search/label/Photodumois" target="_blank">Xoliv'</a>.</p>Photo du mois : savoir2013-03-15T12:00:00+01:002013-03-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2013-03-15:/photo-du-mois-savoir.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « savoir».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/03/SAM_8010.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2701" title="Savoir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/03/SAM_8010-300x199.jpg" alt="" width="300" height="199" /></a></p>
<p>Cette photo a été prise au Japon, dans la ville de Matsumoto. J’adore les bouquineries, les livres sont les seuls objets que j'apprécie vraiment. Quand j'ai vu cette petite boutique sur le chemin du château, je n'ai pas résisté... Je suis entrée et j'ai regardé. Les vieux parchemins rangés sur les étagères, les manuscrits, toutes ces choses dont je saisissais la beauté sans en avoir le sens. Evidemment, tout était en japonais et donc complètement incompréhensible pour moi...</p>
<p><a href="http://grenoblequebec.blogspot.ca/search/label/Photos%20du%20mois" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://leblogdekat.com " target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://denisdanzephotographe.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Akromax</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://chronique-berliniquaise.blogspot.com" target="_blank">Berliniquais</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetdescapades.com" target="_blank">Carnet d'escapades</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://ohmypetitpois.blogspot.fr" target="_blank">Caro from London </a>, <a href="https://fromaustraliawl.wordpress.com/category/les-rdv-du-blog/" target="_blank">Carole In Australia</a>, <a href="http://catdeschamps.blogspot.fr/" target="_blank">Caterine</a>, <a href="http://naomietbella.canalblog.com" target="_blank">Cath la Cigale</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://www.niokiontheroad.fr" target="_blank">Christelle</a>, <a href="http://suissexpress.wordpress.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Cindy Chou</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com/archives/pics___la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://cook9addict.over-blog.com" target="_blank">Cook9addict</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://www.dameskarlette.com/" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://davidmelaniequebec.blogspot.fr/" target="_blank">David et Mélanie</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com/category/what-quoi/pic-of-the-month-photo-du-mois" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://clemencebdc.wordpress.com/category/photo-du-mois/ " target="_blank">Eloclemence</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://www.jyreflechis.com/tag/la-photo-du-mois/" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://52moments.canalblog.com/" target="_blank">Fesse fouille</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://flechebleu77.tumblr.com" target="_blank">flechebleu</a>, <a href="http://doubspays.wordpress.com" target="_blank">Flo</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://lafeedulogis43.over-blog.fr" target="_blank">Giselle 43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://happyusbook.blogspot.fr/ " target="_blank">Happy Us</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://hypeandcie.com/" target="_blank">Hypeandcie</a>, <a href="http://www.isatoutsimplement.org" target="_blank">Isa ToutSimplement</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://colibribleu.blogspot.fr/" target="_blank">Julie</a>, <a href="http://www.juriste-in-the-city.fr/" target="_blank">Juriste-in-the-city </a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://monpetitjapon.blogspot.com" target="_blank">Kyoko</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/blog/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com/tag/Photo%20du%20mois" target="_blank">La Papotte</a>, <a href="http://souslecieldeparis.fr/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/tag/photo-du-mois/" target="_blank">La voyageuse comtoise</a>, <a href="http://lagodiche.fr" target="_blank">LaGodiche</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://laulineafaitdesphotos.com/" target="_blank">Laulinea</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.ca/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com/categorie-12329056.html" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com" target="_blank">L'Azimutée</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://marisse.hautetfort.com/" target="_blank">Les petits supplices !</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com/categorie-12302834.html" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.sethetlise.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://www.lisadeparis.ch/articles/bonus/la-photo-du-mois/" target="_blank">LisaDeParis</a>, <a href="http://365photos2011nous4.tumblr.com/" target="_blank">Louiki</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog/category/blogcafe/photo-du-mois/" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://mclw.wordpress.com" target="_blank">Mclw</a>, <a href="http://leblogdemeyilo.blogspot.fr/" target="_blank">Meyilo</a>, <a href="http://mimireliton.canalblog.com/" target="_blank">Mimireliton</a>, <a href="http://mistinguettalli.blogspot.com" target="_blank">Mistinguett</a>, <a href="http://etesansfin.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">N</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com" target="_blank">Narayan</a>, <a href="http://blog.nataru.fr" target="_blank">Nataru</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://dans-ma-bulle-365.tumblr.com/" target="_blank">Nie</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com/archives/photo_du_mois/index.html" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://patquebec.blogspot.be/" target="_blank">Pat Québec</a>, <a href="http://www.photo-tuto.fr" target="_blank">Photo Tuto</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/categorie-12387113.html" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://Scarolles-and-co.blogspot.com" target="_blank">scarolles-and-co </a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.annexedeskipi.blogspot.com" target="_blank">Skipi</a>, <a href="http://cigaletfourmi.blogspot.com" target="_blank">Solveig</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://provincecanadienne.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://tambour-major.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com" target="_blank">The Mouse</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://sebdanzephotographe.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">Wolverine</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr/search/label/Photodumois" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zazaetsesfantaisies.blogspot.fr/" target="_blank">Zaza</a>.</p>Voyager Blogs : 3 expériences musicales2013-03-09T23:43:00+01:002013-03-09T23:43:00+01:00vivianetag:None,2013-03-09:/voyager-blogs-3-experiences-musicales.html<p>Troisième édition de l'évènement Voyagers Blogs organisé cette fois par <a href="http://www.fromside2side.com/2013/02/voyager-blogs-3eme-edition-cest-parti.html">From Side to Side</a> avec comme thème "3 expériences musicales". J'avoue que j'ai eu un peu de mal car ce n'est pas ce à quoi je fais le plus attention (pour les expériences gastronomiques, c'était plus facile). Mais en me …</p><p>Troisième édition de l'évènement Voyagers Blogs organisé cette fois par <a href="http://www.fromside2side.com/2013/02/voyager-blogs-3eme-edition-cest-parti.html">From Side to Side</a> avec comme thème "3 expériences musicales". J'avoue que j'ai eu un peu de mal car ce n'est pas ce à quoi je fais le plus attention (pour les expériences gastronomiques, c'était plus facile). Mais en me creusant un peu la tête, j'ai quand même trouvé trois expériences assez originales et en rapport avec la musique.
<h3>L'Opéra à Saint Pétersbourg</h3>
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/03/2009-12-19-18.04.36.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2691" title="Opéra à Saint-Petersbourg" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/03/2009-12-19-18.04.36-300x225.jpg" alt="Opéra à Saint-Petersbourg" width="300" height="225" /></a></p>
<p>L'Opéra est un monde qui m'attire et que je connais mal. Lors de ce voyage de quelques jours à Saint-Petersbourg, j'avais envie de quelque chose de spécial et j'ai donc réservé des places au Mariinski théâtre pour aller voir Khovanchtchina que je ne connaissais pas du tout. Nous nous pressons donc à travers la ville glacée (on est en plein mois de décembre et il fait -15), j'ai peur d'arriver en retard. Nous sommes dans les temps, au chaud à nos places au balcon et l'opéra commence.</p>
<p>Le seul opéra que je connaisse vraiment est Carmen dans lequel j'ai chanté enfant et que j'ai vu plusieurs fois. L'histoire de Carmen est assez facile à suivre et je m'attendais à quelque chose du même tenant. Je dois dire que j'ai été plutôt déboussolée... L'opéra est en russe mais surtitré en anglais, cependant, honnêtement, on y comprend rien (il faut dire que même avec le résumé de wikipedia, je comprends toujours rien). L'histoire centrale est un imbroglio politique au milieu de la Russie du XVIIème siècle. Pour arranger les choses, la course dans le froid nous a fatigué, et là, confortablement assis dans nos sièges, avec la musique qui nous berce, on a du mal à rester éveiller ! Mais ne vous inquiétez pas, l'opéra durant plus de quatre heures, on en a quand même suivi la majeure partie. Même si l'histoire reste assez obscure, nous profitons des voix et de la musique.</p>
<p>Nous passons au final une bonne soirée mais ponctuée d'une amusante anecdote. Après le quatrième acte, le rideau tombe et les gens sortent. Il y a déjà eu un entracte, nous pensons donc que l'opéra est terminé et nous dirigeons vers le vestiaire. Mais non ! L'opéra est en 5 actes, c'est simplement le deuxième entracte ! C'est la dame du vestiaire qui nous le dit.. L'air un peu stupide, nous retournons donc dans la salle. A vrai dire, le 5eme acte est celui qui m'a semblé le plus compréhensible et je m'en rappelle encore maintenant alors que j'ai oublié le reste, ça aurait été dommage de le louper par ignorance...
<h3>Le Carnaval de Sainte-Lucie</h3>
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/03/P1110029.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2692" title="Carnaval Sainte-Lucie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/03/P1110029-300x225.jpg" alt="Carnaval Sainte-Lucie" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Changement d'ambiance, nous quittons les rues glacées de Saint-Petersbourg et les complots contre le tsar pour l'ambiance déchainée et brûlante d'un carnaval dans les Caraïbes. Chaque île de la Caraïbe a sa propre date pour le carnaval, en Martinique, c'est au mois de février mais à Sainte-Lucie, c'était fin juillet juste quand nous y étions ! Toute la ville se pare de paillettes et remue au rythme des percussions. Les costumes sont assez légers comme vous pouvez le voir sur la photo et les corps en sueur s'épuisent frénétiquement. La musique sort de grandes baffes posées sur des chars. Elle est entrainante et répétitive, comme une marche, marquée par des percussions omniprésentes. Cette musique nous suivra tout au long de notre voyage dans la Caraïbe. Car même si nous ne recroiserons pas de carnaval, c'est la période sur beaucoup des îles que nous visitons et on sent que l'ambiance est là, surtout dans les autoradios des taxis collectifs !
<h3>Le karaoke en Asie</h3>
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/03/SAM_7859.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2693" title="Karaoke" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/03/SAM_7859-300x199.jpg" alt="Karaoke" width="300" height="199" /></a></p>
<p>Karaoke en japonais, Noraebang en coréen, deux pays assez différents mais la culture de la chanson en commun ! Ma première expérience a été en Corée, avec deux amies coréennes, nous avions loué une petite salle pour 4 et chanté de bon coeur tout et n'importe quoi. En sortant, la tenante du lieu nous avait même dit que nous étions des étrangers mais avions le "coeur coréen", beau compliment !</p>
<p>Cet été, de retour de ce côté du monde, je découvre la version japonaise. Même principe : on loue une petite salle entre amis, on commande des boissons et on chante ! Le karaoke est une vraie industrie ici, il y en a partout, souvent des grandes enseignes aux finances un peu douteuses. Nous y allons trois fois dans le mois. La première fois à Tokyo avec nos hôtes, puis deux fois à Nagoya. La dernière soirée fut la plus mémorable, nous étions plus d'une vingtaine, tous venant de la conférence à laquelle je participais, et avions une des plus grandes salles du lieu. Les karaoke japonais ont de très grands choix de chansons américaines et même quelque classiques français donc nous n'avons pas eu de mal à trouver notre répertoire. La plus grande difficulté était de comprendre le fonctionnement des petits boitiers (souvent en japonais). Ceux qui me connaissent savent que je ne rate pas une occasion de chanter, alors, oui j'ai chanté toute la soirée, parfois juste et bien et aussi souvent faux et n'importe comment !</p>Photo du mois : bleu2013-02-15T12:00:00+01:002013-02-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2013-02-15:/photo-du-mois-bleu.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « bleu ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/02/2013-01-26-12.22.24-e1360887829737.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2685" title="Chateau d'Edimbourgh" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/02/2013-01-26-12.22.24-e1360887829737-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Le bleu, c'est justement la couleur du drapeau écossais et j'étais à Edimbourgh ce mois-ci ! Le ciel a surtout été gris en ce froid mois de janvier, mais voici un petit morceau de bleu au dessus du château.</p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.abowloforanges.com/fr/ " target="_blank">A bowl of oranges</a>, <a href="http://grenoblequebec.blogspot.ca/search/label/Photos%20du%20mois" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.com/" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://leblogdekat.com " target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://denisdanzephotographe.wordpress.com/" target="_blank">Akromax</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://chroniqueduncongeparental.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/categorie-11390539.html" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://www.perezannik.org/archives/photo_du_mois/index.html" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://www.batilou.org" target="_blank">Batilou</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.wordpress.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://noscapricesdefilles.blogspot.fr/" target="_blank">Caprices de filles</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://ohmypetitpois.blogspot.fr" target="_blank">Caro from London </a>, <a href="https://fromaustraliawl.wordpress.com/category/les-rdv-du-blog/" target="_blank">Carole In Australia</a>, <a href="http://catdeschamps.blogspot.fr/" target="_blank">Caterine</a>, <a href="http://naomietbella.canalblog.com" target="_blank">Cath la Cigale</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cessnaoui.canalblog.com/" target="_blank">Cessna, oui !</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://reverieschatbleu.canalblog.com/" target="_blank">Chat bleu</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://mysweetescape.fr/" target="_blank">Chloé</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://christeav.wordpress.com" target="_blank">Christeav</a>, <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Cindy Chou</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://cook9addict.over-blog.com" target="_blank">Cook9addict</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://dameskarlette.blogspot.fr" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://davidmelaniequebec.blogspot.fr/" target="_blank">David et Mélanie</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com/la-photo-du-mois/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com/category/what-quoi/pic-of-the-month-photo-du-mois" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://clemencebdc.wordpress.com/category/photo-du-mois/ " target="_blank">Eloclemence</a>, <a href="http://foodforthoughtandmore.wordpress.com/" target="_blank">Elodie</a>, <a href="http://www.jyreflechis.com/tag/la-photo-du-mois/" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://52moments.canalblog.com/" target="_blank">Fesse fouille</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://flechebleu77.tumblr.com" target="_blank">flechebleu</a>, <a href="http://doubspays.wordpress.com" target="_blank">Flo</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.fr/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://galinette-dezailes.blogspot.fr/" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://happyusbook.blogspot.fr/ " target="_blank">Happy Us</a>, <a href="http://hibiscusblog.net/category/la-photo-du-mois-2" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://homeos-tasie.blogspot.fr/" target="_blank">Homeos-tasie</a>, <a href="http://impolitique.com/" target="_blank">impolitique</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com/categorie-12516589.html" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://colibribleu.blogspot.fr/" target="_blank">Julie</a>, <a href="http://www.juriste-in-the-city.fr/" target="_blank">Juriste-in-the-city </a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://www.kobaitchi.com/tag/photo%20du%20mois" target="_blank">Kob</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://monpetitjapon.blogspot.com" target="_blank">Kyoko</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/blog/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/archives/la_photo_du_mois/index.html" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://souslecieldeparis.fr/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/tag/photo-du-mois/" target="_blank">La voyageuse comtoise</a>, <a href="http://lagodiche.fr" target="_blank">LaGodiche</a>, <a href="http://laudesmontagnes.wordpress.com/" target="_blank">Lau* des montagnes</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.ca/search/label/photo%20du%20mois" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com/categorie-12329056.html" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.lemagalire.fr" target="_blank">Le Mag à lire</a>, <a href="http://www.lesbonheurs.fr/" target="_blank">Les bonheurs d'Anne & Alex</a>, <a href="http://marisse.hautetfort.com/" target="_blank">Les petits supplices !</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com/categorie-12302834.html" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.sethetlise.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://www.lisadeparis.ch/articles/bonus/la-photo-du-mois/" target="_blank">LisaDeParis</a>, <a href="http://lorrainecarpentier.wordpress.com/" target="_blank">Lo</a>, <a href="http://365photos2011nous4.tumblr.com/" target="_blank">Louiki</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog/category/blogcafe/photo-du-mois/" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://mclw.wordpress.com" target="_blank">Mclw</a>, <a href="http://lapetiteviedemi.over-blog.com" target="_blank">Mimipetitesouris</a>, <a href="http://mistinguettalli.blogspot.com" target="_blank">Mistinguett</a>, <a href="http://lespetitspapiersdenadezda.blogspot.be" target="_blank">Nadezda</a>, <a href="http://blog.nataru.fr" target="_blank">Nataru</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://dans-ma-bulle-365.tumblr.com/" target="_blank">Nie</a>, <a href="http://par.les.yeux.de.nora.over-blog.com/categorie-12217507.html" target="_blank">Nora</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu/blogue3/tag/photo-du-mois/" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com/archives/photo_du_mois/index.html" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://patquebec.blogspot.be/" target="_blank">Pat Québec</a>, <a href="http://www.photo-tuto.fr" target="_blank">Photo Tuto</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/categorie-12387113.html" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://Scarolles-and-co.blogspot.com" target="_blank">scarolles-and-co </a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com/category/la-photo-du-mois/" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.annexedeskipi.blogspot.com" target="_blank">Skipi</a>, <a href="http://cigaletfourmi.blogspot.com" target="_blank">Solveig</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://provincecanadienne.blogspot.ca/search/label/Photo%20du%20mois" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://tambour-major.blogspot.com.ar/search/label/La/photo/du/mois" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com" target="_blank">The Mouse</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://tuxana.blogspot.ca/" target="_blank">Tuxana</a>, <a href="http://www.unjour-unerencontre.com/london" target="_blank">Un jour une rencontre</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://sebdanzephotographe.wordpress.com/category/photo-du-mois/" target="_blank">Wolverine</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.fr/search/label/Photodumois" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zazaetsesfantaisies.blogspot.fr/" target="_blank">Zaza</a>.</p>Gerardmer 2013 palmarès et conclusion2013-02-03T23:11:00+01:002013-02-03T23:11:00+01:00vivianetag:None,2013-02-03:/gerardmer-2013-palmares-et-conclusion.html<p>Vous trouverez le palmarès officiel et complet sur de nombreux site, ici je vais surtout en faire le commentaire.</p>
<p>Sans grande surprise, <em>Mama</em> remporte plusieurs prix (grand prix, jury jeune, prix du public). Pour le grand prix, c'est assez logique. Je m'y attendais assez bien que j'ai entendu qu'il n'avait …</p><p>Vous trouverez le palmarès officiel et complet sur de nombreux site, ici je vais surtout en faire le commentaire.</p>
<p>Sans grande surprise, <em>Mama</em> remporte plusieurs prix (grand prix, jury jeune, prix du public). Pour le grand prix, c'est assez logique. Je m'y attendais assez bien que j'ai entendu qu'il n'avait pas fait l'unanimité. En tout cas, c’est un choix assez consensuel qui fera plaisir au public. Le prix du jury jeune aussi me parassait évident. Pour le prix du public, je suis plus étonnée. Ayant été dans la salle, j'avais vraiment eu l'impression que <em>You're Next</em> avait remporté plus de suffrages et d'enthousiasme, mais bon, ça se jouait clairement entre les deux.</p>
<p><em>You're Next</em> ne repart qu'avec le prix SciFi. C'est bien dommage car c'est pour moi le meilleur film de la sélection et il a vraiment eu beaucoup de succès ici auprès du public.</p>
<p>Le prix spécial du jury a été donné ex aequo à <em>Berberian Sound Studio</em> et <em>The End</em>. Pour le premier, je comprends tout à fait car c'est typiquement le genre de film qui peut plaire à un jury de réalisateurs : beau techniquement, audacieux, original. Mais alors <em>The End</em> ! Souvent le jury m'étonne mais là je ne m'y attendais vraiment pas, il était pour moi clairement en dessous et nageait dans le grand lac des films moyens et oubliables et d'ailleurs, je pense que l'avenir me donnera raison et qu'il sera complètement oublié (c'est pas la première fois que le jury se plante). Le prix de la critique est donné à <em>Berberian Sound Studio</em> ce à quoi je m'attendais aussi.</p>
<p>J'ai lu que le jury n'avait pas apprécié les films et eu du mal à choisir son prix (qu'ils auraient sélectionné plutôt par défaut que par vrai engouement). En particulier, de nombreux membres avaient détesté <em>You're Next</em> ! C'est vrai que le film ne révolutionne pas le genre mais dans son style classique, il sait se rendre intelligent et drôle. Le scénario arrive à surprendre tout en nous offrant les scènes attendues. En particulier, les personnages et les dialogues y sont teintés de petites touches qui en font toute la qualité : un frère qui reste odieux avec sa famille même à moitié mort avec une flèche dans l'épaule, la grimace dégoutée de l'autre frère quand il reçoit son père mourant et ensanglanté dans les bras, le méchant masqué si impressionnant qui éclate en sanglot à la vue de l'autre méchant mort sur le sol ou bien qui se met à jurer d'une façon très naturelle et spontanée quand il se prend un pain dans la figure. J'ai lu que le film avait des défauts techniques, je ne suis pas spécialiste et ne les ai pas remarqué. On lui reproche de n'être pas révolutionnaire, d'user de grosses ficelles et d'une forme éculée, c'est vrai, mais il en use bien et on y prend du plaisir...</p>
<p>Les membres du jury sont bien difficiles de n'avoir pas trouvé film à leur goût : peut-être surtout avaient-ils des avis si différents qu'ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord. La sélection était variée et variée aussi en qualité, comme tous les ans. Chaque année, les spectateurs semblent redécouvrir qu'il y a aussi de mauvais films (ou tout simplement des films moyens) à Gerardmer mais il ne peut pas y avoir que des bons films ! Car, tout simplement, il n'y a pas toujours tant de bons films de genre. En fait, de façon générale, les bons films sont rares et les bons films de genre encore plus, et je ne parle même pas des difficultés de les faire venir au festival... Personnellement, je n'ai pas trouvé la sélection cette année moins bonne qu'une autre. Ce n'était pas une "grande" année comme il y en a eu parfois (mais même dans ce cas, il y a souvent des daubes, simplement on en retient certains plus que d'autres) mais j'ai vraiment apprécié.</p>
<p>Par ailleurs, je me demande un peu ce que Christophe Lambert venait faire là car comme spécialiste de film de genre, on fait mieux... Mais bon, j'avoue que sur le plan du jury (et de ses choix discutables), j'ai souvent plus à redire que sur la programmation.</p>Gerardmer 2013 week-end2013-02-03T22:16:00+01:002013-02-03T22:16:00+01:00vivianetag:None,2013-02-03:/gerardmer-2013-week-end.html<p>Alors que le palmarès vient de tomber, voici le compte rendu de mes deux derniers jours de festival.</p>
<p>Samedi matin, la neige a remplacé la pluie. Elle n'adhère pas encore au sol mais tombe obstinément et recouvre déjà les pare-brises. C'est donc grelotants, serrés sous un parapluie, que nous attendons …</p><p>Alors que le palmarès vient de tomber, voici le compte rendu de mes deux derniers jours de festival.</p>
<p>Samedi matin, la neige a remplacé la pluie. Elle n'adhère pas encore au sol mais tombe obstinément et recouvre déjà les pare-brises. C'est donc grelotants, serrés sous un parapluie, que nous attendons le début de la première séance à l'espace Lac, <em>Mama</em>. Production anglophone, avec Jessica Chastain en premier rôle, d'un jeune réalisateur argentin, c'est un premier film très maîtrisé. Avant la projection, le réalisateur très sympa nous fait un petit discours qui nous donne envie d'apprécier son film. Il a en effet beaucoup de qualité et en particuliers deux jeunes actrices jouant de sauvages petites filles très convaincantes. Jessica Chastain a les cheveux teints en noir et un look de punk, ça la change beaucoup. J'apprécie le film qui est clairement un des meilleur de la sélection mais j'aurai aimé quelque chose d'un peu moins conventionnel, la fin un peu grandiloquente me déçoit un peu.</p>
<p>avant d'attaquer l'après-midi, nous nous restaurons à la géromoise en regardant tomber la neige. Nous faisons bien de prendre des forces car ça va être rude. On commence par rester à la porte du Casino. Nous étions arriver une heure avant le début de la séance de courts-métrages mais, dans ce cinéma, les pass festivals ne sont pas prioritaires et ils font rentrer très peu de gens : la salle devait être remplie d'invités. L'année dernière, les courts-métrages avaient été présentés à l'espace Lac et c'est, je pense, une erreur de les avoir remis au Casino cette année. Les séances où personne ne rentre sont toujours extrêmement frustrante et déstabilisent la programmation. Surtout que les courts-métrages, nous ne pourrons pas les voir. Ils ne repassent que le dimanche soir, nous serons déjà parti. C'est la première année que ça m'arrive (de ne pas voir les courts pas de trouver salle pleine) et c'est ma plus grande déception du festival. A la frustration de ne pas rentrer dans la salle s'ajoute celle de rester dans le froid après une heure d'attente sous la neige. Nous nous replions à la MCL où nous devons attendre encore au moins une demi-heure. Je suis gelée. Là aussi la séance est pleine et nous avons eu peur d'être à nouveau à la porte.</p>
<p>Mais, ouf, nous voilà installé pour <em>House of last things</em>, film en compétition que nous n'avons pas pu voir jeudi matin. Surprise, le réalisateur est parmi nous et nous parle quelques minutes en anglais sans traducteurs. C'est la première fois que je vois une équipe de film qui vient à une séance autre que celle de présentation officielle à l'espace lac ! Du film lui même, j'avais eu des échos partagés et plutôt négatifs. Visiblement il s'est fait cassé à la fois par le public et la critique. Mais moi, je revendique ma différence, j'ai beaucoup apprécié. On lui reproche d'être un "sous Lynch" mais j'ai surtout trouvé qu'il était troublant et assez beau. Il était très étrange, sa bizarrerie n'a pas séduit le public. Pour moi, c’est un vrai film fantastique et qui assume tout à fait son absurdité avec un scénario que j'ai trouvé cohérent sans explications lourdingues (et contrairement à ce que je lis ailleurs, oui il y avait de l'humour dans tout ça). Evidemment, il avait des défauts : un symbolisme un peu trop appuyé, des images assez clichés, mais il était original d'une façon qui a déplu et qui lui vaut des réactions de rejet.</p>
<p>En sortant de la salle, nous évitons de nous casser la figure sur le sol patinoire et retournons (en voiture, sur la neige fraiche) au cinéma du Casino. Cette fois, la salle n’est pas pleine pour voir <em>In Fear</em>. Il faut dire que le film n'est pas sous-titré et que tout le monde est à la projection de<em> Cloud Atlas</em> en avant première. Mais <em>In Fear</em> est une jolie surprise britannique parmi les belles découvertes du festival. Un jeune couple se perd en voiture et semble persécuté par un étrange personnage. J'aime la façon dont l'ambiance fantastique s'installe à travers une situation classique (se perdre sur une route de campagne). Il se passe beaucoup de temps avant que le "persécuteur" ne passe réellement à l'action, le film insiste surtout sur la pression psychologique qu'il exerce sur ses victimes, sur le doute, la méfiance et mépris qu'il fait naitre chez ce jeune couple nouvellement amoureux. Peu de spectaculaire mais beaucoup de finesse, c'est le premier film d'un réalisateur qui n'avait fait que des séries télé : Jeremy Lovering, un nom à suivre.</p>
<p>Retour à la MCL pour les deux dernières séances de la journée. On grignote un sandwich et on s'installe pour <em>Come out and play</em>, remake raté d'un film qu'il faudrait que je vois, "<em>Quién Puede Matar A Un Niño</em>?. Je dis raté car bien que l'idée du film original soit bonne : un couple arrive sur une île où les enfants ont tué tous les adultes, elle est ici très mal utilisée. Le film commençait plutôt bien mais le couple central manque clairement de caractère, leurs actions semblent dénués de sens et on se désintéresse vite de ce qu'ils vont devenir. Étant donné que ce sont les deux seuls personnages en dehors des enfants (relativement inquiétants, mais ce n'est pas trop difficile) forcément, ça joue sur la qualité globale. Il est bien dommage qu'une bonne idée se transforme en scénario insipide...</p>
<p>Je dois avouer que pour la dernière séance, je n'étais pas au meilleur de ma forme. 15ème film en trois jours à 23h30, je me sens accablée de fatigue, la tête qui tourne et une grande envie de mon lit. Cependant, j'arrive tout de même à apprécier <em>Berberian Sound Studio</em> avant-dernier film en compétition. Heureusement, il n'y a pas tellement d'histoire donc je ne suis pas obligée d'être concentrée. C'est un film d'ambiance assez étrange qui ressemblerait presque à un cauchemar (ça tombe bien, justement, j'étais dans un état de demi sommeil). On y découvre l'arrière plan d'un studio italien de prise de son où l'on fait les bruitages d'un film d'horreur qu'on ne voit jamais (à coup de hache dans des pastèques). L'horreur du giallo, on la voit sur le visage du personnage central, un anglais un peu timide, entrainé là dedans contre son grès. C'est à peu près tout ce qu'il y a dans le scénario, le reste ce sont des personnages qui semblent tourbillonner en criant en italien autour de l'anglais. De belles images, de beaux sons, une belle expérience si on accepte de quitter la forme et le sens d'un film classique.</p>
<p>Enfin je peux dormir, mais la nuit est trop courte et je me lève pour aller voir le dernier film en compétition. Finalement il n'y a pas tant de monde que ça le dimanche matin et j'aurais pu dormir plus au lieu d'attendre 1h30 dans le froid. Enfin bon, voici ma dernière séance du festival, le bien nommé<em> The End</em>. Je n'avais pas un très bon à priori sur le film, mal noté sur IMDB. Mais bon, je le découvre le plus objectivement possible. Au départ, je me laisse tout à fait séduire : le film commence d'une façon classique avec une bande d'amis qui se retrouvent dans une maison à la campagne. Il y a des tensions, des non dits, un évènement passé qui va ressurgir. Il prend ensuite un tournant inattendu et devient intéressant. Cependant, il s'essouffle et n'a plus grand chose à dire. Il faut dire que les personnages sont finalement assez creux. Les scènes finales pleines de dialogues pseudo philosophiques finissent de le rabaisser dans mon estime. Là encore, l'idée était bonne mais le traitement médiocre et je retiendrai surtout les jolis paysages (je ne sais pas où c'est mais je voudrais bien y aller en vacances).</p>
<p>Et voilà, le festival est terminé ! Nous rendons le petit appartement loué en centre ville et retournons vers Paris...</p>Gerardmer 2013 jour 22013-02-02T23:22:00+01:002013-02-02T23:22:00+01:00vivianetag:None,2013-02-02:/gerardmer-2013-jour-2.html<p>Vendredi matin à Gerardmer, nous commençons par attendre 1 heure sous la pluie battante pour pouvoir entrer à l'espace lac, opération parapluie ! Ce matin, nous voyons un film compétition d'origine colombienne, <em>The Crack</em>. On ne peut pas dire que la salle ait apprécié le film, je dirai même qu'il a …</p><p>Vendredi matin à Gerardmer, nous commençons par attendre 1 heure sous la pluie battante pour pouvoir entrer à l'espace lac, opération parapluie ! Ce matin, nous voyons un film compétition d'origine colombienne, <em>The Crack</em>. On ne peut pas dire que la salle ait apprécié le film, je dirai même qu'il a été conspué. J'ai été assez étonnée lors des premières réactions négatives au cours du film car, personnellement, j'appréciais assez. C'est vrai que le film était assez lent et que l'action trainait à se mettre en place, mais j'étais assez séduite par l'ambiance, par les personnages, par l'étrangeté. Ce c'était pas le cas pour Christophe Lambert, président du jury, qui s'est levé pour partir environ 1/2 heure avant la fin du film. Il n'a pas pu sortir tout de suite car la porte était fermée et son personnel dédié n'étaient pas prêt. Le temps que tout se mette en place pour qu'il puisse s'en aller, il a enfin semblé se passer quelque chose à l'écran et il est donc resté piqué debout à quelques mètres de nous (pas très confortable pour regarder un film). Le film avait certes des défaut, il trainait trop et manquait d'une résolution mordante mais je trouve qu'il ne méritait pas le traitement qui lui a été fait, sans doute une erreur de casting pour le festival.</p>
<p>Notre séance suivante a lieu au cinéma du Paradisio où nous assistons à un second film de Taboada, <em>Venero para las hadas</em> (du poison pour les fées). Il est du même haut niveau que celui de la veille, plus cynique peut-être, plus cruel en tout cas. Les héroïnes sont deux petites filles aux relations troubles et le film se passe entièrement dans leur monde enfantin, les adultes étant à peine filmés, entendus presque toujours en voix off. La petite blonde, manipulatrice, exerce sur la petite brune son influence enchanteresse. Les deux jeunes actrices jouent très bien et on ressent pleinement leur violence de leur relation et leur rapport au monde. Un beau film d'une acide douceur.</p>
<p>Notre film est assez court, nous arrivons à l'espace lac une demi-heure avant la fin de la séance précédente. Il faut attendre près de deux heures pour le prochain film mais en arrivant si tôt, nous sommes à l'abri sous les tentes qui protègent le début de la queue (vraiment le tout début). Car la pluie, depuis ce matin, n'a pas cessé et les rues comme les festivaliers sont détrempés. Quand on est au sec, un peu de patience est supportable et bientôt nous sommes en place pour le prochain film en compétition : <em>You're Next</em>. C'est la grande révélation de la journée, et peut-être même du festival. Le scénario n'est pas très original : un slasher classique où de méchants inconnus masqués viennent décimer une pauvre famille. Mais sans s'éloigner d'un certain classicisme de genre, le film a su trouver son style. Maîtrisé jusqu'au bout, il mêle un humour cynique et une énergie salvatrice. Le rythme est bon et monte en crescendo sans fausses notes jusqu'à la fin du film, réussissant même à surprendre le spectateur (ce qui n'est pas toujours facile dans ce genre de film). La séance est mémorable, le public, plus ou moins privé de sang jusqu'à présent, se délecte et applaudit les magnifiques escarmouches de l'héroïne. Le film est centré sur une jeune femme, entrainée malgré elle dans la tuerie qui vise la famille de son nouveau compagnon, et qui visiblement se débrouille très bien comme le dit son fiancée : "You're very good at killing people, which is kind of weird by the way". Le film se termine sur une large salve d'applaudissements et de cris de joie de la part des festivaliers, le film me semble bien parti pour le Prix du Public et peut-être plus.</p>
<p>Il fait nuit à présent et la pluie tombe toujours. Nous rentrons de justesse à la séance de <em>Grabbers </em>au Paradisio. Il faut dire que nous avons attendu un certain temps dans la voiture avant d'oser sortir sous la douche continuelle. <em>Grabbers </em>est un film irlandais où un gros monstre violet à tentacules digne des vieux nanars attaque une petite ville. La seule solution pour lui survivre : être bourré ! Au final, une comédie horrifique tout à fait agréable qui tient bien ses promesses.</p>
<p>On termine à l'espace lac avec <em>The Conspiracy</em>. Sous le prétexte d'un faux documentaire, le film commence comme une mauvaise théorie conspirationiste truffée d'images d'archives plus ou moins bidons et de discours tordus. On ne sait pas si le film adhère vraiment à ces théories mais il ne prend en tout cas pas la peine de vraiment les contredire. Les deux héros enquêtent sur un vieil homme féru de ce genre de chose et qui disparait étrangement. Le scénario devient alors de plus en plus obscure et invraisemblable jusqu'à une scène d'initiation dans la forêt assez ridicule. A la fin, malgré une espèce de twist, j'ai du mal à voir quel est son point de vue et ce qu'il veut faire passer, mais je crois que ça ne m'intéresse pas trop...</p>
<p>C'était le dernier film du vendredi et on a déjà dépassé la moitié du festival !</p>Gerardmer 2013 jour 12013-02-02T09:24:00+01:002013-02-02T09:24:00+01:00vivianetag:None,2013-02-02:/gerardmer-2013-jour-1.html<p>Nous commençons le festival le jeudi matin avec une séance au Casino : <em>The Complex</em> d'Hideo Nakata. Il est passé la veille au soir lors de la séance d'ouverture à laquelle nous n'avons pas assisté. Si Hideo Nakata avait révolutionné le genre avec <em>The Ring</em> et <em>Dark Water</em>, il ne révolutionne …</p><p>Nous commençons le festival le jeudi matin avec une séance au Casino : <em>The Complex</em> d'Hideo Nakata. Il est passé la veille au soir lors de la séance d'ouverture à laquelle nous n'avons pas assisté. Si Hideo Nakata avait révolutionné le genre avec <em>The Ring</em> et <em>Dark Water</em>, il ne révolutionne pas grand chose avec ce film là. Le film est correct dans la forme et plutôt bien réalisé mais les histoires de fantômes japonais sont un peu répétitives et ici il n'apporte rien de nouveau. Les personnages manquent de profondeur, l'histoire est tarabiscotée et prévisible, il y plein de fantômes partout et de secrets révélés toutes les demi-heures. Un film qui sera vite oublié, mélangé dans ma mémoire avec tant d'autres bien peu mémorables.</p>
<p>Le film suivant, hors compétition à l'espace lac n'est pas non plus inoubliable. <em>La Maison du bout de la rue </em>se laisse regarder mais sans plus. Au final, ça ressemble plus à un film pour adolescent. Le seul intérêt vient de l'actrice principale, Jennifer Lawrence de <em>Hunger Games,</em> qui arrive à donner à son personnage un peu de caractère.</p>
<p>Nous enchainons dans le même cinéma avec un nouveau film en compétition, <em>Remington and the curse of the Zombadings</em> qui nous vient des Philippines. Celui là a au moins le goût d'être original. On ne sait trop quoi en penser, maladroit et presque amateur, il arrive tout de même à communiquer sa folie délirante : le personnage principal a été touché d'un sort qui le rend homosexuel. Tout est à l'image de ce résumé, délirant et improbable.</p>
<p>Pour rentrer dans la séance suivante, il faut attendre une heure sous la pluie. Comme beaucoup, j'aurai préféré de la neige mais on ne choisit pas sa météo. C'est donc bien trempé que nous rentrons à nouveau à l'Espace Lac pour voir le troisième film en compétition de la journée. Avant ça un hommage au réalisateur mexicain Taboada (inconnu de moi et pas seulement de moi) qui donne très envie de découvrir son oeuvre. Mais le film que l'on voit maintenant est <em>The Bay</em>. C'est ce qu'on appelle un "found footage", c'est à dire une fiction présentée comme un fait réel à travers des caméras faussement amateur. Le film décrit une catastrophe naturelle / écologique qui touche une petite ville et décime ses habitants (à travers l'eau de la baie). Se voulant très réaliste, il souffre de quelques manques de crédibilités, mais tient bien ses promesses. L'apparition soudaine de la maladie, la tension qui monte dans la ville qui bientôt se transforme en ville fantôme. On en sort avec des démangeaisons (les gens ont des gros boutons rouges pas beaux du tout) et on lance un regard torve à l'innocent lac de Gerardmer aux eaux troubles.</p>
<p>Nous avons de le temps de repasse à l'appart très rapidement avant de retourner à l'espace lac pour le dernier film. Nous avons laissé nos vêtements mouillés et pris une soupe chaude, cela va mieux. Nous assistons à une projection rétrospective de Taboada. L'espace lac parrait vide car les festivaliers ne pressent pas pour voir des films des années 60. Mais ils ont tort ! Le film en question est <em>Hast el viento tiene miedo</em>. même le vent a peur. Un huis clos dans un pensionat de jeune fille filmé avec intelligence, une ambiance poétique et angoissante. Les scènes où les jeunes pensionnaires marchent dans la nuit balayée par le vent rappellent Argento (la musique psychadélique en moins), un vrai film fantastique à l'ancienne et une jolie découverte.</p>
<p>C'est fini pour la première journée, mon esprit est assez encombré et j'ai du mal à dormir mais le programme est encore long !</p>Edimbourgh2013-01-29T00:24:00+01:002013-01-29T00:24:00+01:00vivianetag:None,2013-01-29:/edimbourgh.html<p>La semaine dernière, j'étais en conférence à Edimbourgh, belle occasion pour une rencontre furtive avec une jolie ville et premiers pas en Ecosse pour moi...</p>
<p>Edimbourgh, c'est à deux heures d'avion de Paris ou à 12h de train. Et oui, quand mon vol a été annulé dimanche dernier à cause …</p><p>La semaine dernière, j'étais en conférence à Edimbourgh, belle occasion pour une rencontre furtive avec une jolie ville et premiers pas en Ecosse pour moi...</p>
<p>Edimbourgh, c'est à deux heures d'avion de Paris ou à 12h de train. Et oui, quand mon vol a été annulé dimanche dernier à cause de la neige, c'est la solution que j'ai choisi plutôt que d'annuler le déplacement. Lundi, je suis donc parti à 10h de chez moi pour prendre l'Eurostar de 12h15 à gare du nord. J'ai eu de la chance car il n'a pas fait partie des nombreux trains annulés eux aussi. Le hall d'attente était bondé car les trains précédents avaient du retard. Le mien est parti presque à l'heure et, chose étonnante, n'était pas plein du tout. Nous sommes tout de même arrivés à Londres 1h30 après l'heure prévue, de quoi attraper presque tranquillement mon prochain train, celui qui m’amène à Edimbourgh. Assise dans le wagon vide, les jambes étendues sur la banquette, le dos appuyé sur la fenêtre, je regarde la lande anglaise qui défile en buvant un thé au lait et en lisant Henry James. De Paris à Edimbourgh, près de 10h de train et de bout en bout, des plaines enneigées.</p>
<p>Enfin me voilà arrivée. Il fait nuit, il fait froid, il tombe de la neige fondue et je suis fatiguée. Comme je n'ai pas mangé, j'entre dans le premier truc que je trouve. C'est une brasserie chic où l'on me prend mon manteau. C'est un peu cher, mais abordable et j'ai faim et surtout pas envie de ressortir. Un peu plus tard, je dois tout même affronter la neige et prendre le bus pour me rendre à l'hôtel. Je tiens à signaler le geste de pur sympathie du chauffeur qui alors que je n'ai pas la monnaie et fais tomber des pièces partout, me sourit gentiment puis demande au prochain passager de mettre moins d'argent dans "la petite boite du bus" pour me donner à moi la monnaie que je n'ai pas eue... (Il faut faire l'appoint dans les bus en Grande-Bretagne comme en Irlande). C'est lui qui m'indique ma station et le chemin de mon hôtel.</p>
<p>Je loge au sein même de l'université dans un hôtel prévu pour les universitaires de passage. On est un peu éloigné du centre et ici, il tombe de la vraie neige qui a recouvert les pelouses et donne à ce joli endroit un air tout à fait pittoresque. C'est là que je passe ma semaine. La conférence n'a pas lieu à l'université, il faut marcher environ une demie heure vers le centre ville. Mais je longe toujours une même et unique rue et ne vois rien de la ville, c’est à peine si j’aperçois la lumière du jour. Le temps s'est radouci et la neige s'est transformé en pluie. Le matin, je déguste le petit déjeuner anglo-saxon de l'hôtel puis je marche dans la bruine. C'est le seul moment où il fait jour, il n'y a pas de fenêtre dans la salle de travail et lorsque l'on sort à 19h, il fait nuit depuis longtemps. La seule vue que j'ai le temps d'apprécier est celle du joli petit mont recouvert de neige derrière l'université. Le soir, nous trouvons des pubs chaleureux où l'on goûte le fameux haggis et des "meat pies" réconfortantes en cette froide saison.</p>
<p>La semaine, déjà, se termine. Vendredi soir, c'est la "Burns night" à Edimbourgh, du nom du poète natif de la ville. Partout, les pubs organisent des soirées spéciales et sont pleins. Nous avons peur de devoir nous rabattre sur une enseigne italienne ou asiatique mais non, un petit restaurant n'est pas plein et nous sert avec plaisir les mêmes mets traditionnels que nous avons déjà eu plaisir de goûter. Au passage, j'ai pu un peu lever les yeux sur la vieille ville avec ses pierres sombres et ses tourelles médiévales. La soirée continue, la conférence est terminé et nous sommes plusieurs à ne pas vouloir rentrer tout de suite à l'hôtel. Nous entrons dans un pub choisi au hasard au décor éclectique de vieilles publicités, de drapeaux étrangers, de bouteilles de whisky et de photos de joyeux clients trinquant haut et fort. Dans un coin, trois musiciens jouent des airs écossais et font grésiller leurs belles voix veloutées. Nous nous enfonçons dans les banquettes et attendons. La jeune serveuse nous envoie le "whisky guy", un homme aux cheveux gris et à l'embonpoint marqué qui parle avec le roucoulement reconnaissable de l'accent écossais. Nous voulons goûter du whisky et n'y connaissons rien. Il regarde sa carte (environ 200 whisky) avec un air concentré et note quatre noms qu'il nous propose. Il amène ensuite les bouteilles et nous sert très cérémonieusement. Mais son rôle ne s'arrête pas là, il nous explique les différentes nuances et nous initie gentiment. Il nous fait respirer le parfum qui s'échappe des verres et nous donne des instructions très précises quant à la dégustation. Pour celui là, léger, il faut laisser couler quelques goûtes sous la langue. Pour cet autre, plus fort, il faut au contraire faire tourner le liquide dans la bouche. Dans tous les cas, il ne faut pas avaler tout de suite mais laisser le whisky s'évaporer et le parfum nous emplir. L'expérience est réussie, nous sentons le goût de fruit de l'un ou de tourbe de l'autre (ce n'est que bien après la soirée que j'ai compris que le mot que voulait nous faire comprendre le serveur était "tourbé"). Je marche ensuite dans la nuit, comme j'en ai pris l'habitude, pour mon dernier retour à l'hôtel. Et c'est pourtant seulement maintenant que j'ai l'impression d'avoir fait connaissance avec la ville pour la première fois.</p>
<p>Samedi, grand ciel bleu sur la ville. Après un bon petit-déjeuner, je marche avec d'autres vers la gare. Bien que j'ai mon sac avec moi, il fait tellement beau que je ne prends pas le bus. Je dois prendre le train à 17h pour me rendre à Newcastel où j'ai découvert qu'une amie à moi vivait. En attendant, promenade et visite d'Edimbourgh. J'ai laissé ma valise à la gare et j'ai rejoint quelques collègues qui veulent, comme moi, aller voir le château. Je n'avais pas encore vu la ville en plein jour (et encore moins en plein soleil), je découvre ses rues sinueuses, ses airs de château hanté, ses pierres brunes, ses toits pleins de pointes et de pics, ses petites tours rondes. Le vrai château, lui, est surtout hanté par les touristes même si quelques fantômes doivent aussi s'y cacher car il a été au coeur de l'histoire tumultueuse de la ville. Depuis les remparts, on a une vue magnifique qui s'étend jusqu'au bras de mer au delà de la ville et aux montagnes à l'horizon. Les bâtiments (pas très médiévaux car le château a été beaucoup trop détruit) renferment surtout des musées et qui parlent surtout de la guerre. On visite le "war museum" mais on ne va pas au "regimental museum" car après tous les fusils et les uniformes qu'on vient d’admirer, on se demande ce qu'il peut bien rester à exposer. En plus de ça, il y a encore un "war memorial" et une dernière salle pleine de sabres impressionnants. En haut d'une tour, on parcourt l'histoire de la monarchie écossaise (tout à fait incompréhensible pour une néophyte telle que moi) pour arriver aux joyaux de la couronnes (écossaise, pas anglaise). Le monument le plus ancien de est une jolie petite chapelle du XIIème siècle devant laquelle on peut encore admirer un énorme canon.</p>
<p>La visite nous a mené jusqu'au début d'après-midi. Le ciel s'est maintenant couvert et un vent glacé s'est levé. Nous redescendons à travers la vieille ville et trouvons un agréable restaurant où je goûte du faisant... On est dans un bâtiment ancien avec du parquet qui craque et des voutes de pierres. Quand on sort, l'heure est déjà assez avancée et je vais bientôt devoir retourner à la gare (qui n'est pas bien loin). Avant ça, je vais tout de même voir la national gallery où une petite salle est dédiée à Turner : en effet, un collectionneur contemporain du peintre lui avait acheté de nombreuses aquarelles avant de les léguer au musée. Mais au vue de la fragilité des oeuvres, il a demandé à ce qu'elles ne soient exposées qu'en janvier. C'est ce qu'a fait le musée depuis une centaine d'année. Ce sont donc des oeuvres inconnues que je découvre, assez différentes de celles que l'on voit d'habitude. De petits formats, parfois de simples cartes postales faites sur des carnets au grès de voyages où la couleur est lancée avec cette touche si particulière à Turner. J'apprécie leur simplicité et leur spontanéité, la salle est petite et je peux passer du temps devant chaque oeuvre, chacune très commentée.</p>
<p>C'est l'heure pour moi de prendre le train. De Newcastle, je ne verrai seulement assez que pour me rendre compte de la différence avec Edimbourgh. J'ai quitté des collines médiévales et je trouve une ville moderne et plate où chaque pont du fleuve Tyne semble être une oeuvre d'art contemporain. L'amie chez qui je passe la nuit habite une petite maison avec une bow window à Whitney bay et sa rue donne directement sur la plage. La vue éphémère que j'en ai en ce dimanche matin d'hiver me donne la sensation immédiate de l'été et de la douceur de vivre. Je repars pour Edimbourgh après cette courte escapade, le train longe la mer avant de rejoindre la campagne qui d'un bleu pale passe soudain au brouillard de la pluie. Cette fois, je rentre en avion et même si les Highlands restent encore du domaine de mon imaginaire, l'Ecosse a pris en quelques jours un peu plus de réalité dans mon univers...</p>Photo du mois : degré2013-01-15T12:00:00+01:002013-01-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2013-01-15:/photo-du-mois-degre.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « degré ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/01/P1010571.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2662" title="Moscou sous la chaleur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2013/01/P1010571-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Je n'ai passé qu'une seule journée à Moscou et il faisait 40 degrés... La température la plus chaude depuis des années, conclusion : il n'y a plus qu'à se baigner dans les fontaines !</p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.com/" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://leblogdekat.com " target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://www.chroniqueduncongeparental.wordpress.com" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://www.perezannik.org/" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a 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<p> </p>Lectures et voyages 20122012-12-31T16:46:00+01:002012-12-31T16:46:00+01:00vivianetag:None,2012-12-31:/lectures-et-voyages-2012.html<p>Cette année, je n'ai pas eu beaucoup le temps de commenter mes lectures sur mon blog, j'ai à peine été sur Livraddict et n'ai participé à aucun challenge ou échange. Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas lu ! Dans chaque avion (2 traversées de l'Atlantique et une …</p><p>Cette année, je n'ai pas eu beaucoup le temps de commenter mes lectures sur mon blog, j'ai à peine été sur Livraddict et n'ai participé à aucun challenge ou échange. Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas lu ! Dans chaque avion (2 traversées de l'Atlantique et une de l'Asie), dans chaque train, dans chaque RER, dans chaque métro, dans chaque sac, dans chaque voyage traînait un ou plusieurs livres. Petit récapitulatif.</p>
<p>L'année commence avec un auteur ivoirien (nouveau pays pour mes voyages littéraires) : Ahmadou Kourouma et son <em>Allah n'est pas obligé, </em>offert à Noël. J'ai d'abord un peu de mal avec le style qui se veut très oral : on est dans la peau d'un jeune garçon avec sa façon de parler. Mais l'auteur triche un peu : après les excès, presque poétique, du début, il revient le plus souvent à une syntaxe classique. Le récit lui même est froid, étrange, méthodique, il nous raconte la guerre et les enfants soldats sans aucun élan pathétique, sans compassion aucune. On s'attache à peine au personnage principal. Un choix de l'auteur qui rend bien l'absurdité presque comique des situations. Par ailleurs, on découvre dans le détail les conflits au Libéria et en Sierra Léone. Je quitte l'Afrique pour l'Italie avec<em> Ce que nous savons depuis toujours</em> de Marcello Fois. Je ne connais rien de l'auteur, c'est son titre intriguant qui m'a attirée sur le rayon de la bibliothèque. C'est un roman policier qui se passe en Sardaigne, l'île s'y découvre pleine de secrets, lourdes de son histoire et de ses mesquineries. Après un an, je n'arrive pas à me souvenir des détails de l'intrigue, il me reste un sentiment de poussière et de mélancolie. Je termine janvier avec du théâtre classique et la trilogie de Beaumarchais : <em>Le Barbier de Séville</em>,<em> Le Mariage de Figaro</em> et<em> La Mère coupable</em>. Je la lisais dans le cadre d'un challenge littéraire sur livraddict qui semble depuis avoir périclité. C'est une découverte agréable (et qui se lit rapidement) et intéressante. Je comprends pourquoi<em> Le Mariage de Figaro</em> est celui qui est le plus connu : il est clairement plus original que les deux autres.</p>
<p>Le mois de février commence dans le froid hivernal. Alors que la région parisienne est recouverte de neige, je lis dans le RER entre Noisiel et Saint-Rémi-Lès-Chevreuse où je dois passer une semaine pour le travail. Ce que je lis, c'est Marcus Malte, <em>Garden of Love</em>. Un roman policier, français malgré le titre, que l'on m'a offert lors d'un échange sur livraddict (la personne qui m'envoyait les livres avait choisi l'île de Malte comme thème et m'avait offert cet auteur à cause de son nom bien qu'il n'ai rien à voir avec l'île). L'écriture rappelle les romans noirs américains et on se plonge avec délice dans les méandre d'un esprit dérangé. Dès les premières lignes, je suis subjuguée et le trajet de train si pénible s'est transformé en agréable séance emmitouflée dans mon manteau et ma jupe de laine.</p>
<p>Après ce roman si vite avalé, je m'attaque à beaucoup plus ardu. De mon voyage aux Antilles, j'ai gardé une curiosité aiguë des pays visités : je lis <em>Une maison pour monsieur Biswas</em> de Naipaul qui se passe dans les milieux indiens de l'île de Trinidad. Il y a beaucoup d'humour et sans doute de vérité dans cette description d'une vie ratée, pleine d'espoirs déçus et de petitesse. L'auteur est cynique et son écriture est aigre douce. Il m'occupe jusque fin mars. Une fois cette lecture terminée, j'ai soif de distraction et j'engloutis de <em>Le Crime de Paragon Walk</em>, rien de mieux qu'un Anne Perry pour se remettre d'aplomb. En plus de celui-là, j'emprunte à la bibliothèque un nouveau Marcus Malte<em> Carnage, Constellation</em>, il me plaît un peu moins que le premier que j'ai lu en février mais reste agréable. Je le lis pendant les vacances de Pâques alors que je passe une semaine tranquille et studieuse dans ma famille à Granville. Lorsque le soleil pointe son nez entre deux averses, je me précipite voir la mer et me promener dans la vielle ville, ou alors je paresse dans la véranda. Mais Marcus Malte est un bon compagnon quand la pluie ne cesse de tomber et que, fatiguée de mon travail universitaire, je me blottis contre le radiateur avec mon bouquin. Pour lui succéder, j'ai choisi <em>Lune Sanglante</em>. C'est la première fois que je lis James Elroy, et il me faut une discipline de fer pour ne pas lui consacrer tout mon temps, pour m'arracher à son récit et finir la rédaction de l'article important sur lequel je travaillais. Mais je me souviens du plaisir que j'éprouvais chaque soir à me laisser emporter, seule dans cette chambre un peu froide de l'ancienne maison familiale. Alors que les vacances de pâques se terminent et que j'arrive au bout de mes romans policiers, je découvre avec étonnement que j'ai un Anne Perry oublié dans ma bibliothèque,<em> La fin justifie les moyens</em>. C'est le dernier de la série des Monk, je l'ai acheté à Caen en décembre et je pensais l'avoir déjà lu. Quel plaisir ! C'est comme retrouver une boite de chocolat intacte. Voilà qui termine agréablement ma fringale de lecture boulimique.</p>
<p>Mois de mai, je dois passer une semaine au Canada et je suis un peu à court d'idées de lecture. J'ai pris quelques livres en hésitant mais c'est à l'aéroport que je craque et que j'achète un roman inconnu : <em>le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire</em> de Jonas Jonasson. C'est en fait un gros succès de librairie et d'ailleurs j'ai rencontré par la suite plusieurs personnes qui l'avaient lu. C'est un roman très plaisant, je ressens chez l'auteur une forte influence de Paasilinna qui n'est pas pour me déplaire. A travers les tribulations de son personnages, il raconte tout le XXème siècle de façon complètement délirante, inventant un frère raté à Einstein ou un incendie à Vladivostok. Le livre m'accompagne tout au long de ma semaine de conférence à Montréal. Au moment de rentrer, je l'ai terminé mais dans la jolie librairie juste à côté de mon hôtel, j'ai pu à nouveau faire des achats. Dans l'avion, je commence l'<em>Echo des morts</em> de Johan Theorin, roman policier scandinave avec un suspense et une ambiance au niveau. Je lis ensuite <em>La Porte du ciel</em> d'une auteure québécoise mais qui se passe en Louisiane au temps de l'esclavage, une belle écriture qui fait regretter que le livre soit si court et donne envie d'en découvrir plus. Le mois se termine avec un roman prêté : <em>Le Testament Syriaque</em> de Barouk Salamé. Pour le dire rapidement, c'est un peu un Da Vinci Code du monde musulman, mais avec un peu moins d'artifices et plus de philosophie. En tout cas c'est tout à fait palpitant, et c'est une façon très distrayante d'en apprendre plus sur le monde musulman, l'histoire de l'islam et des religions en général.</p>
<p>Lancée par ce dernier roman, je commence juin avec une fringale de policiers. La solution est toute trouvée car je passe par Caen et achète chez un fameux bouquiniste de la ville (Mémoranda pour ne pas le citer) deux romans d'Anne Perry : <em>Meurtres à Cardington Crescent</em> et <em>Pentcost Alley</em>. Ils font partie de la série Charlotte et Thomas Pitt que je lis dans le désordre et justement l'un des deux correspond exactement au point de l'histoire que j'avais loupé et souhaitais élucider ! C'est tout à fait par hasard qu'au même moment, on me prête <em>Pride and Prejudice</em> de Jane Austeen. Après deux Anne Perry, j'avais du mal à quitter l’Angleterre victorienne, Jane Austeen est plus ancienne mais ça reste un monde très similaire. Je n'avais jamais lu cette auteure (comment est-ce possible ?) et c'est une révélation. Je dévore le roman en week-end secouée par des transports amoureux d'adolescente. A la suite de cette lecture, pour ne pas m'en défaire trop vite, il faudra que je vois le film (décevant) ainsi que la série BBC (moins décevante). C'est presque à regret que j'accepte un nouveau roman :<em> Arabian Thriller</em>, la suite du <em>Testament Syriaque</em>, mais c'est honnêtement de moins bonne qualité. Enfin, j'arrive à me procurer <em>Sense and Sensibility</em>, douce façon de ne pas quitter Jane Austeen. Je connaissais déjà l'histoire pour avoir vu le film, mais la lecture reste passionnante et m'accompagne alors que je m'envole pour le Japon.</p>
<p>Juillet, je me trouve à Tokyo et très rapidement j'ai terminé mon Jane Austeen. Je voudrais rester dans mon livre et bien que j'en ai apporté d'autres, aucun ne m'attire vraiment. A vrai dire, je suis tellement troublée par l'endroit où je me trouve que j'éprouve le besoin de continuer un livre commencé il y a un petit moment : <em>Les Japonais</em> de Karyn Poupee. Ce n'est pas un roman, mais une analyse historique, économique et culturelle du Japon écrite par une journaliste française installée là bas. Dans cet univers étrange et incompréhensible, le livre m'aide à m'y retrouver à comprendre ce qui m'entoure, je m'instruis beaucoup et expérimente dans la réalité autour de moi les remarques de l'auteure. C'est une lecture un peu fastidieuse et qui dure presque le temps de mon séjour (un mois). Sébastien se moque de moi car je traîne dans mon petit sac plusieurs gros roman inutiles. Enfin, sur les bord du lac Biwa, je reste japonais et lis en une soirée<em> Le Passage de la nuit</em> de Haruki Murakami (lecture tout à fait de circonstance). L'écriture envoûtante de l'auteur m'entraîne dans le passage des heures réelles et imaginées, les rues de Tokyo sont d'autant plus vivantes que je viens de les éprouver moi même.</p>
<p>Août, retour vers la France, dans le train puis dans l'avion c'est <em>Little Bird</em> de Craig Johnson qui m’accompagne. Je parcours en mot les plaines sauvages du Wyoming tandis qu'au dessous de moi s'étend la Sibérie et la terre recouverte de nuage. Le roman ne tient pas pas tout à fait les dix heures de ce vol que je termine en rêvassant doucement... Un peu déboussolée par mon retour chez moi et prise par le temps, je ne commence pas tout de suite un nouveau livre. Et, oh malheur, à peine je me lance dans<em> Et on tuera tous les affreux</em> de Boris Vian que je l'oublie au bord d'une piscine. Alors que j'espérais encore le retrouver et rechignant donc à en commencer un nouveau, je recommence <em>Sense and Sensibility</em>, au départ c'était juste pour agrémenter une après-midi dans mon jardin mais prise à mon propre jeu (et mon Boris Vian étant bel et bien perdu), je le lis à nouveau en entier... J'ai décidément du mal à quitter Jane Austeen. Pour me guérir, ma mère me prête des romans victoriens. Je découvre avec délice George Elliot et son <em>Middlemarch</em> et William Thakeray et<em> La Foire aux vanités</em>.</p>
<p>Ces deux romans feuilletons qui n'en finissent plus (à mon plus grand plaisir) m'accompagnent tout au long de septembre puis octobre. C'est en Martinique, admirant la montagne pelée dans le hamac, que je laisse enfin l'Angleterre. Mais je ne vais pas bien loin. Dans la moiteur antillaise, je lis le court mais intense <em>Mon Traitre</em> de Sorj Chalandon. Cet écrivain journaliste français nous entraîne dans le conflit en Irlande du nord dans toute son âpreté, belle réflexion sur l'humain et l'engagement. Prudente, je ne me laisse prendre dans la froide pluie de Belfast qu'à l’abri de la chaleur de la Martinique. Début novembre, je rentre en France. J'ai un roman sur moi mais j'ai envie de quelque chose de léger et regarde furtivement la minuscule librairie de l'aéroport. On y vend surtout des best sellers affligeants. Mais je trouve une auteure britannique que je ne connais pas, Patricia Wentworth. Même époque qu'Agatha Christie, elle écrit aussi des romans policiers. Je me laisse tenter par son roman <em>La Maison du Loch</em>. Au final, il est un peu décevant, amusant mais sans plus. Je m'attentais à une ambiance angoissante dans un décor écossais, en fait, le ton est plutôt comique et l'aventure ressemble à une histoire de scoubidou.</p>
<p>Comme le roman ne me passionne pas et que je suis assez occupée, je ne termine le Patricia Wentworth qu'en décembre. Noël approche et j'attends avec impatience une nouvelle fournée de livre. Pour patienter, je décide de terminer l'année philosophiquement avec <em>Le</em> <em>Deuxième Sexe</em> de Simone de Beauvoir. J'avais lu le premier tome il y a quelques années et je voulais depuis longtemps lire la suite sans pour autant m'y décider. Je lis rarement autre chose que des romans, mais cet essai m'a paru tellement accessible et intéressant que je n'y ai pas vu de difficultés. Par ailleurs, quand je me promène dans les magasins de jouets pour enfant pour acheter les cadeaux de mes neveux et nièces, je ne trouve pas que ce soit une lecture inutile (même si pour le coup, il faudrait qu'il soit lu par un public un peu plus élargi !).</p>
<p>Noël est passé et moi je suis passée à la librairie. Voir les livres qui m'attendent, l'année devant moi, c'est comme attendre un voyage qu'on a déjà planifié : la perspective du plaisir à venir est presque aussi agréable que le plaisir lui même...</p>Souvenirs de vacances : villages2012-12-16T23:09:00+01:002012-12-16T23:09:00+01:00vivianetag:None,2012-12-16:/souvenirs-de-vacances-villages.html<p>Participation de la semaine pour <a href="http://www.lejournaldemaman.com/2012/12/mes-souvenirs-de-vacances-22/">souvenirs de vacances</a>, thème : les villages. J'ai décidé de partager les photos de quatre villages dans les quatre continents où je suis allée : l'Afrique, l'Europe, l'Asie et l'Amérique.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1090773.jpg"><img class="size-medium wp-image-2641" title="Village berbère en Tunisie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1090773-300x225.jpg" alt="Village berbère en Tunisie" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Petit village berbère dans le sud de la Tunisie. Là bas, il y a les antennes satellites …</p><p>Participation de la semaine pour <a href="http://www.lejournaldemaman.com/2012/12/mes-souvenirs-de-vacances-22/">souvenirs de vacances</a>, thème : les villages. J'ai décidé de partager les photos de quatre villages dans les quatre continents où je suis allée : l'Afrique, l'Europe, l'Asie et l'Amérique.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1090773.jpg"><img class="size-medium wp-image-2641" title="Village berbère en Tunisie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1090773-300x225.jpg" alt="Village berbère en Tunisie" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Petit village berbère dans le sud de la Tunisie. Là bas, il y a les antennes satellites, les téléphones portables mais pas l'eau courante. Vie difficile aux portes du désert sur un coin de rocher balayé par le vent. Les habitants transforment parfois leur petite maison en boutique où le jeune guide nous amène. Certains diront que le village n'a plus son "anthenticité" et s'en iront chercher plus loin un endroit où ils se croiront les premiers touristes. Mais on ne peut pas luter contre le temps et si le tourisme aide ce lieu à continuer d'exister un peu plus longtemps, pourquoi pas ?</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010700.jpg"><img class="size-medium wp-image-2642" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010700-300x225.jpg" alt="Village des Alpujaras, Espagne" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Voici un endroit où l'on peut encore trouver le paradis. Au sud de Grenade, nous avions loué un petit appartement au fond d'une vallée. Sur la montagne, les petits villages blancs d'où partent des promenades sur les flancs dorés de la montagne. Je me souviens du soleil et de la rivière comme une douce délivrance. Je me souviens aussi avoir passé une journée entière entre le hamac et la petite piscine, à l'ombre d'un olivier au milieu des fleurs...</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/20120810_123412.jpg"><img class="size-medium wp-image-2643" title="Ine, Japon" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/20120810_123412-300x225.jpg" alt="Ine, Japon" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Sur la côte nord du Kansaï, on trouve la péninsule du Tango Hanto et caché au bout d'une petite route, le village d'Ine. Une longue rue vide bordée de maisons les pieds dans l'eau, on est bien loin de l'agitation de Tokyo. On ne fait que passer et prendre avec nous cette image paisible avant de retourner sur la route principale : <a href="http://www.viviane-voyages.com/voyages/japon/au-bord-de-la-mer-du-japon">voir ici le récit de la journée</a>.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1110465.jpg"><img class="size-medium wp-image-2646" title="Petite Martinique" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1110465-300x225.jpg" alt="Petite Martinique" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Si vous cherchez à vous échapper du monde, rendez-vous sur l'île de Petite Martinique au sud des Grenadines sur le territoire de Grenade. L'île est minuscule, une route d'un kilomètre la parcourt sans même en faire le tour : quelques maisons, une auberge, une petite plage grise et la mer. C'était dimanche quand nous y étions, il n'y avait pas d'autres touristes. Les rares magasins étaient fermés, nous avons eu peur de n'avoir rien à manger ! Finalement, on a acheté du poulet grillé à une vieille dame au bord de la route chez qui se réunissaient quelques habitants. Comment vivent-ils ? Prennent-ils le bateau tous les jours pour rejoindre Cariacou ? En dehors de la route, l'île est recouverte d'une végétation désordonnée sur une haute colline qui prend le peu de place disponible. Les maisons sont en bois coloré, des fleurs roses sauvages recouvrent les tombes des petits cimetières, on rencontre peu de gens et beaucoup de chèvres... Sous la pluie estivale, j'ai passé ma journée à jouer au tarot sur la terrasse de l'auberge, <a href="http://www.viviane-voyages.com/voyages/caraibes/petite-martinique">plus de détails ici</a>.</p>
<p>Fin du petit tour du monde, adieux villages, images parfois un peu artificielles d'une autre vie. Maisons calmes et blanches dans la montagne, découpées dans la roche ou surplombant la mer. Parfois ils n'existent déjà plus que dans l'oeil du touriste ou sur la pellicule de l’appareil photo où l'on a pris bien soin de cacher les laides voitures ou autre signes de modernité que l'on ne souhaite pas voir dans nos images d’Épinal...</p>Photo du mois : détail2012-12-15T12:00:00+01:002012-12-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2012-12-15:/photo-du-mois-detail.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « détail ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/SAM_8245.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2635" title="Kyoto" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/SAM_8245-199x300.jpg" alt="" width="199" height="300" /></a></p>
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<p>Le détail ici, c’est le regard volé de la Geisha à travers la terrasse. Les Geishas se promènent dans le vieux Kyoto mais rares sont celles que l'on peut surprendre avec son appareil...</p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.com/" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://leblogdekat.com " target="_blank">A'icha</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="www.chroniqueduncongeparental.wordpress.com" target="_blank">Angélique</a>, <a href="http://monptitmonde.amoi.over-blog.com/" target="_blank">Anita</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://www.perezannik.org/" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://www.batilou.org" target="_blank">Batilou</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://calamonique.wordpress.com/" target="_blank">Calamonique</a>, <a href="http://noscapricesdefilles.blogspot.fr/" target="_blank">Caprices de filles</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://www.fromaustraliawl.wordpress.com" target="_blank">Carole In Australia</a>, <a href="http://grinbergandco.blogspot.fr/" target="_blank">Caterine</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cessnaoui.canalblog.com/" target="_blank">Cessna, oui !</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://christeav.wordpress.com" target="_blank">Christeav</a>, <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.com" target="_blank">Cindy Chou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://cook9addict.over-blog.com" target="_blank">Cook9addict</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://dameskarlette.blogspot.fr" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://davidmelaniequebec.blogspot.fr/" target="_blank">David et Mélanie</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://www.dreamtripleteam.canalblog.com" target="_blank">Dreamteam</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com/" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://clemencebdc.wordpress.com/" target="_blank">Eloclemence</a>, <a href="http://jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://occident-express.hautetfort.com" target="_blank">Eurydice</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://doubspays.wordpress.com" target="_blank">Flo</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://laraphgirl.blogspot.com" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://lafeedulogis43.over-blog.fr" target="_blank">Giselle 43</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://happyusbook.blogspot.fr/ " target="_blank">Happy Us</a>, <a href="http://hibiscusblog.net" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://pleasantval.blogspot.ca/" target="_blank">Isabelle et Gilles</a>, <a href="http://isaquarel.canalblog.com/" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it" target="_blank">Jean Wilmotte</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://www.juriste-in-the-city.fr/" target="_blank">Juriste-in-the-city </a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://www.kobaitchi.com/" target="_blank">Kob</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://monpetitjapon.blogspot.com" target="_blank">Kyoko</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com" target="_blank">La Papote</a>, <a href="http://www.souslecieldeparis.fr" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://enroutepourlequbec.blogspot.fr/" target="_blank">LaFamilleD </a>, <a href="http://lagodiche.fr" target="_blank">LaGodiche</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.com" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.lemagalire.fr" target="_blank">Le Mag à lire</a>, <a href="http://www.my-microsite.com/LesBijouxDeSandra/" target="_blank">Les bijoux de Sandra</a>, <a href="http://marisse.hautetfort.com/" target="_blank">Les petits supplices !</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.sethetlise.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://crealhise.blogspot.com" target="_blank">Lhise</a>, <a href="http://lisadoredore.tumblr.com/" target="_blank">Lisa doré</a>, <a href="http://www.lisadeparis.ch/" target="_blank">LisaDeParis</a>, <a href="http://lorrainecarpentier.wordpress.com/" target="_blank">Lo</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://www.iletaitunefaim.com" target="_blank">Maïder</a>, <a href="http://www.photo-tuto.fr" target="_blank">Maïeva Voyage</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank">Marion</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://laura-meltingpot.blogspot.com/" target="_blank">Melting Pot</a>, <a href="http://mgielesbonstuyaux.over-blog.com/" target="_blank">Mgie les bons tuyaux</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com" target="_blank">Misscarone</a>, <a href="http://mistinguettalli.blogspot.com" target="_blank">Mistinguett</a>, <a href="http://etesansfin.wordpress.com" target="_blank">N</a>, <a href="http://nananezdefouine.canalblog.com/" target="_blank">Nana</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com" target="_blank">Narayan</a>, <a href="http://blog.nataru.fr" target="_blank">Nataru</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a 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target="_blank">Solveig</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://runlikeademongirl.blogspot.fr/" target="_blank">Supalisa</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com" target="_blank">The Mouse</a>, <a href="http://www.titem.fr" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://www.unjour-unerencontre.com/london" target="_blank">Un jour une rencontre</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://l-echo-des-ecuries.over-blog.com" target="_blank">Valentine</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://dans-ma-bulle-365.tumblr.com/" target="_blank">Virginie</a>, <a href="http://www.viviane-voyages.com" target="_blank">Viviane</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.com" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://www.crazy-youths.com/retourdumonde/blog/" target="_blank">Zapo</a>, <a href="http://zazaetsesfantaisies.blogspot.fr/" target="_blank">Zaza</a>.</p>Voyager Blogs : 3 expériences gastronomiques2012-12-09T16:39:00+01:002012-12-09T16:39:00+01:00vivianetag:None,2012-12-09:/voyager-blogs-3-experiences-gastronomiques.html<p style="text-align: center;"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/voyagez-blogs-300x199.jpg"><img class="size-full wp-image-2620 aligncenter" title="voyagez-blogs-300x199" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/voyagez-blogs-300x199.jpg" alt="Voyager-blog" width="300" height="199" /></a></p>
<p>Cet article participe à l’événement inter-blogueurs « Voyager blogs » organisé par le blog <a href="http://lecoindesvoyageurs.fr">Lecoindesvoyageurs.fr</a> et dont voici la présentation pour cette deuxième édition : <a href="http://lecoindesvoyageurs.fr/voyager-blogs-nouvel-evenement-inter-blogueurs">3 expériences gastronomiques surprenantes en voyage</a>.
Le principe est simple, il faut parler de 3 expériences gastronomiques et publier son article avant le 15 décembre !
<h3>1 …</h3></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/voyagez-blogs-300x199.jpg"><img class="size-full wp-image-2620 aligncenter" title="voyagez-blogs-300x199" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/voyagez-blogs-300x199.jpg" alt="Voyager-blog" width="300" height="199" /></a></p>
<p>Cet article participe à l’événement inter-blogueurs « Voyager blogs » organisé par le blog <a href="http://lecoindesvoyageurs.fr">Lecoindesvoyageurs.fr</a> et dont voici la présentation pour cette deuxième édition : <a href="http://lecoindesvoyageurs.fr/voyager-blogs-nouvel-evenement-inter-blogueurs">3 expériences gastronomiques surprenantes en voyage</a>.
Le principe est simple, il faut parler de 3 expériences gastronomiques et publier son article avant le 15 décembre !
<h3>1 - Les produits laitiers en Mongolie</h3>
Les nomades en Mongolie se nourrissent surtout des produits de l'élevage. En effet, pas facile de faire pousser quoi que ce soit sur la steppe qui gèle tout l'hiver, et puis évidemment l'agriculture n'est pas vraiment adaptée à la vie nomade... Ils manquent cruellement de fruits et légumes. L'hiver, c'est la viande qui est leur principal repas et l'été, les produits laitiers. Mais pas que du lait de vache, attention, du lait de chèvre, de brebis, de yak, de jument... Lors de notre voyage là-bas, nous ne partagions pas les repas avec les familles (nous avions nos propres provisions et notre guide nous faisait de délicieux petits plats), mais dans chaque yourte, on nous proposait quand même les spécialités locales. La première, et celle que j'appréciais le plus, était le thé au lait : de l'eau et du lait de chèvre cuit longtemps avec des herbes aromatiques, on y avait le droit à tous les coups ! Parfois, on nous proposait directement un bol de lait chaud, du lait de chèvre ou de brebis bien souvent, mais une fois j'ai pu goûter le lait de yak qui ressemble en fait beaucoup au lait de vache. Là où ça se devenait plus périlleux, c'était avec les crèmes et fromages. Personnellement, j'étais une grande fan de leur crème et de leur fromage blanc : j'avalais goulument les petits gâteaux secs recouvert d'une pâte jaunasse et épaisse. Les familles étaient ravies de me voir manger avec tant de plaisir ce qui doit être plutôt rebutant pour beaucoup de touristes. Les fromages étaient un peu particuliers : très secs avec parfois un goût sucré très étrange. Mais le met qui dépassait vraiment mon ouverture d'esprit culinaire était l'aïrag : le lait de jument fermenté. C'est une des boissons les plus appréciées l'été en Mongolie, légèrement alcoolisé ça le goût du lait et l'amertume de l'alcool et ça pétille : on dirait du cidre au lait. Disons, que je n'étais pas entièrement fan, j'en buvais une gorgée pour être polie...</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1080682.jpg"><img class="size-medium wp-image-2628 " title="Fromages Mongolie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1080682-300x225.jpg" alt="Fromages séchant au soleil, Mongolie" width="300" height="225" /></a>
<h3>2- Le petit déjeuner au Japon</h3>
Pour comprendre mon rapport difficile avec l'art culinaire japonais, il faut savoir que je ne mange ni poisson, ni fruit de mer (ni rien de ce genre), donc évidemment, ce n'est pas la cuisine avec laquelle je me sens le plus d'affinités. C'est tout de même un des rares pays où je risque de me trouver en face d'un poisson grillé dès le petit déjeuner ! La première fois que j'ai eu le droit au petit déjeuner traditionnel, c'était dans un ryokan (auberge traditionnelle japonaise), ma première nuit en dehors de Tokyo. L'endroit était magnifique et la qualité de nourriture allait de paire avec celle du service. J'avais prévenu l'aubergiste que je ne mangeais pas de poisson, j'avais donc eu du poulet grillé (touchante attention). Il y avait plein d'autres petits plats, des fruits, des soupes et bien sûr du riz et du thé vert. Ca ne ressemblait pas trop à ce que je mangerais habituellement au petit déjeuner (j'avoue que la soupe de pois, c'est plutôt le soir pour moi) mais c'était très bon. La fois suivante, j'étais dans un "buisness hotel", moins de choix, qualité médiocre : en fait, naturellement, comme beaucoup de français, je ne mange pas de salé lors du petit-dej. J'ai remarqué que c'est le repas où l'on est le moins tolérant, et au ryokan j'avais pu sans trop de difficultés m'adapter car c'était de la très bonne cuisine, la version industrielle m'a moins convaincue. Et puis ce jour là, j'ai goûté quelque chose qui m'a paru tout à fait infect : ça se présentait comme un fruit sec et je m'attendais à un goût sucré, c'était en fait une prune mais confite dans du vinaigre. Le goût fort et salé a été comme une agression, j'ai immédiatement recraché en grimaçant. Je crois que ce petit machin est assez apprécié au Japon, mais j'ai l'impression que c'est une subtilité culinaire à laquelle je ne suis pas sensible (ou pas dans le bon sens)... enfin, j'ai atteint le pire du petit-dej dans mon hôtel de Nagoya, il était servi dans un restaurant de burger ! On était bien loin de la tradition japonaise et par ailleurs, ce n'est pas non plus l'habitude américaine de manger des burgers au petit-déjeuner, je dirais que c'est donc un très mauvais échange culturel, le pire des des deux mondes ! Le repas était offert avec ma chambre d'hôtel, mais je n'y ai été qu'une seule fois, pour l'expérience...</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/IMG_0820.jpg"><img class="size-medium wp-image-2631 " title="Japon" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/IMG_0820-300x224.jpg" alt="Petit déjeuner traditionnel au Japon" width="300" height="224" /></a>
<h3>3 - La cheesecake factory de Chicago</h3>
On change de style avec un met qui ne semble pas très exotique. Mais l'expérience ne se situait pas au niveau du type de plat mais plutôt de la quantité ! Le contexte : c'était mon dernier jour à Chicago, la fin d'un petit périple depuis New-York. Je reprenais l'avion le soir et nous avons décidé d'aller déjeuner à la cheesecake factory, célèbre chaine de restaurant américain. J'avais déjà remarqué que la quantité de nourriture dans les restaurant américains dépassaient la capacité des estomacs français, mais c'est devenu encore plus évident ce jour-là. La cheesecake factory propose aussi des plats salés et nous avions déjà bien mangé quand nous sommes arrivés au dessert. Nous étions trois et n'avons prudemment commandé que deux gâteaux. J'ai pourtant eu du mal à manger la moitié de celui que je partageais avec mon compagnon. Mon amie avait, elle, pris une part d'un énorme machin au chocolat : après avoir difficilement avalé ce qui lui semblait être une part raisonnable, on avait encore l'impression qu'elle n'y avait pas touché. Elle a ramené les restes et a eu du gâteau au chocolat pour deux pendant plusieurs jours ! Quand on est sorti de ce restaurant, on avait tellement mangé que l'on ne pouvait plus marcher. On avait l'impression qu'on allait exploser. On est allé jusqu'à la plage le long du lac Michigan et on s'est écroulé comme de gros sacs. Inutile de dire que nous n'avons pas eu à souffrir de la mauvaise nourriture de l'avion car nous avions des réserves pour plusieurs jours. Je ne crois pas avoir jamais autant mangé et je me méfierai si je dois retourner à la cheesecake factory, même si par ailleurs, c'était très bon !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1050046.jpg"><img class="size-medium wp-image-2632" title="Cheesecake" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1050046-300x225.jpg" alt="Cheesecake à la Cheesecake Factory de Chicago" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Voilà donc 3 expériences marquantes de mes voyages culinaires. De façon générale, j'adore manger et la gastronomie joue un rôle très important dans mes voyages. Si vous lisez mes récits, vous verrez que je décris souvent très précisément où, quand et ce que j'ai mangé. C'est aussi à travers les restos et les habitudes alimentaires qu'on découvre un pays. Je voudrais terminer en parlant de la Corée que je n'ai pas mise dans les trois expériences ci-dessus, pourtant le pays entier était une expérience culinaire : les poulets entiers dans des bols de soupe, le succulent bulgogi avalé avant de prendre un train, le kimchi, les thés étranges, les marchés plein de poulpes (beurk), etc. Mais il vous suffit d'aller vous promener un peu sur le blog pour découvrir tout ça !</p>
<p> </p>Souvenirs de vacances : le désert2012-12-08T11:17:00+01:002012-12-08T11:17:00+01:00vivianetag:None,2012-12-08:/souvenirs-de-vacances-le-desert.html<p>Comme la semaine dernière, je participe au rendez-vous lancé par Christine et Céline sur les <a href="http://www.lejournaldemaman.com/2012/12/mes-souvenirs-de-vacances-21/">souvenirs de vacances</a>. Thème de cette semaine : le désert.</p>
<p>Comme pour beaucoup, le désert m'attire et m'effraie à la fois. Je n'en ai toujours vu que la frontière, jamais je ne m'y suis vraiment aventurée …</p><p>Comme la semaine dernière, je participe au rendez-vous lancé par Christine et Céline sur les <a href="http://www.lejournaldemaman.com/2012/12/mes-souvenirs-de-vacances-21/">souvenirs de vacances</a>. Thème de cette semaine : le désert.</p>
<p>Comme pour beaucoup, le désert m'attire et m'effraie à la fois. Je n'en ai toujours vu que la frontière, jamais je ne m'y suis vraiment aventurée.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1090720.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2609" title="Tunisie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1090720-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Ce n'est pas encore le désert, seulement le sud de la Tunisie, un avant-gout ! Mais je n'ai pas dépassé Tataouine, et suis remontée vers le nord et Djerba... <a href="http://www.viviane-voyages.com/voyages/djerba/le-sud">Ici, le récit de ma journée.</a></p>
<p>En Mongolie, je me suis rapprochée du désert de Gobie, mais là encore, je n'en ai vu que la lisière. A Khogno khan, j'étais dans le désert des touristes.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010737.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2612" title="Mongolie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010737-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010735.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2613" title="Mongolie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010735-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Quelques dunes au milieu de la steppe... Les familles de nomades proposent des promenades en chameau aux touristes de passage, l'attraction est prévue dans tous les tours organisés. Nous avons logé chez l'une de ces familles et notre guide pour la promenade était le jeune Monhbat qui malgré son age, travaillait tout l'été pour aider sa mère,<a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/peintures-notes/sur-le-chameau"> ici le récit de cette journée</a>. Nous n'aurons donc pas vu le désert de Gobie, qui d'ailleurs est fait de cailloux et ne ressemble pas du tout à ça.</p>
<p>Pour terminer, je reviens à une photo de la Tunisie qui représente tout à fait l'idée du désert.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1090712.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2614" title="Tunisie - lac de sel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1090712-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>C'est un lac de sel, on ressent l’éblouissent du soleil et la soif rien qu'à la regarder...</p>Souvenirs de vacances : les capitales2012-12-01T11:57:00+01:002012-12-01T11:57:00+01:00vivianetag:None,2012-12-01:/souvenirs-de-vacances-les-capitales.html<p>En me baladant sur les blogs de la photo du mois (chose que j'ai rarement le temps de faire), j'ai découvert cet autre projet : <a href="http://www.lejournaldemaman.com/2012/11/mes-souvenirs-de-vacances-20/">souvenirs de vacances</a>. Toutes les semaines, un thème et une semaine pour participer. Je n'aurai certes pas le temps de poster toutes les semaines, mais pourquoi …</p><p>En me baladant sur les blogs de la photo du mois (chose que j'ai rarement le temps de faire), j'ai découvert cet autre projet : <a href="http://www.lejournaldemaman.com/2012/11/mes-souvenirs-de-vacances-20/">souvenirs de vacances</a>. Toutes les semaines, un thème et une semaine pour participer. Je n'aurai certes pas le temps de poster toutes les semaines, mais pourquoi pas tenter de temps en temps ? Cette semaine : les capitales. Voici un petit une petite rétrospective ante-chronologique.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/SAM_7640.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2591" title="Tokyo" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/SAM_7640-300x199.jpg" alt="" width="300" height="199" /></a></p>
<p>2012, Tokyo : gigantesque, excentrique, étonnante et aussi un peu effrayante...</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/SAM_1868.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2592" title="Saint-Georges (Grenade)" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/SAM_1868-300x199.jpg" alt="" width="300" height="199" /></a></p>
<p>2011, Saint-Georges (Grenade) : des capitales, il y en a de toutes les tailles, voici l'une de ses petites capitales des Antilles sur une île loin d'ici. Ces villes que je n'ai pas le temps de voir car le soleil brûle leurs rues et mon esprit.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1100723.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2593" title="Reyjavik " src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1100723-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>2011 Reyjavik : plus au nord, quelques maisons colorées sur une île de cailloux de glace et de volcans.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010581.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2594" title="Oulan-Bator" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010581-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
2010 Oulan-Bator : certes pas la plus jolie ville que j'ai vue... Difficile de la représenter en une photo : il faut s'imaginer à quelques centaines de mètres de ce pimpant centre-ville à peine sorti de sous les grues, des bidons villes, des immeubles décrépis de l'ère soviétique, des yourtes qui s'étendent vers la steppe...</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010569.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2595" title="Moscou" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010569-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>2010 Moscou : j'ai visité Moscou un jour où il faisait 40 degrés, c'est à dire le jour le plus chaud depuis une centaine d'année. La ville, accablée de chaleur, s’habitait dans l'ombre de ses parcs et les habitants se jetaient habillés dans les fontaines. Deux semaines plus tard, quand j'y suis repassée très brièvement le temps d'une correspondance, la ville étouffait sous la fumée des feux de forêts qui l'encerclaient. J'ai eu très peur de rester coincée dans la fournaise, mais ouf, l'avion est reparti !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1060913.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2596" title="Saint-Petersbourg" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1060913-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>2009 Saint-Petersbourg : "l'autre" capitale de la Russie (même si à proprement parler, ce n'est pas une capitale mais ça l'a été longtemps) mais le contraste avec Moscou était trop tentant. Par un hasard du calendrier, j'ai vu ces villes russes à 6 mois d'intervalles, l'une en plein hiver l'autre en plein été, devinez laquelle !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1050105.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2597" title="Amsterdam" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1050105-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>2009 Amsterdam : on la reconnait tout de suite, avec ses vélos, ses canaux, ville du nord et charme du sud...</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1020032.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2598" title="Seoul" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1020032-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>2008 Séoul : ville coup de coeur, immense étendue de hauts immeubles, mais dans chacune de ses rues, les boutiques, les vendeurs, les petits restaurants qui servent de la viande au barbecue, la vie qui trépide.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1020011-Eglise-St-Nicolas.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2600" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1020011-Eglise-St-Nicolas-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>2007 Prague : juste avant noël, la ville sous ses couleurs de fêtes avec les touristes en prime (dont nous, il faut bien l'avouer).</p>
<p> </p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010191.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2599" title="Madrid" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P1010191-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>2007 Madrid : petite pause soleil lors de mes pluvieuses années irlandaises.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P9010044.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2601" title="Dublin" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/P9010044-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>2006 Dublin : l'Irlande en septembre, soleil, nuages et parapluies. Photo prise alors que je venais tout juste de m'installer, j'étais curieuse et impatiente et j'aimais tout de ce nouveau pays ! J'y ai vécu deux ans, de beaux souvenirs mais tout n'est plus rose au pays du vert, Henry street a sans doute beaucoup perdu de sa gaieté consumériste...</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/DSCF1530.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2602" title="Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/DSCF1530-300x200.jpg" alt="" width="300" height="200" /></a></p>
<p>2005 Zagreb : ça commence à faire loin ! Les villes se suivent et ne ressemblent pas...</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/DSCF1296.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2603" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/DSCF1296-300x200.jpg" alt="" width="300" height="200" /></a></p>
<p>2005 Budapest : le premier voyage que j'ai raconté sur ce blog. J'y ai passé quelques jours tout à fait mémorables pleins d'incongruité. Je garde un excellent souvenir de la ville, hétéroclite , vivante, et les bains chauds !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/DSCF0034.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2604" title="Barcelone" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/12/DSCF0034-300x240.jpg" alt="" width="300" height="240" /></a></p>
<p>2003 Barcelone (pas encore une capitale officielle, mais peut être bientôt...) : mon premier voyage de jeune adulte, j'avais 18 ans... Comme vous pourrez le remarquez, je n'ai pas arrêté depuis !</p>Photo du mois : mon blog en une photo2012-11-15T12:00:00+01:002012-11-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2012-11-15:/photo-du-mois-mon-blog-en-une-photo.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « mon blog en une photo ».</p>
<p>J'ai eu bien du mal à trouver. Mon blog, il existe depuis 2005, il y a des centaines d'articles, 16 voyages, des livres et des films. Ce n'est pas toute ma vie (loin de là) mais c'est une partie de moi qui s'exprime et ce sont beaucoup de souvenirs : comment tout résumer à une image ? J'ai choisi celle-ci :</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/11/DSCF1342.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2587" title="Mon blog en une photo" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/11/DSCF1342-300x200.jpg" alt="" width="300" height="200" /></a></p>
<p>Déjà, elle a été prise en 2005 au retour de mon voyage à Budapest, celui qui m'a donné envie d'écrire. Je suis dans un aéroport, dans l'attente (on attend beaucoup quand on voyage), assise sur un sac, je lis. Cette image, moi en train de lire avec des valises, c'est vraiment celle qui me vient à l'esprit quand je pense à ce blog, à mes voyages. Lire et voyager, deux façons de s’échapper un peu, de rêver. Je vais continuer à lire et je vais continuer à voyager (les deux en même temps si possible) et je viendrai partager ma découverte du monde sur ce blog.
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target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it" target="_blank">Jean Wilmotte</a>, <a href="http://lachataignesauvage.over-blog.com" target="_blank">Josiane</a>, <a href="http://www.juriste-in-the-city.fr/" target="_blank">Juriste-in-the-city </a>, <a href="http://karmakomae.com/" target="_blank">Justine</a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://www.kobaitchi.com/" target="_blank">Kob</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://monpetitjapon.blogspot.com" target="_blank">Kyoko</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com" target="_blank">La Papote</a>, <a href="http://www.souslecieldeparis.fr" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://enroutepourlequbec.blogspot.fr/" target="_blank">LaFamilleD </a>, <a href="http://lagodiche.fr" target="_blank">LaGodiche</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.com" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.lemagalire.fr" target="_blank">Le Mag à lire</a>, <a href="http://marisse.hautetfort.com/" target="_blank">Les petits supplices !</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.sethetlise.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://lestoulouzinzins.canalblog.com/" target="_blank">Les zinzins</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://crealhise.blogspot.com" target="_blank">Lhise</a>, <a href="http://lorrainecarpentier.wordpress.com/" target="_blank">Lo</a>, <a href="http://365photos2011nous4.tumblr.com/" target="_blank">Louiki</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://vusetrevus.blogspot.com/" target="_blank">M.C.O</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://www.iletaitunefaim.com" target="_blank">Maïder</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://www.bellelavie.org" target="_blank">Manola</a>, <a href="http://minu.me/7gxi" target="_blank">Marion</a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://laura-meltingpot.blogspot.com/" target="_blank">Melting Pot</a>, <a href="http://mgielesbonstuyaux.over-blog.com/" target="_blank">Mgie les bons tuyaux</a>, <a href="http://mistinguettalli.blogspot.com" target="_blank">Mistinguett</a>, <a href="http://etesansfin.wordpress.com" target="_blank">N</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com" target="_blank">Narayan</a>, <a href="http://blog.nataru.fr" target="_blank">Nataru</a>, <a href="http://lesouvragesdenat.com" target="_blank">Natderueil</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://par.les.yeux.de.nora.over-blog.com" target="_blank">Nora</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://patquebec.blogspot.be/" target="_blank">Pat Québec</a>, <a href="http://derrierechezmoi.canalblog.com" target="_blank">Petite Marie</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://www.shandara.net" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.annexedeskipi.blogspot.com" target="_blank">Skipi</a>, <a href="http://cigaletfourmi.blogspot.com" target="_blank">Solveig</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://macatou.wordpress.com/" target="_blank">Thalie</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com" target="_blank">The Mouse</a>, <a href="http://papillondeminuit.blogspot.fr/" target="_blank">Thilily</a>, <a href="http://www.unjour-unerencontre.com/london" target="_blank">Un jour une rencontre</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://l-echo-des-ecuries.over-blog.com" target="_blank">Valentine</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://dans-ma-bulle-365.tumblr.com/" target="_blank">Virginie</a>, <a href="http://www.viviane-voyages.com" target="_blank">Viviane</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.com" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zazaetsesfantaisies.blogspot.fr/" target="_blank">Zaza</a>.</p>Photo du mois : Bienvenue chez moi2012-10-15T12:00:00+02:002012-10-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2012-10-15:/photo-du-mois-bienvenue-chez-moi.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est « Bienvenue chez moi ».</p>
<p>Ca fera deux photos d'affilée de la Mongolie, mais tant pis ! Chez moi, c'est agréable mais pas très intéressant, j'ai préféré à nouveau vous emmener loin, dans cette famille qui nous a accueilli. C'était celle de notre chauffeur, nous passions à côté de chez lui alors on a fait un petit détour par sa yourte. Sur l'image, ce sont ces parents et ses deux enfants. Ce sont ces petits détours non prévu dans notre programme officiel qui ont rendu notre voyage si étonnant...</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/10/P1080878.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2581" title="Photo du mois, bienvenue chez nous" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/10/P1080878-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.com/" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://langloisestmort.tumblr.com/tagged/La-Photo-du-Mois" target="_blank">André(eric)Fernandes</a>, <a href="http://monptitmonde.amoi.over-blog.com/" target="_blank">Anita</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://annesophoto.canalblog.com/" target="_blank">AnneSoPhotos</a>, <a href="http://www.perezannik.org/" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://www.batilou.org" target="_blank">Batilou</a>, <a href="http://chronique-berliniquaise.blogspot.com" target="_blank">Berliniquais</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cessnaoui.canalblog.com/" target="_blank">Cessna, oui !</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://christeav.wordpress.com" target="_blank">Christeav</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://dameskarlette.blogspot.fr" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://davidmelaniequebec.blogspot.fr/" target="_blank">David et Mélanie</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://life-is-a-bombon.blogspot.fr/" target="_blank">Djoul</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com" target="_blank">Dr CaSo</a>, <a href="http://www.dreamtripleteam.canalblog.com" target="_blank">Dreamteam</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com/" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://escapade-tunisie.com/" target="_blank">Escapade en Tunisie</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://doubspays.wordpress.com" target="_blank">Flo</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://laraphgirl.blogspot.com" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://happyusbook.blogspot.fr/ " target="_blank">Happy Us</a>, <a href="http://hibiscusblog.net" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://pleasantval.blogspot.ca/" target="_blank">Isabelle et Gilles</a>,<a href="http://isaquarel.canalblog.com/" target="_blank">Isaquarel</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it" target="_blank">Jean Wilmotte</a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://www.kobaitchi.com/" target="_blank">Kob</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://monpetitjapon.blogspot.com" target="_blank">Kyoko</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com" target="_blank">La Messine</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com" target="_blank">La Papote</a>, <a href="http://www.souslecieldeparis.fr" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://enroutepourlequbec.blogspot.fr/" target="_blank">LaFamilleD </a>, <a href="http://lagodiche.fr" target="_blank">LaGodiche</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.com" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.lemagalire.fr" target="_blank">Le Mag à lire</a>, <a href="http://marisse.hautetfort.com/" target="_blank">Les petits supplices !</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.sethetlise.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://lestoulouzinzins.canalblog.com/" target="_blank">Les zinzins</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://crealhise.blogspot.com" target="_blank">Lhise</a>, <a href="http://lisadoredore.tumblr.com/" target="_blank">Lisa adore</a>, <a href="http://lorrainecarpentier.wordpress.com/" target="_blank">Lo</a>, <a href="http://365photos2011nous4.tumblr.com/" target="_blank">Louiki</a>, <a href="http://www.destination-montreal.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://www.iletaitunefaim.com" target="_blank">Maïder</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://www.bellelavie.org" target="_blank">Manola</a>, <a href="http://marionnette.blogsite. org" target="_blank">Marion ENLEVER L’ESPACE AVANT LE ORG MERCI </a>, <a href="http://le-tour-du-monde-de-la-marmotte.over-blog.com/" target="_blank">Marmotte</a>, <a href="http://laura-meltingpot.blogspot.com/" target="_blank">Melting Pot</a>, <a href="http://mgielesbonstuyaux.over-blog.com/" target="_blank">Mgie les bons tuyaux</a>, <a href="http://noemagosa.wordpress.com" target="_blank">N</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com" target="_blank">Narayan</a>, <a href="http://blog.nataru.fr" target="_blank">Nataru</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://par.les.yeux.de.nora.over-blog.com" target="_blank">Nora</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://patquebec.blogspot.be/" target="_blank">Pat Québec</a>, <a href="http://derrierechezmoi.canalblog.com" target="_blank">Petite Marie</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.annexedeskipi.blogspot.com" target="_blank">Skipi</a>, <a href="http://cigaletfourmi.blogspot.com" target="_blank">Solveig</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com" target="_blank">The Mouse</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://www.titem.fr" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://www.unjour-unerencontre.com/london" target="_blank">Un jour une rencontre</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://vickieinthesky.blogspot.fr/" target="_blank">Vickie in the sky</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://www.viviane-voyages.com" target="_blank">Viviane</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.com" target="_blank">Xoliv'</a>.</p>Photo du mois : jeux de mains2012-09-15T12:00:00+02:002012-09-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2012-09-15:/photo-du-mois-jeux-de-mains.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.Ce mois-ci le thème est "Jeux de mains".</p>
<p>J'avoue que je n'avais ps trop d'idée originale mais en parcourant mes anciennes photos, je suis tombée sur celle qui convient parfaitement.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/09/P1080659.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2578" title="Jeux de mains" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/09/P1080659-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Cette photo a été prise en Mongolie. Les petites bouteilles qui sont échangées contiennent une espèce de tabac, quand on les familles ou amis se réunissent les bouteilles passent de mains en main en signe de convivialité. Chacun doit ensuite plus ou moins sniffer le tabac à l'intérieur et rendre la bouteille...</p>
<p>Les autres participants :</p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.com/" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://langloisestmort.tumblr.com/tagged/La-Photo-du-Mois" target="_blank">André(eric)Fernandes</a>, <a href="http://monptitmonde.amoi.over-blog.com/" target="_blank">Anita</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://anne-oneyearinlondon.blogspot.com/" target="_blank">Anne-Cécile</a>, <a href="http://annesophoto.canalblog.com/" target="_blank">AnneSoPhotos</a>, <a href="http://www.perezannik.org/" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://www.batilou.org" target="_blank">Batilou</a>, <a href="http://chronique-berliniquaise.blogspot.com" target="_blank">Berliniquais</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://brigittecuisine.wordpress.com/" target="_blank">Café créole</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://mathilde-mercier.blogspot.com" target="_blank">Carnet d’une Réunionnaise</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://www.fromenglandwl.wordpress.com" target="_blank">Carole In England</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cessnaoui.canalblog.com/" target="_blank">Cessna, oui !</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.com" target="_blank">Cindy Chou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://dameskarlette.blogspot.fr" target="_blank">Dame Skarlette</a>, <a href="http://120enligne.blogspot.com/" target="_blank">Dan</a>, <a href="http://davidmelaniequebec.blogspot.fr/" target="_blank">David et Mélanie</a>, <a href="http://mapassionbento.blogspot.fr/" target="_blank">DelphineF</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.ca/search/label/La%20photo%20du%20mois" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com" target="_blank">Dr CaSo</a>, <a href="http://www.dreamtripleteam.canalblog.com" target="_blank">Dreamteam</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elpadawan.wordpress.com/" target="_blank">El Padawan</a>, <a href="http://elapstic.com" 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target="_blank">Laure</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://www.lemagalire.fr" target="_blank">Le Mag à lire</a>, <a href="http://marisse.hautetfort.com/" target="_blank">Les petits supplices !</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://www.sethetlise.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://lestoulouzinzins.canalblog.com/" target="_blank">Les zinzins</a>, <a href="http://abeillesetpetitesmains.wordpress.com" target="_blank">Lesegarten</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://crealhise.blogspot.com" target="_blank">Lhise</a>, <a href="http://lisadoredore.tumblr.com/" target="_blank">Lisa adore</a>, <a 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target="_blank">Oryann</a>, <a href="http://ou-trouver-a-montreal.ca" target="_blank">Où trouver à Montréal ?</a>, <a href="http://patquebec.blogspot.be/" target="_blank">Pat Québec</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.annexedeskipi.blogspot.com" target="_blank">Skipi</a>, <a href="http://www.sophierififi.com/" target="_blank">Sophie Rififi</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://www.stephiedomi.blogspot.com" target="_blank">Stéphie&lesCacahuètes</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com" target="_blank">The Mouse</a>, <a href="http://www.titem.fr" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://lunedemaledaumon.blogspot.fr/" target="_blank">Tsuki</a>, <a href="http://www.unetesansfin.com/" target="_blank">Un été Sans Fin </a>, <a href="http://www.unjour-unerencontre.com/london" target="_blank">Un jour une rencontre</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://www.laviedevero.com/" target="_blank">Véro Beramelo</a>, <a href="http://vickieinthesky.blogspot.fr/" target="_blank">Vickie in the sky</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://www.viviane-voyages.com" target="_blank">Viviane</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.com" target="_blank">Xoliv'</a>.</p>Etrange Festival - La Garce2012-09-10T22:03:00+02:002012-09-10T22:03:00+02:00vivianetag:None,2012-09-10:/etrange-festival-la-garce.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/09/la_garce.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2573" title="la_garce" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/09/la_garce-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Début septembre, c'est la rentrée et c'est aussi le moment d'aller à l'Etrange Festival ! Evidemment, nous ne pouvons pas y passer nos journées alors nous nous contentons de quelques séances le week-end... Dimanche, nous voulions voir <em>La Garce</em> et <em>Dead Sushis</em>. La seconde séance étant complète (pas de sushis zombies …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/09/la_garce.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2573" title="la_garce" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/09/la_garce-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Début septembre, c'est la rentrée et c'est aussi le moment d'aller à l'Etrange Festival ! Evidemment, nous ne pouvons pas y passer nos journées alors nous nous contentons de quelques séances le week-end... Dimanche, nous voulions voir <em>La Garce</em> et <em>Dead Sushis</em>. La seconde séance étant complète (pas de sushis zombies pour aujourd’hui), nous nous contentons du premier film.</p>
<p>Je découvre Bette Davis que je ne connaissais que de nom et ce magnifique film de 1949. A lire les critiques, j'avais peur de voir quelque chose de daté, surjoué... Rien de tout cela, j'ai été très agréablement surprise. C'est un film grinçant plein d'humour noir et de répliques bien senties. Bette Davis y est sublime en "méchante", personnage féminin hors norme. Si le film se cache derrière une morale qui condamne son héroïne, elle reste celle qui captive, qui fascine. Elle pourrait rappeler Scarlett en plus cruelle encore. Sa cruauté semble naitre de son enlisement dans une ville de province à laquelle elle voudrait échapper. La médiocrité de cette vie qu'on lui propose n'est jamais démentie par le film, à peine quelques "gentils" personnages la remettent en question. La force du film vient au contraire de l'énergie qui anime cette femme dans sa lutte pour s'enfuir, pour survivre. Un film en avance sur son temps, qui me semble tout à fait d’actualité encore aujourd'hui. Les traducteurs de l'époque, sans doute effrayés par l’ambiguïté du scénario, ont choisi un titre français très subjectif. De "Beyond the forrest", titre neutre et qui semble se placer du point de vue de Bette Davis, on passe à "La Garce", couperet moral comme pour nous prévenir du danger !</p>Lac Biwa2012-08-21T18:32:00+02:002012-08-21T18:32:00+02:00vivianetag:None,2012-08-21:/lac-biwa.html<p>Nous quittons la côte le samedi, c'est notre dernier week-end au Japon. Nous voulons loger près de Kyoto où nous devons rendre la voiture lundi et prendre le train pour Tokyo. Nous décidons donc de nous installer au bord du lac Biwa, plus grand lac du Japon, à quelques kilomètres …</p><p>Nous quittons la côte le samedi, c'est notre dernier week-end au Japon. Nous voulons loger près de Kyoto où nous devons rendre la voiture lundi et prendre le train pour Tokyo. Nous décidons donc de nous installer au bord du lac Biwa, plus grand lac du Japon, à quelques kilomètres à peine de Kyoto. La ville d'Otsu sous la pluie grise, quand on arrive par la voie rapide venant des banlieues d'Osaka, n'est pas des plus attirantes. Heureusement, à l'office du tourisme, la jeune femme parle un peu anglais. Je peux donc expliquer que nous avons une voiture et souhaitons loger au bord du lac et non pas dans les environs immédiats de la gare. L'hôtel qu'elle nous réserve est un peu en dehors de la ville et donne directement sur la rive. C'est un business hôtel légèrement décrépit, peu cher et pratique. La chambre est de style européen mais au lieu de vrais lits, nous avons des lits de camps ! La pièce est vaste mais très peu meublée ce qui lui donne un aspect un peu cheap avec sa moquette rose fatiguée et son papier-peint beige. Cependant, la vue est belle, nous avons un frigo et une salle de bain et sommes bien content d'avoir pu nous loger sans problème !</p>
<p>Comme il n'y a rien d'attrayant dans les environs, nous reprenons la voiture pour trouver un restaurant. On ne peut pas dire que les abords du lac aient été mis en valeur. Sur le bord de la route, ce sont néons flashant, station essence, salles de jeux vidéos, vendeurs de voitures et quelques hôtels parfois, pas tellement plus engageants que le notre. Nous tournons dans une rue animée, des hommes devant des établissements nous font des grands signes pour nous inviter à nous garer. A grands renforts de lumière clignotante, des formes féminines et des coeurs sont dessinés sur les murs. Sont-ce des loves hôtels ou des bars à hôtesses ? Nous ne préférons pas investiguer et quittons rapidement le lieu ! Plus loin, nous perdons espoir de trouver "un coin sympa" et nous arrêtons dans ce qui semble être une chaine de restaurant japonais. Heureusement, le menu est présenté en image et nous pouvons choisir. Car ici, les serveurs qui ressemblent à des lycéens ne semblent pas très débrouillards avec les étrangers : ils nous parlent en japonais et ne savent pas comment réagir quand nous ne comprenons pas. Il faut dire qu'ils doivent voir assez peu de touristes : notre situation peut se comparer à celle de japonais se retrouvant à Noisiel au tablapizza. Le restaurant est spécialisé dans la nourriture panée ou frite, le repas est bon et nous sommes satisfaits.</p>
<p>Le lendemain, nous nous éloignons de la ville pour profiter du lac. Alors que nous passons sur la rive est par le pont qui enjambe le sud du lac, là où sa largeur est encore raisonnable, les inélégants buildings laissent peu à peu la place aux rizières. Dans certains coins, on traverse même des zones plus sauvages de forêt. Nous nous arrêtons au bord d'une plage, la baignade est agréable. L'eau calme semble ne jamais devenir profonde et l'on marche des centaines de mètres avant de pouvoir nager. Après cette pause rafraichissante, nous nous rendons dans la ville d'Hikone qui est célèbre pour son château. C'est l'un des quatre seuls châteaux japonais d’origine (qui n'ont pas été détruits puis reconstruits), et le troisième que nous visitons ! On achète les billets en bas des remparts et l'on grimpe ensuite la colline en haut de laquelle se situe le château. Il n'y avait personne à la caisse mais pour pouvoir visiter le monument, il faut faire la queue ! On est dimanche et des dizaines de japonais sont venus visiter leur trésor national. Des gardes font entrer la foule toutes les 10 minutes par grappe de 50 personnes ce qui me semble aller en dépit du bon sens. Mais de toutes façons, une fois à l'intérieur, les escaliers et les salles étant minuscules, il faut marcher à la queue-leu-leu en suivant les flèches. La visite est plutôt une épreuve, à peine a-t-on fait la queue pour entrer dans une salle, que l'on fait la queue pour en sortir et au final, l'intérieur du château n'est pas très intéressant et ne propose aucune explication. On aurait pu se contenter de sa belle figure extérieure sans subir cette heure de file d'attente qui ne semble prendre fin que lorsque, enfin, on est dehors. Avec tout ça, nous n'avons que peu de temps pour visiter le jardin qui, lui, est magnifique. Les arbres et les feuilles prennent une couleur orangée dans la fin d'après midi et le petit étang est comme un miroir lisse et doré. La foule est beaucoup moins dense et l'on peut s'asseoir sur un banc et regarder le jeu de la lumière sur l'eau.</p>
<p>Hikone ne semble pas très attrayante en dehors de son château et nous roulons donc pour la soirée jusqu'à Nagahama. Quand nous arrivons, il est 18h et les boutiques ferment. Nous profitions donc des jolies ruelles vides dont les vitrines sont décorées de multiples objets de verre, spécialité de la ville. C'est à peine si nous arrivons à trouver un restaurant ouvert ! C'est pratiquement la fin du voyage, notre avant-dernière soirée. Si le restaurant est bon et très joli, j'avoue que la perspective de retrouver la nourriture européenne me réjouit. La vague odeur de poisson qui traine toujours partout a tendance à me couper l’appétit et les efforts que je dois faire chaque jour pour comprendre et me faire comprendre me fatiguent tout de même assez. Nous quittons donc Nagahama et retournons dans la nuit vers notre hôtel. Le lendemain, nous rendons la voiture puis attendons dans la chaleur à Kyoto : les trains pour Tokyo partent toutes les 10 minutes mais il ne nous sert à rien de rentrer trop tôt car l'amie qui nous loge ne sera pas chez elle avant le soir. Nous profitons d'un dessert Kyotoïte traditionnel avec la glace au thé vert et les petits gâteaux si joliment arrangés (et très bons). Puis nous voilà dans le Shinkansen qui nous emmène à la gare de Shinagawa au sud de Tokyo. Dernière soirée en ville et le lendemain, c'est le retour en avion : 21h porte à porte depuis notre logement à Tokyo jusqu'à notre appartement ! La dernière vision que j'aurai du Japon sera la vue sur le mont Fuji au dessus des nuages depuis l'avion...</p>Au bord de la mer... du Japon2012-08-16T18:24:00+02:002012-08-16T18:24:00+02:00vivianetag:None,2012-08-16:/au-bord-de-la-mer-du-japon.html<p>Le départ de Nara n'est pas de tout repos. Le plan était de reprendre le train jusqu'à Kyoto et de louer une voiture à la gare. Mais le loueur de voiture que nous avons trouvé par internet n'est pas du tout à côté de la gare centrale. Il faut descendre …</p><p>Le départ de Nara n'est pas de tout repos. Le plan était de reprendre le train jusqu'à Kyoto et de louer une voiture à la gare. Mais le loueur de voiture que nous avons trouvé par internet n'est pas du tout à côté de la gare centrale. Il faut descendre en banlieue et ensuite se débrouiller pour trouver l'endroit. Moments mémorables dans le taxi quand nous donnons les indications foireuses de notre GPS au chauffeur japonais : "left-u left-u go go hay hay, se-tu-rai-te hay hay" (se-tu-rai-te = straight, tout droit en japanenglish). Perdus au milieu d'une zone industrielle, je me décide à appeler l'agence de location avec mon téléphone portable, on me répond en japonais et je dis quelque chose du genre : "we rent a car today, please explain the taxi", puis je tends mon téléphone. Je ne peux qu'imaginer ce que le chauffeur interloqué a alors dit : "Bonjour, j'ai deux "gaijin" (étraingers) à l'arrière mais je ne comprends rien à ce qu'ils veulent". Quand il raccroche après 5 minutes d'échanges en japonais, il semble savoir où aller ! Et très vite, c’est la victoire, nous arrivons à l'agence. Nous récupérons la voiture et quittons Kyoto, direction le nord du Kansaï.</p>
<p>Nous nous arrêtons pour manger sur une petite place avec une fontaine dans laquelle s'amusent des enfants, puis roulons les quelques deux heures qui nous séparent de la côte. Et d'un seul coup, la mer apparait comme par miracle derrière les montagnes. La ville d'Amano Hashidate est divisée en deux parties des deux cotés d'une petite baie. On passe d'un bout à l'autre par une digue naturelle plantée de pins et longée de plage. L'office du tourisme nous a trouvé un petit hôtel cheap. La chambre est d'un confort sommaire mais peu importe : nous pouvons marcher jusqu'à la plage et c'est la première chose que nous faisons. C'est la fin de l'après-midi, la journée de baignade est terminée pour les japonais. Nous sommes donc seuls, le soleil est déjà légèrement caché derrière les arbres et il souffle une agréable brise. L'eau est d'une température exquise, nous nous délectons après cette journée de route. Nous nous séchons en regardant le coucher de soleil dans les montagnes derrière la baie.</p>
<p>Plus tard, nous retournons à la plage pour y prendre notre dîner. Le Japon est un pays qui se couche tôt. Il n'est pas encore 20h et déjà, il fait nuit noire et la petite ville semble endormie. Nous sommes seuls sous le lampadaire, les pieds dans le sable. Mais que font les japonais alors ? Ils sont aux bains ! Quoi de mieux avant de se coucher que de se détendre dans l'eau chaude d'un onsen. Dans notre hôtel, non seulement nous n'avons pas de salle de bain dans la chambre, mais en fait, il n'y a pas vraiment de salle de bain tout court. Pour compenser, on nous donne des coupons pour profiter de l'onsen du très chic hôtel voisin. Un grand bassin intérieur, un autre extérieur avec vue sur la mer, on peut se prélasser avec volupté. Nous avons le droit à une baignade le soir et une autre le matin et nous en profitons pleinement.</p>
<p>Et nous revoilà sur la route, longeant la jolie côte nord du Kansaï. Nous parcourons la très jolie péninsule "Tango Hanto". Le village d'Ine étend ses petites maisons de bois entre la montagne et la mer. Elles ont les pieds dans l'eau, montées sur pilotis, et les bateaux de pécheur viennent d'y réfugier. Au bout de la péninsule, nous nous arrêtons un moment pour faire une promenade jusqu'au phare. Le guide disait "la balade commence derrière le grand parking avec le restaurant", mais en guise de restaurant nous trouvons une vieille bicoque tout à fait fermée. On se contentera ce midi de madeleines et de quelques tranches de fromage.</p>
<p>Enfin, nous laissons derrière nous la péninsule et continuons jusqu'au village de Takeno. Il y flotte une certaine sensation de bout du monde. Lieu de villégiature local, petit village de pécheurs qui offre simplement sa jolie plage dorée et attire ainsi quelques touristes perdus. La jeune femme du petit bureau touristique ne parle pas un mot d'anglais mais nous conduit à pied à l'auberge familiale qui nous loge : un ryokan assez simple tenu par un vieux couple et certains autres membres de la famille (difficile de savoir qui est client et qui vit ici). La vieille dame toute petite marche en boitant de ses jambes tordues et j'ai l'impression qu'elle n'arrivera jamais en haut de l'escalier. L'homme, lui, semble sorti d'un film de Miike avec son visage ridé, ses lunettes de soleil et son grand chapeau de paille. Il boîte lui aussi et passe son temps assis dans le petit salon au rez de chaussée. Devant la porte, des robinets pour se rincer les pieds, la plage est juste de l'autre côté de la rue. Nous nous y baignons comme la veille à l'heure où tout le monde s'en va : les glaciers ferment et familles disparaissent. Le soir, nous mangeons dans une petite cafétéria pour les quelques touristes. On y sert des plats japonais et quelques trucs plutôt américain. Comme depuis un certain temps maintenant, il n'y a pas de menu en anglais mais mes capacités en débrouillardises sont à présent très développées : j'arrive à commander de la tempura en demandant qu'on ne me mettre que des légumes et pas des fruits de mer.</p>
<p>Le lendemain, nous repartons vers Kyoto, mais avant, nous nous arrêtons à Kinosaki. C'est une jolie petite ville dans la montagne à quelques kilomètres de Takeno. Une petite rivière coule entre des saules pleureurs et les touristes se promènent d'onsen en onsen. En effet, la principale activité de la ville consiste à se baigner encore et encore, toute la journée. Nous n'avons le temps de ne tester qu'un seul établissement. A l'arrière d'un joli bâtiment en bois avec son étang et ses nénuphars, on se baigne à côté d'une petite chute d'eau dans l'eau brûlante. C'est notre dernier onsen, le départ approche...</p>Photo du mois : Oh my god !2012-08-15T12:00:00+02:002012-08-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2012-08-15:/photo-du-mois-oh-my-god.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est « Oh, my god ! ».</p>
<p>Pas trop difficile quand on vient de passer un mois au Japon, je dois dire que j'ai vu beaucoup de choses tout à fait "oh my god". Voici la photo que j'ai choisie :</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/08/SAM_7699.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2558" title="Oh, my god !" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/08/SAM_7699-300x199.jpg" alt="" width="300" height="199" /></a></p>
<p>Le sujet n'avait ps vocation a interprétation religieuse, mais quand j'ai vu la foule impressionnante des japonais devant le temple principal de Tokyo, je n'ai pas résisté au jeu de mot !</p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.com/" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://langloisestmort.tumblr.com/tagged/La-Photo-du-Mois" target="_blank">André(eric)Fernandes</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://anne-oneyearinlondon.blogspot.com/" target="_blank">Anne-Cécile</a>, <a href="http://www.perezannik.org/" 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href="http://zaromcha-paris-tourisme.boosterblog.com/" target="_blank">Zaromcha</a>.</p>Nara2012-08-13T15:56:00+02:002012-08-13T15:56:00+02:00vivianetag:None,2012-08-13:/nara.html<p>Nous quittons Kyoto le mardi pour nous rendre dans la très proche Nara. Le train de banlieue nous dépose en plein centre et nous trouvons grâce à l’office du tourisme un hôtel tout près plutôt chic pour le prix que nous payons. Ce n’est que le tout début …</p><p>Nous quittons Kyoto le mardi pour nous rendre dans la très proche Nara. Le train de banlieue nous dépose en plein centre et nous trouvons grâce à l’office du tourisme un hôtel tout près plutôt chic pour le prix que nous payons. Ce n’est que le tout début de l’après midi et nous ressortons donc pour visiter la ville. Nous nous dirigeons vers le parc dans lequel se situent tous les temples. A son orée, au bord d’un petit étang, nous nous asseyons pour pique-niquer. Dans l’eau, nagent des tortues placides. Sur le banc voisin, un vieux monsieur nourrit les nombreux pigeons. Et au milieu des oiseaux, l’air légèrement perdu, immobile, un cerf nous regarde. Nous sommes surpris et amusés, je savais que ces animaux circulaient librement dans le parc, mais je ne pensais pas en voir si vite, si près de la ville, si proche des hommes. Plus loin, nous remarquons maintenant des biches et des faons : ils marchent à travers les passants et les voitures, indifférents.</p>
<p>En fait, ce sont plutôt des daims, ils ne sont pas très grands. Il y en a 1500 dans le parc (ce sont des animaux sacrés) et quand nous nous y promenons, il devient évident qu’ils sont partout et plus qu’habitués à la présence humaine. Nara est l’ancienne capitale du pays, avant Kyoto, et conserve de magnifiques temples, mais les daims en forment tout de même la principale attraction. Ils marchent dans les allées au milieu des touristes, se reposent par troupeaux entiers dans les clairières. Dans l’allée qui mène au temple principal, certains dorment devant les boutiques de souvenirs ou semblent faire la queue pour acheter des glaces. Des groupes de daims à moitié dégénérés traînent devant les vendeurs de « deer cookies », gâteaux pour cerfs. Rompus à la théorie de la poule aux oeufs d’or, ils n’attaquent pas directement le marchand (je pense que ces derniers ont de bonnes techniques de défense). Mais gare au touriste qui décide d’acheter les fameux trésors ! J’en ai fait moi même l’expérience. Les animaux sont particulièrement attentifs à la transaction financière qui s’opère et, à peine a-t-on les biscuits en main, que l’on se trouve entouré d’un troupeau où plusieurs nous donnent des coups de tête, pendant que certains essaient de nous manger les vêtements ou de fouiller nos poches. En général, le touriste effrayé finit par lâcher tous les gâteaux d’un seul coup et par s’enfuir en criant. La scène, surtout vécue par les autres, est très amusante. Même quand on n’a pas de gâteau, les daims peuvent être un peu sans gène. Si certains enfants sont aux anges, j’en ai vu plusieurs qui, effrayés par ces animaux plus grands qu’eux et un peu insistants, pleuraient dès qu’ils en voyaient un et réclamaient ardemment leurs parents. Mais en général, les cerfs et biches font plutôt la joie des touristes, posant même sans rechigner devant les temples, se laissant triturer les bois, on en oublierait presque que ce sont des animaux « sauvages » comme le rappellent certains panneaux.</p>
<p>A l’intérieur du grand et beau temple que nous visitons, point de daims mais une grande statue de Bouddha. Le bâtiment lui-même est très joli, un des plus grands monuments en bois existant. Et encore, il a été détruit et reconstruit au tiers de sa taille (tout comme la statue pourtant très impressionnante). A la sortie, une biche est couchée qui ne semble pas dérangée par les allers-venues. Nous nous promenons encore un peu dans le parc avant de rentrer nous reposer à l’hôtel. Cette semaine a lieu la fête des lanternes et nous retournons donc au parc à la nuit tombée : des bougies ont été installées partout et brillent de jaune, rouge et vert. Le parc est magnifique dans sa robe colorée, nous avançons dans le noir, éclairés par les lanternes et au dessus de nous, les étoiles. La nuit a quelque chose de magique. Je n’ai rien trouvé d’appétissant dans les stands de vente à emporter, je n’ai mangé que des petits beignets sucrés. Sébastien a pris une sorte de crêpe (sur laquelle était dessiné un poulpe, ce qui ne m’a pas inspiré confiance) avec un oeuf et une sauce bizarre, visiblement ça lui a plu. Pour finir, nous prenons de grands verres de glace pilée au sirop, très rafraîchissants par cette chaude soirée. Un daim se fera un plaisir d’en lécher le fond une fois que nous aurons terminé (les daims sont allés se coucher, sauf les dégénérés de l’allée centrale qui traînent jusqu’à pas d’heure).</p>
<p>Nous avons pris deux nuits d’hôtels à Nara et avons donc encore une journée complète à passer dans la ville. Nous avons déjà vu le temple principal et une partie du parc, c’est donc bien tranquillement que nous nous promenons aujourd’hui. Dans le vieux quartier, nous cherchons longtemps un autre temple qu’enfin nous trouvons : c’est le plus vieux temple bouddhiste. Il a été déplacé à Nara quand elle est devenue la capitale. Il est beaucoup plus petit et plus discret que le grand du parc mais aussi très joli. Pour le néophyte, il est difficile de distinguer un temple d’un autre par autre chose que la taille. Les styles sembles similaires et on retrouve toujours un peu la même chose. J’avoue que dans ma mémoire, tous les différents lieux visités se confondent en un grand magma de bois fleuri.</p>
<p>Nous ne sommes même pas capable de faire la différence entre le shintoïsme et le bouddhisme et ne comprenons pas grand chose à aucune des deux religions. Elles n’ont par l’air de se faire de l’ombre car la plupart des japonais sont en fait à la fois bouddhiste et shintoïste. Le shintoïsme est plus anciens, il semble relever de nombreuses croyances ancestrales qui rappellent l’animisme. Le bouddhisme est arrivé plus tard à travers la Chine et la Corée et encore avant depuis l’Inde. Le temple que nous visitons à présent est shintoïste (dans ce cas, on dit « shrine » en anglais et non « temple »), pour y aller, nous avons dû traverser tout le parc ce qui nous a fait une belle balade forestière et toujours en compagnie des daims. Ceux que l’on croise dans la forêt semblent plus sauvages et moins corrompus par l’homme. Certains sont même trop timides pour venir manger le biscuit que Seb leur tend (il a réussi à acheter les gâteau dans un endroit discret et les distribue donc au fur et à mesure). Le temple lui même se distingue des autres car il est décoré d’une multitude de lanternes accrochées un peu partout. La fête des lanternes a visiblement avoir avec ça mais malheureusement pour nous, celles du temples ne seront allumées que le dernier soir et nous serons déjà partis.</p>
<p>Enfin, pour notre dernière soirée, nous profitons des éclairages existants. Nous allons voir ceux que nous avions ratés la veille : en particulier un petit lac avec une pagode au centre, le tout brillant de bougies jaunes et, sur l’eau, des couples dans des barques qui filent dans une lumière frémissante. Avant ça, nous avons mangé au restaurant en ville. Comme d’habitude, j’ai choisi le lieu au hasard. C’était un peu cher mais j’ai réussi à trouver ce que je voulais goûter : la spécialité de Nara, le poulet cuit dans du lait. C’est un met délicat et délicieux. Le midi, dans un petit café dans le parc, j’avais pu prendre encore complètement par hasard l’autre spécialité de la ville : le bol de riz au thé vert, assez bizarre mais plutôt bon à mon goût. Comme quoi la chance est parfois de mon côté. En rentrant vers l’hôtel, nous croisons dans la rue deux filles qui étaient avec nous à la Couch surfing house, la française et l’autrichienne. Elles ont fait la visite de la ville en une journée depuis Kyoto, ça se fait très bien mais il faut être un peu moins paresseux que nous et se lever le matin.</p>Kyoto2012-08-09T15:59:00+02:002012-08-09T15:59:00+02:00vivianetag:None,2012-08-09:/kyoto.html<p>Le Shinkansen (TGV japonais) nous emmène de Nagoya à Kyoto en 1/2 heure. De là, nous prenons le métro jusqu'à une station en périphérie où il nous faut encore marcher 10 minutes sous le soleil brûlant. Nous logeons en couch surfing, pour ceux qui ne connaissent pas, ça consiste …</p><p>Le Shinkansen (TGV japonais) nous emmène de Nagoya à Kyoto en 1/2 heure. De là, nous prenons le métro jusqu'à une station en périphérie où il nous faut encore marcher 10 minutes sous le soleil brûlant. Nous logeons en couch surfing, pour ceux qui ne connaissent pas, ça consiste à loger gratuitement chez des particuliers que l'on contacte via un site web. L'endroit que nous découvrons est tout à fait étonnant. Le propriétaire vit en fait dans une autre maison et laisse sa "couch surfing house" pour les voyageurs du monde. La maison est vide quand nous arrivons, la clé est scotchée sous la boite aux lettres. C'est une jolie petite maison traditionnelle japonaise avec des montants en bois et des portes coulissantes. Au rez-de-chaussée, une cuisine salle-à-manger et un petit salon et à l'étage deux chambres tatamis en enfilade. Et partout, dans toutes les pièces, du sol au plafond, des messages de remerciement écrits sur les murs à l'adresse de notre hôte. Les messages sont principalement en anglais mais on trouve aussi du japonais, du français ou de l'allemand : les visiteurs viennent du monde entier. Certains ont dessiné leur drapeau ou ont fait des oeuvres un peu plus recherchées. Les écritures de toutes les couleurs s’entremêlent et se croisent, certains se répondent, formant une décoration insolite. Glissées dans les montants des portes ou collées sur le mur, des cartes postales ; dans les poutres du plafond, des cartes de visites. Nous apprendrons que la maison est ouverte depuis 5 ans : environ un millier de voyageurs y ont fait escale. On dirait un caravansérail moderne ou la fameuse maison de la chanson San Francisco. Tout semble s'organiser assez bien : les habitants de passage profitant d'une telle hospitalité font en sorte de suivre les règles minimum de vie en communauté et de laisser l'endroit propre.</p>
<p>Nous y laissons nos sacs, remettons la clé sous la boite aux lettres et partons visiter Kyoto. Avec le temps, nous nous sommes japanisés quelque peu. Ainsi le midi, plutôt que des sandwichs de pain de mie et de douteux fromage fondu, nous prenons des plats préparés japonais vendus dans les supérettes. Peu chers, et très bons, ils font un parfait déjeuner. Nous ne grignotons plus de chips mais des galettes de riz ou des "Edamame", sorte de haricots qui se mangent tels quels. C'est ce que nous faisons ce midi, assis dans un parc entre la maison et le métro, dégustant nos barquettes de riz avec dextérité et baguettes en bois.</p>
<p>Il fait très chaud cet après-midi à Kyoto et avec la fatigue accumulée de la semaine de conférence, j'ai bien du mal à profiter de la ville. En réalité, nous finissons par nous écrouler sur un banc dans un charmant jardin et à laisser filer la fin d'après-midi : de toutes façons, il est trop tard pour visiter les temples qui ferment aux alentours de 16h. Puis, dans la douceur du soir, nous parcourons le quartier de Gion : vieille ville de Kyoto ou derrière les petites maisons de bois se cachent les belles et fugitives Geishas. Si de Geishas, nous ne nous voyons point, nous admirons les jeunes couples japonais qui profitent de leur week-end en flânant en kimono. Dans les petites échoppes, on nous propose des glaces au thé vert et aux haricots rouges, jolis desserts de glace pilée arrangés telles de petites sculptures. Kyoto est en effet une des seules villes japonaises où l'art du sucré semble vraiment avoir sa place en cuisine, on y trouve presque plus de salon de thé que de restaurant. Mais il est un peu tard pour aujourd'hui, nous laissons cette douce tentation à demain.</p>
<p>Le soir tombe et nous arrivons aux abords de la rivière. Sur l'autre rive, une sorte de festival semble être organisé. La foule dense se presse le long d'étals ou des vendeurs crient les mérites de leur marchandise. C'est surtout de la nourriture à emporter venant de différences régions du Japon mais quand on ne parle pas la langue, difficile de s'y retrouver ! C'est très amusant de se promener au milieu de toute cette agitation. Je vois un vendeur de kimono, je m'approche pour regarder et me rend compte que le prix est bien inférieur à ce que je pensais. En discutant avec une cliente qui fait office de traductrice, je comprends que l'ensemble de l'attirail ne coûte que 25 euros. C'est un très joli vêtement (même si je n'aurai que peu d'occasion de le porter) et je ne résiste pas à la tentation. Celui que j'ai est en fait un kimono d'été, un peu moins complet que le kimono d'hiver. La taille est unique, mais le kimono est en fait un grand manteau que l'on ajuste. D'ailleurs, une fois acheté, le vendeur m'emmène jusqu'à un autre stand où dans une cabine, une jeune femme me montre comment le porter, ajuste le vêtement et attache la jolie ceinture qui en fait tout le charme. Et me voilà donc, à me promener dans Kyoto avec mon beau kimono rose et bleu. Ca pourrait paraître étrange, mais en fait, les japonais portent réellement le kimonos assez régulièrement. Evidement, étant une européenne, je m'attire les regards curieux des passants et je dois dire, approbateurs : les japonais apprécient beaucoup les marques de respect et d'intérêt de la part des étrangers envers leur culture. C'est dans mon joli kimono que je dîne dans un restaurant près de la rivière, je me sens aussi distinguée qu'une Geisha et nous rentrons jusqu'à notre lointaine auberge espagnole.</p>
<p>Ce soir là, nous rencontrons les deux autres couples qui partagent avec nous la maison : des espagnols et des autrichiens. On échange sur nos voyages, sur nos impressions japonaises, sur cette étrange maison. Puis nous nous couchons : Seb et moi dormons au rez-de chaussée dans le petit salon où nous avons repoussé la table pour installer les matelas que nous replierons sagement le lendemain matin. Le dimanche, nous avons une nouvelle colloc, c'est une jeune canadienne anglophone arrivée tôt ce matin. Ne trouvant pas la clé, c'est Seb qui lui a ouvert encore à moitié endormi. Nous la retrouvons beaucoup plus tard dans la matinée, à notre réveil (on a du sommeil à récupérer, même dans la plus jolie ville du Japon). En fait, Lauren fait un grand voyage en Asie de six mois. Elle vient de passer un premier mois en Corée mais, à présent, son amie qui voyage avec elle est coincée là bas suite à un problème de passeport. La pauvre jeune fille se trouve donc toute seule, un peu perdue, au Japon, alors que c'était visiblement l'autre fille qui s'était occupée des hébergements et de l'organisation. Nous lui proposons de passer la journée avec nous et de découvrir ensemble Kyoto. Visiblement, ça lui fait plaisir et nous partons donc tous les trois dans la ville.</p>
<p>Aujourd'hui, j'ai vaguement organisé le programme. Nous commençons par un grand temple au sud de la ville qui est connu pour renfermer 1000 statues de la déesse bouddhiste Kannon de la miséricorde. Les statues, dorées, ont été construites au 13ème siècle, elles forment comme une immense foule immobile dans le temple. Chacune d'entre elles est assez impressionnante avec ses multiples bras (1000 aussi en théorie, mais en fait, seulement une dizaine). Il y a aussi d'autres statues bouddhistes primitives qui révèlent d'anciennes croyances et superstitions. J'apprécie la beauté de ces visages expressifs taillés dans le bois. Après ce grand temple, nous continuons la visite de la ville pour voir d'autres temples (c'est un peu le truc à faire à Kyoto). Nous remontons un petit chemin le long de la colline et traversons un grand cimetière qui s'étend en terrasses successives. La vue sur la ville d'un côté, sur les montagnes avec la forêt et le cimetière de l'autre est magnifique. Puis nous retrouvons la foule japonaise qui se rend à l'un des nombreux temples de la ville. Là bas, nous faisons une drôle d'expérience : marcher dans le noir complet en s'aidant d'une rampe jusqu'à une pierre sacrée pour faire un voeu. C'est une sorte de coutume que nous avons vue à d'autres endroits et qui devrait nous aider à atteindre le nirvana... Nous redescendons à travers les belles rues animées de Kyoto, à force de marcher et de visiter des temples, la journée est bien entamée. Epuisés, nous nous écroulons dans un petit salon de thé en dehors des voies principales. La dame qui nous sert semble ravie et nous offre même de la tarte aux pommes en plus des jolis desserts que nous lui avons commandés. Et voici notre dernier temple de la journée, le jour commence à tomber, la foule est partie et la fraîcheur revient. Nous retournons à la rivière de la veille où le festival continue et achetons des nouilles à emporter. Assis au bord de la rivière, nous laissons lentement s'écouler notre soirée avant de rentrer.</p>
<p>Lundi, dernier jour à Kyoto. Lauren est partie rejoindre une amie et nous ne sommes donc, à nouveau, plus que deux. Nous n'aurons pas le temps de voir "tout Kyoto" car la ville propose plus de temples que ce qu'il nous est possible de parcourir en deux jours. Mais nous voulons voir le "pavillon d'or" qui est dans tous les guides. Il faut se rendre au nord de la ville, en métro puis bus (car en plus, les temples de Kyoto sont assez éparpillés). Là bas, nous voyons le fameux golden temple et nous ne sommes pas les seuls ! Chacun doit se frayer un chemin au milieu des touristes pour pouvoir prendre SA photo du bel édifice doré qui se reflète dans le paisible étang. Paisible est l'étang et agitée est la foule qui l'entoure et suit le petit chemin balisé en braillant et mangeant des cacahuètes. Mais il faut savoir assumer sa position de touriste, nous ne pouvons pas exiger des japonais qu'ils désertent leurs propres temples pour nous laisser admirer tranquilles les richesses de leur pays !</p>
<p>Environ un kilomètre plus loin, se trouve un second temple que nous rejoignons sous un ciel déjà lourd. Les touristes ont-ils été effrayés par les nuages ? En tout cas, ils sont beaucoup moins nombreux à s'être déplacés jusqu'ici. L'averse éclate pendant que nous nous promenons dans l'agréable jardin. La pluie ne me gène pas, elle est même agréable et rafraîchissante après la chaleur de ses derniers jours. Je trouve l'étang aux nénuphars magnifique sous l'ondée. Nous nous abritons à l'intérieur du bâtiment, et nous admirons le jardin zen (ou jardin sec mais il porte mal son nom avec toute cette pluie). Ce n'est pas vraiment ce qu'on appellerait un jardin car il est formé uniquement de minéraux : des rochers placés sur une mer de gravier pour représenter le monde. Il s'en dégage en effet une certaine quiétude, une belle harmonie. L'averse est terminée et l'après-midi pratiquement aussi. Nous reprenons le bus vers le centre ville puis marchons, presque au hasard, dans les rues du Kyoto moderne. Nous mangeons une glace dans un salon de thé mais ne restons pas en ville pour la soirée : fatigués, nous préférons rentrer. Ce soir, il y a une nouvelle venue à la "couch surfing house", une française ! Hier soir, nous avons rencontré notre fameux hôte Shoji, sympathique et original. Dans la vraie vie, il a une femme et trois filles adolescentes et il est fermier. Comment a-t-il eu l'idée de créer un tel endroit ? Je ne sais pas mais ça dénote chez lui une véritable ouverture d'esprit ! Il passe régulièrement voir ses invités et bien qu'il ait accueilli plus de milles étrangers, il parle assez mal anglais. Il se souvient des visages, mais pas toujours des noms de tous ces voyageurs de passage. Lui même voyage de temps en temps, profitant des invitations qui lui sont faites au quatre coins du monde. Mardi, nous quittons ce lieu convivial mais si jamais vous passez par Kyoyo allez loger au "Shoji temple", ça vaut le détour !!</p>
<p> </p>Nagoya et expériences japonaises2012-08-08T10:35:00+02:002012-08-08T10:35:00+02:00vivianetag:None,2012-08-08:/nagoya-et-experiences-japonaises.html<div>
Je ne peux pas dire que j’ai vraiment visité Nagoya. J’ai exploré un peu le quartier de Sakae où se trouvait mon hôtel et celui de l’université. J’ai aussi vu le château à travers la fenêtre d’un bus, mais Sébastien m’a dit que l …</div><div>
Je ne peux pas dire que j’ai vraiment visité Nagoya. J’ai exploré un peu le quartier de Sakae où se trouvait mon hôtel et celui de l’université. J’ai aussi vu le château à travers la fenêtre d’un bus, mais Sébastien m’a dit que l’intérieur de valait pas le coup (c’est un château reconstruit récemment, ils ont même mis un ascenseur !). Ce que je peux dire cependant et que j’ai ressenti assez vite : ce n’est pas Tokyo ! Nagoya est une grande ville mais cela reste raisonnable. On y prend assez vite ses marques, la foule n’est jamais aussi dense que dans la capitale et est tout à fait supportable. En bref, Nagoya est une ville normale où l’on se sent bien. Si je devais m’installer au Japon, je me verrais plus habiter ici qu’à Tokyo. Pourtant, j’aime les grandes villes mais c’est la première fois à Tokyo qu’une ville m’a semblé TROP grande.
La semaine est passée vite. Comme tous les autres membres de la conférence je loge à Sakae et fais l’aller-retour tous les jours avec le quartier de l’université de l’autre côté de la ville. Sakae est un peu le centre ville : très animé, beaucoup de restaurants, c’est là que nous mangeons tous les soirs. La spécialité ici sont les brochettes de poulet « yakitori », c’est assez bon mais pas très nourrissant. Le lundi soir, le restaurant que nous choisissons est beaucoup trop cher et nous sommes obligés de nous contenter de trois petits bouts de viande avec du riz : certains compléteront avec de la nourriture achetée au 7-11 « seven - eleven ». Le mardi, nous sommes encore dans un restaurant de yakitoris. Cette fois les prix sont raisonnables mais quand nous sortons, certains de mes collègues ont encore faim et veulent trouver un bar à Sushi. En voilà un qui est annoncé au 5ème étage de l’immeuble devant nous. Nous montons et nous trouvons d’un seul coup dans cet espace confiné et chic où l’on nous accueille avec cérémonie. Installés au comptoir, nous sommes les seuls clients visibles (les autres sont dans des salles privées). Devant nous, les poissons sont exposés comme des oeuvres d’art devant des cuisiniers appliqués. Assez impressionnés par l’environnement, aucun de nous n’ose prendre d’initiative. C’est à ce moment qu’entre dans la pièce un homme, très grand, très classe, en chemise blanche et sourire charmeur et surtout, très noir. Nous sommes subjugués par cette vision insolite (au Japon, je n’ai presque vu aucun noir). L’homme, lui, semble content de son effet. Il nous parle en anglais et nous prend en charge : « Combien voulez-vous dépensez ? » demande-t-il, « Je ne vais pas vous mentir, vous êtes dans un endroit cher ». Au final, on se met d’accord pour 2000 yens (20 euros) par personne pour ceux qui veulent des sushis (personnellement, je me contente d’un cocktail). L’homme donne des instructions en japonais au personnel, c’est amusant de le voir organiser tout ce « petit » monde car tous les employés font au moins une tête de moins que lui. En discutant avec lui, nous découvrons qu’il est ghanéen, vit au Japon depuis 15 ans et possède l’immeuble de restaurants ainsi de d’autres en ville. Qui est-il ? Un chef de la mafia ghanéenne installée au Japon ? Un fils de milliardaire africain ? Un self-made man qui a fait fortune loin de son pays ? En tout cas, pour ce que j’en ai entendu, les sushis étaient délicieux et nous sortons satisfaits et encore sous le coup de l’étonnement face à cette étrange expérience.
Une autre expérience culinaire, moins intéressante celle-là, est celle que nous avons faite dès le premier matin au petit-déjeuner de l’hôtel. Quand nous avons vu qu’il était servi dans le restaurant de burgers voisin, nous nous sommes déjà méfiés et à raison ! Le matin, il y a quatre menus : hot-dogs, burger, fish burger et rice burger, à chaque fois avec des frites, du thé vert glacé et un jus de fruit qui ne m’inspire pas trop. Je suis habituée à pas mal de chose au petit-déjeuner mais je trouve que le burger frite est juste une mauvaise interprétation de la culture américaine par les japonais : « worst of both worlds ». Le « rice burger » est le plus mangeable (si vous appréciez les oignons le matin) car il ne contient pas de viande et est formé de deux « tranches de riz ». Enfin, si tous les jours les employés de l’hôtel me donneront gentiment les coupons qui donnent le droit à ce délicieux repas, je m’achèterai systématiquement de quoi manger à la supérette voisine, profitant du frigo de la chambre. Le dernier jour, pour avoir le jus de fruit, nous irons commander le menu et Sébastien aura la bonne idée de donner tous les coupons d’un seul coup à la pauvre serveuse un peu perdue.
Pour ce qui est des visites, je me contente de celle organisée par la conférence le mercredi après-midi. Les bus nous attendent devant l’université, tout est parfaitement organisé et minuté. La ponctualité est une valeur phare du Japon, comme ce n’est pas le cas dans les autres pays, j’ai pu apprécier les efforts répétés des organisateurs pour nous inciter à être à l’heure. Ce fut d’ailleurs assez efficace, de toutes les conférences auxquelles j’ai assisté jamais aucune n’a été aussi ponctuelle. Nous devons nous rendre au château d’Inuyama au nord de la ville. Le trajet dure environ une heure 1/2 et nous passons devant le château de Nagoya. La guide nous a accueilli dans le bus, du début à la fin elle nous abreuve d’un flot de parole qui semble ne jamais vouloir s’arrêter. Elle se sent dans l’obligation de commenter chaque bâtiment (même s’il n’a objectivement pas le moindre intérêt) de nous donner tous les détails possibles et imaginables sur la ville de Nagoya et le Japon en général. Elle fait aussi preuve d’un enthousiasme à toute épreuve, s’extasiant de façon similaire devant un magnifique château que devant l’autoroute surélevée qui entoure la ville, ou les écoles primaires sur le bord de la route. Sa manière de faire est sans doute d’un goût plus japonais et produit un effet répulsif chez nous autres européens et américains. Il faut faire preuve d’une grande concentration pour pouvoir extirper de son discours continu les informations réellement intéressantes parmi le monceau d’inepties. La plupart du temps, on se contente de ne plus écouter et même de fuir quand cela est possible. Le château est par ailleurs très joli, c’est avec celui de Matsumoto l’un des seuls qui n’a pas été détruit par une catastrophe ou une guerre quelconque. Depuis sa tour principale, on a une très belle vue sur la région. Mais, paradoxalement, on manque d’informations concrètes à son sujet et passons de salle en salle sans véritablement rien savoir de l’endroit où nous sommes.
Le jeudi soir a lieu le banquet organisé par la conférence. Avant le repas, nous assistons à un spectacle de Kyogan, théâtre traditionnel japonais. L’acteur principal nous explique d’abord les différents principes de ce théâtre qui se rapproche assez de la farce avec des choses qui rappellent le clown et le burlesque. Il parle en japonais et c’est un des membres de la conférence, américain et japanophone, qui traduit. La salle même dans laquelle nous assistons au spectacle est particulièrement jolie. C’est un théâtre moderne dans lequel a été reconstituée une pagode traditionnelle qui sert de scène. La pièce dure 20 minutes, elle est en japonais mais l’histoire assez basique nous a déjà été expliquée. Par ailleurs, le texte ne semble pas avoir énormément d’importance et on apprécie grandement le spectacle. On enchaîne avec le repas : un buffet avec tout ce qu’on peut espérer, des mets variés et des spécialités locales comme les sushis ou la tempura. Il y a de la nourriture en quantité suffisante mais elle est avalée en moins d’une demi-heure. Les japonais n’ont sans doute pas l’habitude de nourrir les goinfres que sont les européens et américains. Il ne reste plus qu’à terminer la soirée au clair de lune en jouant au loup-garou ! (C’est un jeu de groupe très populaire dans les assemblées de ce genre)
La conférence se termine et nous organisons une soirée Karoke. Dans ce genre événements, on ne sait jamais quand on donne un rendez-vous si l’on sera 4 ou 50. Cette fois-ci on est 25 ! Nous avons le droit à une grande salle et les chansons défilent et se chantent faux mais en groupe. Nous faisons partis des irréductibles qui resteront jusqu’à une heure du matin à brailler en coeur. Samedi matin, nous serons bien fatigués mais il faudra tout de même se lever, adieu Nagoya, bonjour Kyoto !
</div>Dans les temples2012-07-30T16:06:00+02:002012-07-30T16:06:00+02:00vivianetag:None,2012-07-30:/dans-les-temples.html<p>En arrivant dans la jolie ville de Takayama, nous trouvons tout de suite à nous loger dans une auberge de jeunesse qui se situe dans un temple ! Nous avons une grande chambre tatamis qui s'ouvre de deux côtés par des portes coulissantes à la japonaises. Nous sommes accueillis pas une …</p><p>En arrivant dans la jolie ville de Takayama, nous trouvons tout de suite à nous loger dans une auberge de jeunesse qui se situe dans un temple ! Nous avons une grande chambre tatamis qui s'ouvre de deux côtés par des portes coulissantes à la japonaises. Nous sommes accueillis pas une membre du temple qui nous fait la visite : il y a le petit jardin, la salle commune, la cuisine commune et la salle de prière. Tous les matins, à 9h30 a lieu le rituel bouddhiste auquel peuvent assister les locataires. En fait, cette auberge est l'endroit à la fois le moins cher (30 euros par personne) et le plus pratique où nous avons logé : la cuisine nous a permis de prendre un vrai petit déjeuner, la chambre est spacieuse, les futons confortables et il y a même internet. Par ailleurs, le cadre est très agréable !</p>
<p>Une fois installés, nous allons nous promener dans la ville. Takayama a ceci de différent des autres villes japonaises qu'elle fait preuve de beaucoup plus d'unité architecturale. On se balade entre les petites maisons dans des rues agréables : pas de grands immeubles hideux mas des temples nichés au coin des rues. Il fait chaud, nous nous installons à la terrasse d'un café, chose très rare au Japon, et nous reposons tranquillement. Nous y rencontrons une jeune femme qui a vécu en France pendant 10 ans et qui parle donc le français, artiste, elle est venue se réinstaller au Japon et a son atelier en face du café. Nous ne visitons rien de précis, mais nous laissons juste bercé par la douceur de la ville. Le soir, nous mangeons dans un petit restaurant qui sert une spécialité locale de nouilles. Le lendemain matin, nous allons jusqu'au parc qui surplombe la ville : encore des petites maisons, fleuries de rhododendrons roses et bleus, symbole de la région. Nous ne faisons pas le grand tour car le parc est un peu trop escarpé pour la chaleur qu'il fait déjà et le temps que nous avons mais profitons un moment des allées boisées.</p>
<p>Déjà il faut quitter Takayama et revenir vers Matsumoto et plus loin, Nagano. Nous reprenons la même route qu'à l'aller, toujours aussi agréable. Nous nous arrêtons pique-niquer près d'une nouvelle rivière : nous sommes simplement sortis de la route principale lorsque nous avons pu et nous sommes arrêtés "n'importe où". Puis nous avons descendu à travers les buissons les quelques mètres qui nous séparaient du torrent : l'eau est glacée, on ne peut pas s'y baigner, mais on profite de l'agréable fraîcheur de l'air et du joli cadre. Enfin, la route de montagne se termine et voilà l'autoroute entre Matsumoto et Nagano. C'est dans cette ville que nous avons décidé de nous arrêter pour nos deux dernières nuits : en effet, dimanche je dois me rendre à Nagoya alors que Seb doit ramener la voiture à Tokyo, Nagano semblait le point le pratique.</p>
<p>Mais si elle a été choisie pour des raisons logistique, la ville n'en est pas moins agréable. Elle est plus grande que celles où nous avons été jusqu'à présent. Dans son ensemble, elle se distingue peu des autres cités japonaises : moderne et fonctionnelle. Mais au centre, autour du temple Zenko-ji et de ses dépendances, tout un quartier a gardé son âme à l'ancienne. C'est là que nous logeons dans un ryokan traditionnel conseillé par le lonely planet, vieille maison tenue depuis 130 ans par la même famille. Le lieu lui même, principalement en bois, semble entièrement fait de couloirs et d'escaliers qui s’entremêlent en un étrange labyrinthe cachant les chambres derrières les portes vitrées coulissantes. Il faut faire tout un périple pour se rendre à la salle de bain et nous n'avons toujours pas bien compris l'architecture de l'ensemble. La chambre elle même est confortable, l'hôtesse nous y sert un thé vert pour nous accueillir.</p>
<p>C'est la fin de l'après midi et nous visitons le temple principal tout proche. L'heure est idéale, la chaleur du jour s'estompe ainsi que la foule. Nous nous promenons entre les pagodes aux toits incurvés, baignées de la lumière du crépuscule. Arbres, pierres, étangs où nagent les tortues : toute la poésie des décors japonais dans la douceur du soir. Nous flânons un moment dans ce charmant univers. Tout proche de notre auberge, nous trouvons une mignonne petite place avec plusieurs restaurants. C'est là que nous mangeons notre tofu grillé, nos brochettes de poulet avec de la miso soupe et un bol de riz.</p>
<p>Samedi est le dernier jour de cette première partie des vacances (la deuxième partie aura lieu après la conférence). Pour une fois que nous n'avons pas à changer d'hôtel ou de ville, nous n'avons pas de contraintes horaires matinales et pouvons dormir tranquilles. Le temps de se laver, de prendre le petit déjeuner, de faire une lessive et de traîner, il est déjà midi quand nous nous décidons à sortir. Nous partons en voiture pour aller nous promener en forêt. Il faut bien monter une heure sur une route de montagne pour atteindre le sanctuaire de Togakushi. Nous nous arrêtons à Chusha où se situe un premier temple, il y a du monde en ce jour de week-end et un groupe de musiciens habillés de kimonos tonnent en rythme sur leurs tambours. Nous marchons à travers la forêt jusqu'à un second arrêt populaire, le point de départ du chemin pour le temple d'Okusha. Là bas, nous goûtons à la glace au "soba" ou sarrasin servie par une petite échoppe, une idée pour les bretons ? On sent véritablement le goût de la céréale et c'est assez bon ! Mais fini les sucreries, c'est le début de la balade : deux kilomètres le long d'une grande allée bordée de cèdres centenaires. Les grands arbres font toute la majesté du lieu avec leurs larges troncs qui semblent s'élancer vers le ciel. La route se termine par un escalier qui me semble interminable pour enfin arriver au petit temple. Pour moi qui ne suis pas bouddhiste, je me demande un peu pourquoi je me fatigue à aller jusqu'au bout : les autres, eux, vont prier ! Je me contente d'admirer les montagnes dans la brume, les petites pagodes fleuries de rhododendrons. Au retour, nous faisons un détour par la forêt. Il n'y a plus personne sur le petit chemin bien délimité entre les haut roseaux. Nous marchons au dessus des marrais et entendons frissonner la nature autour de nous.</p>
<p>La promenade se termine par un joli étang puis nous retournons le long de la route à Chusha où se trouve la voiture. Au final, nous aurons marché quatre heures, ce qui nous change un peu des longues journées de voiture. Dans les hauteurs, la température est de plusieurs degrés inférieure à celle Nagano (elle même déjà plus fraîche que Tokyo) ce qui rend ce genre de balade tout à fait agréable. Et quoi de plus voluptueux en rentrant que d'aller plonger ses muscles endoloris dans l'eau chaude du bain de l'auberge, les habitudes japonaises ont du bon... Nous nous laissons piéger par le temps et avons du mal à nous trouver un restaurant le soir. Loin de l’exubérante Tokyo, on ne mange pas après 20h ! Et voilà notre première partie de séjour terminée. Le lendemain, dans la petite gare de Nagano, je trouve facilement mon train. Depuis la fenêtre, je regarde défiler les montagnes et les petits villages direction Nagoya...</p>Dans les montagnes2012-07-27T14:07:00+02:002012-07-27T14:07:00+02:00vivianetag:None,2012-07-27:/dans-les-montagnes.html<p>Le mercredi matin, le soleil brille et le ciel est dégagé. Nous admirons la majestueuse silhouette du mont Fuji depuis la terrasse de notre auberge où nous prenons le petit-déjeuner. Pas d'expériences japonaises ce matin mais des yaourts achetés à la supérette la veille. A 10h, nous reprenons la route …</p><p>Le mercredi matin, le soleil brille et le ciel est dégagé. Nous admirons la majestueuse silhouette du mont Fuji depuis la terrasse de notre auberge où nous prenons le petit-déjeuner. Pas d'expériences japonaises ce matin mais des yaourts achetés à la supérette la veille. A 10h, nous reprenons la route. Nous sommes au nord du mont Fuji, dans la région des lacs : 5 lacs dans les montagnes depuis lesquels on peut admirer le volcan. Nous en faisons le tour en voiture, les paysages sauvages côtoient de petits hôtels et le fantomatique mont Fuji comme décor. Seule frustration, ces lacs sont magnifiques et possèdent même de petites plages où viennent se poser les barques, mais personne ne se baigne ! Je n'ose pas lancer le mouvement ni ne trouve de petit coin tranquille pour me glisser en douce et ces eaux qui m'attirent resteront inviolées... Si quelqu'un en sait la raison, je voudrais bien la connaître, j'ai l'impression pour ma part qu'il y avait pas de réelle interdiction mais simplement que ça ne faisait pas partie des habitudes locales.</p>
<p>Nous montons vers le nord, quittons le mont fuji et traversons une jolie zone de montagne. Puis revoilà la plaine, beaucoup moins agréable et nous roulons pendant une longue période dans une zone assez laide. Tout à l'heure, près des lacs, nous étions au parfait endroit pour prendre un pique-nique mais nous n'avions rien à manger. Maintenant que nous avons trouvé une supérette et que nous avons faim, nous sommes dans la banlieue industrielle d'une ville peu attrayante. Nous continuons, les montagnes au loin se rapprochent et rétrécissant la vallée où nous roulons. Nous sommes maintenant entourés de rizières. Nous quittons la route au hasard simplement pour trouver un endroit où nous installer. Nous suivons les petites routes et serions bien incapable de dire où nous nous sommes arrêtés. Mais, par miracle, il y a une table de pique-nique et la vue sur les montagnes est agréable...</p>
<p>Ce soir, nous sommes à Matsumoto jolie petite ville à l'entrée des montagnes. Le premier hôtel indiqué par le guide était plein, le deuxième trop cher. Nous avons donc cherché au petit bonheur la chance avec nos gps et les divers informations que nous repérions et nous avons trouvé ! L'hôtel est bien situé, il propose des chambres européennes et japonaises (nous avons pris la chambre européenne, notre dernière nuit nous ayant fait un peu mal au dos). Ces "buisness hôtel" que l'on trouve parfois peuvent s'avérer moins cher que les auberges traditionnelles où l'on paye par personne et non par chambre. On ne trouve pas d'auberge à moins de 40 euros par personne, et encore, c'est un pris bas qui n'inclut pas le petit déjeuner ou le dîner, souvent il faut compter au moins 60 euros voire des sommes encore plus élevées 100 ou 200 euros par personne ! Dans les hôtels, il aussi difficile de trouver à moins de 70 ou 80 la nuit (pour la chambre cette fois) mais on a, pour ce prix là, un peu de confort même s'ils ont moins de charme que les auberges.</p>
<p>La ville de Matsumoto est assez jolie. Son style est inégal, on trouve aussi bien des maisons anciennes que des immeubles moches ou des créations architecturales contemporaines parfois réussies. L'ambiance, cependant, est très agréable : petits cafés, boutiques, ... Nous marchons jusqu'au château, jolie bâtisse de bois noire et blanche dans un agréable parc. Il est trop tard pour le visiter mais pas pour l'admirer ni pour flâner dans son parc, admirer les tortues, les cygnes et les carpes dans ses douves, s’asseoir sur un banc en profitant du soleil de la fin d'après midi avec la vue sur les montagnes. Quand la nuit sera tombée, nous marcherons encore dans la vieille ville endormie et trouverons un très bon restaurant, très peu cher, par pure chance car nous ne choisissons que par rapport au cadre et sommes incapables de lire la carte à l'extérieur (on voit seulement les prix, sans savoir à quoi ils correspondent). A l'intérieur, les restaurant ont presque toujours une carte en anglais mais ils ne l'affichent jamais.</p>
<p>Dans le "buisness hôtel", le petit déjeuner n'est au pas au niveau de celui de l'auberge que nous avons eu deux jours avant. Je me contente de riz blanc, de thé vert et d'un peu d'omelette japonaise. Avant de quitter Matsumoto, nous allons cette fois visiter le château. De l'extérieur, il semble frêle et délicat avec ses fenêtre en bois sombre et son toit ciselé. Mais c'est en fait l'équivalent de nos châteaux forts du moyen-âge et il est conçu de façon ultra défensive. Autrefois, il était entouré de nombreuses douves et murailles dont peu subsistent aujourd'hui. Dans toutes les pièces, on nous explique comment les samouraï combattaient, comment les attaquants étaient repoussés. Le bâtiment lui même date du XVIème siècle, il est assez incroyable que des bâtiment survivent aussi longtemps dans un pays sans arrêt secoué de tremblements de terre et balayés chaque année par de puissants typhons. Je dois dire que je ne connais absolument rien à l'histoire du Japon et que j'ai très peu révisé avant mon départ. Mais quand je visite, le présent m'intéresse en fait d'avantage. Certes il est intéressant d'apprendre la vie des samouraï et l'histoire du château mais il l'est aussi d'observer les japonais eux même visitant leurs trésors nationaux et l'organisation de tout ça. Ici, il faut retirer ses chaussures à l'entrée. On visite le château pieds nus en portant ses chaussures dans un petit sac plastique. Tout est fléché évidemment, et le parcours se fait dans un sens bien précis selon une organisation sans faille. Comme partout au Japon, il y a beaucoup de personnel, non seulement un garde à l'entrée (pour vous dire d'enlever vos chaussures) mais un autre à la sortie (pour vous dire de les remettre) mais aussi plusieurs autres à l'intérieur devant les escaliers un peu raides simplement pour vérifier que tout va bien et dire à tous les visiteurs : "attention à votre tête le plafond est bas".</p>
<p>La visite terminée, nous quittons Matsumoto et roulons à travers la montagne vers la ville de Takayama. C'est une petite route qui serpente dans la forêt en traversant ce qu'on appelle les "alpes japonaises". C'est absolument magnifique, une rivière coule dans le fond de l'étroite vallée. Elle est bloquée par plusieurs barrages et devient alors un large fleuve, presque un lac, et les montagnes semblent alors surgir directement de son eau émeraude. Quand nous quittons la route principale pour nous enfoncer plus profondément dans la montagne, les à-pics sont d'autant plus impressionnants tout comme les virages, et les panoramas fabuleux. Il fait un temps superbe, le ciel est bleu et à peine taché de nuage. Les sommets verts et noirs, parfois encore mouchetés de neige s'y dessinent comme dans un pittoresque tableau. Quand deux petits tanukis (sorte de ratons laveurs) traversent la route, cela ajoute encore au charme de la balade. Nous nous rendons à Shirahone, une petite station thermale perdue dans la nature. Ce n'est pas une ville mais on y trouve quelques ryokan (auberges) à des prix élevés. Nous n'avons pas l'intention d'y séjourner, seulement de profiter de ses onsen (bain chauds) : les auberges ouvrent en effet l'accès aux bains pour les visiteurs en journée (en payant bien sûr). Dans celui où nous nous rendons, les hommes et femmes sont comme d'habitude séparés et nous avons chacun un bassin intérieur et un autre extérieur. Celui extérieur n'est pas très grand mais c'est un petit paradis : au milieu de la montagne, entouré de rochers et d'arbre. Son eau laiteuse, chargée de souffre, me rappelle le blue lagoon en Islande. Le bassin des femmes surplombe celui des hommes, en se penchant un peu, on le voit parfaitement. Mais les hommes eux ne peuvent pas voir les femmes dans leur bain : sans doute les hôteliers ont pensé que les japonaises n'avaient aucun désir particulier d’espionner les hommes et ne profiteraient donc pas de cet impudique situation, le contraire étant certainement faux. Aujourd'hui, de toutes façons, nous sommes aussi bien Seb que moi, seuls dans les bains ! Nous en profitons donc pour discuter d'un bassin à l'autre à travers les rochers.</p>
<p>Sortis du bain, nous descendons rejoindre une jolie rivière qui se jette en torrent dans les rochers. Ses eaux bouillonnantes et ses petites cascades me tentent certainement mais il est impossible de s'en approcher et elle semble sans doute un peu trop agitée. C'est là que nous pique-niquons, les cheveux encore mouillés et la peau rafraîchie par l'eau du onsen, dans ce cadre paradisiaque avant de reprendre la route vers Takayama.</p>Minshugu et Onsen2012-07-26T14:20:00+02:002012-07-26T14:20:00+02:00vivianetag:None,2012-07-26:/minshugu-et-onsen.html<p>Nous quittons Tokyo le lundi matin. Nous nous rendons d’abord avec tous nos bagages à la station de Shinagawa où nous trouvons, relativement facilement, le loueur de voitures chez qui nous avons réservé. Tout se passe très vite et nous voilà, lâchés dans les rues de Tokyo. Le GPS …</p><p>Nous quittons Tokyo le lundi matin. Nous nous rendons d’abord avec tous nos bagages à la station de Shinagawa où nous trouvons, relativement facilement, le loueur de voitures chez qui nous avons réservé. Tout se passe très vite et nous voilà, lâchés dans les rues de Tokyo. Le GPS est en Japonais mais une petite notice explique comment régler les instructions en anglais et comment définir la destination à l’aide des numéros de téléphone. C’est ainsi que nous arrivons à sortir de la ville, en suivant aveuglément le GPS à travers les voies rapides et les grattes ciels. Nous sommes sur la bonne autoroute, roulant vers l’ouest, et petit à petit, les grands immeubles laissent la place à la campagne.</p>
<p>Nous prenons la direction du sud vers la péninsule d’Izu Hanto. L’océan apparaît soudain devant nous et la voie rapide se transforme en petite route longeant le littoral. Nous voici à Atami, première ville de la péninsule. On y retrouve l’ambiance d’une station balnéaire avec sa jolie plage et son petit port. Le soleil brille et les familles se prélassent sur le sable. Très accessible depuis Tokyo, elle doit être prise d’assaut le week-end. Nous mangeons dans un grand snack bar avec vue sur la mer avant de repartir.</p>
<p>La route est agréable, entre mer et montagne, de jolis panoramas apparaissent à chaque circonvolution. Il est un peu plus de 16h quand nous arrivons à Kawazu petite ville au sud de la péninsule dans laquelle nous souhaitons passer la nuit. Il n’est pas aussi évident d’arriver à l’improviste, sans réservation, au Japon que ça pouvait l’être en Corée par exemple. Le principal mode d’hébergement sont les auberges traditionnelles : les ryokan et les minshugu. Tenus par des particuliers, ce sont des sortes de B&B japonais. Mais il faudrait déjà savoir les reconnaître et ensuite, ils n’apprécient pas forcément les visiteurs non annoncés (sans compter que peu parlent l’anglais). La solution : se rendre à l’office de tourisme. Là bas, tant bien que mal, on arrive à se faire comprendre et à réserver une chambre à ce qui nous semble être un prix correct. On suit ensuite le petit plan, quittant un peu la côte pour s’avancer dans la montagne.</p>
<p>Notre minshugu se situe le long d’une magnifique route au milieu de la forêt le long d’une gorge. On nous y accueille chaleureusement. Comme dans beaucoup de lieux japonais, on enlève ses chaussures à l’entrée de l’auberge. Puis on nous amène à notre chambre : pas de lit, le sol est recouvert de tatamis (nattes en bambous) et dans le placard on trouvera les futons qui nous serviront de matelas. On nous a donné un petit sac chacun avec un drap et plusieurs serviette ainsi qu’un kimono pour porter à l’intérieur de l’auberge. Celui qui m’a été donné est taillé pour les japonaises, c’est à dire qu’il est beaucoup trop petit pour moi. J’ai l’air tellement à l’étroit dedans que, dès qu’elle me verra le porter, l’hôtesse m’en proposera un de la taille au dessus qui lui s’avérera très confortable.</p>
<p>Nous n’avons pas de salle de bain dans la chambre et il n’y a pas non plus de salle de bain commune comme on les connaît en Europe. Il y a des bains, les fameux « onsens ». Derrière un rideau rouge pour les femmes, bleu pour les hommes, une première pièce avec casiers pour se changer. Puis on entre dans la salle avec les bassins : un bassin intérieur et un extérieur aussi bien chez les hommes que chez les femmes, plus un sauna chacun. On ne se baigne pas directement, d’abord on se lave avec les douches disposées autour des bassins qui proposent aussi savon et shampoing. Mais attention pour les pudiques : on se douche et on se baigne nue devant les autres femmes. A vrai dire, les deux fois où je me rendrai dans le petit onsen de l’auberge, je serai toujours seule et aurai donc une salle de bain géante uniquement pour moi !</p>
<p>Après avoir goûté aux plaisirs du bain, nous nous rendons, habillés de nos kimonos, au dîner servi à 18h. J’ai réussi à expliquer un peu plus tôt que je ne mangeais ni poisson, ni fruits de mer grâce à ma phrase apprise par coeur en japonais : «watachi wa sakana to shifudo arerugi desu». Ca a bien fonctionné, même si j’ai quand même un soufflé aux crustacés, mais au moins, l’hôtesse me prévient ! Par ailleurs, je ne manque pas de nourriture : on nous sert plein de petits plats, petites soupes, salades, légumes avec du riz à volonté et du thé vert. Le minshugu semble tenu par deux femmes, l’une, plus agée est peut-être la mère de l’autre. La plus jeune se promène partout avec sur son dos un bébé placide qui accepte sans sa situation sans se plaindre, véritable gardien zen de ce lieu qui s’appelle d’ailleurs « zen » quelque chose. Il est très tôt par rapport à nos habitudes tokyoites quand nous remontons dans notre chambre pour finir la soirée à lire tranquillement sur les tatamis. Mais comme demain, le petit déjeuner sera servi à 7h30 autant essayer de prendre un rythme moins couche tard.</p>
<p>Le lendemain matin, je vais avec un peu de crainte au petit déjeuner. La nourriture est assez proche de celle du dîner avec cependant plus de fruits et du poisson grillé pour Sébastien ! Un pays assez vicieux pour servir d poisson au petit-déjeuner n’est certainement pas fait pour moi sur le long terme. Mais je ne me plains pas car tout est très copieux et on m’a remplacé le poisson par une soupe de pois assez épaisses. Pour ceux qui ne supportent que le café-croissant, il faut faire un peu d’efforts. Mais ayant déjà un peu voyagé, je suis habituée à manger des choses étranges le matin : du riz et de la soupe, pourquoi pas ?</p>
<p>Nous profitons encore un peu des bains et reprenons un peu de sommeil sur nos futons avant de partir. Nous allons encore vers le sud pour rejoindre la ville toute proche de Shimoda. La route entre Kawazu et Shimoda est magnifique. Nous sommes retournés sur la côte et longeons la mer le long d’abruptes falaises. Ce sont des paysages qui sont assez rares au Japon qui n’est pas réputé pour son front de mer. La route descend ensuite et nous arrivons sur une plage. Nous nous arrêtons là pour profiter d’une baignade dans le pacifique. De jolies vagues viennent mourir sur une côte rocailleuse mais il est difficile d’en profiter car, justement, il y a trop de rochers et on s’érafle les pieds et les genoux. Il faut nous rabattre sur la petite baie artificielle protégée de l’océan par une digue : il y a moins de rochers, mais aussi moins de vague. Mais la baignade reste un moment délicieux et le lieu est si joli qu’il fait oublier les quelques inconvénients.</p>
<p>Arrivés à Shimoda, pointe sud de la péninsule, nous reprenons la route du nord et quittons la côte pour passer par l’intérieur montagneux : adieu Océan ! Nous remontons une jolie et étroite vallée. Le long de la rivière, poussent quelques rizières quand le fond est assez large. Mais souvent la gorge se resserre et nous roulons à flanc de montagne. Nous descendons voir une cascade, plus loin des gens se baignent. Des échoppes vendent une grosse racine verte que nous supposons être du wasabi. Nous goûtons de drôles de sucreries, sortes de chips sucrées au wasabi.</p>
<p>Nous quittons à présent à la péninsule ainsi que le joli paysage. Aux abords de la ville de Mishima, nous retrouvons les zones industrielles présentes au Japon comme ailleurs. Notre but ce soir est d’arriver au mont Fuji ou plutôt sur l’un des lacs qui s’étendent au nord de la montagne. A 16h, nous sommes à celui Yamanaka mais, du mont, nous n’avons rien vu car la brume est tombée et il est invisible. Une nouvelle fois, nous baragouinons à l’office du tourisme et réussissons à nous faire indiquer une auberge. Comme la dernière fois, c’est un minshugu, il est tenu par un couple dont le mari parle un peu anglais. Nous n’avons pas le repas inclus ce qui fait d’ailleurs que c’est moins cher. L’auberge est plus simple que la nuit dernière : nous avons une chambre tatami sans salle de bain, mais il n’y a pas non plus de bel onsen, simplement une petite salle de bain à partager avec une douche et un petit bassin comme chez de nombreux japonais (on se douche toujours avant d’aller dans la baignoire). Cependant, on nous donne un bon de réduction pour le grand et luxueux onsen à cinq minutes de l’auberge. Nous allons avec joie profiter de tous ces bassins à diverses température et depuis lesquels on peut admirer le mont Fuji qui apparaît derrière la brume.</p>
<p>Le soir, nous mangeons dans un restaurant italien au bord du lac. La ville me fait penser à Gerardmer : même paysage montagneux avec un lac, même ambiance de petite station touristique familiale. Nous sommes les seuls touristes étrangers dans le restaurant qui n’a d’ailleurs même pas de carte en anglais !</p>Week-end tourisme à Tokyo2012-07-22T17:12:00+02:002012-07-22T17:12:00+02:00vivianetag:None,2012-07-22:/week-end-tourisme-a-tokyo.html<p>Ce week-end, nous faisons ce que nous n'avons pas encore vraiment eu l'occasion de faire : les touristes ! Première destination : Asakusa. C'est dans ce quartier que l'on trouve ce qu'il reste du "vieux" Tokyo, car entre les tremblements de terre, les incendies, les bombardements de 1945, la ville est pratiquement entièrement …</p><p>Ce week-end, nous faisons ce que nous n'avons pas encore vraiment eu l'occasion de faire : les touristes ! Première destination : Asakusa. C'est dans ce quartier que l'on trouve ce qu'il reste du "vieux" Tokyo, car entre les tremblements de terre, les incendies, les bombardements de 1945, la ville est pratiquement entièrement récente. Quand on descend à la station cependant, rien ne saute aux yeux, nous sommes toujours au milieu de ces grandes rues avec de hauts immeubles inesthétiques, mais en tournant la tête, voilà qu’apparaît la magnifique porte du quartier sous laquelle se presse une foule dense. De l'autre côté, ce sont des maisons basses dans un style plus anciens (même si en fait, peu sont réellement anciennes) et surtout des tas de petites boutiques de souvenirs divers et une affluence digne de la Tour Eiffel. Nous quittons la rue principale, bondée, pour profiter du reste du quartier plus agréable. C'est là que nous trouvons un restaurant pour ce midi.</p>
<p>Nous choisissons, exceptionnellement un restaurant de suchis. Pourquoi aller là alors que je n'aime pas le poisson ? Déjà, je ne voudrais pas priver Seb et puis, c'est tout de même typiquement l'expérience à faire quand on est au Japon. Les cuisiniers sont au centre de la pièce et déposent les petits plats sur un tapis roulant autour duquel les clients sont assis. Chacun se sert comme il veut sur le tapis. La couleur des assiettes correspond au prix des plats et on garde donc toutes ses assiettes vides pour que le serveur puisse à la fin du repas nous apporter l'addition. En fait, un code magnétique est incrusté sous l'assiette et le serveur n'a qu'à passer son appareil à côté de la pile pour qu'immédiatement l'addition se fasse toute seule ! Sur un autre tapis roulant en dessous du tapis principal, on peut attraper de petites tasses, qu'on remplit alors du thé vert en poudre "macha" disponible sur notre table et de l'eau chaude qui nous arrive directement par un robinet. Voilà donc une première chose dont je peux me nourrir : le thé vert à volonté. Pour le reste, au moins, je peux voir les plats et en conclure que je ne peux pas les manger. Le seul qui est à mon goût est le "tamago", c'est à dire de l'omelette. En regardant la carte, je commande au chef le seul autre plat qui me convient : "Inari" qui se compose uniquement de riz et de tofu. Il y aurait bien aussi tous les petits rouleaux au concombre mais mon intolérance aux fruits de mer s'étend aussi aux algues.</p>
<p>Après ce frugal repas, nous reprenons notre visite du quartier. Nous allons voir son principal attrait : le temple qui est en son centre et qui attire autant les japonais que les touristes. La rue principale, si pleine de monde, mène directement à l'entrée du temple. Là, une immense file de japonais se forme depuis la cabane à encens jusqu'à l'autel pour que chacun puisse aller faire sa prière. Le temple lui même est assez joli, il a été reconstruit après la guerre à l'identique, il est décoré de peintures chatoyantes et de dorures. Autour du temple principal, d'autres temples plus petits ainsi que des statues de Bouddha. Nous marchons encore un peu dans le quartier mais il souffre un peu trop du syndrome "Mont Saint-Michel" (lieu intéressant rendu artificiel par un trop grand nombre de touristes) pour que nous ayons envie d'y rester.</p>
<p>Nous reprenons donc le métro pour aller à la station voisine de Ueno. C'est que j'étais la veille, mais cette fois, plutôt que de visiter le parc, nous allons au musée national de Tokyo. Il est dans un grand et beau bâtiment au milieu du parc et expose l'art japonais de l'antiquité jusqu'au XIXème siècle. Il y a aussi beaucoup d'artisanat mais nous avons du mal à nous extasier devant des assiettes, même très anciennes. Les estampes par contre et les sculptures attirent notre attention. Le musée est très bien fait, il y a beaucoup d'explications. Les sculptures religieuses sont très intéressantes, elles représentent des personnages aux visages souvent abracadabrants. De nombreuses estampes sont liées au bouddhisme mais on en trouve aussi dans l'art populaire, liées au monde du spectacle. On peut y voir alors, par exemple, les comédiennes enfilant leur costume ou d'autres scènes de ce genre. C'est ces dernières que j'ai particulièrement appréciées. Je découvre aussi une petite exposition temporaire sur les femmes artistes au Japon souvent oubliées par l'histoire, étant "femme de" ou "fille de". L'une d'elle a retenu mon attention par son destin étonnant : après avoir étudié l'art japonais, Kiyohara Tama a épousé un artiste italien à la fin du XIXème siècle et a vécu à Palerme où elle a produit des peintures de type occidentale, comme les peintures murales de la Villa Caruso Valenti.</p>
<p>Nous avons beaucoup marché, et nous écroulons épuisés sur les bancs du parc du musée. Le soir tombe sur le parc Ueno, devant nous une jolie fontaine bruisse doucement. Nous cherchons où aller ce soir. Finalement, nous décidons de rester dans les alentours et d'aller explorer Yanaka juste au nord du parc. Ce petit quartier semble assez méconnu. Nous y croisons peu de touristes et marchons seuls dans la lumière du crépuscule. Il est fait de maisons basses de style ancien, particulièrement mignonnes pour Tokyo. Derrière les murets, se cachent de jolis petits temples. Il y a de petites boutiques et des cafés attrayants. Difficile cependant de trouver un restaurant. Celui dans lequel nous mangeons est très simple. La dame qui le tient ne parle pas un mot d'anglais mais a trouvé au fin fond d'un tiroir un menu traduit. Nous lui donnons les numéros des plats et elle fait la correspondance avec son menu en japonais.</p>
<p>Le dimanche, nous partons à l'assaut du quartier Ginza. C'est l'endroit le plus chic de Tokyo. Le long de la grande avenue rendue piétonne le dimanche se succèdent les façades contemporaines et les architectures étonnantes. On trouve toutes les boutiques de luxe internationale : Prada, Tiphany's, Cartier, Vuiton, ... Certaines boutiques sont plus abordables comme le japonais Uniqulo où Sébastien s'achète d'ailleurs quelques vêtements. Nous trouvons dans une rue adjacente un restaurant étonnement peu cher pour le quartier qui sert essentiellement deux plats : un curry indien ou des pâtes italiennes. Je dois dire que je ne suis pas vraiment accoutumée à la nourriture locale et je trouve les pâtes absolument délicieuses !</p>
<p>Pour finir notre après-midi, nous repartons de l'autre côté de Tokyo dans le quartier de Shinjuku. Sébastien a eu l'occasion de s'y rendre pour ses rendez-vous mais moi, je n'en ai vu que la gare. Pour ceux qui ont peur de certains aspects du Japon : la foule, l'immensité de la ville, la multitudes de signes incompréhensibles, Shijuku peut certainement ressembler à l'enfer. La gare elle-même est un immense carrefour où l'on se perd très facilement, elle possède des dizaines de sorties et de lignes différentes. A l'extérieur, nous cherchons vainement le magasin "Don Quijote" dont tout le monde nous a parlé. Nous errons à travers les rues et nous retrouvons dans le quartier coréen que nous reconnaissons immédiatement car nous pouvons lire ce qui est écrit. Nous n'avons pas trouvé notre boutique et revenons vers la gare. Le quartier est grouillant d'une foule animée et bruyante (ne pas croire que les japonais sont silencieux, devant chaque boutique un(e) gentil(lle) vendeur(euse) crie d'une voix suraiguë des choses incompréhensibles). Les murs sont comme des mosaïques multicolores et illuminées de tous leurs néons clignotants. Nous croisons des jeunes hommes en costumes noirs et coupes de cheveux ahurissantes. Ce sont des "male host". A Shinjuku, hommes et femmes peuvent louer les services de jeunes personnes pour les accompagner en soirée. Parfois, c'est directement de la prostitution mais pas toujours : on trouve tous les degrés en terme de pratique ainsi que les choses les plus étranges.</p>
<p>Nous avons marché toute la journée et sommes épuisés. Tokyo est une ville particulièrement fatigante et aussi, assez angoissante. Pendant ces quelques jours, j'ai eu l'impression d'apprendre à la connaître un peu mieux mais elle me paraît surtout de plus en plus insaisissable comme une folie collective, un mouvement perpétuel dont je ne saisis pas le sens. Pour notre dernier soir, nous dînons avec nos amis en partageant le fromage que nous leur avons rapporté de France. Puis nous sortons chanter au karaoke, habitude japonaise qui, elle, me séduit beaucoup !</p>
<p>Demain, nous partons en voiture de location travers le pays. Encore d'autres surprises nous y attendent. En attendant, j'ai recopié soigneusement en japonais et appris par coeur la phrase "je suis allergique au poisson et aux fruits de mer", j'espère que ça fonctionnera...</p>Tokyo, à travers la ville2012-07-21T04:39:00+02:002012-07-21T04:39:00+02:00vivianetag:None,2012-07-21:/tokyo-a-travers-la-ville.html<p>Jeudi est ma deuxième vraie journée à Tokyo. Sébastien part avant moi le matin pour un rendez-vous de travail. De mon côté, je passe la matinée tranquillement à l'appartement. J'ai une mission aujourd'hui : je dois aller à l'ambassade française pour faire traduire le permis de Sébastien. Le rendez-vous est à …</p><p>Jeudi est ma deuxième vraie journée à Tokyo. Sébastien part avant moi le matin pour un rendez-vous de travail. De mon côté, je passe la matinée tranquillement à l'appartement. J'ai une mission aujourd'hui : je dois aller à l'ambassade française pour faire traduire le permis de Sébastien. Le rendez-vous est à 15h, je pars à l'avance avec l'intention de manger près de la station de train. Le quartier où nous sommes regorge en effet de petits restaurants. Mais les cartes affichées à l'extérieur sont toutes en japonais : comment choisir ? Je marche un moment dans les petites rues, scrutant les menus en espérant que la composition des plats m'apparaissent par miracle. Finalement, j'opte pour un panneau qui semble original et sur lequel je peux lire "English ok". C'est un bon choix, je me trouve dans un petit café avec quelques tables à la japonaises où sont installées des mamans et leurs bébés et d'autres tables à l'européenne. On me sert une boisson fraîche locale gratuitement et je commande un steak de tofu tout à fait délicieux. Voilà enfin une réussite culinaire !</p>
<p>Deuxième étape : prendre les transports jusqu'à la station de l'ambassade. Mon expérience d'hier a été instructive : je comprends maintenant plus ou moins le système des transports et arrive à me repérer. Il faut dire que j'ai enfin trouvé une carte avec tous les trains et ça aide beaucoup. Comme une spécialiste, j'effectue les deux correspondance et descends à Hiro-o. J'ai étudié le plan et trouve sans problème le chemin de l'ambassade. Elle se situe dans un quartier sans grand intérêt : hauts immeubles et larges avenues. Je suis en avance et il fait chaud, je décide d'aller me rafraîchir dans un café en attendant l'heure. Mon amie m'avait prévenu que les prix étaient prohibitifs. En effet, j'entre dans un établissement qui paraissait quelconque de l'extérieur mais se révèle être un haut lieu de snobisme où les serveur en costume noir et blanc proposent de gros gâteau blanc crémeux à l'américaine. La bouteille de perrier coûte 8euros. Ca me semble tout à fait excessif et j'opte donc pour un jus de fruit : c'est plus cher mais peut-être que ça vaut le coup. La description, "Fruit garden", laissait présager un cocktail original. Ce que l'on m'apporte ressemble tout à fait à du sirop de grenadine dans un grand verre et qui coûte 10 euros...</p>
<p>Le rendez-vous à l'ambassade approche. Je reprends donc mon chemin. Angoisse de dernière minute : je loupe la rue et me perds pendant 10 minutes ce qui me met en retard. On me laisse tout de même rentrer (ouf) et tout se passe très rapidement. Il faut un permis traduit pour louer une voiture au Japon, ce que nous comptons faire à partir de lundi. Je discute de mon itinéraire avec un autre français qui vit lui au Japon depuis 5 ans. Mais ce n'est pas facile, dit-il, pour les étranger de travailler ici. Les conditions sont rudes (2 semaines de vacances par an) et on ne parle jamais assez bien japonais pour les locaux.</p>
<p>Je repars et marche vers le nord où je dois retrouver Sébastien. Le chemin est agréable : zone résidentielle et petits immeubles. Il est toujours amusant de se promener dans les zones non touristiques d'une ville, de surprendre les habitants dans leur vie quotidienne, on a l'impression de faire un peu partie du lieu. Je traverse un joli petit parc où une famille de canard se promène tranquillement entre les gros poissons et les tortues d'eau. Me voilà à Roppongi hills, un grand complexe moderne avec une haute tour. Mon amie m'apprendra que le quartier de Roppongi a une réputation sulfureuse : c'est là qu'on emmène se "divertir" les hommes d'affaires étrangers. Quand la nuit tombe, de grands et beaux africains sortent de nulle part et vantent les mérites de leurs "filles" de toutes les couleurs et origines. Le gouvernement essaie de changer la réputation du quartier en construisant ces grands centres de business et de commerce. Le jour, c'est donc un quartier d'affaire comme un autre.</p>
<p>Roppongi hills fait partie de ces constructions récentes. J'attends, assise sur un banc, sur une large place verdoyante entourée de fontaines et où trône au centre une sculpture représentant une araignée géante (quelle drôle d'idée !). La température s'est tout d'un coup rafraîchie et il souffle un agréable vent. Le ciel est chargé de nuages mouvants mais la pluie ne se décide pas à arriver. Sébastien me rejoint et nous nous promenons un moment avant de retrouver notre amie qui sort du travail. Nous marchons alors jusqu'au quartier de Shibuya. La nuit est tombée et les rues s'éclairent de milles néons colorés. Shibuya se peuple le soir de la jeunesse tokyoïte venant se dépenser dans ses boites de nuit. L'année dernière, lors du tremblement de terre, le quartier a éteint ses lumières pendant de nombreuses semaines, il est difficile de se l'imaginer à présent. Nous mangeons dans un délicieux restaurant taïlandais avant de rentrer chez nous. Marcher à travers la ville, me déplacer seule dans la mégalopole, j'ai une meilleure notion de l'espace à Tokyo que la veille. La ville me semble plus abordable, moins effrayante.</p>
<p>Le vendredi, je continue mon exploration. Sébastien est à nouveau pris par des rendez-vous de travail. Nous mangeons ensemble dans un café proposant des sandwichs à l'occidentale avant de nous séparer. Aujourd'hui encore, j'ai une mission. Une collègue m'a demandé d'acheter un T-shirt pour sa fille dans une certaine boutique dont elle m'a donnée l'adresse. Elle se trouve à "Electric town", à l'autre bout de la ville mais je n'ai plus peur de me déplacer. C'est dans cette partie de Tokyo que l'on trouve toutes les dernières technologies, tablettes, ordinateurs portables à des prix souvent intéressants. Paradis des gicks et des nerds, c'est aussi le monde de l'univers manga avec des boutiques entières de figurines qui attirent les monomaniaques du monde entier. Je trouve facilement la boutique en question qu vend en effet des T-shirts décorés de personnages ronds aux grands yeux ouverts qui correspondent à différentes BDs que je ne connais pas. Je me promène ensuite dans le quartier, l’intérêt pour moi est plus ethnologique qu'autre chose car je n'ai, en fait, jamais même lu de mangas ! C'est un endroit particulier, cet aspect de la culture japonaise a séduit bien au delà de ses frontières, et spécialement aux Etats-Unis et en Europe. Mais par ailleurs, cet univers lui même est empreint de référence à la culture américaine dont on remarque l'influence ici entre les "doughnut bars" et les "burger restaurants". Dans les cafés, les serveuses sont "déguisées" avec des robes colorées et des petites couettes. Je me suis installée dans l'un d'eux : tous les plats de cartes sont accompagnées de photos de ces jeunes filles avec leur naïf sourire. Sur de grands écrans, des concerts filmés sont diffusés d'autres jeunes filles tout à fait semblables qui chantent des chansons trop sucrées en effectuant des chorégraphies ultra kitch.</p>
<p>Je quitte le quartier et en deux stations de métros me retrouve tout à fait ailleurs. Je suis dans le parc Ueno, et m'approche du vieux Tokyo. Sous la pluie qui ne cesse de tomber depuis ce matin (il fait à peine 20 degrés ce qui, comparé aux jours précédents, est tout à fait froid), je me balade dans le parc avec mon parapluie transparent. J'admire le grand étang recouvert de nénuphars et les jolis temples. Je voudrais aller visiter un musée mais il est en fait trop tard ! Fatiguée de me faire tremper. Je m'installe dans un café où la baie vitrée me permet encore d'admirer le parc peuplé de parapluies et patiente ici plusieurs heures en lisant mon lonely planet et planifiant ainsi le reste du voyage. Etant seule, je me fais plus facilement abordée. Comme je m’escrime à recopier des kanjis sur un petit carnet, ma voisine pense que j'étudie le japonais. Mais non, c'est seulement pour essayer d'être un peu moins perdue dans ce monde de signes et pouvoir reconnaître au moins le nom des villes où nous allons.</p>
<p>Le soir arrive, le parc se fond dans la nuit et je rejoins Sébastien à la station Ebisu. La bas, nous choisissons presque au hasard un restaurant qui se trouve servir des plats indiens. Voilà presque quatre jours que nous sommes à Tokyo, l'immense capitale nous semble un peu moins mystérieuse. Nous irons avec plaisir visiter ce week-end les quartiers qui nous restent à voir. Mais nous regardons avec crainte filer les billets de notre porte-feuille : on ne nous a pas menti, le Japon est très cher !</p>Tokyo, ville monstre2012-07-19T04:46:00+02:002012-07-19T04:46:00+02:00vivianetag:None,2012-07-19:/tokyo-ville-monstre.html<p>Nous arrivons à Tokyo le mardi matin après 2 avions et plus de 12h de voyage. A moitié endormie, dans le Narita express qui m'emmène de l'aéroport à la ville, je regarde défiler la campagne ou quelques indices m'indiquent déjà que je ne suis plus en Europe. Puis voilà les …</p><p>Nous arrivons à Tokyo le mardi matin après 2 avions et plus de 12h de voyage. A moitié endormie, dans le Narita express qui m'emmène de l'aéroport à la ville, je regarde défiler la campagne ou quelques indices m'indiquent déjà que je ne suis plus en Europe. Puis voilà les grands immeubles, l'urbanisation galopante et la station de Shibuya où nous descendons. Il fait très chaud, il y a beaucoup de monde. Nous retrouvons l'amie qui doit nous loger. Elle est européenne et vit à Tokyo avec son compagnon, européen lui aussi. Elle parle un peu japonais et nous laisse dans un taxi à qui elle a donné des instructions. Après 1/4 d'heure, nous voilà abandonnés sur le bord de la route, errant épuisés, cherchant le bon immeuble. Enfin nous y voilà, et apprécions le confort de la climatisation, d'une douche fraîche et d'un lit où se reposer.</p>
<p>L'appartement est beaucoup plus grand que ce que j'imaginais, très spacieux pour un appartement tokyoïte. Nos amis viennent tout juste de s'y installer, avant cela, ils logeaient dans un studio minuscule. Plus tard dans l'après-midi, encore accablés par le décalage horaire, nous sortons découvrir un peu les alentours. Quand nous sommes arrivés le ciel était bleu et brûlant, il est maintenant couvert d'un lourd nuage et l'air est humide et étouffant. Nous ne sommes pas dans un lieu touristique mais plutôt dans une banlieue résidentielle. Des mignonnes petites rues se croisent bordées d'immeubles à 2 ou 3 étages ou de petites maisons. L'architecture est moderne mais dans la forme des toits, dans les jardins, dans l'aspect global la touche asiatique est évidente. On croise des petits garçons sur des vélos en tenue d'écolier, des "mamans" qui rentrent elles aussi à vélo avec des sacs de provisions. J'ai l'impression d'être dans un film (je regarde beaucoup de films japonais). Quelle drôle de sensation de passer ainsi sans transition de l'Europe à l'Asie, d'être plongée dans un monde nouveau. Car le voyage en avion, bien que très long, n'est pas une transition, c'est un temps suspendu dans un univers à part et indépendant du reste du monde.</p>
<p>Evidemment, nous nous perdons. Heureusement, nous connaissons l'adresse et comprenons assez rapidement la logique de l'organisation. Il n'y a pas de noms de rues, mais chaque quartier est divisé en bloc qui portent des numéros, à l'intérieur de chaque bloc, les immeubles ont à leur tour un numéro. C'est en fait très pratique, car des noms de rue en japonais nous auraient compliqué la tâche. Dans la soirée, nos amis rentrent et nous sortons ensemble pour dîner. Il est assez agréable d'être accueilli dans une ville telle que Tokyo, cela permet de s'habituer petits à petits à la culture, aux habitudes car on peut être vite (très vite) complètement dépassés. Ils nous emmènent dans un petit restaurant près de la station de train la plus proche. La station est un peu après l'endroit où nous nous étions arrêtés cet après-midi. Le quartier change, les rues sont plus animées on voit de nombreuses boutiques, des bars et des restaurants. Dans celui où nous allons, il faut enlever ses chaussures à l'entrée comme souvent ici. Le sol est en bois, surélevé, et les tables sont installées dans des trous circulaires autour desquels on s’assoit. On ne commande pas un plat chacun mais plein de petits plats que l'on partage. Je goûte le "cheese tofu", du tofu qui ressemble à s'y méprendre à du fromage blanc, servi avec du miel et des amandes.</p>
<p>Comme nous avons refréné notre envie de dormir toute la journée, nous nous écroulons le soir comme des masses et ainsi remis du décalage horaire, sommes prêts le lendemain à aller visiter la ville. Nous restons cependant très modestes dans nos ambitions, la chaleur étant très importante et notre connaissance des lieux très limitée. Nous nous sentons ainsi complètement démunis à la station quand nous essayons de comprendre quel train nous devons prendre. Nous ne sommes pas dans une station de métro mais plutôt dans l'équivalent du RER. Il est difficile de trouver un plan global, de comprendre les directions, les intersections. Tout est transcris en anglais (heureusement) mais reste très obscur pour nous, pauvres étrangers. Assez miraculeusement cependant, nous réussissons à prendre les deux trains qui nous emmènent à la station de Harajuku.</p>
<p>Nous commençons notre découverte de Tokyo par ce qui peut sembler le plus extrême de la culture nippone. C'est en effet à Harajuku que l'on trouve la jeunesse la plus chic et débraillée de la ville. Ici, les japonaises ont les cheveux teints en blond (ou en en rose) et se couvrent le visage d'un maquillage de poupée barbie. Leurs robes semblent tout droit sortie d'un film de Disney, elles sont des collants colorés et des petits nœuds. Nous traversons la rue de Takeshita où l'on peut voir des boutiques pour "lolita gothique" ou autre bizarrerie de ce genre. C'est dans cette rue que je commence à avoir faim et que se pose donc le problème de trouver un endroit où manger. Il fait très chaud et je n'ai pas très envie d'un "vrai repas" plutôt de quelque chose à grignoter. Je vois un panneau "food hall" et nous entrons donc dans un bâtiment.</p>
<p>Là, nous vivons un authentique moment "lost in translation", nous sommes dans une espèce de maison de poupée géante : tout est peint en rose et blanc, sur des écrans, des jeunes filles chantent des chansons dans ces mêmes teintes et même celles qui sont présentes devant nous ressemblent à des poupées. Il y a des stands de nourriture qui vendent des crêpes recouvertes d'aliments sucrés et colorés et de crème chantilly. Un stand cependant propose quelque chose qui ressemble à des boulettes de pain au fromage et nous commandons donc à nos risques et périls. J'ai déjà de gros doute quand en voyant le serveur ajouter tour à tour ketchup, mayonnaise et autres sauces tout aussi dégoûtantes à mes yeux. Je regarde ensuite avec suspicions la grosse boule ronde et bizarrement colorée qui est présentée devant moi. Au départ, cela semble plus ou moins mangeable car il y a un oeuf sur le dessus et que, malgré tout, le goût est donc toujours celui de l'omelette. Mais voilà que je découvre à l'intérieur une pâte verdâtre et en goûtant du bout des lèvres j'ai du mal à refréner le haut le coeur qui me vient. Non seulement, ça a le goût du poisson (ce qui pour moi suffit à rendre immangeable ) mais je crois que même sans cela, c'est tout simplement immonde. C'est le pire mélange culinaire des cultures nippones et américaines. Sébastien n'est pas capable d'aller beaucoup plus loin que moi, nous jetons discrètement la nourriture et nous enfuyons de la maison de poupée.</p>
<p>Nous revoilà dans la rue. Après cette expérience, j'envisage sérieusement de jeûner pour l'ensemble de mon voyage au Japon. La faim que je ressentais s'est transformée en vague nausée que la chaleur étouffante n'arrange pas. J'ai besoin de me nourrir mais, encore plus que tout à l'heure, la grande majorité des aliments me parait repoussante. Heureusement, nous arrivons sur la grande avenue Omote sando, équivalent local des Champs Élysées. Là nous entrons dans un café "bio chic" où je commande un sandwich végétarien (ne prenons plus de risques inutiles) à l'avocat et un jus de fruit qui me réconcilie avec la nourriture. Assis à l’abri de la chaleur, requinqués par notre repas, nous pouvons essayer de nous repérer sur nos plans, essayer d'aborder la ville immense qui nous entoure. Tokyo me semble alors un monstre géant où il faut nous débattre. Tout semble incompréhensible, gigantesque, grouillant de foule, de chaleur et de signes illisibles (car le japonais n'est pas très lisible). Mais nous ne perdons pas espoir et petit à petit, espérons comprendre quelque chose de cette immense mégalopole.</p>
<p>Nous nous promenons sur l'avenue Omote sando où l’excentricité de la rue Takeshita a été remplacée par les boutiques de luxe internationales dans lesquelles nous entrons parfois pour profiter de la climatisation. Au bout de l'avenue, nous découvrons le parc du sanctuaire Meiji. La végétation apporte une fraîcheur salutaire mais j'avais espéré une clairière où me reposer et je ne trouve que de grandes allées sans même un banc ou s'asseoir. C'est complètement épuisée que je m'écroule sur le premier que je trouve à l'intérieur du sanctuaire, accablée de chaleur et de fatigue. Nos efforts pour la journée ont été suffisants et nous revenons assez vite vers la station pour rentrer chez nous. Mais nos peines ne sont pas terminées car comprendre quel train prendre dans l'immense gare de Shinjuku relève de l'exploit. Nous restons parfois plusieurs minutes devant un panneau cherchant à tirer du sens de l'information présentée devant nous. C'est donc avec soulagement et bonheur que nous retrouvons l'appartement, have de paix et de fraîcheur dans la grande ville. Le soir, comme la veille, nous n'avons qu'à suivre nos amis et les laisser commander au restaurant, profitant de leur expérience du pays et nous reposant sur nos lauriers...</p>Photo du mois : la vie en vert !2012-07-15T12:00:00+02:002012-07-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2012-07-15:/photo-du-mois-la-vie-en-vert.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est « La vie en vert »</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/07/Re-exposure-of-P1000846.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2496" title="La vie en vert" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/07/Re-exposure-of-P1000846-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>J'aurais voulu prendre les feuilles d'érables au printemps dans mon jardin sur fond de ciel bleu. Mais le ciel n'a pas été très bleu... Voici donc une photo que j'ai retrouvée dans mes archives, d'un lieu tout à fait magnifique et très vert ! Lequel ? Je vous laisse deviner !</p>
<p> </p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.com/" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://langloisestmort.tumblr.com/tagged/La-Photo-du-Mois" target="_blank">André(eric)Fernandes</a>, <a href="http://monptitmonde.amoi.over-blog.com/" target="_blank">Anita</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://anne-oneyearinlondon.blogspot.com/" target="_blank">Anne-Cécile</a>, <a href="http://www.perezannik.org/" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://aparca.canalblog.com" target="_blank">Aparça</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://enroutepoursherbrooke.blogspot.com" target="_blank">Aude</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://babou-et-ben.com" target="_blank">Babou</a>, <a href="http://www.batilou.org" target="_blank">Batilou</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://www.fromenglandwl.wordpress.com" target="_blank">Carole In England</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cessnaoui.canalblog.com/" target="_blank">Cessna, oui !</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://120enligne.blogspot.com/" target="_blank">Dan</a>, <a href="http://davidmelaniequebec.blogspot.fr/" target="_blank">David et Mélanie</a>, <a href="http://dnaquebec.blogspot.com" target="_blank">DNA</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.com" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com" target="_blank">Dr CaSo</a>, <a href="http://www.dreamtripleteam.canalblog.com" target="_blank">Dreamteam</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://elapstic.com" target="_blank">Elapstic</a>, <a href="http://emilondon.wordpress.com" target="_blank">Emi London</a>, <a href="http://jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://escapade-tunisie.com/" target="_blank">Escapade en Tunisie</a>, <a href="http://fanfanraccoons.blogspot.com" target="_blank">Fanfan Raccoon</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://doubspays.wordpress.com" target="_blank">Flo</a>, <a href="http://florianmontreal.blogspot.com" target="_blank">florianL</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://laraphgirl.blogspot.com" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://hibiscusblog.net" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com" target="_blank">Isabelle</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it" target="_blank">Jean Wilmotte</a>, <a href="http://jenetdam.blogspot.com" target="_blank">jen et dam</a>, <a 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in London</a>, <a href="http://365photos2011nous4.tumblr.com/" target="_blank">Louiki</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://vusetrevus.blogspot.com/" target="_blank">M.C.O</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://www.iletaitunefaim.com" target="_blank">Maïder</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://www.bellelavie.org" target="_blank">Manola</a>, <a href="http://bleuemarie.wordpress.com" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://url.exen.fr/58100/" target="_blank">Marion</a>, <a href="http://mdamejo.blogspot.com" target="_blank">M'dame Jo</a>, <a href="http://laura-meltingpot.blogspot.com/" target="_blank">Melting Pot</a>, <a href="http://www.mgielesbonstuyaux.com/" target="_blank">Mgie les bons tuyaux</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com" target="_blank">Misscarone</a>, <a href="http://mistinguettalli.blogspot.com" target="_blank">Mistinguett</a>, <a href="http://vuesurjardin.canalblog.com" target="_blank">Muni57</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com" target="_blank">Narayan</a>, <a href="http://blog.nataru.fr" target="_blank">Nataru</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://desliresdestoiles.over-blog.com/" target="_blank">Nelcie</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com" target="_blank">Nomade57</a>, <a href="http://par.les.yeux.de.nora.over-blog.com" target="_blank">Nora</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://ohedugateau.com/" target="_blank">Oryann</a>, <a href="http://ponaydotak.tumblr.com" target="_blank">Otaku</a>, <a href="http://ou-trouver-a-montreal.ca" target="_blank">Où trouver à Montréal ?</a>, <a href="http://derrierechezmoi.canalblog.com" target="_blank">Petite Marie</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://blog.quelbazar.net/" target="_blank">Quelbazar</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.annexedeskipi.blogspot.com" target="_blank">Skipi</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://www.stephiedomi.blogspot.com" target="_blank">Stéphie&lesCacahuètes</a>, <a href="http://www.superlisa.com/" target="_blank">Super Lisa</a>, <a href="http://tam.blogs.clan-takeda.com" target="_blank">Tam</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://www.terhischram.fr/" target="_blank">Terhi Schram</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com" target="_blank">The Mouse</a>, <a href="http://www.titem.fr" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://le-monde-de-typh.over-blog.com/" target="_blank">Typh'</a>, <a href="http://www.unjour-unerencontre.com/london" target="_blank">Un jour une rencontre</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://www.laviedevero.com/" target="_blank">Véro Beramelo</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://www.viviane-voyages.com" target="_blank">Viviane</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.com" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zaromcha-paris-tourisme.boosterblog.com/" target="_blank">Zaromcha</a>.</p>
<p> </p>Photo du mois : transparence2012-06-15T12:00:00+02:002012-06-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2012-06-15:/photo-du-mois-transparence.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est « Transparence ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/06/photo_r.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2490" title="Rose" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/06/photo_r-300x197.jpg" alt="" width="300" height="197" /></a>
<p style="text-align: center;"><strong>Que voit la Rose à travers le mur ?</strong></p>
<a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.com/" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://cocovin.net/" target="_blank">Alban</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://langloisestmort.tumblr.com/tagged/La-Photo-du-Mois" target="_blank">André(eric)Fernandes</a>, <a href="http://monptitmonde.amoi.over-blog.com/" target="_blank">Anita</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://anne-oneyearinlondon.blogspot.com/" target="_blank">Anne-Cécile</a>, <a href="http://www.perezannik.org/" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://aparca.canalblog.com" target="_blank">Aparça</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">Arwen</a>, <a href="http://enroutepoursherbrooke.blogspot.com" target="_blank">Aude</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://babou-et-ben.com" target="_blank">Babou</a>, <a href="http://www.batilou.org" target="_blank">Batilou</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://www.fromenglandwl.wordpress.com" target="_blank">Carole In England</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://strangedays.over-blog.fr/" target="_blank">Cécile</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cessnaoui.canalblog.com/" target="_blank">Cessna, oui !</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://120enligne.blogspot.com/" target="_blank">Dan</a>, <a href="http://davidmelaniequebec.blogspot.fr/" target="_blank">David et Mélanie</a>, <a href="http://dnaquebec.blogspot.com" target="_blank">DNA</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.com" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com" target="_blank">Dr CaSo</a>, <a href="http://www.dreamtripleteam.canalblog.com" target="_blank">Dreamteam</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://nadegedan.blogspot.com" target="_blank">Egedan</a>, <a href="http://elapstic.com" target="_blank">Elapstic</a>, <a href="http://lepvtdemilie58.over-blog.com" target="_blank">Emily58</a>, <a href="http://jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://escapade-tunisie.com/" target="_blank">Escapade en Tunisie</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://doubspays.wordpress.com" target="_blank">Flo</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://laraphgirl.blogspot.com" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://www.helenedavril.blogspot.com/" target="_blank">Hélène d'avril</a>, <a href="http://www.hibiscusblog.net" target="_blank">Hibiscus</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com" target="_blank">Isabelle</a>, <a href="http://teafortwofortea.blogspot.ca/" target="_blank">Isabelle et Gilles</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it" target="_blank">Jean Wilmotte</a>, <a href="http://jenetdam.blogspot.com" target="_blank">jen et dam</a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://www.onigiri-geek.com" target="_blank">Kyn</a>, <a href="http://monpetitjapon.blogspot.com" target="_blank">Kyoko</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com" target="_blank">La Papote</a>, <a href="http://www.souslecieldeparis.fr" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://lagodiche.wordpress.com" target="_blank">LaGodiche</a>, <a href="http://www.lauraemparis.com/" target="_blank">Laura</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.com" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com" target="_blank">L'Azimutée</a>, <a href="http://www.lemagalire.com" target="_blank">Le Mag à lire</a>, <a href="http://chronique-berliniquaise.blogspot.com" target="_blank">Le-Chroniqueur</a>, <a href="http://marisse.hautetfort.com/" target="_blank">Les petits supplices !</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://lise-oz-fat.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://lestoulouzinzins.canalblog.com/" target="_blank">Les zinzins</a>, <a href="http://abeillesetpetitesmains.wordpress.com" target="_blank">Lesegarten</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://crealhise.blogspot.com" target="_blank">Lhise</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com" target="_blank">Lost in London</a>, <a href="http://365photos2011nous4.tumblr.com/" target="_blank">Louiki</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://www.destination-montreal.over-blog.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://ludopourquoipas.wordpress.com/" target="_blank">Ludovic_P</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://vusetrevus.blogspot.com/" target="_blank">M.C.O</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://www.iletaitunefaim.com" target="_blank">Maïder</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://www.bellelavie.org" target="_blank">Manola</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org" target="_blank">Marion</a>, <a href="http://mdamejo.blogspot.com" target="_blank">M'dame Jo</a>, <a href="http://laura-meltingpot.blogspot.com/" target="_blank">Melting Pot</a>, <a href="http://www.mgielesbonstuyaux.com/" target="_blank">Mgie les bons tuyaux</a>, <a href="http://creacecile.canalblog.com/" target="_blank">Minicecile</a>, <a href="http://mistinguettalli.blogspot.com" target="_blank">Mistinguett</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com" target="_blank">Narayan</a>, <a href="http://blog.nataru.fr" target="_blank">Nataru</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://nikita-m-hera.over-blog.com/" target="_blank">Nikit@</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com" target="_blank">Nomade57</a>, <a href="http://par.les.yeux.de.nora.over-blog.com" target="_blank">Nora</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://ou-trouver-a-montreal.ca" target="_blank">Où trouver à Montréal ?</a>, <a href="http://baby-kids-dressing.over-blog.com/" target="_blank">Ovan</a>, <a href="http://derrierechezmoi.canalblog.com" target="_blank">Petite Marie</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://blog.quelbazar.net/" target="_blank">Quelbazar</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.annexedeskipi.blogspot.com" target="_blank">Skipi</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://www.stephiedomi.blogspot.com" target="_blank">Stéphie&lesCacahuètes</a>, <a href="http://www.paris-en-photos.fr" target="_blank">Surfanna</a>, <a href="http://tam.blogs.clan-takeda.com" target="_blank">Tam</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://www.terhischram.fr/" target="_blank">Terhi Schram</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com" target="_blank">The Mouse</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://www.titem.fr" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://le-monde-de-typh.over-blog.com/" target="_blank">Typh'</a>, <a href="http://www.unjour-unerencontre.com/london" target="_blank">Un jour une rencontre</a>, <a href="http://valoutyne.over-blog.com/" target="_blank">Valoutyne</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://www.laviedevero.com/" target="_blank">Véro Beramelo</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.com" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zaromcha-paris-tourisme.boosterblog.com/" target="_blank">Zaromcha</a></p>Photo du mois : l'escalier2012-05-15T12:00:00+02:002012-05-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2012-05-15:/photo-du-mois-lescalier.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est « L'Escalier ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/05/2012-04-19-14.22.32.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2484" title="Escalier" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/05/2012-04-19-14.22.32-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Du jardin, on descend l'escalier sur le flanc de la falaise, puis voilà la plage infinie, la mer, le vent, les rochers...</p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://cultureetpapotage.blogspot.com/" target="_blank">Agrippine</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://wonderlandalice.wordpress.com/ " target="_blank">Alice Wonderland</a>, <a href="http://langloisestmort.tumblr.com/" target="_blank">André Éric</a>, <a href="http://monptitmonde.amoi.over-blog.com/" target="_blank">Anita</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://anne-oneyearinlondon.blogspot.com/" target="_blank">Anne-Cécile</a>, <a href="http://www.perezannik.org/" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://aparca.canalblog.com" target="_blank">Aparça</a>, <a href="http://enroutepoursherbrooke.blogspot.com" target="_blank">Aude</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://babou-et-ben.com" target="_blank">Babou</a>, <a href="http://www.batilou.org" target="_blank">Batilou</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://www.fromenglandwl.wordpress.com" target="_blank">Carole In England</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://strangedays.over-blog.fr/" target="_blank">Cécile</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cessnaoui.canalblog.com/" target="_blank">Cessna, oui !</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">CHIFFONS and Co</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://120enligne.blogspot.com/" target="_blank">Dan</a>, <a href="http://davidmelaniequebec.blogspot.fr/" target="_blank">David et Mélanie</a>, <a href="http://dnaquebec.blogspot.com" target="_blank">DNA</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.com" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com" target="_blank">Dr CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://une-chtiparisienne-en-ameriquebec.blogspot.com" target="_blank">Eff'Zee'Bee</a>, <a href="http://nadegedan.blogspot.com" target="_blank">Egedan</a>, <a href="http://elapstic.com" target="_blank">Elapstic</a>, <a href="http://lepvtdemilie58.over-blog.com" target="_blank">Emily58</a>, <a href="http://jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://famillegerdel.canalblog.com/" target="_blank">Famille Gerdel</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a>, <a href="http://florianmontreal.blogspot.com" target="_blank">florianL</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://laraphgirl.blogspot.com" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://glose.fr" target="_blank">Glose</a>, <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com" target="_blank">Grignette</a>, <a href="http://www.helenedavril.blogspot.com/" target="_blank">Hélène d'avril</a>, <a href="http://www.hibiscusblog.net" target="_blank">hibiscus</a>, <a href="http://experienceetc.blogspot.com" target="_blank">Hugo</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com" target="_blank">Isabelle</a>, <a href="http://teafortwofortea.blogspot.ca/" target="_blank">Isabelle et Gilles</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it" target="_blank">Jean Wilmotte</a>, <a href="http://jenetdam.blogspot.com" target="_blank">jen et dam</a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://www.onigiri-geek.com" target="_blank">Kyn</a>, <a href="http://monpetitjapon.blogspot.com" target="_blank">Kyoko</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.blogspot.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com" target="_blank">La Papote</a>, <a href="http://www.souslecieldeparis.fr" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://lagodiche.wordpress.com" target="_blank">LaGodiche</a>, <a href="http://www.lauraemparis.com/" target="_blank">Laura</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.com" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://www.malaxi.net" target="_blank">Laurent Nicolas</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://lorgnettedunjour.canalblog.com/" target="_blank">Lavandine</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com" target="_blank">L'Azimutée</a>, <a href="http://www.lemagalire.com" target="_blank">Le Mag à lire</a>, <a href="http://chronique-berliniquaise.blogspot.com" target="_blank">Le-Chroniqueur</a>, <a href="http://marisse.hautetfort.com/" target="_blank">Les petits supplices !</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://lestoulouzinzins.canalblog.com/" target="_blank">Les zinzins</a>, <a href="http://abeillesetpetitesmains.wordpress.com" target="_blank">lesegarten</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://crealhise.blogspot.com" target="_blank">Lhise</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com" target="_blank">Lost in London</a>, <a href="http://365photos2011nous4.tumblr.com/" target="_blank">Louiki</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://orcaeyes.blogspot.com" target="_blank">Loutron glouton</a>, <a href="http://www.destination-montreal.over-blog.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://vusetrevus.blogspot.com/" target="_blank">M.C.O</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://www.iletaitunefaim.com" target="_blank">Maïder</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://www.bellelavie.org" target="_blank">Manola</a>, <a href="http://marionnette.blogsite. org" target="_blank">Marion ENLEVER ESPACE AVANT LE ORG DANS L'ADRESSE</a>, <a href="http://mdamejo.blogspot.com" target="_blank">M'dame Jo</a>, <a href="http://laura-meltingpot.blogspot.com/" target="_blank">Melting Pot</a>, <a href="http://www.mgielesbonstuyaux.com/" target="_blank">Mgie les bons tuyaux</a>, <a href="http://creacecile.canalblog.com/" target="_blank">Minicecile</a>, <a href="http://vuesurjardin.canalblog.com" target="_blank">Muni57</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com" target="_blank">Narayan</a>, <a href="http://blog.nataru.fr" target="_blank">Nataru</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://nikita-m-hera.over-blog.com/" target="_blank">Nikit@</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com" target="_blank">Nomade57</a>, <a href="http://par.les.yeux.de.nora.over-blog.com" target="_blank">Nora</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://ponaydotak.tumblr.com" target="_blank">Otak</a>, <a href="http://ou-trouver-a-montreal.ca" target="_blank">Où trouver à Montréal ?</a>, <a href="http://baby-kids-dressing.over-blog.com/" target="_blank">Ovan</a>, <a href="http://derrierechezmoi.canalblog.com" target="_blank">Petite Marie</a>, <a href="http://pilisi.over-blog.com/" target="_blank">Pilisi</a>, <a href="http://blog.quelbazar.net/" target="_blank">Quelbazar</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.annexedeskipi.blogspot.com" target="_blank">Skipi</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://www.stephiedomi.blogspot.com" target="_blank">Stéphie&lesCacahuètes</a>, <a href="http://www.paris-en-photos.fr" target="_blank">Surfanna</a>, <a href="http://tam.blogs.clan-takeda.com" target="_blank">Tam</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://testinauteathome.over-blog.com/" target="_blank">Testinaute</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com" target="_blank">The Mouse</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://www.titem.fr" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://le-monde-de-typh.over-blog.com/" target="_blank">Typh'</a>, <a href="http://le-monde-de-typh.over-blog.com/" target="_blank">Typh'</a>, <a href="http://www.unjour-unerencontre.com/london" target="_blank">Un jour une rencontre</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://www.laviedevero.com/" target="_blank">Véro Beramelo</a>, <a href="http://au-cocon-de-vinie.blogspot.com/" target="_blank">Vinie</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://xoliv.blogspot.com" target="_blank">Xoliv'</a>, <a href="http://zaromcha-paris-tourisme.boosterblog.com/" target="_blank">Zaromcha</a>.</p>
<p> </p>Photo du mois : en travaux2012-04-15T12:00:00+02:002012-04-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2012-04-15:/photo-du-mois-en-travaux.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est « En travaux».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/04/P1010962.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2479" title="En Travaux" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/04/P1010962-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>J'étais un peu à court d'inspiration pour ce thème, alors j'ai pris le contre pied !</p>
<p>Voyons quel "travail" ont effectué les autres photographes...</p>
<p> </p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://anaou.canalblog.com" target="_blank">Anaou</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://anne-oneyearinlondon.blogspot.com/" target="_blank">Anne-Cécile</a>, <a href="http://www.perezannik.org/" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://aparca.canalblog.com" target="_blank">Aparça</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://babou-et-ben.com" target="_blank">Babou</a>, <a href="http://www.batilou.org" target="_blank">Batilou</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://c-est-reparti.blogspot.com/" target="_blank">Cara</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://www.fromenglandwl.wordpress.com" target="_blank">Carole In England</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://strangedays.over-blog.fr/" target="_blank">Cécile</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cessnaoui.canalblog.com/" target="_blank">Cessna, oui !</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://120enligne.blogspot.com/" target="_blank">Dan</a>, <a href="http://davidmelaniequebec.blogspot.fr/" target="_blank">David et Mélanie</a>, <a href="http://dnaquebec.blogspot.com" target="_blank">DNA</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.com" 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le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://laraphgirl.blogspot.com" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://glose.fr" target="_blank">Glose</a>, <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com" target="_blank">Grignette</a>, <a href="http://www.hibiscusblog.net" target="_blank">hibiscus</a>, <a href="http://experienceetc.blogspot.com" target="_blank">Hugo</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com" target="_blank">Isabelle</a>, <a href="http://teafortwofortea.blogspot.ca/" target="_blank">Isabelle et Gilles</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it" target="_blank">Jean Wilmotte</a>, <a href="http://jenetdam.blogspot.com" target="_blank">jen et dam</a>, <a href="http://www.JRanc.com/" 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<p> </p>Films janvier - février2012-03-21T23:59:00+01:002012-03-21T23:59:00+01:00vivianetag:None,2012-03-21:/films-janvier-fevrier.html<p>En Janvier et Février, en plus des 16 films vus à Gerardmer, nous avons vus 7 films.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/affiche-une-nuit.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2470" title="Une Nuit" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/affiche-une-nuit-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Une Nuit</em> de Philippe Lefebvre</h3>
Mon opinion reste un peu mitigée pour ce petit film français. D'un côté, de très bons acteurs, en particulier Roschdy Zem, et une ambiance nocturne très bien rendue …</p><p>En Janvier et Février, en plus des 16 films vus à Gerardmer, nous avons vus 7 films.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/affiche-une-nuit.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2470" title="Une Nuit" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/affiche-une-nuit-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Une Nuit</em> de Philippe Lefebvre</h3>
Mon opinion reste un peu mitigée pour ce petit film français. D'un côté, de très bons acteurs, en particulier Roschdy Zem, et une ambiance nocturne très bien rendue. Ce monde des boites de nuits, des bars, des rues parisiennes m'a plu. Tout comme les personnages secondaires, éphémères, comme éclairés juste un instant par un lampadaire. Cependant, le scénario ne tient pas assez debout, la fin est trop prévisible et teinte le tout d'incohérences assez difficiles à gober...</p>
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<h3> <a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/Take-Shelter.png"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2468" title="Take Shelter" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/Take-Shelter-150x150.png" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Take Shelter</em> de Jeff Nichols</h3>
J'avais entendu parlé de ce film lors de l'étrange festival mais n'avais pas pu le voir au moment. C'est un magnifique film sur la folie, le personnage central est à la fois touchant et effrayant. Pris par des cauchemars horribles, il sombre dans l'obsession d'une catastrophe qui va l'engloutir lui et sa famille. On ressent toute la complexité de son état, il a conscience qu'il perd pied mais ne peut se raisonner. Il achète en même temps un livre sur la maladie mentale et un autre sur la construction d'abris. Les acteurs sont très bons, les images magnifiques, à recommander. Sans compter que l'obsession du personnage fait écho à celle de toute une société et aux névroses de chacun d'entre nous.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/Millenium.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2469" title="Millenium" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/Millenium-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em> Millenium</em> de David Finsher</h3>
J'ai lu le premier tome du roman (et je lirai sans doute les deux autres dès que j'en aurai l'occasion) mais avais été assez déçue par l'adaptation suédoise, trop plate à mon goût. J'attendais donc avec impatience cette nouvelle adaptation de David Finsher. On peut dire que la qualité est au rendez-vous, le réalisateur a su rendre l'ambiance que j'ai tant aimée dans le livre : les paysages froids, oppressants de cette petite île suédoise. Niveau scénario, on reste très près du roman ce qui n’est pas pour me déplaire. Les acteurs sont à la hauteur, Lisbeth en particulier jouée par Rooney Mara. L'actrice suédoise avait déjà réussi à rendre toute la complexité du personnage et Rooney Mara s'en tire tout aussi bien. C'est surtout Mikael qui m'avait déçue dans l'adaptation suédoise, complètement amorphe. Ici Danier Craig lui donne beaucoup plus de caractère sans en faire un James Bond super héros. On ne peur reprocher à ce film que les défauts qu'on trouve déjà dans le livre : une fin un peu trop rocambolesque (qui n'a pas été exagérée par le passage à Hollywood), une histoire un peu tirée par les cheveux.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/the-descendants.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2471" title="The Descendants" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/the-descendants-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em> The Descendants</em> d'Alexander Payne</h3>
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et ce fut une très bonne surprise. Il est rare qu'un film fasse passer si naturellement du rire aux larmes, et c'est le cas ici ! Le sujet est grave mais le ton reste toujours décalé sans être indécent : parfois l'humour dit plus de vérité qu'un pathétique appuyé. Les personnages secondaires sont particulièrement bien pensés. Sans compter que ce film a l'originalité de nous faire découvrir Hawaï autrement que sur une brochure d'agence de voyage. Les îles et leurs habitants sont montrés par petite touche dans leur variété et mixité. En voyant ce film, j'arrive à ressentir les tropiques non comme on nous les vend, mais comme ils sont avec les feuilles et les fruits tombés sur les trottoirs, l'humidité de l'air, la lourdeur du ciel, la chaleur. J'aime ces films qui sans être des documentaires, se placent résolument dans un lieu et une époque, nous raconte une histoire et nous raconte un peu le monde.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/louise_wimmer.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2472" title="Louise Wimmer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/louise_wimmer-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Louise Wimmer</em> de Cyril Mennegun</h3>
Voici un film social certainement, mais pas cliché ni bien pensant. Louise Wimmer est à la rue, elle se bat contre le monde avec sa voiture qui risque de tomber en panne à chaque instant et cache, trop fière, la précarité de sa situation à tout le monde, même à l'assistante sociale. L'actrice Corinne Masiero arrive à nous rendre le personnage attachant sans pour autant être sympathique. Souriante dans un bar, elle est belle et jeune. Mal attifée dans sa voiture, on voit ses rides, sa fatigue. Elle n'est pas encore out, un lien ténu la relie au reste de la société, mais on sent qu'il peut se briser pour un rien et elle passerait alors définitivement de l'autre côté. Le film a le défaut de son genre, un peu lent, pas beaucoup de scénario, mais aussi les qualités, de bons acteurs, des plans bien choisis, une réalisation soignée. Il a le mérite d'exister et de nous mettre en face d'une réalité.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/Chronicle-affiche.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2473" title="Chronicle" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/Chronicle-affiche-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Chronicle</em> de Josh Trank</h3>
Nous n'avons pas vu ce film au dernier festival de Gerardmer mais nous en avons entendu parler ! Le scénario reprend le thème du super-héros mais à contre courant. De jeunes ados se découvrent des supers pouvoirs mais ne savent pas vraiment quoi en faire. On a donc un film pour ado (plutôt bon) sur les doutes et problèmes existentiels de ces trois lycéens mais avec les supers pouvoirs en plus ce qui aide pour devenir la star du lycée. Le film ne reste pas dans le superficiel et aborde la noirceur de façon assez frontale avec des choix de scénario plutôt originaux. La fin m'a tout de même semblé un peu trop facile (et peu trop super-héros) avec plein de boum boum partout, mais on lui pardonne.</p>
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<p> </p>Photo du mois, glace2012-03-15T12:00:00+01:002012-03-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2012-03-15:/photo-du-mois-glace.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est "Glace".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/P1100560.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2463" title="Glace" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/03/P1100560-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Voici les icebergs au pied du Vatnajokull... Je me rends compte que j'ai posté énormément de photos de l'Islande pour la photo du mois, mais c'est un endroit tellement incroyable !</p>
<p>Et sur les autres blogs...</p>
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<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://instantpresent73.canalblog.com/" target="_blank">Agartha</a>, <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://blogs.paris.fr/unitedstatesofparis" target="_blank">Alexinparis</a>, <a href="http://anaou.canalblog.com" target="_blank">Anaou</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://anne-oneyearinlondon.blogspot.com/" target="_blank">Anne-Cécile</a>, <a href="http://www.perezannik.org/" target="_blank">Annick</a>, <a href="http://aparca.canalblog.com" target="_blank">Aparça</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://babou-et-ben.com" target="_blank">Babou</a>, <a href="http://www.batilou.org" target="_blank">Batilou</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://www.fromenglandwl.wordpress.com" target="_blank">Carole In England</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cessnaoui.canalblog.com/" target="_blank">Cessna, oui !</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://www.chiffonsandco.fr" target="_blank">CHIFFONS and Co</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://clemcha4mains.canalblog.com" target="_blank">Clem et Cha</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://dnaquebec.blogspot.com" target="_blank">DNA</a>, <a href="http://doreus.wordpress.com" target="_blank">Doreus</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.com" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com" target="_blank">Dr CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://www.ecole-autour-du-monde.fr " target="_blank">École autour du monde</a>, <a href="http://une-chtiparisienne-en-ameriquebec.blogspot.com" target="_blank">Eff'Zee'Bee</a>, <a href="http://nadegedan.blogspot.com" target="_blank">Egedan</a>, <a href="http://emilondon.wordpress.com" target="_blank">Emi London</a>, <a href="http://lepvtdemilie58.over-blog.com" target="_blank">Emily58</a>, <a href="http://jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://www.itineranceasiatique.blogspot.com" target="_blank">Aurélie</a>, <a href="http://www.niokiontheroad.fr" target="_blank">Chris</a>, <a href="http://studioannecy.blogspot.com/" target="_blank">Etienne</a>, <a href="http://expedition-quebecoise.over-blog.com" target="_blank">Fanny et Vincent</a>, <a href="http://doubspays.wordpress.com" target="_blank">Florian</a>, <a href="http://florianmontreal.blogspot.com" target="_blank">florianL</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com" target="_blank">François le Niçois</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://laraphgirl.blogspot.com" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://glose.fr" target="_blank">Glose</a>, <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com" target="_blank">Grignette</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://www.helenedavril.blogspot.com/" target="_blank">Hélène d'avril</a>, <a href="http://www.hibiscusblog.net" target="_blank">hibiscus</a>, <a href="http://experienceetc.blogspot.com" target="_blank">Hugo</a>, <a href="http://www.isatoutsimplement.org" target="_blank">Isa ToutSimplement</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com" target="_blank">Isabelle</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it" target="_blank">Jean Wilmotte</a>, <a href="http://jenetdam.blogspot.com" target="_blank">jen et dam</a>, <a href="http://jujuinsushiland.wordpress.com/" target="_blank">Juju au Japon</a>, <a href="http://www.JRanc.com/" target="_blank">Julien</a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://kia909.multiply.com/journal" target="_blank">Kia909</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://www.onigiri-geek.com" target="_blank">Kyn</a>, <a href="http://monpetitjapon.blogspot.com" target="_blank">Kyoko</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.blogspot.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com" target="_blank">La Papote</a>, <a href="http://www.souslecieldeparis.fr" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://lagodiche.wordpress.com" target="_blank">LaGodiche</a>, <a href="http://latelier-azimute.fr" target="_blank">L'atelier azimute</a>, <a href="http://www.lauraemparis.com/" target="_blank">Laura</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.com" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com" target="_blank">L'Azimutée</a>, <a href="http://www.lemagalire.com" target="_blank">Le Mag à lire</a>, <a href="http://chronique-berliniquaise.blogspot.com" target="_blank">Le-Chroniqueur</a>, <a href="http://laviereveedeleeloo.blogspot.com/" target="_blank">LeeLoo</a>, <a href="http://lesmauditsexpats.wordpress.com" target="_blank">Les Maudits Expats</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://lise-oz-fat.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://lestoulouzinzins.canalblog.com/" target="_blank">Les zinzins</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://crealhise.blogspot.com" target="_blank">Lhise</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com" target="_blank">Lost in London</a>, <a href="http://365photos2011nous4.tumblr.com/" target="_blank">Louiki</a>, <a href="http://grandereveuse.fr/" target="_blank">Louisianne</a>, <a href="http://orcaeyes.blogspot.com" target="_blank">Loutron glouton</a>, <a href="http://www.destination-montreal.over-blog.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://ludopourquoipas.wordpress.com/" target="_blank">Ludovic_P</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://vusetrevus.blogspot.com/" target="_blank">M.C.O</a>, <a href="http://marion-en-allemagne.blogspot.com" target="_blank">Ma</a>, <a href="http://madamereve.over-blog.com" target="_blank">Madame zaza of mars</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://crottesalors.wordpress.com/" target="_blank">Maman Crotte</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://mandystockholm.com" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://www.bellelavie.org" target="_blank">Manola</a>, <a href="http://objetdeco.wordpress.com/ " target="_blank">Manuelle</a>, <a href="http://marionnette.blogsite. org" target="_blank">Marion</a>, <a href="http://mdamejo.blogspot.com" target="_blank">M'dame Jo</a>, <a href="http://www.mgielesbonstuyaux.com/" target="_blank">Mgie les bons tuyaux</a>, <a href="http://vuesurjardin.canalblog.com" target="_blank">Muni57</a>, <a href="http://blog.nataru.fr" target="_blank">Nataru</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://clicpassion.canalblog.com" target="_blank">Nicky</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com" target="_blank">Nomade57</a>, <a href="http://expediterre.wordpress.com" target="_blank">Noon</a>, <a href="http://par.les.yeux.de.nora.over-blog.com" target="_blank">Nora</a>, <a href="http://nous4auquebec.blogspot.com" target="_blank">Nous4auQuébec</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://ou-trouver-a-montreal.ca" target="_blank">Où trouver à Montréal ?</a>, <a href="http://derrierechezmoi.canalblog.com" target="_blank">Petite Marie</a>, <a href="http://blog.quelbazar.net/" target="_blank">Quelbazar</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://www.shandara.net" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.soizicronan.canalblog.com" target="_blank">Soiz</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://www.stephiedomi.blogspot.com" target="_blank">Stéphie&lesCacahuètes</a>, <a href="http://www.paris-en-photos.fr" target="_blank">Surfanna</a>, <a href="http://tam.blogs.clan-takeda.com" target="_blank">Tam</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://www.titem.fr" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://www.urbamedia.com" target="_blank">Urbamedia</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://au-cocon-de-vinie.blogspot.com/" target="_blank">Vinie</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="http://www.facebook.com/pages/Vital-jcqr-photographie/214284452000307" target="_blank">Vital</a>, <a href="Http://www.voyagesetc.fr" target="_blank">Voyagesetc</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://www.mademoiselle-zaromcha.fr" target="_blank">Zaromcha</a>.</p>
<p>Vous désirez participer à La Photo du Mois ? Rien de plus simple : connectez-vous sur Facebook et <a href="http://www.facebook.com/group.php?gid=100358020003774&amp%3Bv=info" target="_blank">rejoignez-nous</a>. Une question ? <a href="mailto:olivier.canada@gmail.com">Contactez Olivier</a>.</p>
<p> </p>Photo du mois, mon rêve serait...2012-02-15T12:00:00+01:002012-02-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2012-02-15:/photo-du-mois-mon-reve-serait.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est «Mon rêve serait...».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/02/P1120009.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2457" title="Rêve" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/02/P1120009-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>J'ai pris le thème du rêve au sens littéral, celui du sommeil. Je ne rêve pas souvent de lac, mais cette impression de brouillard et de flou est présente. Et puis, je vois ce style de maisons et de grands espaces. La photo est assez sombre, ce n'est pas un cauchemar, simplement, les rêves ont toujours quelque chose d'inquiétant...</p>
<p>De quoi rêvent les autres participants ?</p>
<p> </p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://troispetitssuisses.blogspot.com" target="_blank">4 petits suisses dans un bol de riz</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://aurelieyannick.blogspot.com" target="_blank">A&Y</a>, <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com" target="_blank">Agnès</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://anaou.canalblog.com" target="_blank">Anaou</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a>, <a href="http://anne-oneyearinlondon.blogspot.com/" target="_blank">Anne-Cécile</a>, <a href="http://aparca.canalblog.com" target="_blank">Aparça</a>, <a href="http://enroutepoursherbrooke.blogspot.com" target="_blank">Aude</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a>, <a href="http://babou-et-ben.com" target="_blank">Babou</a>, <a href="http://www.batilou.org" target="_blank">Batilou</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a>, <a href="http://bavardise.blogspot.com" target="_blank">Boopalicious</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://www.fromenglandwl.wordpress.com" target="_blank">Carole In England</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a>, <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a>, <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.com" target="_blank">Cindy Chou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com" target="_blank">Claude</a>, <a href="http://clemcha4mains.canalblog.com" target="_blank">Clem et Cha</a>, <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a>, <a href="http://cocosophie.over-blog.com/" target="_blank">Cocosophie</a>, <a href="http://www.cricriyomfromparis.com" target="_blank">Cricriyom from Paris</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.com" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com" target="_blank">Dr CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a>, <a href="http://nadegedan.blogspot.com" target="_blank">Edegan</a>, <a href="http://une-chtiparisienne-en-ameriquebec.blogspot.com" target="_blank">Eff'Zee'Bee</a>, <a href="http://emilondon.wordpress.com" target="_blank">Emi London</a>, <a href="http://lepvtdemilie58.over-blog.com" target="_blank">Emily58</a>, <a href="http://www.rue-de-france.blogspot.com" target="_blank">Emilyinfrance</a>, <a href="http://jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://expedition-quebecoise.over-blog.com" target="_blank">Fanny et Vincent</a>, <a href="http://doubspays.wordpress.com" target="_blank">Florian</a>, <a href="http://florianmontreal.blogspot.com" target="_blank">florianL</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com" target="_blank">François</a>, <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://laraphgirl.blogspot.com" target="_blank">Galinette</a>, <a href="http://www.legaletas.net/blog/index.php" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a>, <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com" target="_blank">Grignette</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://www.hibiscusblog.net" target="_blank">hibiscus</a>, <a href="http://experienceetc.blogspot.com" target="_blank">Hugo</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com" target="_blank">Isabelle</a>, <a href="http://jadorejadhere.canalblog.com/" target="_blank">J'adore j'adhère</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it" target="_blank">Jean Wilmotte</a>, <a href="http://jenetdam.blogspot.com" target="_blank">jen et dam</a>, <a href="http://www.JRanc.com/" target="_blank">Julien</a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a>, <a href="http://kia909.multiply.com/journal" target="_blank">Kia909</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://www.onigiri-geek.com" target="_blank">Kyn</a>, <a href="http://monpetitjapon.blogspot.com" target="_blank">Kyoko</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com" target="_blank">La Fille de l'Air</a>, <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a>, <a href="http://annie-expat-au-val-dajol.blogspot.com" target="_blank">La Madame</a>, <a href="http://lanantaiseaparis.blogspot.com" target="_blank">La Nantaise</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com" target="_blank">La Papote</a>, <a href="http://www.souslecieldeparis.fr" target="_blank">La Parigina</a>, <a href="http://lagodiche.wordpress.com" target="_blank">LaGodiche</a>, <a href="http://latelier-azimute.fr" target="_blank">L'atelier azimute</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.com" target="_blank">Laure</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com" target="_blank">Lauriane</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com" target="_blank">L'Azimutée</a>, <a href="http://www.lemagalire.com" target="_blank">Le Mag à lire</a>, <a href="http://chronique-berliniquaise.blogspot.com" target="_blank">Le-Chroniqueur</a>, <a href="http://lesmauditsexpats.wordpress.com" target="_blank">Les Maudits Expats</a>, <a href="http://lesvoyagesdelucy.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Lucy</a>, <a href="http://lise-oz-fat.over-blog.com" target="_blank">Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr" target="_blank">Leviacarmina</a>, <a href="http://crealhise.blogspot.com" target="_blank">Lhise</a>, <a href="http://365photos2011nous4.tumblr.com/" target="_blank">Louiki</a>, <a href="http://orcaeyes.blogspot.com" target="_blank">Loutron glouton</a>, <a href="http://www.destination-montreal.over-blog.net" target="_blank">Lucile et Rod</a>, <a href="http://lyonelkaufmann.ch/Blog" target="_blank">Lyonelk</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com" target="_blank">M</a>, <a href="http://marion-en-allemagne.blogspot.com" target="_blank">Ma</a>, <a href="http://madamereve.over-blog.com" target="_blank">Madame zaza of mars</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank">Mamysoren</a>, <a href="http://mandystockholm.com" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://www.bellelavie.org" target="_blank">Manola</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org" target="_blank">Marion</a>, <a href="http://mdamejo.blogspot.com" target="_blank">M'dame Jo</a>, <a href="http://leblogdemeyilo.blogspot.com" target="_blank">Meyilo</a>, <a href="http://www.mgielesbonstuyaux.com/" target="_blank">Mgie les bons tuyaux</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com" target="_blank">Narayan</a>, <a href="http://blog.nataru.fr" target="_blank">Nataru</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://lecoqetlecerisier.wordpress.com" target="_blank">Niwatori</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com" target="_blank">Nomade57</a>, <a href="http://expediterre.wordpress.com" target="_blank">Noon</a>, <a href="http://par.les.yeux.de.nora.over-blog.com" target="_blank">Nora</a>, <a href="http://nous4auquebec.blogspot.com" target="_blank">Nous4auQuébec</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com" target="_blank">Ori</a>, <a href="http://ou-trouver-a-montreal.ca" target="_blank">Où trouver à Montréal ?</a>, <a href="http://www.chezpitch.fr" target="_blank">Pitch</a>, <a href="http://blog.quelbazar.net/" target="_blank">Quelbazar</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a>, <a href="http://www.shandara.net" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com" target="_blank">Sinuaisons</a>, <a href="http://www.soizicronan.canalblog.com" target="_blank">Soiz</a>, <a href="http://sproutch-photos.blogspot.com" target="_blank">Sprout©h</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://www.stephiedomi.blogspot.com" target="_blank">Stéphie&lesCacahuètes</a>, <a href="http://www.paris-en-photos.fr" target="_blank">Surfanna</a>, <a href="http://zeebulonne.blogspot.com" target="_blank">Suzie</a>, <a href="http://tam.blogs.clan-takeda.com" target="_blank">Tam</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://theparisienne.fr" target="_blank">The Parisienne</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://www.titem.fr" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://mal.blogs-de-voyage.fr" target="_blank">Ty</a>, <a href="http://www.journaldunenicoise.com" target="_blank">Une niçoise</a>, <a href="http://urbancollector.blogspot.com" target="_blank">Urbaine</a>, <a href="http://www.urbamedia.com" target="_blank">Urbamedia</a>, <a href="http://www.inmybubble.org" target="_blank">Vanilla</a>, <a href="http://au-cocon-de-vinie.blogspot.com/" target="_blank">Vinie</a>, <a href="http://www.leshumeursdeviolette.over-blog.com" target="_blank">Violette</a>, <a href="Http://www.voyagesetc.fr" target="_blank">Voyagesetc</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank">Xavier Mohr</a>, <a href="http://www.mademoiselle-zaromcha.fr" target="_blank">Zaromcha</a>,</p>
<p>Vous désirez participer à La Photo du Mois ? Rien de plus simple : connectez-vous sur Facebook et <a href="http://www.facebook.com/group.php?gid=100358020003774&amp%3Bv=info" target="_blank">rejoignez-nous</a>. Une question ? <a href="mailto:olivier.canada@gmail.com">Contactez Olivier</a>.</p>
<p> </p>Gerardmer, jour 4 et palmarès2012-01-29T23:47:00+01:002012-01-29T23:47:00+01:00vivianetag:None,2012-01-29:/gerardmer-jour-4-et-palmares.html<p>Et voilà, le festival est terminé ! Ce matin, nous avons rendu notre petit appartement et sommes allés faire la queue pour <em>Babycall</em>. Le froid s'était abattu sur la ville et de la neige tombait en petit flocon, formant une fine couche blanche de quelques millimètres. Après 3/4 d'h de …</p><p>Et voilà, le festival est terminé ! Ce matin, nous avons rendu notre petit appartement et sommes allés faire la queue pour <em>Babycall</em>. Le froid s'était abattu sur la ville et de la neige tombait en petit flocon, formant une fine couche blanche de quelques millimètres. Après 3/4 d'h de grelottement, nous entrons enfin dans la salle. C’est le dernier film est compétition et nous essayons une fois de plus de choper Enki Bilal en photo : mais il bouge trop, il est tout le temps flou !! Pour ce qui est du film, ça a été plutôt une bonne surprise. Il a, en effet, beaucoup de qualités et j'ai été prise par l'histoire et le jeu des acteurs. Le trouble du personnage principal est très bien rendu et la réalisation très fine. Cependant, la conclusion m'a semblé improbable : à la fois trop explicative et trop embrouillée. J'ai lu sur un autre blog qu'il aurait fallu quelque chose de plus mystérieux, peut-être simplement pas d'explications du tout ou alors une histoire un peu différente. Enfin, ceux qui auront vu pourront décider, je ne vais rien révéler ici : faites vous votre propre opinion !</p>
<p>Enfin arrive la dernière séance, notre dernier film cette année :<em> Juan of the Dead</em>. Le film est hors compétition, il a déjà été projeté cette nuit mais à une heure à laquelle, même avec la meilleure volonté, nous n'aurions pu voir aucun film. Il vient de Cuba, ce qui est en soi original, et il y a des zombies ce qui le transforme en curiosité. C'est en effet une comédie horrifique très plaisante : le mélange Cuba / Zombie est tout à fait charmant ! J'aime les blagues sur le régime : la télé officielle présente les zombies comme des dissidents envoyés par les Etats-Unis. Le réalisateur se sert des zombies comme autrefois on déplaçait les intrigues dans de lointain pays pour pouvoir railler gentiment le pouvoir en place (le film est-il sorti à Cuba ?). Les personnages sont attachants, hauts en couleur et drôles. Evidemment, le film est un petit budget et souffre parfois de quelques lenteurs et répétitions, mais on lui pardonne facilement.</p>
<p>Après la séance, nous reprenons la route de Paris. La magie d'internet fait que je peux suivre le palmarès et direct sur twitter et j'ai presque l'impression d'être dans la salle ! (surtout que j'ai déjà vu <em>The Divide</em>). Voilà donc ce qu'il en est :</p>
<p><em>Eva</em> a a gagné le prix du public, ce à quoi on pouvait s'attendre en écoutant les conversations dans les files d'attente : c'est, de loin, celui qui a le plus plu. Ce qui m'étonne, c'est qu'il n'ait pas eu d'autres prix !</p>
<p>Le jury jeune et le jury SiFi ont récompensé <em>La Maison des ombres</em> qui était l'autre favori d'après moi. Il a aussi reçu le prix spécial du jury.</p>
<p>Le Grand prix, celui que tout le monde attend, a été donné à <em>Babycall</em>, une surprise pour moi, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il puisse gagner. Il a aussi reçu le prix de la presse. Je regrette d'autant plus que le scénario ne soit pas mieux ficelé car il aurait pu être vraiment bien.</p>
<p>Là où je suis encore plus étonnée, c’est quand je vois que <em>Beast</em> a reçu le prix spécial, ex-aequo avec <em>La Maison des Ombres</em>, je ne trouve pas qu'il le méritait.</p>
<p>Enfin, j'ai déjà parlé du prix du court-métrage donné au <em>Cri</em> ce qui a dû abasourdir les spectateurs.</p>
<p>Vous pouvez retrouver le palmarès sur le site de <a href="http://lorraine.france3.fr/info/gerardmer----grand-prix-2012--babycall--71891447.html">France 3 Lorraine</a>. Je suis un peu déçue que <em>Pastorela</em> n'ait rien eu mais, bien qu'il soit mon coup de coeur, je suis consciente qu'il ne fait pas l'unanimité. Ce qu'on retient cette année, c'est qu'aucun film ne surpassait vraiment les autres, aucun de ceux que j'ai vu n'était vraiment mauvais non plus. Par ailleurs, il y avait aussi de très bons films, attendus ou surprises, dans les "hors compèt" : la section Extrème avec <em>Mother's Day</em> et <em>The Incident</em>, et aussi <em>The Woman</em>, <em>Tucker and Dale</em>, <em>Perfect Sense</em>. Plus ceux que je n'ai pas vu et que je veux voir : <em>Chronicle</em>,<em> New Kids Turbo</em>. Et enfin, les expériences étranges plus ou moins réussies et déjantées mais qu'on ne fait pas ailleurs :<em> Underwater Love</em>, <em>Invasion of Alien bikini</em>, <em>Juan of the Dea</em>d ou complètement ratée comme <em>Beyond the black rainbow</em>.</p>
<p>Cette année, le festival a eu du mal à réunir son budget et on a eu des doutes sur sa tenue effective jusque fin décembre ! Qu'en sera-t-il l'année prochaine ? Et l'année d'après ? Gérardmer touche-t-il le bout ? Ils ont essayés de faire des économies cette année, sans renier sur la qualité, j'espère que ça a payé, en tout cas, on a eu un beau festival. Et puis moi même, ma disponibilité n'est pas assurée, 9 ans que je viens mais je ne suis jamais sure de pouvoir revenir... Alors peut-être était-ce le dernier et j'en ai bien profité !</p>Gerardmer 2012, jour 32012-01-29T23:03:00+01:002012-01-29T23:03:00+01:00vivianetag:None,2012-01-29:/gerardmer-2012-jour-3.html<p>Samedi, nous n'allons pas voir le film en compétition <em>The Cat</em> et lui préférons un autre coréen : <em>Invasion of Alien Bikini</em>, qui semble beaucoup plus original. Il n'est pas parfait et souffre de quelques manques de rythme mais reste bien amusant, délirant comme savent le faire les films asiatiques. Après …</p><p>Samedi, nous n'allons pas voir le film en compétition <em>The Cat</em> et lui préférons un autre coréen : <em>Invasion of Alien Bikini</em>, qui semble beaucoup plus original. Il n'est pas parfait et souffre de quelques manques de rythme mais reste bien amusant, délirant comme savent le faire les films asiatiques. Après un sandwich au Neptune, nous nous rendons à la séance de courts-métrages. Comme d'habitude, c'est assez inégal mais sur les 7, 3 retiennent mon attention. Ma préférence va peut-être à <em>Boxed</em> qui sait rendre en peu de temps une ambiance proche des films de Jean-Pierre Jeunet avec un très bon scénario, à la fois poétique et triste. Le très amusant <em>L'attaque du monstre géant suceur de cerveaux de l'espace</em> est bien fichu : mélange de comédie musicale et vieille série Z américaine, passant de la couleur au noir et blanc, de l'anglais au français, en fonction du genre du film ! Enfin, j'ai trouvé <em>Tommy</em> très poétique et je n'aurais pas été surprise qu'il gagne le prix. Un autre encore pouvait y prétendre : <em>Le Lac Noir</em>, qui était très beau techniquement mais pas trop mon genre. Il a reçu une mention spéciale tandis que le prix du court-métrage est parti <em>à mon grand étonnement</em> au <em>Cri</em>. Je dis mon grand étonnement car je n'avais pas trouvé le moindre intérêt à ce film : en 20 minutes, je n'avais rien ressenti à part l'ennui et des longueurs dans un court métrage c'est quand même dommage. je n'étais pas la seule à partager cet avis et je pense humblement qu'il reflète celui général de la salle. Le jury n'aura pas été en phase avec le public, nous étions pourtant dans la même salle mais visiblement, nous n'avons pas vu le même film. Ce n'est pas la première année que ça me fait le coup, ce qui prouve que la perception est tout de même quelque chose d'étrange.</p>
<p>Nous n'avons pas pu entrer à la séance suivante et c'est la faute de Lou Doillon. En effet, beaucoup de gens sont partis avant le dernier court-métrage pour s'assurer une place. Nous avons décidé de rester : tout ça pour voir des gros plans de Lou Doillon qui se transforme en sirène, ça ne valait pas le coup ! Nous n'avons pas attendu qu'on nous annonce que la salle était complète : ils comptaient déjà les places et il restait plusieurs dizaines de personnes devant nous. Par ailleurs, nous n'avons pas de regrets car le film présenté, <em>Moth Diaries</em>, passe pour être le plus mauvais de la compétition (mais je n'ai pas pu me faire mon propre avis !). A la place, nous allons voir <em>Beyond the black rainbow</em>, qui avait attisé ma curiosité. Elle a été vite rassasiée, deux heures d'écrans colorés psychédéliques, c'est long. Le film était déjà assez confus et pour couronner le tout, il n'y avait pas de sous-titres. Je devais rester concentrée pour décrypter les rares marmonnements du héros. Beaucoup de gens sont partis avant la fin, je suis restée, mais j'étais soulagée que ce soit enfin terminé.</p>
<p>Après cette épreuve, nous nous restaurons à la Géromoise car il serait dommage de quitter Gerardmer sans un bon dîner au fromage fondu. Puis, tranquillement, nous allons voir Perfect Sense. Le film est présenté hors compétition et je ne savais pas quoi en attendre. Ça été une très bonne surprise. Il détonne un peu par rapport aux autres films car il n'y a pas de sang, pas de massacre, mais les festivaliers ont visiblement accroché. Le film est cependant fantastique, il décrit une fin du monde progressive où les humains perdent leurs sens les uns après les autres au cours de ce qui ressemble à des hystéries collectives. Ces moments de tristesse ou joie intense sont particulièrement beaux. Le plus étonnant est que ce film tout en décrivant une fin de l'humanité inéluctable reste au final optimiste. Le message semble être : "c'est la fin du monde, mais ne t'inquiète pas, ça va bien se passer". Un film poétique et doux, avec un sourire triste.</p>
<p>Il est minuit, et nous ne rentrons pas encore chez nous : c'est l'heure de la Nuit. Nous ne resterons pas voir les trois films tenons à voir le premier : <em>Tucker and Dale</em>. Nous ne sommes pas les seuls, et la salle et presque pleine ce qui est rare pour une séance si tardive. Le film tient ses promesses, c'est une comédie gore vraiment hilarante et très bien faite. Des jeunes étudiants sont persuadés qu'ils se font attaqués par des péquenauds et, voulant se défendre, n'arrivent qu'à se massacrer entre eux. Les deux péquenauds inoffensifs ne comprennent rien et pensent assister à un suicide collectif. Je retrouve un humour noir à la manière de <em>Serial lover</em> en plus gentil. On est content d'avoir veillé même si après 3 jours de films en continu, le sommeil n'est pas très bon et qu'il est difficile de se lever à 8h le lendemain matin : il faut rendre le chalet et aller voir nos derniers films, le festival se termine...</p>Gerardmer 2012, jour 22012-01-29T08:47:00+01:002012-01-29T08:47:00+01:00vivianetag:None,2012-01-29:/gerardmer-2012-jour-2.html<p>Deuxième jour de festival, nous sommes à l'heure devant l'Espace Lac pour aller voir Hell, film allemand post-apocalyptique. La séance est pleine, nous avons bien fait d'arriver à l'avance, l'heure de pointe du festival est arrivée. Le film est agréable à regarder. Le scénario n'est pas très original mais, au …</p><p>Deuxième jour de festival, nous sommes à l'heure devant l'Espace Lac pour aller voir Hell, film allemand post-apocalyptique. La séance est pleine, nous avons bien fait d'arriver à l'avance, l'heure de pointe du festival est arrivée. Le film est agréable à regarder. Le scénario n'est pas très original mais, au moins, il n'est pas complètement aberrant.Il y a du rythme, et de la poésie dans ce monde brûlé par le soleil. Et puis nous découvrons une première famille de tordus : elle arrive 3ème au classement des "fucked up families" de la journée.</p>
<p>Après la pause déjeuner, notre second film est The Caller, une série B sur les problèmes d'espace temps. Le film est moins mauvais que ce que je craignais, il y a des bonnes idées même si le scénario souffre de problèmes de crédibilité (je veux dire que, même quand on part du principe que le contact avec le passé est possible, le scénario n'est toujours pas très crédible). On se rend ensuite à la MCL pour voir The Woman. Le film est présenté hors compétition car il a déjà été vu dans plusieurs festival, mais pas par nous ! Il traine une bonne réputation et en effet, c'est une jolie claque. Une femme sauvage est enchainée dans la cave d'une famille respectable. La perversité de la famille en question est révélée petit à petit, en particulier le personnage du père, classée 2ème dans mon classement du jour des familles à problèmes. La fin est sanglante comme on l'attendait, ça donne envie de voir les autres films du réalisateurs.</p>
<p>La journée continue à l'Espace Lac. Arrivés à l'avance (avant la sortie de la séance précédente), nous attendons patiemment dans la queue assis sur un petit escalier, sûrs de rentrer. La séance se remplit vite, des pass festivals sont restés sur le carreau. Le film présenté, en compétition, est espagnol : Eva. On se trouve plus du côté de la SF que du fantastique. Tout est très bien maitrisé : l'image, le décor neigeux, les acteurs, le scénario. Une histoire à la fois poétique et étrange, moins gentille qu'il n'y parait. Il a visiblement plu au public : peut-être le grand prix ?</p>
<p>Enfin, on termine la journée avec Mother's Day au cinéma du casino. C'est le second film que nous voyons de la section Extrême et en effet, il mérite le titre. On est dans un genre torture gore qui n'est pas à conseiller à tout le monde. Mais par ailleurs, le film ne fait pas dans la surenchère : l'horreur arrive petit à petit, les personnages et les situations prennent le temps de se développer, on est envouté par l'histoire et la violence qui se dégage de chacun : victime ou bourreau. Le film est un remake et il faudrait donc que je vois l'original, mais même dans cette version récente, on retrouve un peu l'ambiance et l'audace d'un film comme La Dernière maison sur la gauche. Et puis, je peux décerner le premier pris de la famille à celle du film : un personnage de mère très bien fait à la fois perverse et douce, prête à vous massacrer tout en douceur et avec le sourire.</p>
<p>Après une telle journée, difficile de dormir, et on a pourtant besoin de sommeil pour ternir encore deux jours !</p>Gerardmer 2012, jour 12012-01-28T01:08:00+01:002012-01-28T01:08:00+01:00vivianetag:None,2012-01-28:/gerardmer-2012-jour-1.html<div lang="x-western"> Premier jour à Gerardmer, on commence avec le film Beast, premier de la compétition. Du même réalisateur, j'avais vu il y a quelques années Allegro que j'avais assez apprécié. Cette fois, les réactions sont mitigées et j'avoue que je ne suis pas convaincue. Le film aurait pu être bien et …</div><div lang="x-western"> Premier jour à Gerardmer, on commence avec le film Beast, premier de la compétition. Du même réalisateur, j'avais vu il y a quelques années Allegro que j'avais assez apprécié. Cette fois, les réactions sont mitigées et j'avoue que je ne suis pas convaincue. Le film aurait pu être bien et d'ailleurs le résumé était prometteur mais je n'ai pas accroché, il manquait quelque chose. Et puis, il y avait des effets de sons sans doutes voulus novateurs mais que j'ai surtout trouvé irritants.
Nous ressortons sous le ciel gris de la petite ville qui, cette année, n'est pas blanchie par la neige. Nous avons loué un appart dans le centre et nous prenons un déjeuner rapide avant de continuer notre programme chargé. Premier film de l'après-midi : Underwater love, a pink musical. Il n'y a qu'une vingtaine de spectateurs dans le pittoresque cinéma du Paradisio pour voir ce film japonais sous-titré en anglais : un petit bijoux de fantaisie nipponne que seuls quelques initiés à l'esprit tordu (dont je fais partie) apprécient. Une jeune femme guillerette chante de la pop étrange dans un paysage gris accompagné d'un homme tortue timide et amoureux.
Le film suivant est plus conventionnel : La Maison des ombres, en compétition et projeté à l'espace Lac. C'est une production britannique bien réalisée : belle lumière, beaux décors. Le scénario nous accroche doucement, nous entrainant à travers une grande bâtisse de l'entre deux guerres au milieu de fantômes de petits garçons hantés (oui, ça rappelle l'Orphelinat). Dommage que la fin soi un peu trop tarabiscotée : quelque chose de plus court et plus mystérieux aurait mieux fonctionné. Enfin, ça reste un bon film et il aura sans doute un petit succès en salle.
On enchaine avec l'Hommage à Ron Perlman. Les séances "hommage" du festival sont toujours squattées par des journalistes et les festivaliers savent qu'il auront du mal à entrer. Il est amusant de voir comment chacun se précipite vers la sortie quand la finit la séance précédente (quitte à manquer la fin du film). J'ai rusé : je ne suis partie qu'au générique mais ai réussi à prendre un bonne place dans la queue qui se formait. Mais finalement, je crois qu'il y a eu beaucoup moins de "laissés dehors" que les autres années. Enfin bon, nous sommes contents d'être dans la salle et écoutons avec plaisir Jean-Pierre Jeunet et Jean-Jaques Annaud faire l'éloge de l'acteur.
Après l'hommage, vient le film en compétition. Il s'appelle Pastorela et vient du Mexique : c'est une très bonne surprise ! La comédie commence doucement, un inspecteur de police se voit retirer son rôle de diable dans la "Pastorela" traditionnelle organisée par sa paroisse. Puis, plus on avance, plus le délire prend de l'ampleur, la Pastorela devient une affaire d'état ou des diables envoutés de battent contre des hordes de policiers archanges, des têtes volent devant des évêques, ça déraille ! Au passage, le film raille la police et l'église mexicaine, le pays en général, dans la bonne humeur d'une comédie "presque" familiale.
Nous terminons la soirée avec un film français, The Incident. Il fait partie de la section "Extreme", inaugurée cette année. Le film tient bien ses promesses, surtout pour un film français : l'ambiance est tendue, on entre petit à petit dans l'horreur et le gore, le scénario reste assez crédible pour qu'on accroche sans trop de résistance. Pour une fois, la fin n'est pas décevante : pas de twist invraisemblable mais une ouverture vers la folie et le questionnement.
Et voilà qui termine notre première journée ! Nous n'allons pas voir "Grave Encounters" qui nous tiendrait éveillés trop tard, il faut se ménager, il nous reste encore trois jours.
</div>Photo du mois : Bulles2012-01-15T12:00:00+01:002012-01-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2012-01-15:/photo-du-mois-bulles.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est «Bulles ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/P1100707.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2436" title="Photo du mois" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/P1100707-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Oh la grosse bulle !! Excusez le cadrage, j'ai été un peu surprise... Il ne sera pas trop difficile de deviner où a été prise cette photo !</p>
<p>N'oubliez pas d'aller buller sur tous les blogs :</p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com" target="_blank">100driiine</a> , <a href="http://troispetitssuisses.blogspot.com" target="_blank">4 petits suisses dans un bol de riz</a> , <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com" target="_blank">A&G</a> , <a href="http://aurelieyannick.blogspot.com" target="_blank">A&Y</a> , <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com" target="_blank">Agnès</a> , <a href="http://akai-inthesky.blogspot.com" target="_blank">Akaieric</a> , <a href="http://www.issekinicho.fr" target="_blank">Alex</a> , <a href="http://alexanne.exmackina.com" target="_blank">Alexanne</a> , <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com" target="_blank">Alice</a> , <a href="http://anaou.canalblog.com" target="_blank">Anaou</a> , <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com" target="_blank">Anne</a> , <a href="http://www.annelauret.com/" target="_blank">Anne Laure T</a> , <a href="http://aparca.canalblog.com" target="_blank">Aparça</a> , <a href="http://enroutepoursherbrooke.blogspot.com" target="_blank">Aude</a> , <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz" target="_blank">Ava</a> , <a href="http://babou-et-ben.com" target="_blank">Babou</a> , <a href="http://blog.bao-world.com" target="_blank">Bao</a> , <a href="http://sublime-essence.over-blog.com" target="_blank">Bestofava</a> , <a href="http://blogoth67.wordpress.com" target="_blank">Blogoth67</a> , <a href="http://bavardise.blogspot.com" target="_blank">Boopalicious</a> , <a href="http://www.carnetsdimages.org" target="_blank">Carnets d'images</a> , <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com" target="_blank">Caro</a> , <a href="http://www.fromenglandwl.wordpress.com" target="_blank">Carole In England</a> , <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com" target="_blank">Caroline</a> , <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com" target="_blank">Cathy</a> , <a href="http://www.cekoline.tumblr.com" target="_blank">Cekoline</a> , <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com" target="_blank">Céliano</a> , <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com" target="_blank">Céline in Paris</a> , <a href="http://champagnefraise.wordpress.com" target="_blank">Champagne</a> , <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com" target="_blank">Cherrybee</a> , <a href="http://auvergnatsducanada.blogspot.com" target="_blank">Chris et Nanou</a> , <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.com" target="_blank">Cindy Chou</a> , <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com" target="_blank">Clara</a> , <a href="http://imagesenballade.blogspot.com" target="_blank">Claude</a> , <a href="http://clemcha4mains.canalblog.com" target="_blank">Clem et Cha</a> , <a href="http://vintagegirltrips.canalblog.com" target="_blank">Coco</a> , <a href="http://www.boeingbleudemer.com" target="_blank">Cynthia</a> , <a href="http://davidetpatrice.tumblr.com" target="_blank">David et Patrice</a> , <a href="http://dnaquebec.blogspot.com" target="_blank">DNA</a> , <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch" target="_blank">Doremi</a> , <a href="http://grainedememere.blogspot.com" target="_blank">Dorydee</a> , <a href="http://cestpasmoijelejure.wordpress.com" target="_blank">Dr CaSo</a> , <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com" target="_blank">E</a> , <a href="http://nadegedan.blogspot.com" target="_blank">Edegan</a> , <a href="http://une-chtiparisienne-en-ameriquebec.blogspot.com" target="_blank">Eff'Zee'Bee</a> , <a href="http://52-somewhere-else.blogspot.com" target="_blank">El</a> , <a href="http://elodie-downunder.blogspot.com" target="_blank">El in Oz</a> , <a href="http://emilondon.wordpress.com" target="_blank">Emi London</a> , <a href="http://lepvtdemilie58.over-blog.com" target="_blank">Emily58</a> , <a href="http://jyreflechis.com" target="_blank">Emma</a> , <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com" target="_blank">Fabienne</a> , <a href="http://expedition-quebecoise.over-blog.com" target="_blank">Fanny et Vincent</a> , <a href="http://filamots.wordpress.com" target="_blank">Filamots</a> , <a href="http://doubspays.wordpress.com" target="_blank">Florian</a> , <a href="http://florianmontreal.blogspot.com" target="_blank">florianL</a> , <a href="http://vudubalcon.blogspot.com" target="_blank">François</a> , <a href="http://www.frankonorsk.net" target="_blank">Frankonorsk</a> , <a href="http://zoursland.com" target="_blank">Frédéric</a> , <a href="http://laraphgirl.blogspot.com" target="_blank">Galinette</a> , <a href="http://blog.legaletas.net" target="_blank">Gilsoub</a> , <a href="http://cyberdilou.canalblog.com" target="_blank">Gizeh</a> , <a href="http://glose.fr" target="_blank">Glose</a> , <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com" target="_blank">Grignette</a> , <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank">Guillaume</a> , <a href="http://www.hibiscusblog.net" target="_blank">hibiscus</a> , <a href="http://experienceetc.blogspot.com" target="_blank">Hugo</a> , <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com" target="_blank">Isabelle</a> , <a href="http://www.jeanwilmotte.it" target="_blank">Jean Wilmotte</a> , <a href="http://jenetdam.blogspot.com" target="_blank">jen et dam</a> , <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com" target="_blank">Jo Ann</a> , <a href="http://zoewahl.ch/blog" target="_blank">Karrijini</a> , <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com" target="_blank">Krn</a> , <a href="http://www.onigiri-geek.net" target="_blank">Kyn</a> , <a href="http://monpetitjapon.blogspot.com" target="_blank">Kyoko</a> , <a href="http://www.lafilledelair.com" target="_blank">La Fille de l'Air</a> , <a href="http://www.carnetsduneflaneuse.fr" target="_blank">La Flaneuse</a> , <a href="http://annie-expat-au-val-dajol.blogspot.com" target="_blank">La Madame</a> , <a href="http://lanantaiseaparis.blogspot.com" target="_blank">La Nantaise</a> , <a href="http://lapapotte.canalblog.com" target="_blank">La Papote</a> , <a 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href="http://www.olivierdemontreal.eu" target="_blank">Olivier</a> , <a href="http://orichan.canalblog.com" target="_blank">Ori</a> , <a href="http://ou-trouver-a-montreal.ca" target="_blank">Où trouver à Montréal ?</a> , <a href="http;//pascalairderien.wordpress.com" target="_blank">PascalR</a> , <a href="http://pavot-de-lune.over-blog.com" target="_blank">Pavot de Lune</a> , <a href="http://the-hobbits-kitchen.blogspot.com" target="_blank">Petit Hobbit</a> , <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com" target="_blank">Renepaulhenry</a> , <a href="http://sgiworld.blogspot.com" target="_blank">Sébastien</a> , <a href="http://www.sephiraph.be" target="_blank">Sephiraph</a> , <a href="http://www.shandara.net" target="_blank">Shandara</a> , <a href="http://sinuaisons.wordpress.com" target="_blank">Sinuaisons</a> , <a href="http://sproutch-photos.blogspot.com" target="_blank">Sprout©h</a> , <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a> , <a 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<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/polisse.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2418" title="Polisse" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/polisse-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Polisse</em> de Maiwenn</h3>
Le film m'a beaucoup touchée sur le coup. Certaines scènes m'ont simplement coupé le souffle. Après, je lui ai trouvé quelques défauts. Mais chacune des petites anecdotes est racontée avec finesse, l'équipe de police, l'ambiance, sont bien restituées. Le film cloche …</p><p>En novembre et décembre, 12 films !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/polisse.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2418" title="Polisse" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/polisse-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Polisse</em> de Maiwenn</h3>
Le film m'a beaucoup touchée sur le coup. Certaines scènes m'ont simplement coupé le souffle. Après, je lui ai trouvé quelques défauts. Mais chacune des petites anecdotes est racontée avec finesse, l'équipe de police, l'ambiance, sont bien restituées. Le film cloche un peu quand on part dans la fiction, le personnage de Maiwenn ne semble pas à sa place, pas crédible, pas intéressant. L'histoire d'amour est hors sujet...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/mon-pire-cauchemar.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2419" title="Mon Pire Cauchemard" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/mon-pire-cauchemar-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Mon Pire Cauchemard</em> de Anne Fontaine</h3>
Franchement, le scénario ne case pas trois pattes à un canard, d'ailleurs tout est attendu et prévisible, tout en étant tout à fait improbable. Mais ceci étant dit, le film reste agréable et drôle. Cela tient sans doute au talent des acteurs, en particulier à celui de Benoit Poelvoorde. Il arrive à jouer un personnage très lourd sans le devenir ce qui n'est pas évident. Son jeu est toujours empreint de sincérité, d'une détresse authentique et troublante et on arrive presque à croire à l'improbable histoire d'amour avec Isabelle Huppert.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/Toutes-nos-envies.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2420" title="Toutes nos envies" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/Toutes-nos-envies-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Toutes nos envies</em> de Philippe Lioret</h3>
Encore un livre d'Emmanuel Carrère qui se transforme en film, ici c'est l'excellent <em>D'autres Vies que la miennes</em> qui est en partie adapté. D'abord, je vous conseille de lire le livre qui fut une de mes séances de lecture les plus émouvantes. Mais on peut tout de même voir le film. Le réalisateur n'a choisi que deux des axes du roman : le cancer et le sur-endettement. Et encore, l'axe "cancer" est surtout là pour ajouter un peu d'urgence et de drame, il est loin d'être aussi bien traité et aussi troublant que dans le livre. Le sur-endettement est bien montré, la lutte légale contre les compagnies de crédit, le David contre Goliath, tout ça est très bien vu. La relation entre les deux personnages est dessinée avec finesse, le fait d'avoir deux très bons acteurs aide beaucoup. C'est quand le film s'éloigne du roman qu'il se perd le plus : la façon dont la femme mourante "offre" une nouvelle épouse à son mari me parait très peu subtile et un peu larmoyant.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/Contagion.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2421" title="Contagion" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/Contagion-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Contagion</em> de Steven Soderbergh</h3>
J'aime le point de vue froid et méthodique, presque médical, choisi par le réalisateur pour décrire la propagation de cette maladie. J'apprécie assez le principe du film catastrophe, d'autant plus quand il est bien fait : voir en direct l'effondrement des valeurs de la société a toujours un côté effrayant et agréable. Après, sur le fond même du scénario, on peut se poser quelques questions. Les autorités, si elles sont plutôt incapables, restent toujours très honnêtes avec beaucoup de gentil héros comme Kate Winslet. Ca ne me dérange pas trop mais je trouve dommage que le seul outsider, le blogueur Jude Low, soit si mal traité. Il aurait pu avoir tort tout en étant honnête, sa cupidité donne au film un manichéisme douteux. Dans ce genre de situation, c'est la polyphonie de voix sincères et contradictoires qui pose vraiment question. Surtout que le cynisme de l'économie, de l'état, du reste du monde n'est que légèrement évoqué. A cet égard, il manque toute une partie au film : que se passe-t-il après ? Une fois qu'on a trouvé le vaccin, quels pays y ont accès, qui dirige tout ça ?
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/lordre-et-la-morale-affiche.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2422" title="L'Ordre et la Morale" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/lordre-et-la-morale-affiche-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>L'Ordre et la Morale</em> de Mathieu Kassovitz</h3>
Il est agréable de retrouver Mathieu Kassovitz dans un film hors Hollywood et de qualité. Certes, il y a quelques défauts de forme, ça manque parfois de justesse ou de finesse. Mais le film a le grand mérite de porter fièrement son thème et son histoire en nous racontant ce massacre en Nouvelle Calédonie perpétré par l'armée française dans l'indifférence totale. Il questionne aussi sur l'engagement, l'identité, et cette position coloniale de la France dans ces terres d'outre mer que tout le monde oublie.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/drive-affiche.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2423" title="Drive" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/drive-affiche-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Drive</em> de Nicolas Winding Refn</h3>
Voilà une des révélations de l'année. Quand ma mère m'a dit qu'elle avait aimé ce film bien qu'il parle principalement de voitures et de courses poursuites je me suis dit qu'il y avait quelque chose de spécial. Et je découvre donc <em>Drive</em>. J'ai cherché ce qui faisait la différence et la qualité, on ne retrouve aucune des symboliques habituelles. La première course poursuite est filmée avec un calme effrayant, le conducteur est concentré et méthodique, pas d'adrénaline, pas d'excitation, rien qui rappelle cette symbolique de puissance et de domination. L'acteur principal, excellent, renferme une violence qui n'apparait que par flash mais dont il ne tire aucune fierté, aucun plaisir. Le plaisir d'ailleurs, il ne l'exprime guère, on ne le voit que dans un échange de regard, dans un léger sourire. Il est silencieux, sacrifié, broyé par un monde contre lequel il lutte mais dont la puissance l'achève.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/Livide.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2424" title="Livide" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/Livide-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Livide</em> de Julien Maury et Alexandre Bustillo</h3>
Voilà le plus mauvais film que j'ai vu cette année. Et c'est bien dommage car j'aurai aimé aimer ce film français fantastique, il y en a si peu. J'ai donné beaucoup de bonne volonté, j'ai ignoré les faiblesses de jeu visibles dans les premières scènes, j'ai vraiment eu de l'espoir quand le groupe de personnages bringuebalant s'est embarqué dans cette vieille maison hantée. La caméra nocturne, le vieux manoir, une veille femmes encore vivante mais endormie telle un fantôme : les deux réalisateurs avaient réussi à créer quelque chose. Mais je n'ai pas pu adhérer, malgré toute ma bonne volonté. A un moment, mon esprit a dit "stop", cette histoire ne tient pas debout, c'est du grand n'importe quoi, je ne crois plus à rien et la maison qui plane au milieu des étoiles a véritablement donné le coup final...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/Carnage-film.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2425" title="Carnage" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/Carnage-film-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Carnage</em> de Roman Polanski</h3>
Le film est directement tiré de la pièce de Yasmina Reza. On retrouve d'ailleurs cette unité théâtrale du lieu car tout se passe dans le petit espace d'un appartement. C'est un jeu de texte, de parole, d'échanges de plus en plus acerbes. il y a quelque chose de<em> L'Ange Exterminateur</em> dans ces deux couples qui veulent sans arrêt partir et qui pourtant finissent par rester. Le film avance et le verni craque, sous la couche de la cordialité formelle apparaissent bientôt les frustrations, les obsessions, les failles. Comment tout cela peut-il si mal tourner ? Comment peut-on vivre "la pire journée de sa vie", d'après l'aveu d'une protagoniste, avec une simple conversation ? Les quatre acteurs font un sans faute, on saisit toute la subtilité de chacun de leurs personnages, tout le désarroi aussi. Il manque peut-être une fin, le film semble atteindre un point culminant puis perd petit à petit de son énergie et se termine presque dans la lassitude. Polanski aurait peut-être dû s'éloigner de la pièce et faire "exploser" tout ça d'une façon ou d'une autre.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/intouchables.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2428" title="Intouchables" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/intouchables-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Intouchables</em> de Eric Toledano et Olivier Nakache</h3>
Et enfin, je vois LE phénomène de l'année et qui est, d'ailleurs, toujours en salle. J'avais assez peur, je dois l'avouer. Mais j'ai été agréablement surprise. On retrouve ici une véritable comédie populaire de qualité et c'est tellement rare que ça fait vraiment plaisir. Le duo comique fonctionne très bien, le film évite les bons sentiments et la facilité et conserve un humour assez subversif. La banlieue et ses problèmes sont évoqués sur le registre comique (alors qu'on ne les voit que dans les films sociaux ou les drames sur la violence) sans en devenir caricatural et sans pour autant minimiser la situation : le personnage d'Omar a fait de la prison, sa mère galère, son frère galère, tous ses potes et lui aussi galèrent. J'aime beaucoup la rapide petite scène dans l'appart encombré de gamin où il essaie de prendre sa douche. Évidemment, c'est un peu conte de fée, mais il est agréable de voir un film qui prône des valeurs positives et dans lesquelles les gens se retrouvent : ouf ! Les français ont aimé (adoré) Intouchables, il ne sont pas tous des aigris, racistes, malheureux !!
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/kilimandjaro.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2429" title="Les Neiges du kilimandjaro" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/kilimandjaro-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Les Neiges du kilimandjaro</em> de Robert Guédiguian</h3>
Robert Guédiguian ne touche pas un public aussi large que celui d'intouchables et la fracture qu'il illustre dans son film est peut-être celle dont il souffre lui même : celle qui sépare la vieille garde populaire, les engagés des droits sociaux des premières heures, les vieux communistes, des nouveaux pauvres , de la jeunesse désoeuvrée qui n'a plus de syndicats, plus d'union et qui lutte de petits boulots en petites magouilles pour s'en sortir. La vieille génération est très joliment interprétée par Jean-Pierre Daroussin et Ariane Ascaride, touchant dans leur questionnement profond sur leurs valeurs, leurs luttes communes, la vie qui a été la leur. Le personnage du jeune homme qui représente la nouvelle génération m'a paru plus artificiel, bien joué, mais trop construit par un discours haineux et revendicatif qui ne me semble pas tout à fait à sa place. Le film reste beau et émouvant, un joli moment de cinéma.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/Malveillance.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2430" title="Malveillance" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/Malveillance-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Malveillance</em> de Jaume Balaguero</h3>
Surtout, n'allez pas voir ce film si vous avez des tendances paranoïaques ! Après ça, vous ne voudrez plus jamais donner vos clés à votre gardien et vous ne vous coucherez plus sans regarder sous votre lit. Le film explore les fantasmes malsains liés à l'inconscient du sommeil, à la crainte enfantine du monstre sous le lit. Mais ici, Jaume Balaguero s'éloigne du fantastique et du film de genre qu'il maitrisait pourtant déjà bien, il va vers le thriller psychologique, vers la subtilité de la perversité purement humaine. En ça, il se rapproche de certains films de Polanski. Il n'égale pas le maître mais il est sur le bon chemin : belle réalisation, bonne tension tout au long du film, scénario bien maitrisé. Il m'avait déjà convaincue avec <em>REC</em> et il confirme son talent !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/A-Dangerous-Method-Poster.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2431" title="A Dangerous Method" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2012/01/A-Dangerous-Method-Poster-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>A Dangerous Method</em> de David Cronenberg</h3>
Je termine avec un grand réalisateur mais malheureusement pas son plus grand film. Je ne comprends pas comment les personnages peuvent tant parler de la psychanalyse et se disputer tout au long du film sans qu'à la fin on en est plus appris sur les tenants et les aboutissants de la chose, la genèse de cette nouvelle méthode, les dissensions entre Jung et Freud... Je sors presque aussi ignorante que je suis rentrée. Le film est trop bavard et n'use pas assez des atouts propres au cinéma pour nous faire véritablement vivre l'évènement. Ce qui est bien vu, en revanche, est la relation patient-soignant. Keira Knightley est excellente dans le rôle de Sabina Spielrein, jeune femme hystérique, soignée par Jung, devenue son amante puis elle même psychanalyste. Le transfert de la folie, de l'attachement, de l'amour entre la patiente et le docteur est parfaitement montré. On aurait aimé plus de choses dans ce goût et moins de parlote pour comprendre la relation qui lie Jung et Freud avant de se déchirer.</p>
<p> </p>Lectures et voyages 20112012-01-05T22:47:00+01:002012-01-05T22:47:00+01:00vivianetag:None,2012-01-05:/lectures-et-voyages-2011.html<p>Voici un petit bilan de mon année littéraire. Périodes intenses, laisser aller, classiques, policiers, lectures aléatoires... Elles m'ont suivies dans mes voyages, je les ai traînées dans le RER, au fond de mon sac à main, dans les volcans islandais : ce sont mes lectures !</p>
<p>Je commence janvier avec <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/la-verite-sur-gustavo-roderer-de-guillermo-martinez">La Vérité …</a></p><p>Voici un petit bilan de mon année littéraire. Périodes intenses, laisser aller, classiques, policiers, lectures aléatoires... Elles m'ont suivies dans mes voyages, je les ai traînées dans le RER, au fond de mon sac à main, dans les volcans islandais : ce sont mes lectures !</p>
<p>Je commence janvier avec <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/la-verite-sur-gustavo-roderer-de-guillermo-martinez">La Vérité sur Gustavo Roderer</a>, que j'ai reçu dans le cadre d'un partenariat avec <a href="http://www.livraddict.com/">Livraddict</a>. Puis je me lance dans un des livres que l'on m'a offert à Noël et qui comble plusieurs de mes souhaits : faire le tour du monde des livres (nouveau pays, le Pérou), lire un roman policier, découvrir des auteurs contemporains, de nouveaux styles de nouvelles écriture. Je parle ici de Mario Vargas Llosa et de son roman, <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/world-books-challenge-perou-qui-a-tue-palomino-molero">Qui a tué Palomino Moléro ?</a>. Je cède ensuite à mon amour pour Murakami et dévore en une journée la magnifique nouvelle <em>Sommeil, </em>reçue à Noël dans une belle édition illustrée.</p>
<p>Nous arrivons au mois de février où, visiblement, je n'ai pas eu trop le temps de lire. C'est la préparation du <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/swap-addiction-lecture-the-et-chocolat">swap livraddict</a> qui me réveille et me remotive avec tout d'abord Le <em>Mec de la tombe d'à côté, </em>lecture distrayante venue du nord et que j'ai acheté pour offrir. Je traîne deux mois sur les nouvelles de Doris Lessing, <em>Notre amie Judith, </em>pourtant très plaisantes<em>. </em>Le temps me manque et je n'en finis pas de lire l'interminable <em>Voyage sur L'Amazone</em> de Charles de la Condamine : livre emprunté dans un élan voyageur à la bibliothèque alors que je prépare mon périple dans les caraïbes. Et en lisant <em><a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/challenge-1000-ans-de-litterature-francaise-moliere">Le Misanthrope</a>, </em>je redécouvre mes classiques avec les autres participants du "Challenge littérature française" sur Livraddict.</p>
<p>Enfin mai arrive et avec lui, mes livres du <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/swap-addiction-lecture-the-et-chocolat">swap Livraddict</a>. Je dévore <em>Arlington Park</em> de Rachel Cusk (auteur à suivre) et <em>Spirales</em> de Tatiana de Rosnay. Je me laisse aller à ma passion addictive pour les romans policiers et en particulier, pour l'oeuvre de Anne Perry. On m'a offert <em>L'Etrangleur de Cater Street</em> et j’enchaîne avec <em>Le Mystère de Callander Square</em> emprunté à la bibliothèque. Toujours dans ma furie policière, j'avale en quelques jours le premier tomme de Millenium (je n'ai toujorus pas lu les autres). Entre temps, sérieuse, je lis aussi <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/challenge-1000-ans-de-litterature-francaise-la-princesse-de-cleve">La Princesse de Clève</a>.</p>
<p>Rassasiée de lectures faciles et impulsives et l'esprit plein de mon voyage aux Antilles qui se prépare, je commence <em>Voyages aux Iles</em> du père Labat. Récit d'époque qui nous plonge dans les colonies françaises du XVIIème siècle : lecture passionnante qui me suivra à travers les caraïbes et que je ne finirai que fin juillet. Je continue sur les récits autobiographique et reprend ma série Simone de Beauvoir entamée en 2010. A l'époque, j'avais lu <em>Mémoires d'une jeune fille rangée</em> et <em>La Force de l'age. </em>Cet été, c'est au tour de <em>La Force des choses </em>où l'on suit toute la vie politique et culturelle depuis l'après guerre jusqu'à la décolonisation vue par les yeux de l'auteur. Je le lis si vite que je suis obligée de m'interrompre entre les deux tomes : j'avais laissé le second à Fort de France, ne voulant pas m'encombrer et pensant que le premier me suffirait ! Heureusement, j'avais tout de même emporté quelques livres de sécurité. Je lis <em>Autoportrait de l'auteur en coureur de fond </em>de Murakami : récit tout à fait splendide même pour moi qui n'aime pas courir, on y retrouve toute la profondeur philosophique de l'auteur, une vraie réflexion sur l'écriture, sur le talent, sur la recherche. Et pourtant ce n'est pas pompeux ni lourd, c'est léger et intelligent, modeste et passionnant. D'ailleurs, ça ne me dure pas très longtemps. Je survis grâce à <em>The Fish Can Sing </em>du prix Nobel islandais Halldor Laxness (et que j'ai d'ailleurs acheté en Islande). Celui là est en anglais et me donne plus de difficultés, c'est assez péniblement que j'arrive au bout bien qu'au final, la satisfaction soit au rendez-vous. Sur le vol de retour vers Fort-de-France puis sur la plage de Madiana, je lis <em>l'Herbe Rouge</em> de Boris Vian ce qui me remet tout naturellement dans l'ambiance de Simone de Beauvoir dont je peux enfin lire le deuxième tome lors des 8 heures de vol vers Paris.</p>
<p>De retour en France, j'entre dans une période de lecture moins intense. Le mois de septembre est consacré aux <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/challenge-1000-ans-de-litterature-francaise-les-lettres-persanes">Lettres Persanes</a> pour mon fameux Challenge littérature française avec des livraddictiens. Une fois terminé, j'ai une fringale de livres : la lecture de livres plus anciens ou classiques si elle me plait ne comble pas toujours ma faim car elle reste plus fastidieuse. J'emprunte un peu au hasard <em>La Nuit des enfants rois</em> dans la bibliothèque de mes beaux parents et le finis en moins de 24h. J'ai envie de quelque chose de court, <em>La Ronde de nuit </em>de Patrick Modiano m'intrigue et traîne sur mon bureau depuis un moment. Je le lis, mais cela prend plus de temps que prévu : écriture intéressante mais difficile !</p>
<p>Voilà mon départ pour Montréal, je suis parée : ma mère vient de me prêter <em>Le Cerle de la croix</em>, gros pavé écrit par Iain Pears. C'est le meilleur roman policier que j'ai lu cette année, moins tape à l'oeil que d'autres, il prend le temps de construire son intrigue et recèle une véritable réflexion sur la valeur du témoignage et de la vérité. Réflexion d'autant plus intéressante qu'elle rejoint celle sur la vérité scientifique : le roman se situe au XVIIème siècle et met en scène les philosophes et penseurs de l'époque au milieu des premières expérimentations. Je le lirai dans les cafés et restaurants de Montréal, le soir dans ma chambre d'hôtel, en buvant un chai latte au petit déjeuner, ou encore dans le bus pour Québec. Il ne tient pas les deux semaines et j'ai le temps de lire <em>Détail de la Mort</em> de Anne Legault, roman québécois acheté au hasard d'une bouquinerie sur la rue sainte Catherine : très jolie découverte. Dans l'avion qui me ramène à Paris, je lis <em>Ce cher Dexter</em> que j'ai depuis longtemps : plus exactement depuis le <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/livres-swap-livraddict-theme-adaptations">swap livraddict spécial adaptation</a>. C'est une agréable surprise, je pensais que la série avait repris exactement l'histoire du bouquin et que je connaissais déjà tout, mais il y a tout de même des différences notables qui rendent le livre véritablement intéressant. Le style rend bien la froideur du personnage principal encore plus effrayant que dans la version télé.</p>
<p>De retour en France, je lis <em>La Voleuse de livre</em> qui sera ma seule vraie déception de l'année. Je m'attendais à de l’originalité et à de la poésie, j'ai surtout trouvé des faiblesses dans le style et une histoire enfantine. J'ai soif d'une littérature plus ardue, je lis <em>Un Parfum de paradis</em> d'Elias Khouri et complète ainsi un nouveau pays pour le <a href="http://www.viviane-voyages.com/category/divers/world-books-challenge">World Books Challenge</a>, le Liban. Je découvre aussi un auteur de qualité. Ce n'est pas avec lui que je comprendrais la guerre civile libanaise car il nous entraîne dans la confusion des vies mélangées, chamboulées, nous laissant aussi démunis que ses personnages.</p>
<p>Mon prochain livre, on est déjà en décembre, n'est pas non plus très gai. Je me décide enfin à lire <em>La Route</em> de Cormac MacCarty. Je suis allée le chercher à la bibliothèque avec plusieurs autres : un peu de matière en attendant Noël. C'est une bonne surprise, j'aime l'aspect désolé des paysages brûlés décris par l'auteur. J'avais peur d'un "m'as tu vu" aux relents apocalyptiques, mais, si on a bien l'apocalypse, c'est de façon très dépouillée et dans un style poétique et touchant. Maintenant, j'ai envie de lire les autres livres de l'auteur... J'ai lu <em>La Route</em> en 24h, bien installée dans mon canapé, les personnages ayant déjà bien assez froid sans que moi même je ne cherche l'inconfort. J'enchaîne avec une petite pièce de Yasmina Reza, <em>Conversations après un enterrement</em>, le film <em>Carnage</em> m'ayant donné envie de re-lire cette auteur. Enfin je termine l'année sur un de ces livres faciles que je croque parfois : j'ai pris le seul Anne Perry disponible à la bibliothèque, <em>Belgrave Square </em>et je déroge à ma règle de lire les séries policière dans l'ordre... J'ai finis l'année en pleine pulsion lectrice, en plus des livres reçus à Noël et de ceux que j'ai empruntés à la bibliothèque, j'en ai acheté trois autres à la librairie Eureka Street de Caen (que je conseille d'ailleurs). Mais je sens que le temps me manque pour assouvir pleinement mes désirs de lectrices. D'ailleurs, j'arrête d'écrire et vais lire <em>Allah n'est pas obligé</em> de Ahmadou Kourouma...</p>Atelier des saveurs2011-12-23T14:04:00+01:002011-12-23T14:04:00+01:00vivianetag:None,2011-12-23:/atelier-des-saveurs.html<p>Pour se remettre en douceur des repas de fêtes, j'ai décidé d’enchaîner sur un restaurant ! C'est mon petit cadeau supplémentaire d'avant Noël, j'ai déjà tout payé grâce à un deal sur groupon : repas pour 4 à l'<a href="http://www.latelier-des-saveurs.com">Atelier des saveurs</a> à Melun, il ne reste plus qu'à réserver. C'est …</p><p>Pour se remettre en douceur des repas de fêtes, j'ai décidé d’enchaîner sur un restaurant ! C'est mon petit cadeau supplémentaire d'avant Noël, j'ai déjà tout payé grâce à un deal sur groupon : repas pour 4 à l'<a href="http://www.latelier-des-saveurs.com">Atelier des saveurs</a> à Melun, il ne reste plus qu'à réserver. C'est la première fois que je passe par ce système donc j’espère que tout se passera bien !!</p>
<p>Au menu : foie gras ou carpacio, souris d'Agneau ou magret de canard... Si certains ont déjà testé ce restaurant, j'attends vos commentaires !</p>Photo du mois : bancs publics2011-12-15T12:00:00+01:002011-12-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2011-12-15:/photo-du-mois-bancs-publics.html<p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à …</p><p>Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est « Bancs publics ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/12/DSCF0190.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2397" title="Banc public" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/12/DSCF0190-300x240.jpg" alt="" width="300" height="240" /></a></p>
<p>Mon banc public...</p>
<p>"Ils s'apercevront émus qu'c'est au hasard des rues, sur l'un d'ces fameux bancs, qu'ils ont vécu les meilleurs morceaux de leur amour..."</p>
<p>Les autres bancs publics :</p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank"> 100driiine</a>, <a href="http://troispetitssuisses.blogspot.com/" target="_blank"> 4 petits suisses dans un bol de riz</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com/" target="_blank"> A&G</a>, <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com/" target="_blank"> Agnès</a>, <a href="http://www.issekinicho.fr/blog-japon" target="_blank"> Alex</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com/" target="_blank"> Alexanne</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank"> Alice</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank"> Anne</a>, <a href="www.annelauret.com" target="_blank"> Anne Laure T</a>, <a href="http://aparca.canalblog.com" target="_blank"> Aparça </a>, <a href="http://enroutepoursherbrooke.blogspot.com/" target="_blank"> Aude</a>, <a href=" http://lilicath.canalblog.com/" target="_blank"> Aurélie</a>, <a href="http://www.connais-toi-toi-meme.biz/" target="_blank"> Ava</a>, <a href="http://babou-et-ben.com/" target="_blank"> Babou</a>, <a href="http://les-humeursdebernard.over-blog.com" target="_blank"> Belbe</a>, <a href="http://sublime-essence.over-blog.com/" target="_blank"> Bestofava</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank"> blogoth67</a>, <a href="http://bavardise.blogspot.com/" target="_blank"> Boopalicious</a>, <a href="http://calamityscrap62.canalblog.com/" target="_blank"> Calamity Scrap</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org/" target="_blank"> Carnets d'Images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank"> Caro</a>, <a href=" http://www.fromenglandwl.wordpress.com" target="_blank"> Carole In England</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank"> Caroline</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com/" target="_blank"> Cathy Brocard</a>, <a href="www.cekoline.tumblr.com" target="_blank"> Cekoline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank"> Celiano</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank"> Céline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank"> Céline in Paris</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com/" target="_blank"> Champagne</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com/" target="_blank"> Cherrybee</a>, <a href="http://www.cnotremariage.fr/maetfa" target="_blank"> Choupi</a>, <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.com/" target="_blank"> Cindy Chou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank"> Clara</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank"> Claude</a>, <a href="http://clemcha4mains.canalblog.com" target="_blank"> Clem et Chat</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank"> Cynthia</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank"> Doremi</a>, <a href=" http://doreus.wordpress.com/2011/12/15/bancs-publics/" target="_blank"> Doréus en Alberta</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.com/" target="_blank"> Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com/" target="_blank"> Dr.CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com/" target="_blank"> E</a>, <a href=" http://nadegedan.blogspot.com" target="_blank"> Edegan</a>, <a href=" http://52-somewhere-else.blogspot.com/" target="_blank"> El</a>, <a href="http://www.jyreflechis.com/" target="_blank"> Emma</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank"> Fabienne</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com/" target="_blank"> Filamots</a>, <a href="http://photosfloflo.blogspot.com/" target="_blank"> floflo</a>, <a href="http://doubspays.wordpress.com/" target="_blank"> Florian</a>, <a href="http://florianmontreal.blogspot.com/" target="_blank"> florianL</a>, <a href="http://framboise-pornic.eklablog.com/" target="_blank"> Françoise Notfar</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank"> François</a>, <a href="http://www.frankonorsk.net/" target="_blank"> Frankonorsk</a>, <a href="http://zoursland.com/" target="_blank"> Frédéric</a>, <a href="http://laraphgirl.blogspot.com/" target="_blank"> Galinette</a>, <a href="http://blog.legaletas.net/" target="_blank"> Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com/" target="_blank"> Gizeh</a>, <a href="http://glose.fr/" target="_blank"> Glose</a>, <a href="http://vraiefiction.blogspot.com" target="_blank"> Guillaume</a>, <a href="http://www.hibiscusblog.net/" target="_blank"> hibiscus</a>, <a href="http://experienceetc.blogspot.com/" target="_blank"> Hugo</a>, <a href="http://trytofixit.blogspot.com/" target="_blank"> Ines meralda</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com/" target="_blank"> Isabelle</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it/" target="_blank"> Jean WILMOTTE</a>, <a href="http://jenetdam.blogspot.com/" target="_blank"> Jen et dam</a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog/" target="_blank"> Karrijini</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com/" target="_blank"> Krn</a>, <a href="http://www.onigiri-geek.net/" target="_blank"> Kyn</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/" target="_blank"> La Fille de l'Air</a>, <a href="www.carnetsduneflaneuse.fr " target="_blank"> La Flaneuse</a>, <a href="http://lagodiche.wordpress.com/" target="_blank"> La Godiche</a>, <a href="http://annie-expat-au-val-dajol.blogspot.com/" target="_blank"> La Madame</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com/" target="_blank"> La Papote</a>, <a href="http://www.souslecieldeparis.fr/" target="_blank"> La Parigina</a>, <a href="http://canadayeswelike.blogspot.com/" target="_blank"> Laurabreizh</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.com/" target="_blank"> Laure</a>, <a href="http://a.nous.les.caribous.over-blog.com/" target="_blank"> Lauriane</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="_blank"> L'azimutée</a>, <a href="http://www.leboableu.wordpress.com/ " target="_blank"> LE BOA BLEU </a>, <a href="http://orcaeyes.blogspot.com/" target="_blank"> Le Loutron Glouton</a>, <a href="http://www.lemagalire.com" target="_blank"> Le Mag à lire</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr/wordpressfr/" target="_blank"> le via carmina</a>, <a href="http://chronique-berliniquaise.blogspot.com/" target="_blank"> Le-Chroniqueur</a>, <a href="http://lise-oz-fat.over-blog.com" target="_blank"> Les voyages de Seth et Lise</a>, <a href="http://abeillesetpetitesmains.wordpress.com/" target="_blank"> lesegarten</a>, <a href="http://crealhise.blogspot.com/" target="_blank"> Lhise</a>, <a href="http://www.destination-montreal.over-blog.net/" target="_blank"> Lucile et Rod</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com/" target="_blank"> M</a>, <a href="http://viedemco.blogspot.com/" target="_blank"> M.C.O</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com/" target="_blank"> magda627</a>, <a href="http://chezmamysoren.over-blog.com" target="_blank"> Mamysoren</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank"> Mandy</a>, <a href="http://www.bellelavie.org/" target="_blank"> Manola</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank"> Marie</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank"> Marion</a>, <a href="http://scrapblog.maumautte.com/" target="_blank"> Maureen</a>, <a href="http://mdamejo.blogspot.com/" target="_blank"> M'dameJo</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com/" target="_blank"> Mérantaise</a>, <a href="http://leblogdemeyilo.blogspot.com/" target="_blank"> Meyilo</a>, <a href="http://vuesurjardin.canalblog.com/" target="_blank"> Muni57</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank"> Nathalie</a>, <a href="http://lecoqetlecerisier.wordpress.com/" target="_blank"> Niwatori</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank"> Nolwenn</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/" target="_blank"> Nomade57</a>, <a href="http://expediterre.wordpress.com/" target="_blank"> Noon</a>, <a href=" http://par.les.yeux.de.nora.over-blog.com/" target="_blank"> Nora</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu/" target="_blank"> Olivier</a>, <a href="http://la-trentaine-quelle-aubaine.over-blog.com/" target="_blank"> Onee-Chan</a>, <a href="http://orichan.canalblog.com" target="_blank"> Ori</a>, <a href="http://ou-trouver-a-montreal.ca/" target="_blank"> Où trouver à Montréal? </a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com/" target="_blank"> Rene paul henry</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com/" target="_blank"> Sébastien</a>, <a href="http://www.sephiraph.be/" target="_blank"> Sephiraph</a>, <a href="ShandaraàMontréal" target="_blank"> Shandara</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com/" target="_blank"> Sinuaisons</a>, <a href="http://sproutch-photos.blogspot.com/" target="_blank"> Sprout©h</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com/" target="_blank"> Stephane08</a>, <a href="http://www.stephiedomi.blogspot.com" target="_blank"> Stéphie & les Cacahuètes</a>, <a href="http://www.paris-en-photos.fr/" target="_blank"> Surfanna</a>, <a href="http://tam.blogs.clan-takeda.com/" target="_blank"> Tam</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank"> Tambour Major</a>, <a href="http://terhischram.blogspot.com/" target="_blank"> Terhi</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com/" target="_blank"> The Mouse</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com/" target="_blank"> Thib</a>, <a href="http://www.titem.fr/" target="_blank"> Titem</a>, <a href="http://unjourmontreal.wordpress.com/" target="_blank"> Un jour-Montreal</a>, <a href="www.journaldunenicoise.blogspot.com" target="_blank"> Une niçoise</a>, <a href="http://www.urbamedia.com/" target="_blank"> Urbamedia</a>, <a href="http://www.inmybubble.org/" target="_blank"> Vanilla</a>, <a href="http://www.xaviermohr.com" target="_blank"> Xavier Mohr</a>.</p>
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<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/requiem-pour-un-massacre.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2383" title="Requiem pour un massacre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/requiem-pour-un-massacre-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Requiem pour un massacre</em> de Elem Klimov</h3>
Je commence par ce film, c'est le dernier que j'ai vu à l’Étrange Festival mais je n'ai pas eu le temps …</p><p>Durant ces deux mois, j'ai vu <strong>11 films</strong> dont 4 que j'ai déjà commentés lors de mes billets sur<a href="http://www.viviane-voyages.com/category/divers/films/etrange-festival"> l'étrange festival</a>.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/requiem-pour-un-massacre.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2383" title="Requiem pour un massacre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/requiem-pour-un-massacre-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Requiem pour un massacre</em> de Elem Klimov</h3>
Je commence par ce film, c'est le dernier que j'ai vu à l’Étrange Festival mais je n'ai pas eu le temps d'écrire à son propos. Je l'avais choisi comme cinquième film plutôt qu'un inédit car on n'a pas toujours l'occasion de découvrir les anciens chefs d'oeuvre sur grand écran. On m'avait annoncé de la violence, mais j'ai surtout vu du cinéma : des plans fixes sur des visages, la nature filmée dans une lumière blanche et froide. C'est un film qui a peine besoin de dialogues tant les images parlent d'elles même. Sans doute le meilleur film que j'ai vu sur la seconde guerre mondiale et même sur la guerre en général.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/mes-meilleures-amies.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2384" title="Mes meilleures amies" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/mes-meilleures-amies-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Mes meilleures amies</em> de Paul Feig</h3>
On passe à beaucoup plus léger avec <em>Mes Meilleures amies</em>. J'avoue que ni le titre, ni l'affiche, ni le résumé ne me donnaient la moindre envie de voir ce film qui se profilait comme une énième mauvaise comédie américaine. Mais j'ai été interpellée par de bonnes critiques presses et quand l'occasion s'est présentée, je me suis laissée tenter. Bien m'en a pris ! Il est rare d'avoir de si bonnes surprises avec la comédie. On est bien loin de la mièvrerie habituelle, il y a de la cruauté et et de l'invention dans cet humour là. Les personnages secondaires sont bien pensés même si parfois un peu caricaturaux. La descente aux enfers de l'héroïne en anti-perfect-bridesmaid est tout à fait plaisante, la scène de la shower party en particulier est hilarante. Je retiens le talent comique de l'actrice principale Kristen Wiig et j'espère qu'on retrouvera ce genre de qualités dans d'autres films.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/la-guerre-est-declaree.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2385" title="La Guerre est declaree" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/la-guerre-est-declaree-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>La Guerre est déclarée</em> de Valérie Donzelli</h3>
Ce film a eu ses fans et ses détracteurs. Sans aller jusqu'à être fan, je me range du côté des "pour". Valérie Donzelli traite une histoire difficile sans jamais tomber dans le pathos. Ca raconte l'histoire de gens ordinaires qui se retrouve face à l'insurmontable, qui doivent épuiser toute leur force, toute leur énergie à cette lutte contre une fatalité incompréhensible. De l'énergie, les deux acteurs en ont à revendre et on entre avec eux dans la bataille. Contrairement à ce qui a été dit, j'ai trouvé qu'il y avait du vrai cinéma au delà du récit : cette façon hachée de raconter les choses, plans réalistes rythmés par des musiques hétéroclites. La réalisatrice marque son style et donne le ton...</p>
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<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/Et-maintenant-on-va-ou.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2386" title="Et maintenant, on va où ?" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/Et-maintenant-on-va-ou-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Et maintenant, on va où ?</em> de Nadine Labaki</h3>
Rien que pour sa première scène, chorégraphie mortuaire belle et sombre, le film vaut le coup. On retrouve cette féérie à plusieurs autres moment, dans les chansons en particulier. On peut peut-être lui reprocher cet aspect conte, assez naïf parfois (les guerres ne sont pas faites que par des hommes, mais bien aussi par les femmes). Cependant, un film si drôle et poétique sur un sujet si grave ne peut être qu'applaudi. La dernière scène est un pied de nez à l'absurdité religieuse, un cri de la réalisatrice pour son pays le Liban.
<h3> <a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/habemus-papam.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2388" title="Habemus Papam" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/habemus-papam-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Habemus Papam</em> de Nanni Moretti</h3>
Je me méfie toujours un peu de la thématique religieuse et je n'étais pas très emballée par un film sur les questions existentielles d'un Pape. Mais il semble que ni la foi ni la religion ne soit le vrai sujet ici. La position de Pape n'a été choisi que pour son envergure mondiale et la responsabilité qu'elle incombe. Le film parle justement d'un homme qui se rend compte qu'il ne veut pas du pouvoir, qu'il ne veut pas des responsabilités. Il parle de ce besoin des hommes de suivre un leader de se laisser guider par quelqu'un, se s'échapper de leurs propres questionnements. Les cardinaux sans leur pape sont comme des clowns perdus qui adorent une ombre derrière un rideau et jouent au volet dans la cours en vieux messieurs qu'ils sont. Michel Piccoli est excellent en Pape fugueur dans les rues de Rome, le film est à la fois plein de grâce et d'humour.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/affiche-we-need-to-talk-about-kevin.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2390" title="We need to talk about Kevin" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/affiche-we-need-to-talk-about-kevin-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>We need to talk about Kevin</em> de Lynne Ramsay</h3>
Un film glaçant sur la maternité. Il est construit sur un rythme non linéaire : on passe du présent où l'on devine peu à peu la catastrophe au passé qui retrace la relation de Kevin avec sa mère. Le malaise est là, comme un mal caché derrière une vie douce et des musiques joyeuses. La réalisatrice a su faire transparaitre cette réalité décalée, une froideur qui enveloppe tout le film. Elle ne cherche pas à expliquer le problème : une relation entre une mère et un fils qui n'a tout simplement jamais eu lieu, la conséquence dramatique d'une dépression mal soignée ? Finalement, il reste la phrase emblématique du titre que personne ne prononce jamais et qui aurait peut-être pu changer quelque chose... Le thème de la culpabilité, de la responsabilité est aussi très bien traité dans les scènes du "présent", comment vivre quand on a engendré un monstre ? Comment rester en vie ?
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/the-artist-affiche.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2392" title="The Artist" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/the-artist-affiche-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>The Artist</em> de Michel Hazanavicius</h3>
Ce qui est étonnant avec <em>The Artist</em>, ce n’est pas tellement qu'il soit muet mais plutôt que l'on oublie qu'il l'est. On pouvait avoir peur d'un simple exercice de style, mais Hazanavicius a fait un vrai film dans lequel on entre pleinement, acceptant tout naturellement ce mode de langage. Il utilise même des effets purement "muet" comme le "boum" de la fin, tout à fait drôle. Le film est plein d'humour mais aussi de poésie, de lyrisme. Je suis touchée par une ode à une époque que je n'ai pas connue et je trouve plein de beauté les faux extraits de films dans le film, images kitch et démodées et parfois très touchantes.</p>
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<p> </p>Dernier Week-end à Montréal : Mont Royal2011-11-21T21:49:00+01:002011-11-21T21:49:00+01:00vivianetag:None,2011-11-21:/dernier-week-end-a-montreal-mont-royal.html<p>Samedi 5 novembre, c'est mon dernier week-end à Montréal avant de rentrer à Paris. Un collègue m'a rejoint et nous allons découvrir le parc du Mont Royal. On peut y aller à pied depuis l'hôtel, on s’arrête d'abord manger un bon petit-déjeuner au Restaurant rue Milton puis nous voilà …</p><p>Samedi 5 novembre, c'est mon dernier week-end à Montréal avant de rentrer à Paris. Un collègue m'a rejoint et nous allons découvrir le parc du Mont Royal. On peut y aller à pied depuis l'hôtel, on s’arrête d'abord manger un bon petit-déjeuner au Restaurant rue Milton puis nous voilà entre l'université Mc Gill et l'hôtel Dieu, à l'entrée sud est du parc. De là, commence une très agréable balade qui monte très doucement, traversant le parc d'est en ouest et grimpant jusqu'à la fameuse croix qui domine la ville. Il fait un temps magnifique : fraicheur automnale et grand ciel bleu. Les feuilles ne sont pas encore tombées, et les érables en particulier éclatent de leur jaune doré sous le soleil. C’est une balade en forêt où la ville apparait comme par surprise entre les branches. On croise les familles qui viennent profiter du beau temps, les joggeurs, les cyclistes, les promeneurs avec leurs chiens. Nous marchons jusqu'au lac aux castors : nom mensonger, il n'y a aucun castors. Mais l'endroit est joli, c'est un petit étang artificiel dans une agréable clairière. L'hiver, l'eau gèle et ça devient une patinoire. Aujourd'hui, les canards peuvent encore en profiter et nous aussi, assis sur notre banc au soleil. Nous avons d'autres compagnons : les écureuils. Ils sont aussi peu farouches que des pigeons (et bien que plus jolis, je crois qu'ils sont comme eux une vraie plaie pour les habitants). D'ailleurs, on ne les trouve pas dans le fond du bois et les allées perdues du parc, mais toujours là où il y a le plus de monde ! La balade continue vers le belvédère, belle place en hauteur où l'on peut admirer la ville. Puis nous montons plus haut et rejoignons la croix, le point culminant du parc et de la ville. Hier soir, un collègue nous a fait monter sur le toit de son immeuble et nous avons vu la ville de nuit dans un magnifique panorama à 360 degrés. La voilà de jour, avec le Saint Laurent et le vieux Montréal que l'on devine. J'arrive à repérer l'université et la place des arts et, à l'est, le Plateau avec ses petites maisons et ses rues perpendiculaires.</p>
<p>Nous redescendons tranquillement par le même chemin et arrivons dans le parc Jeanne Mance. De retour en ville, on commence par se reposer longuement dans un café qui sert des sandwichs dans un pain noir très épais. Puis nous reprenons la balade et traversons le quartier du Plateau. On est assez loin du centre, mais c'est comme si on en retrouvait un. Parfois, nous sommes dans une rue plus résidentielle, les petits immeubles de trois étages se suivent avec leurs escaliers extérieurs, leurs corniches et leurs colonnes. Il y a toujours une allée d'arbres orangés qui les séparent de la rue et parfois des plantes grimpantes qui ajoutent aux couleurs chatoyantes de leurs façades. Et puis nous arrivons dans une rue commerçante, et là, c'est une succession de cafés, de restaurants, de petites boutiques, de friperies. Tout donne envie d'entrer, de tester, de flâner. C'est un quartier dans lequel on s'imagine tout de suite vivre et se sentir bien. On se contente de le traverser et de rejoindre le parc La Fontaine. Dans ses grandes étendues vertes, courent des dizaines d'écureuils ! Ils s'approchent de nous en nous reniflant cherchant à savoir si nous allons leur donner à manger. Ils nous observent accrochés la tête en bas sur un tronc d'arbre, agiles et futés. Le parc compte deux petits étangs mais ils sont à sec et ressemblent à de tristes tas de cailloux. Nous nous reposons sur un banc mais la lumière du jour décline emportant avec elle la douceur du soleil et nous livrant au froid hivernal.</p>
<p>Dans le soleil couchant, nous retournons dans les rues tranquilles du plateau. Nous aurions voulu manger au "Pied de cochon", restaurant réputé pour servir de la cuisine québécoise (celle qu'on a tant de mal à trouver), mais il est plein : il aurait fallu réserver (et peut-être assez longtemps à l'avance). Tant pis, nous marchons jusqu'à la rue Saint-Denis (je l'ai souvent parcouru côté sud mais c’est la première fois que je me balade côté nord). Comme il est encore tôt, nous prenons d'abord une boisson chaude dans un café avant de trouver une brasserie un peu chique et très agréable pour mon dernier repas en ville... Ils servent en dessert des tartes au sirop d'érable et du cheese cake, donc l'orientation américaine de la carte est tout de même là.</p>
<p>Le dimanche, c'est encore la nourriture qui prime : nous allons bruncher "Chez Cora". C'est une chaine spécialisée dans les crêpes et les fruits. L'enseigne la plus proche se situe dans le quartier du village, connu pour être le quartier gai. Le dimanche matin, il semble se réveiller de sa nuit agitée. Les junkies sont un peu pales et endormis, les fêtards rentrent chez eux. Tout le monde se requinque chez Cora déjà plein en cette heure matinale et qui sert des litres de café. Le repas est consistant, les crêpes ont la largeur de crêpes françaises mais l'épaisseur des pancakes, sur la mienne, il y a en plus du pain perdu et des fruits partout. Mon collègue a commandé ce qui ressemblait à une crêpe fourrée classique, mais quand elle arrive, elle en fait à peu près deux ou trois fois la taille ! Et bien sûr, sirop d'érable à volonté...</p>
<p>Le reste la journée n'a rien d'extraordinaire. Nous prenons le métro jusqu'au parc Jean Drapeau, sur une île du Saint-Laurent avec une belle vue sur la ville. Là bas, nous visitons la bio sphère qui renferme le musée de l'environnement. L’intérêt est plus dans le bâtiment lui même (une grande sphère à l'armature métallique qui date de l'exposition universelle) que dans les expositions : je pensais trouver des animaux mais j'avais confondu avec le biodome ! Ce sera pour une autre fois. On retourne ensuite sur le plateau : mon collègue a perdu son téléphone portable dans le parc La Fontaine, mais on aura beau scruter les feuilles mortes, les écureuils garderont le secret. Il est agréable de parcourir ce quartier une deuxième et dernière fois, bientôt, je suis de retour à l'hôtel : direction la gare routière puis l'aéroport, au revoir Montréal !!</p>Photo du mois : bout du monde2011-11-15T12:00:00+01:002011-11-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2011-11-15:/photo-du-mois-bout-du-monde.html<p>Nous sommes le 15 et c'est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure …</p><p>Nous sommes le 15 et c'est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est "Au bout du monde".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/P1020192.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2365" title="Photo du mois" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/11/P1020192-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Je vous l'assure, c'est une photo du bout du monde, de là où il semble s'arrêter. Mais où est-ce donc ?</p>
<p>Et voilà le bout du monde pour les autres blogueurs :</p>
<!--DEBUT DU PAVE DE LIENS-->
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank"> 100driiine</a>, <a href="http://troispetitssuisses.blogspot.com/" target="_blank"> 4 petits suisses dans un bol de riz</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com/" target="_blank"> A&G</a>, <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com/" target="_blank"> Agnès</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com/" target="_blank"> Alexanne</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank"> Alice</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank"> Anne</a>, <a href="http://enroutepoursherbrooke.blogspot.com/" target="_blank"> Aude</a>, <a href="http://babou-et-ben.com/" target="_blank"> Babou</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank"> blogoth67</a>, <a href="http://bavardise.blogspot.com/" target="_blank"> Boopalicious</a>, <a href="http://calamityscrap62.canalblog.com/" target="_blank"> Calamity Scrap</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org/" target="_blank"> Carnets d'Images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank"> Caro</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com/" target="_blank"> Cathy Brocard</a>, <a href="http://frenchyncarolina.blogspot.com/" target="_blank"> Cécy</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank"> Celiano</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank"> Céline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank"> Céline in Paris</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com/" target="_blank"> Champagne</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com/" target="_blank"> Cherrybee</a>, <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.com/" target="_blank"> Cindy Chou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank"> Clara</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank"> Claude</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank"> Cynthia</a>, <a 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target="_blank"> Gilsoub</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com/" target="_blank"> Gizeh</a>, <a href="http://glose.fr/" target="_blank"> Glose</a>, <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com/" target="_blank"> Grignette</a>, <a href="http://www.hibiscusblog.net/" target="_blank"> hibiscus</a>, <a href="http://experienceetc.blogspot.com/" target="_blank"> Hugo</a>, <a href="http://trytofixit.blogspot.com/" target="_blank"> Ines meralda</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com/" target="_blank"> Isabelle</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it/" target="_blank"> Jean WILMOTTE</a>, <a href="http://jenetdam.blogspot.com/" target="_blank"> jen et dam</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com" target="_blank"> JoAnn</a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog/" target="_blank"> Karrijini</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com/" target="_blank"> Krn</a>, <a href="http://titeboulle.canalblog.com/" target="_blank"> Kyn</a>, <a 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<!--FIN DU PAVE DE LIENS--></p>Toronto en une soirée2011-11-12T18:28:00+01:002011-11-12T18:28:00+01:00vivianetag:None,2011-11-12:/toronto-en-une-soiree.html<p>On ne peut pas dire que j'ai vraiment eu le temps de visiter Toronto. J'y suis restée une journée entière mais j'étais principalement à l'université. Levée à 5h30 du matin, je quitte Montréal par avion à 8h. Il est donc relativement tôt quand j'atterris à Toronto. Je ne savais pas …</p><p>On ne peut pas dire que j'ai vraiment eu le temps de visiter Toronto. J'y suis restée une journée entière mais j'étais principalement à l'université. Levée à 5h30 du matin, je quitte Montréal par avion à 8h. Il est donc relativement tôt quand j'atterris à Toronto. Je ne savais pas qu'il existait un aéroport en centre-ville et j'arrive donc dans le grand aéroport international à l'extérieur de la ville. De toute façons, ce n'est pas dans le centre que je me rends mais à l'université de York. On peut s'y rendre en bus depuis l'aéroport et me lance pleine de volonté dans la tache ardue de prendre le bus dans une ville inconnue.</p>
<p>L'université de York a été créée en 1960 avec la volonté de faciliter l'accès à l'éducation pour tous et elle se trouve dans une banlieue lointaine. En terme d'habitants, Toronto n'est pas tellement plus grande que Montréal mais la ville est beaucoup plus étendue. En dehors du centre, des kilomètres de banlieues résidentielles s'étalent en petits blocs d'immeubles bas ou de maisons découpés en un strict quadrillage par des rues infinies. C'est l'une de ses rues interminables que je longe en bus. Evidemment, mes indications ne sont pas assez claires et je descend au mauvais endroit. Mais bien vite, je me rends compte de mon erreur : les stations de bus ne portent pas le même nom en fonction du bus dans le lequel on se trouve. En fait, un bus avance toujours dans la même direction sur une seule et même rue. Il s’arrête à toutes les intersections et la station porte simplement le nom de la rue que l'on croise. Pour aller à l'université il faut prendre deux bus qui semblent ne jamais vouloir arriver. Heureusement, après mon erreur, j'ai réussi à convaincre un chauffeur de me laisser remonter sans devoir payer à nouveau un ticket.</p>
<p>Me voilà donc sur le campus de York University. On peut dire qu'on est non seulement loin du centre mais aussi loin de tout. La seule animation semble venir des travaux d'extension du métro qui devrait bientôt enfin atteindre l'université. Dans ce no man's land, le campus fait office de ville miniature, pour moi qui ne connais que quelques universités parisiennes, il parait très grand, et d'ailleurs si je ne passais pas mon temps à suivre des collègues, je me perdrais à coup sûr. Pour vous donner une image : on y trouve en plus des bâtiments universitaires un espèce de centre commercial où sont regroupés des restaurants pour les étudiants. Si en France, on considère que l'état doit pourvoir aux besoins des étudiants (comme les repas), ici on mélange aisément le service public avec le privé. Je ne pense pas qu'il serait très bien vu que l'université de Marne-la-Vallée permette à Starbucks d'ouvrir une antenne au rez-de-chaussée du bâtiment...</p>
<p>Je vous passe les détails de ma journée à l’université qui c'est d'ailleurs très bien passée. Vers 16h, on me propose de me déposer dans le centre. Je dois d'abord aller déposer mes affaires à l'hôtel : car oui, j'ai trouvé un hôtel à côté de l'université de York et sans doute le moins cher de la ville. Enfin, "hôtel" est un bien grand mot. au sud de l'université, on trouve un petit lotissement de maisons en briques tout nouvellement poussé. En fait, l'université à vendu des terrains à des promoteurs à des prix très attractifs pour essayer de développer le quartier et ainsi forcer le gouvernement à presser un peu les travaux d'extension du métro. Mon logement de ce soir est censé se situer dans l'une de ses rues. J'arrive devant une porte fermée avec l'affiche suivante : "Ne pas sonner, ne pas frapper à la porte, appeler ces numéros". Je ne suis pas l'injonction et commence par sonner et frapper. Comme je ne reçois aucune réponse, j'appelle, un peu irritée d'avoir à utiliser mon forfait qui s'écoule plus vite que le Saint-Laurent. Au premier numéro, personne de répond, au second, on ne me donne pas vraiment d'informations mais on m'assure qu'on va me rappeler. Seule avec mon sac devant cette porte fermée, et mes amis dans la voiture qui m'attendent un peu dubitatifs, je suis sur le point de partir me chercher un autre hôtel (un vrai cette fois, dans le centre ville). Quand voilà un irlandais qui rentre chez lui avec ses courses. Et chez lui, c'est chez moi, car ma chambre est en fait à l'intérieur d'une maison louée en collocation. L'irlandais appelle le proprio et après quelques "yes" et "ok", il me montre une petite chambre. Je laisse mon sac, je prend la clé posée sur le mini-frigo et je repars sans plus d'explications.</p>
<p>Nous descendons donc vers le centre ville. La personne que je suis venue voir à Toronto ne peut pas passer la soirée avec moi : en effet, ce soir c’est Halloween, et tout bon parent rentre faire le tour des maisons avec ses bambins déguisés en pumkin ou en cup cake. Me voilà donc au croisement de deux grandes rues, libre et souriante. Quel bonheur de n'avoir rien à faire d'autre que de se promener dans une ville inconnue sans but précis, sans programme, sans contrainte. J'avance un peu au hasard, je m’arrête pour regarder les boutiques je prends en photo les beaux exemples d'architecture contemporaine que je trouve un peu partout. Les couleurs de l'automne sont particulièrement belle : ici nous sommes plus au sud et très peu de feuilles sont déjà tombées. Les arbres rougeoient de toute leur puissance. Je n'avais pas l'intention de visiter la CN tower, je ne savais d'ailleurs pas ce que c'était, mais quand j'ai vu ce grand pic dressé au milieu de la ville avec au sommet une espèce de soucoupe volante, je n'ai pas pu résister. C'est un peu comme monter en haut de tour Eiffel, un truc à touriste qu'on ne fait pas quand on vit dans la ville mais qui est très amusant. Le billet coûte un prix tout à fait exagéré mais soyons fous ! En plus, on voudrait me vendre des tas d'extras complètement inutiles comme une séance de cinéma 3D ou d'autres choses du même genre, mais je me contente du prix minimum (tout de même presque 30 dollars canadiens). Je ne regrette pas l'achat, une fois en haut, la vue sur la ville est splendide : je n'ai qu'une soirée à Toronto, autant en voir le plus possible d'un coup ! J'y suis à la meilleure heure, le soleil baisse dans le ciel et la ville s'allume sous les lumières du crépuscule. Je vois les grandes tours de bureau, le lac qui s'étend au sud comme une mer et la ville interminable jusqu'à l'horizon. Toronto est plus impersonnelle que Montréal, plus américaine, mais que les villes américaines sont belles de nuit ! Je reste longtemps, attendant que la pénombre ait complètement remplacé le jour, laissant la ville ne devenir plus qu'une série de points lumineux sur la toile sombre. Les voies rapides se transforment en myriades rouges et jaunes, étoiles filantes dans l'infini de la nuit.</p>
<p>Je redescend sur la terre ferme. Je marche dans les rues, cherchant à quitter celles visiblement dédiées aux boutiques et commerces pour trouver les restaurants. Enfin, je m'installe dans un agréable pub où je mange une tourte dans une ambiance chaude et feutrée. Pour rentrer, il me faut prendre le métro et le bus mais, par miracle, je descends exactement au bon endroit et retrouve tout de suite la maison où je loge. Pour le prix que je paye (30 dollars la nuit), la chambre est relativement correcte. Je pensais voir le manager ce soir pour payer, mais personne n’est là alors tant pis. Finalement, je recevrai un mail le lendemain et la somme sera directement prélevée sur mon compte : je n'ai vu personne à part l'irlandais qui m'a ouvert. Le lendemain, je vais à 9h prendre le bus sur la place principale du campus encore étouffée par la brume, des écureuils noirs courent sur le trottoirs et je bois un thé Starbucks à emporter. Cette fois, j'arrive à l'aéroport sans encombre et suis tout à fait à l'heure pour mon vol pour Montréal. Je n'ai eu que peu de temps à Toronto, la ville ne m'a pas autant séduite que Montréal mais je pense qu'elle a beaucoup à offrir, une autre fois peut-être ?</p>
<p> </p>Brunch et chutes de Montmorency2011-11-11T00:04:00+01:002011-11-11T00:04:00+01:00vivianetag:None,2011-11-11:/brunch-et-chutes-de-montmorency.html<p>Dimanche 30 octobre, je me réveille chez mon hôtesse Stéphanie, à Beauport, un quartier résidentiel de la ville de Québec. Ce matin, elle organise un brunch pour sa famille venue de Gaspésie. Au menu : pain doré (pain perdu en québécois), fruits frais, sirop d'érables, toasts, oeufs au bacon, pommes de …</p><p>Dimanche 30 octobre, je me réveille chez mon hôtesse Stéphanie, à Beauport, un quartier résidentiel de la ville de Québec. Ce matin, elle organise un brunch pour sa famille venue de Gaspésie. Au menu : pain doré (pain perdu en québécois), fruits frais, sirop d'érables, toasts, oeufs au bacon, pommes de terre sautées, haricots au lard. Ici on mélange sans complexe le sucré et le salé et j'ai vu plusieurs fois des gens verser le sirop directement sur le bacon ou les pommes de terre. Je ne vais pas jusque là mais, pour une française, je suis très ouverte d'esprit sur la question et ce petit déjeuner est pour moi un vrai régal ! Je découvre aussi une nouvelle boisson : le mimosas. Sur quelques centilitres de mousseux, on se verse un verre de jus d'orange. Le résultat est frais et pétillant, peu alcoolisé et tout à fait agréable, un vrai apéritif du matin. Je profite aussi du repas pour discuter avec la famille. Leur accent est assez prononcé mais ne m’empêche pas de comprendre et je pense qu'ils font un effort quand ils s'adressent à moi directement. La Gaspésie est une région du "Québec profond" bien loin de la grande métropole qu'est Montréal. La ville d'où ils viennent est à 800 kilomètres au nord de Québec, dans un endroit où les montagnes tombent directement dans la mer. Si c'est une magnifique région, elle souffre de dépeuplement ayant perdu son industrie et n'étant plus capable d'offrir à sa jeunesse un avenir à la hauteur de ses espérance.</p>
<p>Plus tard, la famille part "magasiner" et il ne reste que Stéphanie et sa mère. Je pars seule dans les rues de Beauport pour visiter les chutes de Montmorency. Beauport est comme une ville de banlieue et n'a plus rien à voir avec le vieux Québec. Les maisons sont déposées les unes à côté des autres, toujours entourées de petits jardins. Les styles sont assez hétérogènes et colorés. On trouve les marques typiques de l'Amérique du nord avec les corniches et balcons à colonnes romaines et les lames de bois ou de pvc qui recouvrent les murs. Après 10 minutes, on arrive à l'entrée du parc où se situent les chutes. On y arrive par en haut : face à une large falaise, comme un affaissement du terrain où se jette la rivière. Les chutes font 83 mètres de hauteur et même si après l'Islande, il est difficile d'être impressionné, ça reste un beau spectacle. On longe la falaise sur une promenade en bois puis on traverse la rivière juste au dessus de la chute. De là, on peut prendre un chemin qui remonte la rivière vers l'intérieur de la forêt. Nous sommes plus au nord que Montréal et les feuilles sont presque toutes tombées, elles forment un tapis coloré au sol et un parfum d’automne embaume. Entre deux branches nues, on peut voir sauter un écureuil.</p>
<p>Je retourne vers les chutes et retrouve Stéphanie et sa mère qui m'ont rejoint. On peut descendre en bas de la falaise par un escalier de 487 marches. Stéphanie l'utilise pour "s'entrainer", c’est ce qu'elle fait aujourd'hui en descendant et remontant 8 fois de suite... Personnellement, je ne fais que descendre puis longe ensuite le lac qui se forme en bas des chutes pour rejoindre le petit téléphérique qui permet de remonter. L'hiver, les chutes ne gèlent pas mais le lac oui et elles sont entourées de glace. Au pied de la falaise se forme alors un "pain de sucre", comme une colline de glace sur laquelle les gens viennent glisser. Stéphanie vient, elle, pour faire de l'escalade sur glace. Je me contenterai de la vision d'automne, très belle, elle aussi.</p>
<p>Nous retournons à Beauport et c'est la fin de mon très court séjour à Québec. Stéphanie me dépose à la gare routière et je reprends le bus pour Montréal mais je ne regrette pas cette petite virée d'un week-end qui m'a permis d'avoir un aperçu un peu plus large du Québec...</p>Québec en un jour2011-11-05T04:28:00+01:002011-11-05T04:28:00+01:00vivianetag:None,2011-11-05:/quebec-en-un-jour.html<p>Je prends le bus à Montréal le samedi matin à 10h. Nous traversons le Saint-Laurent, la ville apparaît dans toute sa splendeur. Puis voilà les rues monotones de la banlieue de Longueuil et enfin la longue autoroute qui nous mène à Québec. Nous traversons des champs et des forêts, plus …</p><p>Je prends le bus à Montréal le samedi matin à 10h. Nous traversons le Saint-Laurent, la ville apparaît dans toute sa splendeur. Puis voilà les rues monotones de la banlieue de Longueuil et enfin la longue autoroute qui nous mène à Québec. Nous traversons des champs et des forêts, plus nous montons vers le nord et moins les arbres ont de feuilles. Bientôt les seules couleurs viennent des sapins verts et dorés. Entre lecture et sommeil, les trois heures de trajet sont vite passées et me voilà déposée à la gare centrale de Québec.</p>
<p>Au premier coup d'oeil, la ville n'est pas si différente bien que le bâtiment de la gare nous donne déjà un aperçu. Mais je m'avance vers le vieux Québec et je suis accueillie par les remparts. J'arrive rue Saint-Jean : ici, pas de hauts building mais un centre ville à l'européenne avec de jolies maisons de pierre. Je marche jusqu'à la rue Couillard et je m'installe pour déjeuner dans un petit café chaleureux. De là, je repars bientôt et monte vers l'hôtel de ville. De longues rues descendent du centre vers les remparts et nous offrent la vue sur les grandes plaines alentour. Je monte jusqu'à la basilique puis jusqu'au château Frontensac. C'est un bien étrange bâtiment : on ne peut pas vraiment dire qu'il ait un style européen mais il ne ressemble à rien de ce qu'on voit ailleurs en Amérique. On le croirait sortie d'un conte de fée avec ses hautes tours rondes et son air bavarois. C'est en fait un hôtel de luxe qui date du XIXème siècle mais qui fait aussi du patrimoine historique du vieux Québec, lui apportant ce charme si particulier. Au pied du château, on peut flâner sur de grandes terrasses en bois qui dominent le Saint-Laurent avant de descendre le grand escalier qui mène à la ville basse.</p>
<p>Ici, on n'est plus du tout en Amérique et on se croirait dans une ville médiévale française. Les maisons sont en grosse pierre blanche et le sol est pavé. J'admire la rue du petit-Champlain que tout le monde vient voir. Car non, je ne suis pas la seule à visiter Québec. Et d'ailleurs, bien que je trouve la ville très jolie, je ressens un petit côté "Mont Saint-Michel" quand je me promène : un lieu comme figé dans son histoire et qui est plus un musée qu'une véritable ville. Me voilà Place Royale et c'est seulement en entrant dans l'église Notre-Dame des Victoires que je prends conscience de l'age récent de la ville. Là où, en Europe, on aurait trouvé une petite chapelle romane, on a ici un pur style néo classique avec ses colonnades et ses dorures.</p>
<p>Je monte doucement la rue Saint-Pierre, ralentie par les multiples galeries d'art qui foisonnent un peu partout. Enfin, j'entre dans le musée des civilisations. Il est déjà 16h, et je n'ai qu'une heure si je veux visiter le musée. Je prends tout de même un billet et ne visite qu'une seule des nombreuses sections, celle qui m'intéresse le plus : l'histoire du Québec. Cela complète un peu ce que j'ai lu à Montréal et me permet de mieux comprendre cette région que je connais si mal. Je lis l'histoire des premiers colons, la conquête des anglais, les lutes pour la liberté et l’indépendance, les révoltes qui n'ont pas abouties... L'histoire nous amène jusqu'au XXème et nous présente le Québec actuel, sa mixité et son identité. J'ai remarqué que l'esprit identitaire au Québec était très différent ce qu'on trouve en France, il arrive à s'affirmer sans rejeter les nouvelles cultures qui le forme, et je trouve que l'on devrait s'en inspirer.</p>
<p>Le musée ferme et je reprend mon chemin. Mon dos me fait encore souffrir le froid est tenace. Je remonte doucement vers la gare routière. C'est là bas que vient me chercher Stéphanie, rencontrée par Couch surfing et qui sera mon hôte ce soir. Elle habite à Beauport, assez loin du centre et ma visite de la ville s'arrête ici. Je n'ai vu qu'un rapide aperçu, un tour à peine esquissé. Pour vraiment connaître Québec, il me faudrait visiter le reste : les parties de la ville où les gens vivent et pas seulement son joli coeur figé.</p>Cafés, restaurants, Halloween2011-11-04T04:44:00+01:002011-11-04T04:44:00+01:00vivianetag:None,2011-11-04:/cafes-restaurants-halloween.html<p>Comme je l'avais prévu, je n'ai pas eu beaucoup le temps de visiter lors de cette première semaine à Montréal. Surtout que j'ai été parasitée d'abord par un rhume puis par un mal de dos qui m'ont littéralement handicapée. Mais j'ai décidé d'ignorer au maximum les maux physiques qui m'accablaient …</p><p>Comme je l'avais prévu, je n'ai pas eu beaucoup le temps de visiter lors de cette première semaine à Montréal. Surtout que j'ai été parasitée d'abord par un rhume puis par un mal de dos qui m'ont littéralement handicapée. Mais j'ai décidé d'ignorer au maximum les maux physiques qui m'accablaient et de profiter pleinement de mon séjour !</p>
<p>Mon principal temps de liberté se situe le matin. J'ai profité du décalage horaire pour prendre l'habitude de me lever tôt (enfin, ce n'est pas si tôt, mais me réveiller naturellement à 8h est pour moi une grande nouveauté). Ainsi, je peux profiter de la ville tandis que les arbres brillent dorés sous le magnifique ciel bleu. Pour mon grand bonheur, le département de mathématique se situe juste derrière la place des arts, et bien qu'il soit très proche de mon hôtel, par de menus détours, on trouve quantité de cafés à explorer. J'aime cette habitude anglo-saxonne d'avoir partout ces sortes de cafés / sandwicherie où l'on peut tranquillement s'attabler. Beaucoup propose le wifi et c'est tout naturellement que les gens s'y installent pour travailler. C'est là que je vais prendre mon petit déjeuner. Il parait que pour les goûts européens, le café n'est pas toujours très bon : mais je m'en moque car je bois du thé et que les muffins sont, eux, souvent délicieux. Quand je suis raisonnable, je me contente d'un "chai latte" et d'une part de cake carotte-gingembre. D'autres fois je vais dans des lieux un peu plus restaurant, et peu plus originaux aussi, et je prends des pancakes ou du "pain doré" au sirop d'érable ou des oeufs au bacon.</p>
<p>Je passe la journée à travailler à l'université. Depuis mon bureau, je ne vois qu'un haut mur gris un peu terne, mais je sais qu'il s'agit de l'opéra (dont la face arrière n'est pas très affriolante) et cela me donne du baume au coeur. Et puis je discute avec mes collègues de la ville, du Québec et j'en apprends donc un peu plus. Ainsi, on me dit que, non, tout le monde n'est pas bilingue à Montréal. La frontière se situe à peu près au niveau de l'université : à l'est les francophones, à l'ouest les anglophones. D'ailleurs, l'université Mc Gill est très proche et est, elle, anglophone. Dans le centre, il semble qu'on puisse parler les deux langues mais la dominante peut changer d'un café à l'autre. Depuis l'université, on peut facilement se rendre sur la Place des arts : soi dans sa partie extérieure, soi dans son équivalent sous-terrain qui communique directement d'un côté avec le bâtiment où je travaille et de l'autre avec la grande galerie marchande d'un building voisin. Je m'y rendrai plusieurs fois, non pas pour flâner dans les belles boutiques mais pour aller à la pharmacie dont je commence à être une habituée.</p>
<p>Le soir, je vais au restaurant. Mais la fatigue, le rhume et le mal de dos m'ont découragée d'aller explorer au delà de mon quartier. Il faut dire qu'entre la rue Saint-Denis et la rue du Prince Arthur, j'ai déjà de quoi faire et l'ensemble des cuisines de la planète à disposition. On peut trouver un peu dommage que les restaurants "québécois" soient finalement si rare et j'aurais donc beaucoup de mal à dire quelles sont les spécialités locales. J'ai bien goûté les "poutines", ces frites recouverte de sauce et de fromage mais on m'a assuré à grands cris que ce n'était qu'une récente invention de fast food et pas du tout un plat traditionnel. Mais finalement, Montréal est une ville cosmopolite et c'est donc normal que l'on retrouve cette agréable mixité au niveau des restaurants. On trouve de tout : français, italien, grec, polonais, chinois, coréen, vietnamien, japonais, mexicain, éthiopien, thaïlandais, indien, etc. Et puis il y a aussi beaucoup de choses un peu mixtes, à la mode bio végétarienne, ou fusion expérimentale. Enfin, il y a tous les burgers, frites, et pub food à l'irlandaise. Enfin bref, je ne suis pas morte de faim et j'ai pu varier mon menu chaque soir !</p>
<p>Maintenant, il faut que je parle de Halloween. Le 31 octobre était lundi dernier et c'est ce jour là que les enfants déguisés sont allés quémander des bonbons. Mais pour les grands enfants, ça a commencé dès le week-end à travers de nombreuses fêtes et soirées organisées partout et encore plus dans le milieu étudiant. C'est à l'une de ces fêtes que j'ai été invitée par des collègues vendredi soir et il a fallu que je me procure un costume. Jeudi après-midi est le jour où mon dos m'a fait le plus souffrir et c'est donc en boitillant douloureusement que je suis arrivée à la boutique Eva B du boulevard Saint-Laurent. A l'extérieur, les murs sont recouverts de graffitis colorés et on a l'impression d'entrer dans un squat. C'est une friperie et des vêtements sont entassés partout : une vrai caverne d'Ali Baba. Une jeune femme nous propose du cidre chaud servi gratuitement dans de petits verres et nous oriente vers le sous-sol. C'est là qu'on trouve les costumes à louer. Nous entrons dans un labyrinthe de robes, de capes, de vestes, de tout ce qu'on veut, une enfilade de petites pièces remplies à ras bord de tout et de n'importe quoi. Pour moi qui ai le goût du théâtre et du déguisement, c'est un vrai paradis qui me ferai presque oublier mon mal de dos. Ce ne sont pas des costumes formatés mais des tas trucs très originaux arrivés ici on ne sait trop comment. Chacun peut alors se créer son propre déguisement selon son envie et son imagination. Pour ma part, je trouve une robe noire magnifique qui mêlée de tulle vert me donne une étrange allure gothique et envoûtante. J'achète aussi un peu de maquillage et me voilà le soir du vendredi une vampire tout à fait remarquable. Je n'ai pas parlé du prix mais c'est très abordable : chaque vêtement se loue entre 5 et 20 dollars, on vous fait la facture quand vous sortez du magasin.</p>
<p>La fête a lieu le vendredi soir sur le boulevard Saint-Laurent. Partout, des soirées sont organisées et la rue grouille de groupes déguisés pas encore complètement éméchés. Je retrouve une ambiance un peu dublinoise, festive et agréable. Là où je vais, il y une grosse moitié de francophones avec beaucoup de français et quelques québécois. Les autres viennent de tous les pays du monde et parlent l'anglais ou l'espagnol. Je discute avec des américaines et d'autres expatriés. Je ne rentre pas trop tard car le lendemain, je pars pour Québec !</p>
<p>Ma seconde semaine à Montréal ressemble assez à la première, le soleil brille et les feuilles ne sont pas encore tombées. Je me déplace jusqu'à Little Italy où se concentre l'activité économique de la communauté italienne arrivée dans les années 50. Il y a le "Café Italia" où se réunissent les vieux italiens pour boire un vrai cappuccino, il y a aussi un très chic restaurant qui a la réputation d'être fréquenté par la Mafia. De la ville, il me reste encore de nombreux quartiers à découvrir mais en deux semaines, j'ai plus appris sur Montréal et le Québec que je ne l'avais fait de toute ma vie...</p>Montréal en 1 jour2011-10-25T15:44:00+02:002011-10-25T15:44:00+02:00vivianetag:None,2011-10-25:/montreal-en-1-jour.html<p>J'arrive à Montréal le samedi soir, je vais rester deux semaines ici mais en vérité, je n'aurai que peu de temps pour visiter étant donné que je viens pour travailler. Mais voilà longtemps que j'avais envie de voir cette ville et je suis impatiente de la découvrir ! Mon hôtel est …</p><p>J'arrive à Montréal le samedi soir, je vais rester deux semaines ici mais en vérité, je n'aurai que peu de temps pour visiter étant donné que je viens pour travailler. Mais voilà longtemps que j'avais envie de voir cette ville et je suis impatiente de la découvrir ! Mon hôtel est juste à côté du centre et le bus de l'aéroport me dépose à 5 minutes. Déjà, en tirant mon gros sac, je repère l'animation joyeuse de la rue Saint-Denis. Pour dîner, je vais rue du Prince Edward comme me l'a conseillé l'hôtel et m'installe dans un restaurant coréen pour manger un bibimbab. Un restaurant coréen et des maisons en briques : j'ai l'impression d'être à Dublin. Je suis épuisée par le décalage horaire et rentre me coucher à l'hôtel, demain, j'attaque la ville !</p>
<p>A neuf heures, je suis dehors. Il fait frais mais pas trop froid et avec mon beau manteau d'hiver et mon béret, je suis équipée comme il faut. Dimanche matin, la ville dort encore et les rues sont vides. A part quelques voitures, je n'entends que le cri strident des mouettes. Je croise un écureuil sur un trottoir : je suis bien en Amérique. Dans la rue Saint-Denis, les restaurants sont encore fermés et le vent balaie les feuilles sur le béton. Je tourne dans la rue Sainte-Catherine. Elle mène jusqu'à la place des arts et foisonne de théâtres et de salles de spectacle diverses. Et voilà la place des arts, moderne et spacieuse. Derrière le musée d'art cotemporain, un bâtiment de l'UQAM (Université du Québec à Montréal) où je vais aller travailler à partir de demain. Il y aussi la salle de concert symphonique ainsi que l'opéra : en tout, 5 salles de spectacles et plus de 6000 places, nous sommes vraiment au centre-ville de la culture. Je dépasse la place et continue vers le centre économique. Mon guide indiquait une bonne pâtisserie à la gare mais elle est fermée le dimanche. Je me rabats sur un self spécial petit-déjeuner et peux ainsi compléter celui, très succin, que j'ai pris à l'hôtel. Je ne me prive pas : pain perdu au sirop d'érable, thé, jus de fruit, etc. Il me faut des forces pour affronter la ville !</p>
<p>Je repars et me voilà bientôt au milieu des hauts buildings et des banques. Nous sommes dimanche et le quartier est vide, presque fantomatique. Ses seuls habitants sont les indignés montréalais qui se réveillent dans leurs tentes et partagent leurs idées révolutionnaires et leurs cafés. Ils sont installés devant le centre de commerce mondial. Ce bâtiment a une architecture très particulière : entre deux vieux édifices de la ville, une allée de verre très moderne qui transforme cette ancienne ruelle en magnifique oeuvre contemporaine, une belle réussite de rénovation. Les boutiques sont fermées et la foule est absente. Je me promène seule sur ses balcons et passerelles pouvant admirer pleinement l'architecture. Je continue ma visite avec le palais des congrès, lui aussi bel exemple d’architecture contemporaine. Sa façade vitrée est colorée de rose et bleu, depuis l'intérieur, on voit les arbres d'automne sous des couleurs encore plus incroyables. Il y a d'ailleurs des arbres à l'intérieur même du bâtiment : mais ils ne sont que des troncs et sont peints en rose bonbons. On trouve une allée entière de ces faux arbres, oeuvre d'art moderne qui fait l'identité du bâtiment.</p>
<p>Je continue vers le sud entrant dans le vieux Montréal et visite un autre bâtiment coloré mais de façon très différente : la basilique Notre-Dame. C'est une église du XIXème siècle en plein dans le néo-gothique dont l'intérieur est décoré de dorures et peintures à en avoir mal aux yeux. Pour visiter, il me faut attendre la fin de la messe qui est en train d'être dite. Les voix des choeurs s'élèvent religieusement au son de l'orgue. Signe du bilinguisme de la ville, la messe est dite d'abord en français puis traduite en grande partie en anglais et le prêtre passe sans arrêt d'une langue à l'autre (les prières, cependant, ne sont dites qu'une seule fois !). Je sors de la basilique et marche un peu le long de la rue Saint-Paul : cette fois, les boutiques sont ouvertes et l'animation est là, nous sommes dans la partie touristique de la ville. Le vieux Montréal est agréable, un petit côté européen avec son sol pavé et ses vieilles maisons. Je rejoins le vieux port. Il ne ressemble pas du tout à l'image qu'on se fait d'un "vieux port" en Europe mais ne manque pas de charme. Montréal a su rénover l'endroit tout en conservant l'aspect industriel. Une longue balade s'étend sur les rives du Saint-Laurent avec des pistes cyclables, des bancs et des tables de pique-nique dans la verdure. Mais les anciens docks n'ont pas été détruits, il reste encore des hangars et de vieux bâtiments industriels. Certains ont été transformé, on trouve par exemple un labyrinthe à travers d'anciens hangars. D'autres sont en attente de leur destin. C'est le cas du silo numéro 5 : cette immense bâtisse s'élève au dessus du fleuve et nous toise de sa beauté rouillée, témoignage d'un passé industriel révolu. Des parcs ont été installés là où, autrefois, on chargeait les marchandises et les arbres rouges brillent dans le ciel gris.</p>
<p>Je quitte bientôt le port pour retourner vers la ville et je me retrouve au marché du Bonsecours. Ici a lieu aujourd'hui une grande braderie : des tas de stylistes québécois vendent leurs créations à prix cassés. Dans les longues salles, des centaines d'étals de vêtements se succèdent. Je ne résiste pas et me promène longuement, admirant parfois des oeuvres textiles bien au dessus de mes moyens mais trouvant aussi de belles occasions de dépenser mes dollars canadiens ! Je continue à travers le vieux Montréal et me rend au musée du château de Ramezay en face du bel hôtel de ville. Ce n'est pas vraiment un château, plutôt une belle maison, une des plus anciennes de la ville, qui servit de demeure aux gouverneurs. A l'intérieur, on trouve un musée qui retrace l'histoire du Québec : je suis particulièrement ignorante dans ce domaine et cela me permet donc de comprendre un tout petit peu les différents enjeux qui ont été ceux de la province. Ce qu'on retient, c'est que les francophones se sont battus becs et ongles pour conserver le droit de pratiquer leur langue et leur culture et ils sont d'ailleurs les seuls en Amérique à y être parvenus.</p>
<p>Je marche depuis ce matin et en sortant du musée, je sens que mon corps réclame une pause. Je m'effondre donc dans un café où lovée dans un confortable fauteuil je laisse mes jambes se reposer en buvant un chai latte. Puis courageusement, je remonte le boulevard Saint-Laurent : artère principale de la ville qui marque la frontière entre l'est et l'ouest. Je traverse le petit quartier chinois : petit carré au milieu de la ville délimité par de grandes portes décorées. Puis me voilà rue Sainte-Catherine et bientôt Place des arts, la rue est beaucoup plus animée que ce matin et les boutiques sont ouvertes. Je me dirige droit vers le musée d'art contemporain. Il abrite surtout des expositions temporaires dédiées à des artistes québécois. Fatiguée par ma longue balade, je m'affale devant les installations vidéos, prenant le temps d'apprécier chaque oeuvre, ce que l'on fait rarement habituellement. Je retiens les tableaux vivants de Claudie Gagnon, à la fois absurdes et beaux et <em>L'Etuve</em> de Olivia Boudreau où des femmes lasses apparaissent dans la fumée d'un hammam.</p>
<p>Ma journée touche à sa fin. Je mange un léger sandwich dans un café de la rue Sainte-Catherine et me rend dans un petit théâtre pour un match d'impro. Ce type de performance a été inventé à Montréal et il serait dommage de ne pas en profiter. Détail insolite : le spectacle a lieu en anglais. Les comédiens portent des numéros, il sont appelés sur scène où ils doivent improviser une saynète selon certaines contraintes souvent assez burlesques. Ensuite, le public note à coup d'applaudissement ce qu'il vient de voir ce qui permet d'éliminer une partie des comédiens, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que deux qui s'affrontent dans un duel absurde de vol de chapeau. L'ambiance est agréable et l'on rit beaucoup. A savoir que la troupe propose aussi des cours d'impros gratuit plus tôt dans la journée et que si l'on est assez assidu et doué, on peut espérer les rejoindre sur scène : voilà qui me donnerait presque envie de m'installer ici !</p>
<p>Il est 22h quand je retourne à mon hôtel, épuisée et comblée par ma journée. J'ai été séduite par la ville et après avoir arpenté les rues, je m 'y sens presque chez moi. Demain, je commence mon travail à l'université, j'aurai moins le temps de visiter mais tout le loisir d'apprécier...</p>
<p> </p>Films de l'été2011-10-19T23:21:00+02:002011-10-19T23:21:00+02:00vivianetag:None,2011-10-19:/films-de-lete.html<p>Voilà un peu en retard (très en retard) les films que j'ai vus cet été : <strong>8 films</strong> avant et après mon tour des Caraïbes !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/omar-m-a-tuer.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2292" title="Omar m'a tuer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/omar-m-a-tuer-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Omar m'a tuer</em> de Roschdy Zem</h3>
Il est toujours un peu dangereux de faire un film sur une affaire qui n'a en fait, jamais été élucidée …</p><p>Voilà un peu en retard (très en retard) les films que j'ai vus cet été : <strong>8 films</strong> avant et après mon tour des Caraïbes !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/omar-m-a-tuer.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2292" title="Omar m'a tuer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/omar-m-a-tuer-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Omar m'a tuer</em> de Roschdy Zem</h3>
Il est toujours un peu dangereux de faire un film sur une affaire qui n'a en fait, jamais été élucidée. Ici, c'est véritablement un plaidoyer pour la cause de Omar Raddad bien fait et touchant et qui convainc certainement. Ce parti pris très partisan est finalement le seul reproche qu'on pourrait faire au film et qui, peut-être, nuit un peu à sa cause. En effet, on ne comprend tout simplement pas comment cet homme a pu être jugé coupable et surtout quels sont les arguments qui empêchent un nouveau procès. Sans doute est-ce aussi le cas du réalisateur qui a souhaité ici affirmer son point de vue : mais une vision un peu plus objective aurait, je pense, mieux payé. Pour l’aspect cinématographique, le film a de nombreuses qualité dont le jeu poignant de Sami Bouajila.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/Une-Separation-Asghar-Farhadi-.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2293" title="Une Séparation" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/Une-Separation-Asghar-Farhadi--150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Une Séparation</em> de Asghar Farhadi</h3>
Film iranien d'un réalisateur dont j'avais déjà vu l'excellent <em>A Propos d'Elly</em>. L'histoire commence assez doucement et prend de plus en plus de force au fur et à mesure du film. Les personnages sont bien dessinés et se développent dans toute leur complexité bien loin de clichés rapides. On comprend chacun d'entre eux sans en excuser aucun, c’est un drame fait de petites fautes, de la lutte de chacun pour que sa propre vie reste acceptable. La situation iranienne n'est pas vraiment le sujet mais elle apparait en filigrane, contexte de toute chose...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/il-etait-une-fois-dans-louest.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2308" title="Il etait une fois dans l'ouest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/il-etait-une-fois-dans-louest-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Il était une fois dans l'ouest de Sergio Leone</h3>
J'ai eu l'occasion d'aller voir ce classique qui passait en plein air à la ferme du buisson. Enveloppée dans ma couverture, installée sur mon transat, je peux frissonner au son de l'harmonica de Charles Branson. Malheureusement, la pluie malvenue nous force à interrompre la séance et à nous réfugier à l'intérieur. C’est un peu moins magique mais le film reste magnifique et nous nous laissons emporter...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/my_little_princess.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2323" title="My little princess" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/my_little_princess-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>My little Princess</em> de Eva Ionesco</h3>
Dans ce film, la réalisatrice s'inspire de sa propre enfance pour nous raconter cette histoire de relation mère-fille à haute toxicité. Les deux actrices, la jeune Anamaria Vartolomei et Isabelle Huppert nous rendent parfaitement le rapport qui se joue, entre amour et haine. un questionnement sur le regard, l'art, la perversité...
<h3> <em>La Piel que Habito</em> de Almodovar<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/la_piel_que_habito2.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2325" title="La Piel que Habito" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/la_piel_que_habito2-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a></h3>
On reste dans la perversion avec le dernier almodovar, <em>La Piel que Habito</em>. Nous voilà devant une magnifique oeuvre d'art : image parfaite, longs plans aux allures expressionnistes. Il ne surpasse pas pour moi mon adoré <em>Parle avec elle</em> mais est certainement l'un des meilleurs films de l'année.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/tu-seras-mon-fils.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2326" title="Tu seras mon fils" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/tu-seras-mon-fils-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Tu seras mon fils de Gilles Legrand</h3>
C'est le premier film que je vois de ce réalisateur et je ne suis pas déçue ! Là encore, une relation parent-enfant assez toxique et qui s'envenime encore plus quand le père qui méprise son fils se trouve un nouveau rejeton. Le couple Niels Arestrup / Lorànt Deutch fonctionne parfaitement. J'ai particulièrement apprécié le jeu de ce dernier que son père met toujours dans une position de minable mais dont la force de caractère et la qualité reviennent dès que le paternel disparait. La question de la filiation est centrale, à travers le fils lésé, mais aussi à travers le personnage de Patrick Chesnais qui, au moment de mourir, voit son propre fils happé par celui qui fut son patron. Une légère teinte sociale et surtout l'univers très particulier du vignoble donnent à l'ensemble beaucoup de caractère. !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/les-bien-aimes.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2327" title="Les bien aimés" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/les-bien-aimes-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Les biens aimés</em> de Christophe Honoré</h3>
Christophe Honoré a parfois des hauts et des bas, mais il s'impose comme un réalisateur incontournable et ce film peut être mis parmi ses hauts. Il commence très légèrement et l'on peut d'ailleurs lui reprocher un côté "carton pâte" dans sa description du passé et de façon encore plus flagrante dans la Tchécoslovaquie communiste, et ce, malgré la fraicheur de Ludivine Sagnier . Mais le film avance et s'empreint de plus de profondeur, voire de gravité, les personnages s'étoffent en particulier grâce au jeu de Catherine Deneuve qui est celle que je retiens le plus, entourée de ses deux maris...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/This-Must-Be-the-Place-.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2328" title="This Must be the place" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/This-Must-Be-the-Place--150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>This Must be the place</em> de Paolo Sorrentino</h3>
Sean Penn en Droopy-ex-star du rock, beau jeu d'acteur ! Un film presque surréaliste sur le road trip de ce personnage improbable à travers les Etats-Unis à la recherche d'un ancien nazi. L'ensemble est rendu très agréable par des personnages secondaires toujours justes et bien dessinés, comme la femme de Sean Penn, l'excellente Frances McDormand...</p>
<p> </p>Photo du mois : Surnaturel2011-10-15T12:00:00+02:002011-10-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2011-10-15:/photo-du-mois-surnaturel.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est "Surnaturel"</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/P1100344.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2319" title="Photo du mois : Surnaturel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/P1100344-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Et pour l'illustrer, voilà …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est "Surnaturel"</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/P1100344.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2319" title="Photo du mois : Surnaturel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/P1100344-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Et pour l'illustrer, voilà cette étrange image d'un monde perdu. Ce paysage existe vraiment, mais où ? A vous de deviner !</p>
<p>Et sinon, voyons quels phénomènes les blogueurs ont réussi à fixer sur leur appareil ce mois ci :</p>
<!--DEBUT DU PAVE DE LIENS-->
<p><a href="http://www.inmybubble.org/" target="_blank"> Vanilla</a>, <a href="http://www.urbamedia.com/" target="_blank"> Urbamedia</a>, <a href="http://urbancollector.blogspot.com/" target="_blank"> Urbaine</a>, <a href="http://unjourmontreal.wordpress.com/" target="_blank"> Unjour-Montreal</a>, <a href="http://mal.blogs-de-voyage.fr/" target="_blank"> Ty</a>, <a href="http://www.titem.fr/" target="_blank"> Titem</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com/" target="_blank"> Thib</a>, <a href="http://mouseandfrog.wordpress.com/" target="_blank"> TheMouse</a>, <a href="http://terhischram.blogspot.com/" target="_blank"> Terhi</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank"> TambourMajor</a>, <a href="http://www.provincecanadienne.blogspot.com/" target="_blank"> Stephane08</a>, <a href="http://sproutch-photos.blogspot.com/" target="_blank"> Sprout©h</a>, <a href="http://sinuaisons.wordpress.com/" target="_blank"> Sinuaisons</a>, <a href="http://www.sephiraph.be/" target="_blank"> Sephiraph</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com/" target="_blank"> Sébastien</a>, <a href="http://renepaulhenry.blogspot.com/" target="_blank"> Renepaulhenry</a>, <a href="http://pavot-de-lune.over-blog.com/" target="_blank"> PavotdeLune</a>, <a href="http://ou-trouver-a-montreal.ca/" target="_blank"> OùtrouveràMontréal?</a>, <a href="http://la-trentaine-quelle-aubaine.over-blog.com/" target="_blank"> Onee-Chan</a>, <a href="http://expediterre.wordpress.com/" target="_blank"> Noon</a>, <a href="http://messineaventure.canalblog.com/" target="_blank"> Nomade57</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank"> Nolwenn</a>, <a href="http://lecoqetlecerisier.wordpress.com/" target="_blank"> Niwatori</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank"> Nathalie</a>, <a href="http://merantaise.blogspot.com/" target="_blank"> Mérantaise</a>, <a href="http://mdamejo.blogspot.com/" target="_blank"> M'dameJo</a>, <a href="http://scrapblog.maumautte.com/" target="_blank"> Maureen</a>, <a href="http://marionnette.comxa.com/" target="_blank"> Marion</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank"> Marie</a>, <a href="http://www.bellelavie.org/" target="_blank"> Manola</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank"> Mandy</a>, <a href="http://parisbymag.wordpress.com/" target="_blank"> MagetsonMagàlire</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com/" target="_blank"> magda627</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com/" target="_blank"> M</a>, <a href="http://www.destination-montreal.over-blog.net/" target="_blank"> LucileetRod</a>, <a href="http://www.leviacarmina.fr/wordpressfr/" target="_blank"> leviacarmina</a>, <a href="http://abeillesetpetitesmains.wordpress.com/" target="_blank"> lesegarten</a>, <a href="http://orcaeyes.blogspot.com/" target="_blank"> LeLoutronGlouton</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="_blank"> L'azimutée</a>, <a href="http://maptitemaisonenquebecquie.blogspot.com/" target="_blank"> Laure</a>, <a href="http://canadayeswelike.blogspot.com/" target="_blank"> Laurabreizh</a>, <a href="http://www.souslecieldeparis.fr/" target="_blank"> LaParigina</a>, <a href="http://lapapotte.canalblog.com/" target="_blank"> LaPapote</a>, <a href="http://annie-expat-au-val-dajol.blogspot.com/" target="_blank"> LaMadame</a>, <a href="http://www.lafilledelair.com/" target="_blank"> LaFilledel'Air</a>, <a href="http://www.onigiri-geek.net/" target="_blank"> Kyn</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com/" target="_blank"> Krn</a>, <a href="http://zoewahl.ch/blog/" target="_blank"> Karrijini</a>, <a href="http://jenetdam.blogspot.com/" target="_blank"> jenetdam</a>, <a href="http://www.jeanwilmotte.it/" target="_blank"> JeanWILMOTTE</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com/" target="_blank"> Isabelle</a>, <a href="http://trytofixit.blogspot.com/" target="_blank"> Inesmeralda</a>, <a href="http://experienceetc.blogspot.com/" target="_blank"> Hugo</a>, <a href="http://www.hibiscusblog.net/" target="_blank"> hibiscus</a>, <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com/" target="_blank"> Grignette</a>, <a href="http://glose.fr/" target="_blank"> Glose</a>, <a href="http://cyberdilou.canalblog.com/" target="_blank"> Gizeh</a>, <a href="http://blog.legaletas.net/" target="_blank"> Gilsoub</a>, <a href="http://zoursland.com/" target="_blank"> Frédéric</a>, <a href="http://www.frankonorsk.net/" target="_blank"> Frankonorsk</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank"> François</a>, <a href="http://florianmontreal.blogspot.com/" target="_blank"> florianL</a>, <a href="http://filamots.wordpress.com/" target="_blank"> Filamots</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank"> Fabienne</a>, <a href="http://www.jyreflechis.com/" target="_blank"> Emma</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com/" target="_blank"> E</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com/" target="_blank"> Dr.CaSo</a>, <a href="http://grainedememere.blogspot.com/" target="_blank"> Dorydee</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank"> Doremi</a>, <a href="http://dicey-reloaded.blogspot.com/" target="_blank"> Dicey</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank"> Cynthia</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank"> Claude</a>, <a href="http://cindychouamontreal.blogspot.com/" target="_blank"> CindyChou</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com/" target="_blank"> Cherrybee</a>, <a href="http://champagnefraise.wordpress.com/" target="_blank"> Champagne</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank"> CélineinParis</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank"> Céline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank"> Celiano</a>, <a href="http://frenchyncarolina.blogspot.com/" target="_blank"> Cécy</a>, <a href="http://citrouilleetbouledeneige.com/" target="_blank"> CathyBrocard</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank"> Caroline</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank"> Caro</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org/" target="_blank"> Carnetsd'Images</a>, <a href="http://calamityscrap62.canalblog.com/" target="_blank"> CalamityScrap</a>, <a href="http://bavardise.blogspot.com/" target="_blank"> Boopalicious</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank"> blogoth67</a>, <a href="http://blog.bao-world.com/" target="_blank"> Bao</a>, <a href="http://babou-et-ben.com/" target="_blank"> Babou</a>, <a href="http://enroutepoursherbrooke.blogspot.com/" target="_blank"> Aude</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank"> Anne</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank"> Alice</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com/" target="_blank"> Alexanne</a>, <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com/" target="_blank"> Agnès</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com/" target="_blank"> A&G</a>, <a href="http://troispetitssuisses.blogspot.com/" target="_blank"> 4petitssuissesdansunbolderiz</a> et <a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank"> 100driiine</a>.</p>
<p>Vous désirez participer à La Photo du Mois ? Rien de plus simple : connectez-vous sur Facebook et <a href="http://www.facebook.com/group.php?gid=100358020003774&amp%3Bv=info" target="_blank">rejoignez-nous</a>. Une question ? <a href="mailto:olivier.canada@gmail.com">Contactez Olivier</a>.
<!--FIN DU PAVE DE LIENS--></p>Challenge 1000 ans de littérature française : Les lettres persanes2011-10-10T22:52:00+02:002011-10-10T22:52:00+02:00vivianetag:None,2011-10-10:/challenge-1000-ans-de-litterature-francaise-les-lettres-persanes.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/lettres_persanes.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2313" title="Les Lettres Persanes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/lettres_persanes-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Je suis un peu en retard ce trimestre pour le <a href="http://mediatexte.blogspot.com/p/challenge-1-000-ans-de-litterature.html">challenge 1000 ans de littérature française</a> proposé par <a href="http://mediatexte.blogspot.com/">Bookine</a> et ma lecture des <em>Lettres Persanes</em> de Montesquieu.</p>
<p>Si j'ai mis un peu de temps à terminer le livre, la lecture n'en a pas été désagréable. Le découpage en lettres, comme …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/lettres_persanes.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2313" title="Les Lettres Persanes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/10/lettres_persanes-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Je suis un peu en retard ce trimestre pour le <a href="http://mediatexte.blogspot.com/p/challenge-1-000-ans-de-litterature.html">challenge 1000 ans de littérature française</a> proposé par <a href="http://mediatexte.blogspot.com/">Bookine</a> et ma lecture des <em>Lettres Persanes</em> de Montesquieu.</p>
<p>Si j'ai mis un peu de temps à terminer le livre, la lecture n'en a pas été désagréable. Le découpage en lettres, comme de petits chapitres, rend la chose tout à fait faisable et plaisante. Assez vite, on identifie les différents personnages et les intrigues qui se jouent. A travers ses fictifs persans, Montesquieu décrit la société française avec beaucoup d'humour et d'acidité. Certaines caricatures sont encore d'actualité, d'autres demandent une connaissance plus aiguës du XVIIIème siècle et je remercie pour cela les notes de bas de page ! Cependant, les réflexions sur la religion et la philosophie en général sont tout à fait compréhensibles et intéressantes. Comme il fait parler des persans, Montesquieu se permet des critiques acerbes et avance des idées qui, encore maintenant, doivent parfois déranger.</p>
<p>Mais je dois dire que mes lettres préférées n'ont pas été celles du froid Usbek ni même de son acolyte plus sympathique, Rica, mais bien toutes celles relatant les aventures du harem laissé en perse. Les femmes du sérail écrivent à leur mari de longues lettres passionnées et des intrigues compliquées semblent se nouer. J'ai trouvé amusant ce point de vue féminin, cette expression du désir et de la volupté. Le personnage d'Usbek est poussé par là dans les limites de son système et de ses valeurs. Cachées sous leurs voiles, les femmes perses ne sont, au final, pas plus vertueuses que les européennes déjantées. Montesquieu choisit de finir par le dénouement tragique des intrigues du harem avec le suicide de la belle Roxane et sa lettre d'adieu. Mais plus que l'aveu du femme infidèle, c'est une ode à la liberté : ce que dit Roxane, c'est que Usbek par la force et l'emprisonnement n'a pu obtenir d'elle que l'apparence de l'amour et de la fidélité tandis qu'elle a toujours conçu contre lui une haine sans bornes et que les murs ne l'ont pas empêchée de voir son amant. Ne doit-on pas voir là une image de ce qu'est la tyrannie et le pouvoir absolu qui, s'il peut contenir les hommes n'enferme pas les esprits ?</p>Les Ateliers de Ménilmontant2011-09-25T12:41:00+02:002011-09-25T12:41:00+02:00vivianetag:None,2011-09-25:/les-ateliers-de-menilmontant.html<p>Hier, samedi, promenade à Paris sous le ciel bleu comme un reste d'été : je vais visiter les ateliers de Ménilmontant qui s'ouvrent au public du 23 au 26 septembre. 80 adresses à découvrir dans le quarter qui expose chacune un ou plusieurs artistes. Une belle façon d'aborder un art contemporain …</p><p>Hier, samedi, promenade à Paris sous le ciel bleu comme un reste d'été : je vais visiter les ateliers de Ménilmontant qui s'ouvrent au public du 23 au 26 septembre. 80 adresses à découvrir dans le quarter qui expose chacune un ou plusieurs artistes. Une belle façon d'aborder un art contemporain et varié, de rencontrer et discuter avec les artistes. Et les oeuvres ont le bon goût d'être accessibles à un budget limité et nous donnent envie de devenir, nous même, collectionneurs : j'ai vu de petits collages très jolis à 10 ou 20 euros et des plus grands formats entre 100 et 500 euros... Bien évidemment, je n'ai pas eu le temps de tout voir ! Mais j'ai déjà pu faire de jolies découvertes.
<h2><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/eric_fayolle.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2297" title="Une nature morte d'Eric Fayolle" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/eric_fayolle-150x150.jpg" alt="Une nature morte d'Eric Fayolle" width="150" height="150" /></a> L'Atelier d'Eric Fayolle</h2>
C'est tout à fait par hasard que nous entrons dans l'atelier d'Eric Fayolle qui n'était pas listé dans les ateliers officiels de l'évènement mais qui se trouve dans le même quartier au 154 rue Oberkampf et qui est ouvert plusieurs jours par semaine. Tout de suite, nous sommes séduites par ces étranges images entre photographie et peinture. L'artiste, que nous rencontrons assis devant son ordinateur, nous explique sa démarche : la plupart de ses photos sont imprimées sur des papiers particuliers qui leur donnent cet aspect dessin. Une grande attention est donnée à la couleur et à la lumière pour rendre un effet parfois proche de la peinture classique. Le thème est lui résolument moderne avec, dans ses natures mortes par exemple, des objets communs et actuels qui semblent ici sublimés par l'oeuvre. Mais regardez le jeu des matières sur la photo : ce qui trouble au delà de l'agencement solennel des trois objets, c'est cette bouteille d'huile qui a été recouverte de plâtre avant d'être photographiée. Cela accentue le sentiment que l'oeuvre est une peinture alors que nous reconnaissons par ailleurs une photo. L'objet, dans sa mise en scène, perd sa fonction première et devient étranger à lui même. nous ne voyons plus une canette abimée, mais le métal, la rouille, la couleur... Eric Fayolle vend ses oeuvres en séries limitées et numérotées, vous pouvez les retrouver sur son site web : <a href="http://www.ericfayolle.com">www.ericfayolle.com</a>.
<h2><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/hedi_belacel.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2299" title="Hedi Belacel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/hedi_belacel-150x150.jpg" alt="Hedi Belacel" width="150" height="150" /></a> Collage et peinture avec Hedi Bélacel</h2>
Après avoir trouvé un des points d'accueils de l'événement, nous récupérons la carte du quartier numérotée et repérons les artistes que nous avons envide de découvrir. Et nous voilà donc, au 38 rue des amandiers pour admirer dans une petite salle les oeuvres d'Hedi Bélacel. L'artiste reprend d'anciennes photos en noir et blanc, les découpe, les agence, et les retouche à la peinture acrylique. Le résultat est une oeuvre à part entière, empreinte de mélancolie et d'une touche d'étrangeté. La photo originale est plus ou moins visible en fonction de l'oeuvre, elle disparait parfois sous la peinture pour ne réapparaitre que sous la forme d'un visage ou d'une silhouette. L'artiste propose plusieurs formats et en particulier, de petits collage sur carton de la taille d'une carte postale mais qui ont chacun leur identité propre. Malheureusement, l'artiste n' a pas de site web, mais on peut tout de même retrouver certaines de ses oeuvres sur internet, comme sur le <a href="http://www.delphinedelphine.com/album-354069.html">blog Soleil</a>.
<h2><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/tauban.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2300" title="Tauban" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/tauban-150x150.jpg" alt="Tauban" width="150" height="150" /></a> Les pastels de Tauban</h2>
Enfin, nous voilà dans le monde coloré de Tauban, au 110 rue des Amandiers. La plupart des oeuvres sont des dessins au pastel, sec parfois mélangé de gras. Ce sont des compositions abstraites de couleurs dont se dégage un univers propre à l'artiste. On est loin du purement décoratif, la composition de chaque tableau lui est particulière et nous renvoit à sa complexité et à sa profondeur propre. J'ai vu d'autres oeuvres du même type lors de ma balade à Ménilmontant mais seuls les pastels de Tauban m'ont réellement touchée. Vous pouvez voir une sélection de quelques oeuvres sur <a href="http://www.ateliers-artistes-belleville.org/pg.php?p=2&c=perso&n=226&f=&t=">la page de l'artiste </a>mais trop peu à mon goût...</p>
<p> </p>
<p>Les ateliers de Ménilmontant sont encore ouverts demain, lundi 26 septembre, donc si vous cherchez une idée de balade à Paris, voilà une belle promenade pleine de découvertes !</p>
<p> </p>Photo du mois : Promenons nous dans les bois2011-09-19T21:25:00+02:002011-09-19T21:25:00+02:00vivianetag:None,2011-09-19:/photo-du-mois-promenons-nous-dans-les-bois.html<p>Sur bookage de la rentrée ? Fatigue ? Temps qui passe qui trop vite ? Toujours est-il que j'ai OUBLIE la photo du mois ! C'est la première fois que ça m'arrive et pourtant j'avais la photo prête depuis longtemps, ah, ça me désespère ! Enfin bon, la voilà la photo :</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/P1110609.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2285" title="Promenons-nous dans les bois" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/P1110609-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>C’est une photo …</p><p>Sur bookage de la rentrée ? Fatigue ? Temps qui passe qui trop vite ? Toujours est-il que j'ai OUBLIE la photo du mois ! C'est la première fois que ça m'arrive et pourtant j'avais la photo prête depuis longtemps, ah, ça me désespère ! Enfin bon, la voilà la photo :</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/P1110609.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2285" title="Promenons-nous dans les bois" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/P1110609-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>C’est une photo prise à la Barbade en août dernier, une forêt un peu tropicale dans laquelle il n'est pas toujours facile de se promener.</p>
<p>Et voilà les promenade des autres participants :</p>
<!--DEBUT DU PAVE DE LIENS-->
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://troispetitssuisses.blogspot.com/" target="_blank">4 petits suisses dans un bol de riz</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com/" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://lhuillierflorida.blogspot.com/" target="_blank">Agnes</a>, <a href="http://alexanne.exmackina.com/" target="_blank">Alexanne</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank">Alice</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://astrid-on-the-road.blogspot.com/" target="_blank">Astrid</a>, <a href="http://babou-et-ben.com/" target="_blank">Babou</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank">blogoth67</a>, <a href="http://bavardise.blogspot.com/" target="_blank">Boopalicious</a>, <a href="http://calamityscrap62.canalblog.com/" target="_blank">CalamityScrap</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org/" target="_blank">Carnets 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<p>L'idée de base est intéressante : on se place du côté des zombies, deux d'entre eux semblent avoir …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/dead-heads.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2279" title="Dead Heads" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/dead-heads-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Mardi soir, nous voilà au rendez-vous pour notre 4eme séance à l’Étrange Festival. Fans de zombies, nous tentons <em>Dead Heads</em> film qui s'annonce déjanté dans la mouvance de <em>Shaun of the Dead</em>.</p>
<p>L'idée de base est intéressante : on se place du côté des zombies, deux d'entre eux semblent avoir conservé leur conscience humaine et tentent de se déplacer en cachant leur condition particulière et en échappant aux chasseurs de zombies. Les premières minutes du films sont assez engageantes dans le genre parodie en reprenant des grands classiques des films de zombies. La scène où les deux héros cherchent à s'enfuir d'un bar où ils sont coincés avec des humains se barricadant contre les vrais zombies est assez drôle. Malheureusement, les idées semblent très vite épuisées et les scénario s'embourbe dans des inepties.</p>
<p>Il aurait été plus intéressant que les deux personnages évoluent dans un monde apocalyptique, ce qui n'est pas le cas car ils s'échappent vite de la zone infectée. Ils sont ensuite continuellement poursuivis par une bande de chasseurs caricaturaux qui n'apportent rien au film. De façon générale, les personnages secondaires manquent grandement d’intérêt et l'histoire globale n'accroche pas vraiment. Par ailleurs, le zombiesque des deux héros n'est pas assez exploité à mon goût. A part leur aspect physique et la dégradation générale de leurs corps, ils sont complètement humain. Un petit instinct cannibale aurait été le bienvenue et aurait peut-être ajouté un peu de mordant au film. Car oui, avec les scènes qui avancent, tous les aspects un peu subversifs ou déviants qui font la qualité de ce genre de films sont abandonnés et on l'assiste en fait à une mièvre comédie romantique.</p>
<p>On remarque quelques bonnes idées cependant. Si le héros est assez fade, son acolyte zombie plus déjanté est une bonne trouvaille. Le zombie apprivoisé, assez classique, reste lui aussi amusant. Il aurait fallut plus de cet humour grinçant qui apparait parfois tandis qu'on nous sert des blagues lourdes et répétées qui ne font pas rire longtemps. En bref, c'est un essai raté et c’est bien dommage.</p>Etrange Festival : The Oregonian2011-09-04T19:14:00+02:002011-09-04T19:14:00+02:00vivianetag:None,2011-09-04:/etrange-festival-the-oregonian.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/the_oregonian.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2267" title="The Oregonian" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/the_oregonian-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Pour notre troisième séance à l’Étrange Festival, nous allons voir le samedi soir <em>The Oregonian</em>. En nous le présentant, l'organisateur nous prévient tout de suite que ce n'est pas un film ordinaire et plutôt dans un genre expérimental. Et, en effet, on peut dire que <em>The Oregonian</em> a bien …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/the_oregonian.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2267" title="The Oregonian" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/the_oregonian-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Pour notre troisième séance à l’Étrange Festival, nous allons voir le samedi soir <em>The Oregonian</em>. En nous le présentant, l'organisateur nous prévient tout de suite que ce n'est pas un film ordinaire et plutôt dans un genre expérimental. Et, en effet, on peut dire que <em>The Oregonian</em> a bien sa place au sein d'un festival qui met l'étrange à l'honneur et va pouvoir rentrer dans la liste des films les plus bizarres que j'ai vus (avec par exemple <em>Rubber</em> ou <em>Eraserhead</em>).</p>
<p>On ne peut pas dire que je sois particulièrement fan des films psychédéliques et bien que je sois ouverte à l'expérimental, je juge souvent les séquences pseudo spirituelles vides et creuses. Mais j'ai été fascinée par <em>The Oregonian</em> et par la maîtrise du réalisateur. Le voyage étrange qu'il nous fait subir ne m'a pas du tout ennuyée et j'ai été touchée par l'univers qu'il arrive à créer. L'histoire se résume assez vite, ou plutôt, rien n'est vraiment racontable : une jeune femme s'enfuit de chez elle et se réveille après un accident de voiture. Ce sont les seuls faits concrets que l'on peut objectivement décrire et ils se déroulent lors des cinq premières minutes. Que se passe-t-il ensuite ? Je ne pense pas qu'il soit judicieux de chercher un sens ou une explication rationnelle à ce que l'on voit. Si on cherche vraiment à poser des mots, on peut toujours considérer l'ensemble du film comme un délire plus ou moins conscient marqué par la violence et la douleur vécue par le personnage principal.</p>
<p>Pourtant, on ne peut pas dire que <em>The Oregonian</em> n'ait aucun sens : le film a sa cohérence et son évolution propre. Plus on avance, et plus on quitte l'univers du réel pour rentrer dans ce qui se rapproche plus du rêve (ou du cauchemar) et de l'inconscient. Or je n'ai jamais vu un film reproduire avec tant de justesse l'univers absurde du rêve qui obéit à sa propre logique et ses propres obsessions. On avance dans le temps et l'espace d'une façon non linéaire, de scènes en scènes, chaque univers ayant sa propre personnalité marquée de récurrences inquiétantes et qui évolue presque toujours vers une angoisse pleinement ressentie par le spectateur. Des flashbacks nous donnent un lien très ténu à vers la réalité, laissant un soupçon d'explications de cet inconscient qui n'est pas le nôtre. La violence est présente, comme tapie dans l'ombre, partout suggérée. Un long cauchemar donc mais auquel on peut prendre un plaisir certain en tant que spectateur, et ce surtout si on est prêt à accepter de quitter l’univers rassurant d'une histoire conventionnelle pour aller vers cet "unkwown", vers l'absurdité de l'esprit et de l'image.</p>
<p>D'un point de vue technique, le travail du son, du montage, la précision de chaque plan nous offrent un premier film très maitrisé et nous découvrent un réalisateur de talent. Les scènes rappellent parfois Lynch dans ce qu'il a fait de plus obscur mais aussi de meilleur. Comme vous avez pu en juger, j'ai beaucoup aimé ce film mais je ne le conseillerais qu'à un certain type de public. Un public qui est prêt à aller chercher dans un film autre chose que ce qui est habituellement offert (et qui peut en outre être très agréable) et à apprécier une œuvre d'art au delà des conventions. Par ailleurs, je ne peux pas critiquer ceux que cet univers aura laissé froids et qui, perdus par le manque de sens, se seront simplement ennuyés. On est vraiment à la limite entre le film tel qu'on le conçoit au cinéma et la performance artistique : je n'infligerais pas ça à tout le monde. Cependant, je pense que le réalisateur, Calvin Lee Reeder, est à retenir. Il évoluera peut-être vers des oeuvres qui auront plus leur place au musée qu'au cinéma mais pourrait aussi réussir à adapter son style très particulier à une histoire plus conventionnelle et par là accessible à un plus large public, ce qu'a fait Lynch par exemple. En attendant, pour les curieux et les amateurs, le film est encore projeté pour le festival samedi et dimanche prochain (10 et 11 septembre) : profitez-en car je ne pense pas qu'il y aura beaucoup d'autres occasions !</p>Etrange Festival : Confessions2011-09-04T13:50:00+02:002011-09-04T13:50:00+02:00vivianetag:None,2011-09-04:/etrange-festival-confessions.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/confessions.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2262" title="Confessions" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/confessions-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Deuxième film de notre planning, <em>Confessions</em> auquel nous assistons vendredi soir, directement après <a title="Etrange festival : The Divide" href="http://www.viviane-voyages.com/divers/films/etrange-festival-the-divide"><em>The Divide</em></a>. C'est un film japonnais où une jeune professeur accuse ses élèves d'avoir tué sa fille. J'imaginais quelque chose dans la veine de <em>Battle Royale</em> et j'ai été un peu déroutée et étonnée par le style …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/confessions.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2262" title="Confessions" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/confessions-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Deuxième film de notre planning, <em>Confessions</em> auquel nous assistons vendredi soir, directement après <a title="Etrange festival : The Divide" href="http://www.viviane-voyages.com/divers/films/etrange-festival-the-divide"><em>The Divide</em></a>. C'est un film japonnais où une jeune professeur accuse ses élèves d'avoir tué sa fille. J'imaginais quelque chose dans la veine de <em>Battle Royale</em> et j'ai été un peu déroutée et étonnée par le style. La première partie est celle qui m'a semblé la meilleure : on y voit une classe déchainée à travers laquelle marche le professeur, une jeune femme, qui parle d'une voix monotone. Si elle commence par vanter les bienfaits du lait, elle dérive vite sur sa vie privé, puis sur la mort de sa fille et enfin finit par accuser ouvertement ses élèves, toujours d'un ton calme et posé. La classe est une masse qui semble mue d'une vie propre et qui réagit au propos du professeur par un mouvement global et désordonné. La réalisation est très hachée, entrecoupée de plan sur les textos que s'envoient les élèvent : pas toujours traduits et donc difficiles à suivre.</p>
<p>Cette première demi-heure aurait pu faire un moyen métrage à elle seule mais le film continue. On garde le même style rythmé et haché et l'on suit à travers des témoignages le devenir de la classe et des assassins. Ce qui ressort, c'est le clivage qui existe entre le monde adolescent japonais et celui des adultes. Il semble n'y avoir aucune communication possible : les parents et professeurs restent impuissants face à une masse foncièrement hostile et qui évolue dans son univers propre. La cruauté de cet univers apparait aussi à travers les persécutions que subissent les assassins. Malheureusement, les personnages ne sont pas traités de façon assez fine et le scénario parait caricatural. Les rebondissements et révélations successives alourdissent l'histoire qui manque d'une réelle tension dramatique. On ne voit qu'un foisonnement de couleurs, de coupures et d'effets plus fatigants qu'intéressants. Enfin bref, si le film a clairement des trouvailles et des atouts, il ne m'a pas convaincue et j'en sors lassée et non curieuse.</p>Etrange festival : The Divide2011-09-03T23:32:00+02:002011-09-03T23:32:00+02:00vivianetag:None,2011-09-03:/etrange-festival-the-divide.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/divide.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2252" title="The Divide" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/divide-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a></p>
<p>Avec la rentrée arrive l'Etrange Festival au forum des images qui me donne envie de me replonger dans ma passion pour les films horrifiques et qui me console grandement du retour prochain de l'automne. Évidemment, j'ai toujours plein de choses à faire à cette période et il est difficile de …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/divide.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2252" title="The Divide" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/09/divide-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a></p>
<p>Avec la rentrée arrive l'Etrange Festival au forum des images qui me donne envie de me replonger dans ma passion pour les films horrifiques et qui me console grandement du retour prochain de l'automne. Évidemment, j'ai toujours plein de choses à faire à cette période et il est difficile de profiter complètement de l'événement. Mais j'ai tout de même réussi à me concocter un petit programme de 5 films sur les dix jours de festival.</p>
<p>Je commence par le film d'ouverture, <em>The Divide</em>, de Xavier Gens projeté dans la grande salle de 500 places pleine de tous ces cinéphiles un peu barrés, spécialistes des films de genre. Avant d'assister au film, on a le droit au discours de Jean-Pierre Mocky, au ton décalé, puis à la projection d'un excellent court métrage néerlandais, <em>Sucre</em>, pour nous mettre dans l'ambiance.</p>
<p>Xavier Gens est un <em></em>réalisateur de genre français ce qui en soi fait qu'on s'intéresse à ce qu'il réalise. De lui, j'ai vu <em>Frontière(s)</em> qui m'a principalement déçue mais ne m'a pas découragée définitivement. Il a aussi eu une aventure peu concluante à Hollywood avec <em>Hitman </em>mais là encore, ce n'est pas vraiment assez pour juger de son talent. Ici, il nous offre un film à très petit budget, série B tournée au Canada et qui a bien failli de jamais voir le jour. Il a fallut que les parents du stagiaire régie bouclent le budget du film en rajoutant les 2 millions de dollars qui manquaient (visiblement, ils avaient très envie que leur fiston trouve un stage pour l'été). Mais après le carcan hollywoodien, Xavier Gens a visiblement apprécié la liberté que lui offrait le cinéma indépendant.</p>
<p>Je me suis disputée sur ce film avec Seb qui le rangeait sans hésitation dans la catégorie des navets irrécupérables. Eh bien, non, je ne suis pas d'accord, moi j'ai pris plaisir à regarder <em>The Divide</em> que j'ai trouvé bien mieux que <em>Frontière(s)</em>. Si les faiblesses du scénario me sont apparues après coup, j'ai tout de même réussi à y croire le temps du film, à rentrer dans l'ambiance. C'est un huis clos sur fond de catastrophe nucléaire, entre le survival et la SF. Il y a des scènes très réussies comme celles où des hommes en combinaison blanche avec des fusils entrent dans la cave où sont retranchés les survivants égarés. Certes si Xavier Gens s'en sort très bien techniquement, on retrouve les mêmes défauts que dans <em>Frontière(s)</em> : un scénario qui flanche et une direction d'acteurs pas toujours au top. Le film manque de choix clairs sur la direction à prendre et l'évolution des personnages est à la fois un peu convenue et pas toujours crédible (même si, à vrai dire, ce sont des réflexions à posteriori, ça ne m'a pas choquée pendant que je regardais). Les personnages manquent d'une profondeur qui donnerait un vrai sens à leurs relations et à leur folie et qui serait salutaire pour le type de huis clos que le réalisateur a voulu nous montrer. Reste un film sombre qui arrive à tenir la route jusqu'au bout et à conserver une noirceur authentique et inquiétante. J'espère qu'il permettra à Xavier Gens de continuer sa carrière car j'attends encore de lui le film qui permettra de le considérer comme un réalisateur de talent : encore un effort !!</p>
<p> </p>Caraïbes : les photos2011-09-01T22:32:00+02:002011-09-01T22:32:00+02:00vivianetag:None,2011-09-01:/caraibes-les-photos.html<p>Carnaval Sainte-Lucie</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/media/set/?set=a.10150269228984542.336166.599044541&l=dcc48d3764&type=1" target="_blank"><img class=" " title="Carnaval Sainte-Lucie" src="http://photos-c.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash4/206000_10150269229269542_599044541_7693227_1991187_a.jpg" alt="Carnaval Sainte-Lucie" width="180" height="240" /></a></p>
<p> </p>
<p>Caraïbes</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/media/set/?set=a.10150270667569542.336553.599044541&l=75d9a7247f&type=1" target="_blank"><img class=" " title="Caraïbes" src="http://photos-h.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash4/185310_10150270667664542_599044541_7704064_3230984_a.jpg" alt="Caraïbes" width="180" height="119" /></a> </p><p>Carnaval Sainte-Lucie</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/media/set/?set=a.10150269228984542.336166.599044541&l=dcc48d3764&type=1" target="_blank"><img class=" " title="Carnaval Sainte-Lucie" src="http://photos-c.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash4/206000_10150269229269542_599044541_7693227_1991187_a.jpg" alt="Carnaval Sainte-Lucie" width="180" height="240" /></a></p>
<p> </p>
<p>Caraïbes</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/media/set/?set=a.10150270667569542.336553.599044541&l=75d9a7247f&type=1" target="_blank"><img class=" " title="Caraïbes" src="http://photos-h.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash4/185310_10150270667664542_599044541_7704064_3230984_a.jpg" alt="Caraïbes" width="180" height="119" /></a> </p>La Barbade2011-08-21T00:37:00+02:002011-08-21T00:37:00+02:00vivianetag:None,2011-08-21:/la-barbade.html<p>Nous arrivons à La Barbade dimanche 14 août dans l'après-midi. Nous devons loger la première nuit chez une coach surfeuse que je ne connais pas, je lui ai envoyé les horaires de notre avion mais n'ai pas eu la confirmation qu'elle venait nous chercher. Nous sommes assises, un peu angoissées …</p><p>Nous arrivons à La Barbade dimanche 14 août dans l'après-midi. Nous devons loger la première nuit chez une coach surfeuse que je ne connais pas, je lui ai envoyé les horaires de notre avion mais n'ai pas eu la confirmation qu'elle venait nous chercher. Nous sommes assises, un peu angoissées, dans le hall de l'aéroport quand nous la voyons arriver. C'est une jeune femme de 29 ans, elle nous conduit dans la magnifique maison qu'elle partage avec son mari dans le nord de l'île. La Barbade a ceci de différent des autres îles qu'elle est entièrement plate, par conséquent l'intérieur est moins sauvage qu'ailleurs et recouvert de champs de canne à sucre. C'est eux que j'observe par la fenêtre tandis que nous roulons. La Barbade est aussi une des îles les plus riches. La jeune femme qui nous accueille est originaire de Tobago et bien qu'elle vive à la Barbade depuis des années, qu'elle soit mariée à un barbadien et qu'elle travaille comme avocat, sa demande de nationalité n'aboutit pas. Elle nous dit que malgré les accords entre les îles qui lui ont permis assez facilement de venir s'installer, les barbadiens sont méfiants vis à vis des immigrants de Trinidad et ont tendance à surprotéger leur île qu'ils perçoivent comme un eldorado. Mais notre amie trouve tout ça un peu ridicule : même si les frontières étaient entièrement ouvertes, les Trinidadiens ne viendraient pas tous en masse vers la riche Barbade, ce n'est tout de même pas les Etats-Unis. Ce qui l'ennuie le plus c'est que n'étant pas barbadienne, elle ne peut pas bénéficier du système de santé gratuit, alors qu'elle vit et travaille dans le pays...</p>
<p>Elle et son mari vivent dans une très belle maison dans un quartier chic du nord de l'île. Elle nous sert de l'eau de coco dans son confortable canapé, nous avons notre propre chambre et même notre salle de bain. Son mari est professeur de tennis, quand il rentre, nous ressortons tous les trois pour aller dîner à l'extérieur. Ils nous emmènent à St-Lawrence Gap, c'est là que nous logerons à partir de demain. C'est dans le sud et donc assez loin de chez eux, mais une grande autoroute traverse l'île et les distances sont courtes et se font rapidement. La Barbade reçoit beaucoup plus de touristes que les autres îles, sans doute que sa nature moins sauvage effraie moins. Dans la belle rue de St-Lawrence, les restaurants étalent leurs terrasses dans la lumière des néons, ils se transforment en night club après 22h et la rue s'anime de sa vie nocturne agitée. Les hôtels sont sur le front de mer et les touristes peuvent profiter de leur soirée sans se sentir trop dépaysés : on est bien loin des rues de Port-of-Spain si inquiétantes après la tombée de la nuit. Nos hôtes nous détaillent tous les restaurants, nous donnant de nombreux conseils. Ce soir, nous nous contentons d'un burger acheté à un marchand ambulant, puis nous prenons un verre dans un petit bar encore très calme.</p>
<p>Le lendemain, Damien (c'est son nom) vient nous chercher après ses leçons matinales pour nous déposer à notre hôtel, sa femme est déjà partie travailler. Nous arrivons à Rio Guest House aux alentours de midi et sommes très satisfaites. La vie à La Barbade est assez chère, surtout pour les touristes, mais il existe tout de même beaucoup de possibilités abordables pour se loger en dehors des grands hôtels "All inclusive". Nous ne payons qu'environ 30 euros par nuit pour deux et avons une chambre à l'intérieur d'un joli appartement : nous partageons la cuisine, le salon et la salle de bain avec les quelques autres chambres sans avoir l'impression de nous marcher dessus. Une grande terrasse brûle sous le soleil et nous permet de laver et étendre notre linge. Les restaurants que nous avons vus hier sont à quelques minutes et la plage est au bout de la rue. J'avoue que j'ai du mal à comprendre l'intérêt de payer un prix exorbitant pour loger au même endroit, juste de l'autre côté de la rue, le luxe ne me semble pas nécessaire quand on a le confort.</p>
<p>Nous sortons pour déjeuner, St-Lawrence Gap est bien différent en journée. Tout y semble endormi, la rue se repose, fatiguée de son agitation nocturne. Les touristes sont partis en excursions, quelques vendeurs proposent des bijoux d'un air las. Les terrasses des restaurants sont vides, nous mangeons seules nos burgers et notre riz, face à la mer. Dans l'après midi, nous irons profiter de la belle plage sur laquelle donnent tous les hôtels : l'eau y est tiède et turquoise mais nous y décelons des méduses et sortons apeurées. Le mardi, le soleil brille sur la Barbade. Dès le matin, il nous assomme de sa chaleur éreintante. Voilà bientôt un mois que nous voyageons et nous sommes toutes les deux très fatiguées. Nous n'avons pas la force et l'énergie de luter contre cette puissance démoniaque qu'est le soleil et languissons, fiévreuses, sous le ventilateur. Il est bien 15h30 quand nous nous décidons à sortir, c'est l'heure à laquelle le déclin de l'après-midi est enfin engagé vers la fraicheur du soir.</p>
<p>Nous quittons la réserve à touriste, traversons les rues, pourtant si proche, où des mamies nous regardent depuis leurs petits jardins et où des poules se promènent tranquillement, et rejoignons la grande route pour prendre le bus. Nous allons à la capitale, Bridgetown. La ville est assez différente de celles que j'ai vues jusqu'alors, s'il ne faisait pas si chaud je la trouverais agréable, à mi-chemin entre les caraïbes et les Etats-Unis. La rue principale est large, bordée par des boutiques de luxe. On croise parfois un beau bâtiment de style colonial, avec d'élégantes colonnades colorées. Nous sommes arrivées au sud et rejoignons le second terminal de bus qui se trouve au nord, de là bas, nous pouvons monter vers la côte caraïbe. Nous traversons d'abord des faubourgs plus pauvres de Bridgetown avec de petites maisons très modestes, puis nous arrivons sur la fameuse côte ouest. C'est un enchainement d'hôtels de luxe, c'est ici que l'on vient si l'on est fortuné. La plage est publique mais les hôtels s'arrangent de telle manière qu'ils en bloquent l'accès sur une grande partie de la côte. Descendues un peu n'importe où, nous devons nous faufiler entre deux murs et escalader des rochers pour enfin atteindre le sable. Les terrasses avec piscine jouxtent la mer de si près qu'il ne reste qu'un ou deux mètres de plage pris d'assaut par les transats où s'étalent des Paris Hilton en bikini. Intruses, nous posons nos sacs de pouilleuses dans un coin et allons nous baigner : l'astuce, dis-je à Rébecca, c'est de cacher son maillot et ses affaires pourries dans un sac à main Chanel et de venir à la plage en robe de luxe en passant comme une princesse par l'entrée principale.</p>
<p>De ce côté-ci de l'île, la mer est très calme. Le sol n'est pas tout à fait sablonneux, il semble rocailleux et recouvert de petites algues. Quand nous plongeons avec nos masques, nous découvrons la vie sous-marine. Je n'ai pas besoin de nager bien loin pour profiter d'un des meilleurs lieux de plongée que j'ai eu jusqu'alors : il est étonnant de penser que tous ces poissons coexistent avec tous ces touristes. Ceux qui ne prennent pas le temps d'aller regarder sous l'eau n'ont aucune idée de cette vie incroyable qui est là, à quelques mètres de leur transat-pina-colada. Nous voyons un poisson très amusant : au début on ne le repère pas car il ressemble au rocher, ou alors on croit qu'il est mort. Mais si l'on remue un peu au dessus de lui, alors il se déplace et on le voit enfin. Il est tout plat et toujours de profil, il ne bouge que d'une dizaine de centimètres pour de nouveau se plaquer immobile contre le sol et prendre la couleur de circonstance : brun vert sur les rochers, beige et gris sur le sable, un poisson caméléon !</p>
<p>Nous quittons bientôt la plage et reprenons nos différents bus pour rentrer à l'hôtel. Le soir, nous sortons pour profiter un peu de l'animation. Il y a toutes sortes de restaurants, on trouve un peu de cuisine locale et des choses plus mondialisées comme les burgers, les pâtes ou les pizzas. Nous sommes assises à une terrasse, le bar qui jouxte le restaurant va bientôt se réveiller. Plus loin on entend un karaoke où des amateurs plein d'énergie chantent du Bob Marley. Partout, des soirées sont organisées mais nous sommes souvent trop fatiguée le soir pour avoir envie d'y participer. Il ne faut pas croire que cette vie nocturne est réservée aux touristes, nous croisons de nombreux locaux, en particulier de jeunes filles qui profitent des entrées gratuites souvent offertes par les clubs à la gent féminine. Elles sont habillées de robes à la mode aux coupes extravagantes et souvent beaucoup trop courtes. Tandis qu'une averse soudaine nous inonde, nous nous abritons à l'entrée d'un night club et pouvons voir le défilé de ces jeunes minettes fardées pour la soirée.</p>
<p>Le mercredi, la chaleur est revenue après la pluie et nous n'avons pas plus d'énergie que la veille. Notre état semble même s'être détérioré, nous sommes plus ou moins malades sans avoir une maladie en particulier. J'ai le nez qui coule et Rébecca a mal à la tête. Nous laissons filer le temps mais quand arrive 15h, elle ne se sent pas mieux et je décide de partir seule à l'assaut de l'île : j'ai envie de voir les plages de la côte Atlantique. Sur les conseils Paula, la gérante de l'auberge, je prends un bus qui descend jusqu'à la pointe sud avant de remonter le long de la côte sud est. Le bus roule lentement dans de petites rues bordées de maisons : pas d'hôtels de ce côté ni de grandes villas. Je pensais m'arrêter dès que je verrais la plage, mais nous roulons toujours à une certaine distance de la mer et je ne sais pas quand descendre. Je finis par arriver au terminus mais je me retrouve plus ou moins au milieu de nulle part. Les autres passagers veulent m'aider et se disputent un peu pour savoir quelle est la plage la plus proche, l'un d'eux finit par prendre le dessus et commence à m'indiquer la route. Il fait mieux que ça et m'accompagne sur une partie du chemin, s'assurant plusieurs fois que je saurais retrouver l'arrêt de bus. La plage n'est pas tout près, il faut marcher environ 10 minutes le long de la route principale, puis tourner sur une route plus petite et marcher à nouveau 10 minutes. Je ne suis pas du tout dans une partie touristique de l'île, on parle à peine de ces plages dans les guides et je marche dans des ruelles clames, bordées de maisons fleuries sous le soleil plus doux de l'après-midi. La route se transforme finalement en petit chemin de terre et voilà que j'arrive sur une falaise à pic lisse et sombre. En contrebas, la plage apparait comme comme un morceau de sable oublié par la mer, j'entends déjà le bruit des vagues. Je descend le petit escalier, je n'ai vu presque personne et j'ai un peu peur de me retrouver seule ce qui n'est jamais prudent. Mais non, la plage n'est pas déserte : une ou deux familles de touristes sont installées paisiblement sur les transats loués par les deux vendeurs assis patiemment à l'ombre. Il règne une atmosphère douce, le temps semble arrêté comme sur une vieille carte postale.</p>
<p>Je regarde les vagues et j'ai du mal à me retenir et à ne pas m'y jeter toute habillée. Les rouleaux ont pour moi un charme inexplicable. Oui, j'aime les mers d'huiles, les eaux turquoises dans lesquelles on peut s'allonger et presque s'endormir, mais l'agitation des vagues fait naitre chez moi un désir et un plaisir que je ne retrouve pas ailleurs. Je suis seule et sais qu'il me faut être prudente, les vagues sont puissantes et je ne m'avance pas au delà de la ligne de brisure ne sachant pas quels courants se cachent dans les eaux plus profonde. Je me contente de me battre contre ces montagnes d'eaux qui s'élèvent comme des murs juste devant moi et dans lesquelles je plonge avec délice. Parfois, je me laisse surprendre et emporter comme un cailloux roulant dans le sable et les algues. Cette plage n'a pas la beauté parfaite des longues étendues de sable pleines de palmiers, ni même des petites baies magnifiques de Tobago, mais oh que j'aime son aspect minéral, l'abrupt de ses falaises lissées par les eaux, le rythme régulier et puissant de ses rouleaux et même ses longues trainées d'algues rouges sur le sable et dans l'eau bleue. Après ma baignade, je m'installe sur un tronc de palmier et bois l'eau fraiche d'une noix de coco en regardant la mer. Le vendeur s'est assis à côté de moi et nous discutons. C'est un vieux pêcheur tranquille : sa conversation est très agréable car il n'essaie ni de me vendre quelque chose ni même de me draguer. Il me parle de sa plage et de la vie calme qu'il y mène. Il me dit qu'il a gardé un oeil sur moi alors que je me débattais dans les vagues mais il semble impressionné par cette volonté inflexible que j'ai de me jeter contre elles comme dans une bataille effrénée. Il me rassure cependant : la plage n'est pas particulièrement dangereuse pour qui sait nager, il n'y a pas de courants vicieux pour vous emporter au loin. Il est curieux de savoir ce que je fais ici, seule, sur cette plage lointaine. C'est vrai, quelle jeune touriste prend seule un bus hasardeux vers un lieu inconnu et peu visité, sur la base d'un vague nom sur une carte et de quelques lignes dans un guide qui ne parlait d'ailleurs pas précisément de l'endroit où j'ai atterrit. Cependant, dans le fond, il ne comprend pas très bien ce que quiconque peut faire ailleurs que sur cette plage : le reste de l'île, ses touristes pressés, ses hôtels, ses boutiques lui semblent une folie étrange. Le reste du monde devient vite ridicule aux yeux de quelqu'un qui ne vit que du poisson qu'il pêche depuis la falaise et de quelques bricoles vendues aux touristes hors-circuits qui échouent ici comme moi . Il ne mange que du poisson, me dit-il, la particularité culinaire qui m'accable et veut que je n'en mange jamais lui parait des plus exotiques.</p>
<p>Je dois quitter la plage. Imprudente, plutôt que de suivre scrupuleusement le chemin par lequel je suis arrivée, je marche le long des falaises car le vendeur m'a assuré que c'était plus rapide et qu'on rejoignait l'arrêt de bus. La vue est belle, je découvre d'autres plages cachées au creux de la roche. Mais le chemin se perd dans les herbes au milieu de vaches ébahies. Je retourne sur la route et marche dans la direction qui me semble la bonne. Je finis par demander mon chemin, une jeune femme en voiture avec ses enfants décide de m'accompagner plutôt que de m'expliquer et me dépose à l'arrêt de bus qui était, finalement, tout près. Il me faut maintenant attendre. J'ai plus ou moins l'air d'une extra terrestre à ce terminus devant la petite église blanche où les gens attendent que le bus arrive et fasse demi tour. Les habitants me regardent avec curiosité et me parlent gentiment, je suis au milieu de vieilles mémés qui prennent bien à coeur que je prenne le bon bus. Mais ce bus n'arrive pas. Il devait passer à 18h, mais celui qui arrive à 18h25 me fait signe que non, il ne retourne pas en ville. Ce n'est qu'à 18h40 que je peux enfin monter, et il fait nuit noire depuis longtemps quand j'arrive à l'hôtel. Le soir, nous sortirons à nouveau tester un des restaurant de la rue avant de rentrer nous coucher.</p>
<p>Jeudi est notre dernière journée à la Barbade et nous nous sommes inscrites à un tour organisé, "Island Safari", pour faire le tour de l'île. C'était plus par paresse que par réelle motivation et nous savons à quoi nous attendre. Quand je vois arriver le grand 4x4 qui nous promène sur les bancs de sa plage arrière découverte, je ne suis pas surprise. Assez vite, nous serons cependant déçues : le programme que nous suivons n'est pas celui que nous avions lu sur internet, nous en déduisons alors que le tour que nous voulions faire soi n'existait plus, soi n'était pas disponible. Dans ce nouveau programme, pas le temps de profiter, il faut tout voir. Nous passons la majeure partie de la journée à rouler mais au moins, nous pouvons admirer l'ensemble de l'île. D'abord la côte caraïbe, dont la moindre parcelle coûte des millions de dollars et sur laquelle résistent pourtant quelques petites maisons particulières. Le centre est plus rural, recouvert par les champs de canne à sucre. Puis nous passons par la pointe nord et descendons la côte atlantique. Nous arrivons sur la plage de Bathsheba où sont régulièrement organisées des compétitions de surf. Le temps est maussade, pluvieux même. Les vagues, très longues, semblent moins puissantes que là où j'étais hier et pourtant on dit ces eaux très dangereuses et impropres à la baignade. D'ailleurs, l'eau n'arrive pas sur du sable mais sur de longs rochers plats et rugueux. Ils découpent parfois de petits bassins et c'est le seul endroit où les baigneurs osent s'aventurer. Dans les courants agités, seuls les surfeurs se risquent en pagayant sur leurs planches, se dressant parfois tels des dieux aux dessus des eaux. J'avais hésité à venir ici hier et ne regrette pas mon choix, je ne ressens que la froideur de la pluie et de ses vagues hostiles, je n'aurais pas eu envie de rester.</p>
<p>Le tour continue à travers une forêt, si belle dans l'humidité ambiante. Les panoramas sur l'île encore fraichement mouillée et qui semble s'évaporer et se dissoudre dans l'air sont magnifiques. Quand le 4x4 saute sur les bosses des chemins, les passagers crient et les enfants s'amusent à avoir peur. C'est de la fausse aventure qui nous est vendue pour nous faire croire que ce que nous vivons se rapproche très vaguement d'un véritable safari. Je comprends le père allemand qui y emmène ses enfants, je comprends aussi les deux anglaises, une mère et sa fille, dont je soupçonne qu'elles ont été convaincues comme nous par leur propre paresse. Ceux que je ne comprends pas, c'est ce couple noir américain qui a déjà fait le même tour lors d'un précédent voyage à la Barbade. Espèrent-ils retrouver la joie et la surprise de la première fois ? Et surtout, arrivent-ils à se convaincre eux même que cela est toujours aussi bien ? Nous déjeunons dans un ancienne plantation qui est visiblement spécialisée dans ce genre de chose car il y au moins 6 autres 4x4 "Island Safari" qui s'y arrêtent. Ce qui me dérange le plus dans ces tours organisés est l'infantilisation : il faut s'asseoir où l'on vous dit, revenir à telle heure, ne pas prendre la moindre initiative : vais-je me faire gronder si je reprends du pain à l'ail ? Je le supporte une journée, mais je ne pense pas que je pourrai le faire plus longtemps. Nous retrouvons notre liberté dans l'après midi et dînons le soir avec le couple qui nous a hébergé la première nuit. Ils sont à la fois simples et très sympathiques, curieux de notre expérience de voyageuses, de la situation des antilles françaises et nous même leur posons beaucoup de questions. J'espère sincèrement que nous garderons contact.</p>
<p>Après avoir fait le tour de l'île, je conclut que la plus belle plage est celle où je me suis promenée (ou peut-être une autre similaire dans la même zone), et cela est étrange car personne ne le dit : un secret bien gardé ? Ce qui est dommage, c'est que cette plage est la seule que j'ai visitée seule et aussi, la seule où j'avais oublié mon appareil photo. Les deux choses sont liées car je suis rarement celle qui pense à prendre des photos. Mais son charme si particulier aurait-il pu transparaitre sur une image fixe et numérique ? Je n'en suis pas sure, le rythme lent et puissant des rouleaux qui frissonnent blanchis sur le sable ne peut pas être capté par l'appareil. La plage restera dans ma mémoire comme une sensation plus que comme une image. Avec le temps, elle perdra son existence matérielle, flottant comme un rêve lointain dans mon esprit. A-t-il vraiment existé, ce lieu que je suis seule à avoir vu ? Je n'ai que mes propres mots comme témoins : la plus belle plage de la Barbade, qui apparait de façon incongrue derrière quelques maisons, en bas d'une falaise, comment retrouver l'escalier qui y mène ? En voulant la chercher, on ne verrait que ces à-pics frappés par les vagues, il n'y aurait plus ni plage, ni rouleaux, seulement cette côte inhospitalière où personne ne va et on dirait : "tu as rêvé".</p>
<p>Le voyage à La Barbade est terminé et c'est aussi le voyage entier qui s'achève. Après plus d'un mois, je suis contente de rentrer, d'abord à Fort-de-France, puis chez moi. Mon sac à dos commence à montrer des signes de faiblesse, mes vêtements me paraissent tous sales, mon corps demande du repos. J'ai visité 15 îles dans 6 pays différents, pris 4 avions et 9 bateaux, me suis baignée sur 30 plages. Je ne compte pas le nombre de poissons volants, ni de pélicans, ni d'ailleurs de tous les autres poissons et oiseaux qui ont égaillés mon voyage. J'ai découvert chacune de ses îles avec curiosité, essayant de déceler leurs similitudes et leurs différences : il y a les grandes îles qui renferment des forêts sauvages et encore pleines de mystères, et les toutes petites, perdues quelque part dans la mer et où le monde semble s'arrêter. Je quitte la sulfureuse caraïbe pour retrouver le climat plus mesuré de l'Europe occidentale. Ma peau est rosie par le soleil, très légèrement brunie par les taches de rousseur, mes cheveux sont encore plein du sable qui trainera pendant encore longtemps dans le fond de mon sac. Je rentre pleine de soleil et de pluie tropicale, comme celle qui tombe aujourd'hui sur Fort-de-France. Mon appétit de voyage est rassasié... pour un moment en tout cas !</p>Photo du mois : Soleil2011-08-15T12:00:00+02:002011-08-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2011-08-15:/photo-du-mois-soleil.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, c'est moi qui choisis le thème ! Et j'ai …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, c'est moi qui choisis le thème ! Et j'ai choisis "Soleil" pour rester dans l'ambiance du mois d'août.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/P1010753.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2156" title="Soleil" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/P1010753-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>"Soleil", c'est à la fois évident et impossible. Le soleil, c’est lui qui par sa lumière permet la majorité de nos photos et pourtant lui même est trop brillant pour n'être même que regardé. On doit attendre qu'il se couche et rougeoie ou alors le prendre de façon détournée. Sur cette photo, il brûle la terre d'Espagne et m'accable de sa chaleur. Le Soleil, je l'aime, mais notre relation est conflictuelle. Je dois m'en protéger constamment, me drapant dans mes châles, me cachant sous mes chapeaux, me recouvrant de crème protectrice. J'ai programmé cet article à l'avance et quand il sera publié, je serai en plein voyages autour des caraïbes, en plein dans ma relation d'amour-haine avec le Soleil.</p>
<p>Comment les autres ont-ils pu piéger le dieu Soleil dans leur appareil ?</p>
<!--DEBUT DU PAVE DE LIENS-->
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<!--FIN DU PAVE DE LIENS--></p>Tobago2011-08-14T20:23:00+02:002011-08-14T20:23:00+02:00vivianetag:None,2011-08-14:/tobago.html<p>Le ferry pour Tobago est beaucoup plus grand que ceux que nous avons pris jusqu'alors. De nombreuses voitures s'entassent dans la cale tandis que nous nous installons dans la grande salle climatisée qui accueille les passagers. Le voyage dure 2h30. Après la chaleur de Port-of-Spain, la fatigue du voyage, le …</p><p>Le ferry pour Tobago est beaucoup plus grand que ceux que nous avons pris jusqu'alors. De nombreuses voitures s'entassent dans la cale tandis que nous nous installons dans la grande salle climatisée qui accueille les passagers. Le voyage dure 2h30. Après la chaleur de Port-of-Spain, la fatigue du voyage, le soleil de plomb quand nous descendons au port à Tobago dans la fumée du bateau et des voitures, quel bonheur d'arriver enfin à notre hôtel ! Tobago n'est pas une île très chère, nous avons un petit studio avec cuisine et balcon sur la jolie petite piscine. La plage n'est qu'à 5 minutes à pied et l'on profite du vent frais de l'océan. La climatisation est très froide et ne peut pas être réglée, nous l'utilisons pour rafraichir la chambre mais nous pouvons dormir sans car il ne fait pas trop chaud. A Tobago, la chaleur m'a semblé beaucoup plus supportable que partout ailleurs.</p>
<p>Le premier soir, nous allons voir le restaurant de l'hôtel mais les prix sont à la mode européennes, entre 10 et 20 fois plus cher que nos dîners à Savannah Park. En euros, ça reste raisonnable, mais nous aurions l'impression de dépenser une somme extravagante. Nous préférons chercher un peu plus loin. Visiblement, nous sommes dans une partie chic de l'île. Il y a un resort touristique qui annonce modestement "Welcome to Paradise" et plusieurs belles villas. Un couple mange ce qui semble être de la nourriture à emporter. La femme porte un voile et ils sortent en fait de la petite mosquée qui apparait soudain de façon incongrue. Ils y vendent peut-être des roties mais nous n'avons pas l'audace d'aller fouiner derrière les grilles. De toutes façons, nous trouvons une petite supérette encore ouverte à cette heure tardive. Nous achetons des provisions et rentrons manger nos pâtes sur le balcon dans la nuit fraîche.</p>
<p>Nous avons passé plusieurs journées fatigantes et profitons du confort de notre hôtel pour nous reposer lors de notre premier jour à Tobago. Nous commençons la matinée par une baignade dans la piscine, elle n'est pas grande mais nous pouvons nager un peu et nous relaxer. Nous aurons la chance de ne jamais décider d'aller nous baigner en même temps que les quelques familles avec enfants qui la partagent avec nous. Quand nous en avons assez, nous décidons d'aller à la plage au bout de la rue. Nous ne sommes pas dans au coeur de la zone touristique et notre plage est presque déserte. Elle est très longue, balayée par les vagues de la côte atlantique. Les palmiers jaunis se courbent sous le vent, dans les buissons hostiles trainent quelques bouteilles en plastiques. Les vagues semblent venir de loin et ne jamais se terminer, elles n'ont pas la force des gros rouleaux mais une douce langueur qui les fait durer à l'infini. On peut marcher dans l'écume pendant des dizaines de mètres en ayant toujours pied. Nous sommes seuls, accompagnés seulement de beaux grands pélicans qui se jettent dans l'eau blanche. Je profite longuement des vagues qui me manquent cruellement dans toutes ces plages où l'eau est calme comme un lac.</p>
<p>Nous passerons l'après-midi à ne rien faire sur le balcon puis à organiser la location d'une voiture pour les prochains jours avec la réception. Le verbe exact pour décrire notre journée serait "lime" en langage local, ce qui signifie qu'on ne fait rien de précis mais qu'on profite agréablement du temps qui passe. Le deuxième jour, nous avons la voiture et partons explorer l'île. Tobago m'apparait comme étant un lieu particulièrement charmant. Il s'en dégage une atmosphère de douceur fleurie et de bonne humeur. Nous nous arrêtons visiter un "sanctuaire" pour oiseaux au bout d'une petite route. C'est une ancienne sucrerie détruite par un ouragan et transformée en réserve naturelle. Des gens sont censés nourrir les oiseaux tous les jours et pourtant tout semble abandonné. Personne n'est là pour accueillir les visiteurs et les chemins de promenade sont recouverts de hautes herbes et coupés de bois mort. Nous avançons comme nous pouvons entre les branches, nous croisons des cabanes écroulées et recouvertes de végétation. Autour de nous, les feuilles bruissent et l'on voit parfois un battement d'aile mais il est difficile d'observer ces petits animaux rapides que sont les oiseaux. J'avance un peu plus loin parmi les bambous, le chemin n'est plus visible et je suis comme dans un autre monde auquel je n'appartiens pas. J'ai l'impression de surprendre cet univers étranger, je le sens qui vit autour de moi sans que je puisse le saisir. Les seuls oiseaux que nous pouvons bien observer sont les cocricos. C'est l'oiseau national de Tobago. Il fait à peu près la taille d'une grosse poule mais est entièrement noir sauf la tête rouge. Nous les voyons souvent au sol, couchés dans des trous qui doivent être leurs nids, nous voyons même des poussins. Mais malgré leur taille, ils volent aussi dans les arbres et remuent bruyamment de branche en branche.</p>
<p>Nous repartons bientôt et prenons la route qui monte vers le nord sur la côte caraïbe. Pendant longtemps, la mer, pourtant proche, n'est pas visible. Elle est cachée par la végétation dense et par de hautes collines recouvertes de hautes herbes. Mais voilà que nous passons de l'autre côté et que nous longeons des criques bleues et magnifiques où de longues plages sauvages et blanches nous appellent. Nous montons jusqu'à une ville nommée Parlatuvier : quelques maisons au fond d'une petite baie, des palmiers et du sable. Nous déjeunons à l'ombre d'un cocotier en compagnie de poules et de quelques chiens jaunes qui lorgnent sur nos sandwichs. La mer limpide nous regarde, jonchée de barques paresseuses qui dorment gracieusement au soleil. En remontant une petite rivière pendant à peine 5 minutes, nous arrivons à une jolie chute d'eau et nous pouvons nous baigner dans l'eau douce et fraiche. Puis nous retournons nager à plage et passons l'après-midi dans ce petit paradis.</p>
<p>Pour repartir, nous traversons l'île par la route qui coupe la forêt. Nous quittons les maisons et ne croisons plus que les hauts bambous, les arbres aux racines géantes, la dense végétation de la forêt tropicale. Depuis les hauteurs, nous avons de magnifiques panoramas sur l'ensemble de l'île. Puis nous voilà sur la côte atlantique à descendre vers le sud. Les plages n'ont plus la beauté paradisiaque des criques de la côte caraïbe, mais j'aime leur aspect désolé, battu par les flots qui viennent lécher les pieds des palmiers fatigués par le vent. Ici, il y a des vagues qui éclatent sur les rochers, de longues étendues de sable brun, une eau houleuse et sombre dans la lumière du soir. La route n'en finit pas, il fait presque nuit quand nous rentrons à l'hôtel pour manger les bananes plantins et l'avocat achetés au marchand de légume en buvant de l'eau de coco.</p>
<p>Troisième jour à Tobago et deuxième jour d'excursion, nous montons vers la pointe nord de l'île. Nous avons pris rendez-vous avec un bateau pour nous rendre à Little Tobago, une toute petite île inhabitée. Elle était possédée par un riche anglais qui se rendit vite compte qu'il ne pouvait rien y faire pousser car elle était trop sèche. Après un voyage en Papouasie, il y installa des oiseaux de paradis et la transforma en réserve. Plus tard, son fils qui s'y ennuyait (on s'y sent vite seul) rendit l'île au gouvernement qui garda la réserve d'oiseaux. Mais les oiseaux de paradis furent décimés par un ouragan en 1963 et comme ils n'étaient pas natifs des caraïbes ils ne furent pas réintroduits. Heureusement, il y a beaucoup d'autres espèces et nous avons aujourd'hui un guide. C'est très pratique car il peut nous montrer les oiseaux que sinon nous n'arriverions pas à voir et nous les nommer. Il imite leur chant et les oiseaux lui répondent. Je vois un Mot Mot, noble et coloré, sur une branche et du haut d'une falaise, nous pouvons voir voler un magnifique oiseau blanc. Il fait la taille d'une mouette mais est beaucoup plus fin et gracieux et possède une très longue queue comme un ruban dans le vent.</p>
<p>Le bateau est une barque à moteur un peu plus grande que les water taxis que nous prenions dans les grenadines et beaucoup plus calme. Dans son fond, sont découpées de grandes fenêtres vitrées pour pouvoir observer les fonds marins mais aujourd'hui la visibilité n'est pas très bonne. Nous profiterons quand même de la longue séance de snorkelling (nage avec masque et tuba) autour du bateau dans les coraux colorés et peuplés de poissons. Puis revenus à terre, nous terminerons notre après-midi sur la jolie plage dont nous sommes partis. Elle appartient à un charmant hôtel, installé dans sa crique au bout du monde avec une vue imprenable sur Little Tobago. Les chambres donnent directement sur la plage et l'on est loin de tout : encore un lieu paisible à noter pour une retraite philosophique loin du monde. Nous rentrons encore plein de sable et de sel dans notre hôtel à nous qui est, lui aussi, tout à fait paradisiaque.</p>
<p>Le vendredi est notre journée bonus. Nous aurions dû repartir aujourd'hui mais Tobago était si agréable et nous y étions si bien que nous avons voulu rester un jour de plus. D'ailleurs, il nous faut changer de chambre car les appartements sont tous réservés. Le vrai hôtel se trouve en fait dans la même rue un peu plus loin, il a lui aussi une petite piscine. Les chambres sont dans des pavillons de plein pied qui donnent sur un jardin fleuri avec le bassin au centre. Dans les buissons fleuris, papillonnent des colibris furtifs au plumage luisant et de petits moineaux plein de couleurs. Nous avons une terrasse avec un hamac et une très grande chambre mais pas de cuisine. Une fois installés, nous repartons en voiture pour profiter de l'île une dernière fois. Je voulais visiter le jardin botanique mais il s'avère n'être qu'un grand parc, agréable certes, mais qui n'a rien d'extraordinaire. Puis nous roulons jusqu'à Pigeon Point, au coeur de la zone touristique que nous avons évitée jusqu'à présent. C'est à la pointe sud de l'île, il faut payer pour rentrer. La plage est jolie : sable blanc et palmiers, mais a le défaut d'être peuplée. Il y a des bars et des restaurants, des tables partout où les gens mangent toute la journée. Beaucoup d'enfants crient et jouent dans l'eau et la zone de baignade est limitée à cause des bateaux. Heureusement, il y a tout de même la place de s'éloigner un peu de la foule et de se trouver un petit coin d'eau bleue où l'on voit des bancs de petits poissons qui bondissent près des rochers. Nous passons notre dernière soirée au bar de l'hôtel, ils ont ce soir un menu spécial barbecue qui est très peu cher et organisent une soirée Karaoke, l'ambiance est bon enfant et agréable. Nous profitons du jardin fleuri, de la piscine jusqu'au bout, jusqu'au lendemain matin où nous devons ranger nos affaires et repartir vers le port.</p>
<p>Non seulement quitter Tobago est une chose désagréable mais, en plus, ce n'est pas simple. Nous avions voulu acheter nos billets à l'avance mais c'était impossible : lundi à l'agence, les ventes n'étaient pas "ouvertes". Puis la gérante de l'hôtel nous a fait peur en nous disant qu'ils n'avaient plus de billets avant mardi. Mais ce sont toujours les agences et rien ne semble centralisé. Plutôt que de gâcher nos journées à faire le tour de ces fameuses agences pour acheter d'éventuels billets, nous décidons d'attendre le jour même et de les acheter au port comme à l'aller. Nous arrivons donc à midi 1/2 au guichet, mais au lieu de billets, nous devons mettre nos noms sur une liste et revenir à 14h. Que signifie cette liste ? Si le bateau est plein, pourquoi faire une liste d'attente de 80 personnes, et sinon pourquoi ne pas directement vendre les billets ? Nous attendons dans le grand KFC où nous avons pris des boissons que nous ne buvons pas. Scarborough n'est pas vraiment une ville, de grands bâtiments en taule sont déposés le long de ce qui ressemble à des rues avec quelques restaurants, boutiques et bars. A 14h, nous revenons devant le guichet, une foule est entassée dans la chaleur et une dame appelle les gens de la liste un par un. Nous avons peur de ne pas avoir de place, notre autre possibilité est de se rendre à l'aéroport où nous espérons trouver un avion car il en part toutes les demie heures. Cependant, voilà qu'on finit par nous appeler. Nous sommes à la fin de la liste, après nous, ils permettent aux "hors liste" d'acheter des billets et au final, le bateau n'est pas plein. Après l'attente des billets, il faut encore faire la queue pour le check in puis pour rentrer dans le bateau où enfin, nous pouvons nous installer dans la même grande salle climatisée qui nous a accueillis à l'aller. Le système de ferry entre Trinidad et Tobago reçoit définitivement la note de la pire organisation de vente de billets qui est compensée par son prix dérisoire. Si vous souhaitez réserver des dates à l'avance de façon sure et éviter les sueurs froides et les attentes dans la chaleur, prenez l'avion !</p>
<p>Pour notre dernière soirée à Trinidad, nous allons dans un restaurant indien et dînons avec notre hôte. Nous sommes dans un grand centre commercial, il y a de la musique et beaucoup de monde ce samedi soir. J'ai accusé le KFC d'engraisser la population mais je dois dire qu'ils ne sont pas les seuls : il y a énormément de fast food et de restaurants américains. Le poulet frit est pratiquement l'aliment de base, les roties et la nourriture asiatique sont plus sains mais l'excès de graisse et de sucre est visible dans la population. Dimanche, nous quittons Trinidad : Sébastien part aux aurores pour rentrer vers la Martinique puis Paris, tandis que Rébecca et moi continuons vers la dernière étape de notre voyage : La Barbade.</p>Trinidad2011-08-13T18:06:00+02:002011-08-13T18:06:00+02:00vivianetag:None,2011-08-13:/trinidad.html<p>Nous arrivons à Trinidad par avion tôt le samedi 6 août au matin. Dès l'atterrissage, on se rend compte que l'île est beaucoup plus grande que celles que nous avons visitées jusqu'alors. Il y a des montagnes, mais elles sont lointaines et laissent la place à de larges plaines. Le …</p><p>Nous arrivons à Trinidad par avion tôt le samedi 6 août au matin. Dès l'atterrissage, on se rend compte que l'île est beaucoup plus grande que celles que nous avons visitées jusqu'alors. Il y a des montagnes, mais elles sont lointaines et laissent la place à de larges plaines. Le taxi qui nous emmène à Port-of-Spain roule pendant 1/2h sur une large autoroute. Nous logeons chez un couch surfer (cf le site couch surfing) que Rébecca connait déjà. Il vit dans une petite maison dans un quartier résidentiel accessible à pied depuis le centre ville. Port-of-Spain aussi est à l'échelle de l'île, c'est une véritable ville, nous nous lançons dans ses rues sous le ciel brulant. La rue principale est pleine d'une agitation fourmillante. Les voitures avancent au pas entre les multiples piétons qui s'affairent autour des étals de fruits, légumes, vêtements, portables, etc. Les boutiques sont à la fois dehors et dedans, partout à la fois. Nous voudrions rejoindre un "food hall" que nous savons être à l'étage d'un centre commercial. Mais il y a des centres commerciaux partout, labyrinthe infini entre les rues agitées, ils se ressemblent tous, comment savoir lequel est le bon ? Marcher dans la ville étouffante de chaleur, de pollution, de foule, de bruit, en passant sans arrêt de passages couverts et climatisés au soleil de plomb, alors que nous n'avons ni mangé ni bu, est épuisant. Nous finissons par nous écrouler dans un subway. La chaine de sandwich a pris possession de la ville et l'on en voit partout, ils font la guerre aux KFC qui, eux aussi, ont poussé à tous les coins de rues, engraissant la population à coup de poulet frit.</p>
<p>J'ai faim, mais je n'ai pas envie de manger, l'effusion de viande, de salades, de sauces me dégoute. Nous n'achetons qu'un seul sandwich et surtout, beaucoup d'eau. Un peu rafraichis, nous reprenons notre course éreintante. Nous finissons par trouver, oh miracle, le fameux "food hall". Là bas, nous pouvons acheter des roties chauds et délicieux et les manger assis dans une salle climatisée. Les roties sont des plats qui viennent de la communauté indiennes arrivée dans les caraïbes en tant que travailleurs pauvres après la fin de l'esclavage et très présente à Trinidad. Dans une grosse crêpe épicée, on met de la viande en sauce, des pommes de terres et des légumes. Mon appétit est revenu et le rotie en question est tellement nourrissant que j'aurai à peine besoin de manger pour les deux prochains jours. Sur certaines boutiques indiennes, je vois des inscriptions "All Food Hallal" et l'on croise parfois des jeunes femmes voilées. Il y a donc une communauté musulmane à Trinidad, vient-elle de l'immigration indienne ou d'une conversion plus tardive de la population ?</p>
<p>Après le repas, nous marchons jusqu'au port car nous voulons acheter nos billets de ferry pour Tobago. Cela s'avère impossible : au port, ils ne vendent que les billets du jour même et sinon, il faut passer par des agences qui sont fermées le week-end. Le système d'achats de billets est d'ailleurs assez mal fait. Rien n'est jamais très clair, nous verrons que les agences annoncent le bateau plein quand en fait il est possible d'acheter ses billets autrement, agences dont les adresses sont d'ailleurs difficiles à obtenir. En espérant en trouver une ouverte, nous marchons près du port. Port-of-Spain est le genre de ville qui s'est développée rapidement d'un point de vue économique mais qui n'est pas touristique et n'a pas encore compris l'importance que le loisir pouvait avoir. Ainsi, la zone du port est tout à fait désagréable. Elle est flanquée d'une autoroute urbaine à 8 voies et l'on ne voit pas la mer, cachée derrière des murs gris et des entrepôts. Mais on sent que les choses changent. Nous sommes visiblement dans le quartier des bureaux et grandes entreprises. De belles tours toutes neuves ont poussées et au pied de l'une d'elle, un petit café chic offre une vue sur la mer avec des palmiers. La grande rue aussi est joliment décorée d'arbres et de verdure. Bientôt peut-être, la ville déménagera son port industriel vers des faubourgs lointain et aménagera une jolie promenade en bord de mer...</p>
<p>Le soir, nous ressortons pour diner. Notre hôte habite à côté de Savannah Park. A la sortie du centre, c'est une grande prairie agréable où les gens viennent faire du sport l'après midi, l'équivalent local de Central Park. Le soir, on trouve de petites échoppes qui vendent de la nourriture et des boissons. Il y règne une ambiance gaie et familiale. J'ai du mal à me rappeler que le dollar local vaut quatre fois moins qu'à Saint-Vincent car tout est si peu cher. Je n'ai pas très faim à cause du rotie de ce midi. Je me nourris d'une autre spécialité indienne, le "Doubles", petite galette frite avec une sauce aux haricots. C'est plus un encas qu'un repas mais ça me suffit largement, en euros, cela coûte moins de 50 centimes. Un jus de fruit frais coûte 2 euros, tout comme une viande grillée au barbecue. Nous trainons entre les stands, goûtons les spécialités, puis rentrons tranquillement nous reposer.</p>
<p>Nous sommes réveillés le lendemain matin par la voisine qui, dès 6h30 du matin, allume la musique et inonde la rue de chants religieux. Une habitude dominicale ? Je continue à dormir tant bien que mal, mais la musique perturbe mon esprit et mes rêves. Nous nous levons donc, fatigués, et préparons notre journée. Que faire un dimanche sans voiture à Port-of-Spain ? Nous décidons de rejoindre une station de "maxi-taxis" pour nous rendre à Chaguaramas, pour cela il fait à nouveau traverser la ville. Les maxis-taxis sont des sortes de mini bus du genre de ceux que l'on a pris jusqu'à présent. Nous ne sommes pas surs d'en trouver le dimanche, nous avons un peu peur de nous trouver coincés loin de Port-of-Spain. Nous ne voulons surtout pas rentrer de nuit. La réputation de dangerosité de Trinidad est surestimée, mais se promener seuls dans le centre-ville la nuit reste dangereux. Enfin bon, en attendant, nous sommes dans une pizzéria qui offre le wifi et je mange une glace en regardant la télé allumée. Je vois les clips qui défilent, d'un seul coup, une émission hindou où des jeunes filles font la danse du ventre. Il y a aussi une annonce pour l'audition de "Socca star', la nouvelle star version "Socca" ? (La socca est la musique rythmée très populaire que l'on entend surtout au moment du carnaval).</p>
<p>Finalement, nous rejoignons bien les "maxi-taxis" qui ont l'air de passer régulièrement. Je pensais que Chaguaramas était une petite ville en bord de mer mais, en fait, il n'y a pas de ville. Nous descendons sur une plage où nous nous baignons malgré les averses fréquentes. Elle n'est pas très grande, un peu sale mais correcte, peuplée de familles indiennes qui louent des espèces de "vélos-surf" et s'amusent gaiement. L'eau est tiède, brunie par la pluie récente, mais le bain est agréable après la lourdeur de Port-of-Spain. Chaguaramas est en fait une espèce de réserve naturelle avec plusieurs plages populaires qui s'étalent. Il y a des possibilités de balade en forêt que nous ne ferons pas et des jolies petites îles que nous ne verrons que de loin. Nous faisons le tour du lieu à bord d'un maxi-taxi et retournons vers Port-of-Spain. Nous rentrerons assez vite et attendrons patiemment l'heure d'aller à Savannah Park manger des Doubles et boire des jus de fruit. Le lundi, nous prendrons le bateau pour Tobago. Là bas, nous serons si bien que nous resterons jusqu'au samedi quand nous comptions rentrer le vendredi. Mais il ne faut pas croire que Trinidad n'ait rien à offrir : l'île demande seulement du temps que nous n'avons pas. Avec une semaine de plus et une voiture de location, nous pourrions en faire le tour, voir ses routes où peu de touristes se risquent, voir le lac d'asphalte au sud de San Fernando, chercher le Scarlet Ibis dans les mangroves. Mais cela ne restera que des images rêvées, peut-être pour un futur voyage, un jour...</p>Grenade2011-08-09T15:17:00+02:002011-08-09T15:17:00+02:00vivianetag:None,2011-08-09:/grenade.html<p>Quand nous arrivons sur le quai de petite Martinique, nous ne voyons pas de bateaux mais des gens qui attendent avec leurs bagages. Nous demandons si le ferry pour Grenade arrive bientôt et ils nous désignent un petit yacht bien minuscule pour un si long trajet. On nous explique que …</p><p>Quand nous arrivons sur le quai de petite Martinique, nous ne voyons pas de bateaux mais des gens qui attendent avec leurs bagages. Nous demandons si le ferry pour Grenade arrive bientôt et ils nous désignent un petit yacht bien minuscule pour un si long trajet. On nous explique que le grand bateau est plus loin et qu'on le rejoint avec le petit. Après avoir attendu 1/2 heure à fondre dans la chaleur humide on nous laisse enfin nous installer et le bateau part rapidement. Nous sommes assis à l'intérieur, plutôt en dessous du niveau de l'eau. Par les petites fenêtres carrées, nous n'apercevons que le ciel gris et uniforme qui se balance. Le moteur vrombit de façon très désagréable et nous devons fermer les yeux et chercher la somnolence pour ne pas être malade. Heureusement, le voyage est court et nous changeons de bateau à Carriacou, rejoignant le plus grand ferry qui doit nous amener à Grenade. Nous sommes maintenant assis à l'extérieur et profitons de l'air frais marin. Nous regardons l'île de Carriacou s'éloigner, voguant vers le sud. Je me lève bientôt pour regarder les vagues se briser sur les flancs du bateau. L'attraction la plus amusante reste l'observation des poissons volants. Plus je les regarde, plus je trouve ces animaux improbables et étranges. A les voir planer au dessus de l'eau, on croirait que quelqu'un s'est amusé à prendre un poisson tout ce qu'il y a de plus poisson et à lui attacher deux petites ailes télécommandées pour le balader au dessus des vagues. Car quand on dit "volant", c'est qu'ils ne font pas que bondir rapidement, ils restent plusieurs dizaine de seconde hors de l'eau à virevolter avant de replonger. Ils sont très rapides et parcourt ainsi parfois 20 ou 30 mètres. On a l'impression qu'ils font ça pour s'amuser. Un autre être marin vient enchanter les passagers : un dauphin qui bondit plusieurs fois juste à côté du bateau comme pour se faire mieux admirer.</p>
<p lang="x-western">Nous arrivons à Grenade par le nord et devons longer toute l'île pour rejoindre le port de Saint-Georges. Les grands oiseaux nous accueillent alors que nous nous rapprochons de la côte. Avec Grenade, nous retrouvons une grande île. Derrière ses côtes sauvages, un paysage escarpé dont les sommets se perdent dans la brume. Parfois, l'île est creusée d'une grande vallée qui descend jusqu'à la mer. La terre se termine en rochers et falaises parfois découpées de petites plages brunes. En descendant vers le sud, les plages se font plus grandes et les habitations plus régulières. Puis<big>,</big> au creux d'une baie, apparaît Saint-Georges, blanche et unie, qui escalade joliment sa colline avec ses belles maisons géométriques. Nous voilà sur le quai à refuser les nombreux taxis, l'un d'eux, fair play, nous indique l'arrêt de bus. Nous montons dans le mini-van qui doit nous amener à destination. Les bus ont des numéros affichés sur le pare-brise, ce qui facilite les choses. Nous sommes un peu serrés avec nos sacs, mais ça aurait pu être bien pire. Il y a en général deux personnes importantes dans le bus : le chauffeur imperturbable et le jeune homme qui s'occupe de la porte. Son rôle est crucial : il scrute les passants pour les alpaguer quand le bus n'est pas plein, il s'assure que tout le monde paye et surtout il organise les places assises dans le bus. Celui qui est là aujourd'hui est plein d'une énergie gaie et insouciante. Le sourire aux lèvres, il passe son temps accroché à son téléphone portable. Nous imaginons qu'il donne rendez-vous à ses différentes petite amies le long du trajet. C'est à lui que nous donnons notre destination, les passagers qui connaissent la route se contente de tapoter la vitre quand ils souhaitent descendre.</p>
<div lang="x-western">
Nous nous rendons dans un village appelé Crochu, il se trouve assez loin de la capitale et quand nous arrivons, la nuit est en train de tomber. Il nous faut encore descendre une route à pied puis marcher sur un chemin boueux où nous allumons des lampes de poche. Dans la nuit noire, nous trouvons enfin l'hôtel et pouvons nous installer dans notre chambre. En fait de chambres, ce sont de petits chalets en bois, montés sur pilotis, installés dans un grand jardin. Nous dînons d'un délicieux curry de poulet préparé par la maîtresse de maison et rentrons nous reposer. La chambre comporte deux lits d'une place et un matelas par terre rajouté pour nous, mais ce n'est pas très pratique. En effet, nous sommes au milieu de la nature, il y a des bestioles et personne ne veut dormir sur le sol. Nous devons donc nous partager un lit d'une place avec Sébastien sans s'emmêler dans la grande moustiquaire qui nous tombe dessus, la nuit n'est pas très confortable. Au matin, nous découvrons le jardin fleuri qui embaume l'air et la vue magnifique sur la mer. L'endroit est parfait pour une retraite au calme où l'on passe des journées paresseuses à lire sur le balcon. Nous décidons cependant de ne passer ici que 2 nuits au lieu des 4 prévues initialement. Nous voulons nous rapprocher de la ville et de l'aéroport.
Aujourd'hui cependant, nous profitons du lieu. Nous descendons vers la plage, nous perdons, marchons à travers un petit chemin dans la forêt. Mais la plage est jolie, sauvage. Les vagues de l'Atlantique se brisent au loin sur des rochers et nous nageons dans l'eau calme. Le soleil tape quand nous remontons. Rafraîchis par la douche, installés sur notre balcon, nous aurions envie de ne plus bouger de l'après-midi. Mais nous n'avons rien à manger et il faut tirer de l'argent pour payer la chambre. Nous devons prendre le chemin qui grimpe vers l'arrêt de bus, écrasés par la chaleur. Le bus nous emmène à Grenville, à 20 minutes au nord de Crochu, c'est la deuxième ville de l'île. Nous descendons au milieu du marché, l'air est parfumé d'épices. La ville est plutôt jolie, très vivante. Nous mangeons des roties sur un parking près de la mer : nous ne sommes pas dans un lieu touristique, rien n'est joliment aménagé. Quand un mendiant s'approche pour nous demander de l'argent, il est vertement chassé par une vendeuse. Avant de repartir, nous nous baladons sur le marché. Grenade est "l'île aux épices", en particulier, c'est ici que pousse la noix de muscade. Arrêtée près d'un petit étal, je passe du temps à choisir ceux que je veux rapporter. Ici, pas besoin de marchander, de ruser, de déjouer quoi que ce soit, la vendeuse discrète m'explique tout ce que je veux savoir et n'essaie pas de me forcer la main. Mais j'ai acheté chez elle presque 10 euros d'épices et elle est visiblement contente : elle m'en rajoute gratuitement quelques-uns. Nous voilà à nouveau dans le minibus à virevolter le long de la côte atlantique, essayant d'apercevoir la mer et le paysage à travers les fenêtres grises. En rentrant, nous nous arrêtons sur un coup de tête dans un endroit qui semble être un bar le long de la route qui descend vers l'hôtel. On nous accueille l'air un peu surpris, mais oui, c'est un bar et l'on nous sert volontiers à boire. Il est agréable de profiter de la fin de journée avec une boisson fraîche après le trajet en bus. Assis dehors sous un auvent, des hommes jouent aux dominos et ça a l'air d'une affaire sérieuse. Par ailleurs, une femme joue à un jeu de carte avec son petit-fils. Les règles sont simples, nous les comprenons vite et jouons avec elle. S'ils ont été surpris de nous voir, les clients (des habitués et la famille) sont maintenant ravis de nous avoir et nous passons un moment très agréable. Nous prenons des photos de la dame et de son petit fils, nous prenons son adresse et lui enverrons une carte de Paris.
Le soir, je rencontre le gérant de notre hôtel pour lui payer la chambre. J'avais déjà vu sa femme la veille. Ils forment tous les deux un couple étrange et assorti. Lui est allemand et elle grenadienne. J'ai eu les plus grandes difficultés à communiquer avec lui par email car il ne répondait jamais clairement à mes questions : A quelle distance est la station de bus ? Comment se rend-on à l'hôtel depuis Saint-Georges ? La réservation est-elle confirmée ?... Quant à elle, nous avons toujours l'impression qu'elle ne comprend pas ce qu'on lui dit. Quand on lui pose une question, elle nous regarde avec un air un peu absent et nous répond souvent un peu à côté. C'est comme si elle comprenait les mots mais pas la signification globale de la phrase ni le rôle qu'elle doit jouer dans la conversation. Les deux semblent vivre dans un monde à part, plus lent, plus doux. Coupés du monde dans leur petit paradis verdoyant, leur mode de vie leur convient visiblement. Ils sont un peu déçus que nous ne restions pas plus longtemps, je leur explique que la chambre ne va pas pour trois même si je ne suis jamais sure qu'ils aient compris le problème. Cependant, ils sont très sympathiques et nous donnent beaucoup de conseils sur Grenade. Notre départ imminent les réveille provisoirement de leur torpeur habituelle. Je pense que leur affaire fonctionne à peu près, car l'endroit est très joli et doit beaucoup plaire aux âmes romantiques en recherche de nature et de calme. Il y a un Allemand dans le chalet voisin du nôtre qui passe ses journées assis sur son balcon à regarder la vue...
Et voilà, nous quittons le paradis. Les rastas opposent le Zion, qui représente la nature avec laquelle on doit vivre en harmonie, à Babylone qui représente tous les travers et absurdités de la société moderne. Nous avons quitté le Zion et nous rapprochons de Babylone : notre nouvel hôtel est situé dans la zone touristique au sud de Saint-Georges, plus de beau jardin fleuri mais une route avec des voitures, on a aussi remplacé les moustiques et bêtes bizarre par l'air climatisé ! Les bus passent à moins de 50 mètres. Nous avons dû en prendre deux différents pour venir. Ils sont déjà au rythme du carnaval qui aura lieu ce week-end (mais que nous ne verrons pas) et la Soca s'échappe de toutes les radios. C'est une musique antillaise très rythmée et répétitive faite pour danser et défiler. A peine arrivés que nous repartons vers la plage, Grande Anse, qui se trouve à 5 minutes en mini-bus. Nous descendons car nous voyons un peu de sable et de soleil au bout d'une rue, et voilà la plage qui s'étend dans toute sa beauté. C'est le genre de plage de rêve dont on fait des affiches dans le métro pour vendre des voyages organisés. Elle s'étend sur 2 kilomètres, sable blanc, mer turquoise, lisse comme un lac, de grands palmiers pour l'ombre. Nous entrons dans un petit bar où un vieil Antillais joue de la guitare et chante d'une voix chaude et sucrée pour le plaisir de deux touristes américains qui lui paient des verres. Nous prenons de l'eau et des beignets fourrés à la viande. Nous sommes à nouveau dans le monde des touristes : les prix sont traduits en US dollars, on peut louer des chaises longues sur la plage et de jeunes pinups viennent acheter des cocktails glacés qu'elles vont boire sur le sable. Mais la plage est grande et belle et pas du tout surpeuplée. Elle est aussi utilisée par les locaux et des familles viennent profiter de ce joli coin de paradis. En outre, une plage touristique a aussi des avantages qu'on ne trouve pas dans les criques désertes : des toilettes et des douches (propres) par exemple !
Après s'être rafraichis dans l'eau claire et s'être doucement séchés à l'ombre d'un arbre, nous repartons pour aller visiter Saint-George. La ville ne manquait pas de charme depuis le bateau et nous voulons la voir de plus près. D'un côté la marina touristique avec ses maisons blanches et ses restaurants chics, de l'autre le centre ville où nous descendons au terminal des bus : gros bloc de béton gris juste devant la mer. Entre les deux, il y a une grande colline et en haut le vieux fort que nous voulons visiter. Nous aurions voulu éviter de prendre un guide mais l'entrée officielle du fort est fermée et nous ne pouvons visiter qu'en suivant Paul qui ne tarit pas en explication sur sa ville, nous pointant tous les bâtiments, nous expliquant les dégâts de l'ouragan, la révolution communiste (mais je n'ai pas tout compris) et d'autres choses. Il est très exubérant et se lance sans arrêt des fleurs, vantant ses tarifs avantageux et son expérience. Visiblement aussi religieux, il fait une prière pour nous auprès de Jesus-Christ pour que notre séjour se passe bien : nous voilà rassurés ! Comme nous le payons généreusement, il est très contente et nous indique un restaurant populaire bon et pas très cher à côté du central de bus. Nous quittons Paul et allons prendre un verre dans un petit bar décoré de drapeaux. Puis l'heure tourne et nous allons au restaurant en question : grande cantine self service où l'on sert de délicieux plats à des prix modiques. Nous rentrons assez tôt à l'hôtel pour nous reposer avant notre dernière journée à Grenade.
Le vendredi, nous essayons de ne pas nous lever trop tard pour aller faire une balade un peu au nord de l'île. Nous longeons la côte caraïbe que nous avions vue du bateau, la mer apparaît magnifique à chaque tournant, en bas de la côte raide et couverte de végétation. Au milieu des palmiers, brillent les bien nommés flamboyants aux fleurs d'un rouge éclatant. Nous descendons dans la ville de Concord et devons maintenant monter à pied une longue route ensoleillée pour voir une chute d'eau. Nous avons choisi l'option des pauvres (ou des courageux) et n'avons pas pris d'excursion organisée hors de prix ni même loué une voiture. C'est pour ça qu'il nous faut marcher tandis que les touristes nous doublent dans leurs taxis. Ce n'est pas évident mais le soleil n'est pas encore trop haut et la chaleur est supportable. En ce moment, je lis "Autoportrait de l'auteur en coureur de fond" de Murakami et je suppose que cela me donne du courage. Nous passons d'abord devant des maisons puis la route s'enfonce dans les terres et nous ne voyons presque plus d'habitations. La route est goudronné et la végétation n'est pas complètement sauvage, nous voyons des petites plantations et des jardins. Je peux reconnaitre quelques arbres comme l'arbre à pain où pendent les grosses boules vertes et rugueuses, ou le bananier (facile), je vois aussi des papayes et des avocats. Je respire le doux parfum humide de la forêt et le vent frais de la rivière me fait du bien. Je n'ai aucune idée de la distance à parcourir et j'économise mon énergie au maximum en marchant très lentement, quand au bout de presqu'une heure apparaît la chute d'eau, je suis surprise et enchantée. Elle n'est pas exceptionnelle, mais on peut se baigner dans son joli bassin : tout petit mais 6 mètres de profondeur. Quel bonheur de m'épuiser dans l'eau fraiche après cette marche, de nager contre le courant, de luter contre les remous et de plonger la tête sous la chute. Nous redescendons bientôt et je peux prendre un véritable plaisir à la balade. Je vois la forêt sauvage sur les flancs de la colline : les bambous qui frissonnent de leurs petites feuilles fines, les plantes plus lourdes d'un vert sombre et les grands arbres qui s'échappent au dessus de la mêlée avec leurs troncs torturés et magnifiques. Nous mangeons nos sandwichs en attendant le bus, deux passent sans nous prendre car ils sont pleins. Le système des mini-bus peut paraître anarchique mais c'est en fait la première fois que nous avons à attendre !
De retour à l'hôtel, nous nous reposons et ne ressortons que vers 16h30 pour aller nous baigner. Le bus nous dépose devant un hôtel de luxe et nous traversons avec curiosité ses longues étendues de gazon parsemées de fontaines et de fleurs. Nous trouvons la plage et nous éloignons un peu de l'hôtel pour nous baigner. Il y a en fait un autre accès que nous pourrons utiliser pour partir. La aussi, c'est une plage magnifique, il y a un peu plus de vagues qu'à Grande Anse mais c'est très agréable. Nous profitons de la fin d'après-midi dans le soleil plus doux à cette heure tardive. Quand nous partons, nous croisons un groupe qui se prépare à prendre un barbecue sur la plage. Et c'est notre dernière image de Grenade, nous mangeons nos dernières provisions et préparons nos sacs pour prendre l'avion le lendemain pour Trinidad.
</div>Petite Martinique2011-08-03T14:42:00+02:002011-08-03T14:42:00+02:00vivianetag:None,2011-08-03:/petite-martinique.html<div lang="x-western"> A la rue à Carriacou, nous n'avons d'autres choix que de prendre le water taxi pour nous rendre à Petite Martinique le samedi soir quand nous comptions n'y arriver que le dimanche. Celui-ci me semble encore plus déchainé que celui de Richard. Le conducteur est à l'arrière, je suis assise …</div><div lang="x-western"> A la rue à Carriacou, nous n'avons d'autres choix que de prendre le water taxi pour nous rendre à Petite Martinique le samedi soir quand nous comptions n'y arriver que le dimanche. Celui-ci me semble encore plus déchainé que celui de Richard. Le conducteur est à l'arrière, je suis assise devant lui au milieu du bateau. Je vois se dresser comme un pic l'avant de la barque qui bondit sur les vagues. Je suis obligée de m'accrocher de toutes mes forces à mon siège pour ne pas être projetée sur le banc devant moi. Si j'ouvre la bouche, j'ai l'impression que l'air emplit mes joues et me déforme le visage comme sur une image de bande dessinée. Je pousse pourtant régulièrement des cris incontrôlés lorsque, soulevée de mon siège, je sens que j'y retombe brutalement. Je pense que les waters taxis ne doivent être utilisés que par des personnes jeunes et en bonne santé. Si vous avez déjà un peu peur des manèges de Disney Land, oubliez les barques des Grenadines. Peut-être le conducteur adapte-t-il sa conduite à ses passagers ? Je n'en suis pas sure... Dans la folie du voyage, je reconnais tout de même la plage sur laquelle nous nous sommes baignés l'après-midi : c'est sûr qu'en bateau, on y est plus rapidement ! Le trajet officiel entre Carriacou et Petite Martinique dure 1/2 heure, nous mettons 10 minutes. Nous arrivons secoués, échangeant des regards plein d'un soulagement hébété. Nous payons le taxi qui repart comme il est venu, pressé sans doute de retourner à la fête qui commence déjà à Carriacou.Nous voilà donc à Petite Martinique : pas même de ville, simplement quelques maisons posées ça et là et un gamin qui nous indique notre auberge. Elle est un peu plus loin le long de la plage, une grande maison jaune où nous accueille notre hôtesse attablée dans son bar-restaurant vide. Les chambres sont simples mais agréables. Il n'y a presqu'aucun meuble, les couloirs sont larges et vides, hauts de plafond et les murs sont peints dans un vert clair qui tranche agréablement avec le rouge bordeaux des grandes dalles en terre cuite qui couvrent le sol. Nous pouvons utiliser la cuisine commune ainsi que la terrasse qui deviendra notre principal lieu de vie. On y voit la mer derrière les palmiers et la petite cour de l'auberge où paissent des chèvres peureuses.
La nuit tombe et après nous être rafraichis sous la douche et avoir rangé nos affaires, il faut penser à manger. C'est petit, Petite Martinique, et il n'y a pas beaucoup de restaurants. On nous indique une épicerie encore ouverte un peu plus haut sur la rue où l'on fait, parait-il, un délicieux barbecue. Nous entrons dans une première boutique où une famille est installée devant la télévision, ils nous regardent avec curiosité mais non, ils n'ont pas de pain. La seconde épicerie semble, elle aussi, ouverte et nous y achetons un paquet de riz. Dans un coin sombre, dehors devant la porte, une vielle femme fait griller du poulet. Nous lui commandons trois barbecue et attendons sur le banc en face au milieu des habitants qui semblent s'amuser de notre présence et nous posent quelques questions. Voilà notre repas du soir que nous prenons sur notre terrasse et voilà notre première rencontre avec Petite Martinique.
Le lendemain, nous nous levons tard et le soleil tape déjà si fort que nous n'envisageons pas de faire quoi que ce soit. Quand la chaleur devient insupportable, nous franchissons les quelques mètres qui nous séparent de la mer et profitons de l'eau fraiche, nageant parmi les barques des pécheurs. Un dimanche hors saison à Petite Martinique, on ne peut pas imaginer plus calme. Les boutiques sont fermées, les habitants semblent inexistants, même notre hôtesse a disparu et nous sommes seuls. Nous déjeunons avec le reste du poulet et du riz de la veille et laissons couler le temps. Après le soleil torride, le ciel s'est couvert et maintenant le vent souffle et de grosses averses mouillent l'air et les près. A l'abri sur notre terrasse, nous ne pouvons qu'observer le déchainement de la nature, les palmiers qui se courbent et la mer qui écume.
Entre deux averses, je découvre l'oiseau qui m'a empêchée de dormir la nuit dernière. Son cri ressemble à une manivelle rouillée que l'on tourne. C'est un perroquet, il est dans une cage sous un arbre dans la cour. Je m'approche de lui, il me regarde avec curiosité, il n'a pas l'indifférence habituelle des oiseaux. Il lance des petits bruits étranges comme pour commencer une conversation. Son plumage est vert, d'un beau vert brillant et clair, il a du duvet doré et bleu au dessus de la tête et autour des yeux et de grandes plumes colorées au niveau de la queue et des ailes. Il me console un peu des perroquets que je n'ai pas vus à Saint-Vincent, mais celui-ci est enfermé, pourquoi ? Il me regarde de ses petits yeux rouges et vient poser sas tête contre sa cage. Je tente prudemment de caresser les plumes juste au dessus du bec (il ne peut pas me pincer). Il semble un peu surpris, mais il revient. Quand je le caresse, il hérisse les plumes de sa tête comme une crinière. Plus tard, il se met de telle manière que je peux le caresser encore plus facilement et je m'enhardis. Il ferme les yeux et je m'attends presque à l'entendre ronronner. Il s'en ira ensuite avec indifférence et quand je reviendrai d'autres fois, je n'obtiendrai jamais à nouveau de telles faveurs.
A l'auberge, nous découvrons ce qui sera notre principal problème pendant ce court séjour : l'eau. Elle se coupe régulièrement et nous devons attendre patiemment qu'elle revienne. Quand elle est là, nous faisons des réserves, nous lavons la vaisselle, nous prenons nos douches mais elle peut disparaitre à tout instant. Nous découvrirons seulement le lendemain qu'il nous suffit de tirer la chasse pour qu'elle revienne dans l'ensemble de la maison. Nous n'avons pas trouvé d'explication rationnelle à ce phénomène étrange. Par ailleurs, nous avons un second problème : le ravitaillement en nourriture. Il y a plusieurs petites boutiques sur l'île mais elles s'ouvrent et se ferment au gré de la présence ou non de leurs propriétaires, sans compter que nous sommes dimanche. Le soir, nous cherchons un restaurant : il n'y en a pas. Nous marchons sous la pluie sur l'unique route, la boutique d'hier est ouverte mais il n'y a plus de barbecue, nous y achetons du pain et du lait (oh miracle !) et on nous indique un "restaurant" un peu plus loin. Nous entrons dans le lieu indiqué, une femme derrière un comptoir nous propose des sandwichs et des frites. Il n'y a pas de tables, seulement un billard qui prend l'ensemble de la pièce. Trois petits garçons sont assis qui regarde un film américain qui me semble à la fois très niais et très violent. Au mur, il est affiché "No Credit" et les dix commandements sur une affiche avec un ciel et des nuages. Nous attendons patiemment nos sandwichs et retournons les manger à notre auberge.
Le lundi matin, il pleut encore beaucoup. Nous pensions voir un peu plus d'activité aujourd'hui, mais non, tout est toujours aussi clame : est-ce un jour férié ? Le ciel se dégage en fin de matinée et nous allons explorer l'île. J'espérais pouvoir en faire le tour mais ce n'est pas possible. Il n'y a qu'une seule route, notre auberge se trouve à peu près au milieu, à gauche et à droite, après environ 1 ou 2 kilomètres, la route se transforme en chemin de terre puis se perd dans les bruissons épineux. Nous faisons tout de même deux agréables balades et l'île est très jolie. Les petites maisons se suivent, fleuries de bougainvilliers et d'autres buissons colorés. Il y a un foisonnement de fleurs et d'arbustes. Comme le terrain est accidenté et humide, les habitations sont souvent en hauteur sur des petits pilotis. Les plus modestes utilisent des tas de briques, des gros bouts de bois et l'on se demande comment tout ne s'écroule pas. Nous croisons peu d'habitants et beaucoup plus de chèvres. Certaines se promènent libres sur la route, d'autres sont attachées à des piquets. Les petits sont toujours laissés libres car ils ne quittent pas leur mère. Elles sont toutes peureuses et veulent s'enfuir au moindre pas dans leur direction. Celles qui sont attachées tirent alors comme des damnées sur leur corde, tombant parfois bêtement, mais réussissant régulièrement à arracher leur piquet et à se libérer. Détail insolite, de petits cimetières sont installés le long de la route, nous en voyons au moins trois ou quatre. Ils ne comportent qu'une dizaine de tombes qui surgissent blanches et gravées au milieu des buissons de fleurs roses. Abandonnés à la végétation, ils exhalent romantisme et mélancolie. En grimpant sur les hauteurs, nous admirons la belle île fleurie battue par les flots. Un bras de mer d'à peine un kilomètres nous sépare de Petit Saint Vincent, une île encore plus petite qui sert de resort touristique. Au sud, nous voyons Union Island et au nord Carriacou et même Grenade dans le brouillard de l'horizon. Nous retournons nous baigner à la plage près de l'auberge, l'eau est brunie par la pluie mais agréablement fraiche.
La journée passe tranquillement. Nous mangeons à midi le fruit à pain que nous avons acheté à un rasta qui vend des légumes près du port. C'est une grosse boule verte qu'il faut couper et éplucher et dont la chaire ressemble beaucoup à de la pomme de terre avec un léger goût d'artichaut. Le soir, nous en ferons de la purée avec quelques saucisses que nous avons pu acheter. Notre seconde journée à Petite Martinique se termine dans la même quiétude que celle qui nous berce depuis notre arrivée. Le mardi, l'île semble un peu plus active ce qui confirme l'idée que le lundi était bien férié. Nous profitons encore un peu du calme avant d'aller prendre le bateau et de retrouver la civilisation à Grenade.
</div>Carriacou2011-08-03T03:04:00+02:002011-08-03T03:04:00+02:00vivianetag:None,2011-08-03:/carriacou.html<p>C'est à nouveau Richard que nous retrouvons pour nous rendre à Carriacou le vendredi. Il nous faut d'abord passer l'immigration car nous quittons Saint-Vincent et les Grenadines pour nous retrouver sur le territoire de la Grenade. Puis nous voilà avec tous nos bagages dans la petite barque bigarrée. Hier, nous …</p><p>C'est à nouveau Richard que nous retrouvons pour nous rendre à Carriacou le vendredi. Il nous faut d'abord passer l'immigration car nous quittons Saint-Vincent et les Grenadines pour nous retrouver sur le territoire de la Grenade. Puis nous voilà avec tous nos bagages dans la petite barque bigarrée. Hier, nous avions été secoué mais étions restés au sec. Aujourd'hui le vent a tourné. Assise à l'arrière du bateau, je me retrouve sous une constante douche d'eau de mer. Entre le vent et l'eau, je ne vois absolument rien. J'ai les yeux fermés, la visière de mon chapeau trempé est collée à mon visage. Quand, enfin, je peux lever la tête, nous arrivons aux abords de Carriacou et nous sommes entourés de magnifiques voiliers. Nous longeons la côte sauvage percée de criques de sable blanc et rejoignons la petite ville de Hillsborough. En sortant de la barque je pourrais tout aussi bien prendre un bain toute habillée que ça ne changerait pas beaucoup mon état. Mais avant de rejoindre l'hôtel, il faut à nouveau passer les formalités d'entrée dans le pays. On pourrait penser que c'est à la douane que nous serions le plus embêtés : chaque touriste étant susceptible d'emporter dans son sac un coquillage protégé ou autre souvenir du même genre. Mais non, c'est à l'immigration que l'on nous regarde avec suspicion, nous posant des dizaines de questions sur notre voyage. Mais quand nous apprenons à notre inquisiteur que nous logerons bientôt à Crochu, il devient d'un seul coup beaucoup plus aimable : c'est sa ville natale. Il connait l'hôtel que j'ai réservé, et nous explique en détail comment prendre le bus.</p>
<p>Pour l'instant, nous sommes au Kim's Plazza. Nous trouvons une chambre propre et fraiche avec une petite cuisine, un balcon et une climatisation en état de marche. Nous pouvons nous reposer un peu et profiter de ce confort que nous n'avions pas eu dernièrement. Nous ressortons plus tard pour aller à la plage. Nous l'avons vue du bateau, belle et blanche, juste à côté du port. Quand je dis port, c'est un mot un peu trop important pour décrire la réalité de la chose. Dans toutes ces petites îles, le port n'est qu'une jetée en bois qui s'avance dans la mer. Les bateaux viennent y déposer les voyageurs, mais s'ancrent ensuite plus loin dans l'eau calme et peu profonde de la baie. La plage part de la jetée et continue jusqu'au sud de la ville, quelques maisons et hôtels donnent directement dessus. Nous nous installons à l'ombre et nous baignons près des barques paresseuses peuplées de grands oiseaux.</p>
<p>Le soir, nous partons nous promener dans la ville. Venant de Union Island, Hillsborough nous parait grande et peuplée. Pourtant, elle n'est formée que de la longue rue qui longe la plage et de quelques autres parallèles plus petites. On est vendredi soir et la ville semble s'animer. Une musique tonitruante se déverse dans les rues et des gens dansent un peu partout. Mais la fête qui semblait si gaie depuis l'hôtel nous parait triste à présent. Nous ne croisons que des groupes d'hommes éméchés qui se dandinent dans le bruit. Où sont les filles ? Toutes celles que nous voyons ont les bras encombrés d'un bébé ou de plusieurs. Peut-être les jeunes filles se préparent-elles pour le concert qui semble se préparer ? Je regrette un peu les aguicheuses Sainte-Luciennes du carnaval. Nous mangeons de délicieux roties dans un minuscule bar où l'on vend des DVD gravés de films américains. Les roties sont de grosses crêpes fourrées à la viande, c'est un plat local très commun dans le sud caraïbe, ça coûte une misère : nous sommes visiblement sortis de la route à touristes. Nous n'avons pas la patience d'attendre que le concert commence et rentrons à l'hôtel. Plus tard, la musique vient frapper nos fenêtres de son tintamarre assourdissant. Elle troublera notre sommeil agité jusqu'au petit matin...</p>
<p>Le samedi, nous décidons d'aller nous balader sur l'île. J'ai repéré une plage dans le guide un peu au nord de la ville, il faut prendre le bus. Ici, les bus sont numérotés ce qui facilite un peu l'orientation. Mais j'appréciais aussi les bus de Saint-Vincent, personnalisés par les chauffeurs de tags et peintures diverses et où la musique balançait les passagers au rythme de la route : Reggae ou chant religieux. Le bus part rapidement mais fait tout le tour de la ville pour attraper des passants et des marchandises et quand nous la quittons réellement, nous sommes serrés comme des sardines. Le voisin de Sébastien est un jeune homme déjà bien imbibé par l'alcool et qui tient absolument à nous faire la conversation. Nous le convainquons gentiment que nous n'avons pas besoin de lui pour nous guider à Carriacou. Cependant, heureusement que l'autre voisin a compris où nous voulions aller car c'est lui qui arrête le bus et nous dit de descendre au bon endroit.</p>
<p>Nous marchons le long d'une route de terre encore humide de pluie. De gros lézards traversent furtivement : ce sont en fait de jeunes iguanes, on peut le savoir à la façon dont ils se déplacent. Mais les lézards n'ont rien d'inquiétant, ce dont il faut se méfier ce sont les horribles scolopendres qui apprécient l'humidité. Ces bêtes immondes peuvent vous piquer et vous rendre malade plusieurs jours. Nous marchons en faisant du bruit et en regardant nos pied. Il faut à peu près 3/4 d'heure pour rejoindre la plage et à la fin, le chemin traverse un bout de forêt. Mais ici, c'est une forêt de petite île côtière, rien à voir avec la "rain forrest" dans laquelle nous nous sommes promenés d'autres fois. La végétation est beaucoup moins dense, parfois un peu sèche et peuplée de cactus. La plage pourrait sortir d'un film, longue étendue de sable, sauvage et blanche comme un écrin doré. C'est ici que des tortues viennent pondre leurs oeufs mais nous n'en verrons pas aujourd'hui. Nous ne sommes pas seuls, un yacht luxueux est venu déposé une flopée de pinups qui se font griller au soleil. Des barques pleines de jeunes hommes du coin semblent attirées comme des mouches et profitent du spectacle. Au moins, face à ces créatures, Reb et moi passons inaperçues et ne sommes pas embêtées. Les jeunes femmes semblent indifférentes à l'engouement qu'elles engendrent. Leur présence ne nous empêche en rien de profiter de la plage et je me laisse emporter par la beauté du rocher peuplé de grands pélicans. En nageant avec le masque, je verrai les bancs de poissons secoués par les courants et filer par millier juste en dessous de moi.</p>
<p>Le chemin du retour se fait plus rapidement que je ne l'avais pensé. La terre est plus sèche et nous avons moins peur des scolopendres. Nous croisons des chèvres hébétées et l'air sent presque le sud de la France. Nous attendons le bus et croisons une voiture qui nous dépose en ville pour le même prix. Mais alors que nous rachetons quelques courses et que nous nous apprêtons à rentrer nous reposer et nous rincer du sable et du sel, voilà le début d'une galère qui commence. Le gérant de l'hôtel nous appelle à la réception et nous apprenons que nous n'avons plus de chambre. Il y a eu plusieurs changements dans nos plans. Au départ, nous aurions dû passer les nuits du jeudi et du vendredi à Carriacou, puis le temps nous a poussé à prolonger notre séjour à Union et j'ai écrit pour dire que nous n'arrivions que le vendredi et ne prendrions qu'une nuit. A ce moment, je pensais que nous repartirions pour Petite Martinique le samedi. Cependant, nous avons ensuite eu la confirmation qu'il était possible de faire en une journée le trajet entre Petite Martinique et Grenade et nous avons donc décidé de faire : vendredi et samedi à Carriacou, dimanche et lundi à Petite Martinique. Mais ça, nous ne l'avons décidé que la veille. La réception de l'hôtel étant à l'intérieur d'un supermarché, je ne l'ai pas vue en arrivant et c'est une jeune femme qui nous a donné la clé. Plus tard, la réception était fermée. De toutes façons, comme partout où nous avons été avant, les hôtels étaient vides, je ne pensais pas que ça posait le moindre problème. Ce matin, on nous a demandé s'il fallait faire la chambre, j'ai répondu que non, et que nous restions encre une nuit. Visiblement, l'information n'est par remontée mais de toutes façons, c'était trop tard, la chambre était déjà réservée et l'hôtel plein ! Nos affaires ont été déménagées d'office et nous sommes à la rue.</p>
<p>Nous parcourons les rues de Hillsborough, fatigués et hagards, cherchant une chambre dans un autre hôtel. Bientôt, nous découvrons le pot aux roses : il y a un festival de musique ce week-end dans la ville, tous les hôtels sont pleins. Je comprends mieux le problème posé par la nuit supplémentaire mais notre situation vire au dramatique ! Il reste d'autres hôtels sur l'île, mais ils sont plus chers et plus loin. Je n'ai pas changé la réservation à Petite Martinique car je ne pouvais pas contacter l'hôtel, ils nous attendent donc en théorie ce soir, mais c'est une autre île ! Le bateau régulier est parti ce matin, il reste les waters taxis. Nous nous rendons sur le port et trouvons un jeune homme, une bière à la main qui veut bien nous emmener. Nous lui donnons rendez-vous un peu plus tard et retournons chercher nos affaires.</p>
<p>Nous avons quitté notre chambre ce matin en pensant la retrouver ce soir et nos affaires étaient donc éparpillées un peu partout selon une logique qui nous était propre. Elles ont été rangées par des mains étrangères ce qui ne nous rassure pas. Nous vidons nos sacs dans le couloir de l'hôtel, nous avons l'air de vagabonds avec nos sacs plastiques et nos vêtements par terre. Finalement, l'essentiel est là et nous rangeons comme nous pouvons. Il nous manquera un shampoing et un savon mais rien d'important (en particulier, nous avons tous nos appareils photos, ordinateurs, passeports et argent). Nous retournons au port avec toutes nos affaires, Seb part chercher l'homme que nous avons vu tout à l'heure tandis que nous l'attendons. C'est cette image que je garderai de Carriacou : nos sacs posés négligemment sur la jetée dans la lumière du soir, les enfants qui jouent et s'éclaboussent sur les barques, la fête qu'on entend dans la ville, et nos corps un peu las et perdus, attendant la suite.</p>Union Island et Tobago Cays2011-07-30T15:15:00+02:002011-07-30T15:15:00+02:00vivianetag:None,2011-07-30:/union-island-et-tobago-cays.html<p>Notre bateau part de Saint-Vincent le mardi 26 à midi. Nous sommes arrivés à l'avance car l'heure n'avait pas l'air très claire et nous voulions être sûrs de trouver le bateau. Il est déjà là à 10h30, des hommes s'affairent à y charger des marchandises. Nous rejoignons la petite salle …</p><p>Notre bateau part de Saint-Vincent le mardi 26 à midi. Nous sommes arrivés à l'avance car l'heure n'avait pas l'air très claire et nous voulions être sûrs de trouver le bateau. Il est déjà là à 10h30, des hommes s'affairent à y charger des marchandises. Nous rejoignons la petite salle climatisée qui accueille les passagers et tuons le temps en jouant au tarot. Finalement, il ne quitte le port qu'après 13h. Nous doublons l'île de Bequia et celle de Mustique apparait sur notre gauche. Au loin, Canouan est déjà bien visible. Le lent balancement des vagues ne nous permet que deux activités : regarder le paysage ou dormir. Je pratique les deux car même si ma préférence va à la première, on se lasse vite. En effet, si hier le bateau m'a paru lent, aujourd'hui c'est pire encore et la lointaine côte de Canouan semble ne jamais vouloir se rapprocher. En me promenant dans le bateau, je découvre qu'il vient en fait de Norvège car il y a au mur des cartes des fjords et des instructions en norvégien. Enfin, nous atteignons Canouan mais il faut encore être patient car nous continuons jusqu'à Union Island que l'on voit maintenant très proche.</p>
<p>Le bateau reste bien une heure et nous ne quittons l'île qu'après 18h. Je sors sur le pont pour profiter de la vue lors de cette dernière partie du voyage. Dans la lumière du soir, les îles se dessinent, magnifiques sur l'océan. Le vent me frôle à peine ce qui prouve bien que nous allons à une lenteur accablante. Je croise des français et j'apprends avec désespoir que l'on s'arrête encore à Mayreau. Le soleil se couche alors que nous abordons la petite île joliment entourée de plage. Nous pensons arriver au bout de nos peine et Union n'est qu'à quelque brasse. Mais il nous faut attendre encore. Le bateau que nous avons pris n'est pas l'express habituel réservé aux voyageurs, c'est un bateau de marchandise et il doit charger et décharger les provisions dans chaque île. A Mayreau, les hommes passent des heures à tirer des blocs de ciments avec une pelleteuse tout à fait inappropriée. Il fait complètement nuit quand nous arrivons à Union, il est tard, nous avons faim et nous sommes épuisés.</p>
<p>Notre auberge est près du port, elle a un aspect à la fois gai et délabré. Son petit restaurant est coloré et nous mangeons en écoutant malgré nous une vieille compilation des Backstreet Boys. Les murs sont peints de poissons et d'inscriptions joyeuses, le sol recouvert de carreaux colorés, au plafond pendent des affiches de marques de Rhum. L'homme qui tient l'auberge s'appelle Lambi, c'est un grand et gros mastodonte au visage gentil et poupin. La femme qui s'occupe du restaurant a des cheveux défrisés, coupés au carré et teint en une espèce de violet, ses vêtements brillent de la couleur des fêtes mais la salle est moitié vide et son visage exprime la lassitude désabusée. Les murs de notre chambre semblent s'effriter dans l'humidité du port et nous voyons les bateaux depuis notre fenêtre. Il fait trop chaud et la clim fonctionne mal. Plusieurs fois, nous aurons à tuer de gros cafards de ceux que l'on voit parfois sous les tropiques.</p>
<p>Le lendemain, le temps est plus nuageux que d'habitude et assez venteux. Nous prenons notre petit déjeuner au Capitaine Gourmet, petite boutique-bar tenue par une française. Une énorme averse éclate, nous coulant dessus à travers l'auvent. Nous ne devons rester à Union qu'une seule journée et nous voulions aller aux Tobago Cays, des petites îles magnifiques et inhabitées. Nous avons rendez-vous à 10h avec un bateau. Mais la française nous explique que nous sommes sous l'influence d'une onde tropicale et qu'il risque de pleuvoir toute la journée. Dépités, nous ne savons que faire. Nous voudrions prolonger d'une journée notre séjour et ne quitter l'île que vendredi mais la navette ne part que les jeudis et lundis. Finalement, nous discutons avec propriétaire du bateau : il nous emmènera demain aux Tobago Cays et peut nous servir de "Water Taxi" vendredi pour aller à Carriacou, ça nous coûtera plus cher que prévu mais tant pis.</p>
<p>Nous avons donc une journée de libre pour visiter Union Island. Le temps se découvre un peu et nous nous baladons dans la ville. Elle est à l'échelle de l'île, c'est à dire toute petite. Ce ne sont que quelques boutiques et maisons posées près du port le long de l'unique rue. Il y vit toute une communauté française, une trentaine en tout, ce qui représente une forte proportion de la population. Ils se connaissent tous et sont là depuis plus de vingt ans. Ils vivent des touristes et du temps qui passe, coulant des jours tranquilles sur leurs bateaux. Il y a aussi beaucoup de touristes français au point que les restaurants traduisent leurs menus et leurs affiches. Il faut dire que Union Island est l'île la moins chère des Grenadines, elle est un peu en dehors des circuits touristiques. Son aspect négligé tranche par rapport aux rues pimpantes et pourléchées des autres îles. Les baroudeurs et autres routards y trouveront plus leur compte que dans les resorts laissés aux riches américains. J'aime l'ambiance de paradis perdu qui s'en dégage. Tout semble ici aller plus lentement, rien n'est véritablement important et on oublierait facilement le reste du monde. Nous marchons vers une plage de l'autre côté de l'île. Perdus, le chemin que nous prenons traverse une sorte de décharge. Mais bien vite, nous retrouvons la route goudronnée entourée d'une douce végétation. L'île est sauvage mais le monde végétal y est moins exubérant que sur ses grandes soeurs. On voit de l'herbe, des vaches, des arbustes et aussi des figuiers de barbarie. Tout comme les gens, la végétation semble calme et paisible. Nous arrivons à la plage, nous sommes seuls sur le sable blanc. Le ciel brumeux nous arrose de sa pluie tropicale, les petits pavillons blancs sont vides car c'est la basse saison. L'impression de bout du monde est plus forte que jamais. Le soir, nous dinons dans un restaurant tenu par une française avec un grand aquarium et la mer, sombre dans la nuit, comme toile de fond.</p>
<p>Le jeudi, il fait encore assez nuageux mais cette fois, nous partons tout de même. L'homme qui nous conduit aux Tobago Cays s'appelle Richard, c'est un rasta entre deux ages qui possède une petite barque à moteur qu'il a peinte de rouge, jaune et vert. Elle s'appelle "Jah live" (Jah est le nom que les rastas donnent à Dieu). A chaque fois que nous devrons monter ou descendre dans cette barque, il nous faudra faire des acrobaties qui nous laisseront parfois des éraflures. Mais Richard, toujours très prévenant, nous aidera de son mieux et jamais ni nous, ni nos sacs ne tomberont à l'eau. La barque part en direction des Cays. Si j'ai trouvé les autres bateaux lents, aujourd'hui c'est différent. Nous bondissons à une vitesse effarante à l'assaut des vagues. Elles semblent n'être que des bosses sur une route invisible et mes sursauts à l'arrière du bateau me rappelle la Mongolie. La petite barque s'envole et retombe tandis que nous nous accrochons de toute nos forces à la rambarde pour ne pas sauter trop haut ou trop brutalement. L'eau part en gerbes blanches de part et d'autre du bateau et le vent nous ferme les yeux. Alors que nous nous rapprochons des Cays, l'eau devient turquoise et les vagues cessent. Ca ne ralentit pas Richard et j'ai l'impression d'être sur un bolide qui fonce comme un forcené entre les yatchs et les voiliers immobiles. Nous voilà, petite flèche folle et colorée dans ce monde paisible.</p>
<p>Richard nous dépose sur une plage, une avancée de sable au bout d'une petite île. Nous prenons nos masques et tubas et allons observer les profondeurs. Ici, pas de rochers et le fond de l'eau ressemble à des prairies sous marines dans lesquelles se baladent de petits poissons. Et d'un seul coup, apparait le bel animal. On nous a dit que allions nager avec des tortues mais nous ne voulions pas y croire totalement. Même quand Richard nous pointait des formes noires dans l'eau en disant "Voilà une tortue", je pensais : "Mais les verrai-je, moi, quand je nagerai tout à l'heure ?". Si bien que même prévu, le miracle n'en est pas moins beau. Les tortues sont énormes, leur carapace fait bien 50cm de diamètre. Quand nous en voyons une, nous nageons calmement au dessus d'elle pour ne pas l'effrayer et pouvons l'observer à notre guise pendant plusieurs minutes. Elle se contente souvent de brouter l'herbe avec sa grosse tête et parfois nage à la surface pour respirer rapidement. Il est incroyable de voir comment ces animaux qui ont l'air si patauds deviennent gracieux dans l'océan. Elles déplacent leurs longues nageoires avant comme de lentes ailes et semblent voler, mouvant leur lourd corps avec souplesse et facilité. Le spectacle est fascinant et nous devons nous forcer à les laisser partir quand elles s'éloignent un peu trop de la rive. Leur carapace est jaune oranger avec du brun et du vert, mais je trouve encore plus belle la peau qui leur couvre la tête et les pattes.Elle semble formée de petites formes géométriques noires et jaunes qui s'imbriquent tel un puzzle, le dessin en est compliqué et amusant. Nous nageons longtemps avec les tortues avant de sortir de l'eau. Nous nous baladons ensuite sur la toute petite île. Dès que l'on quitte la page, on est dans le monde des oiseaux qui s'envolent à chacun de nos pas. Nous croisons aussi un iguane au milieu des cactus.</p>
<p>Richard revient nous chercher et nous emmène sur une seconde île où il y a des tables à l'abri où nous pouvons pique-niquer. Ca tombe bien, car il pleut. Après le déjeuner, la pluie a cessé et nous pouvons à nouveau nous baigner et observer les poissons. Le monde sous marin est plus beau que jamais et je ne me lasse pas de ces voyages sous l'eau. Seb voit même une raie, nous en verrons une autre au moment de partir depuis le bateau : elle est grise et gigantesque et l'on préfère finalement ne pas l'avoir croisée pendant la baignade. Nous nous baladons encore sur l'île, il y a les petits oiseaux noirs avec qui nous avons partagé notre pain, il y les gros crabes dans leurs trous de sable, il y a les hautes herbes qui nous effraient, il y a les serpents et autres bêtes que nous ne voyons pas mais dont la présence cachée nous fait peur. Nous quittons l'île un peu après 14h, le soleil est revenu mais Richard a peur que le ciel ne se couvre et préfère se rapprocher de chez nous. Il nous dépose à Palm Island, juste en face de notre île, Union. C'est une île resort qui appartient à un hôtel où nous passons pour des intrus. Nous sommes dans un autre monde, ici les prix sont en US dollars et la plage de sable blanc est ratissée avec soin : pas de fruit pourri, de branches mortes ou de fourmis mal venues. Sur les espaces verts, se promènent de gros Iguanes et nous pouvons les observer mieux que sur les îles sauvages. Ils sont peureux et s'enfuient dès que l'on veut s'approcher mais nous les regardons de loin, abasourdis par leur allure préhistorique. Les plus gros surtout, ceux qui sont brun clair, rayé de noir et qui déploient leur crête punk sur leur tête rasée. La plage est vide et nous nous baignons dans l'eau claire. Le gardien regarde d'un oeil torve le sac que nous avons posé sur un banc à l'ombre car les chaises longues et toutes les installations sont réservés aux absents clients de l'hôtel.</p>
<p>Pour notre dernier soir à Union Island, nous trouvons un très agréable restaurant local. Nous désespérions un peu car si beaucoup étaient annoncés, ils étaient tous fermés. Ici, nous sommes les seuls touristes et d'ailleurs les seuls clients mêmes si certains habitants viennent chercher des plats à emporter. Les dames sont charmantes et nous servent un curry de chèvre avec des légumes pays (riz, bananes et patate douce) ainsi qu'un délicieux jus de fruit. Malheureusement, en fin de repas, je fais une esclandre en jouant malgré moi un grand numéro de malade assez impressionnant. Voilà ce qui s'est passé : le ciel a été nuageux une bonne partie de la journée et m'a incitée à l'imprudence. Dès le premier rayon, j'ai remis de la crème mais il était trop tard. Vicieusement, car je ne l'ai pas senti, le soleil m'a brûlée. Mes coups de soleils ne sont pas très importants mais ils recouvrent une partie importante de mon corps et l'échauffement de ma peau dérègle mon fonctionnement général, créant ces impressionnantes insolations. Mais heureusement, l'épisode est limité et le lendemain, je me sens parfaitement bien. Le soir même par contre, je rentre à l'hôtel et m'effondre comme une masse. Mais malgré l'insolation, malgré l'onde tropicale, malgré l'auberge délabrée et les cafards, j'ai aimé Union Island, j'ai été touchée par son charme étrange et désuet, par cet air de bout du monde. Demain, nous prendrons à nouveau un petit déjeuner au Capitaine Gourmet : yahourt maison et croque monsieur, servis par notre hôtesse avec sa voix de marin et sa peau blanche tirée par le soleil.</p>Bequia2011-07-28T01:11:00+02:002011-07-28T01:11:00+02:00vivianetag:None,2011-07-28:/bequia.html<p>Pour notre dernière journée à Saint-Vincent, nous partons visiter l'île de Bequia. Nous connaissons maintenant bien le chemin jusqu'à l'arrêt de bus et sommes habitués à ces petits vans surpeuplés qui transportent les locaux et touristes courageux pour 1 EC dollar. Le bateau pour Bequia s'appelle "express" mais avance lentement …</p><p>Pour notre dernière journée à Saint-Vincent, nous partons visiter l'île de Bequia. Nous connaissons maintenant bien le chemin jusqu'à l'arrêt de bus et sommes habitués à ces petits vans surpeuplés qui transportent les locaux et touristes courageux pour 1 EC dollar. Le bateau pour Bequia s'appelle "express" mais avance lentement et met plus d'une heure pour rejoindre l'île. Nous longeons la côte sauvage avant d'apercevoir les maisons toutes installées à l'intérieur d'une baie. Descendus du bateau, nous sommes assaillis par les chauffeurs de taxi et nous dirigeons vers l'office du tourisme, petite maison à la sortie du port.</p>
<p>Nous avons finalement pris un taxi, nous traversons la jolie île pleine de verdure, croisant des vaches et des hôtels. Le taxi nous dépose au "sanctuaire des tortues", la plage n'est pas loin, il reviendra nous chercher cette après-midi pour reprendre le bateau. Un vieux blanc à la peau tannée vient nous accueillir. C'est lui qui gère l'endroit et on le sent plein d'une tendresse paternelle pour la moindre de ses tortues. Il récupère les bébés tortues encore vulnérables sur la plage pour les élever et les relâcher au bout de quelques années quand ils ont atteint une taille raisonnable et échapper aux dangers de la prime jeunesse. Les tortues sont installées dans des bassins en fonction de leur taille. Les plus petites ne font que un ou deux centimètres de diamètre, les plus grandes plusieurs dizaines. C'est avec de la peine que l'homme nous montre les tortues qu'il ne pourra pas remettre à l'eau : à l'une, il manque une patte, l'autre a une déformation, elles n'auraient aucune chance dans l'océan. Avant de relâcher ses bêtes, il leur fait une petite marque sur la carapace : deux petits trous au niveau de la queue. Les plongeurs peuvent alors lui dire chaque fois qu'ils en croisent une et son rêve est d'en voir revenir une sur la plage pour la ponte. Nous observons encore les grandes bêtes avant de partir, leur tête qui ressemble à un bec est impressionnante, elles ne semblent pas toujours de bonne humeur et c'est avec prudence que je leur touche la carapace.</p>
<p>Nous marchons jusqu'à la jolie plage qui borde ce côté de l'île. Nous nous installons à l'ombre d'un cocotier près d'un bar fermé pour la basse saison. Il n'y a personne d'autre que nous. Au loin, les vagues de l'océan semblent se briser en entrant dans la baie, sans doute arrêtées par des rochers sous marins. La mer devant nous ressemble à une aquarelle qui aurait été peinte en grandes lames avec deux teintes de bleu : l'un plus foncé et l'autre turquoise. Alors que nous mangeons nos sandwichs, j'aperçois un grand oiseau se poser sur l'eau. C'est un pélican. Ils sont en fait trois. Ils passent la majeure partie de leur temps à se reposer sur un petit bateau. De temps en temps, ils volent dans le ciel avant de piquer vers les flots. Ils ne sont pas les seuls à pêcher et c'est impressionnant de voir tous ces oiseaux fondre d'un seul coup vers la mer, plonger et ressortir avec un poisson dans le bec. Nous n'avons pas la chance de pouvoir observer les poissons car l'eau est troublée d'algues et on ne voit rien avec le masque. Cependant, le lieu n'en est pas moins paradisiaque et l'après-midi coule doucement.</p>
<p>Le taxi revient nous chercher et nous montons à l'arrière de sa camionnette : le visage au vent, protégés simplement du soleil par son petit auvent. Nous avons encore un peu de temps avant de reprendre le bateau et nous nous baladons dans la petite ville de Port-Elisabeth. Les boutiques colorées se suivent le long de la mer, comme déposées au hasard des vagues, illuminées par le soleil. Dans un marché aux fruits, nous achetons des bananes et un avocat. Mais c'est un peu plus loin que nous prenons notre goûter. Un homme nous propose des noix de coco. Depuis que j'ai goûté l'eau de coco, les autres boissons me semblent avoir perdu leur attrait. L'homme coupe le haut de la noix encore fraiche avec un coutelas. Le fruit se transforme alors en coupe géante emplie de son jus. Il faut savoir que la noix fraiche ne ressemble pas du tout à celle que nous avons chez nous. Elle est beaucoup plus grande, de couleur jaune et de forme ovale comme un ballon de rugby. Son cœur n'a presque pas de chaire : en séchant, la noix perd son eau et dépose sa matière blanche le long de sa coque. L'eau que l'on boit dans la noix fraiche est très désaltérante, on l'appelle eau et non pas lait car elle n'a pas cette texture crémeuse qu'on lui connait par la suite. Elle est d'une douce tiédeur, d'un goût très délicat, sucré et fruité. Une fois la noix bue, l'homme la fend en deux avec son coutelas et l'on peut racler la très fine chaire blanche, un peu caoutchouteuse, qui a déjà eu le temps de se déposer. L'ensemble forme un met si délicieux, naturel et doux qu'il me fait passer l'envie d'une glace ou tout autre chose qui paraitrait alors artificiel. Nous retournons au bateau et quittons la jolie Bequia. Ce soir, nous dormons à nouveau à Saint-Vincent avant de continuer notre voyage.</p>Saint-Vincent2011-07-26T01:51:00+02:002011-07-26T01:51:00+02:00vivianetag:None,2011-07-26:/saint-vincent.html<p>Nous arrivons à Saint-Vincent le jeudi 21 au matin par l'avion de 7h45. Nous passons vite les formalités d'entrée car il y a très peu de passagers : l'avion n'est déjà pas très grand, mais en plus il repart vers Tridinad et tout le monde ne descend pas. Cependant, le voyage …</p><p>Nous arrivons à Saint-Vincent le jeudi 21 au matin par l'avion de 7h45. Nous passons vite les formalités d'entrée car il y a très peu de passagers : l'avion n'est déjà pas très grand, mais en plus il repart vers Tridinad et tout le monde ne descend pas. Cependant, le voyage commence mal car il nous manque un sac, oublié ou perdu par la compagnie aérienne lors du très court trajet. Après avoir rempli les papiers, nous prenons le taxi pour rejoindre notre hôtel, <a href="http://www.crystalheights.net">Crystal Heights</a>. C'est une belle maison, au bout d'une pointe sur une colline entre l'aéroport et la ville. A nouveau, nous sommes les seuls clients. Nous avons un grand appartement et une vue splendide sur la mer et les îles des Grenadines, en particulier celle de Bequia dont les falaises surplombent la mer à quelques kilomètres à peine.</p>
<p>Arrivés tôt, la journée est surtout consacrée au repos, nous prenons un bon petit déjeuner sur le balcon avant de faire une sieste à l'appartement. La première expédition de la journée est destinée à aller faire des courses. Nous marchons avec entrain, remontant la colline pour rejoindre le petit supermarché. Depuis la route, nous admirons la magnifique vue sur la baie en contre-bas, la mer est d'un bleu très sombre qui tranche sur le ciel plus clair et les collines recouvertes de végétation. Notre hôtel est situé dans un agréable quartier résidentiel et nous passons à côté de petites villas colorées, aux jardins remplis d'arbres fruitiers et de fleurs exubérantes. Parfois, nous croisons une chèvre attachée à son piquet ou quelques poules au regard vide. Nous arrivons à la petite supérette et y achetons de quoi nous cuisiner plusieurs repas. Nous prenons aussi des fruits, dont des pommes cannelles que nous mangeons en marchant. La pomme cannelle ressemble à une petite grappe verte. Du centre du fruit, partent de petites alvéoles qui contiennent une graine noire et se terminent par de gros boutons râpeux. Mais ce qui nous intéresse, c'est la chaire blanche et sucrée qui entoure la graine et qui fond doucement dans notre bouche. Si à l'aller, le chemin a paru simple, au retour, nous nous perdons, grimpant la mauvaise colline et errant sans fin, montant et descendant des rues qui se ressemblent et semblent se jouer de nous. C'est épuisés et assoiffés que nous retrouvons notre appartement. La préparation du repas et sa dégustation nous prennent une bonne partie de l'après-midi et c'est assez tard que nous nous décidons à ressortir. Il nous faut retourner à l'aéroport chercher le sac qui a réapparu. Nous y allons à pied, il faut cette fois descendre la colline. En bas, les habitants semblent plus pauvres. Les maisons sont beaucoup plus modestes, parfois construites de bois et de tôle. Quelques enfants jouent dehors qui nous regardent avec curiosité. Revenus de l'aéroport, nous passons la soirée à l'appartement, terminant calmement cette première journée à Saint-Vincent.</p>
<p>La deuxième journée n'est pas beaucoup plus active. Nous avons tout de même le courage de descendre à la petite plage en bas de la colline. La mer vient caresser le rivage en jolies vagues rondes et frappe les rochers qui entourent la baie. Plusieurs familles locales se baignent tranquillement. A peine arrivés, nous voilà entourés de plusieurs petits gamins. Assez vite, je comprends ce qu'ils veulent. Ils ont vu les masques et tubas dans nos sacs et me supplient de leur les prêter. J'accepte sans remords car je ne pense pas en avoir l'utilité sur cette plage là. Une fois dans l'eau, alors que certains jouent avec les masques (il nous faudra attendre qu'ils aient tous eu leur tour avant de partir), d'autres viennent me parler. Ils crient tous en même temps avec un très fort accent et le bruit des vagues couvre leurs voix : en fait je ne comprends rien à ce qu'ils me disent. Ils veulent jouer avec moi et le plus jeune d'entre eux qui doit avoir 4 ou 5 ans saute dans mes bras et s'amuse avec moi dans les vagues. Il est attachant et comme il est plus près de moi, je comprends mieux ce qu'il me raconte, en particulier la description de ma couleur de peau : "White, red and spotty". Nous prenons plusieurs photos des petits et de leur famille, les laissons jouer longtemps avec les masques et partons sans leur promettre de revenir le lendemain comme ils le voudraient.</p>
<p>Plus tard dans l'après midi, nous descendons à Kingstown pour la première fois. C'est la femme de ménage qui nous accompagne à pied et qui nous donne de très nombreuses explications sur comment prendre le bus au retour même si cela reste assez peu clair pour nous. La ville de Kingstown est en fait assez petite, les habitations s'étalent sur les collines alentour et le centre ne se concentre que sur trois rues parallèles animées aujourd'hui de multiples étals de marché divers vendant des fruits, des boissons à emporter ou encore des Cds et DVDs. Les bâtiments sont de tailles et couleurs inégales, ils renferment surtout des commerces et des administrations, les habitations étant plus loin. Nous ne restons pas longtemps, juste le temps de faire tamponner le permis de Sébastien et de vérifier les horaires de bateaux.</p>
<p>La vraie découverte de l'île commence le samedi grâce à la voiture que nous avons louée pour le week-end. Aujourd'hui, nous avons décidé de remonter la côte atlantique. Nous roulons donc vers l'est, traversant le sud de l'île. Nous sommes passés par l'intérieur des terres car nous souhaitions voir d'anciennes inscriptions des indiens caraïbes. Le plus intéressant est de chercher ce lieu car nous prenons une multitude de petites routes sur lesquels nous nous perdons et demandons notre chemin : les habitants de Saint-Vincent sont particulièrement sympathiques et toujours prêt à nous aider. Nous finissons par trouver l'endroit mais découvrons qu'il faut marcher une demie heure et payer un guide : nous abandonnons le projet. Nous rejoignons donc la côte et montons vers le nord.</p>
<p>La route longe l'océan, découvrant de magnifique panoramas sur les imposants rouleaux qui viennent s'éclater contre la côte. Arrêtés sur une magnifique plage, nous admirons la mer puissante balayer la plage de son écume blanche. Les arbres à terre et les débris témoignent de la violence des derniers ouragans. Nous traversons la ville de Georgetown qui étale ses maisons poussiéreuses le long de la côte pleine de vent. Nous continuons plus au nord où la route devient plus étroite et grimpe dans les collines. A chaque sommet, un nouveau panorama incroyable nous attend, la houle bleue sombre vient se briser contre les falaises et pénètre encore puissante dans les baies agitées de ses caprices. Les collines la surplombent, tranchant entre la mer et le ciel par le vert vif de leur végétation tropicale. Au bout d'une route sablonneuse parsemée de quelques modestes petites maisons, nous arrivons à "Salty Pound". En haut de la colline, voici d'un seul coup un magnifique petit parc : l'herbe y est bien coupée, des tables ombragées attendent sous les arbres, des enfants jouent sur des balançoires. Il est étonnant de trouver un si joli endroit dans un coin qui semble si reculé et loin de tout. En contre bas, nous apercevons la plage. La pointe rocailleuse s'avance dans l'océan et les rochers ont formé un petit étang d'eau de mer à l'abris de la fureur des vagues. Le bassin n'est pas bien grand mais il est assez profond par endroit, assez pour ne plus avoir pied et même plonger comme le font certains. L'eau y est turquoise et peuplée de petits poissons. La chose la plus agréable à faire est de s'accrocher au rocher qui nous sépare de la mer et d'attendre qu'une grosse vague vienne nous rafraîchir de son écume blanche telle une chute d'eau éphémère. Plus tard, j'irai aussi m’asseoir plus près de l'océan pour voir les magnifiques rouleaux et attendre qu'ils m'éclaboussent gentiment. Nous quittons ce petit paradis juste à temps pour arriver chez nous à la tombée de la nuit.</p>
<p>Le dimanche, nous avons prévu une promenade dans la forêt. Il aurait fallu s'y rendre tôt le matin, mais paresseux et lents, nous n'arrivons là bas que vers 9h30. Le chemin traverse la forêt tropicale et surtout l'habitat du perroquet, animal protégé de l'île. Le chemin est facile à suivre, ce qui est rassurant car je ne voudrais pas me perdre au milieu de cette végétation incroyable. Les grands arbres nous surplombent, nous cachant le ciel de leur dense canopée. Il y a d'abord des pins qui ont été plantés là pour maintenir le sol, puis la forêt originelle, impressionnante de diversité et de vie. J'ai vu le monde minéral en Islande, je suis ici dans celui du végétal, le chemin est parcouru des racines entrelacées des arbres qui sillonnent le sol telles des doigts osseux. Les fougères poussent partout recouvrant la terre de leurs larges feuilles. Les arbres montent haut dans le ciel, d'autres plantes poussent le long de leurs troncs et tout semble lié par des lianes et des branches. Nous entendons les perroquets mais nous ne les voyons que peu et nous devons nous contenter de quelques battements d'ailes dans le ciel. La pluie nous surprend sur le chemin du retour, la forêt bruisse de toute part, les feuilles tremblent et la terre devient glissante. Nous accueillons avec bonheur l'eau fraîche sur nos visages.</p>
<p>Pour la suite de la journée, nous décidons de rejoindre une plage. Nous continuons sur la côte caraïbe et prenons une route un peu au hasard dans un petit village. Nous contournons une colline en sautant sur des bosses et des trous jusqu'à ce qu'une magnifique baie apparaisse en contre bas. La plage est déserte, il semble qu'il y ai eut un projet d'hôtel ou de maisons mais qui a l'air abandonné. Nous nous installons à l'ombre sur une table de pique-nique en mauvais état. Les petits crabes sortent de leurs trous pour nous saluer. La baie est entourée de rochers, l'eau est calme et transparente, c'est parfait pour sortir nos masques et tubas. Et en effet, quelle vie sous la surface ! Nous voyons quantité de poissons, de formes et couleurs extravagantes. Ils nagent en groupe juste en dessous de nous. Leur tête est souvent colorée différemment du reste de leur corps : bleu et jaune, gris et rouge, ... Certains sont rayés ou tachetés de paillettes. Nous en voyons des très long qui ont comme un bec de couleur au bout de leur corps. Et puis, il y a les coraux. On en voit des blancs qui forment comme de grosses boules décorées d'arabesque. Ceux que je préfère sont les jaunes qui ressemblent à des cheminées futuristes. Nous passons l'après-midi à nager, à nous reposer sur le sable, à barboter dans l'eau. Le temps semble arrêté et notre seul souci est de nous protéger du soleil qui tape avec une force impressionnante.</p>
<p>Nous repartons vers la ville en fin d'après-midi et admirons le soleil couchant à Fort Charlotte. Depuis cette pointe au dessus de Kingstown, on peut voir plusieurs îles des Grenadine ainsi qu'une vue magnifique sur le reste de l'île. Nous suivons un guide dont le rythme lent et amical convient bien à l'ambiance du pays. Nous sommes dans un ancien fort construit par les anglais. Il faut savoir que Saint-Vincent a été pendant longtemps le refuge des indiens caraïbes qui fuyaient les autres îles envahies par les français et les anglais. L'île a aussi servi de retraite aux esclaves échappés de la Barbade qui ont d'abord été accueillis par les caraïbes. Leur métissage a donné ceux qu'on a appelés les "Black Carribs". Mais des tensions ont éclatées entre les anciens esclaves et les indiens caraïbes, ce qui fait que ces derniers ont fini par s'allier avec les français qui voulaient reprendre le contrôle de l'île. La défaite de de la France face à l'Angleterre a ensuite fait leur malheur car ils sont toujours restés hostiles aux anglais et ont fini par être déportés vers l'Amérique centrale. L'histoire des indiens caraïbes et de l'esclavage est passionnante, j'en découvre en ce moment une partie en lisant le <em>Voyage aux Iles</em> du père Labat. Et voilà que nous terminons notre séjour à Saint-Vincent, île sauvage où la vie coule le long des petites rues colorées et où les habitants vous saluent pleins de sourires. Le tourisme y est assez sous exploité car les Grenadines attirent tous les regards. Mais pourtant, elle vaut le coup d'être parcourue et j'en garderai un très agréable souvenir.</p>
<p> </p>Sainte-Lucie2011-07-21T18:57:00+02:002011-07-21T18:57:00+02:00vivianetag:None,2011-07-21:/sainte-lucie.html<p>Nous quittons la Martinique le lundi 18 juillet. L'ambiance du carnaval qui dure depuis déjà trois jours à Sainte-Lucie nous rattrape dès le bateau et c'est au son des tambours et des maracasses que nous nous éloignons de Fort de France. La ville disparaît dans la brume avec en toile …</p><p>Nous quittons la Martinique le lundi 18 juillet. L'ambiance du carnaval qui dure depuis déjà trois jours à Sainte-Lucie nous rattrape dès le bateau et c'est au son des tambours et des maracasses que nous nous éloignons de Fort de France. La ville disparaît dans la brume avec en toile de fond les hauts pitons plein de nuages. Nous longeons la côte sud de l'île jusqu'à la pointe du Diamant avant de partir vers le large.</p>
<p>Quel plaisir pour moi de me tenir sur la rambarde, la tête dans le vent et les yeux dans les vagues. Elles se gonflent maintenant que nous avons quitté la baie, formant des montagnes et vallées éphémères d'un bleu profond. Certaines viennent se briser contre le flanc du bateau, éclaboussant mon visage de leur écume salée. Et voilà qu'au milieu de l"azure apparaît une forme brune, c’est une baleine ! Nous n'avons que quelques secondes pour apercevoir son dos lisse et sa queue qui replonge immédiatement dans les profondeurs au milieu des cris émerveillés des passagers. Ce que nous voyons plus souvent, ce sont les poissons volants. Ils bondissent des vagues par dizaine formant de petites taches blanches d'écumes puis ils déploient leurs ailes argentées et volent plusieurs mètres avant de retourner dans l'eau. Les plus petits font penser à des libellules virevoltantes, les plus grands ont le charme des oiseaux et on les suit des yeux très longtemps avant qu'ils ne se décident à plonger de nouveau.</p>
<p>Sainte-Lucie n'est d'abord qu'une ombre sur l'horizon puis la voilà qui se dessine plus clairement et que ses côtes aguicheuses ne nous accueillent dans le soleil et la clameur de la fête. Les formalités prennent un temps fou et chargés comme nous sommes, nous prenons ensuite un taxi pour rejoindre directement notre hôtel laissant le carnaval pour plus tard. <a href="http://www.casadelvega.com/">La Casa del Vega</a> est une charmante petite maison accrochée sur le flanc d'une colline verdoyante en bordure de la ville de Castries. Nos deux chambres donnent sur un grand salon et un balcon que nous avons uniquement pour nous car nous sommes les seuls clients de l'hôtel en cette basse saison. A l'étage, nous avons encore un autre salon où la vue sur la mer est encore plus belle. Du bas de l'hôtel, descend un chemin de pierre dans la magnifique végétation vers une jolie petite plage que, là encore, nous n'avons à partager avec quiconque. En fait, c'est du grand luxe mais à prix plus que raisonnable ! Fatigués par le bateau, nous profitons de la plage et nous reposons devant le soleil couchant...</p>
<p>En début de soirée, le gérant de l'hôtel nous dépose en ville. Nous découvrons Castries un soir d'après carnaval ce qui n'est sans doute pas son plus beau visage. Les festivités sont terminées mais la foule est encore là et nous marchons, perdus, dans les rues pleines de monde et jonchées de bouteilles vides, d’emballages divers et des restes de la fête. Nous croisons des danseuses au regard las qui rentrent chez elles dans leurs costumes chatoyants. Des musiques criardes jaillissent des bars et se mêlent dans la rue en un brouhaha indéfinissable. Il fait déjà nuit, une nuit suave et chaude, habillée par la foule et le bruit. Seul moment de répit, quand nous buvons l'eau de coco directement dans la noix vendue sur le bord de la rue. Épuisés, nous finissons par nous installer sur une table où nous mangeons du poulet grillé acheté dans une échoppe. Les Sainte-Luciens semblent sympathiques et nous abordent, certains pour mendier ou nous proposer un taxi mais d'autres juste par curiosité. Cependant, entre l'alcool, l'accent créole et le bruit ambiant nous ne comprenons que rarement ce qu'ils nous disent.</p>
<p>Nous rentrons tôt à l'hôtel, réussissant sans peine à prendre le bus local puis à nous faire déposer en haut de la colline. Il faut dire que le créole de Rébecca rend beaucoup plus simples les négociations car nous passons du statut de simples touristes à celui d'initiés. Le lendemain, nous passons la matinée à nous reposer dans notre petit paradis. Depuis notre plage de cailloux, recouverte de coraux et de pierres volcaniques, nous pouvons nager au dessus des rochers dans l'eau claire. Avec nos masques et tubas, nous entrons alors dans un autre monde, observant cette vie insoupçonnée tels des voyeurs indiscrets. Les petits poissons colorés nagent entre les rochers sur lesquels vivent des coraux et éponges aux formes improbables. Les grands oursins se nichent toujours dans les creux et nous sommes bercés par le bourdonnement de l'eau dans nos oreilles et le bruit de notre propre respiration.</p>
<p>C'est un autre bruit, beaucoup plus fort et rythmé qui nous attend l'après-midi, celui du carnaval. Déposés en bas de la colline, nous commençons à suivre le défilé. Les femmes sont habillées de sortes de petits bikinis dévoilant leurs corps au soleil de l'après-midi, ils sont décorés de milles brillants et franges colorées et c'est à celle qui étincellera le plus. Elles ont parfois des coiffes de plumes et des bas colorés. Elles dansent comme des folles sur la musique crachée par de gros camions. Les hommes sont habillés plus sobrement, souvent torse nu, avec simplement une ceinture ou un collier de couleur mais ils ne sont pas en reste sur la danse. C'est un véritable déchaînement de corps, de hanses et de fesses qui se remuent et se frappent. Dans son <em>Voyage aux Iles, </em>le père Labat décrit l'amour des esclaves d'Afrique pour la danse. Une en particulier lui pose problème par son indécence : les homes et les femmes s'y tapent les cuisses dans des postures inconvenantes. Les propriétaires blancs font ce qu'ils peuvent pour interdire et empêcher cette danse mais le père Labat se rend bien compte que leurs efforts sont inutiles. En voyant défiler le carnaval ou quand par ailleurs on voit danser le zouk, on se dit que oui, les efforts ont été inutiles et que c'est cette même danse que l'on voit aujourd'hui et qui fait partie intégrante de la culture antillaise.</p>
<p>Il faut faire officiellement partie des danseurs pour pouvoir participer au coeur du défilé. Nous marchons donc un peu plus loin, pris malgré nous par la musique et le rythme envoûtant. Nous finissons par trouver un petit coin ombragé où nous nous asseyons pour profiter du spectacle. Si au premier abord, le défilé semble un peu chaotique, il est en fait organisé en différents groupes qui défilent devant un jury pour gagner un prix. Les groupes se distinguent par leurs costumes qui ont tous une unité de couleur, ici les verts et or, là les rouge et noirs, là encore les bleus ou les violets. Certaines sont de véritables reines du carnaval, parées des plus beaux atours, tissus et couronnes, le visage maquillé et recouvert de paillettes. Les danses aussi suivent des codes, et le groupe entier se met parfois à courir dans une direction avant de reprendre le rythme effréné de la danse. Le défilé semble ne jamais vouloir s'arrêter, les groupes s’enchaînent avec une énergie inépuisable. On peut acheter des boissons fraîches dans des petites échoppes mais les danseurs assoiffées les reçoivent gratuitement de leurs sponsors depuis les camionnettes qui les suivent. Brûlant sous le soleil, ils se versent l'eau sur la tête mais on leur sert aussi de la bière ce qui explique l'état un peu étrange de la ville et de ses habitants le soir.</p>
<p>Enfin, le défilé se termine. Il ne reste plus que la rue sale et délaissée. Nous marchons vers la ville où le soir tombe doucement. Dans la rue principale, la musique jaillit encore des camions et les danseurs inépuisables remuent leurs corps plein de sueurs dans les dernières pulsassions de la fête. Nous quittons la ville à l'heure où nous l'avions trouvée hier, dans son aspect hébété de quelqu'un qui a bu toute la journée et dont l'esprit remue dans les vapeurs d'alcool entre fatigue et excitation.</p>
<p>Nous avons pris le bus pour Rodney Bay, écrin à touristes au rues pourléchées et proprettes. Nous y cherchons la plage pendant longtemps puis nous nous écrasons dans un restaurant bon mais cher avant de rentrer fatigués à notre hôtel. Le mercredi est notre dernière journée à Sainte-Lucie ce qui est bien peu pour découvrir le reste de l'île. Nous avons loué une voiture et roulons jusqu'à la ville de la Soufrière. Nous traversons les plantations de bananes, les collines exubérantes de végétation, les villages de pécheurs au charme désuet. La ville de la Soufrière apparaît au creux d'une baie surplombée de ses deux pics rocheux qu'on appelle pitons et qui se dressent entre le ciel et la mer avec une force effrayante. La ville elle même est très calme et l'on est bien loin de Rodney Bay quand on se promène dans ses rues au rythme lent traversées par des poules et des cris de chèvres. On voudrait faire quelque chose d'original, mais on ne nous propose que les mêmes pièges à touristes visités par la farandole incessante des taxis. Et puis, nous sommes fatigués et il est tard pour une vraie balade. Nous nous contentons du jardin botanique, marchant tranquillement au milieu des fleurs tropicales. Il mène au bain de souffre que prenait la femme de Napoléon, Joséphine, mais il faudrait encore payer pour s'y baigner et le jeu n'en vaut la chandelle. Enfin, nous finissons l'après-midi sur une plage indiquée par le guide. Nous pensions trouver un lieu sauvage et nous sommes en fait sur la plage ultra aménagée d'un hôtel mais le lieu est agréable et même si nous avons l'aird'intrus, nous restons sous une vague tente qui semble posée là par hasard et dont l'ombre est gratuite. Il faut dire que nous sommes à côté de l'un des plus beaux hôtels de l'île et peut-être même du monde ! Si jamais j'ai un jour de quoi me payer des nuits à 1000 dollars, je prendrai une de ses suites magnifiques qui semblent directement faire partie de la nature environnante, se confondant au paysage et surplombant la mer dans ce coin perdu... Mais nous retournons à notre petit hôtel de Castries, qui est un paradis beaucoup plus abordable.</p>
<p>C'est dans l'imprévu que l'on trouve les rencontres les plus incongrues. Alors que nous avons besoin de provisions pour le petit-déjeuner, Sébastien et moi descendons de la voiture dans un village appelé Canaries. Là, un homme s'offre d'être notre guide et nous balade à travers tout le village pour trouver des beignets et du jus de fruit. C'est sur la route des touristes, mais personne ne s'arrête jamais ici. Les Saint-luciens nous saluent amicalement, ils semblent tous être dans la rue à mener leurs affaires courantes tandis que les enfants courent et jouent. Les maisons sont jolies et colorées, certaines en pierre se dressent telles de belles villas, d'autres sont plus modestes et en bois mais ne manquent pas de charme. Nous trouvons tout ce dont nous avons besoin, sur le chemin du retour, nous croisons une grosse fille avec une bassine sur la tête qui alpague le guide en créole. Elle nous propose ses mangues, les 6 d'un coup, sans doute celles qu'elle n'a pas pu vendre, à un prix dérisoire pour nous mais intéressant pour elle. Nous disons au revoir à notre guide et lui donnons un peu d'argent à lui aussi avant de quitter ce lieu devant lequel tout le monde passe sans savoir qu'il existe.</p>
<p>Le soir nous dînons à Gros-Islet, agréable petit village à quelques kilomètres à peine du touristique Rodney Bay mais quiest cette fois un vrai village. On y trouve des restaurants à des prix beaucoup plus abordables. Et voilà que déjà, nous devons quitter l'île par un avion le lendemain à une heure beaucoup trop matinale. Deux jours ne sont pas suffisants pour la découvrir mais le voyage continue. J'ai été marquée par ses contrastes, entre les hôtels de luxe et les maisons de pêcheurs, entre le calme des village et la folie du carnaval, c'est une île difficile à saisir qui me laissera un souvenir marqué par la folie de la fête.</p>Martinique2011-07-16T17:13:00+02:002011-07-16T17:13:00+02:00vivianetag:None,2011-07-16:/martinique-2.html<p>La Martinique est cette année la première étape d'un voyage de plus d'un mois autour des Caraïbes. Je connais déjà la Martinique et je la retrouve avec grand plaisir. Voilà les soirées chaudes de Fort-de-France dans la nuit noire et bruyante. Car l’obscurité est toujours peuplée de vie. Il …</p><p>La Martinique est cette année la première étape d'un voyage de plus d'un mois autour des Caraïbes. Je connais déjà la Martinique et je la retrouve avec grand plaisir. Voilà les soirées chaudes de Fort-de-France dans la nuit noire et bruyante. Car l’obscurité est toujours peuplée de vie. Il y a le bruit de la ville : les voix, les voitures, les musiques. Il y a le bourdonnement incessant des insectes et les cris des oiseaux. L'un d'eux piaille à ma fenêtre la première nuit, encore ensommeillée, je me demande si mon réveil sonne. Mais mon esprit très vite s'accoutume et je dors aussi bien qu'ailleurs.</p>
<p>Je retrouve Trénelle avec ses petites maisons comme des boites posées les unes sur les autres sur le flanc de la colline. Je retrouve le grand escalier parcouru de sa longue rigole qui coule jusqu'au canal. Au pied de l'escalier, se trouve la maison dans laquelle je loge et dans laquelle j'ai déjà logé les deux autres fois où je suis venue en Martinique.</p>
<p>La grand-mère de mon amie ne me laissera pas mourir de faim. Il a fallut l’empêcher de me préparer un repas dès le premier soir car elle pense, à tort, que les voyageurs venus de métropole sont affamés après l'avion. Le matin, je déguste le chocolat antillais qu'elle m'a préparé. Il a cette texture de crème épaisse et cette saveur suave et épicée que l'on ne retrouve pas ailleurs : c'est un vrai délice. Pour l'accompagner, j'ai les fruits-pays : les petites bananes si appétissantes par leur jolie allure rondouillette, les goyaves légèrement râpeuses, les mangues au goût suave dont le jus sucré vous reste sur les doigts.</p>
<p>Cette semaine en Martinique me sert de période d'acclimatation avant le grand voyage. Les journées passent doucement à se balader de ci de là, en passant régulièrement par la plage. Le premier jour, à Shoelcher, nous voilà surprises par l'averse alors que nous sommes dans l'eau. La mer, du bleu passe au gris aussi vite que le ciel. Elle semble se gonfler en vagues rondes. La pluie tombe fraîche sur nos visages et nos épaules, nous fouette le dos en rafales tumultueuses. Toute la plage prend une allure nouvelle, la mer semble piquée de flèches argentées et brille comme du verre pilé. L'horizon est embrumé de vapeurs et de nuages, le tout a un aspect magique. C'est la saison des pluies et les averses nous surprennent régulièrement, apportant une fraîcheur bien agréable, rythmant les journées de leurs concerts éphémères. Le soleil, souvent caché, ne m'attaque pas directement même si la chaleur lourde et humide n'est pas toujours facile à supporter.</p>
<p>Jeudi 14 juillet, nous allons nous promener dans le nord, dans la magnifique forêt. Nous nous y trouvons à l'heure la plus chaude de la journée et nous étouffons dans ce monde végétal entre les lianes et les cacaoyers. L'arrivée à la cascade est un soulagement et je me rafraîchis dans l'eau claire de la rivière. Puis nous rejoignons la plage de l'Anse Couleuvre : au creux des falaises recouvertes de végétation, sable gris, mer ronde et brune et pourtant si claire quand on s'y baigne. Se baigner, voilà le plus grand des plaisirs. On entre dans l'eau comme dans un bain frais estival et l'on nage sous le ciel. Avec un masque, on peut observer sous l'eau les rochers et coraux peuplés de poissons colorés, d'animaux étranges et de beaux oursins noirs aux longues aiguilles effrayantes. Il parait même qu'on peut voir des tortues, mais ce sera pour une autre fois. Assise sur le sable, je laisse les vagues me caresser les jambes, plaisir simple de la fin d'après-midi.</p>
<p>Les soirées, je les passe à Fort-de-France où les concerts gratuits fleurissent de partout enchantant les bars et les restaurants. Dans la nuit noire, la musique me berce et m'endors, au fond d'un bar à boire un Mojito ou sur le bord de mer à admirer l'eau sombre. A moins que nous n'allions dans le nord au Carbet où à la cabane des pêcheurs règne une ambiance caraïbe au son du compas. Il faut danser en ne bougeant que les hanches au rythme régulier de la musique. On peut se reposer sur le sable en regardant clapoter la mer sous les bateaux dans la lumière de la pleine lune. A la fin de la soirée, on monte sur les grandes tables en bois et on lance les bras en l'air en criant. C'est une ambiance mixte et familiale : blancs, noirs, jeunes et moins jeunes s'amusent ensemble.</p>
<p>Aujourd'hui, samedi, Seb doit me rejoindre. Demain, la grand-mère fera un grand repas pour fêter son arrivée et notre départ lundi. Il y aura du poisson grillé qu'à son grand dam, je ne mangerai pas. Mais ce n'est pas grave, si ici les produits de la mer sont au centre de tout, j'ai remarqué que je pouvais me nourrir uniquement de bananes : petites bananes le matin, bananes jaunes cuites ou les plus farineuses "ti nains" pour les repas et beignets de bananes en dessert... Demain midi, il y aura aussi les légumes pays dont le fruit à pain et du poulet grillé pour remplacer mon poisson (je n'aurai pas toujours ce luxe, mais les bananes sont une valeur sure). Et lundi, c'est le départ pour Sainte-Lucie, début de notre périple à travers la Caraïbe...</p>Photo du mois : fenêtre2011-07-15T12:00:00+02:002011-07-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2011-07-15:/photo-du-mois-fenetre.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est « Fenêtre ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/P1100814.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2150" title="Fenêtre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/P1100814-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Voilà une fenêtre naturelle …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est « Fenêtre ».</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/P1100814.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2150" title="Fenêtre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/P1100814-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Voilà une fenêtre naturelle dans la roche volcanique islandaise !</p>
<p>Quelles sont les fenêtres des autres participants ? </p>
<!--DEBUT DU PAVE DE LIENS-->
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com/" target= "_blank">A&G</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank">Alice</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://astrid-on-the-road.blogspot.com/" target="_blank">Astrid</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank">blogoth67</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org/" target="_blank">Carnets d'Images</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://frenchyncarolina.blogspot.com/" target="_blank">Cécy</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com/" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://canadians.over-blog.com/" target="_blank">Chouchou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank">Claude</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="_blank">Damien</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://doreus.wordpress.com/" target="_blank">Doréus</a>, <a href="http://memereaucanada.blogspot.com/" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://histoiresdeux.blogspot.com/" target="_blank">E</a>, <a href="http://lecoeuraunord.blogspot.com/" target="_blank">Eddy</a>, <a href="http://une-chtiparisienne-en-ameriquebec.blogspot.com/" target="_blank">Eff'Zee'Bee</a>, <a href="http://capricesennairam.canalblog.com/" target="_blank">Ennairam</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://www.frankonorsk.net/" target="_blank">Frankonorsk</a>, <a href="http://zoursland.com/" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="_blank">Genki</a>, <a href="http://blog.legaletas.net/" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com/" target= "_blank">Grignette</a>, <a href="http://www.hibiscusblog.net/" target="_blank">hibiscus</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com/" target="_blank">Isabelle</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com/" target="_blank">Jo Ann</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com/" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://annie-expat-au-val-dajol.blogspot.com/" target="_blank">La Madame</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="_blank">L'azimutée</a>, <a href="http://orcaeyes.blogspot.com/" target="_blank">Le Loutron Glouton</a>, <a href="http://chouchoute-et-caribous.blogspot.com/" target="_blank">Les Caribous-bou-bou</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com/" target="_blank">M</a>, <a href="http://anteketborka.blogspot.com/" target="_blank">magda627</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank">Marion</a>, <a href="http://mdamejo.blogspot.com/" target="_blank">M'dame Jo</a>, <a href="http://scrapblog.maumautte.com/" target="_blank">Maureen</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://lesplumesasthmatiques.blogspot.com/" target="_blank">Nicopompus & SeriesEater</a>, <a href="http://noemagosa.wordpress.com/" target="_blank">Noelia</a>, <a 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<!--FIN DU PAVE DE LIENS-->Films de juin2011-07-10T13:49:00+02:002011-07-10T13:49:00+02:00vivianetag:None,2011-07-10:/films-de-juin.html<p>Comme j'ai passé une bonne partie du mois de juin en vadrouille, je n'ai vu que deux films !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/la-solitude-des-nombres-premiers1.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2164" title="La Solitude des nombres premiers" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/la-solitude-des-nombres-premiers1-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>La Solitude des nombres premiers</em> de Saverino Costanzo</h3>
Voilà la version film du livre que j'ai lu il y a un moment déjà et dont j'avais <a title="La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano" href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/la-solitude-des-nombres-premiers-de-paolo-giordano">laissé une critique</a> sur ce blog …</p><p>Comme j'ai passé une bonne partie du mois de juin en vadrouille, je n'ai vu que deux films !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/la-solitude-des-nombres-premiers1.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2164" title="La Solitude des nombres premiers" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/la-solitude-des-nombres-premiers1-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>La Solitude des nombres premiers</em> de Saverino Costanzo</h3>
Voilà la version film du livre que j'ai lu il y a un moment déjà et dont j'avais <a title="La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano" href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/la-solitude-des-nombres-premiers-de-paolo-giordano">laissé une critique</a> sur ce blog. J'ai apprécié l'adaptation qui prend le parti de développer le côté sombre du livre. La réalisation rappelle les codes du Giallo italien avec ses musiques et ses couleurs criardes, elle nous plonge efficacement dans l'ambiance du début des années 90 où se déroule une partie importante du film. Comme pour le livre, c’est l'enfance et l’adolescence qui sont le mieux réussies, la fin qui se concentre sur la vie adulte traine un peu et aurait mérité un montage plus court. Dommage, car c'est un film de qualité.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/le-complexe-du-castor.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2166" title="le-complexe-du-castor" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/07/le-complexe-du-castor-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Le Complexe du Castor</em> de Jodie Foster</h3>
Un film de Jodie Foster avec Mel Gibson, j'avoue que ça me faisait un peu peur, surtout vu le thème étrange : un homme profondément dépressif ne s'exprime plus qu'à travers une marionnette. J'ai été agréablement surprise. Le film reste assez convenu, mais le jeu de Mel Gibson est très convainquant. A travers lui, on explore la folie d'une façon originale et touchante. Les personnages secondaires, dont Jodie Foster elle même, sont eux aussi intéressants et bien développés. C'est à la fois dérisoire et tragique, sans drame ni happy-end.</p>Islande : Photos2011-06-27T21:36:00+02:002011-06-27T21:36:00+02:00vivianetag:None,2011-06-27:/islande-photos.html<p>Islande 2011</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/media/set/?set=a.10150208940224542.320062.599044541&l=e0742ac4b3"><img title="Islande 2011" src="http://photos-g.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash4/264866_10150208942504542_599044541_7184817_8085701_a.jpg" alt="Islande 2011" width="180" height="135" /></a> </p><p>Islande 2011</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/media/set/?set=a.10150208940224542.320062.599044541&l=e0742ac4b3"><img title="Islande 2011" src="http://photos-g.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash4/264866_10150208942504542_599044541_7184817_8085701_a.jpg" alt="Islande 2011" width="180" height="135" /></a> </p>Snaefellsnes2011-06-25T12:02:00+02:002011-06-25T12:02:00+02:00vivianetag:None,2011-06-25:/snaefellsnes.html<p><strong>Dimanche 19 et lundi 20 juin</strong></p>
<p>Dimanche, départ pour la péninsule du Snaefellsnes. Je n'ai loué la voiture qu'à partir de midi ce qui me laisse le temps de ranger toutes mes affaires sans avoir à me presser outre mesure. Nous sommes 5 et il faut se serrer un peu …</p><p><strong>Dimanche 19 et lundi 20 juin</strong></p>
<p>Dimanche, départ pour la péninsule du Snaefellsnes. Je n'ai loué la voiture qu'à partir de midi ce qui me laisse le temps de ranger toutes mes affaires sans avoir à me presser outre mesure. Nous sommes 5 et il faut se serrer un peu mais tout le monde rentre ! Dès que nous dépassons le fjord au nord de Reykjavik, nous apercevons dans la brume les montagnes enneigées de la péninsule : quel paysage ! Nous mangeons à Borganes dans le vent et continuons notre route vers le nord. Nous voulons rejoindre la ville de Stykkisholmur mais plutôt que de prendre la "vraie" route, nous décidons de faire un plus grand tour et de prendre un autre des chemins dessinés sur la carte. Ce n'est en fait qu'une piste de cailloux et nous nous enfonçons dans un paysage désertique et sauvage. Nous roulons très lentement, bercés par le crissement des roues, traversant un monde minéral où des moutons broutent les rares brins d'herbe. Dans le creux des collines jaunies, des lacs d'un bleu vif, frissonnants d'écume blanche. C'est à peine si nous osons sortir de la voiture, dès que nous ouvrons une portière le vent s'engouffre si violemment que nous ne pouvons que la refermer immédiatement. La terre au dehors nous impressionne plus qu'elle ne nous charme, beauté sauvage et inhospitalière.</p>
<p>Au sommet d'un monticule, voilà la mer qui apparait. La mer ou un lac, ce n'est pas facile à dire tant elle est parsemée d'îles diverses. A l'horizon, l'autre rive du fjord se dessine. Le paysage n'a plus rien à voir avec ce que nous connaissions sur la côte est : il n'y a plus de plaine, les montagnes recouvertes de neige tombent directement dans la mer et nous roulons sur leurs flancs escarpés. La vie est à nouveau présente et des nuées d'oiseaux planent sur les eaux bleues. Nous les voyons se précipiter dans les courants agités des larges rivières qui lutent contre la marée montante. Au creux d'une baie abritée, où l'eau peu profonde prend des couleurs ocres, nous nous allongeons sur une mousse dorée et confortable qui nous accueille comme un matelas. Quelques minutes de repos dans ce joli paradis avant de reprendre la route.</p>
<p>Nous arrivons à Stykkisholmur, petite ville déposée au bout d'un cap venteux. Nous marchons sur le port et grimpons sur le morceau de rocher aux falaises abruptes qui le surplombe. De là haut, nous avons d'un côté la mer, ses îles et ses oiseaux, et de l'autre les montagnes aux sommets blancs qui descendent sur les maisons colorées et les bateaux. La ville semble à l'extrémité du monde terrestre, comme un oiseau posé sur le seul bout de caillou accessible. Derrière elle, les sommets blancs et les pentes rocheuses inhospitalières et tout autour la mer brillante de son bleu infini. Belle vision que cette ville colorée, perdue sur son bout de rocher.</p>
<p>Nous ne passons pas la nuit à Stykkisholmur, nous devons encore rouler jusqu'à Grundarfjordur qui malgré sa petite taille est l'un des plus grand port d'Islande. Notre auberge est une petite maison en tôle rouge ondulée. Nous avons une chambre pour nous 5 à l'étage avec une cuisine et une salle de bain presque pour nous seuls. Ma qualité de seule fille me donne le privilège de dormir dans la petite alcôve indépendante tandis que mes compagnons doivent s'entasser sur les lits superposés. Depuis la fenêtre nous avons vue sur la mer et sur la grosse colline verte et escarpée qui la surplombe. Tandis que je descend emprunter un peu d'huile de cuisine à des voisins, je rencontre un belge qui m'annonce qu'un japonais va donner un concert ce soir dans la salle commue de l'auberge. Après le repas, nous descendons donc participer à cet étrange évènement. Le jeune japonais au look invraisemblable et qui ne parle pas un mot d'anglais chante en effet plusieurs chansons en s'accompagnant sur sa "cheap" guitare achetée à Reykjavik mais fabriquée en Chine. Nous avons le droit à "Little song", "Rainbow river", "wind" et "No title". Je ne suis pas assez mélomane pour juger de sa musique mais j'apprécie assez l'expérience. Et comme je l'avais promis au belge qui visiblement organise la soirée, je chante ensuite avec l'un de mes compagnons plusieurs chansons françaises pour le reste des spectateurs (composés en plus du japonais et de notre groupe, du couple belge, d'un luxembourgeois et d'un allemand). Nous engageons la conversation et étonnons tout le monde quand nous leur apprenons que nous sommes un groupe de mathématiciens revenant d'une conférence ! Le japonais ne comprend rien, quand je lui dis que nous irons à Nagoya l'année prochaine et que nous serons 200, il me regarde avec étonnement.</p>
<p>Le lendemain, nous trainons gentiment à l'auberge dans une langueur matinale propre aux lève-tard que nous sommes. Alors que les sacs s'étalent encore sur le sol, que la table du petit déjeuner n’est pas débarrassée, que certains sont encore enroulés dans leurs sacs de couchage, la jeune femme de l'auberge vient nous dire qu'on doit rendre les chambre à 10h30 et que nous devons être partis dans 5 minutes. Voilà qui nous donne un coup de fouet, et nous entassons en quatrième vitesse nos affaire avant de prendre la route, encore tout ébahis. Nous continuons la côte nord de la péninsule à flanc de montagne. Au détour de la route, apparait le glacier Snaefellsjokull, chape blanche et ronde comme une crème sur la haute montagne. Sous le glacier, le volcan qui nous conduira au centre de la terre d'après Jules Verne. Mais nous n'avons pas le temps de faire le voyage aujourd'hui, nous nous contenterons de l'observer de loin.</p>
<p>Nous arrivons au bout de la péninsule où le paysage est très différent. Nous roulons sur un champs de lave, entourés de roche noire et coupante sur laquelle ne pousse qu'une fine mousse. Le glacier est toujours sur notre gauche mais nous sommes à présents séparés de la mer par cette longue plaine désertique. Nous tournons vers la plage et nous pourrions tout aussi bien être sur une autre planète. La lave s'amoncèle en gros monticules qui semblent se succéder à l'infini : aucun arbre, aucune vie, aucune trace de l'homme, seul un monde minéral et tourmenté, brisures de pierre noire et végétation jaunâtre. Dans ce paysage déconcertant, nous nous arrêtons et continuons à pied vers la mer. Au pied des falaises, la plage de sable noir brille sous le soleil. L'eau bleue semble douce et calme mais elle est parcourue de courants invisibles très dangereux s'il on en croit les panneaux qui nous interdisent formellement d'y tremper l'orteil. Si l'on quittait le rivage, on s'enfoncerait dans ses profondeurs imprévisibles aux récifs meurtriers. Les restes d'un bateau rouillés témoignent de son passé cruel : 15 matelots périrent dans les années 40 lors d'une violente tempête quand seuls 5 purent être sauvés.</p>
<p>Après s'être baladés sur la plage, nous retournons sur les falaises pour marcher un peu. Sous le ciel bleu, entre la mer et le glacier, on peut difficilement imaginer plus belle promenade. Quand on voyage, on a parfois l'impression de ne plus se déplacer dans l'espace mais dans le temps : voyant des traditions millénaires, on pense avoir changé de siècle. Ici, c'est cette même impression mais à l'échelle de la terre. On pourrait croire que l'on a remonté le temps géologiquement parlant, visitant la planète quand elle était encore jeune et fougueuse, lors de la création des continents. Ce n'est pas entièrement faux car la formation de l'Islande st particulièrement récente et qu'on assiste presque en direct à la formation de l'île. Voilà ce que je ressens quand je marche dans un champ de lave noire en évitant d’éreinter mes semelles sur les cailloux aiguisés.</p>
<p>Nous repartons et rejoignons la côte sud, laissant derrière nous le beau glacier dans sa blanche rondeur. Le paysage a encore changé. Il n'y a plus les fjords de la côte nord, il n'y a pas non plus le champ de lave. Les montagnes sont un peu plus éloignées, elles descendent vers nous comme de gros tas de cailloux en pentes vertigineuses. Nous roulons sur la plaine fleurie de jaune et de mauve, recouvertes de hautes herbes et de champs. Dans les petits étangs et les rivières claires, des canards et des oies sauvages qui s'envolent à notre passage. Avant de quitter définitivement la péninsule, nous nous arrêtons pour une dernière balade. Au milieu de la plaine, un gros cratère s'élève comme un bouton mal cicatrisé. Pour le rejoindre, il faut marcher une heure sur un sentier tracé au milieu de jeunes arbustes puis escalader sa face noire avec des chaines le long d'un escalier douteux. Mais une fois là haut, nous admirons une de nos dernières visions de l'Islande : ce trou immense et effrayant qui semble vouloir pénétrer la terre. Son bord est comme une lame coupante et nous n'avons comme espace qu'une petite plateforme entourée de vide. Des corbeaux volent sur la crête lui donnant un air un peu sinistre. Le soleil colore la pierre de nuances rouges et jaunes, dessinant des ombres sur les parois escarpées. Nous ne pouvons admirer ce paysage que quelques minutes car il nous faut repartir. Nous ne voulons pas arriver trop tard à Reykjavik, nous prenons l'avion très tôt le lendemain matin.</p>
<p>Et voilà notre voyage terminé ! L'Islande s'est révélée tout à fait incroyable : si vous rêvez de voyages dans l'espace et de planètes lointaines, je vous conseille de venir ici pour faire déjà une idée ! Je rentre heureuse d'avoir eu l'occasion de la découvrir, des volcans et des glaciers plein la vue, du sable dans mon sac et des cendres dans les cheveux...</p>Blue Lagoon2011-06-21T22:38:00+02:002011-06-21T22:38:00+02:00vivianetag:None,2011-06-21:/blue-lagoon.html<p><strong>Samedi 18 juin</strong></p>
<p>Samedi, je commence par dormir. Je n'ai plus la contrainte de la conférence et malgré la lumière du jour, je m'enroule dans mes draps et loupe presque l'heure du petit déjeuner. Puis, nous nous préparons et descendons vers le centre où nous avons donné rendez-vous à une …</p><p><strong>Samedi 18 juin</strong></p>
<p>Samedi, je commence par dormir. Je n'ai plus la contrainte de la conférence et malgré la lumière du jour, je m'enroule dans mes draps et loupe presque l'heure du petit déjeuner. Puis, nous nous préparons et descendons vers le centre où nous avons donné rendez-vous à une partie du groupe. L'idée aujourd'hui est d'aller au blue lagoon. Il se situe à 40 minutes de la ville et nous devons prendre un bus. Après concertation à l'office du tourisme, nous décidons de prendre celui de 15h et il me reste donc un peu de temps pour me balader dans la ville. Voilà une semaine que je suis ici, mais je n'ai jamais pu voir le centre avant la fermeture des boutiques. Je commence par goûter un hot-dog dans un stand qui est censé servir les "meilleurs du monde". En fait, ils ont été classés meilleur d'Europe il y a quelques années et ont acquis une bonne réputation surtout depuis que Bill Clinton est venu en prendre un. Ils sont en effet plutôt bons, même si je ne suis pas une grande fan des hot-dogs qui restent toujours assez gras.</p>
<p>Après mon rapide repas, je vais parcourir les rues du centre avec une collègue. Reykjavik a beau être une toute petite ville, les boutiques sont assez incroyables. Dans les vitrines, on admire des créations originales de jeunes designers. La mode est plutôt hivernale mais dans un style très travaillé : beaux pulls aux coupes seyantes, robes longues en laine, etc. Petit hic, tout ça est tout à fait hors de prix. Nous nous contentons donc d'admirer et j'abandonne petit à petit l'idée de 'acheter quelque chose. Jusqu'à ce que je tombe sur une boutique où les prix semblent d'un seul coup dix fois moins chers. Et pour cause, ce sont des vêtements d'occasion ! Voilà qui fait mon bonheur et j'aurai bien du mal à tout faire rentrer dans ma valise.</p>
<p>Nous nous baladons encore un peu dans les rues colorées de Reykjavik avant de rejoindre le terminal de bus et de partir pour le blue lagoon. Nous roulons dans la péninsule desséchée, terre de lave recouverte d'un vague lichen. Entre les rochers noirs, coule une eau d'un bleu surnaturel, sortant bouillante de la roche. Le lagon s'étale tel une flaque, à l'une de ses extrémités, une centrale fumante, de l'autre côté la piscine. En effet, on ne peut pas se baigner partout, il faut passer par (et payer) le grand complexe thermal qui gère le lagon. On a le droit à une vraie installation touristique avec grands vestiaires tout confort et une boutique de souvenir. On a même un bracelet électronique qui nous permet d'acheter des boissons directement à la buvette dans l'eau !</p>
<p>Des petites planches de bois ont été posées sur la roche pour ne pas qu'on s'arrache les pieds, mais nous nous baignons ensuite directement dans les rochers avec assez peu d'aménagements. L'eau dépose partout une couche minérale lisse et blanche qui fait comme un plancher, parfois, nous marchons aussi dans la vase sablonneuse. Le bassin n'est pas vraiment bleu dans cette partie du lagon, il est d'une teinte laiteuse et opaque, très légèrement colorée. On s'y baigne comme dans un bain agréablement tiède. L'eau n'est pas trop chaude et on peut y rester des heures. La foule se masse surtout près de l'entrée, et en s'avançant dans les parties les plus profondes (environ 1m50), on peut facilement s'isoler. Étendue dans l'eau, portée par le sel comme dans un lit douillet, je n'entends plus rien autour de moi et je m'endors presque, laissant mon corps se détendre et mon esprit s'évader.</p>
<p>Nous avons d'abord exploré le lagon en groupe, excités par la nouveauté, nageant dans l'eau chaude, exprimant notre joie à tout bout de champs. La plus grande attraction vient des gros pots de crème blanche qui sont mis à disposition du public. Ce sont des masques à base de boue du lagon, et suivant la tradition locale, nous nous "beurrons le museau" (l'expression n'est pas de moi, elle a été inventée de façon très appropriée par mon prof présent avec nous dans le lagon). Il est amusant de voir les hommes les plus baraqués attendre patiemment que sèche leur petit masque avant de le rincer pour avoir "la peau toute douce". Outre les masques, nous testons aussi les hammams et saunas, les douches froides, la cascade massage, etc. Enfin, petit à petit, nous nous séparons et nous isolons, profitant chacun de ce moment doux et tranquille. Arrivés à 16h, nous ne reprenons le bus qu'à 19h, et encore, nous aurions pu rester plus longtemps.</p>
<p>De retour à Reykjavik, nous nous apprêtons à passer notre dernière soirée en ville. Nous nous sommes donnés rendez-vous au "restaurant Viking" où nous avons déjà mangé dans la semaine. Le décor en bois râpé avec pieux et peaux de moutons est un peu artificiel mais les plats sont copieux et délicieux. Et puis ce qui fait le charme du lieu, c'est le serveur et son style très particulier. Ce grand québecois polyglotte et pince sans rire porte son costume ridicule en peau de bête comme si c'était le plus chic des costards avec un air de valet anglais. Il parle d'une voix chic et légèrement accentuée pour dire des choses comme : "Ah mais non, ce chocolat Viking, c'est n'importe quoi, ils l'ont mis sur la carte mais ça ne veut rien dire et je n'ai même pas de quoi le préparer, vraiment, prenez autre chose..." ou bien "Les pièces de 10, elles sont laides, elles sont énormes et elles ne valent rien, le procès est vite fait !". Nous nous régalons et trainons tard dans le resto puis dans la ville avant de rentrer à l'hôtel : ce n'est pas comme si on pouvait être surpris par la nuit !</p>Reykjavik, les Geysers et le reste2011-06-19T12:56:00+02:002011-06-19T12:56:00+02:00vivianetag:None,2011-06-19:/reykjavik-les-geysers-et-le-reste.html<p><strong>Vendredi 17 juin</strong></p>
<p>Je ne vais pas raconter la conférence en détail, car ça n'est pas vraiment l'objet du blog et je perdrais mes lecteurs ! Mais voici un petit condensé de ma semaine. La journée commence par le trajet hôtel-université, et mon hôtel n'était pas du tout à côté de …</p><p><strong>Vendredi 17 juin</strong></p>
<p>Je ne vais pas raconter la conférence en détail, car ça n'est pas vraiment l'objet du blog et je perdrais mes lecteurs ! Mais voici un petit condensé de ma semaine. La journée commence par le trajet hôtel-université, et mon hôtel n'était pas du tout à côté de l'université. Les premiers jours, Sébastien me déposait en voiture mais comme il est parti mardi soir, ensuite il a fallu marcher ! 45 minutes, c'est le temps que cela nous prend. C'est un peu embêtant mais pas désagréable, nous marchons un peu à l'extérieur de la ville sur un chemin entouré de verdure, de lupin bleu, d'arbres et même de lapins. L'université elle même n'est pas dans le centre, et dans l'herbe qui l'entoure, il y a tout un tas d'oies avec leurs petits ! Reykjavik est beaucoup plus jolie que ce que j'imaginais. Pour aller vers le centre, on passe au bord d'un très joli lac peuplé de toutes sortes d'oiseaux. Les maisons sont colorées, mignonnes comme des maisons de poupées. Elle a un aspect de petite ville de province tranquille : évidemment, c'est sans doute un peu problématique que ce soit la capitale et la plus grande ville de pays. Le soir, nous choisissons des restaurants au hasard, cherchant juste à ne pas se ruiner complètement. Il y a beaucoup de poisson, mais j'arrive tout de même à me nourrir à coup de plats d'agneaux et de sauce champignon. Certains essaient la baleine, un goût entre "le boeuf et le thon rouge". Les restaurants sont chers mais agréables, le service y est assez lent : personne ne semble jamais pressé. Le soir, il nous faut à nouveau remonter vers l'hôtel et nous admirons la ville qui brille sous le soleil couchant (le soleil est couchant pendant toute la nuit, donc c'est très pratique pour admirer le crépuscule).</p>
<p>La journée la plus intéressante est sans doute le mercredi, car c'est ce jour là qu'est organisée l'excursion officielle de la conférence. Les 200 mathématiciens sont divisés en 4 cars de tourisme gérés par des organisatrices pleines de l'énergie nécessaire pour gérer cette bande de doux rêveurs qui se perdent, n'écoutent pas, oublient, etc. Premier arrêt, le lac du parlement. C'est un lieu important pour l'histoire de l'Islande car c'est là que se réunissaient les grandes assemblées pour gérer les problèmes qui n'avaient pas pu l'être au niveau local. Géologiquement, c'est aussi un lieu impressionnant. Nous sommes en plein sur la faille qui sépare l'Islande en deux entre la plaque américaine et la plaque européenne. Les deux s'éloignent petit à petit, formant de grands gouffres dont ce fameux lac. Nous pouvons voir la faille de nos propres yeux et marcher entre deux grandes falaises de croûte terrestre. C'est d'ailleurs une balade très agréable surtout qu'il fait particulièrement beau. Le second stop est sans doute le plus impressionnant : nous allons voir le fameux geyser. Le lieu lui même est déjà surnaturel. Des panaches de fumée s'échappent directement de la grande plaine de roche, dans les creux des flaques d'eau bouillent naturellement. L'une d'entre elles est un peu plus grande, c'est le geyser. On a beau avoir lu des descriptions, on n'imagine qu'une sorte de grosse fontaine et on ne se rend pas compte de l'effrayante force de la nature. Alors que je me tiens prête avec mon appareil photo, fixant les grosses bulles qui se forment à la surface, l'eau jaillit si brusquement et si haut que j'en pousse un cri et recule de plusieurs pas. Puis je suis assaillie par la vapeur à l'odeur soufrée alors que l'eau semble aspirée dans un puits sans fond. Je reste pour observer encore plusieurs éruptions, même répété, le spectacle reste extraordinaire. Enfin, nous reprenons le bus et nous nous rendons à la chute d'eau de Gullfoss, terminant ainsi le cercle d'or : le "must see" des touristes en Islande.</p>
<p>C'est simple, j'adore les chutes d'eau ! Là encore, la force de la nature apparaît dans toute sa beauté. Je suis fascinée par ces litres d'eau bouillonnante qui tourbillonnent et se jettent dans le vide. J'adore la vapeur magique qui s'en dégage, le choc sur les pierre, les arcs en ciel autour de la chute, la violence du mouvement. Gullfoss ne me déçoit pas et je me laisse décoiffée par le vent et l'eau, profitant pleinement de la visite. La rivière est large de plusieurs dizaines de mètres, l'eau est trouble car elle vient de la fonte du glacier. Elle se précipite en rapides terrifiants avant de dégringoler. Nous pouvons voir la chute de très près, l'admirant de tous les points de vue. Nous revenons le visage plein de gouttelettes dans le bus, comparant nos photos de la belle sauvage. Avant d'arriver au restaurant, nous avons le droit à un arrêt surprise près d'un ancien volcan. Un lac s'est formé au fond du cratère d'un bleu magique sur la roche rouge. Décidément, nous avions déjà vu la lune et nous voici sur Mars (où il y a de l'eau visiblement).</p>
<p>Le restaurant prévu par la conférence est en bord de mer et ils servent surtout du homard et des langoustines. Heureusement, quelque chose est prévu pour les non mangeurs de poissons et j'ai le droit à un délicieux plat d'agneau. Je me trouve à une table plutôt sérieuse où les gens boivent avec modération mais une partie de mes compagnons français un peu plus loin ne sont pas si avisés et quittent le repas assez éméchés. Le retour dans le bus est joyeux et chantant même si certains se remettent mal de l’excès langoustine / vin blanc.</p>
<p>Le mercredi fut donc le jour le plus mémorable. Il y eut aussi le vendredi, jour de fin de conférence, où nous essayons de partir tôt pour attraper un bus et aller à la piscine. Mais il se trouve que c'est aussi le jour de la fête nationale et nous avons à peine le temps d'entrer dans l'eau qu'il nous faut sortir car la piscine ferme ! Dans le centre, tous les habitants semblent dans les rues et il y a beaucoup d'animation. Assis à la terrasse d'un restaurant, nous écoutons les groupes de musique locaux qui ne sont pas très convaincants : le rap en islandais est tout de même une expérience particulière ! A 22h, tout semble terminé et les gens rentrent chez eux. Il faut dire qu'ils ne peuvent pas faire de feu d'artifice car ils n'ont pas de nuit ! Nous marchons sur le port, admirant le coucher du soleil. Puis nous nous séparons après avoir organisé la journée du lendemain et nos plans pour la suite du séjour...</p>Les icebergs2011-06-19T02:26:00+02:002011-06-19T02:26:00+02:00vivianetag:None,2011-06-19:/les-icebergs.html<p><strong>Samedi 11 juin</strong></p>
<p>Dernier jour au camping, après la nuit venteuse nous partons en excursion avec le reste du groupe. Aujourd'hui, nous allons voir un lac formé par la fonte du glacier un peu plus au nord. Une partie du groupe y est déjà allé hier matin pendant que nous …</p><p><strong>Samedi 11 juin</strong></p>
<p>Dernier jour au camping, après la nuit venteuse nous partons en excursion avec le reste du groupe. Aujourd'hui, nous allons voir un lac formé par la fonte du glacier un peu plus au nord. Une partie du groupe y est déjà allé hier matin pendant que nous paressions mais tout le monde accepte d'y retourner. Nous suivons la route numéro 1 jusqu'à ce que le lac apparaisse sur notre gauche et nous comprenons l'engouement que provoque le lieu. La langue de glace large de plusieurs centaines de mètres se termine par de hautes falaises gelées qui tombe dans l'eau bleue. Le lac lui même est large et profond, il est parsemé d'icebergs tombés du glacier ce qui lui donne cet aspect incroyable. Nous nous approchons de la rive et commençons doucement notre balade.</p>
<p>Il fait un temps magnifique, nous sommes protégés du vent par de gros monticules caillouteux et profitons pleinement du soleil. L'eau claire et glacée brille sous le ciel. Certains petits glaçons flottent à proximité et le nouveau jeu du groupe consiste à les noyer à coup de pierre. Plus loin, dérivent les immenses icebergs bleutés aux formes improbables. Et quelle est cette petite boule noire qui sort de l'eau ? Mais c'est un phoque bien sûr ! Ils sont plusieurs à pointer du museau avant de plonger gracieusement et de disparaître. D'autres animaux peuplent le lac. Les canards d'abord : les femelles grises ressemblent aux colverts mais les mâles sont blancs et noirs avec une très légère teinte vert doré sur le cou. Ils se promènent en groupe et émettent de drôles de grognements quand nous les dérangeons. Et puis nous croisons des familles d'oies avec leurs petits. Le ciel est peuplé de plus petits oiseaux aux formes harmonieuses et de grandes mouettes noires nous observent depuis leurs perchoirs de cailloux. La promenade est si agréable que nous n'avançons que très lentement, s'arrêtant tous les deux pas pour admirer le glacier qui semble émerger de l'eau sous le soleil.</p>
<p>C'est ici que nous prenons notre pique-nique, installés devant cette vue splendide, assis contre de gros cailloux. Nous restons longtemps à profiter simplement du moment, du paysage, de la douceur de l'air sous le soleil. C'est très tranquillement que nous retournons vers les voiture. Mais avant de repartir, quelqu'un a l'idée de traverser la route pour aller voir la mer. Nous découvrons alors une immense plage de sable noir qui semble s'étendre jusqu'à l'horizon. Les vagues se brisent avec tant de grâce que l'on a qu'une envie, c'est de s'y baigner. Cependant, les énormes glaçons déposés par la mer qui jalonnent la plage telles des sculptures modernes et scintillantes nous rappellent que la température n'est pas tout à fait supportable. Je ne résiste pas tout à fait et retire mes chaussures et les jambes de mon pantalon (qui a cette étonnante capacité à se transformer en short) pour marcher pieds nus. Le sable noir, chauffé par le soleil, est tiède et doux sous le pas. Je m'aventure dans l'eau mais ne reste pas plus de quelques secondes tant le froid est mordant. Marcher pieds nus sur une plage couverte de glaçons, voilà qui est original. Surtout que, frileuse, j'ai gardé mon bonnet et mon écharpe ce qui me donne une allure assez incohérente. Tandis que les autres jouent à la pétanque avec des cailloux, je vais m'allonger sur le sable. Je sens le soleil sur mon visage, l'odeur de la mer, le sable chaud sur mes jambes et le vent qui me rafraîchis, je pourrai me croire à Granville. Mais je n'ai pas envie d'être ailleurs, l'endroit est trop exceptionnel.</p>
<p>L'après midi est déjà quelque peu avancée quand nous repartons pour aller voir l'autre lac, plus petit mais plus sauvage, qui se trouve un peu plus loin. En effet, l'effet de départ est moins impressionnant. Mais nous sommes plus près du glacier et pouvons mieux observer ces falaises de glace si fascinantes. Elles ont cela de frustrant que l'on ne peut jamais les atteindre. D'abord, elles semblent toujours plus près que ce qu'elles sont réellement. Ensuite, alors qu'on croit les atteindre, une rivière infranchissable que nous n'avions pas vue nous en sépare toujours. En effet, les lacs, larmes du glacier, s'effilochent toujours en plusieurs cours d'eau qui partent vers la mer dans la longue plaine. Parfois, une de ces falaises s'effondre avec grand fracas dans le lac, mais si nous l'entendons toujours, il est souvent trop tard pour admirer le spectacle. Attirés par le glacier, nous marchons sans y faire attention le long du petit lac, gravissant les monticules de cailloux, redescendant sur la rive, avançant comme nous le pouvons... Quand nous prenons le chemin du retour, le parking semble d'un seul coup beaucoup plus loin et la balade impromptue se transforme en véritable marche de deux heures. Il faut dire qu'ici, les heures passent sans que l'on s'en rende compte, le soleil n'est plus un repaire et le jour ne se termine jamais.</p>
<p>Le soir, épuisés mais heureux, plein du soleil de cette journée, le visage un peu trop rouge, nous rentrons au camping pour notre dernière soirée. Nous partageons un repas fait de nos dernières provisions et entamons des parties de loup garou animées. Nous avons réussi à trouver un consensus pour l'heure du départ du lendemain : pas toujours facile de s'arranger quand on est si nombreux mais heureusement, chacun est assez conciliant. Partis à 10h le dimanche, nous ferons presque d'une traite le trajet du retour pour être à l'heure à l'inauguration de notre conférence. Enfin, nous aurons tout de même le temps de prendre un pique-nique aux rillettes d'agneaux sur une plage près de Vik, sur le sable noir bien sûr !</p>Les Oiseaux2011-06-18T02:44:00+02:002011-06-18T02:44:00+02:00vivianetag:None,2011-06-18:/les-oiseaux.html<p><strong>Vendredi 10 juin</strong></p>
<p>Ce matin, réveil tranquille pendant qu’un premier groupe est parti en balade matinale. Le groupe des paresseux, qui se trouve composé des même membres que le groupe des lents de la veille, se rassemble petit à petit et prend le chemin du point de rendez-vous. Aujourd …</p><p><strong>Vendredi 10 juin</strong></p>
<p>Ce matin, réveil tranquille pendant qu’un premier groupe est parti en balade matinale. Le groupe des paresseux, qui se trouve composé des même membres que le groupe des lents de la veille, se rassemble petit à petit et prend le chemin du point de rendez-vous. Aujourd’hui, nous allons faire la petite excursion que j’ai suggérée vers «l’île aux oiseaux». Le départ se situe à quelques kilomètres au nord du camping, près de la mer. Quand nous arrivons, le vent souffle si fort qu’il est difficile d’ouvrir les portières. Enroulés dans nos imperméables, nous montons dans l’engin qui doit nous conduire jusqu’au cap que l’on devine dans la brume. Nous devons traverser une sorte de grande lagune sombre : imaginez la baie du Mont St-Michel à marée basse avec du sable noir. Pour ce faire, nous sommes en fait tirés par un tracteur à l’intérieur d’une remorque en bois, étrange moyen de locomotion. Nous sommes l’ensemble de notre groupe (12 personnes) et tout un tas d’autres gens. Notre guide est un grand islandais très souriant qui parle anglais et ne semble pas trop gêné par le temps. Le tracteur commence donc son avancée dans le désert de sable noir. Avec la brume et les nuages, le continent est à peine visible, on a l’impression d’avancer dans un enfer désolé, sombre et froid. Les rafales de vent qui soulèvent des nuées de sable tout autour de nous n’arrangent rien.</p>
<p>Nous voilà au pied de cette île. Tout ce que l’on peut voir, c’est cet immense rocher sur lequel grimpe une dune sombre. Cette dune, il va falloir la gravir, mais le vent n’a pas faibli et il commence même à pleuvoir. Courageusement, le groupe frissonnant avance pas à pas dans le sable. Là, nous vivons ce que nous pouvons appeler une «expérience de extrême» : on ne voit pas à plus de quelques dizaines de centimètres autour de soi et, de toutes façons, il faut fermer les yeux car le vent nous attaque à coup de sable dans le visage. Cependant, il faut avancer, un pied à la fois, sur la dune abrupte qui s’affaisse sous nos pieds, nous faisant chuter dans le sable humide.</p>
<p>Le guide, toujours joyeux, nous accueille en haut et s’assure que tout le monde est bien arrivé entier. Il nous raconte un peu l’histoire de l’île. C’est ici qu’est arrivé le premier habitant d’Islande, qui est resté sur cette île pendant un an avant de s’établir dans ce qui deviendra Reykjavik. Il avait vraiment intérêt à venir de Novège pour décider sérieusement de rester dans ce pays, n’importe qui d’autres serait parti immédiatement ! Enfin, à l’époque, le désert noir que nous avons traversé n’existait pas encore, il était encore recouvert par la mer. Ce sont les poussières volcaniques qui se sont amoncelées, bloquées par le rocher, et ont repoussé les flots. Nous marchons dans le vent et la pluie jusqu’à une petite cabane où tout le monde se réfugie. J’avoue qu’à ce moment, j’ai eu un doute sur le bien fondé de cette balade. Je me suis dit que tous devaient se demander comme moi ce que nous faisions ici, sous ce temps apocalyptique où on ne verrait aucun oiseau et que donc, tout le monde allait me détester ! Mais heureusement, le guide annonce que justement, vu le mauvais temps, le fameux oiseaux macareux ne seraient pas sortis pêcher et qu’ils devraient être nombreux sur la falaise.</p>
<p>Nous ressortons donc de la cabane, il y a toujours du vent mais moins de pluie et nous montons un peu plus haut sur l’île. Nous passons à côté du nid d’un gros oiseau noir. Celui-ci s’est éloigné, mécontent, et tourne au dessus du groupe alors que nous observons tranquillement ces deux oeufs. Il n’attaquera pas le groupe, mais si nous nous isolons ou traînons trop longtemps, il n’hésitera pas à nous foncer dessus pour protéger sa progéniture ! Un peu effrayés, on n’a pas envie de quitter le groupe ! Enfin, nous voilà au bord de la falaise, et là, oh miracle, les macareux ! Ce sont de très jolis petits oiseaux à l’allure colorée et amusante. Ils vivent de nombreuses années et nidifient dans les falaises pendant l’été. Ils sont très nombreux aujourd’hui, et nous les observons de très près. Tout le monde est enchanté et prend plein de photos. Le paysage est aussi assez impressionnant : en bas de la falaise, nous pouvons voir la mer se rompre en rouleaux contre le sable noir sur des kilomètres. De l’autre côté, le désert que nous avons traversé se fond dans la brume et l’horizon. Après l’observation des macareux, nous redescendons vers la remorque. Descendre la dune est beaucoup plus amusant que de la monter. On peut courir dans le vent et se laisser aller à toute vitesse. Sur le retour, le vent est si fort qu’il nous sèche mais nous sommes frigorifiés.</p>
<p>Tout le monde est finalement enchanté de la balade malgré les mauvaises conditions climatiques. Nous rentrons au camping où nous préparons de la soupe pour tout le monde et mangeons des sandwichs bien au chaud dans la salle. Mais le temps a changé, et il fait maintenant grand soleil ! Après un peu de repos, nous repartons donc vers Skaftafell où nous marchons tranquillement au pied de la montagne jusqu’au bord du glacier. Sa langue de glace se termine par un petit lac et des rivières. Nous voudrions pouvoir aller toucher les grands murs gelés, noirs de cendre, mais l’eau nous en empêche. On se contente donc de sauter sur les cailloux, de grimper sur les collines, de profiter du soleil. Le vent souffle toujours fort, formant parfois des tornades de poussière impressionnantes. La végétation est rare et ne pousse qu’au ras du sol, comme ces arbustes que nous voyons, entièrement couchés avec leur tronc et leurs branches.</p>
<p>Le soir au camping, alors que nous nous installons pour le repas, nous découvrons les capacités contorsionnistes de notre tente. Le vent souffle extrêmement fort ce soir. La plupart de mes collègues sont en bungalows, nous ne sommes que trois tentes dehors. L’une d’elle n’a pas résisté et ses arceaux tordus ne lui permettent plus de tenir : son propriétaire a pris d’urgence un lit à l’intérieur. La seconde tente est entièrement couchée mais celui qui doit y dormir assure qu’il n’y a pas de problème (assez étonnement, ce sera vrai). La notre se plie, se tord, se couche et se replie, mais toujours se relève. Plusieurs fois, nous avons eu peur de la voir s’envoler et nous l’avons d’ailleurs renforcée à coup de fils et de sardines, mais non, elle revient toujours à sa forme initiale. C’est pourtant la plus grande des trois tentes et sa prise au vent est assez importante, nous ne nous expliquons pas ces capacités incroyables. Pendant la nuit, en plus de la lumière, du froid et des moutons, il nous faudra donc composer avec le vent, se réveillant parfois écrasé par le tissus extérieur, mais nous y survivrons tout à fait correctement et dormirons très bien ! La luminosité qui reste importante toute la «nuit» restera notre principal problème. Car oui, ce n’est pas une blague, il fait vraiment jour tout le temps !</p>
<p> </p>Le Glacier2011-06-16T01:30:00+02:002011-06-16T01:30:00+02:00vivianetag:None,2011-06-16:/le-glacier.html<p><strong>Jeudi 9 juin</strong></p>
<p>Nous quittons le camping le lendemain matin vers Skaftafell, point de départ pour les randonnées vers le glacier. Nous avons été rejoint hier soir par d'autres membres du groupes, nous sommes donc 12. Provisions dans le sac à dos, bien équipés, nous nous lançons à l’assaut …</p><p><strong>Jeudi 9 juin</strong></p>
<p>Nous quittons le camping le lendemain matin vers Skaftafell, point de départ pour les randonnées vers le glacier. Nous avons été rejoint hier soir par d'autres membres du groupes, nous sommes donc 12. Provisions dans le sac à dos, bien équipés, nous nous lançons à l’assaut de la montagne. Nous n’irons pas sur le glacier, car cela demande un guide et un équipement particulier, mais nous avons l’intention de grimper le pic qui le jouxte. La balade commence tranquillement et nous rejoignons une jolie chute d’eau. A ce moment, nous décidons de faire deux groupes. Ce début de randonnée nous donne déjà une image de nos capacités. Le groupe des rapides partira devant pour pouvoir monter jusqu’au sommet. Les lents pourront faire la boucle «classique» qui monte déjà bien haut. Je prend la tête du second groupe et notre petite procession prend joyeusement son rythme.</p>
<p>Le début n’est pas trop difficile. Nous nous retrouvons sur un plateau caillouteux balayé par les vents. Le bonnet et les gants ne sont pas de trop et j’apprécie particulièrement ma petite veste coupe vent. En contre bas, s’étend la plaine noire ondulée de rivières. Le vent soulève les cendres, formant des tourbillons de bronze. La lumière qui perce les nuages donne au paysage un aspect mordoré. Et sur notre droite, le glacier apparaît majestueux dans le brouillard. Nous quittons petit à petit les cailloux pour traverser une forêts d’arbustes à peine bourgeonnés en ce début juin. Entre deux bosquets, sur de gros talus au bord d’une rivière, nous nous arrêtons pour manger. Le vent s’est calmé et le soleil a chassé les nuages, nous sommes si bien installés qu’il nous est bien pénible de repartir.</p>
<p>Le chemin contourne un petit sommet pour rejoindre une crête. Je redoutais, à raison, la montée, mais arrivée en haut quel spectacle ! Nous marchons au sommet de la crête, sur un plateau de plusieurs centaines de mètres de large recouvert de cailloux. Sur la droite, le plateau descend en pente douce mais à gauche il se termine par une abrupte falaise. C’est derrière cette falaise que se dresse ce que nous ne pouvions voir jusqu’alors : une autre partie du glacier qui prend sous le soleil et les cendres des couleurs incroyables. Le sommet brille de teintes rouges et jaunes, la neige oscille entre le blanc, le gris et l’ocre alors que la roche noire y dessine des arabesques. En face de nous, deux pics, deux pointes noires sur le ciel. A notre droite, le glacier embrumé. Et vers l’est, la plaine qui semble s’étendre à l’infini dans un horizon mélange de terre, de mer et de ciel. Ce que nous ressentons en haut de cette crête n’est pas uniquement la beauté de ce qui nous entoure, c’est un sentiment plus fort, celui d’être au coeur d’une nature impressionnante et forte, de ces montagnes brutes qui semblent surgir de la plaine. Nous sommes entourés de glaces et de cendres, il est tout simplement incroyable de se trouver là où nous sommes.</p>
<p>Nous continuons d’avancer sur la crête vers les deux pics noirs. Mais arrivés à leur niveau, notre route avance horizontalement à flan de montagne. C’est là qu’il est possible de bifurquer vers le sommet, ce que nous ne ferons pas. Nous avançons sur des cailloux sombres, battus par le vent. Nous traversons quelques névés ou rivières gelées. Les cendres se mêlent à la glace pour former une boue noire sur la neige blanche. Ils ne nous gênent pas mais sont présents partout. Nous les voyons sur les montagnes alentour qui grisent la neige. Nous les sentons sur le sol sous nos pied, dans la mousse qu’ils colorent d’une improbable couleur grise. Il arrive que le vent les soulève en rafale et nous devons tourner le visage pour les éviter.</p>
<p>Nous apercevons quelques courageux qui crapahutent en haut du pic, serait-ce le reste du groupe ? Notre chemin passe de l’autre côté de la montagne et nous les voyons courir joyeusement vers nous. Ils ont été rapide mais ne se sont pas encore arrêtés pour manger alors qu’il est déjà 15h (nous avons eu le temps de faire deux pauses). Nous les laissons donc se mettre à l’abri pour manger et commençons notre descente. Nous longeons à nouveau une falaise. Elle nous sépare du glacier par un gouffre d’un kilomètre de large au fond duquel s’étend une immense langue de glace. Elle s’avance, grise et noire, découpée de profondes crevasses pour se terminer dans de petits lacs glacés.</p>
<p>Nous descendons donc, et si la descente ne m'essouffle pas comme la monté, elle me lasse bien vite. La fatigue se fait sentir, je suis moins résistante au froid et au vent, mon corps tout entier me demande d'arrêter. Et la descente n’en finit pas, j’avance mécaniquement parmi les cailloux et les buissons. J’essaie de marcher sur la mousse imbibée de cendres qui amorti mes pas agréablement plutôt que sur les cailloux douloureux. Après un temps infiniment long, nous arrivons en bas. Nous avons dû faire un détour car les autres sont là avant nous. Enfin, nous pouvons rentrer au camping où l’on préparera de la soupe et des pâtes pour notre grande tablée avant d’aller se blottir dans notre tente.</p>Photo du mois : La Clé2011-06-15T12:00:00+02:002011-06-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2011-06-15:/photo-du-mois-la-cle.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "La clé".</p>
<p>Il se trouve que …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "La clé".</p>
<p>Il se trouve que j'avais dans mes archives récentes (de mon <a href="http://www.viviane-voyages.com/category/voyages/djerba">voyage en Tunisie</a>) j'avais exactement la photo adéquate !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/P1090774.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2064" title="La Clé" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/P1090774-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Si c'est pas une belle clé ça ?</p>
<p>Et chez les autres :</p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com/" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank">Alice</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://astrid-on-the-road.blogspot.com/" target="_blank">Astrid</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank">blogoth67</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://5emedecouverture.wordpress.com/" target="_blank">Caro[line]</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://frenchyncarolina.blogspot.com/" target="_blank">Cécy</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://cherrybee-a-montreal.blogspot.com/" target="_blank">Cherrybee</a>, <a href="http://canadians.over-blog.com/" target="_blank">Chouchou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank">Claude</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="_blank">Damien</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://doreus.wordpress.com//" target="_blank">Doréus</a>, <a href="http://memereaucanada.blogspot.com/" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://cestpasmoijeljure.wordpress.com/" target="_blank">Dr. CaSo</a>, <a href="http://www.lecoeuraunord.blogspot.com/ " target="_blank">Eddy</a>, <a href="http://une-chtiparisienne-en-ameriquebec.blogspot.com/" target="_blank">Eff'Zee'Bee</a>, <a href="http://capricesennairam.canalblog.com/" target="_blank">Ennairam</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://www.frankonorsk.net/" target="_blank">Frankonorsk</a>, <a href="http://zoursland.com/" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="_blank">Genki</a>, <a href="http://blog.legaletas.net/" target="_blank">Gilsoub</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="_blank">Godnat</a>, <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com/" target="_blank">Grignette</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://www.hibiscusblog.net/" target="_blank">hibiscus</a>, <a href="http://photographeenmarche.blogspot.com/" target="_blank">Isabelle</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com/" target="_blank">Jo Ann</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com/" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://annie-expat-au-val-dajol.blogspot.com/" target="_blank">La Madame</a>, <a href="http://maviealosangeles.blogspot.com/" target="_blank">Laëtitia, Benjamin et Jérôme</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="_blank">L'azimutée</a>, <a href="http://chouchoute-et-caribous.blogspot.com/" target="_blank">Les Caribous-bou-bou</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com/" target="_blank">M</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://ou-trouver-a-montreal.ca/" target="_blank">Marco</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank">Marion</a>, <a href="http://mdamejo.blogspot.com/" target="_blank">M'dame Jo</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://lesplumesasthmatiques.blogspot.com/" target="_blank">Nicopompus & SeriesEater</a>, <a href="http://noemagosa.wordpress.com/" 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<p>J’ai, cette année l’occasion d’assister à une conférence à Reykjavik. L’université me paye le voyage et le séjour et j’ai décidé d’ajouter un peu pour pouvoir passer quelques jours dans le pays : ce serait dommage d’aller en Islande pour …</p><p><strong>Mercredi 8 juin 2011</strong></p>
<p>J’ai, cette année l’occasion d’assister à une conférence à Reykjavik. L’université me paye le voyage et le séjour et j’ai décidé d’ajouter un peu pour pouvoir passer quelques jours dans le pays : ce serait dommage d’aller en Islande pour ne voir que des exposés de mathématiques !</p>
<p>Nous voilà donc Sébastien (qui en a profité pour me suivre là bas), moi et plusieurs de mes collègues. Nous nous retrouvons à l’arrivée de l’avion à Reykjavik et le temps de récupérer les voitures et de faire une rapide pause café, nous voilà sur les routes islandaises. Sébastien et moi avons la charge d’une voiture avec deux de mes collègues. Il y a pour l’instant une autre voiture que nous arrivons à suivre le long de la route numéro 1. Premier arrêt : courses. Nous serons jusqu’à 12 au camping et n’hésitons pas à prendre beaucoup de nourriture.</p>
<p>Puis un peu plus tard, nous voilà à la pointe sud de l’île pour déjeuner près d’une chute d’eau. La rivière coule dans son lit de sable noir, il tombe une bruine glacée. Nous approchons de la chute, elle est assez haute mais peu large et tombe dans un tout petit bassin. On peut s’approcher très près si on n’a pas trop peur de se faire mouiller. Nous décidons ensuite de profiter de l’éclaircie qui a chasser la bruine pour monter en haut de la chute. De là haut, nous pouvons admirer le double arc en ciel qui se forme dans le nuage d’eau en bas de la falaise. Nous remontons un peu la rivière sur son plateau verdoyant avant de redescendre pour déjeuner. Nous pique-niquons à l’abri d’un petit préau car le temps a de nouveau changé et il tombe de la grêle, voire de la neige.</p>
<p>Nous reprenons la route, profitant des magnifiques paysages. Bien que l’Islande soit très montagneuse, elle n’a rien de vallonné. Nous roulons sur une route parfaitement plate, au niveau de la mer. Vers notre droite, la plaine s’étend sur des kilomètres jusqu’à la plage. Mais à gauche, se dressent d’impressionnants rocs nus et abrupts. On passe directement de l’horizontale à la verticale sans transition aucune. Nous passons à côté du fameux volcan Eyjafjoell qui depuis son glacier a mis en panique l’ensemble de l’Europe l’année dernière. Nous cherchons à rejoindre la mer car nous voudrions voir les plages. Nous tournons une première fois et arrivons sur une ferme. Nous tournons à nouveau, et nous nous retrouvons à l’entrée d’une réserve pour oiseaux qui malheureusement est fermée pour laisser les oiseaux tranquilles en période de ponte. Nous descendons nous balader un peu et grimpons sur des rochers étranges aux formes extravagantes. C’est de la roche volcanique qui a du sécher rapidement après une éruption. On se croirait sur la lune ou dans un film de science fiction. Les rochers se dressent en becs sombres et tordus, formant arches et coupoles naturelles. On pourrait passer des heures encore à se promener dans cet étrange paysage mais il nous repartir. De façon générale, le terme qui revient pour décrire ce que je vois est «minéral». Il nous arrive de rouler pendant des kilomètres sans aucune autre végétation d’une fine mousse sur des champs de cailloux. Parfois, c’est un peu plus vert et il pousse un peu d’herbe où paissent les moutons mais rares sont les arbres.</p>
<p>Après la ville de Vik, nous entrons dans la zone du nuage de cendre. Au départ, rien de bien impressionnant. Seule la poussière grise sur l’herbe autour de la route nous indique l'éruption récente. Nous nous arrêtons à nouveau près d’une chute d’eau. En marchant, nous remarquons que la mousse est complètement imbibée de cendres, à chacun de nos pas, elle se soulève en un nuage brun. Nous grimpons sur ce tapis mou jusqu’en haut de la chute, la cendre dans l’air nous pique le visage et les yeux et vient jusque sur notre langue, nous laissant son goût minéral. Ici, l’influence sur l’atmosphère se ressent beaucoup plus et les cendres forment un fin brouillard qui donne à la lumière un aspect ambré et magique.</p>
<p>Nous repartons et traversons ce qui semble être l’épicentre du nuage. D’un seul coup, la visibilité se réduit, nous ne voyons plus l’autre voiture devant nous, nous ne voyons plus le paysage. La route avance au milieu de nulle part dans un brouillard couleur terre, très dense. Sur le côté, le sol est gris et uniforme, on se croirait dans un film post-apocalyptique. Le vent frappe en rafale balayant devant nous des langues grises qui se déplacent sous nos roues. C’est de ce paysage extraordinaire que se dégagent petit à petit devant nous de gros rochers, puis derrière eux, l’immense glacier Vatnajökull entre le cendres et nuages : vision inoubliable.</p>
<p>Nous arrivons donc enfin à notre camping qui est très bien équipé : dans la grande pièce commune (chauffée), nous pouvons préparer un grand repas pour l’ensemble du groupe. Puis nous allons nous emmitoufler dans nos sacs de couchage sous la tente, la journée a été longue et belle : l’Islande s’est dévoilée dans toute sa splendeur effrayante.</p>
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<div id="_mcePaste" class="mcePaste" style="position: absolute; left: -10000px; top: 0px; width: 1px; height: 1px; overflow: hidden;"><!-- #toc, .toc, .mw-warning { border: 1px solid rgb(170, 170, 170); background-color: rgb(249, 249, 249); padding: 5px; font-size: 95%; }#toc h2, .toc h2 { display: inline; border: medium none; padding: 0pt; font-size: 100%; font-weight: bold; }#toc #toctitle, .toc #toctitle, #toc .toctitle, .toc .toctitle { text-align: center; }#toc ul, .toc ul { list-style-type: none; list-style-image: none; margin-left: 0pt; padding-left: 0pt; text-align: left; }#toc ul ul, .toc ul ul { margin: 0pt 0pt 0pt 2em; }#toc .toctoggle, .toc .toctoggle { font-size: 94%; }body { font-family: 'Times New Roman'; color: rgb(0, 0, 0); widows: 2; font-style: normal; text-indent: 0in; font-weight: normal; text-align: left; font-variant: normal; text-decoration: none; font-size: 12pt; }table { }td { border-collapse: collapse; text-align: left; vertical-align: top; }p, h1, h2, h3, li { color: rgb(0, 0, 0); font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; text-align: left; } -->
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<p><span lang="fr-FR">Arrivée en Islande</span></p>
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<p style="text-align: justify;"><span lang="fr-FR">de s’est dévoilée dans toute sa splende</span><span lang="fr-FR">J’ai, cette année l’occasion d’assister à une conférence à Reykjavik. L’université me paye le voyage et le séjour et j’ai décidé d’ajouter un peu pour pouvoir passer quelques jours dans le pays : ce serait dommage d’aller en Islande pour ne voir que des esposés de mathématiques !</span></p>
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<p style="text-align: justify; margin-bottom: 0in; margin-top: 0in; margin-right: 0in;" dir="ltr"><span lang="fr-FR">Nous voilà donc Sébastien (qui en a profité pour me suivre là bas), moi et plusieurs de mes collègues qui profitent de la même occasion. Nous nous retrouvons à l’arrivée de l’avion à Reykjavik et le temps de récupérer les voitures et de faire une rapide pause café, nous voilà sur les routes islandaises. Sébastien et moi avons la charge d’une voiture avec deux de mes collègues. Il y a pour l’instant une autre voiture que nous arrivons à suivre le long de la route numéro 1. Premier arrêt, courses. Nous serons jusqu’à 12 au camping et n’hésitons pas à prendre beaucoup de nourriture.</span></p>
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<p style="text-align: justify; margin-bottom: 0in; margin-top: 0in; margin-right: 0in;" dir="ltr"><span lang="fr-FR">Puis un peu plus tard, nous voilà à la pointe sud de l’île pour déjeuner près d’une chute d’eau. La rivière coule dans son lit de sable noir, il tombe une bruine glacée. Nous approchons de la chute, elle est assez haute mais peu large et tombe dans un tout petit bassin. On peut s’approcher très près si on n’a pas trop peur de se faire mouiller. Nous décidons ensuite de profiter de l’éclaircie qui a chasser la bruine pour monter en haut de la chute. De là haut, nous pouvons admirer le double arc en ciel qui se forme dans le nuage d’eau en bas de la falaise. Nous remontons un peu la rivière sur son plateau verdoyant avant de redescendre pour déjeuner. Nous pique-niquons à l’abris d’un petit préhaut car le temps a de nouveau changer et il tombe de la grèle, voire de la neige.</span></p>
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<p style="text-align: justify; margin-bottom: 0in; margin-top: 0in; margin-right: 0in;" dir="ltr"><span lang="fr-FR">Nous reprenons la route, profitant des magnifiques paysages. Bien que l’Islande soit très montagneuse, elle n’a rien de valloné. Nous roulons sur une route parfaitement plate, au niveau de la mer. Vers notre droite, la plaine s’étend sur des kilomètres jusqu’à la plage. Mais à gauche, se dressent d’impressionnants rocs nus et abrupts. On passe directement de l’horizontale à la verticale sans transition aucune. Nous passons à côté du fameux volcan Eljafoll qui depuis son glacier a mis en panique l’ensemble de l’Europe l’année dernière. Nous cherchons à rejoindre la mer car nous voudrions voir les plages. Nous tournons une première fois et arrivons sur une ferme. Nous tournons à nouveau, et nous nous retrouvons à l’entrée d’une réserve pour oiseaux qui malheureusement est fermée pour laisser les oiseaux tranquilles en période de ponte. Nous descendons nous balader un peu et grimpons sur des rochers étranges aux formes extravagantes. C’est de la roche volcanique qui a du sécher rapidement après une éruption. On se croirait sur la lune ou dans un film de science fiction. Les rochers se dressent en becs sombres et tordus, formant arches et coupoles naturelles. On pourait passer des heures encore à se promener dans cet étrange paysage mais il nous repartir. De façon générale, le terme qui revient pour décrire ce que je vois est «minéral». Il nous arrive de rouler pendant des kilomètres sans aucune autre végétation d’une fine mousse sur des champs de cailloux. Parfois, c’est un peu plus vert et il pousse un peu d’herbe où paissent les moutons mais rares sont les arbres. </span></p>
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<p style="text-align: justify; margin-bottom: 0in; margin-top: 0in; margin-right: 0in;" dir="ltr"><span lang="fr-FR">Après la ville de Vik, nous entrons dans la zone du nuage de cendre. Au départ, rien de bien impressionant. Seule la poussière grise sur l’herbe autour de la route nous indique l’erruption récente. Nous nous arrétons à nouveau près d’une chute d’eau. En marchant, nous remarquons que la mousse est complètement imbibée de cendres, à chacun de nos pas, elle se soulève en un nuage brun. Nous grimpons sur ce tapis mou jusqu’en haut de la chute, la cendre dans l’air nous pique le visage et les yeux et vient jusque sur notre langue nous laissant son gout minéral. Ici, l’influence sur l’atmosphère se ressent beaucoup plus et les cendres forment un fin brouillard qui donne à la lumière un aspec ambré et magique. </span></p>
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<p style="text-align: justify; margin-bottom: 0in; margin-top: 0in; margin-right: 0in;" dir="ltr"><span lang="fr-FR">Nous repartons et traversons ce qui semble être l’épicentre du nuage. D’un seul coup, la visibilité se réduit, nous ne voyons plus l’autre voiture devant nous, nous ne voyons plus le paysage. La route avance au milieu de nulle part dans un brouillard clair et coloré. Sur le côté, le sol est gris et uniforme, on se croirait dans un film post-apocalyptique. Le vent frappe en rafale balayant devant nous des langues grises qui se déplacent sous nos roues. C’est de ce paysage extraoridnaire que se dégagent petit à petit devant nous de gros rochers, puis derrière eux, l’immense glacier Vatnajökull entre le cendres et nuages : vision innoubliable.</span></p>
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<p style="text-align: justify; margin-bottom: 0in; margin-top: 0in; margin-right: 0in;" dir="ltr"><span lang="fr-FR">Nous arrivons donc enfin à notre camping qui est très bien équipé : dans la grande pièce commune (chauffée), nous pouvons nous préparer un grand repas pour l’ensemble du groupe. Puis nous pouvons aller nous emitoufler dans nos sacs de couchage sous la tente, la journée a été longue et belle : l’Islan</span><span lang="fr-FR">ur effrayante. </span></p></p>
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</div></p>Films de mai2011-06-07T23:46:00+02:002011-06-07T23:46:00+02:00vivianetag:None,2011-06-07:/films-de-mai-2.html<p><strong>En mai, 5 films !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/scream4.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2070" title="Scream 4" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/scream4-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a></h3>
<h3><em>Scream 4</em> de Wes Craven</h3>
Quand le premier Scream est sorti, j'étais adolescente et j'ai adoré ! Puis, il y a eu le 2, qui m'a un peu déçue, et puis le 3 qui m'a beaucoup déçue. Un 4, si longtemps après, j'avais de grosses appréhensions même …</p><p><strong>En mai, 5 films !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/scream4.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2070" title="Scream 4" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/scream4-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a></h3>
<h3><em>Scream 4</em> de Wes Craven</h3>
Quand le premier Scream est sorti, j'étais adolescente et j'ai adoré ! Puis, il y a eu le 2, qui m'a un peu déçue, et puis le 3 qui m'a beaucoup déçue. Un 4, si longtemps après, j'avais de grosses appréhensions même si le nom de Wes Craven attisait ma curiosité. Et finalement, quelle bonne surprise ! Évidemment, on ne peut pas attendre plus que ce que c'est, ça reste une grosse production américaine. Mais j'ai trouvé beaucoup d'humour, beaucoup de références du genre avec, beau cadeau, une scène entière de Shaun of the dead. Une belle énergie et un belle note de nostalgie pour un classique de mon adolescence.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/road-to-nowhere.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2073" title="Road to nowhere" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/road-to-nowhere-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Road to Nowhere</em> de Monte Hellman</h3>
Un film étrange, plein d'énigmes qui rappelle <em>Mulholland Drive</em> en moins stylisé. Il y a le concept du film dans le film, le réalisateur joue sans arrêt avec la notion de réalité et de fiction. D'ailleurs, la réalité des évènements reste assez vague, nous ne pouvons en avoir qu'une image floue, rien n'est là pour nous donner des certitudes. J'ai aimé ce jeu avec le spectateur, ce labyrinthe inquiétant. Je suis sortie intriguée et séduite.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/minuit-a-paris.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2074" title="Minuit à Paris" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/minuit-a-paris-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Minuit à Paris</em> de Woodie Allen</h3>
Un agréable film à l'image de son réalisateur porté par un Owen Wilson parfait en gentil ahuri. J'avais un peu peur de l'image carte postale de Paris, mais j'ai trouvé beaucoup d'humour à ce tableau assumé de la ville. Le Paris, du passé ou du présent, n'a rien de réaliste, il n'est là que pour illustrer la tendance nostalgique du héros. Le vrai Paris n'est pas montré, mais on nous suggère qu'il vaut sans doute mieux que ça.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/Tree-of-Life.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2076" title="Tree of Life" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/Tree-of-Life-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em> Tree of Life</em> de Terrence Malick</h3>
Ce film est assez difficile à juger, chef d’œuvre pour certains, d'un ennui mortel pour d'autres, je comprends les deux points de vue et mon avis est mitigé. Ce que je pense, c'est que Terrence Malick est passé à côté d'un très grand film. Il parvient presque à nous faire avaler sa métaphore du monde et de la vie qu'il amène pourtant avec de gros sabots. Mais il se laisse emporter dans son délire et perd une bonne partie de ses spectateurs. Le début du film, s'il est beau, est trop long. Et vraiment, quand on arrive aux dinosaures, ça ne fait tout simplement aucun sens (en plus, c'est moins beau). La partie sur la famille est magnifique. On retrouve tout le style du réalisateur : les images grandioses, une histoire en ellipse, presque sans un mot mais à travers laquelle les relations se nouent avec justesse et violence. Dommage que le personnage de Sean Penn (adulte) ne soit montré que par flash, on voudrait en voir plus et pas que au milieu des déserts et des fantômes. En conclusion, je dirai : moins de dinosaures et plus de Sean Penn !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/la-conquete.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2077" title="La conquête" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/la-conquete-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>La Conquête</em> de Xavier Durringer</h3>
Changement de style avec <em>La Conquête</em>, du lyrisme on passe au pur terre à terre. Un peu trop diront certain ? Il y a clairement un choix de réalisation minimaliste : découpage en scènes bien distinctes, plans style téléfilm. Mais je ne trouve pas que ça manque de classe, il y a un cynisme, un humour présent du début à la fin. Évidemment ça tient beaucoup au jeu de Podalydès qui nous fait un Sarkozy plus vrai que nature. Certains l'ont trouvé trop complaisant, je ne suis pas d'accord, il fait froid dans le dos ! Je dirai juste, ayant découvert que le conseiller qui suit Sarko du début à la fin est Claude Guéant, que lui semble , pour le coup, beaucoup trop sympa !!</p>
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<p> </p>Challenge 1000 ans de littérature française : La Princesse de Clève2011-06-04T23:42:00+02:002011-06-04T23:42:00+02:00vivianetag:None,2011-06-04:/challenge-1000-ans-de-litterature-francaise-la-princesse-de-cleve.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/princesse-de-cleve.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2057" title="princesse de cleve" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/princesse-de-cleve-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Revoilà le <a href="http://mediatexte.blogspot.com/p/challenge-1-000-ans-de-litterature.html">challenge 1000 ans de littérature française</a> proposé par <a href="http://mediatexte.blogspot.com/">Bookine</a>. Ce trimestre, nous lisons Mme de La Fayette, et en particulier, <em>La princesse de Clève</em>. Il est agréable de trouver quelques femmes dans l'histoire de la littérature française, car, comme partout, leur situation fait qu'elles sont peu représentées. Et …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/princesse-de-cleve.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2057" title="princesse de cleve" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/06/princesse-de-cleve-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Revoilà le <a href="http://mediatexte.blogspot.com/p/challenge-1-000-ans-de-litterature.html">challenge 1000 ans de littérature française</a> proposé par <a href="http://mediatexte.blogspot.com/">Bookine</a>. Ce trimestre, nous lisons Mme de La Fayette, et en particulier, <em>La princesse de Clève</em>. Il est agréable de trouver quelques femmes dans l'histoire de la littérature française, car, comme partout, leur situation fait qu'elles sont peu représentées. Et ici, Mme de Lafayette n'a pas écrit un simple roman, elle a pratiquement inventé le roman moderne !</p>
<p>Le récit est précis et historique, mais les personnages sont au centre, on croirait presque lire une œuvre du XIXeme siècle. J'ai apprécié la description de la cour, de ses travers, de ses petites histoires. Bien sûr, ma culture de la cour de Henri II n'étant pas très développée, j'ai parfois eu un peu de mal à m'y retrouver au milieu des personnages. Il faut s'accrocher un peu au début pour ne pas se perdre complètement. Mais ensuite, l'intrigue principale prend le relai et nous voilà dans l'esprit de Mme de Clève, torturée par son amour pour le Duc de Nemour. Je ne suis pas très touchée par les grandes amours romantiques mues d'une passion immatérielle et infinie. Mais le personnage de Mme de Clève est beau dans sa simplicité et son innocence. On se laisse toucher par son histoire, par le dilemme moral auquel elle est confrontée. Évidemment, Mme de Lafayette en profite pour critiquer la vanité de la cour devant la sincérité de son personnage. Cependant, le message ne me semble pas si clair, par son honnêteté, Mme de Clève n'apporte que le malheur à son mari et le conduit à sa mort. Et est-ce vraiment la morale qui l’empêche de rejoindre le duc de Nemour ? On sent surtout sa volonté de ne pas flétrir un amour parfait et idéal, quitte à ne pas vivre sa propre vie. Un livre moins simple qu'il n'y parait, une réflexion ouverte sur les meurs de la cour, sur la morale et sur l'amour.</p>
<p><a href="http://mediatexte.blogspot.com/2011/06/challenge-1-000-ans-de-litterature-les.html">Allez voir ce que les autres participants ont pensé de l'oeuvre ! </a></p>Photo du mois : En mai, fais ce qu'il te plait2011-05-15T12:00:00+02:002011-05-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2011-05-15:/photo-du-mois-en-mai-fais-ce-quil-te-plait.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "En mai, fais ce qu'il te …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "En mai, fais ce qu'il te plaît !".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1020112.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2053" title="En mai, fais ce qu'il te plait" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1020112-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p> </p>
<p>Voilà ce qu'il me plait en mai ! (même si la photo a été prise en avril...) Plutôt que de m'occuper de mon jardin, je préfère m'installer sur une chaise et lire mon livre, réchauffée par le soleil. Ah que ne puis-je le faire plus souvent !</p>
<p>Qu'est ce qu'il plait de faire aux autres participants ?</p>
<p><a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com/" target="_blank">A&G</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank">Alice</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank">blogoth67</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://5emedecouverture.wordpress.com/" target="_blank">Caro[line]</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://canadians.over-blog.com/" target="_blank">Chouchou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank">Claude</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://doreus.wordpress.com//" target="_blank">Doréus</a>, <a href="http://memereaucanada.blogspot.com/" target="_blank">Dorydee</a>, <a href="http://capricesennairam.canalblog.com/" target="_blank">Ennairam</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://www.frankonorsk.net/" target="_blank">Frankonorsk</a>, <a href="http://zoursland.com/" target="_blank">Frédéric</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="_blank">Genki</a>, <a href="http://blog.legaletas.net/">Gilsoub</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="_blank">Godnat</a>, <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com/" target="_blank">Grignette</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com/" target="_blank">Jo Ann</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com/" target="_blank">Krn</a>, <a href="http://annie-expat-au-val-dajol.blogspot.com/" target="_blank">La Madame</a>, <a href="http://maviealosangeles.blogspot.com/" target="_blank">Laëtitia, Benjamin et Jérôme</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="_blank">L'azimutée</a>, <a href="http://chouchoute-et-caribous.blogspot.com/" target="_blank">Les Caribous-bou-bou</a>, <a href="http://antibes2londres.wordpress.com/" target="_blank">Lululiberty</a>, <a href="http://basedinsg.blogspot.com/" target="_blank">M</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank">Marion</a>, <a href="http://mdamejo.blogspot.com/" target="_blank">M'dame Jo</a>, <a href="http://troispetitssuisses.blogspot.com/" target="_blank">4 petits suisses dans un bol de riz</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://lesplumesasthmatiques.blogspot.com/" target="_blank">Nicopompus & SeriesEater</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank">Nolwenn</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu/" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://la-trentaine-quelle-aubaine.over-blog.com//" target="_blank">Onee-Chan</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com/" target="_blank">Sébastien</a>, <a href="http://shandara.blogspot.com/" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://wehaveadreamlequebec.blogspot.com/" target="_blank">Sophie</a>,<a href="http://www.carnetsdimages.org//" target="_blank">Stéphane</a>, <a href="www.provincecanadienne.blogspot.com" target="_blank">Stephane08</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://7pourlequebec.blogspot.com/" target="_blank">Tania</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com/" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://www.titem.fr/" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://unjour-montreal.blogspot.com/" target="_blank">Un jour-Montreal</a>, <a href="http://veroniquem.blogspot.com/" target="_blank">Véronique</a>, <a href="http://photoblogonline.canalblog.com/" target="_blank">Virginie</a> et <a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>.</p>
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<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/Santiago-73.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2041" title="Santiago 73" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/Santiago-73-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Santiago 73, Post Mortem</em> de Pablo Larrain</h3>
Un film étrange, glacial et cruel. Nous voilà dans le Chili de 1973, où Salvador Alliende est renversé par l'armée. Mais ici, nous ne voyons pas de scènes de révolutions, uniquement des rues vides et froides et des corps …</p><p><strong>En avril, 6 films !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/Santiago-73.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2041" title="Santiago 73" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/Santiago-73-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Santiago 73, Post Mortem</em> de Pablo Larrain</h3>
Un film étrange, glacial et cruel. Nous voilà dans le Chili de 1973, où Salvador Alliende est renversé par l'armée. Mais ici, nous ne voyons pas de scènes de révolutions, uniquement des rues vides et froides et des corps qui s'entassent. Le personnage principal travaille à la morgue où il rédige les rapports d'autopsie sous la dictée du médecin légiste, morgue bientôt envahie par les cadavres victimes du putsch. Il ne nous inspire pas de sympathie, seulement de la pitié dans sa solitude terne marquée par sa passion pour sa voisine, une danseuse sur le déclin. Un film dénué d'humanité et qui peut déranger, avec des scènes fortes mais il lui manque quelque chose, un rythme, un battement de cœur.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/tous-les-soleils.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2042" title="Tous les soleils" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/tous-les-soleils-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Tous les soleils</em> de Philippe Claudel</h3>
Ce film me laisse perplexe. Je ne peux pas nier qu'il ait énormément de défauts, les acteurs ne jouent pas toujours bien, il y a des problèmes de montage, on dirait presque un mauvais téléfilm par moment ! Mais il est emprunt d'une telle bonne humeur que malgré ses défauts (et la conscience que j'en avais alors même que je le regardais), je l'ai assez apprécié. Il a grand avantage, qui est assez rare chez les films moyens, qu'il devient meilleur en avançant. Ce qui ne semblait qu'une farce prend un peu de profondeur, certains personnages caricaturaux du début deviennent loufoques et agréables. A la fin, on est sincèrement ému et la musique et le soleil qui nous bercent n'y sont pas pour rien.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/Tomboy-film.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2043" title="Tomboy" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/Tomboy-film-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Tomboy </em>de Céline Sciamma</h3>
Je me souviens de la bande annonce du film, je vois des enfants qui jouent, un petit garçon qui s'amuse, je me dis que c’est bien filmé mais je me demande un peu de quoi peut bien parler le film, et puis la phrase de la mère : "Mais pourquoi tu as dit à tout le monde que tu étais un garçon ?". L'actrice a 10 ans, elle s'est coupé les cheveux pour le film. La réalisatrice a su saisir cette fragilité, ce questionnement à l'age où la différenciation des sexes n'existe que dans le regard que l'on porte. Les enfants ont un jeu très naturel, ce ce sont pas les poupées habituelles des publicités, ce sont de vrais petits gamins avec leurs têtes et leur corps parfois un peu mal foutus, à la frontière avec l’adolescence. Il est incroyable d'avoir réussi à saisir une telle spontanéité sans tomber dans le descriptif, en gardant une tension toute cinématographique. La petite sœur en particulier est incroyable de justesse dans sa féminité de petite fille, dans son sentiment ambivalent face à cette sœur qui joue les grands frères. Beaucoup de tendresse dans ce film, et beaucoup de sensibilité, la découverte du mois, voire de l'année !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/source-code.jpeg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2044" title="Source Code" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/source-code-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em> Source Code</em> de Duncan Jones</h3>
J'avais vu le premier film du réalisateur, <em>Moon</em>, à Gerardmer, petit bijoux de science fiction. Ce film-ci reste beaucoup plus formaté pour répondre aux exigences des grosses productions. Mais il garde tout de même un certain charme étrange et un scénario bien ficelé. L'acteur principal fait beaucoup pour la réussite du film et malgré une fin un peu décevante et des explications tordues, on prend plaisir à le voir.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/ha-ha-ha.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2045" title="Ha ha ha" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/ha-ha-ha-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Ha ha ha</em> de Hong Sang Soo</h3>
Deux amis se retrouvent après un séjour dans leur ville natale, ils y ont été en même temps mais ne ce sont pas rencontrés. Ils se racontent chacun leur voyage, et le spectateur découvre alors qu'ils ont en fait passé leur temps à se croiser et à voir les mêmes personnes, mais eux même n'en savent rien. Nous sommes donc les seuls à avoir l'histoire au complet, passant d'un récit à l'autre, connectant les fils. Bien sûr, c'est un exercice qui peut se révéler fastidieux et certains n'ont peut-être tout simplement rien compris ! Mais une fois, le trouble passé, le jeu est amusant, les personnages se croisant et s'évitant, le spectateur comme une petite souris se glissant derrière le mur. Rien de bien profond, juste un effet un peu envoutant, comme un léger tourbillon...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/le_mepris.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-2046" title="Le Mepris" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/le_mepris-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em> Le Mépris</em> de Jean-Luc Godard</h3>
Et pour finir mon mois de cinéma, je vais voir <em>Le Mépris</em>, diffusé à la ferme lors d'une soirée spéciale. Ça me permet de découvrir ce réalisateur culte qu'est Godard et que je connais très mal. Le film nous est présenté, ce qui me permet de faire un rattrapage express sur les théories de Godard et de la nouvelle vague (ça reste tout de même encore assez flou). J'ai surtout apprécié le ton assez étrange qu'utilise le conférencier pour parler de Godard, il rend hommage à son talent tout en nous donnant l'image d'un personnage très particulier et plutôt antipathique ! Le film en lui même est intéressant, des longs plans ensoleillés sur des personnages victimes de ce qu'ils sont mais incapables d'aller contre. Brigite Bardot n'est pas qu'une simple poupée, bien qu'elle ne joue que ce qu'elle est (visiblement, c'est ce que cherchait Godard), elle semble frappée par le mépris qu'elle ressent comme d'une maladie désagréable mais qu'elle accepte à contre cœur. Et puis, il y a tout ce truc du film dans le film et ces plans figés de statues grecques un peu effrayantes. Un film troublant, et que je suis contente d'avoir vu.</p>Swap addiction : lecture, thé et chocolat2011-05-03T19:06:00+02:002011-05-03T19:06:00+02:00vivianetag:None,2011-05-03:/swap-addiction-lecture-the-et-chocolat.html<p>En début d'année, je me suis inscrite à un swap bien attirant sur livraddict : le swap lecture, thé et chocolat, les addictions du livradictien !</p>
<p>Le swap était proposé par <a href="http://readingmarmotte.wordpress.com/" target="_blank">Marmotte</a>, l'idée était d'envoyé à notre swappé : un ou deux livres, du thé, du chocolat et une petite surprise en rapport …</p><p>En début d'année, je me suis inscrite à un swap bien attirant sur livraddict : le swap lecture, thé et chocolat, les addictions du livradictien !</p>
<p>Le swap était proposé par <a href="http://readingmarmotte.wordpress.com/" target="_blank">Marmotte</a>, l'idée était d'envoyé à notre swappé : un ou deux livres, du thé, du chocolat et une petite surprise en rapport avec tout ça ! Principe simple mais efficace, comment partager à distance nos moments, par essence solitaire, de lecture tranquille devant une tasse de thé et un morceau de chocolat. Je dois dire que c'est à peu près tout ce dont j'ai besoin pour être heureuse, à se demander pourquoi je fais tellement d'autres choses dans la vie !</p>
<p>Tout avait très bien commencé, tout le monde était très motivé, et je prépare tout au long du mois de février un colis pour ma swappée Daenerys dont vous pouvez découvrir le contenu sur<a href="http://daelit.blogspot.com/2011/03/swap-lecture-et-chocolat-deballage.html" target="_blank"> sa note de blog</a>. Mais voilà qu'au mois de mars, je vois tout le monde recevoir son colis, je déballe des yeux les photos alléchantes postées sur les blogs, mais pour moi, rien, la boite aux lettres reste désespérément vide. Ma swappeuse a disparu dans la nature, je plains d'ailleurs sa swappeuse à elle qui n'a pas eu de nouvelles de son colis ce qui est tout aussi désagréable que de ne rien recevoir. Donc voilà, disparue ! Quelle déception ! Rien pour moi !</p>
<p>Mais non, les choses ne s'arrêtent pas là. Marmotte, organisatrice du swap, ne veut pas que son idée se termine sur une note amère et elle organise en "cachette" la contre attaque : tous les participants qui le veulent et le peuvent m'envoie un "morceau" de colis. Chacun a choisi quelque chose en rapport avec le thème et j'ai commencé à recevoir presque tous les jours des paquets et des paquets et des cadeaux à n'en plus finir. J'ai été largement la plus gâtée de ce swap. Pendant un moi, j'ai reçu des paquets tout le temps, au total 17 entre le 6 avril et aujourd'hui même, le 2 mai. Parfois, ce n'était qu'une carte avec des marques pages, d'autres fois c'était beaucoup plus que ça ! En gros voilà déjà le décompte total :
<ul>
<li>9 livres ! (8 romans et un livre de cuisine)</li>
<li>16 marque-pages : j'ai plus qu'à ouvrir une boutique</li>
<li>une trentaine de sachets de thés variés et délicieux, plus deux paquets de thé en vrac et une boite de thé lipton</li>
<li>9 tablettes de chocolat, plus une boite de chocolats parfumés, des bonbons, des bâtons "chocolait" et des bâtons de sucre - j'ai pas attendu d'avoir tout reçu pour commencer, mais j'ai pas encore tout fini !</li>
<li>plein d'autres petites surprises que je vais détailler !</li>
</ul>
En fait, c'est simple, j'ai pratiquement plus de whish list sur livraddict mais une PAL qui a doublé de volume ! La vie s'annonce belle, pleine de lecture et de chocolat arrosé de thé ! Et maintenant, les photos !</p>
<p><strong>6 avril</strong> : je reçois mes deux premiers paquets de FleurduSoleil et Petitetrolle</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1010979.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2026" title="Les paquets de FleurduSoleil et Petitetrolle " src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1010979-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>du chocolat et du thé de la part de petiterolle et un livre à découvrir de FleurDuSoleil : <em>Surhumain</em> de Thierry Brun. Je ne connais pas mais ça rentre tout à fait dans mon champs de lecture.</p>
<p><strong>8 avril</strong> : je reçois les paquets de Nahe, Sofynet et Florel</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1010990.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2027" title="Colis de Nahe, Sofynet et Florel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1010990-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>J'ai déjà tout mangé les chocolats de Nahe, parce que c'était vraiment trop bon ! Mais j'ai toujours une partie des sachets de thé (pas tous) que m'a envoyés Sofynet ainsi que ses marque-pages (il va falloir que je lise beaucoup pour user jusqu'à la corde tous ces marque-pages !). Et bien sûr, il me reste l'encens de Florel pour lequel j'attends une occasion de parfumer mon chez moi !</p>
<p><strong>9 avril</strong> : deux lettres de Livre4ever et Akajou</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1010992.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2028" title="Les marques-pages de Livre4ever et Akajou" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1010992-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Comme je le disais, je n'ai plus qu'à ouvrir une boutique de marque-pages ! Beaucoup sont fait mains, ils sont super sympas, d'ailleurs le petit chat noir sur rose plastifié a été déjà eu le privilège de devenir mon marque-page, mais je vais tourner pour pas faire de jaloux...</p>
<p><strong>11 avril</strong> : Le paquet de Mypiancocanta</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1010995.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2030" title="Le paquet de Mypiancocanta " src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1010995-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Mypiancocanta m'envoie une belle tablette de chocolat et un livre de ma whish list : <em>L'étrangleur de Cater Street</em> de Anne Perry. Anne Perry est l'une de mes auteurs favorites, j'ai posté un <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/challenge-villes-europeennes-londres-avec-linspecteur-monk">article sur la série des Monk</a> qu'elle a écrite. Ce livre-ci est le premier d'une autre série qui est d'ailleurs plus connue, celle des "Charlotte et Thomat Pitt" que j'avais envie de découvrir depuis très longtemps !</p>
<p><strong>19 avril</strong> : paquets reçu de Platinegirl, Marmotte et Minidou</p>
<p>Le 19 avril je rentre de vacances et je découvre le paquet de Platinegirl dans ma boite aux lettres et celui de Marmotte et Minidou à mon bureau de poste !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1100138.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2031" title="Les paquets de Platinegirl, Minidou et Marmotte" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1100138-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Platinegirl m'offre <em>Les Cerfs-Volants de Kaboul </em> de Khaled Hosseini, célèbre best seller qui faisait parti de ma whish list surtout depuis que j'ai lu <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/world-books-challenge-afghanistan-milles-soleils-splendides"><em>Mille soleils splendides</em> du même auteur</a>. Et Marmotte et Minidou me comble de bonheur avec des "chocolait" (que j'ai déjà utilisés, c'était trop bon), des petits bâtons au sucre, du thé Rose litchi en vrac dont je peux dire qu'il est délicieux car depuis que j'ai reçu le paquet, j'en ai pris plusieurs fois, et un très joli petit savon (qui lui, ne se mange pas) !</p>
<p><strong>20 avril</strong> : un paquet de Latite06</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1100141.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2032" title="Paquet de Latite06" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1100141-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Encore un livre de ma whish list ! <em>Arlington park</em> de Rachel Cusk dont j'avais lu <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/egypt-farm-de-rachel-cusk">Bienvenue à Egypt Farm lors d'un partenariat</a>. Tu seras contente d'apprendre, Latite06, que je viens tout juste de le finir et que ça m'a beaucoup plu ! Et puis évidemment, il y a le super marque-page avec encore un beau chat : je suis gâtée !</p>
<p><strong>21 avril</strong> : Un paquet de Plumeline</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1100143.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2033" title="Le Paquet de Plumeline" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1100143-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Encore un beau paquet pour moi de la part de Plumeline. Petite déception pour elle car j'ai déjà lu le livre qu'elle m'offre : <em>Blade Runner</em> de Philip K. Dick. Je l'avais reçu lors du <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/livres-swap-livraddict-theme-adaptations">swap adaptation</a> auquel j'avais participé. Je dis bien déception pour elle mais pas pour moi : j'ai déjà PLEIN de livres ! Et puis, à vrai dire, j'avais beaucoup aimé ! Bon sinon, pour te consoler Plumeline, j'ai déjà fait un sort au Praliné intense de côte d'or et il me reste le cacao nougatine à découvrir ! Remarquez aussi la très jolie carte à effigie de mon avatar sur livraddict...</p>
<p><strong>22 avril</strong> : le paquet de Gerry29</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1100145.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2034" title="Le paquet de Gerry29" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1100145-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Encore un livre ! <em>Spirale </em>de Tatiana de Rosnay : je ne connais pas mais la quatrième de couverture m'intrigue et je me demande si je ne vais pas m'y mettre maintenant que j'ai fini <em>Arlington Park</em>. C'est agréable de recevoir à la fois des livres de sa whish list et d'autres auxquels on n'aurait pas pensé ! Avec le livre, j'ai aussi le droit à plein de sachets de thé, une très jolie carte, des bonbons (j'ai pas encore craqué), un marque page et un petit papillon en tissus qui me rappelle la Corée !</p>
<p><strong>02 mai</strong> : L'apothéose !</p>
<p>Enfin, mon gardien qui était en vacances est rentré et je peux récupérer les paquets qui étaient arrivés chez lui pendant que moi même j'étais en vacances ! Je reçois donc, en un seul coup, les paquets de Rozetta, Séverine, Mandy88 et Guu !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1020115.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-2035" title="Les paquets de Rozetta, Séverine, Mandy88 et Guu" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/05/P1020115-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Et voilà encore deux livres, le premier tome de Millénium que j'avais très envie de découvrir (whish list !) qui m'a été envoyé par Rozetta avec deux marque-pages. D'ailleurs j'ai reçu deux marque-pages des "aventures d'Alexia Tarabotti" mais je ne sais pas qui c'est ! Le deuxième livre est de la part de Séverine qui me fait découvrir la <em>Voleuse de livres</em> de Markus Zusak, encore un qui m'a l'air bien sympa. Elle m'envoie un marque-page aimanté ainsi que du Milka Tendre de lait, mais vous n'en aurez pas car il n'y en a plus ! Guu m'envoie un paquet très rose : chocolat "framboise crèpe dentelle", thé rose litchi (encore !) et petit accessoire déco avec un gros gâteau : pour<em> La nuit des enfants rois</em> que tu n'as pas pu m'envoyer, c'est pas grave, il faut bien qu'il reste quelque chose sur ma whish list ! Et de la part de Mandy88, j'ai le droit à un gros paquet de thé en vrac tout jaune, du chocolat milka au miel (c'est le prochain sur la liste) et à mon dernier livre : des recettes au chocolat !! Les recettes ont l'air tellement bonnes que rien que de les lire, je me sens fondre... Je crois que je vais tenter un truc ce week-end, je vais pas résister longtemps ;)</p>
<p>Et ces magnifiques paquets, qui a eux seuls auraient pu me constituer un colis tout à fait correct, clôturent ce swap assez extraordinaire ! Que dire... Merci ! Merci à tous de vous être rassemblés pour m'offrir de si belles choses ! Merci à marmotte d'avoir tout organisé : promis, tu refais un swap, je m'inscris direct ;) Maintenant, j'ai plein de chocolat, plein de livres à lire, plein de thé, c'est trop trop bien !</p>
<p>Encore merci à tous !</p>Djerba : photos2011-04-25T11:57:00+02:002011-04-25T11:57:00+02:00vivianetag:None,2011-04-25:/djerba-photos.html<p style="text-align: center;">
<p>Tunisie avril 2011</p><a href="http://www.facebook.com/media/set/fbx/?set=a.10150152252729542.291373.599044541&l=aab770ed55" target="_blank"><img class=" " title="Tunisie avril 2011" src="http://photos-a.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc6/207459_10150152264829542_599044541_6652340_1051596_a.jpg" alt="Tunisie avril 2011" width="180" height="135" /></a>
</p><p style="text-align: center;">
<p>Tunisie avril 2011</p><a href="http://www.facebook.com/media/set/fbx/?set=a.10150152252729542.291373.599044541&l=aab770ed55" target="_blank"><img class=" " title="Tunisie avril 2011" src="http://photos-a.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc6/207459_10150152264829542_599044541_6652340_1051596_a.jpg" alt="Tunisie avril 2011" width="180" height="135" /></a>
</p>Tunisie post-révolution : Allez-y !2011-04-22T10:54:00+02:002011-04-22T10:54:00+02:00vivianetag:None,2011-04-22:/tunisie-post-revolution-allez-y.html<p>Je voudrais revenir une dernière fois sur ce voyage car dans mon récit journalier, je n'ai presque pas parlé de la situation actuelle. En effet, certains s'inquiétaient de nous voir partir dans un pays qui venait tout juste de vivre une révolution et situé à quelques centaines de kilomètres d'un …</p><p>Je voudrais revenir une dernière fois sur ce voyage car dans mon récit journalier, je n'ai presque pas parlé de la situation actuelle. En effet, certains s'inquiétaient de nous voir partir dans un pays qui venait tout juste de vivre une révolution et situé à quelques centaines de kilomètres d'un pays en guerre. Si je n'en ai pas beaucoup parlé, c'est que nous n'avions jamais rien à craindre et qu'un touriste distrait aurait pu ne rien remarquer. Bon, il aurait fallu être très distrait. La première conséquence visible de la révolution était le manque flagrant de touristes. C'est vrai que nous étions hors saison, mais tout de même ! Ensuite, évidemment, il y avait les tags sur les murs "Enfin libres", "Vive la Tunisie", ou quand le graffiti reprend toute sa beauté. Et puis surtout il y avait le dialogue avec les tunisiens. Je n'ai pas connu la Tunisie d'avant, je ne peux donc pas comparer, mais j'ai trouvé les tunisiens extrêmement ouverts et sympathiques. On sentait le plaisir qu'ils avaient à exprimer ouvertement ce qu'ils pensaient sans craindre que la police ne vienne les arrêter. Nous étions à Djerba où la population est plutôt conservatrice et pas très révolutionnaire mais nous n'avons jamais rencontré de nostalgique de Ben Ali. Même quand nous discutions avec des vendeurs du souk qui souffraient en première place du manque de touristes, ils nous disaient : "Ca va, les touristes vont revenir, c'est mieux maintenant". Et tous nous disaient clairement leur mépris pour Ben Ali et la pression qu'ils vivaient au quotidien sous son régime. Voilà la phrase culte "d'Abdul c'est cool", notre chauffeur de taxi : "Je suis allé en France en janvier, deux semaines après, je reviens, il était parti ce salopard !". Donc je le répète, aucun sentiment anti français, aucune antipathie , au contraire : un accueil chaleureux partout, une ambiance décontractée et agréable, un sentiment de sécurité.</p>
<p>Quant à la Libye voisine, on ne peut pas dire qu'elle ait dérangé en quoi que ce soit notre séjour. 300km entre Djerba et Tripoli, mais 300km qui changent tout : la frontière entre la guerre et la paix. Contrairement à ce qu'on a pu lire, l'île n'est pas du tout envahie par les réfugiés. Ils sont dans des camps que nous n'avons pas vu, plus au sud, près de la frontière. Nous avons entendu parler de touristes à la curiosité mal placée qui souhaitaient "visiter" les camps de réfugiés mais nous avons aussi entendu parler de touristes qui ont loué des voitures, acheté des vêtements et de la nourriture pour aller eux mêmes aider les réfugiés plutôt que de suivre le programme "club med" qui leur était proposé. Marquons aussi la solidarité dont ont fait preuve les tunisiens : alors que leur pays est dans une situation difficile, encore instable, ils ont accueilli les réfugiés libyens et les ont pris en charge. Ils ont organisés leur départ par milliers à travers leurs petits aéroports. Beaucoup de tunisiens se sont portés volontaires pour leur venir en aide, prêts à les accueillir chez eux. Le couple de tunisien qui nous a loué la voiture fait partie de ceux là : la femme a cuisiné avec sa classe et a distribué la nourriture aux réfugiés avec l'aide de son mari et d'amis à eux. A côtés d'eux, la France et l'Italie qui se disputent pour les quelques tunisiens qui ont choisi l'exil comme s'ils allaient mettre en ruines leurs pays ont l'air bien ridicules. Nous n'avons vu des réfugiés que le jour de notre départ à l'aéroport. Ce devait être des africains rentrant dans leur pays, ils attendaient assis dans le hall avec tous leurs bagages : la fin du périple est proche. Mais cela ne troublait pas l'ordre général : les choses étaient organisées très loin du chaos qu'on pouvait craindre.</p>
<p>Donc, pour conclure : allez en Tunisie ! N'ayez pas peur ! S'il reste des troubles, ils sont circonscrits aux régions du centre qui ne sont de toutes façons pas touristiques. Tunis vient d'accueillir la fashion week, Djerba vous offre ses plages magnifiques, la Tunisie est la même qu'avant mais en mieux, elle a besoin du retour des touristes pour faire repartir son économie, allez-y !</p>Dernier jour2011-04-20T23:50:00+02:002011-04-20T23:50:00+02:00vivianetag:None,2011-04-20:/dernier-jour.html<p>Lundi, dernier jour de notre voyage... Ce matin, Sébastien et Roger sont partis en ville chez le barbier et je reste seule à la maison avec maman. Cela nous laisse l'occasion de discuter avec Kmar, la femme de ménage. Elle vient tous les jours et nous l'avons déjà croisée plusieurs …</p><p>Lundi, dernier jour de notre voyage... Ce matin, Sébastien et Roger sont partis en ville chez le barbier et je reste seule à la maison avec maman. Cela nous laisse l'occasion de discuter avec Kmar, la femme de ménage. Elle vient tous les jours et nous l'avons déjà croisée plusieurs fois. Elle a trois enfants qui sont maintenant adultes mais seule sa fille ainée est mariée. Elle est divorcée, son mari l'a quittée pour une autre alors que ses fils étaient encore adolescents, la laissant sans ressource. Elle a dû travailler pour faire vivre sa famille, alors qu'elle n'avait toujours été que femme au foyer. Cependant, maintenant que la période difficile est passée, elle semble apprécier son indépendance. Elle me montre la photo de son neveu de 6 mois qu'elle embrasse plusieurs fois avec emphase. L'appartement de Roger est bien pour elle. Comme elle le nettoie tous les jours, il n'est jamais trop sale et il y a peu de meubles : seulement de grandes pièces carrelées où elle passe vigoureusement la serpillère. Elle m'explique en riant qu'elle n'a besoin de déplacer les gros meubles qu'un jour sur deux. Quand elle part, maman lui laisse un pourboire qui lui fait bien plaisir et quelques bonbons pour ses petits-enfants. Elle s'achètera une robe à la friperie ou un cadeau pour son neveu.</p>
<p>Sébastien revient, ses cheveux plaqués sur le crane avec du gel ce qui lui donne une allure un peu ridicule. Aller chez le barbier du coin, voilà quelque chose qui n'est pas prévu dans les programmes du club med ! Nous partons maintenant à la plage, Roger a appelé notre taxi exubérant du premier jour, "Abdul c'est cool" comme il se qualifie lui même. A nouveau, il nous amène près du café La Rose et nous prenons rendez vous pour l'aéroport le lendemain. Aujourd'hui il fait beau mais le vent rend tout de même l'air assez frais. C'est notre dernière baignade dans la fraiche méditerranée du mois d'avril. Nous n'avons certes pas eu un temps djerbien estival, mais aussi bien pour la température de l'air que de l'eau, c'est ce qu'on pourrait attendre en juillet sur la côte Atlantique ou dans la Manche. Nous devions manger à la Rose mais le café est fermé aujourd'hui. Nous attendons derrière un muret des amis qui doivent nous rejoindre. A l'abri du vent, assis sur la pierre chaude, on est vraiment en été.</p>
<p>Les amis de Roger arrivent et nous partons tous vers un restaurant de Houmt Souk, le Carthage. Je prend un riz djerbien et Seb un couscous : profitons encore un peu de la gastronomie locale. Pendant le repas, nous pouvons découvrir les deux amis de Roger. Ce sont un français à la retraite et son amie tunisienne. Lui semble tout droit sorti d'un roman de Mac Orlan : vieux loubard qui a tout vécu, fait le tour du monde et a fini par se fixer dans un coin. Il parle avec un accent populaire à l'ancienne, ou plutôt il grogne car il râle beaucoup. Il trouve tout cher et pignoche sur la carte du restaurant : "Ça veut dire quoi brochette, y en a combien ? Quoi, une seule ! Ah non, c'est pas possible ça... Et les merguez ? Quatre ? Ouais ba elles doivent pas être plus grosses que mon petit doigt ! Ils s'en font pas ici , et pis ça a encore augmenter !" Le serveur, qui le connait sans doute, ne semble pas se formaliser et lui répond poliment avec le sourire en coin. Son amie est d'ici et elle au courant de tout ce qui se passe à Djerba, en parlant cinq minutes avec elle, nous en apprenons plus que pendant notre semaine entière. Nous savions qu'il y avait eu des heurts dimanche dernier pendant la nuit et que l'armée avait dû intervenir. Elle nous explique que tout cela vient des tensions entre les habitants de Djerba et les "étrangers" qui viennent des ville de Kasserine et Sidi-Bouzid. L'île de Djerba est beaucoup plus riche que de nombreuses villes tunisiennes et elle attire donc une immigration interne importante. D'après les djerbiens, ce sont ces "étrangers" qui sèment les troubles et c'est aussi chez eux qu'on trouve la délinquance, la prostitution, etc. C'est aussi eux qui ont été le plus impliqués dans la révolution. Les djerbiens sont conservateurs et s'ils sont content du départ de Ben Ali, ils veulent surtout que le commerce reprenne. Les autres, plus miséreux, voudraient tirer leur épingle du jeu et voir leur situation s'améliorer. Dans le chaos actuel, les djerbiens ont voulu chasser les autres et, de là, naissent tensions et parfois affrontements. Enfin bon, à priori, cela reste très limité : les touristes peuvent passer des semaines sur l'île sans jamais ne s'apercevoir de rien.</p>
<p>Ces deux amis de Roger forment un couple très étonnant. Lui lance ses pics et ses remarques acerbes tandis qu'elle répond, calme et précise sans jamais se laisser démonter : "Ouais, les arabes, il sont encore pire que nous, ils s'arnaquent entre eux et ils s'exploitent, les pires, c'est toujours les arabes - Ça n'a rien à voir avec les arabes, partout il y a des gens biens et moins biens, c'est exactement pareil avec les français - Et puis qu'est ce que c'est cette idée que t'as de mettre un voile maintenant, dès qu'on sonne à la porte, il faut que tu te le foutes sur la tête, c'est pour ton dieu ? Quel dieu ? Il existe pas ton dieu ! - Tu n'en sais rien s'il existe ou pas, t'es allé au ciel peut-être ? Et je fais ce que je veux, si je veux porter mon voile, c'est pas toi qui m'en empêcheras". En fait, elle le porte depuis qu'elle a accompagné sa vieille mère à Mecque car il est très mal vu chez les musulmans de ne pas respecter sa religion après le pèlerinage. Cependant, les deux sont d'accord quand il s'agit de marchander. Elle le soutient complètement quand il râle à propos du restaurant :"tu n'es pas Djerbien, tu es radin" dit-elle au serveur. Elle-même est une excellente commerçante : elle a fait des voyages en Syrie dont elle a rapporté des vêtements introuvables à Djerba et qu'elle a revendu beaucoup plus cher.</p>
<p>Après le restaurant, maman et moi marchons vers la mer et le fort espagnol que nous voulons visiter. Sébastien et Roger doivent repasser à l'appartement et nous rejoignent en voiture avec nos deux amis. Nous prenons encore un verre avec eux dans un petit café près de la mer. L'homme nous raconte un peu sa vie, il nous décrit le temps où il était militaire en Afrique et s'était retrouvé en prison pour s'être battu : "La prison, elle avait même pas de murs, au milieu de la brousse, de toutes façons, on pouvait pas se barrer !". On ne veut pas passer l'après midi au café et on est donc obligés de ne pas le relancer sur toutes ses autres aventures mais il est un personnage et sa vie est un roman, on pourrait l'écouter pendant des heures !</p>
<p>On quitte nos deux amis et partons visiter le fort espagnol. C'est une grosse battisse jaune qui tranche sur le style habituel des bâtiments de Djerba. A l'intérieur, dans une petite pièce, l'histoire de l'île est racontée en plusieurs panneau : c'est une suite d'invasions et de massacres, de guerres, de prises et de reprises. Je ne retiens qu'un personnage qui marque mon imagination et qui revient souvent dans l'histoire del'île : le corsaire turc Dragut qui sillonna les mers au XVIeme siècle et repoussa les espagnols à Djerba en 1560. Les panneaux expliquent aussi les différentes parties du fort qu'on appelle espagnol par un raccourci rapide. Cela semble assez compliqué car à chaque nouvelle invasion, les envahisseurs rajoutaient un nouveau mur et comme, sur le bâtiment lui même, rien n'est rappelé, il est très difficile de savoir qui a fait quoi. Je laisse tomber et me contente de me promener à travers les ruines qui se déploient en escaliers et en détours improbables tel un labyrinthe de pierre. Avec ses boulets de canons, ses anciennes statues romaines à l'abandon, ses murs en partie écroulés, le fort a le charme littéraire des peintures romantiques du XIXème siècle. Assis au soleil sur un muret dominant la mer, dans le vent doux de l'après-midi, nous oublions le temps jusqu'à nous faire gentiment chassés par le gardien qui doit fermer le lieu. Nous rentrons à pied à l'appartement, l'occasion de s'arrèter dans le souk boire un jus d'orange frais, boisson de prédilection dans le pays avec le thé à la menthe.</p>
<p>Le soir, nous retournons au restaurant djerbien de notre première soirée. Cette fois, Roger a commandé à l'avance une gargoulette pour tous les quatre. La gargoulette est un ragout qui cuit pendant des heures dans une petite amphore fermée d'un bouchon de plâtre et que l'on doit casser pour en récupérer le contenu. Pour que le folklore soit complet, Sébastien et moi devons porter les vêtements traditionnels djerbiens. J'ai l'air d'une grosse mama avec la robe, mais le voile doré est joli. Sébastien porte une veste épaisse en tissus rêche et n'a pas l'air moins ridicule. C'est lui qui doit casser l'amphore selon les instructions précises du restaurateur. Nous arrivons à récupérer le ragout sans mettre des bouts d'amphore partout et pouvons donc manger. A la fin du repas, un personnage très étrange entre dans le restaurant. Son visage lui même est particulier : tanné et ridé, il semble souffrir d'une ancienne brulure. Il parle un français parfait avec une voix forte de commentateur radio si bien qu'il est difficile de savoir sa nationalité. Il est bien tunisien, marié avec une autrichienne et en quelques minutes il nous raconte toute sa vie comme s'il parlait à un public depuis une scène imaginaire. Quand il vient nous montrer ses photos, je pense tout naturellement qu'il veut nous les vendre, mais absolument pas : il n'est pas un simple vendeur à sauvette. Ses photos, très belles, ont été commandées par des hôteliers ou des agences. Il nous laisse sa carte et se faisait donc sans doute un peu de pub, mais d'une façon beaucoup plus classe qu'un rabatteur du souk.</p>
<p>Le voyage est maintenant fini. Le lendemain, Abdul vient nous chercher à 7h30 pour nous amener à l'aéroport. Nous disons au revoir à Roger et la Tunisie. Depuis l'avion, nous voyons s'éloigner le continent africain puis survolons la Sardaigne et la Corse et enfin les Alpes avant d'arriver en France et d'atterrir à Orly. J'ai aimé découvrir ce pays que je n'imaginais qu'à travers les hôtels clubs, à une période critique de son histoire. Djerba la touristique, dépeuplée en ce mois d'avril post-révolution : moment unique, creux de la vague avant le retour de la foule. J'ai été impressionnée par sa beauté, ses maisons blanches aux volets bleus, sa langueur méditerranéenne. Je l'imaginais défigurée par le tourisme et je l'ai trouvée presque intacte. Dommage que le charme soit rompu par quelques sacs plastiques qui trainent, les places mal entretenues pourtant bordées de maisons magnifiques, les morceaux de bouteilles sur la plage. Seuls les quelques endroits "à touristes" sont maintenus propres et paraissent presque artificiels. Mais je garde confiance dans la Tunisie et je pense que dans quelques dizaines d'années, elle n'aura rien à envier à l'Europe.</p>
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<p> </p>Sphax2011-04-20T11:14:00+02:002011-04-20T11:14:00+02:00vivianetag:None,2011-04-20:/sphax.html<p>8h30, la voiture, une nouvelle fois, ne veut pas démarrer. Cela retarde un peu notre départ, il faut être patient. Nous rejoignons Ajim où nous prenons le bac. Puis nous remontons la côte vers Gabes. Nous aurions voulu visiter Gabes, mais Sphax est plus loin que ce nous pensions et …</p><p>8h30, la voiture, une nouvelle fois, ne veut pas démarrer. Cela retarde un peu notre départ, il faut être patient. Nous rejoignons Ajim où nous prenons le bac. Puis nous remontons la côte vers Gabes. Nous aurions voulu visiter Gabes, mais Sphax est plus loin que ce nous pensions et nous préférons y aller directement. La route entre Gabes et Sphax est rectiligne et en bon état. La mer est sur notre droite et nous voyons par ailleurs le paysage changer au fur et à mesure que nous montons vers le nord. D'autres arbres poussent parfois en plus des éternels oliviers, on voit quelques champs verts et de l'herbe à la place de la terre desséchée. Nous passons dans des petites villes beaucoup plus pauvres que Djerba. Nous voyons quelques étals de poteries mais qui semblent être destinés aux locaux plus qu'aux touristes. Nous passons aussi au milieu de gargotes où pendent des moutons dont la viande grillée est servie sur des tables en plastiques. Les serveurs font des grands signes aux voitures pour qu'elles viennent s'arrêter manger chez eux.</p>
<p>En arrivant près de Sphax, nous découvrons de grandes usines fumantes entourées de montagne de matière blanche : ce sont les usines de phosphates qui font vivre la ville. Sphax est une ville industrielle, peu touristique, beaucoup plus grande que toutes les villes de Djerba. Les habitations sont plus denses, plus hautes, moins uniformes. On traverse de petites banlieues formées d'immeubles de quatre ou cinq étages. A travers les rues animées et pleines de voitures, nous rejoignons le centre et nous garons au pied des remparts. La ville de Sphax possède une très belle médina entourée de remparts mais qui n'est pas connue des touristes. Nous entrons par une petite porte, derrière les hautes murailles en pierre ocre, et nous trouvons au milieu d'une rue déserte et poussiéreuse. La médina n'a pas été rénovée et n'est pas policée comme les lieux touristiques. Sur les murs, la peinture s'écaille, devant les maisons, on trouve parfois des ordures entassées. Mais elle a le charme de ces lieux encore vivants et authentiques avec ses hautes habitations percées de petites fenêtres. On ne retrouve pas l'unité de Djerba, tout n'est pas blanc et bleu. Mais à chaque angle, on tombe devant une magnifique porte sculptée ou un balcon coloré.</p>
<p>Arrêtés devant un musée, nous nous sommes fait indiquer un restaurant. C'est une sorte de cafétéria, pleine de tunisiens et tunisiennes prenant leur pose midi. Dans l'animation générale, nous commandons couscous, viandes et poissons grillés. Après le thé à la menthe, nous repartons à l'assaut de la médina. Le guide du routard bien en main, nous nous dirigeons à travers les petites rues étroites. Nous voulons voir la grande mosquée. Nous traversons le souk très animé mais qui, ici, n'est pas une attraction pour les touristes. En effet, ce sont des tunisiens qui font leur courses et les vendeurs ne nous appellent même pas, nous passons comme inaperçu. La mosquée est au coeur de cette animation, il faut lever la tête au dessus des boutiques pour la voir. Nous ne pouvons pas visiter l'intérieur (surtout nous, les femmes) et faisons le tour de ses murs pour apercevoir son minaret. De l'autre côté, le marché continue dans un dédale de rues couvertes emplies d'une foule bruyante.</p>
<p>Nous retournons vers le musée qui donne sur une petite place ombragée où se tient un marché à fripes. C'est le musée de l'architecture traditionnelle qui est installé dans un angle de la médina, au niveau de la casbah. Nous sommes les seuls touristes et le conservateur nous fait une visite guidée. Le musée est très bien fait, il expose tous les matériaux de constructions et les différents styles avec de nombreuses explications. A travers l'architecture, on trouve une description complète de la vie des anciens habitants de la médina : l'hiver, petite maison à cour intérieure avec simple façade sur la rue et l'été, grandes propriétés agricoles pour la famille. On peut descendre en sous sol où se trouve une ancienne mosquée, témoin du niveau d'origine de la médina. On peut aussi monter sur les remparts et en haut des tours de la casbah pour voir la ville. La médina s'étend à l'ouest, on voit tous les toits recouverts de paraboles et de cordes à linge d'où s'échappe au loin le minaret de la grande mosquée. A l'est, c'est la ville française beaucoup plus récente. Autrefois, la mer venait lécher le pied des remparts, mais les français à coup de remblayage l'ont repoussée de plusieurs centaines de mètres, et toute cette partie de la ville date donc de la période coloniale. Enfin, la ville s'étend à présent au delà de ses anciennes frontières en de nouveaux quartiers pour faire face à son développement économique. Au loin, les grosses montagnes de phosphate qui font vivre la ville mais tuent ses habitants.</p>
<p>Il est déjà près de 16h et nous quittons la ville de Sphax car nous avons encore beaucoup de route. Le soleil descend déjà quand nous rejoignons Gabes et nous n'irons donc pas nous promener dans la palmeraie. Le soleil se couche sur le paysage redevenu désertique et il fait déjà nuit quand nous arrivons au bac. Nous voulions surtout éviter de rouler la nuit sur le continent, nous ne savons pas si le risque est réel, mais la Tunisie traverse tout de même une période un peu trouble et certains pourraient profiter du flou actuel et de l'affaiblissement de la police. Nous n'avons pas réussi à rentrer avant la nuit mais nous avons limité les risques en nous rapprochant au maximum de l'île.</p>
<p>Le soir, nous rendons la voiture, le voyage touche à sa fin, il ne nous reste plus qu'une journée sur la belle Djerba.</p>Tour de l'île2011-04-19T23:19:00+02:002011-04-19T23:19:00+02:00vivianetag:None,2011-04-19:/tour-de-lile.html<p>Samedi, nous avons la voiture et partons pour un tour de l'île. Première étape, quitter la place de parking car la voiture ne veut pas démarrer. Il faudra de longues minutes et beaucoup de patience pour qu'elle se décide à partir. Nous roulons jusqu'à Midoun à l'est. Nous marchons dans …</p><p>Samedi, nous avons la voiture et partons pour un tour de l'île. Première étape, quitter la place de parking car la voiture ne veut pas démarrer. Il faudra de longues minutes et beaucoup de patience pour qu'elle se décide à partir. Nous roulons jusqu'à Midoun à l'est. Nous marchons dans les rues à la recherche d'un ami de Roger qui tient un magasin d'informatique. Au bout d'un certain temps, nous trouvons sa petite boutique qui est en fait un cyber café. Elle lui assure un revenu complémentaire à celui de son métier de prof d'informatique au lycée. Nous buvons le thé avec lui dans un petit café. Je lui demande ce qu'il enseigne car nous faisons un peu le même métier. Puis très gentiment, il nous accompagne en voiture visiter une petite mosquée à l'entrée de la ville, la mosquée Fadhloun. C'est une très jolie bâtisse entièrement blanche, construite au XIVeme siècle. C'est en fait plus qu'une mosquée, ce serait plus l'équivalent d'un monastère car on y trouve des chambres, des cuisines etc. On peut tout visiter sauf la salle de prière à proprement dite. Quand on est dans la cour du bâtiment, le soleil illumine les murs et le sol blancs à en devenir éblouissant. On a l'impression de marcher dans la lumière elle même. Quand on sort d'une petite salle sombre, on doit fermer les yeux même avec des lunettes de soleil.</p>
<p>Nous quittons ce lieux paisible et retournons vers la vivante Midoun. L'ami de Roger nous dépose à la voiture mais nous ne partons pas tout de suite, décidant, frappés de folie, d'aller rapidement voir le souk. Le souk est un endroit redoutable. On pense n'avoir besoin de rien, on ne veut rien acheter et marcher droit devant. Mais voilà comment le piège se referme : Sébastien décide de s'acheter des lunettes de soleil, il s'arrête au comptoir et je l'attends. Mes yeux, tout naturellement flânent sur les étals alentours. Mais le vendeur est habile, il repère la moindre hésitation dans mon mouvement, la moindre étincelle d'intérêt dans mon regard. A peine a-t-il fini de négocier les lunettes avec Seb qu'il nous entraine dans sa boutique "juste pour regarder". Je voudrais sortir immédiatement mais Seb demande innocemment le prix d'une chicha "juste pour savoir". C'est tout à fait impossible, car si l'on demande un prix, c'est déjà un début de négociation et c'est déjà le début d'un achat. Alors qu'il marchande le prix de la chicha, le vendeur arrive à me pousser dans une pièce où sont présentées des tuniques. Il faut dire que ces tuniques tunisienne en coton léger, à manche longue et joliment brodées me vont parfaitement et sont très pratiques. J'en ai déjà acheté deux à Tatouine : une blanche et une noire, et depuis, je ne porte plus que ça. Il m'en présente une bleue, puis une rouge car si j'en prends deux, ça sera moins cher. Enfin, maman qui nous cherchait entre pour nous retrouver et nous voilà très vite avec trois tuniques. On repart avec, plus la chicha que Seb prend finalement vu le prix dérisoire qu'il nous fait maintenant qu'on a acheté les tuniques. Une fois sortis, on file vers la voiture, évitant toute nouvelle tentation.</p>
<p>Nous passons dans la zone touristiques. Les hôtels s'enchainent séparés par des rues proprettes, on se croirait dans un autre pays. Nous nous arrêtons près du club med. C'est le premier club touristique à s'être installé sur l'île en 1954. Trigano avait repéré l'endroit grâce à un ami à lui dont le père tenait un petit hôtel. Au départ, ça n'a été que des tentes et les touristes arrivaient en hydravion. A présent, les hôtels s'étendent sur toute la côte est de l'île et même au delà jusqu'au continent. Entre deux grands complexes, nous prenons un petit chemin crasseux en sable qui nous mène à la plage où l'on peut voir des ruines phéniciennes. La mer vient se briser sur les rochers noirs où le port se trouvait. Autour de nous, les plages des clubs touristiques, vides. C'est étrange d'être seul au club med !</p>
<p>Nous descendons vers le sud, s'arrêtant quelques minutes devant la chaussée romaine qui relie l'île au continent. Puis nous rejoignons la ville de Guellala sur la côte sud. A la périphérie, sur une une petite colline, se trouve le musée des traditions tunisiennes. C'est le point culminant de l'île qui est par ailleurs entièrement plate. De là haut, on a une magnifique vue sur la petite ville et la mer au delà. Nous mangeons des crêpes au café du musée, ils ont mis du thon dans la mienne ce qui m'empêche d'en manger la moitié. Mais nous sommes installés au soleil, un léger vent dans le dos et la vue splendide devant nous, donc rien n'est bien grave. Nous visitons le musée en question dont le charme vient surtout de son joli arrangement de petits jardins intérieurs, entourés d'arches et fleuris de bougainvilliers. Dans les salles, on voit des reproduction de scènes quotidiennes avec mannequins et costumes traditionnels. Il y a de nombreuses explications et il se visite très agréablement. On voit même une ancienne presse à huile qui tourne poussée par un dromadaire. Nous prenons des jus de fruit à la buvette du musée, entre deux jardins fleuris.</p>
<p>Nous repartons vers l'ouest et rejoignons la jolie ville d'Ajim d'où partent les bacs vers le continent. Ce qui fait la beauté de Djerba, c'est cette unité architecturale que l'on trouve partout. Toutes les maisons, anciennes ou récentes, ont la même jolie forme pleine d'arcades et de coupoles. Elles sont toutes blanches et leurs décorations, volets, ou portes sont d'un même bleu turquoise. Nous marchons le long de la Marina qui devrait être très touristique mais est aujourd'hui entièrement vide. Nous espérions trouver une plage mais il nous faut reprendre la voiture et remonter la côte ouest jusqu'aux petites criques que nous avions vues la veille. L'eau si calme et transparence, elle nous parait très froide et nous restons pas longtemps. La plage est très jolie, sauvage et isolée, dommage qu'elle soit tout de même assez sale et souillée de bouteilles plastiques et déchets épars.</p>
<p>De retour chez nous, nous nous préparons pour ce soir où nous allons dîner chez la famille que nous avons invité hier. L'homme nous reçoit à nouveau téléphone portable à l'oreille. La femme a préparé un délicieux dîner, plusieurs plats : des lasagnes, de la viande sautées avec des légumes, un ragouts épicé de petits pois, plus diverses salades. Elle nous sert une délicieuse citronnade faite maison et des petits gâteux au miel. Les enfants sont là, ainsi que le jeune frère du mari qui a fait des études d'informatique mais travaille maintenant dans une agence de voyage. La soirée se passe très agréablement, il est toujours intéressant de discuter avec les gens du pays de la situation actuelle. Ben Ali n'a pas l'air très regretté même chez les Djerbiens qui sont pourtant assez conformistes et, malgré l'inquiétude sur le sort du pays, l'ambiance est plutôt à l'optimisme et à l'espoir.</p>
<p>Nous ne rentrons pas trop tard, demain, nous voulons partir relativement tôt car nous retournons sur le continent pour visiter Sphax.</p>Les plages2011-04-18T23:01:00+02:002011-04-18T23:01:00+02:00vivianetag:None,2011-04-18:/les-plages.html<p>Vendredi, Sébastien travaille encore et part plus tôt que nous. En effet, nous restons à la maison car nous attendons l'ami de Roger qui doit nous louer une voiture. C'est un tunisien dont la femme est professeur de cuisine au lycée hôtelier et que Roger a rencontré par ce biais …</p><p>Vendredi, Sébastien travaille encore et part plus tôt que nous. En effet, nous restons à la maison car nous attendons l'ami de Roger qui doit nous louer une voiture. C'est un tunisien dont la femme est professeur de cuisine au lycée hôtelier et que Roger a rencontré par ce biais. Il dit nous faire un prix d'ami en nous louant la voiture à 70 dinars par jour, mais Roger lui dit qu'il a vu le prix chez Avis qui n'est que de 60 dinars par jour. L'homme est abasourdi et nous loue alors à 60 dinars en donnant diverses justifications sur le fait que la voiture est très bien, toute neuve, bien mieux que celles que l'on trouve à ce prix là chez Avis. Et que d'ailleurs les prix sont doublés en haute saison.</p>
<p>En conduisant, on se rend compte assez vite que la voiture n'est pas neuve du tout : elle a un feu stop cassé, une porte arrière à moitié bloquée, un réservoir et une jauge qui fonctionnent mal, et le lendemain, on découvrira qu'elle met au moins 10 minutes à bien vouloir démarrer. L'ami de Roger avait besoin d'argent et nous a pensé plus naïfs que nous le sommes. Roger a accepté de payer le prix tout en sachant que ça ne le valait pas, son ami avait sans doute besoin d'argent mais il n'a réfléchi que sur du court terme car on ne pourra pas le recommander aux autres touristes.</p>
<p>Enfin bon, nous avons une voiture ce qui est assez plaisant. Houmt Souk est situé sur la partie nord de l'île, à peu près au milieu. Nous allons d'abord vers l'ouest derrière l'aéroport où l'on trouve des petites criques sauvages et isolées. On visite là bas une petite mosquée donnant directement sur la mer, ses formes rondes et blanches se dessinant sur le bleu roi en un paysage abstrait et géométrique. De ce côté-ci la mer est calme comme un lac car nous sommes protégée par le continent.</p>
<p>Nos avons un peu brulé hier sur le bateau et nous nous méfions du soleil aujourd'hui. Nous ne restons donc pas sur la plage et préférons repartir vers l'est où nous espérons trouver un peu d'ombre. Nous traversons à nouveau Houmt Souk et partons vers la zone touristique. Les hôtels s'enchainent sur la côte est, les uns après les autres et certains touristes restent parqués là sans jamais voir autre chose. Nous rejoignons la plage qui reste tout de même accessible et gratuite à de nombreux endroits. Il n'y pas plus d'ombre que tout à l'heure mais après notre tour dans l'eau, nous restons sur la plage en se recouvrant de châles et vêtements.</p>
<p>Vers 13h, nous retournons à Houmt Souk où nous retrouvons Sébastien. Nous mangeons dans un petit bouge où le patron et le personnel ont tous une attitude pleine d'une morne lassitude, nos présences ne créant que quelques rares vagues sur leurs visages taciturnes. Ensuite, nous devons faire des courses car ce soir, nous avons invité le fameux ami à la voiture avec sa femme et ses enfants. Personne ne se sentant l'âme d'un grand cuisinier, nous ferons diverses salades et buffets et achetons fruits, légumes, fromage etc.</p>
<p>Après être repassés par l'appartement, nous repartons vers la plage. Le studieux Sébastien n'a en effet pas beaucoup profité de la baignade. Nous retournons près du café "La Rose" où nous étions allés le premier jour, à la limite de la zone touristique. Le ciel s'est couvert et je préfère rester sur la plage tandis que maman et Sébastien vont à l'eau. Roger n'y a trempé que le bout du pied, décidant rapidement que la température était un peu trop froide à son goût. Nous restons ensuite un peu sur le sable. Le soleil est certes caché mais le vent est doux et il ne fait pas froid. Puis maman retourne à la voiture pour s'habiller et alors que nous commençons à nous préparer, nous voilà attaqués de façon soudaine par un vent furieux. Il s'est levé d'un coup et nous balaie tel une tornade déchainée. Le sable tourbillonne autour de nous qui, agrippant nos affaires, clopinons les yeux fermés vers le refuge de la voiture.
De retour à l'appartement, nous préparons le diner de ce soir : olives, salades, melons, riz aux oignons... La famille devait être là à 19h30, mais ils sont en retard et nous patientons dans le salon. Les voilà qui arrivent, la femme entre en premier avec les enfants tandis que le mari nous fait poireauter, pris dans une longue conversation téléphonique. La femme travaille comme professeur de cuisine au lycée hôtelier, c'est elle qui ramène un salaire fixe et qui assure la stabilité de la famille. C'est aussi elle qui s'occupe de tout à la maison : cuisine, ménage, pour tout le monde. Lui enchaine des plans plus ou moins foireux. Il a été guide pendant longtemps mais le métier ne le satisfaisait pas. Il a essayé de se lancer dans un centre de fitness mais ça n'a pas marché. A présent, il voudrait monter une affaire d'agence de voyage avec un ami tout en investissant dans l'immobilier. Il est en train de terminer une maison qu'il a acheté et qu'il espère louer ou revendre à prix d'or. Cependant, si tout est aussi mal foutu que sa voiture, il n'est pas tiré d'affaire. Il a une attitude un peu étrange avec nous, comme s'il était en représentation, qu'il avait quelque chose à prouver. Il me fait penser à un coq. Sa femme par contre, parait intelligente, stable et organisée. Ses trois enfants sont bien élevés : une fille et deux fils. La fille est la plus grande, elle est très douée à l'école, curieuse et agréable. Sa mère dit qu'elle ne sait pas faire la cuisine ou tout ce genre de chose mais que ça n'a pas d'importance : les études d'abord. Après le dîner, ils repartent, nous avons bien assuré notre rôle d'hôte même si la femme a été atterrée de voir Roger faire la cuisine et nous prend certainement pour des mégères !</p>
<p>Le lendemain, nous aurons encore la voiture et partirons faire le tour de l'île...</p>Sur le bateau2011-04-18T00:23:00+02:002011-04-18T00:23:00+02:00vivianetag:None,2011-04-18:/sur-le-bateau.html<p>Jeudi, Sébastien va courageusement travailler comme il l'avait prévu car il n'est pas tout à fait en vacances. De notre côté, maman, Roger et moi rejoignons les français de la veille pour une excursion vers l'île aux flamands. D'après la description, nous avons facilement deviné qu'il s'agissait d'une de ces …</p><p>Jeudi, Sébastien va courageusement travailler comme il l'avait prévu car il n'est pas tout à fait en vacances. De notre côté, maman, Roger et moi rejoignons les français de la veille pour une excursion vers l'île aux flamands. D'après la description, nous avons facilement deviné qu'il s'agissait d'une de ces sorties à touristes un peu artificielle, mais l'île ayant l'air jolie, nous avons accepté de bonne grâce. Nous arrivons donc au port d'Houmt Souk qui a été rénové en une marina blanche et pimpante pour les touristes. En avançant un peu, on trouve encore les barques de pêcheurs et les amphores qui servent à la "pêche à la gargoulette", spécialité du coin.</p>
<p>Notre bateau est un grand bâtiment en bois, imitant un ancien voilier type "pirate", mais sans vraies voiles. Il y en a une dizaine qui attendent dans le port. En effet, pour une raison étrange, toutes les excursions vers l'île aux flamands se font sur ce type de bateau et s'appellent d'ailleurs "la sortie du bateau pirate". L'équipage nous accueille chaleureusement, il est formé de plusieurs jeunes hommes habillés de T-shirt ornés de symboles de pirates pour ajouter à l'ambiance. Le bateau part et une musique tonitruante se déverse sur le pont. Les passagers sont mornes et peu nombreux, l'équipage donne toute son énergie pour insuffler un peu d'élan à la fête qu'ils se doivent de lancer. Ils extirpent de leur siège toutes les femmes pour nous apprendre un simili de danse du ventre auquel nous nous prêtons gentiment. Une seule est épargnée, c'est la jeune libyenne voilée en voyage de noce avec son époux. La musique continue et les hommes doivent eux aussi se trémousser. La troupe de l'équipage s'agite frénétiquement : ils chantent, dansent, bondissent de tous les côtés, frappent des mains, nous tirent de ci et de là. Enfin, nous accostons sur l'île.</p>
<p>C'est une grande étendue de sable, à peine plus élevée que la mer. Il n'y pousse que des buissons desséchés. On l'appelle île, mais elle est reliée au continent bien qu'on ai du mal à saisir sa géométrie. Sur nos photos, nous prenons bien garde à ne prendre que des scènes qui laissent penser que nous sommes dans un endroit isolé et poétique : la barque d'un pécheur, l'eau turquoise sur le sable, les oiseaux au loin... Nous cachons à nos futurs souvenirs les touristes autour de nous, les cahutes et les bateaux en toc, les dizaines de vendeurs de camelote qui nous poursuivent sur la plage. Cependant, la foule n'est pas dense et la plage est large : nous profitons très agréablement du lieu, baignade fraiche d'Avril et repos sur le sable au soleil.</p>
<p>Nous retournons près du bateau pour le repas : les bateaux pirates s'alignent sur la côte, chacun sur son petit embarcadère avec une grande cahute sur la plage qui lui est assignée. Il faut retenir le nom de son bateau pour ne pas se tromper de cahute au moment du repas ! Heureusement, la voix de notre guide ne peut pas être confondue avec une autre. C'est lui qui dirige l'équipage et l'animation, il est mû d'une énergie inépuisable et ne reste jamais silencieux plus de quelques secondes. Il parle en rimes ou en chantant, enchainant blagues, jeux de mots, expressions courantes accolées ensemble de façon étrange. Nous apprenons qu'il est en fait le cousin du chauffeur de taxi que nous avons eu deux jours auparavant : rien d'étonnant, ils ont la même verve inépuisable. Il est à notre table pendant le repas mais remue beaucoup, chante et cri sans arrêt. Il essaie de nous apprendre "Frère Jacques" en arabe mais n'est pas convaincu par notre prononciation. Le folklore de la journée veut que ce soit les hommes qui débarrassent. Le mari du couple catalan qui nous accompagne avoue qu'il n'a jamais débarrassé la table de sa vie, on le prend en photo en se moquant gentiment de lui. Après le repas, le fou chantant et un autre nous font un sketch sur les touristes en Tunisie. Le talent comique de notre guide étant très développé, le sketch est beaucoup plus drôle que ce à quoi on pouvait s'attendre dans une sortie de ce genre.</p>
<p>Puis vient le moment des photos. Sur le bateau, un photographe nous a mitraillé avec ou sans notre consentement (impossible d'y échapper). Pendant le repas et le sketch, les photos ont été développées et nous sont maintenant présentées. C'est un vrai piège car elles sont toutes très jolies mais sont vendues 5 dinars pièce (soi 2,50 euros). Je n'avais aucune intention d'en acheter, mais je craque devant un cliché de moi où j'apparais telle une journaliste américaine débarquant sur une île lointaine, pleine de fierté romantique. Un peu plus tard, nous découvrons le trucs : les photos sont vendues au prix fort avec impossibilité de négocier et certains touristes les achètent presque toutes. Puis, le vendeur repère sur les photos restantes les touristes qui n'ont presque rien acheté et les contacte en douce pour leur proposer des prix plus intéressants. Je ne souhaite pas rapporter toutes ces photos et garde ma position initiale, mais d'autres ont réussi à avoir l'ensemble de leurs photos pour 1 dinar chacune !</p>
<p>C'est dans ce moment de flottement, entre le repas et le retour sur le bateau, que ma position de favorite a commencé à s'affirmer. Il se trouve en effet que dans le petit groupe de familles et touristes divers, je suis la seule jeune femme sans son gazou à ses côtés, et que l'équipage n'est formé que de jeunes hommes entre 20 et 30 ans. L'approche est très délicate, un premier vient me parler et me pose quelques questions gentilles sur mon age, mon prénom etc. Puis c'est moi qui suis choisie (sans que je n'ai rien demandé et même plutôt refusé) pour le premier tatouage au henné effectué par notre guide bruyant, un peu calmé pour l'occasion. Le dessin est très délicat, longues lignes fleuries sur ma main gauche. Dès qu'ils le voient, tous les autres touristes réclament le même et obtiennent eux aussi leur tatouage (surtout que c'est gratuit). Puis nous remontons sur le bateau où la musique est déjà lancée. Mon premier prétendant réclame une danse et en profite pour poser sa tête sur mon épaule. Quand il apprend que mon gazou n'est que momentanément absent, il mime le désespoir. C'est un vrai clown, il passe son temps à grimacer et à bondir de tous les côtés. Il monte debout sur le bord du bateau et danse au dessus du vide sans se soucier du danger. Pour se consoler de son échec avec moi, il danse avec toutes les femmes du bateau les portant en l'air ou les faisant tourner dans tous les sens. Mais je reste l'élue. Pour des raisons évidentes, le surnom de "blanche neige" m'a été attribué et on recherche gentiment mes faveurs et ma compagnie. C'est même moi qui, entourée de deux des jeunes hommes, sert de mascotte pour la quête en fin de voyage avec mon beau grand chapeau.</p>
<p>Le retour est donc très agréable. Les touristes sont de bonne humeur et dansent sur le pont (d'avignon, petit patapon dirait le guide). Les membres de l'équipage sont eux aussi très détendus et s'amusent visiblement. Notre guide est un peu calmé et nous pouvons discuté avec lui. On comprend que le bateau est une entreprise familiale, ils sont tous frères ou cousins. Chaque famille a donc un ou deux bateaux et organise cette même excursion avec les touristes. On explique aussi que Sébastien et moi sommes pacsés et entrons dans de grandes explications sur ce qu'est le pacs puis la discussion dévie vers l'homosexualité : "oui, nous dit le guide, quand j'en ai vu la première fois sur le bateau, deux hommes comme ça, j'ai trouvé ça choquant, mais bon, maintenant je suis habitué". Enfin, le jeune homme taciturne qui s'occupe de la buvette se réveille un peu tard pour me faire la cour, puis apprenant que j'ai déjà un gazou, me demande si je ne connais pas quelques gazelles pour lui. Mais non, je n'ai personne à lui présenter. Alors mi sérieux, mi blaguant, il demande à maman si elle est libre et veut passer la soirée avec lui.</p>
<p>Nous quittons le bateau et marchons tranquillement dans les rue de Houmt Souk pour rentrer chez nous. Le soleil brille, nous croisons les lycéens et collégiens qui nous saluent plein d'entrain. Nous repassons par le souk, très calme à cette heure, pour prendre des photos des magnifiques fenêtres et balcons bleus turquoises. Le soir, Seb nous rejoint et nous passons la soirée tranquilles à l'appartement à nous raconter nos journées devant la charcuterie et le fromage que nous avons rapporté de France.</p>Le Sud2011-04-15T19:20:00+02:002011-04-15T19:20:00+02:00vivianetag:None,2011-04-15:/le-sud.html<p>Mercredi, journée chargée, nous partons en expédition. Nous avons loué avec d'autres français un 4x4 avec son chauffeur / guide et nous voilà dès 7h sur la route. Premier arrêt au sud de l'île pour voir des ruines phéniciennes puis nous rejoignons le continent par la voie romaine de 7km à …</p><p>Mercredi, journée chargée, nous partons en expédition. Nous avons loué avec d'autres français un 4x4 avec son chauffeur / guide et nous voilà dès 7h sur la route. Premier arrêt au sud de l'île pour voir des ruines phéniciennes puis nous rejoignons le continent par la voie romaine de 7km à travers la mer.</p>
<p>Nous traversons les champs d'oliviers plantés dans la terre rouge. Le paysage est assez semblable à celui de l'île. Puis nous découvrons avec étonnement le lac salé. Le sel s'étend sur plusieurs kilomètres carrés en une longue nappe blanche. Il crisse sous les pieds comme du givre, sa surface est lisse et légèrement craquelée comme de la glace. La rive se dessine clairement, frontière minérale entre le sel blanc et le sable rouge. Nous reprenons la route et descendons vers le sud. Plus nous avançons et plus les oliviers rétrécissent jusqu'à ne devenir que de minuscules buissons. Puis, il n'y a plus d'oliviers mais une terre desséchée et parsemée d'herbes éparses. Nous voyons même un prémisse du désert de sable qui s'étend plus au sud : une grande étendue de dunes au sommet desquels poussent de longues tiges noires ce qui leur donne un aspect étrange et monstrueux. Puis revient le désert de cailloux. Nous croisons quelques troupeaux de chèvres et moutons gardés par de jeunes garçons ou par des femmes. Les femmes enturbannées dans leurs voiles colorés marchent aux abords de la route et semblent cueillir les longues herbes qui poussent par endroit, elles les portent en botte sur leur dos.</p>
<p>Nous entrons dans la ville de Tataouine, porte du sud et du désert. On sent ici qu'on s'enfonce plus profondément dans le continent africain. Il y a moins de gens en vêtements occidentaux et plus de djellabas, d'hommes à la peau sombre et brulée dont le visage est enroulé dans des foulards pour se protéger du soleil. La ville est empreinte d'une beauté intrigante sous le ciel bleu éblouissant ses rues blanches et poussiéreuses. C'est à Tataouine qu'étaient installés les bataillons d'Afriques, bagnes militaires aux rudes conditions de détention. Le nom même de la ville évoque un lieu lointain et infernal. On comprend, en effet, que la vie dans ce climat extrême, desséché, brulant l'été et balayé par les vents puissent être un enfer ! Du bagne, il ne reste aujourd'hui qu'un fort perché au sommet d'une colline et qu'on ne peut visiter.</p>
<p>Un peu de douceur, la ville est réputée pour ses cornes de gazelles et notre chauffeur nous dépose devant une pâtisserie. Il doit y avoir des accords entre les pâtissiers et les chauffeurs car un car de touristes a aussi été débarqué ici. Un jeune homme nous entraine à l'intérieur pour nous montrer la préparation et, à mon grand bonheur, nous faire gouter. Enfin, la visite se termine par la vente de grandes boites pleine de ces gâteaux que nous pouvons conserver jusqu'à notre départ. Nous nous rendons ensuite au souk. Je ne suis pas très forte en négoce mais arrive à acheter des épices à un prix qui me semble raisonnable. Les vendeurs nous alpaguent, mais ce n'est pas trop agressif. On peut discuter avec eux du pays et de la situation actuelle où les touristes sont moins nombreux. Ils connaissent tous des gens en France et beaucoup y sont déjà allé. Si Sébastien n'est pas à côté de moi, je deviens une gazelle sans son gazou et me fait encore plus appelée de tout côté avec des compliments glissés un peu partout pour me convaincre de venir regarder la marchandise. Un vendeur propose en blaguant de m'acheter contre des chameaux à ma mère mais son offre est généreuse : tous les chameaux d'Afrique. Le souk n'est pas très grand mais on arrive tout de même à se perdre de vue et à chercher son chemin.. Nous traversons le marché au légumes, on sent qu'on n'est plus dans la zone de vente pour les touristes car ici, personnes ne nous appelle. Enfin, nous retrouvons rapidement le groupe et le chauffeur et quittons la belle Tataouine.</p>
<p>Nous allons encore un peu au sud où le paysage, si plat jusqu'alors, commence à se vallonner. La route est en très bon état et le 4x4 file à toute allure, bondissant sur les talus, on se croirait dans des montagnes russes. Les collines de cailloux rouges et desséchées se dessinent sur le ciel bleu. Nous nous arrêtons pour visiter un village berbère perché au sommet de l'une d'elle. C'est un habitant qui, avec sa belle carte de guide, nous fait visiter. Nous découvrons les fameuses habitations troglodytes : elles sont taillées dans la roches mêmes ce qui les rends fraiche l'été et chaude l'hiver. Le village est absolument magnifique, nous montons la colline et découvrons la vue au fur et à mesure. Bien que l'on soit au plus chaud de la journée, un agréable vent rafraichi l'air et je n'ai pas de difficultés à grimper. La petite mosquée blanche se détache parmi les petites constructions ocres qui se mêlent à la colline elle-même. Un chemin praticable a été aménagé pour les touristes qui doivent être nombreux à la haute saison. Le petit village a bien du mal à survire de façon "authentique", bientôt il ne sera plus qu'une image d'un temps révolu. En attendant, quelques habitants s'accrochent et n'ont pas la vie facile : le tourisme leur donne les moyens de rester vivre ici. Il est amusant de constater qu'ils ont l'électricité ainsi que des paraboles qui leur permettent d'avoir des téléphones portable mais que l'eau courante n'est pas encore à l'ordre du jour, le progrès va comme il peut.</p>
<p>En bas du village, un grand restaurant touristique s'est installé et c'est là que nous mangeons un couscous bien agréable, et en dessert, les fameuses cornes de gazelles. Puis nous reprenons la route : nous remontons vers le nord mais visitons au passage les "ksour". Au sommet du village berbère, le guide nous avait montré le grenier ou "ksar" qui sert à conserver les aliments comme les farines ou les huiles. On en trouve aussi dans la plaine, qui étaient surtout utilisés par les nomades et sont maintenant presque tous abandonnés. Ce sont des petites constructions rondes qui s'empilent les unes sur les autres avec des systèmes de poulies ou d'escaliers très peu praticables pour accéder aux étages supérieurs. L'un deux a été rénové pour être transformé en hôtel avant d'être abandonné puis repéré par George Lucas pour son film "La Menace fantôme" ! Nous terminons par le ksar de Medenine où se sont installés des vendeurs. Ils sont plus racoleurs que ce que nous avions vu jusqu'ici et nous appelle sans cesse. Comme j'achète une tunique à l'un d'eux, ils sont jaloux et veulent tous que je vienne visiter leur boutique : j'ai bien du mal à m'enfuir.</p>
<p>Nous retournons à Djerba par le bac et profitons du doux soleil de l'après midi alors que nous filons sur l'eau bleue. Et nous voilà de retour chez nous après cette belle excursion, avides de sommeil et de repos avant de continuer notre voyage...</p>Photo du mois : dans mon frigo2011-04-15T12:00:00+02:002011-04-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2011-04-15:/photo-du-mois-dans-mon-frigo.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "Dans mon frigo".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/P1010989.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1974" title="Dans mon frigo" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/P1010989-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Bon avec ce …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "Dans mon frigo".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/P1010989.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1974" title="Dans mon frigo" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/P1010989-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Bon avec ce thème, je n'ai pas cherché à faire original. Voici donc le contenu de mon frigo, mercredi 6 avril au soir. Maintenant le jeu : identifier le plus d'aliments possible !</p>
<p>Qu'il y a-t-il dans les frigos des autres participants ?</p>
<p><a href="http://grenoblequebec.blogspot.com/" target="blank">A&G</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="blank">Alice</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="blank">Anne</a>, <a href="http://destination.sherbrooke.over-blog....com/" target="blank">Athena</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="blank"">blogoth67</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="blank">Caro</a>, <a href="http://5emedecouverture.wordpress.com/" target="blank">Caro[line]</a>, <a href="http://lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="blank">Caroline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="blank">Céliano</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="blank">Céline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://canadians.over-blog.com/" target="blank">Chouchou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="blank">Clara</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="blank">Claude</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="blank"">Cynthia</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="blank">Damien</a>, <a href="http://latribudanaximandre.com/" target="blank">Danièle</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="blank">Doremi</a>, <a href="http://memereaucanada.blogspot.com/" target="blank"">Dorydee</a>, <a href="http://capricesennairam.canalblog.com/" target="blank">Ennairam</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="blank">Fabienne</a>, <a href="http://flbd.fr/">flbd</a>, <a href="http://unbridgealamain.canalblog.com/" target="blank">France</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="blank">François</a>, <a href="http://www.frankonorsk.net/" target="blank">Frankonork</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="blank">Genki</a>, <a href="http://blog.legaletas.net/">Gilsoub</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="blank">Godnat</a>, <a href="http://gouli68.blogspot.com/" target="blank">Gouli</a>, <a href="http://grignetteetco.blogspot.com/" target="blank">Grignette</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="blank">Guillaume</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com/" target="blank">Jo Ann</a>, <a href="http://krn-defouloir.blogspot.com/">Krn</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="blank"">L'azimutée</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="blank">Mandy</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="blank">Marie</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="blank"">Marion</a>, <a href="http://troispetitssuisses.blogspot.com/" target="blank">4 petits suisses dans un bol de riz</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="blank">Nathalie</a>, <a href="http://lesplumesasthmatiques.blogspot.com/" target="blank">Nicopompus & SeriesEater</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="blank">Nolwenn</a>, <a href="http://olivierdemontreal.eu/" target="blank">Olivier</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com/" target="blank"">Sébastien</a>, <a href="http://shandara.blogspot.com/" target="blank">Shandara</a>, <a href="http://malife.me/" target="blank">Sophie</a>, <a href="http://carnetsdimages.org//" target="blank">Stéphane</a>, <a href="http://tambour-major.blogspot.com/" target="blank">Tambour Major</a>, <a href="http://7pourlequebec.blogspot.com/" target="blank">Tania</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com/" target="blank">Thib</a>, <a href="http://titem.fr/" target="blank">Titem</a>, <a href="http://veroniquem.blogspot.com/" target="blank">Véronique</a>, <a href="http://www.theparisienne.fr/" target="blank">Ze Parisienne</a> et <a href="http://reverdailleurs.com/" target="blank">100driiine</a>.
<p style="text-align: right;">Vous désirez participer à La Photo du Mois ? Rien de plus simple : <a href="mailto:olivier.canada@gmail.com">contactez Olivier</a></p></p>Djerba, premier jour2011-04-12T23:08:00+02:002011-04-12T23:08:00+02:00vivianetag:None,2011-04-12:/djerba-premier-jour.html<p>5h du matin, nuit courte et départ embrumé vers l'aéroport. Le taxi nous dépose à Orly et nous embarquons pour Djerba parmi une multitude de familles et d'enfants, locaux ou touristes. Trop ensommeillée pour profiter pleinement de la vue, je ne jette un oeil par le hublot que lorsque l'île …</p><p>5h du matin, nuit courte et départ embrumé vers l'aéroport. Le taxi nous dépose à Orly et nous embarquons pour Djerba parmi une multitude de familles et d'enfants, locaux ou touristes. Trop ensommeillée pour profiter pleinement de la vue, je ne jette un oeil par le hublot que lorsque l'île apparait : plaine desséchée sur la mer bleue. Il est 9h heure locale et nous voilà atterris, le ciel est nuageux et l'air un peu plus frais que ce que nous espérions. Notre ami R. chez qui nous logeons nous accueille et nous prenons avec lui le taxi vers la ville.</p>
<p>J'aime cette première approche d'un pays nouveau par la vitre du taxi, encore fatiguée du voyage. Djerba se découvre à mes yeux curieux : paysage désertique, quelques palmiers, oliviers et figuiers de barbarie qui poussent au milieu du sable, de petites maisons blanches, toutes en volutes, aux volets bleus. R. loue l'une d'entre elles à l'entrée d'Houmt Souk, la principale ville de l'île. Sa rue est faite de sable, dans la terre sèche de son jardin, quelques fleurs et deux bougainvilliers poussent douloureusement. Il ne loue que le rez-de-chaussée mais l'appartement est très spacieux. Les retraités français viennent chercher la douceur de vivre à Djerba, ils peuvent avoir ici le confort et l'aisance pour 200 euros par mois. Après s'être reposés quelques minutes, nous partons à la conquête du centre ville. Il est accessible à pied et nous marchons donc dans les rues de la ville. Elle est moins dense que ce que j'avais imaginé, le long des larges rues poussiéreuses, se dressent des maisons blanches à l'architecture uniforme et agréable. Nous croisons peu de touristes, les jeunes djerbiens discutent devant leur lycée. Certaines jeunes filles sont voilées mais pas toutes, elles sont à la mode musulmane moderne : un voile discret et esthétique sur une tunique et un jean.</p>
<p>Nous rejoignons le centre et le fameux souk si apprécié des touristes. En ce mois d'avril post-révolution, la foule n'est pas au rendez-vous et l'on peut profiter agréablement des très jolies rues où les portes bleues ouvrent sur de magnifiques cours et corniches. Bien sûr, les vendeurs nous appellent pour nous offrir bijoux, tapis, vêtements et autres mais la demande n'est pas trop pressante. L'un d'eux, polyglotte et volubile nous montre la petite église chrétienne qui se cache derrière un tournant. Il parle très bien français et cite les villes qu'il a visitées, ce qui correspond à un véritable tour de France ("en chameau" plaisante-t-il). Puis, voyant que nous connaissons l'allemand, il se lance, tout aussi habile, dans de grandes conversations. Entre temps, il nous a montré la maison de l'artisanat où des jeunes femmes tissent des tapis pour 2 euros par jour. R. a fait tellement rire l'une d'elle qu'elle ne peut plus s'arrêter. Nous quittons le polyglotte (en anglais) qui touchera peut-être une commission si R. revient acheter un tapis.</p>
<p>Il est midi, nous avons pris notre petit déjeuner il y a bien longtemps et nous avons faim. D'autant plus que le temps nuageux s'est transformé en soleil tapant et que, imprudentes, ma mère et moi n'avons ma pris nos chapeaux et nous fatiguons vite. Dans une petite gargotte, nous prenons des ragouts à 2 euros par personne. Le serveur doit aller acheter l'eau que nous avons commandée à la boutique d'en face, il règne une très grande amabilité. Après le repas, retour à la maison et sieste (bien désirée) avant de se préparer pour la plage.</p>
<p>Il n'y a pas de plage à Houmt Souk, elles sont plus loin sur la côte est, avec les hôtels à touriste. Nous nous y rendons en taxi. Le chauffeur est très expansif, il jure sur les piétons et voitures qui se mettent sur son chemin et s'excuse de son vocabulaire auprès des "gazelles" que nous sommes ma mère et moi, R. et Sébastien sont des "gazous". Lui aussi a déjà visité la France mais ne veut pas s'y installer : il a vu la vraie vie là bas chez ses nombreux cousins / frères et n'en a pas envie. Il jure après les fous qui risquent leur vie sur des bateaux pour si peu.</p>
<p>La plage apparait, étendue de sable à l'infini sur laquelle se dresse les hôtels. Miraculeusement, un certain équilibre architectural a été respecté et le paysage n'est pas trop affecté. Nous restons assez loin de ces 4 étoiles, leur préférant la petite gargote "La rose" dont les parasols en paille oscillent sous le vent. Nous marchons jusqu'à la mer. La plage est loin d'être d'une propreté irréprochable mais je m'étais attendue à pire et nous pouvons sans problèmes marcher pieds nus sur le sable. Tout est vide, des pécheurs immobiles tiennent leur ligne dans les vagues. La mer turquoise vient s'éclater en douce écume blanche à nos pieds. Le vent rend l'air assez frais, mais nous décidons de nous baigner tout de même. Et quel plaisir car l'eau n'est pas du tout froide ! J'y rentre très facilement et me laisse balancer par les vagues, sautant au dessus de l'écume. Je ne me suis pas baignée en mer depuis longtemps et c'est un vrai bonheur. Au sortir de l'eau, on se rhabille très vite car le vent nous glace. Nous attendons le taxi en sirotant de délicieux jus d'orange mais regrettons de ne pas s'être un peu plus couvert.</p>
<p>Enfin, ce soir, nous mangeons plutôt à l'intérieur qu'en terrasse, dans un très bon restaurant où l'on nous sert du riz djerbien et du couscous épicé. Fin de cette première journée, demain, le désert !</p>Challenge 1000 ans de littérature française : Molière2011-04-06T22:48:00+02:002011-04-06T22:48:00+02:00vivianetag:None,2011-04-06:/challenge-1000-ans-de-litterature-francaise-moliere.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/Moliere.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1962" title="Moliere" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/Moliere-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Ce trimestre, pour le challenge de <a href="http://mediatexte.blogspot.com/" target="_blank">Bookine</a>, nous avions le choix entre <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2011/03/challenge-1-000-ans-de-litterature_09.html" target="_blank">Molière</a> et La <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2011/03/challenge-1-000-ans-de-litterature.html" target="_blank">Fontaine / Boileau</a>. Je vais vers ce qui me plait le plus, et un peu la facilité, Molière. Je connais déjà de nombreuses pièces, j'ai joué plusieurs fois des scènes de <em>Tartuffe</em>, des <em>Femmes savantes</em>, ou …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/Moliere.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1962" title="Moliere" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/Moliere-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Ce trimestre, pour le challenge de <a href="http://mediatexte.blogspot.com/" target="_blank">Bookine</a>, nous avions le choix entre <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2011/03/challenge-1-000-ans-de-litterature_09.html" target="_blank">Molière</a> et La <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2011/03/challenge-1-000-ans-de-litterature.html" target="_blank">Fontaine / Boileau</a>. Je vais vers ce qui me plait le plus, et un peu la facilité, Molière. Je connais déjà de nombreuses pièces, j'ai joué plusieurs fois des scènes de <em>Tartuffe</em>, des <em>Femmes savantes</em>, ou autre. Plusieurs fois aussi j'en ai vu au théâtre sans compter ce que j'ai étudié à l'école. Mais je prend l'occasion offerte par Bookine pour découvrir une pièce bien connue mais que je n'avais jamais ni lu ni vu : <em>Le Misanthrope</em>.</p>
<p>Elle semble un peu à part dans l'œuvre de Molière, elle ne suit pas les schémas habituels. C'est une "comédie sérieuse". Ici, pas de farce alambiquée, de valet extravaguant, de vieux grigou s'éprenant d'une jeune fille ni de <em>deus ex machina. </em>Nous suivons un jeune homme, Alceste qui aime une jeune femme, Célimène. Pour l'instant, rien d'orignal. Aucune force extérieure ne s'oppose à leur union, mais c'est leur nature même qui semble les éloigner. Alceste est un être emprunt de grands principes, très attaché à la franchise et qui exècre la cour et ses manières détournées. Écœuré par la fausseté de ceux qui l'entourent, il va même jusqu'à renié l'ensemble de la race humaine et voudrait vivre loin de toute société. Célimène, au contraire, aime la mondanité et s'y prête aisément. Elle joue facilement de son hypocrisie, flattant ceux qu'elle dénigre par ailleurs. Elle est charmante et le sait, elle en joue et veut se faire aimer, quitte à l'être l'amante de tout le monde et de personne à la fois.</p>
<p>Pourquoi deux êtres si différents sont ils attirés l'un par l'autre ? C'est le paradoxe de la pièce, mis en évidence par les personnages eux mêmes. Chacun se demande pourquoi Alceste donne sa préférence à Célimène, si éloignée de ses critères moraux. Lui même se maudit ne pouvoir aimer qu'elle alors qu'il déteste ses minauderies. Quant à Célimène, on pourrait penser que ses sentiments envers Alceste ne sont que caprices loin de l'amour véritable. Cependant, quant elle est confrontée à ses infidélités, elle semble tout de même se tourner vers lui, le seul envers qui elle se sente véritablement coupable. Elle semble même prête à l'épouser. Mais comme je l'ai dit, pas de fin joyeuse : Célimène ne peut accepter l'extrémisme d'Alcetse en se retirant de la société et les deux êtres sont condamnés à rester séparer.</p>
<p>La pièce nous laisse donc sur une touche amère, à peine relevée par quelques personnages secondaires plus légers. De façon tout à fait évidente, c'est la cour et sa fourberie qui sont ici pointées. Cependant, Alceste parait lui aussi caricatural, attaché à ses principes jusqu'à agir en dépit du bon sens. Sa décision d'aller "s'installer dans un désert" est aussi comique que pitoyable. Célimène semble plus raisonnable mais est "corrompue" par la cour qui flatte ses vices, appréciant sa belle parole et son cynisme. Malgré leur amour, Célimène et Alceste ne peuvent être ensemble et on ne sait qui blâmer. La cour qui a rendu Alceste "extrémiste" et Célimène une intrigante ? Ou bien eux même qui ne peuvent aller au delà de leur superficialité pour suivre ce qu'ils ressentent vraiment ?</p>
<p>Une pièce dont le message n'est donc pas si clair qu'il parait. Molière ne donne pas de solution quant à l'attitude à avoir face à la société corrompue (car nous ne sommes plus à la cour de Louis XIV mais c'est toujours d'actualité !). Celle d'Alceste, trop droit dans ses principes ne mène à rien qu'à la solitude, mais quand on commence à transiger, on fait alors partie du manège et la demi mesure semble difficile. A jouer, elle n'est sans doute pas simple. Au delà de la farce, il faut rendre l'aspect malheureux d'Alceste et l'ambigüité de Célimène dans un monde fait de faux semblants... A présent que je connais la pièce, j'apprécierai beaucoup de la voir, vivante, sur un théâtre !</p>
<p>En tout cas, je remercie encore Bookine d'organiser ce challenge ! Et avec ce billet, je fais d'une pierre deux coups avec le challenge <a href="http://leiloona.canalblog.com/archives/2010/06/06/18145654.html" target="_blank">Tous au théâtre</a> proposé par <a href="http://leiloona.canalblog.com/" target="_blank">Leiloona</a>. Et puis je finis par une chanson de Boby Lapointe qui a une interprétation bien particulière de la pièce :</p>
<iframe title="YouTube video player" width="300" height="243" src="http://www.youtube.com/embed/t5Oog-B31bg" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/tous-au-theatre.jpg"><img class="aligncenter size-full wp-image-1963" title="Tous au theatre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/tous-au-theatre.jpg" alt="" width="150" height="104" /></a></p>Films de mars2011-04-03T22:04:00+02:002011-04-03T22:04:00+02:00vivianetag:None,2011-04-03:/films-de-mars-2.html<p><strong>En mars, 4 films !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/True-Grit.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1952" title="True Grit" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/True-Grit-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>True Grit</em> des frères Coen</h3>
C'est toujours agréable de voir un film des frères Coen et je manque rarement une sortie. Ils nous étonnent ici avec un genre assez éloigné de leur registre habituel : le western. Mais on retrouve leur griffe dans leurs personnages, "beautiful losers …</p><p><strong>En mars, 4 films !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/True-Grit.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1952" title="True Grit" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/True-Grit-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>True Grit</em> des frères Coen</h3>
C'est toujours agréable de voir un film des frères Coen et je manque rarement une sortie. Ils nous étonnent ici avec un genre assez éloigné de leur registre habituel : le western. Mais on retrouve leur griffe dans leurs personnages, "beautiful losers" tels qu'ils savent si bien les peindre. Le western n'est pas mon genre de prédilection, mais j'ai pris plaisir à ce film : tout tient grâce à la jeune fille, très bonne actrice, pleine de malice de courage.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/avant_laube.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1954" title="Avant l'Aube" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/avant_laube-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Avant l'Aube</em> de Raphaël Jacoulot</h3>
Je ne ne connais pas ce réalisateur dont le premier film semble être passé inaperçu. Mais <em>Avant l'aube</em> me donne envie de le découvrir : un film inquiétant à la réalisation tendue, mené par une magnifique direction d'acteurs. Jean-Pierre Bacri est excellent : il arrive à nous rendre sympathique son personnage objectivement odieux. Le jeune Vincent Rottiers est parfait en gamin paumé. Leur relation est dessinée par petite touche dans toute sa subtilité et son ambiguïté. Vraiment, une belle surprise et un réalisateur à suivre.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/une-pure-affaire.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1955" title="Une pure affaire" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/une-pure-affaire-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Une Pure Affaire</em> de Alexandre Coffre</h3>
On change de style avec <em>Une Pure Affaire</em>, agréable comédie française qui nous change un peu des niaiseries habituelles. La qualité tient beaucoup à l'acteur principal, François Damien, et à tout son génie comique plein de simplicité. Le scénario, bien que prévisible, ne tombe pas dans la bêtise habituelle et continue de nous divertir jusqu'à la fin. Un film sans grandes prétentions mais qui de déçoit pas.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/fighter.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1956" title="Fighter" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/04/fighter-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Fighter</em> de David O. Russell</h3>
Le film raconte l'histoire vraie de deux boxeurs, demi-frère, Micky Ward et Dicky Eklund. Mais tout comme <em>Black Swan</em> n'était pas tout à fait un film sur la danse, <em>Fighter</em> n'est pas tout à fait un film sur la boxe. Bien sûr, il y a de magnifique scènes de combat, pleine du suspense qu'on peut attendre dans ce genre d"histoire. Mais le film nous montre surtout une famille, un milieu populaire d'une petite ville industrielle américaine. On comprend la gloire et la chute de l'ainé, les difficultés du cadet, la mère étouffante, les illusions perdues. La boxe est là comme une damnation et un salut avec tout son rituel plein de paillettes et ses amères défaites.</p>Photo du mois : Sur les murs2011-03-15T12:00:00+01:002011-03-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2011-03-15:/photo-du-mois-sur-les-murs.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "Sur les murs".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/P1090658_retouch.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1940" title="Sur le mur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/P1090658_retouch-235x300.jpg" alt="" width="235" height="300" /></a></p>
<p>Sur le mur …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "Sur les murs".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/P1090658_retouch.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1940" title="Sur le mur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/P1090658_retouch-235x300.jpg" alt="" width="235" height="300" /></a></p>
<p>Sur le mur éclos,
Le doux printemps qui vient.
Mais où est la fleur ?</p>
<p>Beaucoup d'autres murs à voir : <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank">Alice</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank"">blogoth67</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://5emedecouverture.wordpress.com/" target="_blank">Caro[line]</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://canadians.over-blog.com/" target="_blank">Chouchou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank">Claude</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank"">Cynthia</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="_blank">Damien</a>, <a href="http://latribudanaximandre.com/" target="_blank">Danièle</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://doreus.wordpress.com//" target="_blank">Doréus</a>, <a href="http://memereaucanada.blogspot.com/" target="_blank"">Dorydee</a>, <a href="http://capricesennairam.canalblog.com/" target="_blank">Ennairam</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://www.frankonorsk.net/" target="_blank">Frankonork</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="_blank">Genki</a>, <a href="http://blog.legaletas.net/">Gilsoub</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="_blank">Godnat</a>, <a href="http://gouli68.blogspot.com/" target="_blank">Gouli</a>, <a href="http://www.grignetteetco.blogspot.com/" target="_blank">Grignette</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com/" target="_blank">Jo Ann</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="_blank"">L'azimutée</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank"">Marion</a>, <a href="http://troispetitssuisses.blogspot.com/" target="_blank">4 petits suisses dans un bol de riz</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank">Nolwenn</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu/" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com/" target="_blank"">Sébastien</a>, <a href="http://shandara.blogspot.com/" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://malife.me/" target="_blank">Sophie</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org/" target="_blank">Stéphane</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://7pourlequebec.blogspot.com/" target="_blank">Tania</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com/" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://veroniquem.blogspot.com/" target="_blank">Véronique</a>, <a href="http://photoblogonline.canalblog.com/" target="_blank">Virginie</a>, <a href="http://www.grenoblequebec.blogspot.com/" target="_blank">D&G</a> et <a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>.
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<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/discours_dun_roi.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1929" title="Le Discours d'un roi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/discours_dun_roi-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Le Discours d'un roi</em> de Tom Hooper</h3>
Un film attendu, un peu convenu, mais qui réponds aux attentes du spectateur. Belle interprétation de Colin Firth avec son roi à la fois fragile et noble (comme il se doit !). Le personnage du médecin farfelu interprété par Geoffrey …</p><p><strong>En février, 4 films !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/discours_dun_roi.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1929" title="Le Discours d'un roi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/discours_dun_roi-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Le Discours d'un roi</em> de Tom Hooper</h3>
Un film attendu, un peu convenu, mais qui réponds aux attentes du spectateur. Belle interprétation de Colin Firth avec son roi à la fois fragile et noble (comme il se doit !). Le personnage du médecin farfelu interprété par Geoffrey Rush donne un peu de piquant au film. L'arrière plan historique lui offre toute sa gravité. Clairement, un film à Oscar et certainement un des films à voir cette année.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/la-fille-du-voyage.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1930" title="La fille du voyage" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/la-fille-du-voyage-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>La Fille du voyage</em> de Pavee Lackeen</h3>
Après la famille royale, voici l'autre extrémité de l'échelle sociale. Ici, le réalisateurs s'intéresse aux "travellers", ces gens du voyage irlandais, exclus parmi les exclus. Le film est très minimaliste, presque documentaire. Les acteurs principaux ne sont pas professionnels et l'on suit cette gamine dont la vie hors de l'écran est sans doute aussi grise que ce qui nous est montré. Elle parait pourtant sympathique, amusante. Mais son sort semble scellé, sa misère inéluctable, victime de sa naissance et d'un système qui la dépasse. On peut reprocher au film de n'avoir pas su assez se détacher du pur social descriptif, de manquer un peu de scénario. Par ailleurs, l'aspect concret n'est pas toujours très bien traité et l'on se pose encore pas mal de questions au sortir de la salle. Cependant, l'expérience reste intéressante et l'on espère qu'elle aura permis à la petite de s'en sortir un peu moins mal.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/poupoupidou.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1931" title="Poupoupidou" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/poupoupidou-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Poupoupidou</em> de Gerard-Hustache Mathieu</h3>
Un film français agréable plein d'un humour et de dérision. L'histoire de Candice semble être une copie de la vie de Marilyn à l'échelle de la Franche-Comté. David Rousseau est un écrivain de thriller à succès, pâle copie de James Ellroy. Le film lui même semble être l'image déformée d'un grand film à suspense, où rien n'aurait la grandeur promise. Tous les personnages ne sont que des copies dérisoires d'idéaux lointains, comme ce policier qui n'entrera jamais dans la police d'élite canadienne ou cet homme politique local qui n'a avec JFK qu'une vague ressemblance. Quand on sait qu'on a vu le film à l'UGC Orient Express des halles, dans une de ses salles où les murs se dégarnissent et tremblent à chaque passage du RER, on comprend qu'on était tout à fait dans le thème. Cet aspect dérisoire est tout à fait assumé et fait toute la richesse de ce petit film bien agréable.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/incendies-film.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1944" title="Incendies" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/incendies-film-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Incendies</em> de Denis Villeneuve</h3>
Tiré de la pièce du même nom, Incendies est un film choc. Le pays n'est pas cité mais la référence au Liban est claire, et nous voilà plongé à travers des flash-backs dans la violence de la guerre civile. Le récit est tendu, haletant, les scènes vous laissent immobiles dans votre fauteuil, à peine capables de respirer. La scène du bus qui fait l'affiche est celle qui m'a le plus marquée. Je n'ai pas pour autant trouvé que le film en faisait trop, il ne cherche pas à nous accabler mais nous laisse en témoins impuissants comme le sont parfois ces personnages. La fin peu paraitre un peu trop théâtrale (et pour cause !) mais elle contient aussi une certaine beauté, une douleur, une amertume...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/black_swan.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1933" title="Black Swan" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/03/black_swan-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Black Swan</em> de Darren Aronofsky</h3>
Voici une occasion de remarquer ce réalisateur dont on avait déjà eu quelques bijoux comme <em>Requiem for a dream</em> ou <em>The Wresler</em>. C'est un film beaucoup plus sur la folie que sur la danse. Le ballet n'est que la trame de l"histoire, prétexte de la tension montante chez l'héroïne. Mais dès les premières scènes, son angoisse est visible, et tout au long du film, on se demande quand et comment elle va éclater. Le film me rappelle certains aspects de <em>Repulsion </em>de Polansky, comparaison flatteuse pour <em>Black Swan</em> ! Nathalie Portman est à la hauteur de son rôle et fait corps avec son personnage. Elle est cette frêle créature au bras maigres, visage timide, angélique mais surtout tourmenté. Et elle sait devenir le cygne noir, et nous troubler de son double regard.</p>World Books Challenge : Pérou, Qui a tué Palomino Moléro ?2011-02-28T21:45:00+01:002011-02-28T21:45:00+01:00vivianetag:None,2011-02-28:/world-books-challenge-perou-qui-a-tue-palomino-molero.html<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1922" title="Qui a tué Palomino Molero ?" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/palomino_molero-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /> Pour le Pérou, je lis un auteur qui a obtenu le prix Nobel de littérature cette année et je valide un nouveau continent pour le challenge : <a href="http://defi5continents.over-blog.com/">littérature policière des cinq continents</a>. Car oui, ce roman est un roman policier, ce qui ne semble pourtant pas être le genre de prédilection …</p><p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1922" title="Qui a tué Palomino Molero ?" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/palomino_molero-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /> Pour le Pérou, je lis un auteur qui a obtenu le prix Nobel de littérature cette année et je valide un nouveau continent pour le challenge : <a href="http://defi5continents.over-blog.com/">littérature policière des cinq continents</a>. Car oui, ce roman est un roman policier, ce qui ne semble pourtant pas être le genre de prédilection de Mario Vargas Llosa.</p>
<p>Certes, l'histoire policière n'est pas vraiment le coeur de ce roman mais elle est tout de même très bien menée. L'auteur prend un point de vue original, celui d'un des policiers menant l'enquête, mais pas celui DU policier. Car le jeune gendarme Lituma, qui est le héros du livre, n'est vraiment qu'un modeste assistant et ne résoudrait sans doute rien sans son supérieur. Les moyens de la gendarmerie semble d'ailleurs dérisoires. Le crime est sordide mais n'intéresse pas la hiérarchie, il dérange même à haut niveau. Le gendarme et son supérieur doivent mener l'enquête avec uniquement leur amour pour la vérité, se déplaçant en stop au milieu des poules.</p>
<p>On en arrive à ce qui fait la grande valeur du livre : cette description vivante et précise d'un Pérou jovial et populaire. En toile fond, un aperçu de la situation sociale : manque de moyens, tensions raciales, clivages. Mais le ton reste plus gai, presque comique. Le style est piquant, un peu familier. Au milieu de l'histoire triste et sordide du meurtre, on trouve des personnages décalés comme cette patronne de bar, d'un certain age, ronde et mariée et dont le lieutenant est très crument amoureux. Le personnage central lui même apporte beaucoup de légèreté avec sa naïveté et sa bonhomie.</p>
<p>Cependant, l'histoire centrale n'est pas négligée et l'on suit l'enquête avec une grande curiosité. Les personnages que l'on rencontre sont toujours très bien ciselés, difficilement saisissables, loin d'être des caricatures ou des simple représentant de leur milieu social. Comme les deux enquêteurs, on s'attache au jeune homme qui s'est fait tué : innocent, gentil et amoureux. On imagine son chant sur la plage, on entend sa musique. Le roman nous transporte avec lui et nous touche profondément. La fin, amère, nous ne déçoit pas...</p>Don Juan de Brecht, d'après Molière, au théâtre de L'oeuvre2011-02-26T23:39:00+01:002011-02-26T23:39:00+01:00vivianetag:None,2011-02-26:/don-juan-de-brecht-dapres-moliere-au-theatre-de-loeuvre.html<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1916" title="Don Juan" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/don_juan-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /> Je savais que Brecht avait été marqué par le mythe de Don Juan car j'avais travaillé sur sa première pièce, Baal, qui s'en inspire. Cependant, je ne connaissais pas cette adaptation de la pièce de Molière, et pour cause, elle semble tout à fait méconnue et c'est peine si j'arrive …</p><p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1916" title="Don Juan" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/don_juan-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /> Je savais que Brecht avait été marqué par le mythe de Don Juan car j'avais travaillé sur sa première pièce, Baal, qui s'en inspire. Cependant, je ne connaissais pas cette adaptation de la pièce de Molière, et pour cause, elle semble tout à fait méconnue et c'est peine si j'arrive à trouver la moindre information dessus...</p>
<p>Je la découvre donc mise en scène par Jean-Michel Vier au théâtre de l'Oeuvre à Paris. L'adaptation est assez proche de la pièce originelle, la trame est la même, le texte semble juste un peu modernisé. Don Juan est un peu plus couard et transgressif, choquant méprisant. Il est ici magistralement interprété par Pierre Val, il arrive à être à la fois séduisant et ridicule, subjuguant et maléfique. Plus la pièce avance, et moins il semble humain, jusqu'aux dernières scènes où avec son visage peint de blanc, il est tout simplement effrayant. Autour de lui, la société s'agite, comme des clowns ou des marionnettes. Elle semble n'être qu'une caricature, les personnages changent de costumes et tournent autour de Don Juan comme dans un manège. On retrouve ici un style très Brechtien : pose découpée et geste théâtral. Sganarelle nous semble être le seul humain réel, il ne se fond pas dans la foule et n'a pas le machiavélisme de Don Juan. Bien que drôle, c'est un personnage plus sérieux que dans la pièce de Molière, sur son visage, on lit une constante inquiétude. Sa peur du ciel ne semble pas être une simple couardise mais une conscience que "quelque chose cloche" que le tourbillon de vie de mène son maître ne peut que mal finir.</p>
<p>Que veut nous dire Brecht avec cette pièce ? En quoi le mythe de Don Juan l'intéresse-t-il ? Sans doute pas pour la leçon de morale sur le ciel, le bien et le mal. D'ailleurs, si l'apparition du commandeur reste assez effrayante, la dernière scène tourne presque en ridicule la punition divine à travers une mise en abyme : Don Juan n'est plus qu'une marionnette qui s'effondre dans un minuscule théâtre. Dans Baal, le personnage central est porté et maudit par son génie. Ici, Don Juan en semble dénué, il est même plutôt ridicule quand il enlève son accoutrement de beau perroquet. Mais il reste fascinant, produit extrême et effrayant d'une société bringuebalante. Il n'est que son reflet, dit ce que les gens veulent entendre, séduit si facilement. Il est son reflet oui, déformé et effrayant.</p>
<p> </p>
<p><strong>Don Juan se joue au théâtre de l'oeuvre jusqu'au 30 avril 2011.</strong></p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-1917" title="Tous au theatre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/tous-au-theatre.jpg" alt="" width="150" height="104" /></p>
<p>Challenge <a href="http://leiloona.canalblog.com/archives/2010/06/06/18145654.html" target="_blank">Tous au théâtre</a> proposé par <a href="http://leiloona.canalblog.com/" target="_blank">leiloona</a>.</p>1000 ans de littérature, Du Bellay2011-02-23T22:10:00+01:002011-02-23T22:10:00+01:00vivianetag:None,2011-02-23:/1000-ans-de-litterature-du-bellay.html<p><img class="aligncenter size-full wp-image-1909" title="Challenge 1000 ans de littérature française" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/1000litterature1.jpg" alt="" width="199" height="187" /></p>
<p>Me revoilà sur le challenge 1000 ans de littérature française proposé par <a href="http://mediatexte.blogspot.com" target="_blank">Bookine</a>. Ce trimestre, nous avions le choix entre <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/11/challenge-1-000-ans-de-litterature_13.html" target="_blank">Montaigne </a>ou <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/11/challenge-1-000-ans-de-litterature.html" target="_blank">La Pléiade</a>. J'avoue que je n'ai pas eu le courage de me lancer dans Montaigne, alors j'ai cherché dans ma bibliothèque et ai trouvé un petit classique Larousse …</p><p><img class="aligncenter size-full wp-image-1909" title="Challenge 1000 ans de littérature française" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/1000litterature1.jpg" alt="" width="199" height="187" /></p>
<p>Me revoilà sur le challenge 1000 ans de littérature française proposé par <a href="http://mediatexte.blogspot.com" target="_blank">Bookine</a>. Ce trimestre, nous avions le choix entre <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/11/challenge-1-000-ans-de-litterature_13.html" target="_blank">Montaigne </a>ou <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/11/challenge-1-000-ans-de-litterature.html" target="_blank">La Pléiade</a>. J'avoue que je n'ai pas eu le courage de me lancer dans Montaigne, alors j'ai cherché dans ma bibliothèque et ai trouvé un petit classique Larousse, pages jaunies et couverture en papier, "Oeuvres Choisies" de Du Bellay.</p>
<p>Je ne lis pas souvent de poésie, la poésie, ça ne se lit pas comme un roman. Ça n'accroche pas de la même façon, ça se lit par petit bout. Alors, j'ai lu quelques poèmes de temps en temps, en attendant mon train, entre deux stations. La poésie de Du Bellay est plus difficile d'accès que celle, plus proche, du XIXème siècle. Parfois le vocabulaire est un peu ardu, on ne comprend pas toutes les références. Heureusement, j'avais quelques notes de bas de page. Il m'a fallu parfois relire plusieurs fois un même poème pour vraiment l'apprécier. Mais malgré la difficulté, j'ai aimé lire cette poésie. J'y ai retrouvé ce dont parlait Bookine dans son article récapitulatif : à la fois le respect des grands poètes de l'antiquité et l'amour de la langue française, la volonté de créer quelque chose de nouveaux. Et puis, il y a aussi une certaine fraicheur, une certaine naïveté. Du Bellay semble assez modeste, il ne se pense pas comparable à ses grands prédécesseurs, il ne cherche pas à les égaler, il "écrit à l'aventure" :</p>
<p><em>Je ne veux point fouiller au sein de la nature,</em>
<em> Je ne veux point chercher l'esprit de l'univers,</em>
<em> Je ne veux point sonder les abîmes couverts,</em>
<em> Ni dessiner du ciel la belle architecture. </em></p>
<p><em>Je ne peins mes tableaux de si riche peinture,</em>
<em> Et si hauts arguments ne recherche à mes vers :</em>
<em> Mais suivant de ce lieu les accidents divers,</em>
<em> Soit de bien, soit de mal, j'écris à l'aventure.</em></p>
<p><em>Je me plains à mes vers, si j'ai quelque regret :</em>
<em> Je me ris avec eux, je leur dis mon secret,</em>
<em> Comme étant de mon coeur les plus sûrs secrétaires.</em></p>
<p><em> Aussi ne veux-je tant les peigner et friser,</em>
<em> Et de plus braves noms ne les veux déguiser</em>
<em> Que de papiers journaux ou bien de commentaires.</em></p>
<p>On retrouve aussi chez lui la mélancolie propre à la poésie. Particulièrement dans les poèmes dédiés à la ville de Rome. Ils n'ont pas été mes préférés mais certains vers ressortent plus que d'autres. J'ai particulièrement aimé ce quatrain décrivant la grandeur attaquée dans sa faiblesse par des profiteurs faussement courageux :</p>
<p><em>Comme on voit les couards animaux outrager</em>
<em> Le courageux lion gisant dessus l’arène,</em>
<em> Ensanglanter leurs dents, et d’une audace vaine</em>
<em> Provoquer l’ennemi qui ne se peut venger</em></p>
<p>Enfin, je vais terminer par un poème qui m'a beaucoup plu, assez sombre et mélancolique. Il est sans doute dédié au ciel, comme à une idée d'un monde, ailleurs, fait de beauté. Mais j'y trouve une certaine douceur, et un amour de la vie que je ressens dans le dernier vers.</p>
<p><em>Si nostre vie est moins qu'une journée</em>
<em>En l'eternel, si l'an qui faict le tour</em>
<em>Chasse nos jours sans espoir de retour,</em>
<em>Si périssable est toute chose née,</em></p>
<p><em>Que songes-tu, mon ame emprisonnée ?</em>
<em>Pourquoy te plaist l'obscur de nostre jour,</em>
<em>Si pour voler en un plus cler sejour,</em>
<em>Tu as au dos l'aele bien empanée ?</em></p>
<p><em>La, est le bien que tout esprit desire,</em>
<em>La, le repos où tout le monde aspire,</em>
<em>La, est l'amour, la, le plaisir encore.</em></p>
<p><em>La, ô mon ame au plus hault ciel guidée !</em>
<em>Tu y pouras recongnoistre l'Idée</em>
<em>De la beauté, qu'en ce monde j'adore.</em></p>
<p>Enfin, je remercie Bookine d'organiser ce Challenge trimestriel ! Si voulez lire les autres notes de cette section, <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2011/02/challenge-1-000-ans-de-litterature.html" target="_blank">rendez-vous sur son blog</a>.</p>
<p>Note : L'édition Larousse que j'ai choisi un peu par hasard s'est avérée être un très bon choix. Il y avait des poèmes extraits de plusieurs de ses oeuvres, ce qui m'a permis de parcourir l'ensemble de sa vie de poète sans pour autant TOUT lire. Le premier poème que j'ai indiqué est extrait Des <em>Regrets</em>, le deuxième des <em>Antiquités de Rome</em> et le dernier est une oeuvre antérieure extraite du <em>Recueil de Poésie</em>.</p>Photo du mois : mon trésor2011-02-15T12:00:00+01:002011-02-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2011-02-15:/photo-du-mois-mon-tresor.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "Mon trésor".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1020835.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1902" title="Mon trésor" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1020835-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" />
</a>J'avoue, je triche un …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "Mon trésor".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1020835.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1902" title="Mon trésor" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1020835-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" />
</a>J'avoue, je triche un peu avec cette photo. Non seulement, ce n'est pas moi qui l'ai prise mais je n'étais même pas présente ! Mais j'ai craqué devant ce petit canard se jetant à l'eau. Son trésor, il est peut-être caché dans les reflets, là où son regard semble se perdre. Et puis, un petit canard, c'est une référence à mon cher et tendre qui a pris la photo, voilà son petit trésor, sa sensibilité et sa douceur.</p>
<p>Quels trésors nous réservent les blogueurs ce mois-ci ?</p>
<p><a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://troispetitssuisses.blogspot.com/" target="_blank">4 petits suisses dans un bol de riz</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank">Alice</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://www.numerimages.ch/bloganne" target="_blank">Anne fra Sveits</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank"">blogoth67</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://5emedecouverture.wordpress.com/" target="_blank">Caro[line]</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://www.cabanocanada.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://canadians.over-blog.com/" target="_blank">Chouchou</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank">Claude</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank"">Cynthia</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="_blank">Damien</a>, <a href="http://way-to-montreal.blogspot.com/" target="_blank"">DelphineEtJulie</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://doreus.wordpress.com//" target="_blank">Doréus</a>, <a href="http://memereaucanada.blogspot.com/" target="_blank"">Dorydee</a>, <a href="http://capricesennairam.canalblog.com/" target="_blank">Ennairam</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://www.frankonorsk.net/" target="_blank">Frankonorsk</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="_blank">Genki</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="_blank">Godnat</a>, <a href="http://gouli68.blogspot.com/" target="_blank">Gouli</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com/" target="_blank">Jo Ann</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="_blank"">L'azimutée</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank"">Marion</a>, <a href="http://princesserosemon.canalblog.com/" target="_blank">Mélanie</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank">Nolwenn</a>, <a href="http://www.olivierdemontreal.eu/" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://pepinexpress.canalblog.com/" target="_blank">Pépinette</a>, <a href="http://sandrinexpat.wordpress.com/" target="_blank">Sandrine</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com/" target="_blank"">Sébastien</a>, <a href="http://shandara.blogspot.com/" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://malife.me/" target="_blank">Sophie</a>, <a href="http://www.carnetsdimages.org//" target="_blank">Stéphane</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://7pourlequebec.blogspot.com/" target="_blank">Tania</a>, <a href="http://www.titem.fr/" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://veroniquem.blogspot.com/" target="_blank">Véronique</a>, <a href="http://photoblogonline.canalblog.com/" target="_blank">Virginie</a></p>Films de janvier2011-02-06T21:56:00+01:002011-02-06T21:56:00+01:00vivianetag:None,2011-02-06:/films-de-janvier.html<p><strong>En janvier, 5 films en plus des 14 vus à Gerardmer !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/sound-of-noise.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1882" title="Sound of noise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/sound-of-noise-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Sound of noise</em> de Johannes Stjärne Nilsson et Ola Simonsson</h3>
Un film tout à fait déjanté qui nous vient de Suède et prouve que les pays nordiques sont bien allumés. Ici, un groupe de musiciens extrémistes essaie de mener …</p><p><strong>En janvier, 5 films en plus des 14 vus à Gerardmer !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/sound-of-noise.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1882" title="Sound of noise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/sound-of-noise-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Sound of noise</em> de Johannes Stjärne Nilsson et Ola Simonsson</h3>
Un film tout à fait déjanté qui nous vient de Suède et prouve que les pays nordiques sont bien allumés. Ici, un groupe de musiciens extrémistes essaie de mener à bien un "concert" dont les instruments sont des objets de la vie de tous les jours et commet ainsi plusieurs "attentat". Le film se prend au sérieux tout en étant complètement délirant. L'élément fantastique inattendu rajoute un peu de poésie. Beaucoup d'humour et de plaisir...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/somewhere.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1883" title="Somewhere" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/somewhere-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Somewhere</em> de Sofia Coppola</h3>
On le savait depuis <em>Lost in Translation</em>, Sofia Coppola aime filmer les êtres perdus dans de longs plans presque minimalistes. Ici le scénario est réduit à très peu de chose, tout est dans les rapports à peine esquissé entre les personnages, les regards, les solitudes. Mais on ne s'ennuie pas, on apprend doucement à les connaitre, à les comprendre. Le film prend toute sa saveur quand la jeune fille, toute jeune encore, un peu naïve et perdue, débarque dans la vie, vide bien que mouvementée, de son père acteur. Une belle relation père - fille dans un monde qui semble creux et vide de sens.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/harry_potter.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1884" title="harry_potter" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/harry_potter-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Harry Potter et les reliques de la mort partie I</em> de David Yates</h3>
On change complètement de style avec la dernière adaptation de Harry Potter. Le film est agréable à regarder mais ne reste qu'une pâle adaptation de l'oeuvre originale, la transformant en simple divertissement. On peut aussi se demander pourquoi avoir divisé ce dernier opus en deux films quand tous les autres n'ont fait l'objet que d'un seul. On sent des considérations plus commerciales qu'artistiques. Enfin bon, il est très difficile d'adapter de façon convenable l'oeuvre de JK Rowling car vous avez fixés sur vous les yeux de millions de fans qui trouveront de toutes façons le résultat décevant. N'empêche que le meilleur film reste quand même le numéro 3, réalisé par Alfonso Cuaron, qui avait réussi à restituer l'ambiance du livre sans pour autant y rester entièrement fidèle, c'est ce qu'on appelle adapter. Ici, on est loin d'un résultat semblable.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/LesEmotifsAnonymes.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1885" title="LEs Emotifs Anonymes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/LesEmotifsAnonymes-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Les Émotifs Anonymes</em> de Jean-Pierre Améris</h3>
Une comédie française avec de bons acteurs, une jolie esthétique et un sujet légèrement original et tendre, on aurait pu s'attendre à un bon film. Malheureusement, il manque cruellement de rythme et le scénario reste plat et prévisible. L'histoire fantaisiste aurait voulu faire penser à un conte à la Amélie Poulain mais le charme ne prend pas ça donne juste un truc invraisemblable. Le film manque de finesse, surtout chez les personnages secondaires, tous très lourdement dessinés. Seuls les deux acteurs principaux sauvent un peu la mise mais ça reste une déception.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/Au-dela.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1886" title="Au-dela" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/Au-dela-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Au-Delà</em> de Clint Eastwood</h3>
J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de ce film. Ai-je été troublée par le message qui sonne comme une ode au paranormal ? Le fantastique ne me dérange pas au cinéma, au contraire, mais là ça ressemble un peu trop à une expérience douteuse, une pub pour une secte non identifiée. Évidemment, c'est très bien réalisé et les acteurs jouent parfaitement. Quoi que les scènes en français sonnent parfois un peu faux (j'ai déjà remarqué ça chez les réalisateurs américains, un problème de langue ?). Mais au final, on a envie de demander, tout ça pour quoi ? What's the point ? Reste l'histoire du petit garçon : touchante, troublante, belle et émouvante. Rien que pour elle, le film vaut le coup.</p>Festival de Gerardmer 2011 : Photos2011-02-02T22:52:00+01:002011-02-02T22:52:00+01:00vivianetag:None,2011-02-02:/festival-de-gerardmer-2011-photos.html<p>Quelques photos du festival :</p>
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<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090542.jpg"><img class="size-medium wp-image-1865" title="Dario Argento" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090542-300x225.jpg" alt="Dario Argento" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Maurice Barthélémy et Fred Cavayé</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090504.jpg"><img class="size-medium wp-image-1866" title="Maurice Barthélémy et Fred Cavayé" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090504-300x225.jpg" alt="Maurice Barthélémy et Fred Cavayé" width="300" height="225" /></a></p>
<p>L'équipe de Mirages : le réalisateur Talal Selhamiet le deux acteurs Aïssam Bouali et Karim Saidi</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090524.jpg"><img class="size-medium wp-image-1867" title="Mirages" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090524-300x225.jpg" alt="Mirages" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Jury Courts métrages : Kim Chapiron, Raphaël Personnaz, Thomas Ott, Mohamed Mazouz, Catherine Hosmalin</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090553.jpg"><img class="size-medium wp-image-1869" title="Jury Courts métrages" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090553-300x225.jpg" alt="Jury Courts métrages" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Michel Leray, réalisateur de Bloody Christmas 2 et les acteurs Frédérique Bel …</p><p>Quelques photos du festival :</p>
<p></p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090542.jpg"><img class="size-medium wp-image-1865" title="Dario Argento" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090542-300x225.jpg" alt="Dario Argento" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Maurice Barthélémy et Fred Cavayé</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090504.jpg"><img class="size-medium wp-image-1866" title="Maurice Barthélémy et Fred Cavayé" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090504-300x225.jpg" alt="Maurice Barthélémy et Fred Cavayé" width="300" height="225" /></a></p>
<p>L'équipe de Mirages : le réalisateur Talal Selhamiet le deux acteurs Aïssam Bouali et Karim Saidi</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090524.jpg"><img class="size-medium wp-image-1867" title="Mirages" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090524-300x225.jpg" alt="Mirages" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Jury Courts métrages : Kim Chapiron, Raphaël Personnaz, Thomas Ott, Mohamed Mazouz, Catherine Hosmalin</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090553.jpg"><img class="size-medium wp-image-1869" title="Jury Courts métrages" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090553-300x225.jpg" alt="Jury Courts métrages" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Michel Leray, réalisateur de Bloody Christmas 2 et les acteurs Frédérique Bel et Rurik Sallé</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090569.jpg"><img class="size-medium wp-image-1870" title="Michel Leray et Frédérique Bel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090569-300x225.jpg" alt="Michel Leray et Frédérique Bel" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Sébastien Rossignol, réalisaeur du Miroir, ainsi que Damien Macé et Alexis Wajsbrot, réalisateurs de Red Balloon</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090579.jpg"><img class="size-medium wp-image-1871" title="Sébastien Rossignol, Damien Macé et Alexis Wajsbrot" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090579-300x225.jpg" alt="Sébastien Rossignol, Damien Macé et Alexis Wajsbrot" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Alexandre Aja rendant homage à Dario Argento</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090613.jpg"><img class="size-medium wp-image-1872" title="Alexandre Aja" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090613-225x300.jpg" alt="Alexandre Aja" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Dario Argento recevant son hommage</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090616.jpg"><img class="size-medium wp-image-1873" title="Dario Argento" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090616-225x300.jpg" alt="Dario Argento" width="225" height="300" /></a></p>
<p>L'équipe du film proie : les productueurs, le scénariste Erich Vogel, le réalisateur Antoine Blossier et les deux acteurs Bérénice Bejo et Grégoire Colin </p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090630.jpg"><img class="size-medium wp-image-1874" title="Proies" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090630-300x225.jpg" alt="Proies" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Et enfin, ma photo souvenir un peu floue</p>
<p>Alexandre Aja et moi</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/photo.jpg"><img class="size-medium wp-image-1875" title="Alexandre Aja et moi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/photo-300x225.jpg" alt="Alexandre Aja et moi" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Alexandre Aja et moi</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090547.jpg"><img class="size-medium wp-image-1876" title="Alexandre Aja et moi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/P1090547-300x225.jpg" alt="Alexandre Aja et moi" width="300" height="225" /></a> </p>Festival de Gerardmer 2011 : conclusion et palmarès2011-02-01T19:36:00+01:002011-02-01T19:36:00+01:00vivianetag:None,2011-02-01:/festival-de-gerardmer-2011-conclusion-et-palmares.html<p>Et voilà, le festival est terminé pour cette année ! Comme d'habitude, j'ai apprécié ces quatre jours intenses et sanglants, escapade volée dans ma vie tranquille. Que retiendra-t-on ? Sans doute la tendance très gore des films de la sélection : l'année dernière, on avait les zombies, cette fois ça a été la …</p><p>Et voilà, le festival est terminé pour cette année ! Comme d'habitude, j'ai apprécié ces quatre jours intenses et sanglants, escapade volée dans ma vie tranquille. Que retiendra-t-on ? Sans doute la tendance très gore des films de la sélection : l'année dernière, on avait les zombies, cette fois ça a été la torture et le cannibalisme, âmes sensibles s'abstenir. Il y a eu de très bons films comme <em>I saw the devil</em> et <em>The loved ones</em>, d'autres moins bons et d'autres qui seront carrément oublié, mais ça, c'est chaque année ! Les journées ne furent pas trop intensives, nous n'avons vu que 14 films contre 16 l'année dernière (+ les courts métrages). Le temps a été au rendez-vous : la neige est tombée avant le festival en quantité raisonnable puis le soleil a brillé presque tout le temps, ce qui donne "Gerardmer enneigé sous le soleil", c'est à dire l'idéal. On remarquera aussi la très grande affluence, avec comme conséquence indésirable un accès parfois difficile aux salles dont nous avons pâtit ! Il était pratiquement impossible de voir une séance à l'espace lac sans un pass festival et je pense que certains films ont été pleins à presque toutes leurs séances. On annonce une nouvelle salle pour l'année prochaine, je suis curieuse de voir ça ! Enfin, revenons aux films avec le palmarès :
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/BEDEVILLED_fiche_film_200.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1855" title="Bedevilled" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/BEDEVILLED_fiche_film_200-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Grand prix : <em>Bedevilled</em></h3>
Comme je l'ai dit, je n'ai pas découvert ce film à Gerardmer, je l'avais vu à l'étrange festival en septembre. Je suis assez étonnée qu'il gagne le grand prix mais visiblement, il a beaucoup plu, je n'ai lu que des bonnes critiques. Personnellement, j'aurai penché pour <em>I saw the devil</em> qui a d'ailleurs remporté presque tout le reste... Mais il est vrai que <em>Bedevilled </em>a de grandes qualités, il est très bien réalisé avec un scénario peut être plus dans le thème du festival. J'attends de voir ce que nous réserve ce nouveau réalisateur coréen pour la suite.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/J-AI-RENCONTRE_fiche_film_200.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1856" title="I saw the devil" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/J-AI-RENCONTRE_fiche_film_200-150x133.jpg" alt="" width="150" height="133" /></a> Prix du public, prix de la critique et prix du jury jeune : <em>I saw the devil</em></h3>
Cependant, le second film coréen ne part pas bredouille (heureusement !), avec trois prix dont celui du public, il semble même être le grand gagnant de ce festival. C'était pour moi le meilleur film de la sélection : thriller original, sanglant et tendu, Kim Jee Won nous prouve à nouveau son talent. On remarque que la Corée revient en force avec deux films primés : ça faisait un moment qu'on n'avait pas eu de si bons films venant du "pays du matin calme" (pas si calme que ça visiblement).
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/THE-LOVES-ONES_fiche_film_200.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1857" title="The loved ones" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/THE-LOVES-ONES_fiche_film_200-150x134.jpg" alt="" width="150" height="134" /></a> Prix spécial du jury <em>ex aequo </em>: <em>The loved ones</em> et <em>Ne nous jugez pas </em>et Prix Sci-Fi pour <em>The loved ones</em></h3>
Ah, The loved ones repart avec deux beaux prix. Ça a été mon coup de coeur de cette année : humour noir, dérision, cruauté, tout pour plaire ! Je pense qu'il talonnait de près <em>I saw the devil</em> pour le prix du public. Le choix de <em>Ne nous jugez pas </em>est plus étonnant. La réaction du public a été très mitigée, certains le classant directement dans les navets de l'année. Personnellement, j'avais apprécié le film mais ne le pensait pas d'une qualité assez importante pour remporter quoi que ce soit.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/LE-MIROIR_200.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1858" title="Le Miroir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/LE-MIROIR_200-150x108.jpg" alt="" width="150" height="108" /></a> Prix du court-métrage : <em>Le Miroir</em></h3>
Certaines années, ce prix sonnait comme une évidence. Là, c'était très difficile de savoir qui serait primé car les courts étaient tous de qualité et le choix dépendait plus des sensibilités de chacun. <em>Le Miroir</em> n'est pas celui qui m'a le plus marquée mais il avait des qualités évidentes, en particulier du point de vue esthétique.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/TRIANGLE_film_200.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1859" title="Triangle" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/02/TRIANGLE_film_200-150x133.jpg" alt="" width="150" height="133" /></a> Prix Inédit vidéo : <em>Triangle</em></h3>
J'ai entendu beaucoup de bien de ce film que je n'ai pas vu ! Comme c'est un inédit vidéo, il devrait sortir en DVD et j'essaierai donc de me le procurer. Quelqu'un m'a même dit que c'était le meilleur film du festival tout confondu !</p>
<p>Voilà pour le palmarès. Jetons un oeil à ceux qui n'ont pas reçu de récompenses. Je suis bien contente que <em>Devil </em>n'ai rien eu car ce n'est que de la poudre aux yeux. <em>Dream Home</em> a eu pas mal de succès et certains auraient bien aimé le voir repartir avec quelque chose, dommage que tout le film n'ait pas été du niveau des scènes de tuerie gore car là, il aurait vraiment fait mouche. <em>Mirages</em> n'avait clairement pas le niveau pour gagner, mais je continue de penser qu'il avait tout de même des qualités et qu'avec un peu plus de moyens et un scénario meilleur, le réalisateur nous donnera des occasions de le récompenser. <em>Troll Hunter</em> est très particulier, mais c'est un délire qui m'a bien plu ! Évidemment, ça ne parle pas à tout le monde et c'est peut-être un peu trop maladroit pour espérer gagner. Enfin, je n'ai pas vu <em>La casa muda</em> mais j'ai l'impression qu'il a raté son effet. Pour terminer avec les hors-compets, je crois qu'on retiendra surtout <em>Rare Exports</em>, la bonne surprise du festival, le reste étant sans intérêt. Côté rétrospective, j'ai vu <em>Repulsion </em>qui a été le meilleur film du festival : c'est plus facile avec ceux qui ont déjà fait leurs preuves ! Il y avait aussi les excellents <em>Haute Tension</em>, <em>Psychose</em>, <em>Donnie Darko</em> et puis évidemment tous les Dario Argento : quel dommage qu'on ne puisse pas tout voir... Et puis, demain, je poste les photos du jury et des équipes de film. Petite note pour dire qu'ils avaient l'air vraiment tous très sympa, en particulier Dario Argento et Alexandre Aja qui s'arrêtaient volontiers prendre des photos et signer des autographe. J'ai d'ailleurs un petit souvenir bien sympa ;) Ça doit être agréable pour eux d'être au milieu de leurs fans !</p>Festival de Gerardmer 2011 - Samedi et dimanche2011-01-31T22:00:00+01:002011-01-31T22:00:00+01:00vivianetag:None,2011-01-31:/festival-de-gerardmer-2011-samedi-et-dimanche.html<h3>I saw the devil, The Loved Ones, Proies, Terreur, L'empire des ombres</h3>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/J-AI-RENCONTRE_fiche_film_200.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1849" title="I saw the devil" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/J-AI-RENCONTRE_fiche_film_200-150x133.jpg" alt="" width="150" height="133" /></a>Premier film de la journée : <em>I saw the devil</em>. Nous arrivons à l'avance car on ne voudrait pas louper la séance. Le réalisateur est Kim Jee Won. Il y a quelques années, son film <em>Deux Soeurs</em> a remporté …</p><h3>I saw the devil, The Loved Ones, Proies, Terreur, L'empire des ombres</h3>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/J-AI-RENCONTRE_fiche_film_200.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1849" title="I saw the devil" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/J-AI-RENCONTRE_fiche_film_200-150x133.jpg" alt="" width="150" height="133" /></a>Premier film de la journée : <em>I saw the devil</em>. Nous arrivons à l'avance car on ne voudrait pas louper la séance. Le réalisateur est Kim Jee Won. Il y a quelques années, son film <em>Deux Soeurs</em> a remporté le grand prix et reste parmi mes préférés, si ce n'est mon préféré, de l'ensemble des films que j'ai vu au festival. <em>Deux Soeurs</em> était un film de fantôme, un vrai fantastique. <em>I saw the devil</em> est très différent mais la maitrise est la même. Ce n'est pas tout à fait fantastique, mais plutôt thriller gore. Le scénario est bien mené, assez surprenant, le film est très bon. Cependant, je trouve qu'il aurait gagné à être un peu plus resserré car 2h20, c'est long. Ma préférence reste toujours à <em>Deux Soeurs</em> mais <em>I saw the devil</em> est clairement l'un des meilleurs du festival.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/RED-BALLOON_film_200.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1850" title="Red Balloon" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/RED-BALLOON_film_200-150x84.jpg" alt="" width="150" height="84" /></a></p>
<p>Sous le soleil, près du lac enneigé nous prenons un rapide pique-nique avant d'aller voir les courts métrage. Nous avons une belle sélection cette année. Je retiens le très bon <em>Red Balloon</em> qui arrive à instaurer une ambiance inquiétante en très peu de temps. Du côté de l'humour, on a le fameux <em>Bloody Christmas 2, le révolte des sapins</em> qui a eu un petit succès dans la salle. Et puis même s'il était un peu maladroit, j'ai apprécié le très drôle <em>Cabine of the deads</em> où un homme vit une attaque de zombies depuis une cabine téléphonique.</p>
<p>En sortant de la salle, la file d'attente est longue pour le prochain film en compétition, <em>La Casa muda</em>. Nous ne sommes pas sûrs de rentrer. Et si nous allons voir ce film, nous ne sommes pas sûrs du tout de pouvoir rentrer à la prochaine séance, <em>The Loved ones</em> qui sera précédée d'un hommage à Dario Argento. Le pire est que l'on pourrait attendre ici une heure dans le froid pour être refoulés, et ensuite, nous n'aurions même pas le temps de nous reposer un peu, il faudrait enchainer et attendre à nouveau deux glaciales heures. Notre décision est prise, tant pis pour <em>La Casa Muda </em>dont nous n'avons pas eu de très bons échos, allons prendre tout de suite une boisson chaude au café et revenons tout à l'heure faire patiemment la queue pour <em>The Loved Ones</em>.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/THE-LOVES-ONES_fiche_film_200.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1851" title="The Loved ones" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/THE-LOVES-ONES_fiche_film_200-150x134.jpg" alt="" width="150" height="134" /></a> Nous ne regrettons pas. Nous assistons au bel hommage à Dario Argento : discours d'Alexandre Aja et standing ovation. La rétrospective de ses films nous donne envie de tous les voir... Puis, nous découvrons<em> The Loved Ones</em>, mon coup de coeur du festival. C'est un premier film australien, ce qui ne m'inspirait pas trop confiance car j'avais encore en tête l'insignifiant <em>Rogue </em>vu il y a quelques années. Mais là, c'est un bijoux d'humour noir, cruel et déjanté qui nous attend. Pour vous donner une idée, voici les paroles de la bande originale du film qui me trotte dans la tête depuis :</p>
<p>Am I not pretty enough ?
Is my heart too broken ?
Do I cry too much ?
Am I too outspoken ?</p>
<p>Jusque là, ça va. Mais pour vous mettre dans l'esprit du film, il faut chanter cette chanson à votre chéri habillée d'une robe de bal rose fluo avec un maquillage de poupée barbie, le nez cassé et la lèvre fendue, tenant à la main un long couteau ensanglanté. Votre chéri, lui, doit être ligoté sur une chaise clouée au sol dans un costume débraillé et taché de sang, le teint gris et les yeux vitreux. Et oui, Lola a très mal pris que Brent refuse de l'emmener au bal et elle a une façon particulière d'arriver à ses fins... Très drôle, dérangeant, bien joué et bien maitrisé, le film a eu beaucoup de succès et il n'est pas passé loin du Prix du public.</p>
<p>Le dernier film de la soirée n'est pas du même niveau de l'aveu même du réalisateur venu le présenter. C'est une production française, <em>Proies</em>, une série B sans grand intérêt. Mais j'avoue que j'aime ces séances tardives à Gerardmer quand l'Espace Lac n'est pas plein et que l'on peut s'étaler un peu sur les sièges. Les autres festivaliers ont, comme nous, une journée de films derrière eux mais ils sont toujours d'attaque, prêts à applaudir les têtes éclatées et les giclées de sang. C'est un peu comme regarder une deuxième partie de soirée sur M6 avec des copains, mais un peu plus que d'habitude. D'ailleurs c'est à ça que ressemble ce film, il est assez gentil pour ne pas être évincé des chaines de télé et il ne choquera pas dans les chaumières. Le scénario est assez convenu, tout se déroule tranquillement sans qu'on ait à se poser trop de questions. Un film oubliable mais qui, au moins, est français : peut-être qu'à force, on va réussir à en faire des vraiment bien.</p>
<p>Le dimanche est notre dernière journée. Nous avons déjà vu le film présenté en compétition : <em>Bedevilled</em>. Il est passé à<a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/films/etrange-festival-2010"> l'étrange festival au mois de septembre</a>. A ma surprise, il va gagner le grand prix et je remarque d'ailleurs qu'il a beaucoup de succès parmi les festivaliers. C'est un bon film, mais comme je l'avais déjà dit, il me déçoit tout de même un peu. Pendant que le jury le découvre (et l'apprécie donc visiblement), nous voyons un Inédit Vidéo : <em>Terreur</em>. La sélection des inédits vidéos est un peu à part dans le festival, elle a son propre prix et ne passe que dans l'étrange cinéma Paradisio. Habituellement, nous n'avons pas le temps d'y aller. Cette année, nous n'en avons vu qu'un et, malheureusement, pas le meilleur. <em>Terreur </em>est en effet assez médiocre : beaucoup de grandes phrases pour pas grand chose. Encore un film que l'on va oublier très vite. Notre dernier film du festival, <em>L'Empire des ombres</em> est un peu de la même veine. Quelques bonnes idées mais au final rien de bien transcendant.</p>
<p>Et voilà le festival est fini pour cette année ! Demain, un article sur le palmarès qui nous a réservé quelques surprises...</p>Festival de Gerardmer 2011 - Vendredi2011-01-30T10:09:00+01:002011-01-30T10:09:00+01:00vivianetag:None,2011-01-30:/festival-de-gerardmer-2011-vendredi.html<h3>Ne nous jugez pas, Devil, Rare Exports, Troll Hunter</h3>
<p>Nous commençons par un film en compétition : Ne nous jugez pas. C'est un film mexicain traitant de cannibalisme, on aurait pu attendre quelque chose de plus délirant. En fait, c'est plus une fable un peu glauque, presque sociale, centrée sur le …</p><h3>Ne nous jugez pas, Devil, Rare Exports, Troll Hunter</h3>
<p>Nous commençons par un film en compétition : Ne nous jugez pas. C'est un film mexicain traitant de cannibalisme, on aurait pu attendre quelque chose de plus délirant. En fait, c'est plus une fable un peu glauque, presque sociale, centrée sur le rapport entre les personnages. Le film est bien mais il lui manque quelque chose, le rythme est un peu lent, on voudrait peut-être plus de concret, de sang ! Enfin, nous n'avons toujours pas notre gagnant...</p>
<p>Ayant un peu de temps à midi, nous mangeons à la Géromoise qui a l'avantage, en plus d'être un très bon restaurant, d'offrir le wifi gratuit. Notre première séance de l'après midi est un film hors compétition et, confiants, nous n'arrivons que peu de temps avant le début. Et là, surprise, la séance est pleine ! Le festival est victime de son succès et le nombre de pass festvial est tellement important qu'il peut remplir l'espace lac sans l'aide de la presse et du jury. Nous voilà donc un peu bête à revoir notre planning.</p>
<p>Nous nous rendons directement à notre prochaine séance, Devil à la MCL. Le film a été présenté à l'ouverture du festival mercredi soir et nous n'y étions pas. C'est sa dernière projection ici, dans cette petite salle excentrée. Nous entrons sans problème mais la séance est, elle aussi, pleine ! Si nous avions suivi notre programme initial, nous n'aurions pas pu le voir. Le film lui même n'est pas d'un intérêt évident. C'est une production de Night Shamalayan dans l'esprit de ses films précédents. On peut le qualifier de divertissant, il est certes bien réalisé. Mais il est creux, il a ce défaut des films trop commerciaux de n'offrir rien d'autre à l'esprit que d'avoir compris toute l'histoire. Il nous laisse sans questionnement, sans inquiétude, sans angoisse. On peut l'oublier aussitôt qu'on l'a vu.</p>
<p>On passe les heures qui suivent à se réchauffer dans un bar du centre on l'on se nourrit de crêpes et de vin chaud. Puis nous découvrons le film que nous aurions dû voir plus tôt cette après midi : Rare Exports, un conte de noël. Enfin, un peu de décalage, d'humour, de délire. C'est un film finnois, qui parle en effet du père noël. Mais attention aux enfants, car ce père noël est un peu effrayant et risque d'engendrer quelques cauchemars. En tout cas, c'est une belle découverte du festival.</p>
<p>On continue avec le délire nordique et on va voir The Troll Hunter, film norvégien se présentant comme un documentaire sur les trolls. Les trolls sont de sortes de gros géants pas très beaux ni très intelligents, à l'odeur marquée et qui vivent dans les forêts ou les montagnes. Le seul homme de Norvège qui s'occupe de leur régulation ne se trouve pas assez soutenu dans sa tâche et c'est pour ça qu'il accepte qu'une bande d'étudiants viennent faire un reportage sur son travail quotidien pour révéler au monde ce qui a été caché depuis si longtemps. Le film est un peu maladroit mais complètement délirant ce qui est toujours agréable. On y trouve une belle dose d'absurde, un humour décalé appréciable. Je le verrai bien obtenir le prix spécial.</p>
<p>Après ça, j'aurai bien voulu voir le premier film de la Nuit Claustrophobie, Bug, mais il est tard et je ne tiens plus, je m'endors sur place alors autant rentrer et dormir dans un lit.</p>Festival de Gerardmer 2011 : jeudi2011-01-28T13:10:00+01:002011-01-28T13:10:00+01:00vivianetag:None,2011-01-28:/festival-de-gerardmer-2011-jeudi.html<h3>Dream Home, Terreur, Repulsion, Mirages et En Quarantaine 2</h3>
<p>Bonne surprise pour notre premier film du festival, <em>Dream Home</em> qui ouvre la journée du jeudi. Je ne savais pas quoi attendre de cette production Hong-kongaise au réalisateur inconnu. Certes, il ne court pas pour le grand prix, son histoire est …</p><h3>Dream Home, Terreur, Repulsion, Mirages et En Quarantaine 2</h3>
<p>Bonne surprise pour notre premier film du festival, <em>Dream Home</em> qui ouvre la journée du jeudi. Je ne savais pas quoi attendre de cette production Hong-kongaise au réalisateur inconnu. Certes, il ne court pas pour le grand prix, son histoire est un peu confuse et manque de cohérence. Mais les scènes de tuerie gore dans un immeuble chic de Hong-Kong valent le déplacement. Et je lui accorde d'avance le prix des morts les plus inventives : strangulation-égorgement, étouffage par aspiration, coup de fer à repasser, éventrage, transpérsage, etc. Bref, un agréable moment de bonne augure pour le reste de la sélection !</p>
<p>Après un croque monsieur gargantuesque au Neptune, nous continuons notre journée au cinéma du casino avec <em>Ténèbres</em> de Dario Argento. Ce n'est peut-être pas son meilleur et il a un peu vieilli : une histoire policière assez classique ponctuée de poignards sanglants et de jeunes femmes hurlant. Mais ce qui nous semble cliché aujourd'hui est aussi la base même de l'imagerie du fantastique et du cinéma d'horreur. Nous enchainons avec un film à la MCL de l'autre côté de la ville (heureusement, cette année, la neige est moins abondante et ne nous empêche pas de prendre la voiture). Nous découvrons <em>Repulsion </em>de Polanski présenté ici dans le cadre de la rétrospective autour du thème : Paranoïa, Schizophrénie, Claustrophobie et autres petites peurs. Gerardmer a cette grande qualité de nous faire découvrir les chefs d'oeuvre du genre sur grand écran, une occasion parfois unique. <em>Repulsion </em>en est un, de ceux qui restent magnifiques sans souffrir de leur âge. On y découvre Catherine Deneuve dans un des rôles qui l'a révélée. Son visage blond et juvénile semble n'être qu'un écran, dans son regard : le vide de la folie. C'est cette folie qui est ici filmée avec beaucoup de talent. Elle est d'abord latente, une simple angoisse, une présomption puis elle se révèle de plus en plus violente et douloureuse. En bref, c'est un grand film que je suis contente d'avoir découvert ici. C'est un des seuls films de la rétrospective que je verrai cette année, une des raisons est que j'en ai vu la plupart ! Voilà un signe que ma culture en cinéma fantastique s'améliore...</p>
<p>Après une soupe prise au chalet, nous continuons notre soirée avec un film en compétition : <em>Mirages</em>. Toute petite production marocaine, je m'attendais au pire quand le réalisateur a dit que c'était un très petit budget. Mais au final, même si le film n'a pas fait l'unanimité, il m'a paru tout à fait honorable. Certes, il y a des petites maladresses techniques mais qui ne m'ont pas dérangée. J'ai trouvé assez bon le jeu des acteurs et le scénario se tient à peu près. Je ne pense pas que le film ait un grande carrière mais il permettra sans doute à son réalisateur de lancer la sienne.</p>
<p>Enfin, on termine la soirée par <em>En Quarantaine 2</em>. Petit rappel du context : il y a quelques années, les Espagnols ont fait <em>REC</em>, qui était un très bon film de genre. Les Américains en ont fait un remake, <em>En Quarantaine</em>, qui en était une copie conforme. Puis les Espagnols ont fait <em>REC2 </em>qui était, pour le coup, très mauvais. Les Américains ne s'y sont pas trompés, ils ont fait une suite à <em>En Quarantaine</em> mais qui n'a plus rien à voir avec <em>REC2</em>. C'est cette suite américaine que nous voyons aujourd'hui. Clairement, elle ne recherche pas l'originalité mais plutôt à réutiliser les ficelles et effets du premier en espérant que ça fonctionne à nouveau. La première partie du film est plutôt agréable à regarder, ça se passe dans un avion, c'est marrant. Après viennent les explications alambiquées du pourquoi du comment. Elles ne sont pas aussi mauvaises que dans REC2 mais restent assez lourdes. La fin est longue et poussive, le film reprend les mêmes effets que les premiers opus mais en perd l'acidité : c'est ce qui se passe quand avec une bonne idée, on fait 4 films !</p>
<p>Première journée terminée pour nous, il faut penser à dormir pour affronter le reste du festival !</p>Photo du mois : Dans le ciel2011-01-15T12:00:00+01:002011-01-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2011-01-15:/photo-du-mois-dans-le-ciel.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème.</p>
<p>Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci, le thème est "Dans le ciel"</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/P1020036.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1829" title="Dans le ciel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/P1020036-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Cette photo a …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème.</p>
<p>Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci, le thème est "Dans le ciel"</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/P1020036.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1829" title="Dans le ciel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/P1020036-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Cette photo a été prise en Corée, à Séoul en haut de Namsan. Alors qu'autour de moi, la ville s'étendait dans le brouillard, des êtres métalliques flottaient dans les nuages pour une exposition d'art contemporain. Ici, le reflet de l'un d'eux dans les miroirs disposés sur les grillages. Sur ces mêmes grilles, les cadenas accrochés par des couples amoureux pour sceller leur amour dans le ciel de Séoul...</p>
<p>Visitons les cieux des autres blogs participants :</p>
<p><a href="http://www.olivierdemontreal.eu/" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://veroniquem.blogspot.com/" target="_blank">Véronique</a>, <a href="http://photoblogonline.canalblog.com/" target="_blank">Virginie</a>, <a href="http://shandara.blogspot.com/" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com/" target="_blank">Jo Ann</a>, <a href="http://sandrinexpat.wordpress.com/" target="_blank">Sandrine</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="_blank">Damien</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank">Nolwenn</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://www.numerimages.ch/bloganne" target="_blank">Anne fra Sveits</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Céliano</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://www.titem.fr/" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://malife.me/" target="_blank">Sophie</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://princesserosemon.canalblog.com/" target="_blank">Mélanie</a>, <a href="http://suissefoto.blogspot.com/" target="_blank">Chris</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="_blank">Godnat</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://7pourlequebec.blogspot.com/" target="_blank">Tania</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com/" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="_blank">Genki</a>, <a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://gouli68.blogspot.com/" target="_blank">Gouli</a>, <a href="http://latribudanaximandre.com/" target="_blank">Danièle</a>, <a href="http://www.lefrigoscope.com/" target="_blank">Ludo</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank">Alice</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://www.bleuchocolat.com/blog/" target="_blank">Carolette</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank">Claude</a>, <a href="http://pepinexpress.canalblog.com/" target="_blank">Pépinette</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com/" target="_blank"">Sébastien</a>, <a href="http://memereaucanada.blogspot.com/" target="_blank"">Dorydee</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="_blank"">L'azimutée</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank"">Marion</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank"">blogoth67</a>, <a href="http://way-to-montreal.blogspot.com/" target="_blank"">DelphineEtJulie</a>, <a href="http://www.boeing/ bleudemer.com/" target="_blank"">Cynthia</a>, <a href="http://capricesennairam.canalblog.com/" target="_blank"">Ennairam</a>, <a href="http://5emedecouverture.wordpress.com/" target="_blank"">Caro[line]</a> et <a href="http://doreus.wordpress.com//" target="_blank"">Doréus</a></p>La Vérité sur Gustavo Roderer de Guillermo Martinez2011-01-12T22:07:00+01:002011-01-12T22:07:00+01:00vivianetag:None,2011-01-12:/la-verite-sur-gustavo-roderer-de-guillermo-martinez.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/la-verite-sur-gustavo-roderer.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1826" title="La verite sur gustavo roderer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/la-verite-sur-gustavo-roderer-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Je commence d'abord par remercier <a href="http://www.livraddict.com" target="_blank">Livraddict </a>et les édition <a href="http://www.laffont.fr/index.asp" target="_blank">Robert Laffont</a> pour m'avoir permis de participer à ce partenariat. Je salue particulièrement le travail de la team livraddict pour nous proposer toujours de nouvelles choses et j'espère que le site continuera à vivre longtemps !</p>
<p>On est en Argentine dans une …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/la-verite-sur-gustavo-roderer.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1826" title="La verite sur gustavo roderer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/la-verite-sur-gustavo-roderer-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Je commence d'abord par remercier <a href="http://www.livraddict.com" target="_blank">Livraddict </a>et les édition <a href="http://www.laffont.fr/index.asp" target="_blank">Robert Laffont</a> pour m'avoir permis de participer à ce partenariat. Je salue particulièrement le travail de la team livraddict pour nous proposer toujours de nouvelles choses et j'espère que le site continuera à vivre longtemps !</p>
<p>On est en Argentine dans une petite ville sur la côte, un jeune homme est battu par un autre lors d'une partie d'échec et c'est le début d'une histoire étrange entre ces deux êtres. Tous les deux très intelligents, l'un est adapté au monde et l'autre semble le combattre.</p>
<p>C'est un thème qui m'est cher : l'intelligence, le génie. Moi même en thèse, je sais parfaitement bien que je ne suis pas un génie mais j'aime réfléchir entre le rapport de l'intelligence à la société, à la folie, à la science. L'auteur, lui même docteur en mathématiques, nous expose sa théorie : il y a deux sortes d'intelligences, l'intelligence classique, adaptée au monde, qui assimile et comprends mais ne pourra jamais bouleverser les choses, et la seconde, celle pour qui rien n'est évident, celle qui doit faire un effort à chaque instant mais qui, si elle survit, pourra apporter un nouveau point de vue et révolutionner son époque. Les deux sont ici incarnées par deux personnages. L'un d'eux est le narrateur, il est celui qui réussit, celui qui aura un bel avenir plein de succès. L'autre est Gustavo Roderer, on ne le voit qu'à travers le récit du narrateur, on ne peut jamais vraiment le comprendre, tout comme l'auteur lui même sans doute. Plus le récit avance, plus son état semble se dégrader, comme s'il était rongé de l'intérieur. Le narrateur est jaloux de son intelligence supérieure mais pourrait-il renoncer à ce qui fait sa vie pour cette intelligence ? Et d'ailleurs, n'est-ce pas simplement de la folie ? La limite entre génie et folie est habilement traitée, on a tendance à penser que Gustavo Roderer est, en effet, un être exceptionnellement intelligent mais cela n'empêche pas qu'il puisse sombrer dans la folie et ne produire que du non sens. Là dessus, sur la vérité de Gustavo Roderer, l'auteur ne prend pas partie et laisse planer le doute, aurait-il révolutionner le monde ? Personnellement, je ne crois pas que l'intelligence soit ainsi binaire mais je pense en effet qu'il est possible de sombrer dans la folie. Une folie qui peut être mégalomane comme celle qui semble toucher Gustavo Roderer. Car si je pense qu'il est possible de faire des découvertes révolutionnaires, je ne pense pas qu'on puisse faire de découvertes "absolues" comme le croit Gustavo Roderer, on est toujours qu'un point sur une ligne et il y aura d'autres choses qui seront trouvées par la suite, on ne peut pas comprendre l'ensemble du monde en restant cloitré dans sa chambre. C'est peut être ce que je reprocherais à l'auteur, d'un peu trop croire à ce fantasme qui taraude les mathématiciens d'une intelligence supérieure dont la clairvoyance permettrait de saisir l'ensemble de l'univers et de sa complexité.</p>
<p>Le livre reste une belle réflexion sur le sujet, peut-être un peu abstraite. Mais heureusement, on est du côté du personnage humain, celui auquel on peut s'identifier, celui dont on comprend les doutes et la pensée. L'autre reste un mystère. On aurait peut-être aimé en savoir un peu plus sur son humanité car les intelligences pures n'existent pas. Ces sentiments sont évoqués mais de façon très brèves et le narrateur ne s'y intéresse pas vraiment. Que ressent-il ? Que refoule-t-il ? Quels sont ses rapports avec la sœur du narrateur qui lui voue une adoration sans borne ? C'est sans doute car je ne crois pas complètement à ce second personnage que le livre me semble plus une réflexion abstraite, un conte, qu'un véritable roman.</p>
<p>Je remercie à nouveau Livradict et les éditions Robert Laffont pour m'avoir fait découvrir cette oeuvre et je vous invite à lire les autres critiques sur la <a href="http://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=27121" target="_blank">page bibliomania</a> du livre.</p>Films de décembre2011-01-08T12:34:00+01:002011-01-08T12:34:00+01:00vivianetag:None,2011-01-08:/films-de-decembre.html<p><strong>En décembre, 3 films pour finir l'année !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/Rubber.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1818" title="Rubber" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/Rubber-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Rubber </em>de Quentin Dupieux</h3>
Voilà bien un ovni du cinéma... J'ai déjà vu des films étranges mais là j'avoue que ça va loin, d'ailleurs la première scène du film résume bien l'esprit général : "Why ? No reason". Quand on lit le résumé : un pneu …</p><p><strong>En décembre, 3 films pour finir l'année !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/Rubber.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1818" title="Rubber" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/Rubber-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Rubber </em>de Quentin Dupieux</h3>
Voilà bien un ovni du cinéma... J'ai déjà vu des films étranges mais là j'avoue que ça va loin, d'ailleurs la première scène du film résume bien l'esprit général : "Why ? No reason". Quand on lit le résumé : un pneu serial killer avec des pouvoir télékinésique, on pense que ça ne peut pas être encore plus bizarre et pourtant si. C'est un film de l'absurde, surréaliste et intriguant. Un joli petit bijoux en dehors de toute catégorie.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/Le-Nom-des-Gens.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1819" title="Le Nom des gens" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/Le-Nom-des-Gens-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em> Le Nom des gens</em> de Michel Leclerc</h3>
Voilà une agréable comédie française qui sort un peu du lot. J'ai beaucoup rit, ça se moque gentiment de la gauche, que ce soit celle "Jospin" un peu plan plan ou des révolutionnaires du dimanche un peu trop idéalistes. Sarah Forestier est certes un peu survoltée mais Jacques Gamblin est vraiment parfait et le duo fonctionne bien. Bref, une agréable soirée.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/un-balcon-sur-la-mer.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1820" title="Un balcon sur la mer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/un-balcon-sur-la-mer-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Un Balcon sur la mer</em> de Nicole Garcia</h3>
Un mélodrame qui se laisse regarder mais qui dans mon cas n'a pas fait mouche. Je ne me suis pas ennuyée, mais je n'ai pas non plus été émue outre mesure. Peut-être que je n'ai pas l'âme assez romantique mais j'ai tout de même un peu de mal à croire à toute cette histoire. Je veux bien que le passé ressurgisse, bouleverse le présent, chamboule tout, mais quand même, qu'en est-il de la vie qui s'est déroulée entre les deux ? N'a-elle pas compté ? Ou alors, il aurait fallu nous faire sentir que toute cette vie n'était qu'un artifice recouvrant une faille béante. Et puis, l'histoire secondaire d'arnaque immobilière m'a paru bien embrouillée et, là encore, peu crédible.</p>World Books Challenge : Australie, La loi de la tribu2011-01-02T14:17:00+01:002011-01-02T14:17:00+01:00vivianetag:None,2011-01-02:/world-books-challenge-australie-la-loi-de-la-tribu.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/la-loi-de-la-tribu.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1813" title="La loi de la tribu" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/la-loi-de-la-tribu-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Cet article est aussi le premier dans le cadre du défi <a href="http://defi5continents.over-blog.com/" target="_blank">littérature policière des 5 continents</a> et ouvre la danse avec l'Océanie !</p>
<p>Bien que Arthur Upfield soit un écrivain britannique c'est lui que je choisis pour l'Australie car c'est le pays où il a passé la plus grande partie de …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/la-loi-de-la-tribu.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1813" title="La loi de la tribu" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2011/01/la-loi-de-la-tribu-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Cet article est aussi le premier dans le cadre du défi <a href="http://defi5continents.over-blog.com/" target="_blank">littérature policière des 5 continents</a> et ouvre la danse avec l'Océanie !</p>
<p>Bien que Arthur Upfield soit un écrivain britannique c'est lui que je choisis pour l'Australie car c'est le pays où il a passé la plus grande partie de sa vie et je le considère donc comme australien d'adoption. Sans compter que tous les "blancs" australiens sont en fait d'anciens immigrés d'Europe. Arthur Upfield y est arrivé à 22 ans, en 1810. Il faisait partie de tous ses jeunes européens qui après un échec sur le vieux continent rêvaient d'un monde meilleur. Il est connu pour ses romans policiers mettant en scène l'inspecteur Napoléon Bonaparte, né d'une mère aborigène et d'un père blanc.</p>
<p>Le roman que j'ai lu, <em>La loi de la tribu</em>, se déroule au début des années soixante dans une ferme du nord de l'Australie à la frontière du désert. Ce n'est pas vraiment l'intrigue policière elle-même qui est frappante, même si, malgré un dénouement un peu peu décevant, elle est bien menée et tient le lecteur en haleine. Non, ce qui marque dans ce roman, c'est la description de ce monde en équilibre précaire entre les fermiers blancs et les tribus aborigènes. On est à une période clé de l'histoire australienne et surtout aborigène. Les tribus ne peuvent plus ignorer la présence blanche, certains jeunes "s'assimilent" en obtenant une éducation et un métier mais il leur reste le tiraillement entre leur nouvelle identité et leur origine. La ferme est tenue par un couple blanc mais les travailleurs sont principalement aborigènes et appartiennent à la la tribu voisine. Cette dernière s'accommode comme elle peut et s'adapte à la situation tout en se battant pour préserver son mode de vie. D'autres tribus sont évoquées, les "sauvages", ceux qui n'ont pas de rapports avec les blancs et ont réussi à éviter jusqu'à présent la nouvelle civilisation qui s'installe. Chaque personnage, qu'il soit blanc ou aborigène, est traité d'une façon précise et ce petit monde prend vie sous la plume de l'auteur. Le personnage principal est l'enquêteur qui, appartenant aux deux cultures, est capable d'en comprendre les modes de pensée et de décrypter les tensions sous-jacentes à l'affaire. Un roman très agréable donc, qui nous plonge à la frontière du désert australien et nous donne envie de découvrir plus profondément la culture et l'histoire aborigène.</p>World Books Challenge : Syrie, La preuve par le miel2010-12-30T12:43:00+01:002010-12-30T12:43:00+01:00vivianetag:None,2010-12-30:/world-books-challenge-syrie-la-preuve-par-le-miel.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/la-preuve-par-le-miel.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1807" title="La preuve par le miel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/la-preuve-par-le-miel-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> C'est par hasard, en flânant au rayon littérature étrangère, que je découvre ce petit livre intriguant : <em>La preuve par le miel</em> de Salwa Al Neimi. La Syrie est un pays qui me reste à découvrir et l'auteure est une femme ce qui m'intrigue d'autant plus. La quatrième de couverture est …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/la-preuve-par-le-miel.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1807" title="La preuve par le miel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/la-preuve-par-le-miel-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> C'est par hasard, en flânant au rayon littérature étrangère, que je découvre ce petit livre intriguant : <em>La preuve par le miel</em> de Salwa Al Neimi. La Syrie est un pays qui me reste à découvrir et l'auteure est une femme ce qui m'intrigue d'autant plus. La quatrième de couverture est assez mystérieuse, j'en retiens que c'est un livre écrit par une femme et qui parle de la sexualité dans le monde arabe, j'achète !</p>
<p>Ce n'est pas vraiment un roman, mais ce n'est pas un essai non plus. Le style est très poétique, inspiré des textes anciens arabes et, en particulier, des textes érotiques. Il y a d'ailleurs tout un aspect érotique dans le récit lui même, mais comme l'avoue l'auteure elle même, ça reste très "soft". Pourtant, la provocation est là, assez forte pour le que le texte soit interdit dans de nombreux pays. C'est une femme qui écrit, une femme qui assume une sexualité libre et sans tabou qu'elle conçoit comme faisant intégralement partie de sa culture, de la culture arabo-musulmane. Le texte est d'ailleurs à l'origine écrit en arabe et je suis bien désolée de ne pas maitriser cette langue et de devoir me contenter de la traduction. Car les mots mêmes du texte sont une revendication : ces mots qui, censurés par la morale religieuse qui sévit actuellement dans le monde arabe, risquent de disparaitre ! Le texte est beau, poétique et sensuel, truffé de citations et références à des textes anciens et des auteurs et poètes qui me sont inconnus. A travers les chapitres, l'auteure aborde les différents aspects de la sexualité dans le monde arabe avec toute la duplicité et l'hypocrisie qu'elle engendre. Elle fissure cette chape de moralité plaquée sur le monde musulman et en éclaire les pulsions et les désirs. Je vous invite à découvrir cette œuvre et à lire aussi cette <a href="http://www.telquel-online.com/361/mage_culture_361.shtml" target="_blank">interview de l'auteure publié sur le site telquel</a>.</p>Exposition De Nittis au petit palais2010-12-20T20:38:00+01:002010-12-20T20:38:00+01:00vivianetag:None,2010-12-20:/exposition-de-nittis-au-petit-palais.html<p>C'est un peu par hasard que je visite cette exposition et découvre par ailleurs ce peintre que je connaissais pas. De Nittis est un peintre du XIXème siècle, difficile à classer. Il est résolument de son époque, sa touche le rapproche des impressionnistes mais il suscita moins le scandale et …</p><p>C'est un peu par hasard que je visite cette exposition et découvre par ailleurs ce peintre que je connaissais pas. De Nittis est un peintre du XIXème siècle, difficile à classer. Il est résolument de son époque, sa touche le rapproche des impressionnistes mais il suscita moins le scandale et l'indignation. Peut être est-ce pourquoi il suscite à présent moins l'engouement et n'est pas aussi connu que ces contemporains. Sa vie est en effet plutôt bourgeoise et bien rangée, ses peintures sont plébiscitées, en particulier par Edmond de Goncourt dont il est l'ami et qui l'introduit dans le salon de la princesse Mathilde. Un peintre mondain donc, un peintre de salon, c'est ce à quoi il est souvent réduit mais j'ai pu découvrir qu'il était bien plus.</p>
<p>L'exposition est organisée par thèmes et nous offre l'œuvre du peintre dans toute sa variété. Je commence par les peintures représentant la campagne et en particulier son Italie natale. On prend déjà toute la mesure de sa virtuosité, de son amour de la lumière et de son talent à nous la retranscrire. Tout de suite, j'aime ses ciels. Dans chacun de ses tableaux, ils s'imposent comme un élément incontournable. Parfois, ils sont bleus, éblouissants, en contraste avec la route blanche dont on ressent la chaleur étouffante. Souvent, et c'est ce que je préfère, ils sont pleins de nuages, striés de lumière, vivants. On sent qu'il s'intéresse à la forme, à la technique même du peintre pour rendre ces nuages, cette beauté et la partager avec nous mais il y a plus que ça. Il n'est certes pas un "peintre social" mais il peint le monde qui l'entoure, son époque, avec le regard d'un observateur aguerri. Le travail paysan est presque toujours présent dans ces paysages campagnards que ce soit à travers les champs labourés, les meules de foin ou les hommes qui travaillent au bord du fleuve. J'aime surtout cette peinture magnifique qu'est <em>Le train qui passe</em> ou la modernité du train à vapeur contraste avec les deux femmes dans le champs, le tout dans un paysage vaporeux et tourmenté comme il sait si bien les peindre.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/train.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1798" title="Le train qui passe" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/train-300x202.jpg" alt="Le train qui passe" width="300" height="202" /></a></p>
<p>En continuant l'exposition, je découvre aussi comment il a peint le Vésuve dont il a vu l'éruption. Il y a d'abord les petites peintures représentant le volcan endormi, calme et rouge sous le ciel bleu. Ces peintures témoignent de la modernité et de l'originalité du peintre : la terre et la roche nue dessinées dans le détail de leur géométrie sont à la frontière de l'abstraction. Puis On trouve ces vues impressionnantes du volcan en éruption, de ces nuages de cendres, de ces torrents de lave.</p>
<p>Enfin je découvre les peintures de Paris, celles qui m'ont le plus marquée. Elles sont comme des photos, des instantanés de la ville. Le regard du peintre est partout, notant chaque détail de ce qui l'entoure, captant les regards, les silhouettes, l'atmosphère de la ville. Il mélange très habilement le flou et le détail, la foule et le particulier. Ses thèmes sont modernes : la reconstruction de Paris, les échafaudages des Pyramides ou du Trocadéro. Ses compositions sont audacieuses, comme dans <em>Les ruines du palais des Tuileries</em> où le centre du tableau est laissé vide, à peine crayonné de quelques oiseaux. Au premier plan, un couple modeste dont les regards partent dans deux directions opposées, ouvrant le tableau vers le spectateur. Le regard de la femme sort du tableau, celui de l'homme va vers le chien qui lui-même regarde un couple de femmes élégamment vêtues. On remarque à nouveau le magnifique travail sur la lumière et l'ombre qui imprègne de subtilité l'ensemble des oeuvres.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/Giuseppe-De-Nittis-La-place-du-Carrousel-et-les-ruines-du-palais-des-Tuileries-1882.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1800" title="Giuseppe De Nittis - La place du Carrousel et les ruines du palais des Tuileries, 1882" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/Giuseppe-De-Nittis-La-place-du-Carrousel-et-les-ruines-du-palais-des-Tuileries-1882-300x222.jpg" alt="Giuseppe De Nittis - La place du Carrousel et les ruines du palais des Tuileries, 1882" width="300" height="222" /></a></p>
<p>Le peintre sait donner de la vie à chacun de ses personnages, capter une attitude ou un regard d'un simple trait. C'est particulièrement impressionnant dans ses nombreuses études, souvent réalisées au pastel, où la ville apparait brumeuse mais croquée dans toute sa justesse. En plus de Paris, il a aussi peint Londres et l'on retrouve le même talent d'observateur, la ville semble vivre devant nous. Enfin, je découvre aussi toutes ces "peintures de salon" pour lesquelles il est si connu. Encore des personnages, des regards perdus, de jolis clairs obscurs, une façon unique de nous faire ressentir les scènes représentées. Il y a aussi des tableaux plus personnels, comme des portraits de sa femme et de son fils. De Nittis est mort à seulement 38 ans, en plein cœur de sa carrière artistique. Son nom reste méconnu, bien loin de Monnet, Degas, ou de ses autres contemporains que pourtant il égale largement. Je termine par cette peinture, <em>Effet de neige</em>, qui résume bien son talent. La femme en noir est dessinée de façon très précise, son visage est délicat, son regard perdu et rêveur. La majeure partie du tableau est consacrée à la neige, là, on retrouve la touche impressionniste, on distingue à peine ce qui est dessiné. Si ce n'était les ombres noires des oiseaux, on pourrait n'y voir qu'une composition abstraite, presque inquiétante.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/Effet_de_neige_1880_-_De_Nittis.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1801" title="Effet de Neige, De Niitis" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/Effet_de_neige_1880_-_De_Nittis-300x217.jpg" alt="Effet de Neige, De Niitis" width="300" height="217" /></a></p>
<p>Je vous invite à visiter l'exposition qui est sans doute une occasion unique de découvrir son œuvre : <a href="http://petitpalais.paris.fr/fr/expositions/giuseppe-de-nittis-1846-1884" target="_blank">au petit palais jusqu'au 16 janvier 2011</a>.</p>Photo du mois : coloré(e)(s)2010-12-15T12:00:00+01:002010-12-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2010-12-15:/photo-du-mois-colorees.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème.</p>
<p>Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci, le thème est "Coloré(e)(s)".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/P1080999.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1788" title="Naadam Coloré" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/P1080999-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>A nouveau une …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème.</p>
<p>Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci, le thème est "Coloré(e)(s)".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/P1080999.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1788" title="Naadam Coloré" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/P1080999-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>A nouveau une photo de Mongolie, prise lors de la fête traditionnelle du <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/peintures-notes/naadam">Naadam</a> à laquelle nous avons assisté. Ici, l'épreuve de tir à l'arc : les deux jeunes mongols dans leurs beaux habits traditionnels ramassent les flèches lancées sur les petites boites de conserves. Dans le fond, les troupeaux dans les verts pâturages infinis.</p>
<p>Visitez les autres blogs pour voir d'où viennent leurs couleurs :</p>
<p><a href="http://www.olivierdemontreal.ca/" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://veroniquem.blogspot.com/" target="_blank">Véronique</a>, <a href="http://photoblogonline.canalblog.com/" target="_blank">Virginie</a>, <a href="http://shandara.blogspot.com/" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com/" target="_blank">Jo Ann</a>, <a href="http://sandrinexpat.wordpress.com/" target="_blank">Sandrine</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="_blank">Damien</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank">Nolwenn</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://www.numerimages.ch/bloganne" target="_blank">Anne fra Sveits</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://www.titem.fr/" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://malife.me/" target="_blank">Sophie</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://princesserosemon.canalblog.com/" target="_blank">Mélanie</a>, <a href="http://www.cabanocanada.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://suissefoto.blogspot.com/" target="_blank">Chris</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="_blank">Godnat</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://7pourlequebec.blogspot.com/" target="_blank">Tania</a>, <a href="http://canadians.over-blog.com/" target="_blank">Chouchou</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com/" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="_blank">Genki</a>, <a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://gouli68.blogspot.com/" target="_blank">Gouli</a>, <a href="http://latribudanaximandre.com/" target="_blank">Danièle</a>, <a href="http://www.lefrigoscope.com/" target="_blank">Ludo</a>, <a href="http://www.bleuchocolat.com/blog" target="_blank">Carole</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank">Alice</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://www.bleuchocolat.com/blog/" target="_blank">Carolette</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank">Claude</a>, <a href="http://pepinexpress.canalblog.com/" target="_blank">Pépinette</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com/" target="_blank"">Sébastien</a>, <a href="http://way-to-montreal.blogspot.com/" target="_blank"">DelphineEtJulie</a>, <a href="http://latribudeszouzous.over-blog.com/" target="_blank"">Yadie</a>, <a href="http://memereaucanada.blogspot.com/" target="_blank"">Dorydee</a>, <a href="http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="_blank"">L'azimutée</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank"">Marion</a>, <a href="http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank"">blogoth67</a>, <a href="http://way-to-montreal.blogspot.com/" target="_blank"">DelphineEtJulie</a> et <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank"">Cynthia</a></p>Films de novembre2010-12-06T23:26:00+01:002010-12-06T23:26:00+01:00vivianetag:None,2010-12-06:/films-de-novembre.html<p><strong>En novembre, 5 films !</strong></p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/social_network.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1777" title="The Social Network" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/social_network-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>
<h3><em>The Social Network</em> de David Fincher</h3>
On pouvait s'attendre au pire et j'avais d'ailleurs assez peur d'être déçue. Mais ce fut une très bonne surprise ! On sent la maitrise du réalisateur dans la construction de son histoire. Les personnages semblent proche de la réalité et ne …</p><p><strong>En novembre, 5 films !</strong></p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/social_network.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1777" title="The Social Network" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/social_network-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>
<h3><em>The Social Network</em> de David Fincher</h3>
On pouvait s'attendre au pire et j'avais d'ailleurs assez peur d'être déçue. Mais ce fut une très bonne surprise ! On sent la maitrise du réalisateur dans la construction de son histoire. Les personnages semblent proche de la réalité et ne sont pas caricaturés. Jusqu'à la fin, le "héros" reste insaisissable et ambigu. Sachez que même si vous n'avez pas de compte facebook et que vous savez à peine ce que c'est, vous pouvez quand même voir le film car sa dimension est vraiment au delà de ça, c'est un plongeon dans le monde universitaire / entreprenarial américain et on ne s'y perd jamais ! Pourtant, ce n'est pas la précision technique qui manque, et c'est d'ailleurs agréable de voir un film qui ne raconte pas n'importe quoi sur l'informatique et qui sait filmer des programmeurs sans rajouter des effets ridicules.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/buried.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1778" title="Buried" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/buried-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Buried</em> de Ryan Reynolds</h3>
A ne surtout pas voir si vous avez des tendances claustrophobes ou des angoisses liées à l'enterrement... En effet, l'ensemble du film se passe à l'intérieur d'un cercueil dans le quel un jeune homme se trouve enfermé, enterré vivant. Rien que pour cette prouesse de réalisation (car on ne s'ennuie pas), on peut faire chapeau bas. Un hui clos donc, où le seul lien vers l'extérieur est le téléphone portable. Si l'on passe sur le scénario pas toujours très crédible, le côté guerre en Irak n'est pas le plus convainquant, le film reste très honnête. La tension est tenue d'un bout à l'autre, l'angoisse de l'enfermement est palpable, un moment "agréable".
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/potiche.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1779" title="Potiche" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/potiche-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Potiche</em> de François Ozon</h3>
Une agréable comédie de François Ozon mais pas sa meilleure. Deneuve est parfaite dans son rôle de petite bourgeoise un peu niaise, ses scènes avec Depardieu sont d'une grande justesse. Le reste est parfois inégal, on s'amuse certes, mais on ne sait pas trop quoi en penser. Tout est "trop" et on sent bien que c'est exprès, mais tout est peut-être un peu trop faux, ou alors il aurait fallu aller encore plus vers l'absurde un peu comme la dernière scène ou celle de la danse dans la boite de nuit. Ces deux scènes trop isolées nous laissent juste déconcertés.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/montpensier.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1781" title="La princesse de Montpensier" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/montpensier-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em> La Princesse de Montpensier</em> de Bertrand Tarvernier</h3>
Une belle histoire, bien filmée et bien racontée. Les acteurs jouent bien, surtout Lambert Wilson dans son rôle de chaste ami transit (il fait beaucoup les curées en ce moment !). On se prend d'affection pour cette jeune femme trop jolie et pleine de vie, accablée par le malheur de la passion, ou pour son jeune mari si maladroit, un peu moins pour son amant trop tout ce qu'on veut. Mais la question est : de quoi me rappellerai-je de ce film d'ici un an ? Seb a quand même réussi à sortir en pensant qu'il avait peut être étudier des extraits voir un résumé de l'œuvre originale avant de se rendre compte qu'il l'avait lue et annotée : une histoire qui s'oublie vite en somme !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/lhomme-qui-voulait-vivre-sa-vie.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1783" title="L'Homme qui voulait vivre sa vie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/lhomme-qui-voulait-vivre-sa-vie-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>L'homme qui voulait vivre sa vie</em> de Eric Lartigau</h3>
Changement de style pour Eric Lartigau qui, avant ça, avait fait <em>Un ticket pour l'espace</em> et <em>Prête-moi ta main</em>. Ici, on n'est plus du tout dans la comédie mais dans le thriller psychologique : un homme dont la vie est bouleversée, un film en deux parties l'avant et l'après. Au milieu Romain Duris, qui tient l'ensemble du film par son jeu et dont on ressent d'abord le malaise dans la première partie puis l'angoisse dans la seconde. Il n'est lui même dans aucune de ses vies, et c'est d'ailleurs le thème du film : la recherche de sa place, de son identité. Un bon film et un réalisateur à suivre.</p>Challenge 1000 ans de littérature française : Gargantua2010-12-04T13:30:00+01:002010-12-04T13:30:00+01:00vivianetag:None,2010-12-04:/challenge-1000-ans-de-litterature-francaise-gargantua.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/1000litterature.jpg"><img class="aligncenter size-full wp-image-1770" title="1000 ans de litterature" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/1000litterature.jpg" alt="" width="199" height="187" /></a></p>
<p>Voici mon premier article dans le cadre du challenge proposé par <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/12/challenge-1-000-ans-de-litterature.html" target="_blank">bookine : 1000 ans de littérature française</a>. L'idée est de découvrir ensemble, tous les trois mois, une période de la littérature française en lisant un auteur qui a marqué son époque. Le premier round a lieu cet été, sur <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/08/challenge-1000-ans-de-litterature.html" target="_blank">les …</a></p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/1000litterature.jpg"><img class="aligncenter size-full wp-image-1770" title="1000 ans de litterature" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/1000litterature.jpg" alt="" width="199" height="187" /></a></p>
<p>Voici mon premier article dans le cadre du challenge proposé par <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/12/challenge-1-000-ans-de-litterature.html" target="_blank">bookine : 1000 ans de littérature française</a>. L'idée est de découvrir ensemble, tous les trois mois, une période de la littérature française en lisant un auteur qui a marqué son époque. Le premier round a lieu cet été, sur <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/08/challenge-1000-ans-de-litterature.html" target="_blank">les chansons de gestes et chrétien de Troyes</a> et <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/08/challenge-1000-ans-de-litterature_01.html" target="_blank">les premiers romans et les chroniqueurs</a>. Je suis arrivée un peu tard pour participer mais vous trouverez toutes les critiques sur <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/10/challenge-1-000-ans-de-litterature.html" target="_blank">le blog de bookine</a>. Pour ce second round, nous avions le choix entre <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/09/challenge-1-000-ans-de-litterature_26.html" target="_blank">Rableais</a> et <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/09/challenge-1-000-ans-de-litterature.html" target="_blank">Villon ou Marot</a>. Je me suis donc attaquée au fameux <em>Gargantua </em>que je n'avais jamais eu l'occasion de lire.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/gargantua.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1771" title="Gargantua" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/12/gargantua-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a></p>
<p>Je dois l'avouer, ce ne fut pas une lecture facile ! J'avais une édition écrite "à l'ancienne" et donc pas toujours très compréhensible pour moi qui n'ai jamais fait d'ancien français. Heureusement, pour une page de texte il y avait environ une page de note ce qui aidait mais rendait tout de même la lecture fastidieuse. Cependant, une fois rentré dans le texte la lecture était agréable. Le propos est assez léger, plein d'humour et de descriptions extravagantes. Évidemment, on ne comprend plus toutes les références et elles ne sont sans doute plus aussi drôles mais on ressent tout de même l'intention, la légèreté et l'humour du texte. On se prend de sympathie pour l'auteur, l'imaginant, bout en train de son époque, écrire son livre en le remplissant de blagues et de bêtises à l'intention de ses proches et des autres. L'œuvre n'est pas non plus dénuée de cynisme et de critiques acerbes envers ses contemporains. Mais là aussi, pour tout comprendre, il faudrait une analyse plus poussée et une meilleure connaissance de l'époque.</p>
<p>Enfin bref, je suis bien contente d'être allée jusqu'au bout, ce que je n'aurai certainement pas fait en dehors de ce challenge ! Rendez-vous sur la <a href="http://mediatexte.blogspot.com/2010/12/challenge-1-000-ans-de-litterature.html" target="_blank">page récapitulative de bookine</a> pour voir ce que les autres ont pensé de leurs lectures !</p>Photo du mois : Nostalgie2010-11-15T12:00:00+01:002010-11-15T12:00:00+01:00vivianetag:None,2010-11-15:/photo-du-mois-nostalgie.html<p><strong>Edit :</strong> J'ai aimé toutes ces photos du passé sur vos blogs. Ces images figées dans l'instant, l'instant qui est déjà passé. Et que cachent-t-elle ces photos ? De quoi est-on nostalgique ? Car parfois, derrière le sourire on trouve de l'amertume, le sourire reste et l'amertume s'efface. On n'a plus que l'image …</p><p><strong>Edit :</strong> J'ai aimé toutes ces photos du passé sur vos blogs. Ces images figées dans l'instant, l'instant qui est déjà passé. Et que cachent-t-elle ces photos ? De quoi est-on nostalgique ? Car parfois, derrière le sourire on trouve de l'amertume, le sourire reste et l'amertume s'efface. On n'a plus que l'image de cette enfance rêvée, la mer bleue sur la photo jaunie. C'est peut être ça, la nostalgie. Le désir de cet ailleurs idéal qui n'existe que dans nos souvenirs, qui n'a peut-être jamais existé comme <a href="http://www.boeingbleudemer.com/2010/11/novembre-nostalgie.html" target="_blank">Cynthia</a> qui rêve d'un Paris qui ne vit que dans les livres...</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème.</p>
<p>Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci, le thème est "Nostalgie".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/P9160041.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1758" title="Nostalgie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/P9160041-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Cette photo, certains la connaissent déjà car elle m'a servi de profil facebook pendant longtemps ! Elle a été prise en Irlande, il y a quatre an. On ne peut pas dire que je sois vraiment nostalgique de cette période mais j'en ai un très bon souvenir. On venait de s'installer en Irlande, on ne savait pas ce qui nous attendait et tout était ouvert. Ce jour là, on était aller se balader à Howth, il faisait beau et on était descendu jusqu'à Sutton dans la lumière de la fin d'après midi. La nostalgie, ça me fait penser à la mer, à la lumière du soleil et à un vent très doux. la nostalgie, pour moi, c'est quand dans l'agitation générale, on s'oublie à penser à ces moments rare où on est juste bien et où on ne pense à rien.</p>
<p>Allez visiter les autres blogs, la liste s'allonge chaque mois !</p>
<p><a href="http://www.olivierdemontreal.ca/" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://veroniquem.blogspot.com/" target="_blank">Véronique</a>, <a href="http://photoblogonline.canalblog.com/" target="_blank">Virginie</a>, <a href="http://shandara.blogspot.com/" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspot.com/" target="_blank">Jo Ann</a>, <a href="http://sandrinexpat.wordpress.com/" target="_blank">Sandrine</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="_blank">Damien</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank">Nolwenn</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://www.numerimages.ch/bloganne" target="_blank">Anne fra Sveits</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://www.titem.fr/" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://malife.me/" target="_blank">Sophie</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://princesserosemon.canalblog.com/" target="_blank">Mélanie</a>, <a href="http://www.cabanocanada.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://suissefoto.blogspot.com/" target="_blank">Chris</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="_blank">Godnat</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://7pourlequebec.blogspot.com/" target="_blank">Tania</a>, <a href="http://cavernedelours.jexiste.fr/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://canadians.over-blog.com/" target="_blank">Chouchou</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com/" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="_blank">Genki</a>, <a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://gouli68.blogspot.com/" target="_blank">Gouli</a>, <a href="http://latribudanaximandre.com/" target="_blank">Danièle</a>, <a href="http://www.lefrigoscope.com/" target="_blank">Ludo</a>, <a href="http://www.bleuchocolat.com/blog" target="_blank">Carole</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank">Alice</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://www.bleuchocolat.com/blog/" target="_blank">Carolette</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank">Claude</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank">Marion</a>, <a href="http://pepinexpress.canalblog.com/" target="_blank">Pépinette</a>, <a href="http://sgiworld.blogspot.com/" target="_blank"">Sébastien</a>, <a href="http://latribudeszouzous.over-blog.com/" target="_blank"">Yadie</a>, <a href="http://memereaucanada.blogspot.com/" target="_blank"">Dorydee</a>, <a href=" http://dederrierelesfagots.wordpress.com/" target="_blank"">L'azimutée</a>, <a href=" http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank"">Marion</a>, <a href=" http://blogoth67.wordpress.com/" target="_blank"">blogoth67</a>, <a href="http://way-to-montreal.blogspot.com/" target="_blank"">DelphineEtJulie</a> et <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank"">Cynthia</a></p>Films d'octobre2010-11-07T14:22:00+01:002010-11-07T14:22:00+01:00vivianetag:None,2010-11-07:/films-doctobre.html<p><strong>En octobre 4 films !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/captifs-gozlan.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1747" title="Captifs" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/captifs-gozlan-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a></h3>
<h3><em>Captifs </em>de Yann Golzan</h3>
Film sans grande originalité mais qui se laisse regarder. La première partie est bien menée en huit clos inquiétant et bien filmé. La seconde partie est un peu trop rocambolesque et le scénario assez peu crédible malgré la volonté de réalisme (j'aimerai …</p><p><strong>En octobre 4 films !</strong>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/captifs-gozlan.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1747" title="Captifs" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/captifs-gozlan-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a></h3>
<h3><em>Captifs </em>de Yann Golzan</h3>
Film sans grande originalité mais qui se laisse regarder. La première partie est bien menée en huit clos inquiétant et bien filmé. La seconde partie est un peu trop rocambolesque et le scénario assez peu crédible malgré la volonté de réalisme (j'aimerai bien savoir de quels "faits réels" c'est censé être inspiré !).
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/the-housemaid.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1748" title="the-housemaid" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/the-housemaid-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a></h3>
<h3><em>The Housemaid</em> de Im Sang So</h3>
Encore un petit bijoux qui nous vient de Corée du réalisateur Im Sang So dont j'avais déjà vu <em>The President's last bang</em>. On retrouve les caractéristiques du bon cinéma coréen : la réalisation parfaite et l'image ultra léchée. On retrouve aussi ce balancement entre les styles qui rendent ces films difficiles à caractériser. Le film commence comme une fresque sociale mais filmée façon thriller ce vers quoi il évolue d'ailleurs. Mais, l'histoire nous surprend toujours et, jusqu'au bout, on ne sait pas à quoi s'attendre. Mention spéciale au premier plan du film sur le suicide d'une inconnu dans la vile frétillante.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/vous-allez-rencontrer-un-bel-et-sombre-inconnu.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1749" title="Vous allez rencontrer unbel et sombre inconnu" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/vous-allez-rencontrer-un-bel-et-sombre-inconnu-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu</em> de Woody Allen</h3>
Un film très Woody Allennien : comédie chorale qui montre les déboires de la société bourgeoise. Mais ce que j'ai aimé dans cet opus, c'est l'aspect sombre et cynique qui se cache derrière l'humour. Ici, tout le monde fait les mauvais choix, la vie de chacun s'écroule petit à petit et la seule solution, c'est visiblement de croire aux vies antérieures et de penser que l'on est Jeanne d'Arc !</p>
<h3 id="petittailleur"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/Petit-Tailleur-Louis-Garrel.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1750" title="Petit Tailleur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/Petit-Tailleur-Louis-Garrel-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Petit Tailleur</em> de Louis Garrel</h3>
<p>C'est un peu par hasard que je me retrouve à aller voir le premier film de Louis Garrel qui est en fait un moyen métrage de 45 minutes. A vrai dire, heureusement, car 45 minutes c'était déjà bien assez ! J'ai trouvé que ce film manquait beaucoup de maturité et était plutôt maladroit au niveau de la réalisation. Mais le problème est surtout dans le scénario tout à fait insipide. Le seul personnage intéressant est le vieux tailleur qui nous touche à travers sa relation avec son jeune apprenti. Mais visiblement, ce n'est pas lui qui intéresse Louis Garrel car il passe la majeure partie du temps à filmer Les Seydoux dont ne manque pas le moindre battement de cils, la moindre larme naissante, la moindre moue tristounette, le moindre sourire niais. Mais le problème, c'est que pour moi, le personnage de Lea Seydoux n'est qu'un fantasme sans chair et sans intérêt. Certes, elle est jolie mais ça m'exaspère que l'idéal féminin puisse n'être représenté que par cette boule d'émotions incontrôlées au joli petit minois. Information pour Louis Garrel : les femmes, même les plus jolies, ont un cerveau et un corps qui n'est pas juste une image ! Pour que ces poupées deviennent des personnages intéressants, il faut gratter un peu la couche de verni et de maquillage qui recouvre leur visage, sinon on obtient une pub pour un parfum, pas un film.</p>Challenge villes européennes : Londres avec l'inspecteur Monk2010-11-03T23:35:00+01:002010-11-03T23:35:00+01:00vivianetag:None,2010-11-03:/challenge-villes-europeennes-londres-avec-linspecteur-monk.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/Un-etranger-dans-le-miroir.jpg"><img class="alignleft size-full wp-image-1741" title="Un étranger dans le miroir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/Un-etranger-dans-le-miroir.jpg" alt="Un étranger dans le miroir" width="159" height="269" /></a> Sur Livraddict, <a href="http://avalon-blossom.blogspot.com/" target="_blank">Avalon </a>propose un challenge intéressant : chaque mois, une ville européenne est choisie et les lecteurs qui le souhaitent peuvent écrire un article sur une œuvre autour de cette ville. Le mois dernier, c'était Londres et j'ai donc décidé de parler de la série policière écrite par Anne Perry …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/Un-etranger-dans-le-miroir.jpg"><img class="alignleft size-full wp-image-1741" title="Un étranger dans le miroir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/Un-etranger-dans-le-miroir.jpg" alt="Un étranger dans le miroir" width="159" height="269" /></a> Sur Livraddict, <a href="http://avalon-blossom.blogspot.com/" target="_blank">Avalon </a>propose un challenge intéressant : chaque mois, une ville européenne est choisie et les lecteurs qui le souhaitent peuvent écrire un article sur une œuvre autour de cette ville. Le mois dernier, c'était Londres et j'ai donc décidé de parler de la série policière écrite par Anne Perry autour de l'inspecteur Monk.</p>
<p>Le premier opus, <em>Un étranger dans le miroir</em> date de 2001. J'ai découvert la série quelques années après et n'ai plus loupé une parution depuis ! Les faits se déroulent en pleine époque victorienne dans le Londres du XIXème siècle. Anne Perry apporte un grand soin à la description historique et, au fur et à mesure des enquêtes, on découvrira l'ensemble de la société londonienne de l'époque, toute classe sociale confondue. La ville se peint sous nos yeux : ses rues sales et pluvieuses, ses faubourgs mal famés, ses maisons bourgeoises, la Tamise embrumée et les docks crasseux...</p>
<p>L'inspecteur Monk est à l'image de la ville, insondable et tourmenté. Dans le premier roman, il se réveille d'un accident atteint d'une amnésie qu'il tente de cacher à son entourage. Il devra se redécouvrir lui même, accepter l'homme qu'il était et la part sombre qu'il enferme. C'est ce côté sombre qui m'a séduite dans l'intrigue. On le retrouve dans l'ensemble des romans, le questionnement perpétuel de Monk est ce qui fait le charme des histoires. Mais il n'est pas l'unique personnage car sans l'énergique Hester, tout resterait bien fade et triste. Femme de caractère, peu adaptée à son époque, elle devient vide un personnage récurent et prend une part active aux enquêtes. Les sentiments confus que Monk et Hester éprouvent l'un pour l'autre sont un moteur d'importance dans l'évolution de la série mais ils n'éclipsent pas les intrigues qui se nouent dans chaque épisode.</p>
<p>En conclusion, vous aurez compris que les romans d'Anne Perry font partis de mes favoris sur ma table de chevet. Rien ne vaut une soirée à se plonger dans les recoins sombre de Londres avec Monk et Esther... Pour les amateurs, une autre série sur le même thème et de la même auteur existe, c'est celle des enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt. Malheureusement, je ne pourrais rien vous en dire car je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de la découvrir ! J'ai par contre lu et adoré la série sur la famille Reavley qui nous plonge dans la première guerre mondiale mais nous éloigne un peu de Londres...</p>
<p>Pour voir l'ensemble des villes et des articles, c'est sur le <a href="http://avalon-blossom.blogspot.com/2010/07/challengedecouvrons-une-ville-deurope.html" target="_blank">blog d'Avalon</a></p>Erable en automne2010-11-01T18:02:00+01:002010-11-01T18:02:00+01:00vivianetag:None,2010-11-01:/erable-en-automne.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/P1090269.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1735" title="Erable en automne" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/P1090269-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Voilà ce que je vois depuis ma fenêtre dans mon joli jardin doré par l'automne...</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/P1090269.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1735" title="Erable en automne" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/11/P1090269-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Voilà ce que je vois depuis ma fenêtre dans mon joli jardin doré par l'automne...</p>Photo du mois : À poil(s)2010-10-15T12:00:00+02:002010-10-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2010-10-15:/photo-du-mois-a-poils.html<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème.</p>
<p>Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci, le thème est "A poil(s)".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/P1090252-copie.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1728" title="Photo du mois" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/P1090252-copie-300x221.jpg" alt="" width="300" height="221" /></a></p>
<p>And that's all …</p><p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème.</p>
<p>Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci, le thème est "A poil(s)".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/P1090252-copie.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1728" title="Photo du mois" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/P1090252-copie-300x221.jpg" alt="" width="300" height="221" /></a></p>
<p>And that's all you'll see !!</p>
<p>Qui a photographié son chien ? Qui s'est dénudé ? Découvrez la façon dont les autres ont traité ce thème :</p>
<p><a href="http://www.olivierdemontreal.ca/" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://veroniquem.blogspot.com/" target="_blank">Véronique</a>, <a href="http://photoblogonline.canalblog.com/" target="_blank">Virginie</a>, <a href="http://shandara.blogspot.com/" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://sandrinexpat.wordpress.com/" target="_blank">Sandrine</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="_blank">Damien</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank">Nolwenn</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline in Paris</a>, <a href="http://www.numerimages.ch/bloganne" target="_blank">Anne fra Sveits</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://www.titem.fr/" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://malife.me/" target="_blank">Sophie</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://princesserosemon.canalblog.com/" target="_blank">Mélanie</a>, <a href="http://www.cabanocanada.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://suissefoto.blogspot.com/" target="_blank">Chris</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="_blank">Godnat</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://7pourlequebec.blogspot.com/" target="_blank">Sept Pour le Québec</a>, <a href="http://jevoulais-vousdire.blogspot.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://canadians.over-blog.com/" target="_blank">Chouchou</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com/" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="_blank">Genki</a>, <a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://gouli68.blogspot.com/" target="_blank">Gouli</a>, <a href="http://latribudanaximandre.com/" target="_blank">Danièle</a>, <a href="http://www.lefrigoscope.com/" target="_blank">Ludo</a>, <a href="http://www.bleuchocolat.com/blog" target="_blank">Carole</a>, <a href="http://aliceinquebequie.blogspot.com/" target="_blank">Alice</a>, <a href="http://dupommieralerable.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://www.bleuchocolat.com/blog/" target="_blank">Carolette</a>, <a href="http://imagesenballade.blogspot.com/" target="_blank">Claude</a>, <a href="http://marionnette.blogsite.org/" target="_blank">Marion</a> et <a href="http://pepinexpress.canalblog.com/" target="_blank">Pépinette</a></p>World Books Challenge : Afghanistan, Mille soleils splendides2010-10-10T16:47:00+02:002010-10-10T16:47:00+02:00vivianetag:None,2010-10-10:/world-books-challenge-afghanistan-milles-soleils-splendides.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/milles-soleils-splendides.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1719" title="Mille soleils splendides" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/milles-soleils-splendides-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Pour l'Afghanistan, j'avais depuis longtemps envie de découvrir le mondialement connu Khaled Hosseini. Cependant, il se trouve que par hasard, je ne lis pas son best seller <em>Les Cerfs volants de Kaboul</em> mais son second roman, moins connu, <em>Mille soleils splendides</em>... Et je ne regrette pas du tout !</p>
<p>Dans <em>Mille …</em></p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/milles-soleils-splendides.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1719" title="Mille soleils splendides" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/milles-soleils-splendides-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Pour l'Afghanistan, j'avais depuis longtemps envie de découvrir le mondialement connu Khaled Hosseini. Cependant, il se trouve que par hasard, je ne lis pas son best seller <em>Les Cerfs volants de Kaboul</em> mais son second roman, moins connu, <em>Mille soleils splendides</em>... Et je ne regrette pas du tout !</p>
<p>Dans <em>Mille soleils splendides, </em>l'auteur raconte son pays à travers le regard de deux femmes. Ce n'est pas choix commun pour un auteur masculin, surtout dans un pays où la femme est si souvent bafouée, où se qu'elle pense et ce qu'elle ressent si souvent ignoré. Mais l'auteur se plonge au cœur de leur ressenti et fait vivre son pays par leurs yeux. La première nait en 1959, la seconde le jour de la révolution en 1978. A travers elles deux, témoins et victimes, on découvre toute l'histoire de l'Afghanistan : ses coutumes et ses contrastes, l'occupation communiste, la guerre civile, les talibans. Mais le récit historique en arrière plan n'empêche pas le récit de la vie des ces deux femmes, récit dans lequel on se plonge complètement. L'identification à ces personnages, la compréhension profonde qu'on a d'elles nous aide à mieux ressentir le pays lui même et les évènements qui le chamboulent. C'est un livre prenant, je l'ai lu en à peine quelques jours. On a pas envie de s'en détacher, il est empreint de suspense, de douleurs, de beauté.</p>
<p>Et on découvre aussi une ville, Kaboul dont on ne connait toujours que la face meurtrie, que les rues ensanglantées par les bombes, l'image d'une ville perpétuellement en guerre. Ici, on découvre l'amour des Afghans pour leur ville. On voit ce qu'elle était avant la guerre, la richesse et la beauté qu'elle enferme, on voit ce qu'elle pourrait devenir en temps de paix. On comprend la douleur que doivent éprouver les habitants de voir leur pays et leur culture ravagés par des années de guerre.</p>
<p>La situation politique actuelle nous empêche de voyager en Afghanistan et de découvrir réellement ce pays. Certaines de ses richesse culturelles sont perdues à jamais, comme les Bouddhas de pierre. Mais Khaled Hosseini nous offre son pays à travers son livre. Il nous permet de mieux comprendre l'Afghanistan, de découvrir sa complexité et sa beauté malgré la guerre, les burqas et les talibans.</p>Films de septembre2010-10-06T22:11:00+02:002010-10-06T22:11:00+02:00vivianetag:None,2010-10-06:/films-de-septembre.html<p><strong>En septembre, 5 films !</strong> dont 2 dont j'ai déjà parlé à propos de <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/films/etrange-festival-2010">l'étrange festival</a>.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/piranha-3d.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1710" title="Piranha 3D" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/piranha-3d-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Piranha 3D</em> de Alexandre Aja</h3>
Ce réalisateur français amateur de gore nous avait déjà offert le très beau remake <em>La Colline a des yeux</em>. Ici, il reprend encore des vieux classiques avec <em>Piranha 3D</em>. Je …</p><p><strong>En septembre, 5 films !</strong> dont 2 dont j'ai déjà parlé à propos de <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/films/etrange-festival-2010">l'étrange festival</a>.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/piranha-3d.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1710" title="Piranha 3D" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/piranha-3d-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Piranha 3D</em> de Alexandre Aja</h3>
Ce réalisateur français amateur de gore nous avait déjà offert le très beau remake <em>La Colline a des yeux</em>. Ici, il reprend encore des vieux classiques avec <em>Piranha 3D</em>. Je ne suis pas une fan de la 3D, je ne trouve pas que ça fasse de belles images et ça donne mal aux yeux. Mais j'aime la façon dont c'est ici décalé pour jouer avec de gros poissons méchants. Tout est trop dans ce film, rien n'est à prendre au sérieux et c'est ce qui le rend agréable. On nous montre des corps parfaits, des tas de beaux jeunes gens et tout le monde se fait déchiqueter par les poissons dans un vrai bain de sang. Amateurs de gore, bienvenue !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/oncle-boonmee.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1711" title="Oncle Boonmee" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/oncle-boonmee-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Oncle Boonmee, celui qui se souvenait de ses vies antérieures</em> de Apichatpong Weerasethakul</h3>
C'est le premier film que je vois de ce réalisateur dont j'étais curieuse. La palme d'or à Cannes semblait une bonne occasion. Mais il m'a surtout laissée perplexe. Les scènes sont assez belles prises une à une mais j'ai eu du mal à rester concentrée, je ne voyais pas vraiment où ça allait. Ça ne me gène pas de ne pas tout comprendre à un film mais j'aime ressentir une certaine cohérence qui ici m'a manquée. Peut-être ma sensibilité mystique n'est-elle pas assez développée ?
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/des-hommes-et-des-dieux.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1712" title="Des hommes et des dieux" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/des-hommes-et-des-dieux-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Des hommes et des dieux</em> de Xavier Beauvois</h3>
C'est agréable de voir un bon film français surtout sur un sujet aussi sensible. Pourtant je ne suis pas croyante et pas très friande de sujet religieux. Mais ici, j'ai trouvé que le questionnement sur la foi, le devoir, le sacrifice était très joliment amené. Les acteurs jouent tous parfaitement bien et la réalisation est très travaillée, toute de longs plans, de lumières et de détails. Le film ne prend pas parti et nous fait comprendre le combat et le choix de ces moines ce qui n'était pas aisé.</p>Toa de Sacha Guitry au TGP2010-10-02T11:38:00+02:002010-10-02T11:38:00+02:00vivianetag:None,2010-10-02:/toa-de-sacha-guitry-au-tgp.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/toa.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1702" title="Toa" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/toa-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> En ce moment et jusqu'au 17 octobre se joue au <a href="http://www.theatregerardphilipe.com/tgp-cdn/" target="_blank">Théâtre Gerard Philipe de Saint-Denis</a> la pièce <a href="http://www.theatregerardphilipe.com/tgp-cdn/toa" target="_blank">Toa de Sacha Guitry</a>. Elle a été montée par une jeune compagnie <a href="http://www.lapiccolafamilia.fr/" target="_blank">La Piccola Familia</a>. Le metteur en scène et acteur principal de la pièce est Thomas Joli que je connais déjà pour …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/toa.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1702" title="Toa" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/toa-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> En ce moment et jusqu'au 17 octobre se joue au <a href="http://www.theatregerardphilipe.com/tgp-cdn/" target="_blank">Théâtre Gerard Philipe de Saint-Denis</a> la pièce <a href="http://www.theatregerardphilipe.com/tgp-cdn/toa" target="_blank">Toa de Sacha Guitry</a>. Elle a été montée par une jeune compagnie <a href="http://www.lapiccolafamilia.fr/" target="_blank">La Piccola Familia</a>. Le metteur en scène et acteur principal de la pièce est Thomas Joli que je connais déjà pour l'avoir suivi depuis ses débuts.</p>
<p>Avec cette pièce, je découvre pour la première fois un texte de Sacha Guitry. Découvrir un texte directement au théâtre est toujours un peu dangereux, voir mon expérience malheureuse avec <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/spectacles/les-justes-dalbert-camus-a-la-colline-deception" target="_blank">Les Justes de Camus</a>. On découvre à la fois le texte et l'interprétation, on nous donne déjà un sens. Mais quand l'interprétation est bonne, alors le texte prend toute la vie et toute la force qu'il n'aurait pas eue sur le papier. Le texte est ici central, on l'entend d'ailleurs parfaitement malgré la vitesse avec laquelle il est parfois envoyé. La mise en scène est colorée, très stylisée, très travaillée mais les acteurs ne sont pas là pour "jouer" le texte, ils nous envoient les mots et expriment toute leur absurdité et leur poésie.</p>
<p>La pièce s'enroule autour d'un thème principal : la confusion entre théâtre et réalité. Cette confusion est parfaitement rendue par la mise en scène et ce dès la première apparition d'une "présentatrice" devant le rideau qui nous annonce ce qui va être joué. Ce décalage, on le retrouve ensuite dans le premier acte quand les acteurs essaient tant bien que mal de jouer les didascalies lues en voix off. La suite, je ne vous la révèle pas mais j'ai aimé l'évolution du jeu et de la mise en scène à travers les actes qui a su à la fois nous perdre et nous garder. La pièce est rythmée et drôle, les rires fusaient dans la salle et les applaudissement furent chaleureux. Certains effets étaient parfois un peu moins convaincants que d'autres mais on sent tout au long du spectacle l'énergie et l'inventivité de la jeune troupe. Ils nous ont offert et ont partagé avec nous ce texte, une belle découverte pour le public et un beau travail pour les acteurs.</p>
<p>Je vous invite à les découvrir au TGP jusqu'au 17 octobre : <a href="http://www.theatregerardphilipe.com/tgp-cdn/toa" target="_blank">rendez-vous sur le site du théâtre</a> pour réserver vos places.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/tous-au-theatre.jpg"><img class="aligncenter size-full wp-image-1703" title="Tous au theatre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/10/tous-au-theatre.jpg" alt="" width="150" height="104" /></a>PS : j'ai aussi écrit cette note dans le cadre du challenge <a href="http://leiloona.canalblog.com/archives/2010/06/06/18145654.html">Tous au théâtre</a> proposé par <a href="http://leiloona.canalblog.com" target="_blank">Leiloona</a> qui vise à faire partager nos lectures et découvertes de pièces sur nos blogs.</p>Défi Voyage autour du monde, Oasis interdites2010-09-26T23:45:00+02:002010-09-26T23:45:00+02:00vivianetag:None,2010-09-26:/defi-voyage-autour-du-monde-oasis-interdites.html<p style="text-align: center;"><img class="aligncenter size-full wp-image-1694" title="Defi Voyage autour du monde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/defi-voyage.jpg" alt="Defi Voyage autour du monde" width="200" height="200" /></p>
<p>J'écris cette note dans le cadre du <a href="http://lecoindejuna.over-blog.com/article-defi-voyage-autour-du-monde-53305729.html" target="_blank">défi "Voyage autour du monde"</a> proposé par Juna. L'idée est que chacun se voit proposée par son "défieur" une liste de livre autour du voyage ou des pays du monde et doit en lire un et poster son compte rendu sur son blog …</p><p style="text-align: center;"><img class="aligncenter size-full wp-image-1694" title="Defi Voyage autour du monde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/defi-voyage.jpg" alt="Defi Voyage autour du monde" width="200" height="200" /></p>
<p>J'écris cette note dans le cadre du <a href="http://lecoindejuna.over-blog.com/article-defi-voyage-autour-du-monde-53305729.html" target="_blank">défi "Voyage autour du monde"</a> proposé par Juna. L'idée est que chacun se voit proposée par son "défieur" une liste de livre autour du voyage ou des pays du monde et doit en lire un et poster son compte rendu sur son blog. J'ai été défié par K-bum et ai choisi de lire <em>Oasis Interdites</em> d'Ella Maillart.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/oasis-interdites.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1695" title="Oasis Interdites" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/oasis-interdites-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Avec ce livre, je découvre d'abord une femme d'exception : Ella Maillart. Née en 1903 à Genève, elle a passé sa vie à voyager, toujours curieuse du monde. Libre et indépendante, elle ressemble à la femme que j'aurais aimé être si j'avais vécu à cette époque, mais rares ont été les aventurières !</p>
<p>Dans <em>Oasis Interdites,</em> elle raconte la traversée de la Chine qu'elle entreprit avec Peter Flemming en 1935. Peter Flemming est un écrivain et aventurier anglais, c'est le frère de Ian Flemming, l'inventeur de James Bond. Et l'on dit que Ian Flemming s'inspira de son frère pour son personnage ! En résumé, Ella Maillart a traversé la Chine en compagnie de James Bond. Mais comme vous pouvez vous en douter, ce n'est du pas du tout l'archétype de la James Bond Girl (et d'ailleurs, d'après la description d'Ella, je ne trouve pas que Peter ressemble vraiment à James Bond).</p>
<p>Tout au long du livre, j'ai apprécié son écriture légère et pleine d'humour, décrivant le monde qui se découvre à elle. Quel impensable voyage que de traverser la Chine d'est en ouest au milieu des troubles des années 30 ! L'ouest de la Chine est d'ailleurs secoué de révoltes et de guerres internes dont personne ne sait rien et que Pékin ne contrôle pas du tout. Pour atteindre le Turkestan qui est leur but, nos deux voyageurs doivent se dessiner un itinéraire au milieu des désert et hauts plateaux desséchés de l'Asie centrale qu'ils parcourent à dos de chameaux. A chaque étape, la suite du voyage est incertaine, il faut batailler pour obtenir les visas, trouver les bonnes personnes et les bonnes autorisations, et trouver des guides et des bêtes de somme. Et pourtant, les voilà à l'extrémité occidentale de la chine, à Kachgar, traversant l'Himalaya pour rejoindre le Cachemire...</p>
<p>Ella Maillart s'est "baladé" entre la Mongolie intérieure et le Tibet à quelques milliers de kilomètres au sud de là où j'ai moi-même voyagé cet été, en Mongolie extérieure. J'ai pu comparer les coutumes, parfois semblables, mais souvent modifiées par les différences de lieux et d'époques (75 ans séparent nos deux voyages). Mais le mien, tout aventureux qu'il me sembla, n'était rien comparé à ce qu'elle accomplit. Je ne suis qu'une touriste suivant des pistes bien tracées quand elle fut une véritable aventurière qui partait sans savoir où, sans même savoir si elle reviendrait. Son livre m'a fait voyager avec elle, découvrir à nouveau l'Asie centrale qui m'a tant marquée cet été et je le suis reconnaissante de m'avoir permis de faire ce voyage bien assise dans mon canapé à Paris et pas sur un douloureux chameau !</p>
<p>Je remercie Juna d'avoir proposé ce défi et je remercie aussi K-bum de m'avoir fait découvrir ce livre et son auteur improbable !</p>Swap vos vacances !!2010-09-24T09:20:00+02:002010-09-24T09:20:00+02:00vivianetag:None,2010-09-24:/swap-vos-vacances.html<p>J'ai participé cet été au "Swap vos vacances" organisé par <a href="http://mdelivres.blogspot.com/" target="_blank">Tachas</a>. L'idée est de faire partager sa destination de vacances à travers des livres en particulier et plusieurs autres petites choses.</p>
<p>En septembre, comme le prévoyait le planning, je reçoit donc un avis du facteur et je vais chercher l'énorme …</p><p>J'ai participé cet été au "Swap vos vacances" organisé par <a href="http://mdelivres.blogspot.com/" target="_blank">Tachas</a>. L'idée est de faire partager sa destination de vacances à travers des livres en particulier et plusieurs autres petites choses.</p>
<p>En septembre, comme le prévoyait le planning, je reçoit donc un avis du facteur et je vais chercher l'énorme colis qui m'attend chez le gardien :</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/P1010952.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1676" title="Le Colis" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/P1010952-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>En l'ouvrant je découvre que j'ai été <strong>très gâtée</strong> par <a href="http://mediatexte.blogspot.com/" target="_blank">Bookine</a> qui est allée à Malte cet été. Ce voyage a beaucoup signifié pour elle car c'est un retour aux racines et elle me l'a fait partager dans ce colis au parfum de vacances. Voilà les nombreux cadeaux tout emballés :</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/P1010955.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1677" title="Les Cadeaux" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/P1010955-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Et voilà l'ensemble déballé, chaque cadeau avait son petit post-it de description, j'ai trouvé ça super !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/P1010956.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1678" title="Les Cadeaux déballés" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/P1010956-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Petit inventaire de ce beau paquet :
<ul>
<li>Deux romans policiers : <em>Le faucon de Malte</em> de Dashiell Hammet et <em>Garden of Love</em> de Marcus Malte, ce sont des auteurs que je ne connais pas et comme j'aime beaucoup les policiers, je vais les ajouter à ma PAL ! Très bon choix, merci beaucoup Bookine !</li>
<li><em>Histoire de l'ordre de Malte</em> de Bertrand Galimard Flavigny. L'ordre de Malte ? Je ne connaissais pas ! Mais, visiblement, ça fait intégralement partie de l'histoire de l'île...</li>
<li>Une très belle bande dessiné de Corto Maltese à travers laquelle on découvrira l'île dans tous ses secrets et sa splendeur</li>
<li>Deux très beaux guides qui font rêver</li>
<li>Idée originale : le Times du 12 août 2010, date du retour de Bookine !</li>
<li>Une bouteille de "Kinnie", boisson locale que j'ai mise au frigo pour pouvoir la boire très fraiche comme conseillé</li>
<li>Du Nougat miam miam miam</li>
<li>Une petite bouteille de liqueur traditionnelle (mmm)</li>
<li>Et une petite figurine playmobil de Jean de la Valette qui a fondé l'ordre de Malte : la figurine n'existe qu'à Malte !</li>
</ul>
Et puis bien sûrs, deux très jolis marque-pages, l'un plein de soleil et de ciel bleu, l'autre orné des sombres peintures du Caravage qui fait partie de mes peintres préférés.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/P10109641.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1681" title="Marque-Page" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/P10109641-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Je ne suis jamais allée à Malte, mais c'est clairement dans un coin de ma tête, en attendant d'avoir une occasion, voilà un joli petit aperçu !</p>
<p>Pour ma part, j'ai envoyé un colis à <a href="http://malivo.canalblog.com/" target="_blank">Stieg</a> qui a publié ses impressions <a href="http://malivo.canalblog.com/archives/2010/09/24/19135450.html" target="_blank">sur son blog.</a> Merci encore à <a href="http://mdelivres.blogspot.com/" target="_blank">Tachas </a>d'avoir organisé ce swap, j'espère qu'il y en aura d'autres les prochains été !</p>World Books Challenge : Mongolie, La Fin du Chant2010-09-18T12:03:00+02:002010-09-18T12:03:00+02:00vivianetag:None,2010-09-18:/world-books-challenge-mongolie-la-fin-du-chant.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/la-fin-du-chant.gif"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1671" title="La fin du chant" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/la-fin-du-chant-150x150.gif" alt="" width="150" height="150" /></a> A l'occasion de mon voyage cet été, j'ai découvert Galsan Tschinag, auteur mongol qui écrit en allemand et qui est donc largement traduit. Son œuvre la plus connue est sans doute <em>Ciel</em> qui décrit son enfance dans le Haut-Altaï, mais, pour le world books challenge, j'ai préféré choisir <em>La Fin …</em></p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/la-fin-du-chant.gif"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1671" title="La fin du chant" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/la-fin-du-chant-150x150.gif" alt="" width="150" height="150" /></a> A l'occasion de mon voyage cet été, j'ai découvert Galsan Tschinag, auteur mongol qui écrit en allemand et qui est donc largement traduit. Son œuvre la plus connue est sans doute <em>Ciel</em> qui décrit son enfance dans le Haut-Altaï, mais, pour le world books challenge, j'ai préféré choisir <em>La Fin du chant</em>. Dans ce roman, j'ai trouvé une finesse d'écriture et de récit qui m'a touchée profondément. Les histoires se mêlent, les personnages se racontent de digression en digression mais la trame principale toujours avance. Au départ du récit, cette jument qui ne veut pas du poulain qu'on lui présente pour remplacer son petit mort et cette jeune fille qui a perdu sa mère et qui s'acharne à réunir les deux êtres. Et bien sûr, comme dans toutes les œuvres de cet auteur, on retrouve la Mongolie et plus particulièrement l'Altaï, avec ses paysages grandioses, ses steppes, son climat extrême dont Galsan Tschinag sait si bien rendre l'atmosphère. Il en raconte aussi l'histoire, les bouleversements, le temps qui passe : à chacune de mes lectures, j'ai découvert un peu plus de ce pays dont je n'ai pu voir qu'un petit morceau lors de mon voyage. <em>La Fin du Chant </em>est un livre pour voyager, pour découvrir un autre monde dans toute sa beauté et sa réalité, mais c'est aussi un très bon roman plein de sensibilité et de finesse.</p>Photo du mois : Autour du livre2010-09-15T12:00:00+02:002010-09-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2010-09-15:/photo-du-mois-autour-du-livre.html<p>C'est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le …</p><p>C'est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci, le thème est "Autour du livre".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/P1010891.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1626" title="Photo du mois" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/P1010891-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>J'aurais aimé vous présenter ma vision de la lecture à travers une photographie mais mon inspiration m'a fait défaut. J'ai donc choisi un autre angle en voyant ces livres, posés, oubliés, dans un coin de mon bureau à la fac. Des piles de revues mathématiques telle une sculpture d'art moderne entre la porte et le mur. Autours des livres, il y a les posters enroulés de différentes conférences, le tableau blanc toujours couvert de signes et de formules plus ou moins compréhensibles, le mur beige sale sur lequel se pose mon regard vague quand il quitte l'écran d'ordinateur. Ces livres là, on ne les lit pas comme des romans (activité que j'apprécie par ailleurs), on les étudie, page à page, avec beaucoup de patience. Ou bien on les consulte pour retrouver un théorème ou une définition. Ils ont une vie austère et intrigante. Ils sont une porte vers ce monde curieux des mathématiques qui existe au delà de nous, ou plutôt, ils ne sont qu'un trou de serrure à travers lequel quelqu'un nous décrit un paysage grandiose dont on ne pourra jamais voir que de rares images.</p>
<p>Visitez les autres blogs participants :</p>
<p><a href="http://www.olivierdemontreal.ca/" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://veroniquem.blogspot.com/" target="_blank">Véronique</a>, <a href="http://photoblogonline.canalblog.com/" target="_blank">Virginie</a>, <a href="http://shandara.blogspot.com/" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspirit.com/" target="_blank">Jo Ann</a>, <a href="http://sandrinexpat.wordpress.com/" target="_blank">Sandrine</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="_blank">Damien</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank">Nolwenn</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://www.numerimages.ch/bloganne" target="_blank">Anne fra Sveits</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://www.titem.fr/" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://malife.me/" target="_blank">Sophie</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://princesserosemon.canalblog.com/" target="_blank">Mélanie</a>, <a href="http://www.cabanocanada.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://suissefoto.blogspot.com/" target="_blank">Chris</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="_blank">Godnat</a>, <a href="http://dunepommealautre.blogspot.com/" target="_blank">Clara</a>, <a href="http://7pourlequebec.blogspot.com/" target="_blank">Sept Pour le Québec</a>, <a href="http://jevoulais-vousdire.blogspot.com/" target="_blank">Christophe</a>, <a href="http://canadians.over-blog.com/" target="_blank">Chouchou</a>, <a href="http://carroir.over-blog.com/" target="_blank">Thib</a>, <a href="http://jessicawilhide.wordpress.com/" target="_blank">Genki</a>, <a href="http://www.reverdailleurs.com/" target="_blank">100driiine</a>, <a href="http://gouli68.blogspot.com/" target="_blank">Gouli</a> et <a href="http://latribudanaximandre.com/" target="_blank">Danièle</a>.</p>Etrange Festival 20102010-09-09T20:18:00+02:002010-09-09T20:18:00+02:00vivianetag:None,2010-09-09:/etrange-festival-2010.html<p>Jusqu'au 12 septembre se tient à Paris au Forum des Images, <a href="http://www.etrangefestival.com/" target="_blank">L'Étrange Festival</a>. Sélection hétéroclite autours du film fantastique (mais pas que) où l'on peut faire de belles découvertes. Je n'ai pu voir que deux films et n'aurai pas le temps d'y retourner mais je vous invite à regarder la …</p><p>Jusqu'au 12 septembre se tient à Paris au Forum des Images, <a href="http://www.etrangefestival.com/" target="_blank">L'Étrange Festival</a>. Sélection hétéroclite autours du film fantastique (mais pas que) où l'on peut faire de belles découvertes. Je n'ai pu voir que deux films et n'aurai pas le temps d'y retourner mais je vous invite à regarder la programmation étonnante et à vous faire une séance ce week-end.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/bedevilled.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1663" title="Bedevilled" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/bedevilled-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Premier film, <em>Bedevilled</em></h3>
<a href="http://www.etrangefestival.com/EF2010/film.php?film=132" target="_blank"><em>Bedevilled </em></a>est le premier film du coréen Jang Cheol-Soo qui fut l'assistant de Kim Ki Duk. On sent, en effet, l'influence du réalisateur dans le rendu de l'étrange et du sordide. Beaucoup de points positifs pour ce film qui reste cependant en dessous de ce qu'on pouvait attendre. L'horreur de l'île est bien montrée et le duo d'actrice donne de la vie à l'histoire. Cependant, les choses restent un peu trop caricaturales et le message trop lourd. La fin, en particulier, s'étend en scènes inutiles rendant le tout un peu indigeste.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/pontypool.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1664" title="Pontypool" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/pontypool-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Deuxième film, <em>Pontypool</em></h3>
On aurait dû voir ce soir là <em><a href="http://www.etrangefestival.com/EF2010/film.php?film=197" target="_blank">Black Out</a></em>, film suisse des années 70, mais la copie n'ayant pas été reçue nous avons été confronté à un changement de programmation.</p>
<p>Nous découvrons donc <a href="http://www.etrangefestival.com/EF2010/film.php?film=180" target="_blank"><em>Pontypool</em></a>, ovni inédit canadien. Certes un peu série B, le film est cependant aidé par la réalisation en huit clos où l'horreur n'apparait qu'à travers les récits entrecoupés de l'extérieur. La maladie dont souffre les habitants de Pontypool est inquiétante, on ne la découvre que par parcelle, sans trop de lourdes explications. Sanglant mais parfois drôle, inquiétant et bien rythmé, le film nous offre une agréable soirée de genre, belle petite découverte de ce festival.</p>Films de l'été 20102010-09-05T18:20:00+02:002010-09-05T18:20:00+02:00vivianetag:None,2010-09-05:/films-de-lete-2010.html<p>11 films cet été entre juin et août !
<h3>Juin : 1 film</h3>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/moissons-du-ciel.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1609" title="Les Moissons du ciel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/moissons-du-ciel-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Les Moissons du ciel</em> de Terrence Malick</h3>
Je ne vais pas au cinéma pendant un mois et quand j'y retourne c'est pour voir un film de 1979 ! Mais il est bien connu que les débuts d'été sont bien légers …</p><p>11 films cet été entre juin et août !
<h3>Juin : 1 film</h3>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/moissons-du-ciel.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1609" title="Les Moissons du ciel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/moissons-du-ciel-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Les Moissons du ciel</em> de Terrence Malick</h3>
Je ne vais pas au cinéma pendant un mois et quand j'y retourne c'est pour voir un film de 1979 ! Mais il est bien connu que les débuts d'été sont bien légers en sorties intéressantes... Alors autant voir un beau classique. Car oui, c'est un beau film que je découvre ici avec ses magnifiques images de moissons, d'hommes et de machines. On se croirait plongés dans un livre de Steinbeck au milieu de l'Amérique de l'entre deux guerres. Parfois, on est presque dans du cinéma muet devant des plans d'une force surprenante où seuls percent le bruit des flammes et du vent ravageant les champs.
<h3>Juillet : 4 films</h3>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/splice.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1610" title="Splice" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/splice-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Splice</em> de Vicenzo Natali</h3>
Petit film de science-fiction passé inaperçu (sauf à Gerardmer où nous l'avons loupé), sorti uniquement dans quelques rares salles dont l'UGC Orient Express que l'on connait pour sa programmation hétéroclite. Le réalisateur est celui qui nous avait offert <em>Cube </em>il y a quelques années. On retrouve ici le même esprit tordu et malsain, la même originalité. J'aime l'aspect non conventionnel du film qui n'hésite pas à choquer et ne s'habille pas de pudeurs excessives à l'américaine. J'aime moins les faiblesses du scénario et la fin rocambolesque et un peu ridicule.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/carlos-assayas.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1612" title="Carlos" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/carlos-assayas-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Carlos</em> de Olivier Assayas</h3>
Je n'ai pas vu la série mais ce film semble en être un bon condensé. Froid et rythmé, on y découvre la vie de Carlos à travers sa gloire et ses contradictions. Le personnage n'est pas du tout vu sous un jour flatteur comme on aurait pu le craindre et la très fine critique des idéalismes et combats "pour la bonne cause" fait mouche.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/tournee-film.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1613" title="Tournée" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/tournee-film-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> <em>Tournée</em> de Mathieu Amalric</h3>
Un film plein de paillettes et de musique, plein de vie. L'énergie est donnée par la joyeuse troupe de strip-teaseuses dont les répétitions et spectacles ponctuent le film. Ça m'a surtout donné envie d'aller voir leur spectacle qui passera à la <a href="http://www.lafermedubuisson.com/" target="_blank">ferme du buisson</a> dans un mois !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/tamara_drewe.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1614" title="Tamara Drewe" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/tamara_drewe-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Tamara Drewe</em> de Stephen Frears</h3>
Agréable comédie britannique pleine de mordant. Le personnage de Tamara n'est finalement pas le plus intéressant, mais pour la femme trompée qui tient l'auberge aux écrivains et pour l'ado déjantée amoureuse de la star de rock, le film vaut le coup !
<h3>Août : 6 films</h3>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/Cellule-211.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1615" title="Cellule 211" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/Cellule-211-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Celule 211</em> de Daniel Monzon</h3>
Film espagnol grandement inspiré par les séries et films américains sans pour autant manquer de personnalité. Si les faiblesses du scénario apparaissent après réflexion, on est facilement pris dans l'action, bluffés par le jeu des acteurs et l'excellente réalisation. Il donnera à tous les coups lieu à un remake américain et le réalisateur risque d'ailleurs fort d'aller faire un tour à Hollywood.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/arbre.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1616" title="L'Arbre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/arbre-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>L'Arbre</em> de Julie Bertucelli</h3>
Beau film, plein de douceur. On se laisse émouvoir sans surenchère dans le pathétique. A travers les images, la couleur, on est pris par les grands espaces australiens et la nature à la fois envahissante et magnifique. Certes pas le film de l'été mais une très agréable soirée.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/poetry.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1617" title="Poetry" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/poetry-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Poetry</em> de Lee Chang Dong</h3>
Le voilà, le film de l'été ! Il nous arrive de ce réalisateur coréen à qui l'on doit déjà le très beau <em>Pepermint Candy</em>. L'histoire de <em>Poetry </em>peut paraitre sordide et l'on pourrait avoir l'impression qu'il ne se passe rien. Et pourtant, ce film est un poème. L'actrice principale est touchante de vérité, perdue dans ce monde qui lui échappe. On retiendra la beauté des plans sur son visage alors que l'horreur oubliée lui apparait soudain.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/le-bruit-des-glacons.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1618" title="Le bruit des glaçons" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/le-bruit-des-glacons-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Le Bruit des glaçons</em> de Bertrand Blier</h3>
Film assez étrange que j'ai eu un peu de mal à aborder. Pourtant, une fois passées les premières minutes et qu'on s'habitue à son style étrange, c'est un vrai bijoux de cynisme et de cruauté. Le crédit en revient surtout à Dupontel qui a su donner à son personnage toute l'acidité nécessaire. Son visage, son corps, sa voix, tout exprime le parasite qui ronge, la mort qui approche.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/the-killer-inside-me.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1619" title="The killer inside me" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/the-killer-inside-me-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>The Killer inside me</em> de Michael Winterbottom</h3>
On ne peut pas dire qu'on aime ce film mais certainement qu'il est excellent. On ne peut pas dire qu'on l'aime car il fait froid dans le dos, il glace d'horreur. La violence est là, dans toute sa force, qui éclate derrière la fine couche de verni de cette Amérique des années 50. Le gendre idéal est un tueur psychopathe sous son sourire ambigu et le monde s'effrite et se fissure.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/inception.jpeg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1620" title="Inception" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/09/inception-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Inception</em> de Christopher Nolan</h3>
Et tout de même, je vais voir <em>Inception </em>qui a fait tant parlé de lui cet été. Mais malgré ses très belles images et très bons acteurs, le film reste assez décevant. La forme a été ici préférée au fond. Tout semble ne servir qu'une histoire assez creuse, tant de fioritures pour si peu ! On ne comprend rien, certes, mais qu'y-a-t-il à comprendre ? A part l'inquiétante Marion Cotillard, les inconscients semblent bien proprets. Plutôt que de répondre à quelques questions légitimes sur toute cette confuse histoire de plongeon dans le rêve, le réalisateur préfère les interminables scènes de "pan pan boum boum" qui desservent le rythme général de l'histoire.</p>Photos Mongolie2010-08-28T10:57:00+02:002010-08-28T10:57:00+02:00vivianetag:None,2010-08-28:/photos-mongolie.html<p style="text-align: center;"></p>
<p>Album Mongolie</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=192699&id=599044541&l=113ce9ec8b" target="_blank"><img class=" " title="Album Mongolie" src="http://photos-b.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc4/hs298.snc4/41263_414082074541_599044541_4766980_7268321_a.jpg" alt="Album Mongolie" width="180" height="135" /></a>
<p style="text-align: center;"></p></p>
<p>Naadam</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=192706&id=599044541&l=bbeb7e7396" target="_blank"><img class=" " title="Naadam" src="http://photos-a.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash2/hs154.ash2/41041_414088614541_599044541_4767267_5417512_a.jpg" alt="Naadam" width="180" height="135" /></a> </p><p style="text-align: center;"></p>
<p>Album Mongolie</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=192699&id=599044541&l=113ce9ec8b" target="_blank"><img class=" " title="Album Mongolie" src="http://photos-b.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc4/hs298.snc4/41263_414082074541_599044541_4766980_7268321_a.jpg" alt="Album Mongolie" width="180" height="135" /></a>
<p style="text-align: center;"></p></p>
<p>Naadam</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=192706&id=599044541&l=bbeb7e7396" target="_blank"><img class=" " title="Naadam" src="http://photos-a.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash2/hs154.ash2/41041_414088614541_599044541_4767267_5417512_a.jpg" alt="Naadam" width="180" height="135" /></a> </p>Retour en France2010-08-18T21:40:00+02:002010-08-18T21:40:00+02:00vivianetag:None,2010-08-18:/retour-en-france.html<p>Nous voilà donc rentrés en France après ces deux semaines incroyables ! Maintenant, la Mongolie signifiera quelque chose, nous aurons une idée de cette vie nomade à des milliers de kilomètres. Dans un pays où les hivers sont rigoureux et tuent les bêtes et où des gens vivent encore au rythme …</p><p>Nous voilà donc rentrés en France après ces deux semaines incroyables ! Maintenant, la Mongolie signifiera quelque chose, nous aurons une idée de cette vie nomade à des milliers de kilomètres. Dans un pays où les hivers sont rigoureux et tuent les bêtes et où des gens vivent encore au rythme du temps et des animaux. Mon voyage a été bercé par l'écriture de Galsan Tchinag, auteur mongol dont j'ai lu trois œuvres durant mon séjour. Quand il parlait de lui enfant, j'imaginais d'abord Tserentogtoch puis Monhbat, et quand il décrivait sa grand mère, je voyais celle que nous avons rencontrée. A travers ses histoires, il parle aussi de l'histoire de son pays, du communisme, du temps qui avance. Et moi je voyais le pays actuellement, ce qui reste et ce qui évolue.</p>
<p>Je ne regrette pas d'être passée par une agence, DMD a été très efficace et ça a été très rassurant d'avoir quelqu'un pour tout organiser. Cependant, ma liberté m'a tout de même un peu manqué (pourtant, notre programme n'était pas très strict !). Si on devait repartir, je pense que l'on se débrouillerait seuls maintenant qu'on sait un peu à quoi s'attendre : on trouverait un chauffeur et un guide et on partirait à l'aventure ! Le désert de Gobi ne m'attire pas, trop sec, trop chaud, trop extrême, et puis je n'aime pas les chameaux. Mais le reculé Altaï et ses hautes montagnes me font rêver... En attendant, j'ai surtout appris que je pouvais facilement me passer de mon confort habituel et supporter des conditions plus sommaires. Ça m'a donné envie de partir en camping sauvage, de me perdre au milieu de nulle part. Pas besoin d'aller jusqu'en Mongolie, je pense déjà la Scandinavie, au Canada ou aux Etats-Unis : je rêve de grands espaces ! Je ne sais pas quel sera mon prochain voyage, il ne ressemblera peut-être pas du tout à ça. Il y a tellement de choses qui m'attirent et le monde est vaste...</p>
<p>A présent, nous allons faire imprimer les photos des familles et des gens et les envoyer à DMD pour qu'ils puissent les transmettre. J'ai l'adresse de la première famille (où plutôt, j'ai l'adresse de quelqu'un à Oulan Bator qui reçoit leur courrier), je pourrai leur faire un colis plus important. J'ai aussi l'adresse de Monhbat à son école à qui nous écrirons une lettre en anglais pour qu'il puisse essayer de la comprendre. Je lui laisserai aussi notre adresse et peut-être qu'il nous écrira...</p>Retour à Oulan Bator2010-08-17T21:00:00+02:002010-08-17T21:00:00+02:00vivianetag:None,2010-08-17:/retour-a-oulan-bator.html<h3 lang="x-western">Vendredi 6 août</h3>
<p lang="x-western">Nous rentrons à Oulan Bator mercredi midi. Si la ville parait grise déjà en temps normal, sous la pluie et les nuages elle est vraiment déprimante. Nous arrivons dans la boue et les embouteillages. Nous avions visité Oulan Bator un dimanche ce qui explique qu'on ait vu …</p><h3 lang="x-western">Vendredi 6 août</h3>
<p lang="x-western">Nous rentrons à Oulan Bator mercredi midi. Si la ville parait grise déjà en temps normal, sous la pluie et les nuages elle est vraiment déprimante. Nous arrivons dans la boue et les embouteillages. Nous avions visité Oulan Bator un dimanche ce qui explique qu'on ait vu peu de voitures. Aujourd'hui, il y en a partout et la circulation est tout le temps bouchée. La camionnette avance millimètre par millimètre dans les rues surpeuplées. Et quand elle va plus vite c'est plutôt effrayant. Nous passons devant des immeubles qui témoignent de l'état général de la ville. On dirait de vieilles cités HLM en voie de destruction mais des gens y vivent ! Les parties non construites de la ville où des petites maisons en bois poussent comme elles peuvent dans la boue paraissent plus attirantes avec leurs jolies couleurs mais je ne sais pas lesquels sont les plus confortables.</p>
<p lang="x-western"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010816.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1547" title="Oulan Bator" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010816-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<div lang="x-western">
Nous déposons la petite fille qui nous a accompagnés ainsi que Erica. Erica vit dans un quartier assez proche du centre, dans des nouveaux immeubles plus attirants que les vieux HLM. Le chauffeur nous dépose à l'hôtel mais nous avons peu de temps car il faut aller déjeuner. Erica nous rejoint et nous partons vers le restaurant que l'agence a réservé. Nous retrouvons là bas le couple de touristes français qui sont maintenant dans le même hôtel que nous. Le restaurant est assez bon, ils nous servent des plats traditionnels mongols. Par contre le dessert est infect, je trouve dommage de ne pas avoir pu choisir moi même, tout était prévu par l'agence !
Nous passons l'après midi à nous balader en ville avec Erica et à faire du shopping. Les grands magasins ressemblent à ceux que l'on trouve en France, on y trouve de tout, la différence avec la vie nomade est flagrante. Nous avons eu le temps de rentrer prendre une douche bien agréable à l'hôtel avant de partir dîner. C'est le dernier repas que nous passons en compagnie d'Erica et du chauffeur car demain, nous visiterons seuls la ville. L'agence a réservé pour nous un restaurant de barbecue avec un buffet à volonté. Malheureusement, je n'ai pas faim du tout car nous avons déjeuné tard et nous dinons tôt alors qu'on a très bien mangé ce midi ! Erica et le chauffeur (qui engloutit plus de trois assiettes) sont inquiets et voudraient me nourrir de force... C'est assez émouvant de savoir qu'on ne se reverra bientôt plus. Nous avons beaucoup sympathisé avec Erica qui est maintenant plus une amie qu'une guide. Elle nous laisse son adresse email et nous espérons rester en contact.
Le lendemain, on commence par agréablement profiter de la douche qui nous a manqué pendant notre séjour. Quel plaisir de se sentir propre, d'avoir des cheveux lavés et plus une masse hirsute sur ma tête ! Puis nous sortons pour profiter de cette dernière journée. La matinée est fraiche et ensoleillée et maintenant que nous sommes à pied dans le centre, la ville parait plus agréable qu'en camionnette dans les bouchons. Nous marchons jusqu'au grand temple un peu à l'extérieur du centre que nous n'avons pas visité le premier jour. Là bas, beaucoup de touristes et il faut d'ailleurs faire attention aux pickpockets (c'est vrai pour toute la ville, nous sommes très prudents et ne prenons, par exemple, jamais nos passeports). Les Mongols n'ont pas encore compris quelle plaie sont les pigeons, ils vendent des graines pour les nourrir ! Nous entrons dans un temple où les moines sont en train de prier. La foule fait le tour du temple en silence, certains mongols déposent de l'argent sous les statues où font de petits gestes pieux. Les moines chantent des prières d'une voix monocorde. Mais chaque moine a sa propre tonalité et s'ajuste avec finesse aux autres. L'ensemble s'élève alors, à la fois solennel et majestueux. Dans le bâtiment principal s'élève une statue géante de Bouddha. Elle a été fondue par les communistes au temps de la répression religieuse mais a depuis été reconstruite. Bouddha, tout doré, nous domine de ses 26 mètres de haut, entourés de tous ses petits bouddhas et lamas qui montent jusqu'en haut du bâtiment.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010806.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1546" title="Le temple" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010806-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Après le temple, nous marchons tranquillement vers le centre dans le soleil. Nous nous installons à la terrasse de l'Amsterdam café pour prendre des sandwich et profitons ainsi du beau temps sur Peace Avenue. Nous avons plus de temps qu'il n'en faut et ne savons que faire de notre après midi. Nous découvrons une jolie boutique de cadeaux "hands made" et "frair trade" : http://www.mmmongolia.com/. Mais à force d'acheter, nous n'aurons plus d'argent donc il faut aussi faire autre chose ! Nous avons choisi quelques musées que nous décidons d'aller voir. Le premier, le musée Zanabazar, est fermé pour cause de coupure d'électricité. C'est dommage, c'est celui qui présentait l'art mongol et, en particulier, les œuvres se Zanabazar et qui m'intéressait le plus. Nous nous rendons au musée mémorial des persécutions politiques. Les explications ne sont pas très claires mais, en gros, il y a eu beaucoup de morts : la répression religieuse a été particulièrement dure. Nous allons ensuite au musée du théâtre. Il coûte très peu cher et est un peu minuscule. Il présente surtout des photos de pièces montées dans LE théâtre d'Oulan Bator. Les communistes ont réprimé la religion mais ils ont aussi permis le développement de la culture. Enfin, dernier musée, nous allons voir le musée d'art moderne. Les œuvres sont assez inégales mais certaines sont intéressantes, et puis j'aime voir comment s'expriment les artistes d'un pays.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010819.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1548" title="closed due to power cut" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010819-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
De musée en musée l'après midi avance doucement. Nous aurions voulu aller assister au spectacle d'art folklorique qui a lieu tous les soirs mais si le guide indiquait 6000 t (3 euros), le prix est maintenant de 20 000 t (10 euros) ! L'inflation touristique est flagrante dans la ville ! Si nous payons ce prix, nous n'aurons plus assez d'argent pour ce soir et nous renonçons donc pour rentrer se reposer à l'hôtel. Le soir, nous mangeons dans le "one way restaurant", nom étrange qui n'incite pas forcément à entrer, surtout que le menu n'est pas affiché. Nous le découvrons à l'intérieur et il est assez attirant mais la plupart des plats ne sont en fait pas proposés : "no no" dit la serveuse. Nous prenons un dessert au même lounge que lors de notre première soirée, à croire que nous avons nos habitudes !
Et voilà donc notre séjour terminé. Le lendemain, levés 5h pour se rendre à l'aéroport et longue journée devant nous. Le retour n'est pas de tout repos. Nous n'avions aucune idée de ce qui se passait en Russie et découvrons Moscou enfumé. C'est déjà une chance que l'aéroport ne soit pas fermé. Mais voilà que notre avion ne veut pas partir et que nous craignons de rester bloqués dans cette ville invivable. Quand on est dehors, la chaleur est étouffante, on se croirait dans un hammam mais où la vapeur serait toxique et piquerait les yeux et les narines. On ne voit pas à 10 mètres, la ville doit être bien étrange sous cette chape blanche : la place rouge doit s'étendre, déserte et fantomatique . Heureusement, nous décollons enfin et quittons la fumée pour rejoindre Paris. Au passage, prix de la pire communication pour Aeroflot. Bien que le vol soit partagé avec Air France, ce n'est qu'en Russe qu'on nous annonce que l'on doit changer d'avion...
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010827.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1550" title="L'aéroport de Moscou enfumé" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010827-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
</div>Chevaux sauvages2010-08-16T16:39:00+02:002010-08-16T16:39:00+02:00vivianetag:None,2010-08-16:/chevaux-sauvages.html<h3 lang="x-western">Mercredi 4 août</h3>
<p lang="x-western">Nous quittons assez tôt la famille le mardi car nous avons de la route à faire. Nous roulons entourés du blé sauvage qui ondule sous le vent parsemé de chardons bleus. Cependant, nous sommes maintenant sur le retour et rejoignons la route asphaltée que nous avons déjà …</p><h3 lang="x-western">Mercredi 4 août</h3>
<p lang="x-western">Nous quittons assez tôt la famille le mardi car nous avons de la route à faire. Nous roulons entourés du blé sauvage qui ondule sous le vent parsemé de chardons bleus. Cependant, nous sommes maintenant sur le retour et rejoignons la route asphaltée que nous avons déjà prise à l'aller. Au bout de deux heures environ, nous nous retrouvons à Khogno Khan où nous faisons une rapide pause. La famille vit près de la route ce qui nous permet de nous arrêter à leur yourte. Les deux jeunes parents sont là ainsi que le petit diable Tserentogtoch et la jeune Enhjmaa. Monhbat travaille sans doute, il sera très déçu de nous avoir loupé car le père dit qu'il parle beaucoup de nous...</p>
<p lang="x-western"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090114.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1535" title="Tserentogtoch veut jouer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090114-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<div lang="x-western">
La route avance sans fin au milieu de la plaine. Nous nous arrêtons déjeuner au milieu de nulle part, dans la steppe balayée par le vent. Ce n'est qu'en fin d'après midi que nous quittons la route principale et rejoignons le parc national du Hustai. C'est là que vivent les fameux chevaux sauvages de Przewalski. Nous apprenons dans le petit musée qu'ils ont en fait disparu de la vie sauvage dans les années 60 et ne vivaient plus qu'en captivité. Leur réintroduction dans le parc n'a commencé que dans les années 90 mais a l'air de bien fonctionner. Nous ne pouvons observer les chevaux que près de l'entrée du parc mais ils sont aujourd'hui très sympathiques. En effet, ils viennent paitre sur le flanc de la colline qui borde la route. Nous les voyons très bien, c'est à peine si nous avons besoin de sortir de la camionnette pour les prendre en photo. D'autres animaux vivent dans le parc, comme des lynx, des renards, des cerfs ou des loups. Mais nous ne restons pas assez longtemps pour pouvoir les voir. J'aperçois seulement une grosse marmotte sauter dans son trou ce qui me réjouit déjà beaucoup.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090115.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1538" title="Les chevaux sauvages" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090115-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
La famille chez qui nous devons loger était censée être installée à la bordure du parc, dans la plaine derrière les montagnes. Mais nous apprenons qu'ils ont déménagé à 30 km d'ici (30 km de piste, c'est beaucoup !). Nous roulons donc encore un certain temps au milieu des bosses sur des pistes parfois inexistantes avant de les trouver. C'est la femme qui nous accueille avec un bol de lait traditionnel. Sa yourte est très joliment décorée et bien tenue. On sent chez elle le désir d'être une vraie hôtesse et d'avoir un joli petit intérieur. Leur yourte d'hôte est presque une chambre d'hôtel avec de petits lits en bois peint. Il y a un guest book où les précédents invités ont laissé des messages. Les derniers venus sont le couple de français que nous avons croisés déjà plusieurs fois. La femme nous sert des petits beignets et de la crème ainsi que du thé. C'est agréable car le temps s'est bien rafraichi.
En effet, à peine arrivés, le ciel nous ai tombé sur la tête. Bien que la journée ait commencé par un grand soleil, temps s'est couvert dans l'après midi et le vent s'est mis à souffler. A présent, la pluie est aussi de la partie et une vraie tempête se déchaine. Nous dînons dans notre yourte où le poêle a été allumé et ne pouvons sortir sans tenir fermement nos imperméables. Après le dîner, nous jouons aux cartes avec Erica et le chauffeur. C'est le même jeu qu'hier mais cette fois nous jouons en équipe. Les stratégies sont un peu difficiles à comprendre mais nous avons fait des équipes équilibrées (Sébastien - Erica / Moi - chauffeur). Erica est impitoyable est elle gagne avec Sébastien. Dehors, la pluie continue de tomber et tombe d'ailleurs toute la nuit. Bien emmitouflés dans nos pulls et sacs de couchages, nous n'avons pas froid et entendons seulement les goûtes sur la yourte.
Le lendemain matin, nous prenons le petit déjeuner avec la famille dans leur yourte chauffée par le poêle. Nous dégustons avec avidité les petits beignets à la crème et le thé au lait. Nous n'avons pas le temps de rester longtemps avec la famille, pourtant très sympathique, car il nous faut partir vers Oulan Bator. La petite vient avec nous : c'est une jeune actrice et elle va à la ville pour jouer dans une des petites séries mongoles qui passent à la télé. Elle fait ça depuis deux ans. Elle a été choisie parmi les élèves de son école qui prennent des cours de théâtre. C'est vrai qu'elle est très mignonne. Je trouve aussi que sa mère ressemble à un personnage de série avec son joli visage maquillé et sa robe traditionnelle. Pour nous, c'est la fin de la steppe et un peu la fin du voyage...
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010796.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1539" title="La famille" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010796-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090132.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1540" title="Mauvais temps" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090132-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
</div>Photo du mois : Ombres chinoises2010-08-15T12:00:00+02:002010-08-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2010-08-15:/photo-du-mois-ombres-chinoises.html<p>Aujourd'hui, c'est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci …</p><p>Aujourd'hui, c'est le jour de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci, le thème est "Ombres chinoises"</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010696.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1578" title="Ombre de yourte" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010696-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a>Je triche un peu et décale le thème, ce n'est pas une "ombre chinoise" mais une "ombre mongole", celle de la yourte à Khogno Khan dans la lumière du soir. Cette lumière est difficile à saisir, on ne l'avait que le soir à l'heure du diner. D'un seul coup, la steppe prenait des reflets dorés et le ciel s'embrasait. Ça ne durait parfois que quelques secondes ou bien jusqu'au coucher du soleil. Toutes les nuances deviennent alors contrastes, les ombres se marquent sur le sol et les couleurs flamboient...</p>
<p>N'oubliez pas de visiter les autres blogs participants :</p>
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<p lang="x-western">Nous nous levons tard ce matin mais rien de spécial n'est prévu donc nous ne sommes pas pressés. D'ailleurs, le chauffeur est parti avec la voiture pour aller voir un dentiste en ville car sa dent le fait souffrir. Ça m'embête un peu car mes tennis sont …</p><h3 lang="x-western">Lundi 2 août</h3>
<p lang="x-western">Nous nous levons tard ce matin mais rien de spécial n'est prévu donc nous ne sommes pas pressés. D'ailleurs, le chauffeur est parti avec la voiture pour aller voir un dentiste en ville car sa dent le fait souffrir. Ça m'embête un peu car mes tennis sont restés dans la voiture, or il a plu et l'herbe est mouillée. Après le petit déjeuner, je rejoins Erica dans la yourte familiale où la femme prépare les petits beignets traditionnels qui nous sont souvent servis. Sur le poêle central, les petits gâteaux sautent dans l'huile bouillante tandis que sur des bâches les enfants et Erica découpent la pâte en larges lamelles. L'homme est assis à une petite table et sculpte du bois. Il nous montre les boîtes et outils qu'il a construits.</p>
<p lang="x-western"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080950.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1519" title="Les beignets sous la yourte" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080950-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p lang="x-western"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080959.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1520" title="Le travail du bois" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080959-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<div lang="x-western">
Nous goûtons les délicieux beignets frais puis partons nous balader dans la steppe. Il faut faire attention car les yourtes sont bien cachées dans le creux des collines et une fois passée la première crête, nous ne les voyons plus. Sur notre chemin, nous croisons trois hommes à moto. Ils s'arrêtent pour nous saluer et s'assoient par terre pour échanger avec nous leur tabac prisé : c'est la petite bouteille qu'il faut renifler, nous avons appris à le faire dans la toute première famille. Nous comprenons à leurs gestes qu'ils viennent du campement voisin que nous pouvons voir d'ici. Nous les prenons en photo sur leur moto et les laissons repartir puis nous même revenons vers notre yourte.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080967.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1521" title="Sur la moto" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080967-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Le chauffeur revient bientôt et nous prenons le déjeuner dans la yourte. Erica est pressée car nous avons la chance qu'un Naadam ait été organisé aujourd'hui non loin d'ici. Nous allons nous y rendre avec la famille et tout le monde est impatient. Le Naadam est une grande tradition mongole. Ce sont des fêtes organisées autour de compétitions sportives tout au long de l'été. Les grands Naadams ont lieu plus tôt en juillet mais celui-ci est un petit Naadam local. Le sport le plus prisé est la course hippique mais il y a aussi la lutte traditionnelle et le tir à l'arc.
Nous emportons donc toute la famille avec nous dans la voiture et partons vers le Naadam. Le couple a mis ses beaux vêtements, la femme a troqué ses grosses bottes de travail contre de jolies bottines. Nous arrivons sur place au milieu des autres voitures et des chevaux. Au centre de l'attroupement, a lieu la compétition de lutte. Les lutteurs portent de gros slips colorés avec des chemises ouvertes laissant voir leurs muscles impressionnants et des petits chapeaux pointus attestant de leurs victoires passées. Ils se prennent par les épaules et essaient de se mettre à terre. Le gagnant marche vers la foule en ouvrant les bras. De nombreux lutteurs s'affrontent. Entre les différentes manches du combat, des chanteurs entament des chansons populaires reprises par la foule.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080985.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1523" title="les lutteurs" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080985-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Nous nous promenons un peu. Partout des petites camionnettes vendent des beignets frits à la viande visiblement liés à ce genre de fête. Il y a aussi des étals de différentes choses : jouets, vêtements, bonbons... Mais malheureusement pour nous, aucun artisanat local, seulement des produits importés de Russie ou de Chine. Nous découvrons bientôt les chevaux préparés pour la course. Il y a plusieurs courses en fonction de l'age des chevaux. La plupart ont déjà eu lieu, il ne reste que celle réservée aux jeunes chevaux de deux ans. Par contre, ce sont toujours de jeunes enfants qui les montent. Et nous les voyons d'ailleurs, tout jeunes, parfois sans selle, arborant leur numéro et marchant doucement avec leur monture pour les entrainer. Ils partent bientôt vers le lieu de départ de la course, à 10 km de là. En attendant leur retour, nous nous installons dans la voiture d'où nous pouvons voir la lutte. Les enfants sont là aussi. Le petit garçon a reçu un nouveau jouet : un pistolet en plastique. Il s'amuse avec en mimant des tirs un peu partout. Erica achète des beignets et des bonbons que nous partageons avec la famille.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090006.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1525" title="Les jeunes cavaliers" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090006-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Puis voilà les jeunes coureurs qui reviennent. Nous les voyons arriver de loin dans la plaine. La foule les attend et acclame le vainqueur qui passe la ligne d'arrivée bien avant les autres. Nous les regardons tous, un par un, arriver. Seuls les cinq premiers seront récompensés. Mais ici, c'est le cheval qui compte plus que le cavalier. D'ailleurs, si le cavalier tombe mais que le cheval arrive tout de même, cela compte quand même. Un des chevaux est d'ailleurs arrivé seul, des adultes sont partis à la recherche du petit, nous espérons qu'il va bien mais n'en saurons pas plus. Nous retournons à la lutte où il ne reste plus qu'une manche mais visiblement, elle n'est pas prévue pour tout de suite. En ce moment, ce sont les enfants que l'on fait lutter pour imiter les adultes. Ils ont d'ailleurs l'air très doués mais pas de prix à la clé, c'est seulement informel. Erica voudrait que nous repartions mais nous ne trouvons plus le mari qui a disparu. En fait, il est avec des amis et a un peu bu. Sa femme arrive avec du mal à le pousser dans la voiture car il ne veut pas s'en aller. D'ailleurs, il insiste pour rester regarder la dernière lutte. Seulement, en ce moment, c'est la remise des prix pour les chevaux et, après 10 minutes, Erica et la femme en ont marre et nous partons tout de même. Il aurait pu se passer encore une heure ou deux avant que la lutte ait lieu.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090023.jpg"></a><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090023-retouche1.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1532" title="L'arrivée du vainqueur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090023-retouche1-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Nous sommes vraiment très heureux d'avoir pu assister à ce évènement. Il fait entièrement partie de la culture mongole et ça aurait été dommage de ne pas le voir. Nous avons eu de la chance qu'il soit organisé justement aujourd'hui. Nous avons vu de nombreux touristes en Mongolie, mais ici, nous étions les seuls. Les gens nous lançaient des regards amusés et curieux et parfois même des petits "hello". L'évolution culturelle est amusante, il y a encore 10 ans, nous dit la femme, il n'y avait presque pas de voitures et que des chevaux. A présent, ce sont les voitures qui ont pris le pas. De nombreuses personnes portent l'habit traditionnel, elles se mettent sur leur 31 pour la fête. D'autres sont à la mode occidentale mais elles aussi essaient d'être au mieux. On voit les femmes marcher avec leurs talons aiguilles dans la poussière...
Nous rentrons donc en fin d'après midi. Je m'installe dehors pour peindre mais les conditions sont assez extrêmes. Le vent souffle avec beaucoup de force. Non seulement, il me glace et fait voler mes cheveux mais je dois retenir ma peinture sur mes genoux et ma palette qui veut se faire la belle. J'arrive à faire le dessin et à peindre les grosses tendances du paysages mais pour les détails et la finition, je rentre dans la yourte, ce n'est pas possible dehors !! Erica nous prépare le dîner. Le petit garçon de la famille nous accompagne. C'est le petit-fils du couple. Il a cinq ans et parle très bien. Il dit même quelques mots d'anglais et de français. Il nous chante des chansons et nous récite des poèmes. Puis il se met à raconter à Erica des épisodes de Tom et Jerry qui n'en finissent pas. Erica essaie de nous traduire mais évidemment, ça ne fait pas beaucoup sens. Avec ce petit, nous pouvons nous rendre compte des différences de niveaux de vie et d'éducation. La petite fille dans la première famille avait à peu près le même age mais elle n'avait jamais vu d'étrangers ni entendu d'autres langues que la sienne. Et je suis contente d'avoir offert les derniers crayons de couleurs à Monhbat. Ils auraient sans doute fait plaisir à ce petit mais il a visiblement d'autres jouets et d'autres occasions de s'amuser. Monhbat va à l'école l'hiver et travaille tout l'été comme guide pour chameaux. Il n'a que peu de temps à lui et peu de choses qui lui appartiennent.
<a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=4704066&l=47e16221d0&id=599044541"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1527" title="Aquarelle chez Demberel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090144-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Nous passons la fin de la soirée à jouer aux cartes avec les autres jeunes de la famille. Ils nous expliquent les règles de leur jeu qui sont assez compliquées. On met du temps à comprendre. Il faut dire qu'ils avaient oublié un détail assez fondamental mais qui leur semblait peut-être évident : l'ordre des cartes. En effet, cela fait : As, deux, trois, roi, reine valet, dix, neuf, huit, sept. Or, quand on ne sait pas que le deux et le trois sont des cartes maitresses et sont plus fortes que le roi, il est difficile de voir la cohérence des règles. Au bout d'un moment, nous arrivons à nous en sortir même si je ne suis pas sure que nous arriverions à y rejouer nous même, il nous manque encore trop de subtilités.
Ce soir, a lune ne se lève pas tout de suite et la nuit est sombre et sans nuages. Enfin, nous pouvons voir les étoiles ! Mais il fait si sombre que ça peut être effrayant surtout que l'on sait qu'il y a des loups et qu'il nous faut marcher un peu pour atteindre les toilettes. Hier soir, les yeux brillants du chat tapi dans la nuit ont effrayé Sébastien. Même les placides moutons ont un air satanique quand on ne voit d'eux que de petites billes jaunes au milieu des ombres. Les chiens sont là qui surveillent le troupeau et aboient souvent. Chassent-ils vraiment des animaux ou leur imagination leur joue-t-elle des tours ?
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080946.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1528" title="Le chat sur la yourte" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080946-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
</div>Sur la route2010-08-13T22:10:00+02:002010-08-13T22:10:00+02:00vivianetag:None,2010-08-13:/sur-la-route.html<h3 lang="x-western">Dimanche 1er août</h3>
<p lang="x-western">Nous partons à 10h et nous avons une longue route à faire. D'autant plus que ce ne sera que de la piste ou "bumping road". Nous nous arrêtons d'abord dans un petit village, c'est là qu'est né notre chauffeur. Puis nous roulons un peu pour aller voir …</p><h3 lang="x-western">Dimanche 1er août</h3>
<p lang="x-western">Nous partons à 10h et nous avons une longue route à faire. D'autant plus que ce ne sera que de la piste ou "bumping road". Nous nous arrêtons d'abord dans un petit village, c'est là qu'est né notre chauffeur. Puis nous roulons un peu pour aller voir ses parents qui sont éleveurs nomades. Il peut ainsi voir un peu sa fille de deux ans qui y est en ce moment ainsi que sa sœur et son neveu encore tout bébé. Les parents nous accueillent dans leur yourte au centre de laquelle le poêle chauffe une grande casserole de lait. Ils nous servent des petits fromages faits avec du lait de yak ainsi que du thé chaud. Plus tard, ils nous font gouter un bol de lait de yak chaud et crémeux. Les yaks sont en fait de grosses vaches poilues. Il y en a beaucoup par ici car ils sont surtout élevés dans les montagnes. Nous avons déjà croisé plusieurs troupeaux.</p>
<p lang="x-western"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080878.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1508" title="Les parents du chauffeur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080878-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p lang="x-western"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080877.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1509" title="Le chauffeur et sa fille" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080877-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<div lang="x-western">
Nous repartons et cette fois la route sera longue. Nous devons d'abord traverser les montagnes. Malgré les bosses, c'est très agréable. Les paysages sont magnifiques. Nous roulons sur le flanc des collines, le long des forêts. Nous traversons parfois même de petits bois. La voiture est entourée par les herbes hautes et fleuries. Nous nous arrêtons dans un bois pour cueillir de grosses fleurs rouges que Erica et le chauffeur veulent faire sécher pour faire en tisane. Il parait que c'est bon pour la digestion (mais méfions nous). Ils en remplissent deux bouteilles. Erica nous dit que sa fille a des problèmes de digestion et que ça l'aidera, c'est pour ça qu'il lui en faut beaucoup.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080911.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1510" title="Erica et nous dans la forêt" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080911-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a>
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080911.jpg"></a><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080913.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1511" title="Déjeuner sur l'herbe" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080913-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
C'est dans un charmant endroit comme ça que nous nous arrêtons pour déjeuner. Mais bientôt nous devons repartir, le chauffeur nous dit qu'il reste 150 km à parcourir. Après un temps, nous quittons les montagnes et traversons une zone anciennement volcanique. La plaine est jonchée de pierres noires qui lui donnent un air un peu effrayant. Et puis nous croisons de belles rivières au fond de larges canyons. S'il n'y avait pas de programme à suivre, je voudrais m'arrêter ici et camper dans ce paysage étrange, me baignant dans l'eau froide au milieu des cailloux noirs. Nous commençons à être fatigués et il reste encore une centaine de kilomètres. Bientôt, nous retrouvons le paysage auquel nous avons été habitué : nous avons quitté la végétation luxuriante des montagnes et retrouvons la terre sèche et poussiéreuse, l'herbe éparse qui s'étend à l'infini sur les collines.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080922.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1514" title="La steppe" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080922-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Le soleil se couche et nous ne sommes toujours pas arrivés. Nous avons passé une ville qui se trouve "à côté" de notre lieu d'arrivée mais voilà un moment que nous roulons dans la steppe, dépassant les campements sans nous arrêter. Est-ce par ce que la nuit est proche que d'un seul coup un petit renard court juste à côté de la voiture avant de se jeter prestement dans un trou ? Sur notre chemin, nous croisons aussi de nombreux aigles. Immobiles, on pourrait les confondre avec des pierres ou des morceaux de bois. Seules leurs têtes bougent, suivant notre passage de leurs yeux perçants. Parfois l'un d'eux s'envole silencieusement. Parfois aussi, ce ne sont pas des aigles mais des chouettes avec leur tête ronde qui tourne à 180 degrés et leurs deux yeux globuleux.
Enfin nous arrivons. Les yourtes sont nichées dans le creux de la colline, au milieu d'un paysage accidenté. La famille nous accueille chaleureusement. C'est un vieux couple qui vit ici entourés d'enfants qui sont soit leurs neveux soit leurs petits-enfants. La femme est toute menue, elle porte un bel habit traditionnel bleu. De loin, on dirait une petite fille. Dans leur yourte, ils nous servent du thé et de petits gâteaux bien appréciables. Ils ont perdu de nombreux animaux cet hiver mais n'ont pas l'air dans le besoin. D'ailleurs, nous apprenons qu'ils ont déjà voyagé et sont allés en France où ils ont été accueillis chez des amis. Ils ont des photos d'eux sous la tour Eiffel et à divers endroits comme à la pointe du raz. Sur la carte de France, nous leur montrons où nous habitons et d'où est originaire Sébastien. Puis nous rejoignons Erica qui cuisine dans notre yourte. Le poêle apporte une douce chaleur et bientôt le dîner est prêt. Nous ne veillons pas très tard après cette longue route et sommes très heureux de nous coucher, même sur des lits un peu durs.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090110.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1516" title="La famille au complet" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090110-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
</div>Les Sources2010-08-12T17:15:00+02:002010-08-12T17:15:00+02:00vivianetag:None,2010-08-12:/les-sources.html<h3 lang="x-western">Samedi 31 juillet</h3>
<p lang="x-western">Ce matin, nous devions nous réveiller à 8h car la route à faire était longue. Cependant, à 9h30, nous sortons de la yourte étonnés que Erica ne nous ait pas réveillés. Elle nous explique alors que Baira a dû partir en urgence car son fils de 8 …</p><h3 lang="x-western">Samedi 31 juillet</h3>
<p lang="x-western">Ce matin, nous devions nous réveiller à 8h car la route à faire était longue. Cependant, à 9h30, nous sortons de la yourte étonnés que Erica ne nous ait pas réveillés. Elle nous explique alors que Baira a dû partir en urgence car son fils de 8 mois était malade (nous apprendrons plus tard qu'il va mieux). Il est retourné à Oulan Bator. Un autre chauffeur nous a été envoyé mais il doit faire la route, lui aussi, depuis la capitale et il n'est pas encore là.</p>
<div lang="x-western">
Nous nous retrouvons donc sans voiture à patienter. Nous prenons tranquillement notre petit déjeuner, la famille nous a préparé du riz au lait, c'est délicieux. Hier soir, nous sommes restés tard avec Monhbat, lui montrant des photos, discutant comme nous pouvions. Je voulais offrir quelque chose à la jeune fille mais je n'avais rien, alors je lui ai peint une petite carte postale car elle avait beaucoup apprécié ma peinture. Monhbat est avec moi alors que je peins et je lui explique ce que je fais, les couleurs, les mélanges. Il ne comprend sans doute pas tout mais écoute avec intérêt. Il prend une autre petite carte et nous fait un dessin. Pendant ce temps, j'utilise le reste de la palette pour lui peindre à lui aussi quelque chose. Je lui explique qu'il doit laisser la peinture sécher pendant la nuit et pourra revenir la chercher demain. Il n'a pas oublié et est là ce matin pour la prendre. Il demande à Erica de lui traduire la petite dédicace que j'ai écrite et qui dit simplement "For Monhbat, from Viviane". Il a beaucoup de mal à prononcer mon nom, "Bibiane" est le plus proche dont il puisse s'approcher.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/CCF08082010_00000.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1493" title="Dessin de Monhbat" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/CCF08082010_00000-300x250.jpg" alt="" width="300" height="250" /></a>
La jeune fille vient nous voir car elle s'est fait mal au genou. Nous ne pouvons pas beaucoup l'aider et lui proposons juste de désinfecter. Pour la consoler, je lui offre la carte que j'ai préparé pour elle et je sens bien que ça lui fait très plaisir. Je lui ai aussi écrit une dédicace, Erica a dû m'épeler son nom Enhjmaa (à prononcer plus ou moins Irma). Les cartes représentent des yourtes avec le paysage derrière, à chaque fois, j'ai aussi dessiné un chameau car c'est un peu la marque de fabrique du coin.
Notre chauffeur arrive et nous allons pouvoir partir. Il a l'air très bien mais nous regretterons Baira qui, avec son français approximatif, nous a fait beaucoup rire. Petits extraits de conversation :
Baira : Ca va ? Dormir, c'est bon ?
Nous: Oui, très bien dormi et toi ?
Baira : c'est bon
Nous : La voiture, ça va ?
Baira : oui, la voiture, c'est bon. Maintenant, poutit déjeuner
Nous : oui très bien
Baira : Bien manger, après, bien voyager !
"poutit" était un mot très utilisé, comme dans "poutit lac", ou dans "sur chouval, poutit, poutit" pour dire que nous n'irons qu'au pas.
Nous disons au revoir à tout le monde et partons sans trainer car nous avons de la route. La première partie se fait sur route goudronnée et donc sans problème. Nous rejoignons ainsi Karakorum, l'ancienne capitale. Elle a été déplacé au XIVem siècle à Beijing et a été de nombreuses fois détruites (comme lors de la révolution communiste). Il en reste maintenant un grand monastère, encore actif, Erdene Zuu, construit sur les ruines de la ville. Autour, il n'y a qu'un petit village. Nous visitons donc Erdene Zuu où nous trouvons, comme toujours, plein de beaux Buddhas. Nous prenons ensuite notre déjeuner dans un restaurant de la ville. Nous goutons enfin aux traditionnels Buuz mongols : raviolis à la viande. Dans le restaurant, nous rencontrons un français qui est plus ou moins installé en Mongolie. Il y passe la moitié de l'année et organise des trecks à cheval.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080836.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1494" title="Kharakorum" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080836-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Nous repartons de Karakorum et quittons la route asphaltée. Nous la récupérons de temps en temps quand elle n'est pas en construction jusqu'à ce que nous partions définitivement vers la montagne. Nous arrivons alors dans une magnifique vallée. Une petite rivière coule entourée d'arbres, partout l'herbe est parsemée de fleurs. Nous nous arrêtons pour marcher un peu dans l'eau fraîche et prendre des photos de ce paysage bucolique. Nous continuons à rouler vers les montagnes. De très amusants petits animaux courent parfois autour de la voiture : ce sont comme des mini marmottes ou des écureuils de prairie. D'après le chauffeur, ce sont des "chiens de prairies" (dit en français). Ils avancent très rapidement par petits sauts agiles et se dressent parfois sur leurs pâtes arrière avant de rentrer dans un trou. En effet, il faut qu'ils se méfient des grands rapaces qui tournoient dans les airs et dont ils doivent être les proies privilégiées.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080854.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1500" title="La rivière dans la montagne" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080854-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a>
Nous arrivons à notre lieu de résidence pour la nuit. Quel plaisir de s'arrêter dans un endroit si magnifique ! Nous sommes dans un camp de yourtes pour touristes. Il est niché au creux de la montagne, bordé de forêts. Les yourtes s'alignent avec chacune un numéro, comme des chambres d'hôtel. Les bâtiments en dur sont en fait de jolis petits chalets. Entre les yourtes, la végétation de la montagne pousse libre et luxuriante, pleine de fleurs colorées. A quelques détails près (comme les yourtes), on pourrait se croire dans un petit hôtel reculé d'Autriche. Nous avons une yourte pour nous deux, très joliment décorée avec des meubles en bois, et même du parquet. Il y a de vrais lits avec draps, couvertures et oreillers Nous pouvons profiter des installations sanitaires, comme les douches (avec de l'eau chaude) et de vraies toilettes. Et surtout, nous pouvons nous baigner dans les petits bassins alimentés par les sources chaudes ! Allongés dans l'eau comme dans un bain, entourés de jolis petits oiseaux, nous nous sentons un peu au paradis. Nous prenons le diner dans la très grande yourte centrale et profitons encore un peu des bassins avant d'aller nous coucher. Le lendemain matin, nous devons partir assez tôt, nous avons tout de même le temps de prendre une douche (profitons tant que nous le pouvons) et de nous baigner un peu... Agréable pose de confort au milieu de notre voyage, nous sommes maintenant prêts pour à nouveau affronter la steppe.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010783.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1501" title="Les sources" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010783-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a>
</div>Sur le chameau2010-08-11T16:44:00+02:002010-08-11T16:44:00+02:00vivianetag:None,2010-08-11:/sur-le-chameau.html<h3 lang="x-western">Vendredi 30 juillet</h3>
<p lang="x-western">C'est à nouveau Tserentogtoch qui nous réveille ce matin. Mais il est suivi de près par la jeune fille de la maison qui le fait sortir comme elle peut. Il fait froid ce matin et nous avons du mal à quitter la douce chaleur de nos sacs …</p><h3 lang="x-western">Vendredi 30 juillet</h3>
<p lang="x-western">C'est à nouveau Tserentogtoch qui nous réveille ce matin. Mais il est suivi de près par la jeune fille de la maison qui le fait sortir comme elle peut. Il fait froid ce matin et nous avons du mal à quitter la douce chaleur de nos sacs de couchage. Dehors, il tombe une fine bruine et il vente : les pulls et vestes ne sont pas de trop. Après le petit déjeuner, Erica nous propose d'aller chez les parents de la jeune femme qui vit ici. Nous acceptons volontiers.</p>
<div lang="x-western">
Nous emmenons dans le van avec nous une partie de la famille. Le père est resté travailler : il a emmené ce matin un groupe de touristes faire du chameau. La femme est là avec son fils, le petit monstre Tserentogtoch, et la jeune fille qui l'aide pendant sa grossesse. Les parents n'habitent pas très loin, nous y sommes en 5 minutes. Nous rentrons dans la belle grande yourte. C'est celle qu'ils réservent à l'accueil des invités. Au fond, sont accrochés des trophées gagnés aux courses de chevaux, Il y a aussi de nombreux articles d'équitation et des crins de chevaux un peu partout. La femme nous sert de l'airag avec une assiette de petits fromages et gâteaux. Ici, vivent aussi la jeune sœur et le frère de la femme que nous connaissons. Le frère se marie dans quelques semaines. Dehors, on peut voir les éléments de sa future yourte entreposés.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080746.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1485" title="Les trophées" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080746-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Nous sortons voir les chevaux. Le cheval de course est séparé des autres, ils l'entrainent en ce moment pour une course à venir. C'est un petit garçon de 9 ans qui doit le monter. Ce sont les enfants qui participent aux courses car ils sont plus léger. Il y a une petite fille du même age qui elle aussi participe à des courses. C'est assez dangereux car les chevaux vont vite et les courses sont longues : 50 km. Nous marchons un peu vers les pâturages. Les enfants nous suivent. Ils nous montrent les grenouilles par terre, les fourmilières, les fleurs. On s'amuse avec eux et on prend des photos. Nous passons à côté du troupeau de chevaux. Les poulains sont attachés à une corde, le nombre de cordes et le nombre de poulains fait souvent la fierté d'une famille. Nous retournons dans la yourte où la femme a préparé du thé au lait. Nous le buvons avec plaisir et reprenons gâteaux et fromage. Notre guide lui a apporté des bonbons et biscuits et en échange, elle nous offre un plein sachet de petits biscuits fait maison. Après quelques tasses de thé, nous quittons la famille en promettant d'envoyer les photos.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080776.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1486" title="La grenouille et les fleurs" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080776-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080782.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1487" title="Enfants et chatons" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080782-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Nous rentrons dans notre yourte où une touriste française nous rend visite. Elle fait partie du groupe qui a fait du chameau ce matin. Elle est à la fin de son voyage de trois semaines en Mongolie. On lui avait dit qu'elle faisait partie d'un groupe de quatre et finalement elle s'est retrouvée seule avec un inconnu. L'homme n'est pas venu nous voir, il est resté dans la voiture, il a l'air d'avoir mauvais caractère. Elle se plaint d'ailleurs car elle dit qu'il est extrêmement "stressé du programme" et regarde sans arrêt sa montre. Il ne fait pas confiance à son guide et à son chauffeur et refuse tout imprévu. Quelle étrange attitude quand on voyage ! Le guide et le chauffeur ont l'air d'ailleurs assez fatigués et se sont plaints, eux aussi, à nos guides. Nous sommes tout l'inverse. Nous faisons complètement confiance à Baira et Erica pour s'occuper de nous. Et les imprévus s'avèrent finalement les choses les plus intéressantes. La première famille chez qui nous sommes allés n'était pas celle prévue et c'est une des rencontres qui nous a le plus marqué. De Khogno Khan, nous retiendrons sans doute le monastère mais plus encore la visite de ce matin chez l'éleveur de chevaux et les plaisanteries avec le jeune Monhbat, le guide pour chameaux.
D'ailleurs, après le déjeuner, nous partons faire le tour en chameaux guidés par Monhbat. Je trouve le chameau plus inconfortable que le cheval. Les animaux avancent lentement et nous mettons un certain temps avant de rejoindre les dunes pourtant proches. Grimper les dunes à dos de chameaux est plutôt amusant. Ça donne un petit air de Sahara, mais avec la prairie et les yourte en plus. Au bout d'un moment Monhbat insiste pour que nous descendions des chameaux et venions jouer avec lui dans le sable. A vrai dire, c'est beaucoup plus agréable. Sur la pente aiguë de la dune, nous nous laissons glisser, ou bien nous nous faisons tirer par Monhbat qui descend et remonte à toute vitesse. Il joue à s'enterrer dans le sable puis m'enterre à mon tour. C'est un moment très agréable de complicité et de jeu. En rentrant, nous discutons avec lui grâce à Erica qui traduit (il comprend plus qu'il ne parle). Il pose des questions sur notre pays, nous lui posons à lui aussi des questions. Il n'a jamais quitté la Mongolie et n'est allé qu'une fois à Oulan Bator.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010748.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1489" title="Dans le sable" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010748-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a>
Nous sommes assez soulagés de rentrer enfin à la yourte car le chameau commence à être vraiment douloureux. Je décide de m'installer pour peindre. La jeune fille de la famille est impressionnée. Elle veut rester à côté de moi pour regarder. C'est, je crois, la nièce du couple et elle est là pour aider la jeune femme enceinte. Elle n'a que 11 ans mais fait un peu plus âgée (contrairement à Monhbat qui dit avoir 13 ans mais fait beaucoup plus jeune). Elle est très mignonne avec son petit visage angélique. Elle un peu timide mais très serviable, elle aide souvent Erica. En fait, elle passe souvent son temps à courir derrière Tserentogtoch pour l'empêcher de faire des bêtise. D'ailleurs il n'apprécie pas beaucoup qu'elle le délaisse pour me regarder peindre. Il commence à s'agiter et renverse mon verre d'eau. Il veut voler mes pinceaux et c'est un miracle si ma peinture s'en sort avec seulement quelques taches bleues. Finalement, Sébastien essaie d'occuper le petit diable et la jeune fille peut continuer à regarder. Le principal jeu du petit est de chevaucher son bâton en cirant "chou chou" (l'équivalent de "Hue hue").
<a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=4704065&l=8e85813336&id=599044541"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1490" title="Aquarelle Khogno Khan" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090142-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Nous prenons notre diner dans la douce lumière du soir, le temps s'est beaucoup adouci et est maintenant très agréable. Demain, une nouvelle journée de route nous attend et nous devons ranger nos affaires. Dans la soirée, nous revoyons Monhbat. Je lui montre des photos de nos familles sur l'ordinateur. Nous lui donnons aussi un pourboire pour les chameaux. Nous avons déjà payé mais il ne reçoit pas l'argent officiel. Nous lui expliquons bien que l'argent est pour lui et qu'il peut s'acheter ce qu'il veut. Nous n'oublierons pas de prendre son adresse pour lui envoyer des photos et une lettre en anglais qu'il pourra essayer de comprendre.
</div>La montagne et les dunes2010-08-10T17:17:00+02:002010-08-10T17:17:00+02:00vivianetag:None,2010-08-10:/la-montagne-et-les-dunes.html<h3 lang="x-western">Jeudi 29 juillet</h3>
<p lang="x-western">Ce matin, c'est Tsenrentogtoch qui vient nous réveiller en entrant inopinément dans notre yourte. Je me lève pour l'empêcher de voler nos affaires posées sur les lits. Il repart comme il est venu. La matinée est ensoleillée et venteuse. Je m'installe pour lire devant la yourte puis …</p><h3 lang="x-western">Jeudi 29 juillet</h3>
<p lang="x-western">Ce matin, c'est Tsenrentogtoch qui vient nous réveiller en entrant inopinément dans notre yourte. Je me lève pour l'empêcher de voler nos affaires posées sur les lits. Il repart comme il est venu. La matinée est ensoleillée et venteuse. Je m'installe pour lire devant la yourte puis nous prenons le petit déjeuner à l'intérieur à cause du vent. Nous quittons ensuite le camp pour aller visiter le monastère. Il se trouve dans la montagne Khogno Khan à moins de 5 minutes en voiture. Nous aurions pu y aller à cheval mais nous ne sommes pas assez expérimentés.</p>
<div lang="x-western">
En chemin, nous passons près d'un petit lac entouré de marécages. Aux alentours, paissent les chevaux, chameaux, chèvres, vaches, moutons et yaks. Sur le lac, on voit des canards et des cygnes. D'autres fois, nous avons aussi vu des grues ainsi que de très larges rapaces assez effrayants. Ils tournoient haut dans le ciel et fondent parfois vers la plaine sur ce qui doit être des mulots. On les croise aussi le long de la route nous toisant de leur haute stature. Dans l'herbe, sautent des tas de petites grenouilles, je les trouve très amusantes. Je les préfère largement aux araignées du dernier campement.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010713.jpg"></a><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010713-retouche.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1482" title="Petit lac à Khogno Khan" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010713-retouche-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Le monastère est juste à l'entrée de la montagne. Il est assez récent et a été reconstruit à la place d'un plus ancien détruit par les communistes (il avait déjà été détruit et reconstruit plusieurs fois avant ça). La montagne porte son nom en l'honneur des lamas (les moines, pas les animaux) qui ont été tués ici par les communistes. Plus loin dans la montagne se trouvent les ruines d'un autre monastère. Mais il faudrait marcher deux heures en plein soleil pour l'atteindre et je ne m'en sens pas la force. La montagne est en fait un gros massif rocailleux plein de broussailles. J'ai du mal à croire qu'il y vit des loups et des tas d'autres animaux. D'ailleurs, il y en a aussi dans la steppe : où sont-ils donc le jour ?
En revenant à notre campement, nous nous arrêtons au camp de yourtes pour touristes (sorte de grand camping de yourtes) pour prendre une douche. Il y a aussi des vraies toilettes. La douche fait vraiment du bien, c'est la première que nous prenons depuis Oulan Bator, sinon, outre la bassine d'eau, on se se lave aux lingettes. Nous retournons au camp prendre notre repas de midi et là, surprise, nous rencontrons à nouveau le couple de touristes d'hier. Leur guide est une amie de la famille chez qui nous sommes et a voulu s'arrêter. Ils ne restent pas ici et repartent bientôt en direction de Karakorum. Notre agence locale, DMD, est spécialisée dans touristes français, c'est pour ça qu'on en croise tout le temps.
Après le déjeuner, nous partons faire une balade à cheval. Sébastien et moi sommes accompagnés d'Erica et du chef de famille qui nous sert de guide. L'idée est d'aller jusqu'au petit lac et de revenir, une heure de balade environ. Je me sens plus à l'aise que la dernière fois. Erica tient la bride de mon cheval depuis le sien pour le forcer à suivre mais au retour, elle me laisse le guider seule. Nous trottons un peu, Seb n'aime pas car ça secoue trop. C'est assez extraordinaire d'être sur un cheval en Mongolie et de regarder les yaks dans la plaine. Avant de revenir au camp, nous repassons par les dunes pour marcher un peu dans le sable avec les chevaux.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010715.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1477" title="Les yaks" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010715-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Après ça, nous sommes fatigués et nous reposons dans la yourte tandis qu'Erica est partie faire des courses à cheval avec la maitresse de maison. Quand elle revient, elle me propose de venir préparer le repas du soir avec elle : elle va nous cuisiner un repas mongol. Je l'aide à préparer la pâte et à couper les légumes. Les familles nomades se passent en général de légumes et se contentent de féculents et de viande. Nous sommes installés dans la yourte de la famille. La maitresse de maison est très jeune (25 ans peut-être). C'est la mère de Tserentogtoch et elle est enceinte d'un second enfant. Monhbat n'est pas son fils, il vient aider la famille pendant l'été avec les chameaux. Il y a aussi une jeune fille qui doit être sa nièce et un bébé, qui est le fils de la voisine. Ce dernier marche déjà mais est plus jeune que Tserentogtoch. Comme les adultes sont occupés et ne peuvent pas toujours le surveiller, ils l'attachent au pilier central de la yourte. De là, il tire tant qu'il peut pour attraper tout ce qui est à la portée de ses petites mains. Sur une petite télé en noir et blanc, passe un feuilleton mongol sous-titré en anglais. Les sous-titres doivent être là pour aider les mongols à acquérir cette langue.
Monhbat arrive et est très content de nous voir. Il insiste pour que nous venions avec lui voir le chameau et nous dit que nous pouvons le monter gratuitement. Nous acceptons et montons donc pour la première fois sur le chameau. Ça ressemble assez au dromadaire que j'ai monté il y a maintenant de nombreuses années avec ma mère et ma sœur au Maroc. Pour Sébastien, c'est la première fois. Le chameau se couche sur le sol pour que nous puissions grimper dessus et se relève ensuite. Nous ne faisons que quelques pas (et quelques photos) autour des yourtes. Demain, nous partirons pour une balade plus longue dans les dunes.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080718.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1479" title="Sur le chameau" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080718-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Nous retournons dans notre yourte pour diner avec Erica. Le plat mongol est très bon : la pâte faite de farine et d'eau a été étalée puis découpée en lamelles pour faire des sortes de pâtes cuites à l'eau avec les légumes et la viande. Ce soir, il fait beaucoup plus frais et nous restons donc dans notre yourte que nous avons soigneusement fermée avec l'aide d'Erica. Le principal problème, ce sont les mouches. Elles ne nous embêtent pas la nuit quand on dort, mais tant que la lumière est allumée, elles nous tournent autour et nous sautent dessus : pas pratique pour lire !!
</div>Sous la tente2010-08-09T17:21:00+02:002010-08-09T17:21:00+02:00vivianetag:None,2010-08-09:/sous-la-tente.html<h3>Mercredi 28 juillet</h3>
<p>Mardi midi, nous quittons donc notre première famille. Nous partons à pied, le chauffeur nous rattrapera plus tard avec le van. Je n'ai pas encore décrit à quoi ressemblait la steppe concrètement. La terre y est très sèche, sablonneuse et poussiéreuse. Il n'y pousse pas un gazon …</p><h3>Mercredi 28 juillet</h3>
<p>Mardi midi, nous quittons donc notre première famille. Nous partons à pied, le chauffeur nous rattrapera plus tard avec le van. Je n'ai pas encore décrit à quoi ressemblait la steppe concrètement. La terre y est très sèche, sablonneuse et poussiéreuse. Il n'y pousse pas un gazon fourni mais une herbe drue et éparse, épaisse et parfumée. Cela ressemble à du thym. Pourtant Erica me dit qu'elle n'est pas utilisée pour la cuisine. Le parfum de la steppe est un mélange entre cette odeur et l'odeur des animaux. Dans les yourtes, on sent aussi le lait et le fromage.</p>
<p>Nous reprenons le van un peu plus loin. Nous nous arrêtons d'abord dans une première famille qui élève des chevaux. Nous avons vu ce matin le troupeau de chevaux revenir au campement : le spectacle du troupeau qui galope dans la steppe est assez incroyable, je ne pense pas qu'on puisse voir ça à beaucoup d'autres endroits. La famille nous accueille avec de l'aïrag, cette boisson mongole très populaire à base de lait de jument fermentée. Ça pétille un peu et son gout et proche du cidre. Avec, on nous sert des petits fromages secs au gout étrange.</p>
<p>Avec cette famille, nous prenons la mesure du dénuement de nos premiers hôtes. Ici, les yourtes sont beaucoup plus grandes et chaque famille en a plusieurs : au moins deux, une pour vivre et l'autre pour préparer la nourriture. La yourte est aussi plus richement décorée : tapis, ornements. Hier, nous avions remarqué les petits capteurs solaires qui permettent d'obtenir un peu d'électricité. Il y en a aussi un ici (d'ailleurs, il y en a partout) mais il y a aussi une parabole et une petite télé qui diffuse Harry Potter. En parlant de modernité, l'outil qui semble maintenant incontournable est le téléphone portable utilisé par tous. Nous avons même vu la grand-mère avec !</p>
<p>Nous assistons à la traite des chevaux : il faut traire les juments toutes les deux heures ! On amène le poulain près de sa mère pour qu'il amorce la traite, puis on le pousse pour prendre du lait avant de le laisser revenir. En retournant vers la yourte, nous regardons les fromages sécher au soleil. L'homme de ce matin affirme que le soleil est très bon et que pour en profiter il faut retirer ses vêtements et le laisser nous atteindre. Je lui réponds que ma peau n'est pas la sienne, elle est trop blanche et brûle au soleil. Il ne me croit pas vraiment et pense que je ne suis juste pas restée assez longtemps pour être bronzée. Je lui montre alors mon bras et il regarde, circonspect, mes tâches de rousseur. Nous avons vu un petit cheval tacheté tout à l'heure et il me dit que ma peau est comme le cheval !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080673.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1462" title="Traite des chevaux" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080673-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Nous reprenons le van et rejoignons le campement où nous devons passer la nuit. On nous explique qu'un des hommes a perdu sa femme il y a moins d'une semaine : elle est morte dans un accident de voiture. Sa sœur est arrivée hier soir, elle a déménagé ici avec son troupeau (il lui a fallu plusieurs jours) pour vivre avec lui car il ne pourrait pas s'en sortir seul. Nous nous installons en marge du campement dans la tente pour deux fournie par l'agence et qui est très spacieuse. On nous apporte de l'eau dans un gros broc et des bassines pour nous laver. En maillot de bain sous la tente, je me verse de l'eau sur la tête : quel bonheur que cette fraicheur par la chaleur ambiante ! Il est déjà tard quand nous déjeunons mais je n'ai pas faim : nous avons passé la matinée à boire divers thés et laits dans les yourtes.</p>
<p>Après manger, nous nous promenons dans la steppe avant de faire la sieste dans la tente. Le soleil tape et il n'y a pas d'ombre, la tente est le seul endroit à peu près agréable. Vers 17h, le temps est plus supportable. Je sors et commence une aquarelle. Mais très vite, je suis interrompue car nous rencontrons les autres touristes qui sont installés ici avec leur guide. Les touristes sont français et la guide francophone. Elle a appris le français à l'université et travaille dans le tourisme depuis. Le couple de touristes vient de Tours, ils sont proches de la retraite et adorent voyager. Ils ont visité de nombreux pays : on dirait nous dans quelques années. On passe la fin de l'après midi à discuter avec eux. Puis les guides nous installent le repas et nous mangeons ensemble. J'arrive à terminer mon aquarelle tout en discutant. Les mongols, curieux, viennent regarder derrière mon épaule.</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=4704064&l=cf3bf69626&id=599044541"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1463" title="Aquarelle, Sergelen" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1090141-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Nous nous couchons après la traite des vaches et le retour des troupeaux. La tente est confortable et nous dormons très bien malgré la pluie. Les guides et les chauffeurs avaient voulu dormir à la belle étoile : ils ont dû retourner dans les voitures et n'ont pas passé une très bonne nuit. Au petit déjeuner, nous goûtons le délicieux yaourt préparé avec le lait de chèvre. Pour mettre sur notre pain, nous avons aussi la crème de lait, très épaisse, obtenue à partir du lait de vache en le faisant bouillir. Nous avons beaucoup de route aujourd'hui donc nous préparons rapidement nos affaires et rangeons la tente. Mon plus gros problème dans ce camp sont les araignées : il y en a plein de petites qui courent partout sur la tente, ça m'effraie beaucoup (heureusement, il y a la moustiquaire et les araignées sont donc à l'extérieur). Ça pose plus de problèmes quand il s'agit d'aller aux toilettes. Les toilettes ici sont un trou dans le sol dans une petite tente en toile. Des tas d'araignées se cachent dans la toile et m'attaquent. Je sors les fesses à l'air en criant, mais heureusement personne ne me voit car je suis un peu loin du campement. Je crois que je préférais le campement d'hier où il n'y avait pas de toilettes et où l'on pouvait choisir un endroit sans araignées.</p>
<p>Nous quittons donc la famille. En partant, nous laissons des cahiers et crayons de couleur pour les enfants. En échange, la dame nous offre des petits fromages secs. Ça se conserve, nous pourrons les ramener en France pour faire partager cette étrange expérience culinaire. Nous devons faire 250km aujourd'hui, nous passons donc une bonne partie de la journée dans la voiture. Le voyage se passe bien, après une partie piste, nous rejoignons une route asphaltée qui nous mène jusqu'à notre destination (nous sommes sur un grand axe).</p>
<p>Quelques évènements ponctuent le voyage. La voiture a un problème et nous nous arrêtons une demi-heure sur le bord de la route (ce qui m'a permis d'écrire la première partie de cette note). Ce genre de choses ne m'effraient pas du tout, je fais complètement confiance au chauffeur qui connait très bien sa voiture et a un sens pratique à toute épreuve. Plus tard, nous nous arrêtons manger dans un restaurant car nous avons perdu du temps. Un restaurant au milieu de la steppe ! Mais oui ! Voir cette grande bâtisse en brique au milieu de nulle part est assez étrange et encore plus quand on nous y sert un steak à cheval. Nous passons à côté de petites villes et de zones agricoles mais la plupart du temps, nous roulons au milieu de grandes plaines entourées de collines et où courent des troupeaux. Elles prennent de belles couleurs bleues et jaunes sous le soleil. Nous rencontrons notre premier yak, d'après notre chauffeur, nous en verrons d'autres : "Après demain, encore, boucoup yaks". Seb se fait piquer par une abeille, c'est la première que nous voyons ici, il pense donc qu'elle est venue exprès pour l'attaquer.</p>
<p>Ce soir, nous arrêtons dans un lieu assez touristique où nous passerons trois nuits. Nous sommes juste à côté de belles dunes de sable qui attirent les foules. Nos hôtes ont une yourte spéciale pour les touristes, très confortable. Le tourisme semble leur principale source de revenu, ils ont un troupeau de vaches et ils vendent le lait aux campements de touristes. Ils ont aussi des chevaux et des chameaux qu'ils louent pour des balades et pour lesquels ils servent de guide.</p>
<p>Alors que j'écris, un petit garçon est assis à côté de moi. Son nom est Monhbat. Il va à l'école pendant l'année et apprend l'anglais. L'été, il sert de guide aux touristes pour les balades en chameaux. Un autre petit veut jouer avec l'ordinateur, il tape dessus et quand on l'en empêche il pleure. Il s'appelle Tserentogtoch : un nom qui semble guerrier et très approprié ! C'est Monhbat qui m'a épelé les noms sur l'ordinateur. Tserentogtoch doit avoir 4 ans, il a les cheveux long car sa cérémonie de baptême lors de laquelle on lui coupera les cheveux n'a pas encore eu lieu. Il est très indiscipliné, court partout, attrape tout ce qu'il peut. J'ai montré à Monhbat quelques photos sur l'ordinateur mais je n'avais rien de bien intéressant. Plus tard, je lui ai offert des cahiers et crayons de couleur, il a eu l'air d'apprécier. Sébastien et moi sommes maintenant ses grands amis.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010704.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1464" title="Monhbat et Tserentogtoch" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1010704-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>Première nuit sous la yourte2010-08-08T09:32:00+02:002010-08-08T09:32:00+02:00vivianetag:None,2010-08-08:/premiere-nuit-sous-la-yourte.html<h3 lang="x-western">Mardi 27 juillet</h3>
<p lang="x-western">Lundi soir, nous ne mangeons pas avec la famille comme je l'avais pensé. D'après le chauffeur, leur repas ne conviendrait pas à nos fragiles estomac d'européens. Comme je l'ai dit, c'est une famille assez pauvre, ils n'ont sans doute pas de mets très raffinés à nous proposer …</p><h3 lang="x-western">Mardi 27 juillet</h3>
<p lang="x-western">Lundi soir, nous ne mangeons pas avec la famille comme je l'avais pensé. D'après le chauffeur, leur repas ne conviendrait pas à nos fragiles estomac d'européens. Comme je l'ai dit, c'est une famille assez pauvre, ils n'ont sans doute pas de mets très raffinés à nous proposer. Il n'y a que deux yourtes, dans la première vivent un couple, la grand mère et leurs deux fils. Dans la seconde vit le jeune frère du mari avec sa femme et ses filles. Après le repas, nous assistons au retour des bêtes : chèvres et moutons. Il faut rentrer certaines chèvres dans un enclos pour la traite qui aura lieu demain et attraper les petits chevreaux au passage. Nous passons la fin de la soirée à jouer avec plusieurs membre de la famille. Avec l'aide d'Erica, ils nous ont appris un jeu à base d'osselets de moutons. C'est un mélange entre dès et billes : on doit faire se toucher des osselets qui sont tombés sur la même face. Nous avons bien compris le principe et pouvons participer pleinement au jeu.</p>
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<p lang="x-western"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080633.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1445" title="La petite chèvre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080633-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<div lang="x-western"><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080634.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1448" title="La petite fille et la petite chèvre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080634-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></div>
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Le soir, nous dormons dans la yourte avec Erica tandis que la famille dort à la belle étoile. Ils auraient pu aller dans l'autre yourte (un peu petite pour tout ce monde) mais apprécient de dormir dehors dans la nuit très douce. Nous avons un peu l'impression de les jeter hors de chez eux mais ils sont en fait contents de pouvoir nous accueillir. J'ai l'impression que l'excitation de nous avoir parmi eux les a fait veiller plus tard que d'habitude. Baira, le chauffeur, est lui parti dormir ailleurs avec la voiture. Le lit est sommaire, dans mon cas, c'est une sorte de banc en bois sur lequel est posé un fin matelas. Il ne fait pas froid ce soir, le sac de couchage me sert plutôt de lit que de couverture.
Nous nous levons tôt le lendemain matin mais la traite est déjà terminée et le troupeau s'en va. Des bébés chèvres sont restés dans l'enclos et crient après leurs mères qui s'en vont. Nous repérons l'une d'entre elles qui suit à contre cœur le troupeau, se retournant régulièrement pour appeler ses petits. Voilà l'heure du petit déjeuner, la mère de famille nous sert du thé au lait avec des gâteaux. Puis, nous nous décidons à essayer de monter à cheval. La famille possède un petit troupeaux de chevaux mais nous ne les avons pas vu. Un seul est resté là qui leur sert à s'occuper des chèvres et des moutons. C'est sur celui là que nous montons tour à tour aidés par Erica et le chef de famille. Ils savent que nous n'avons pas l'habitude et sont très prudents.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080645.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1447" title="Sur le cheval" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080645-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Notre chauffeur est revenu, accompagné d'un autre homme. Il nous sert un nouveau petit déjeuner pour compléter celui assez léger que nous avons pris tout à l'heure. L'homme est très bavard, c'est lui qui connait l'agence avec elle laquelle vous voyageons. Nous aurions dû aller dans son camp à lui mais il a déjà touristes. Il nous montre une petite bouteille en pierre polie qui contient une sorte de tabac. La coutume veut que l'on se passe cette bouteille pour y renifler le tabac. Nous avons un peu de mal à comprendre la procédure mais bientôt le rituel se propage à toute la famille. Avec Erica comme interprète, nous pouvons discuter avec tout le monde. Nous apprenons ainsi que la vieille grand-mère a eu 12 enfants et a reçu deux médailles "de mère" du temps communiste. Pour une femme de cet age et qui a eu tant d'enfants, elle est encore assez en forme et apprécie beaucoup notre présence.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080655.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1450" title="Le tabac à priser" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080655-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
La famille insiste pour que nous essayions les vêtements traditionnels mongols. Eux, les porte assez régulièrement, ils les avaient hier pour nous accueillir. Les femmes sont obligée de desserrer la ceinture au maximum pour qu'elle puisse faire le tour de ma taille : elles sont toutes plus petites et plus fluettes que moi. Seb aussi est plus costaud que la moyenne et dans son grand manteau bleu, ils l'appellent "sumo". Nous faisons plusieurs photos et rions beaucoup. Il a été décidé que nous irons passer la prochaine nuit chez une autre famille : celle de l'homme qui est venu avec le chauffeur. Comme il y a déjà des touristes dans la yourtes, nous planterons notre tente. Nous devons donc ranger nos affaires. Alors que nous sommes dans la yourte à terminer nos sacs, l'homme de ce matin effectue un rite sur la grand-mère. Elle est un peu malade et il essaie de nettoyer son aura et ses chakras pour lui rendre la santé.
<a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080662-retouche.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1473" title="En costume" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080662-retouche-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>
Pendant que je range mes affaires, la petite fille m'observe avec curiosité. Tout à l'heure, Erica m'a traduit ce qu'elle me disait : "Pourquoi parles-tu comme ça ? On ne comprend pas ce que tu dis ! Comment fais-tu pour parler si personne ne te comprends ?". Elle a été un peu timide au début mais est en fait assez casse cou. Le chat de la maison lui sert de poupée, elle le porte partout, le retourne, lui parle. L'animal est très complaisant et se plaint juste de temps en temps par quelques miaulements. La petite fille a vu les cadeaux que je préparais et regarde avec envie les crayons de couleurs et les fruits secs. Elle me parle mais, évidemment, je ne comprend pas.
Nous quittons la famille avec beaucoup d'émotion. La grand-mère nous embrasse plusieurs fois et pleure même un peu, à la fois de joie de nous avoir accueillis et de tristesse de nous voir partir. Pour nous aussi l'émotion est au rendez vous : pour deux citadins européens comme nous, quelle rencontre improbable que cette vieille femme qui a passé sa vie dans la steppe. Nous étions les premiers touristes que cette familles recevaient et ils étaient les premiers nomades que nous rencontrions, nous garderons tous ce souvenir en mémoire. Plus tard, la grand-mère demandera à l'homme de l'agence de lui ramener d'autres "jeunes touristes étrangers" comme nous.
</div>One Steppe into the world2010-08-07T10:59:00+02:002010-08-07T10:59:00+02:00vivianetag:None,2010-08-07:/one-steppe-into-the-world.html<p>Me voilà rentrée en France après cet incroyable voyage ! Comme je l'avais prévu, je n'ai pas eu accès à internet. D'ailleurs, nous ne sommes pas allés en ville du tout. Cependant, chaque jour, j'ai pris en note mon voyage sur le netbook et j'ai décris mes journées avec minutie. Si …</p><p>Me voilà rentrée en France après cet incroyable voyage ! Comme je l'avais prévu, je n'ai pas eu accès à internet. D'ailleurs, nous ne sommes pas allés en ville du tout. Cependant, chaque jour, j'ai pris en note mon voyage sur le netbook et j'ai décris mes journées avec minutie. Si j'avais dû attendre mon retour, j'aurai oublié les détails et les sensations, mais là, tout est intact sur l'ordinateur. Je publierai donc au fur et à mesure les notes que j'ai prise.</p>
<p>Mais déjà, petite note générale : le voyage s'est très bien passé ! Nous n'avons eu aucune galères ni même vraiment d'embêtements. Bien pris en charge par l'agence locale DMD et par notre guide et nos deux chauffeurs, nous n'avons eu à nous soucier de rien. Chaque jour a été plein de surprises, de rencontres, de découvertes. Un voyage que je garderai en mémoire à coup sûr !</p>
<p><strong>Première note : Départ pour la steppe</strong></p>
<p><strong>lundi 26 juillet</strong></p>
<p>Au matin, nous retrouvons notre chauffeur et rencontrons notre guide, Erica. Nous voilà dans le van en direction de la steppe. Nous traversons Oulan Bator. Malgré son petit centre, la ville comporte un million d'habitants. Les quartiers se ressemblent. On est lundi aujourd'hui, il y a plus de voitures et les rues sont pleines de vie. En périphérie de la ville, on peut voir de grosses usines qui crachent leur fumée. Dans leurs girons, quelques habitants dans des yourtes ou petites maisons. Mais entre deux masures décrépies, se dresse parfois une grosse boutique de voitures avec façade en verre comme on pourrait en voir dans une zone industrielle française. Nous nous éloignons vers les faubourgs de la ville. Un peu en retrait, des habitants sont installés dans des camps de yourtes qui s'étendent comme des petits villages. Ils n'ont pas de quoi se payer un appartement en ville. Mais ces banlieues pauvres ne ressemblent pas non plus à des bidonvilles. La yourte est une petite habitation confortable et chaque famille a son petit espace entouré de palissades. Ils sont peut-être même mieux ici que dans des appartements de mauvaises qualité en ville.</p>
<p>D'un coup, le chauffeur quitte la route principale et part vers la montagne. Nous nous retrouvons seuls. Bientôt, nous voyons à nouveau nos amies les vaches. Autours de nous, les prairies s'étalent, certes encore salies par les reste de la ville. Assez vite, nous croisons de petites yourtes isolées. Puis, aux vaches s'ajoutent moutons, chevaux et chèvres. Nous entrons dans un autre monde... Nous nous arrêtons près d'un ovoo : ce gros tas de pierre porte bonheur aux voyageurs. Nous y déposons des cailloux et en faisons trois fois le tour comme de coutume.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P10805771.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1427" title="ovoo" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P10805771-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Nous arrivons à Zuumod, c'est la capitale d'une petite province près d'Oulan Bator. Quelques bâtiments en dur, style soviétique, mais surtout beaucoup de yourtes et de petites maisons. Nous ne faisons que traverser pour rejoindre la réserve naturelle qui se trouve derrière. Sur la montagne sacrée de Bogd Khaan Uul, se trouve le temple Mandchir. Il a été construit au XVIIeme siècle puis détruit sous l'ère communiste. Il en reste principalement des ruines. Seul un de ses bâtiments a été reconstruit et sert de mémoire. Il faut grimper un peu pour y arriver mais, même,pour moi, ce n'est pas trop difficile. Il fait un temps magnifique aujourd'hui et l'endroit où nous sommes est splendide. Le paysage est assez différent de ce que nous avons vu jusqu'alors. La montagne est plus rocailleuse et abrupte, et sur ses flanc poussent de nombreux arbres. Nous nous promenons dans les rochers autour du temple. De hautes fleurs poussent un peu partout, colorées et magnifiques. On trouve de très nombreuses Edelweiss, ce qui parait étonnant. Nous sommes à l'entrée du parc national. Dans cette montagne vivent des loups, des lynx, des ours, des cerfs et pleins d'autres animaux. Nous voyons surtout des sauterelles qui bondissent dans l'herbe à chacun de nos pas.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080580.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1428" title="Zuunmod" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080580-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080584.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1429" title="Mandchir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080584-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>C'est ici que nous nous installons pour manger. Dans le mini van, il y a toutes les provisions et tout le matériel nécessaires. Alors que nous nous étendons sur des matelas à l'ombre des arbres, notre chauffeur nous prépare un délicieux petit repas sur son réchaud. Ce serait parfait s'il n'y avait pas partout autour les restes de précédents passages : plastiques, bouteilles etc. Nous serons très consciencieux et ne laisserons rien de ce genre derrière nous. Pendent le repas, nous pouvons discuter avec Erica notre guide. Elle a 30 ans comme Seb et est journaliste. Elle se fait guide pendant ses vacances. Nous pouvons lui poser des questions sur son pays, nous sympathisons très vite. Notre chauffeur ne parle pas l'anglais mais a appris un peu de français à force de s'occuper des touristes. Son français nous permet tous les échanges basiques comme "manger" "partir" et pour le reste nous passons par Erica. Lui aussi est très agréable, il semble avoir le sens de l'humour et a toujours l'air très cool.</p>
<p>Nous repartons et dépassons Zuumod. La route maintenant, n'est plus qu'une piste. Nous sommes balancés à peu près régulièrement par le van mais parfois nous sautons presque de nos sièges quand on passe certaines bosses. Bientôt, nous nous engageons sur une piste plus petite et roulons à travers la steppe. La route devient plus aventureuse, le chauffeur change régulièrement de piste et roule parfois au milieu de nulle part, sur l'herbe. Nous croisons troupeaux et campements. Après quelques hésitations, nous trouvons la famille qui doit nous accueillir ce soir.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080593.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1430" title="Steppe et yourtes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080593-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a></p>
<p>D'un seul coup, nous voilà plongés dans une autre réalité. Nous entrons dans la yourte qui semble si petite pour accueillir toute la famille. La maitresse de maison nous sert du thé traditionnel mongol : un peu salé avec du lait. C'est très bon, ça ressemble à un bol de lait chaud. La famille est assise autour de nous, notre guide sert d'interprète. Nous rencontrons la vieille grand-mère de 85 ans, je trouve ça émouvant... Puis nous allons à l'autre yourte où vit la seconde famille. Le maitre de maison a l'air très enthousiaste, sa femme nous sert des gâteaux, des petites filles nous regarde avec curiosité. Nous sommes vraiment au milieu de nulle part. Autour de nous, les prairies à l'herbe rase s'étendent à l'infini. A l'horizon, les montagnes se fondent dans le ciel. Nous ne voyons pas le troupeau qui est parti paitre plus loin. Notre guide nous explique que la famille est assez pauvre en ce moment : ils ont perdu de nombreuses bêtes cet hiver et n'ont pas assez de lait pour préparer les traditionnels fromages.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080626.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1431" title="La grand-mère" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/08/P1080626-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Je suis maintenant seule dans la yourte avec le chat qui est là pour chasser les souris et les mouches. J'en profite pour écrire ces lignes en attendant l'heure du diner...</p>Arrivée en Mongolie : Oulan Bator2010-07-25T11:18:00+02:002010-07-25T11:18:00+02:00vivianetag:None,2010-07-25:/arrivee-en-mongolie-oulan-bator.html<p>Nous décollons de Moscou avec une heure de retard mais nous voilà finalement parti. Dans l'avion, est projeté "Ocean's Twelve"... en russe. J'ai donc tout le loisir de lire dans mon guide "Peuple du Monde" toute l'histoire de la Mongolie, de Genghis Khan à nos jours en passant par la …</p><p>Nous décollons de Moscou avec une heure de retard mais nous voilà finalement parti. Dans l'avion, est projeté "Ocean's Twelve"... en russe. J'ai donc tout le loisir de lire dans mon guide "Peuple du Monde" toute l'histoire de la Mongolie, de Genghis Khan à nos jours en passant par la période communiste. Par le hublot, le paysage défile. Jamais la nuit n'est vraiment noire, à l'horizon, le ciel reste rouge. Je vois s'étendre les plaines de Russie traversées par des rivières blanches sur la terre noire. Puis nous survolons des montagnes brumeuses qui percent à travers les nuages. En arrivant au dessus de la Mongolie, le ciel se couvre. Ce n'est qu'au moment de l'atterrissage que je peux voir le paysage. Pas de présence humaine perceptible, des collines striées de vallée, quelques pistes de terre. En se rapprochant, on peut distinguer des yourtes et des troupeaux. Puis, dans le fond, la ville qui s'étend.</p>
<p>A la sortie, nous rencontrons notre chauffeur qui, de façon assez surprenante, parle un peu français. Il nous montre le véhicule qui nous suivra dans notre périple. C'est une sorte de grosse camionnettes qui semble rafistolée à bout de ficelles. Elle me fait penser à la camionnette du film "Bird People of China" du réalisateur japonais Miike : regardez le film, vous comprendrez ! Les sièges ne sont pas trop inconfortables et heureusement, car ça saute ! Pas d'autoroute à la Moscovite pour relier l'aéroport à la ville : une simple petite route goudronnée, en gros l'équivalent d'une départementale. Sur la droite, les prairies qui s'enfuient vers les collines. Sur la gauche, peu de yourtes mais de petites maisons faites de bric et broc entourées de palissades. Et puis, de temps en temps, une ou deux vaches qui traversent la route.</p>
<p>Plus on avance, plus la proportion de construction "en dur" augmente, et bientôt, nous voilà dans une vraie ville. Le chauffeur nous dépose à l'hôtel et on arrive tant bien que mal à se donner rendez vous le lendemain à 10h. Notre hôtel est le seul bâtiment à peu près correct de la rue. A l'intérieur, il a un look un peu défraichis mais reste confortable. Nous nous étalons sur le lit pour "terminer" notre nuit.</p>
<p>Vers midi, nous sommes encore bien dans les vapes mais ressortons pour manger et visiter le centre ville. Oulan Bator est une ville assez particulière. De façon générale, elle a l'air plutôt délabrée : immeubles élimés, trottoirs défoncés. Certaines habitation ont l'air abandonnées jusqu'à ce que quelqu'un se penche par la fenêtre. Mais dans le centre, des buildings ultra modernes et des grandes tours de verre poussent. Il sont à peine terminés ou encore en construction : d'ailleurs, il y a des grues partout. Les avenues sont larges et vides ce qui donne cet aspect abandonné. Les voitures sont dangereuses (les piétons ne sont PAS prioritaires) mais peu nombreuses. Il n'y a pas de mendiants, seulement quelques vendeurs à la sauvette. Les gens n'ont pas l'air miséreux, même si, évidemment, nous sommes dans le centre. Les jeunes mongols sont habillés à la mode occidentale. Les filles portent des jupes courtes et mini short avec des chaussures à talons dernière mode. Des enseignes telles Louis Vuitton s'affichent dans les nouveaux centre commerciaux à peine sortis de terre.</p>
<p>Nous longeons la rue principale, bordée de boutique et de café à la recherche d'un endroit où manger. Nous entrons dans un café attrayant : il a un menu en anglais affiché à l'extérieur, il est spacieux et confortable. Ils vendent des sandwichs et différents plats. Ça coute plus cher que sans doute partout ailleurs (pour nous, ça reste très peu cher), mais on paye le confort, le personnel anglophone, le style : après une nuit blanche dans l'avion, nous ne sommes pas encore prêt pour trop d'exotisme. D'ailleurs, le café a du succès, tous les touristes y entrent. C'est le genre d'endroit qui se développe dans la ville, montrant sa volonté de devenir une capitale internationale.</p>
<p>Nous avons repris des forces et continuons notre visite. Autre aspect de la ville, ses bâtiments soviétiques d'une finesse de marteau piqueur comme ceux qui entourent la place principale. Mais tout est contraste, entre deux grues, un vieil immeuble délabré et une tours de verre, se cache un petit temple au charme intemporel. Nous visitons et payons le supplément photo : ce genre d'endroit a certainement besoin de notre argent ! On retrouve le même genre de style qu'en Corée : les couleurs, les peintures, les sculptures. On marche ensuite à travers les rues défoncées jusqu'à un autre monastère, plus récent, et visiblement encore en activité. Il est composé de plusieurs grosses yourtes colorées dans lesquels s'affairent des tas de mongols. La fatigue se fait sentir, nous nous effondrons à la "french bakery" où une étudiante mongole vient nous parler pour tester son français (ça fait deux personnes qui parlent français en une seule journée !). Puis, nous retournons à l'hôtel nous reposer.</p>
<p>C'est sans doute le dernier post avant notre départ demain pour la steppe. Une fois dans la nature, je ne pourrais sans doute plus trop me connecter. Je tiendrai mon carnet au jour le jour et mettrai en ligne dès que possible !!</p>Journée à Moscou2010-07-24T16:52:00+02:002010-07-24T16:52:00+02:00vivianetag:None,2010-07-24:/journee-a-moscou.html<p>Nous atterrissons vendredi soir. De l'avion, nous voyons le soleil se coucher sur la Volga. A la sortie, un chauffeur de taxi jovial nous attend pour nous amener à l'hôtel. A peine sortis de l'aéroport, nous sommes happés par la chaleur. Moscou est sous la canicule depuis deux semaines, il …</p><p>Nous atterrissons vendredi soir. De l'avion, nous voyons le soleil se coucher sur la Volga. A la sortie, un chauffeur de taxi jovial nous attend pour nous amener à l'hôtel. A peine sortis de l'aéroport, nous sommes happés par la chaleur. Moscou est sous la canicule depuis deux semaines, il fait nuit mais plus de 30°.</p>
<p>Nous filons vers la ville. Autour de nous, les barres d'immeubles se succèdent. Enfin, nous arrivons. Dans une pièce quelques voyageurs sont assis et pianotent sur leur ordinateur. Une petite dame blonde nous accueille et nous montre la chambre. Elle ne parle pas anglais et les échanges sont donc réduits au minimum. Pour 60 euros, à Moscou, pas trop loin du centre, on a le droit à une chambre spartiate avec deux lits une place et des sanitaires dans le couloir. Malgré le nom "B&B", le petit déjeuner n'est en fait pas compris, il y a une cuisine dans laquelle on peut se préparer ce que l'on veut. Un polonais sympathique (qui, lui, parle anglais et russe) nous montre la supérette où l'on peut acheter le nécessaire. Rien n'est très appétissant, on ne prend que de l'eau, on verra demain.</p>
<p>Il fait très chaud dans la chambre mais si l'on ouvre la fenêtre, c'est un peu comme si on dormait sur l'autoroute : nous donnons sur une avenue à 8 voies et les voitures filent en flux continu. De temps en temps, le passage d'un bus ou d'un tramway empire encore les choses. Comme de toutes façons, même fenêtre ouverte, il n'y a presque pas d'air, on choisit de garder la fenêtre fermée. Avec la chaleur, le bruit, le décalage horaire, pas facile de dormir, mais nous fermons quand même les yeux quelques heures.</p>
<p>Le lendemain matin, on quitte assez vite l'auberge. En guise de petit déjeuner, on achète des yaourts à boire Danone (c'est le seul truc qui n'était pas en russe) et on prend le métro vers le centre.</p>
<p>Nous voilà donc en plein Moscou. Le soleil tape dur et l'on marche à la recherche de la Place Rouge. On ne la trouve pas tout de suite et on erre dans un parc derrière le Kremlin. On s'assoit sur un banc à l'ombre et on y reste le temps de se reposer, de boire de l'eau et de regarder le plan. Enfin, on trouve LA place. Elle apparait, pas du tout vide comme dans la chanson, mais pleine de monde et brûlante sous le soleil du midi. On ne fait pas la queue pour visiter le Mausolée de Lenine qu'on ne verra que de l'extérieur. Autour de nous, en plus des touristes, des tas de mariés viennent se faire prendre en photo avec dans le fond le beau Kremlin tout rouge ou la grosse meringue de cathédrale Saint-Basile.</p>
<p>On marche bon gré mal gré, suants, vers la place Loubianka et son effrayant bâtiment du KGB. Puis on descend vers un resto-bar en sous-sol recommandé par le Guide du routard. La télé russe nous crie dessus des musiques désagréables mais le menu est copieux. Seb teste une soupe étrange à la bière moi, je reste plus classique. Nous sommes les seuls clients du restaurant, la serveuse semble rêveuse quand on lui dit qu'on vient de Paris.</p>
<p>Nous remontons vers le soleil qui tape toujours autant. On marche un peu au hasard avant de se retrouver exactement à notre point d'arrivée le matin même. On se dirige à nouveau vers le parc. A l'entrée, il y a une fontaine qui s'est maintenant transformée en piscine sous l'effet de la chaleur. Enfants et adultes sautent joyeusement dans l'eau, s'éclaboussent, escaladent les statues. La police ne fait rien pour endiguer ce légitime besoin de fraicheur. On se mouille nous aussi un peu puis on va s'écrouler à l'ombre d'un arbre dans le parc. Étendus là, nous laissons l'après-midi filer, nous n'avons pas le courage d'affronter la ville.</p>
<p>On prend de l'avance pour partir à l'aéroport. Il faut prendre le métro puis le train express. On se rend à la station indiquée dans notre guide mais on tourne, on tourne, on ne trouve rien. Après plusieurs discours incompréhensibles en russe par les différentes caissières, on trouve un groupe de jeunes qui parlent anglais. Ils nous indiquent qu'on est à la mauvaise station ! On repart donc en maudissant le guide (Cartoville pas très cher) et on se rend à l'autre station. Là, on trouve enfin l'express pour l'aéroport. Affalés dans nos fauteuils climatisés, on s'endort bercés par le train.</p>
<p>Enfin, nous voilà à l'aéroport, prêts à embarquer, avec internet gratuit. Dehors, la chaleur s'est enfin transformée en pluie et même en orage. Des trombes d'eau noient le tarmac : j'espère juste que ça n'empêchera pas notre avion de partir !!</p>Préparatifs pour la Mongolie2010-07-19T22:06:00+02:002010-07-19T22:06:00+02:00vivianetag:None,2010-07-19:/preparatifs-pour-la-mongolie.html<p>Dans moins d'une semaine maintenant, nous nous envolons vers la Mongolie...</p>
<p>Tandis que le départ approche, je repense parfois à <a href="http://www.viviane-voyages.com/category/voyages/crete">nos vacances de l'année dernière, en crète</a>. Je m'en rappelle très bien : le petit hôtel blanc, la plage à 500m, les après-midi au bord de la piscine, la féta grillée …</p><p>Dans moins d'une semaine maintenant, nous nous envolons vers la Mongolie...</p>
<p>Tandis que le départ approche, je repense parfois à <a href="http://www.viviane-voyages.com/category/voyages/crete">nos vacances de l'année dernière, en crète</a>. Je m'en rappelle très bien : le petit hôtel blanc, la plage à 500m, les après-midi au bord de la piscine, la féta grillée, les feuilles de vignes farcies, les repas sous les oliviers... Alors pourquoi cette année vais-je dans un endroit où il n'y a pas de piscine et encore moins de mer, où je ne pourrais pas prendre de douches tous les jours, où je me laverai les cheveux avec du "shampoing sec" et où je serai nourrie de mouton bouilli et de fromage de yak ? Mais voilà, le voyage a ses raisons que la raison ne connait pas ! Et je ne peux m'empêcher d'être toute excitée à l'idée de partir.</p>
<p>Alors pourquoi la Mongolie ? Honnêtement, je ne sais pas... Comme toutes mes lubies voyageuses, j'entends parler du pays, quelqu'un y est allé et me dit que c'est magnifique, je rêve doucement, ça me trotte dans la tête, et puis un jour, l'occasion, le temps, l'envie, on se dit pourquoi pas ? J'ai cherché sur internet "voyage Mongolie" et il y avait plein de trucs. (j'ai aussi déjà cherché comment faire Paris Tokyo en train, comment se rendre en Corée du nord, comment traverser la Chine, comment remonter l'Amazone, comment partir en trek au Botswana, comment faire le tour des Antilles, enfin bref j'ai du voyage en réserve). Je suis tombée sur le site de <a href="http://www.terre-mongolie.com/">terre Mongolie</a> et sur leur offre de séjour en "yourte d'hôte", la formule m'a séduite. J'ai envoyé un mail en décrivant un peu ce que je voulais et mon budget et j'ai reçu un devis et là je crois que mon choix était fait.</p>
<p>Je ne suis jamais partie avec une agence mais, malgré mes idées saugrenues, c'est aussi le voyage le plus aventureux que j'entreprends. Il est possible de partir seul en Mongolie (il y a des grands débats sur internet) mais ça demande plus de temps et peut-être une meilleure connaissance du pays. Là, l'agence s'occupe de "tout" et nous a concocté un séjour rien que pour nous deux où nous logeons dans des familles nomades. Je ne pourrais juger de la qualité de leur service qu'après le voyage mais pour l'instant ils ont été parfaits. Ils ont fait un devis sur mesure, ils ont répondu à toutes mes questions, ils nous ont offert un guide "Peuples du monde"... Le programme de yourte d'hôtes dans lequel nous nous inscrivons a pour but d'aider des familles nomades à maintenir leur mode de vies. Ces familles ont perdu leurs troupeaux lors de rudes hivers et se sont inscrites dans des programmes d'aides et de prêt de troupeaux : l'accueil de touristes l'été pour lequel elles sont rémunérées leur permet de tenir le coup. Sur le net, certains mettent en garde contre "les faux nomades" qui "ont l'habitude des touristes" mais je trouve ça assez ridicule et hypocrite. C'est le syndrome du touriste qui ne veut pas en être un et qui ne rêve que de lieux vierges de toutes présence antérieure quand lui même vient les déflorer. Les "nomades" ne sont pas des animaux curieux et je n'ai pas besoin d'un certificat d'authenticité... Je suis très contente qu'ils soient rémunérées, comme ça je n'ai pas peur d'abuser de leur générosité. Niveau prix, nous payons 4000 euros à deux pour deux semaines, billets d'avion compris. Ça me semble raisonnable étant donné que nous aurons très peu de dépenses sur place (surtout quand je vois le prix que nous payons pour une seule journée à Moscou).</p>
<p>Enfin, c'est pas tout ça mais même avec une agence il y a des préparatifs ! Clairement, mes petites jupettes et mes chaussure à talons ne me seront pas très utiles... Ca fait des mois que je réfléchis à chaque chose que je vais mettre dans mon sac, me posant des questions existentielles du genre "dois-je prendre ma crème pour le visage ou est ce vraiment superflu ?". Au "vieux campeur", nous avons acheté nos sacs de couchage, nos oreillers gonflables, ma veste imperméable, mes sandalettes hyper top (elles sont vraiment bien, semelle de marche mais pas look moche). On est aussi passé par go sport : lampes de poche frontales, jumelles. Et bien sûr la pharmacie : savon et lingettes biodégradables, shampoing sec, crème solaire, biafine, anti moustique, désinfectant, solution hydroalcoolique, paracétamol, smecta, vogalène... J'ai aussi commandé par internet la gourde Katadyn avec son filtre pour pouvoir boire de l'eau non potable. Je n'ai pas parlé de tout notre équipement électronique pour pouvoir recharger nos appareils photos, téléphones portables et netbook : il y a le <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/blog/mon-avis-sur-le-pack-globetrotter-free-loader">freeloader </a>dont j'ai déjà parlé et différents chargeurs allume cigares (on voyage en 4x4), l'accès au courant "normal" sera sans doute plus difficile.</p>
<p>Aujourd'hui, dernière étape, je me suis coupée les cheveux (pas trop courts mais quand même moins longs). Ils n'auraient pas supporté le séjour et les mauvais traitements qui les attendent... Les sacs sont prêts, jeudi on y mettra la dernière touche et vendredi, le départ... J'ai hâte et je regarde rêveuse, le visa sur mon passeport.</p>Photo du mois : Gourmandise2010-07-15T12:00:00+02:002010-07-15T12:00:00+02:00vivianetag:None,2010-07-15:/photo-du-mois-gourmandise.html<p>J'ai rejoins le groupe de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci …</p><p>J'ai rejoins le groupe de la photo du mois !</p>
<p>Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.</p>
<p>Ce mois-ci, le thème est "La gourmandise".</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/07/P1010025.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1381" title="Photo Gourmandise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/07/P1010025-225x300.jpg" alt="" width="225" height="300" /></a></p>
<p>J'ai choisi cette photo prise à Beaune lors de notre <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/blog/week-end-en-bourgogne">week-end en Bourgogne</a> au printemps dernier. Ce dessert pris à L'oiseau des vignes est un des plus délicieux que j'ai mangé. La gourmandise se voit dans mes yeux, je ne pourrai résister longtemps à la tentation : c'est déjà bien étonnant que j'ai attendu le temps de la photo avant de commencer à le déguster.</p>
<p>Prenez le temps d'aller voir les autres photos du mois sur les blogs participants :</p>
<p><a href="http://www.olivierdemontreal.ca/" target="_blank">Olivier</a>, <a href="http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/" target="_blank">Anne</a>, <a href="http://veroniquem.blogspot.com/" target="_blank">Véronique</a>, <a href="http://photoblogonline.canalblog.com/" target="_blank">Virginie</a>, <a href="http://shandara.blogspot.com/" target="_blank">Shandara</a>, <a href="http://ladybirdisms.blogspirit.com/" target="_blank">Jo Ann</a>, <a href="http://sandrinexpat.wordpress.com/" target="_blank">Sandrine</a>, <a href="http://lostandfoundinlondon.wordpress.com/" target="_blank">Fabienne</a>, <a href="http://www.cabaneasucre.siteperso.net/" target="_blank">Damien</a>, <a href="http://marieetfrank.blogspot.com/" target="_blank">Marie</a>, <a href="http://graindesucre.com/hermineorignal/" target="_blank">Nolwenn</a>, <a href="http://frenchiesinparis.over-blog.com/" target="_blank">Céline</a>, <a href="http://www.numerimages.ch/bloganne" target="_blank">Anne fra Sveits</a>, <a href="http://poutineettartiflette.blogspot.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://letohubohudecaro.canalblog.com/" target="_blank">Caro</a>, <a href="http://guillaume-online.blogspot.com/" target="_blank">Guillaume</a>, <a href="http://mandystockholm.com/" target="_blank">Mandy</a>, <a href="http://www.titem.fr/" target="_blank">Titem</a>, <a href="http://www.boeingbleudemer.com/" target="_blank">Cynthia</a>, <a href="http://www.lespetitsbarbus.blogspot.com/" target="_blank">Caroline</a>, <a href="http://doremi.bleublog.lematin.ch/" target="_blank">Doremi</a>, <a href="http://malife.me/" target="_blank">Sophie</a>, <a href="http://www.tambour-major.blogspot.com/" target="_blank">Tambour Major</a>, <a href="http://voyageusecomtoise.wordpress.com/" target="_blank">Nathalie</a>, <a href="http://vudubalcon.blogspot.com/" target="_blank">François</a>, <a href="http://princesserosemon.canalblog.com/" target="_blank">Mélanie</a>, <a href="http://www.cabanocanada.com/" target="_blank">Célia</a>, <a href="http://suissefoto.blogspot.com/" target="_blank">Chris</a>, <a href="http://godnat.blogspot.com/" target="_blank">Godnat</a>, <a href="http://dunepommealautre.canalblog.com/" target="_blank">Clara</a></p>World Books Challenge : Israël, Vie et mort en quatre rimes2010-07-10T12:16:00+02:002010-07-10T12:16:00+02:00vivianetag:None,2010-07-10:/world-books-challenge-israel-vie-et-mort-en-quatre-rimes.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/07/vie-mort-quatre-rimes-damos-oz-L-1.jpeg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1374" title="Vie et mort en quatre rimes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/07/vie-mort-quatre-rimes-damos-oz-L-1-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Pour découvrir la littérature israélienne, j'ai choisi Amos Oz et son roman <em>Vie et mort en quatre rimes</em>.</p>
<p>On est tout de suite séduit par l'écriture légère mais non superficielle de l'écrivain. Il se confond ici avec son personnage et, sans pour autant écrire à la première personne, brouille les …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/07/vie-mort-quatre-rimes-damos-oz-L-1.jpeg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1374" title="Vie et mort en quatre rimes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/07/vie-mort-quatre-rimes-damos-oz-L-1-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Pour découvrir la littérature israélienne, j'ai choisi Amos Oz et son roman <em>Vie et mort en quatre rimes</em>.</p>
<p>On est tout de suite séduit par l'écriture légère mais non superficielle de l'écrivain. Il se confond ici avec son personnage et, sans pour autant écrire à la première personne, brouille les pistes du lecteur. Ce n'est d'ailleurs pas vraiment un roman mais une œuvre hybride : écrire sur l'écriture ?</p>
<p>Je n'apprécie pas toujours ce style qui parfois se regarde un peu trop le nombril mais ici, l'œuvre reste pleine de vie et d'originalité. C'est une œuvre sur les personnages : l'auteur rencontre des gens puis imagine ce qu'est leur vie. Il crée son histoire au fil de la réalité qu'il crée. Petit à petit, l'imagination et la réalité se confondent, on ne sait plus ce qui est imaginé et ce qui est vécu. cette impression trouble, le fourmillement de personnages, le monde qui se crée sous la plume de l'auteur, voilà ce qui m'a plu dans ce livre.</p>Challenge Adpatations : La classe de neige2010-06-28T22:44:00+02:002010-06-28T22:44:00+02:00vivianetag:None,2010-06-28:/challenge-adpatations-la-classe-de-neige.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/classe-de-neige.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1365" title="La casse de neige" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/classe-de-neige-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Je reviens au challenge de <a href="http://happyfew.hautetfort.com/archive/2010/01/16/lunettes-noires-sur-pages-blanches-les-participants.html" target="_blank">Happy Few</a> avec, à nouveau, un roman d'Emmanuel Carrère. Il faut dire que j'apprécie beaucoup cet auteur et que beaucoup de ses livres ont été adaptés au cinéma.</p>
<p><em>La Classe de neige</em> a longtemps fait partie à la fois des livres et des films qui …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/classe-de-neige.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1365" title="La casse de neige" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/classe-de-neige-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Je reviens au challenge de <a href="http://happyfew.hautetfort.com/archive/2010/01/16/lunettes-noires-sur-pages-blanches-les-participants.html" target="_blank">Happy Few</a> avec, à nouveau, un roman d'Emmanuel Carrère. Il faut dire que j'apprécie beaucoup cet auteur et que beaucoup de ses livres ont été adaptés au cinéma.</p>
<p><em>La Classe de neige</em> a longtemps fait partie à la fois des livres et des films qui manquaient cruellement à ma collection. J'ai acheté le roman d'occasion il y a peu de temps et à peine terminé, je me suis procuré le film pour voir l'adaptation !</p>
<p>Le roman fut à la hauteur de mes espérances. On y retrouve l'écriture tourmentée de Carrère qui sait donner vie au petit garçon que l'on suit. On est loin des clichés de l'enfance ou de la caricature. On ressent ses désirs, ses peurs, ses angoisses. L'univers de la classe de neige est très bien rendu, à la fois gai et inquiétant. De plus en plus inquiétant au fur et à mesure que l'intrigue avance. Et toujours, la présence du père, dominatrice et effrayante.</p>
<p>J'ai donc vu le film très peu de temps après ma lecture. Claude Miller a respecté presque à la lettre le roman de Carrère. Je me demandais comment les fantasmes et angoisses du jeune garçon seraient transmises à l'écran. Le réalisateur a su trouver une façon juste de les mettre en image sans que ça sonne faux ou déplacé. Les scènes de rêves sont particulièrement bien faites, elles semblent donner de la résonance au texte lui même. Tout le film est baigné d'une musique grinçante, presque désagréable, qui, dès le départ, instaure l'ambiance angoissante du roman en contraste avec l'image pourtant innocente d'enfants en vacances. Le personnage du père fut assez différent de ce que j'imaginais. Je voyais quelqu'un de plus froid et dur alors qu'il semble presque mielleux. Mais son ambiguïté est glaçante et l'angoisse qu'il fait naître chez son fils est palpable.</p>
<p>Les deux œuvres sont si proches (et je les ai lue et vue à si peu d'intervalle) que, dans ma mémoire, elle se fusionneront sans doute. Il me restera un souvenir global de cette intrigue racontée deux fois avec beaucoup de talent.</p>Expo Bram et Geer Van Velde à Lyon2010-06-12T22:04:00+02:002010-06-12T22:04:00+02:00vivianetag:None,2010-06-12:/expo-bram-et-geer-van-velde-a-lyon.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/vanvelde.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1358" title="Exposition Bram et Geer Van Velde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/vanvelde-150x150.jpg" alt="Exposition Bram et Geer Van Velde" width="150" height="150" /></a> Lors de mon <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/blog/escapade-a-lyon">week-end à Lyon</a>, j'ai eu le plaisir de visiter l'exposition dédiée à Bram et Geer Van Velde au musée des beaux arts (jusqu'au 19 juillet).</p>
<p>Je ne connaissais pas ces deux peintres et ce fut une très enrichissante découverte. L'exposition est très bien faite, je vous conseille …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/vanvelde.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1358" title="Exposition Bram et Geer Van Velde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/vanvelde-150x150.jpg" alt="Exposition Bram et Geer Van Velde" width="150" height="150" /></a> Lors de mon <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/blog/escapade-a-lyon">week-end à Lyon</a>, j'ai eu le plaisir de visiter l'exposition dédiée à Bram et Geer Van Velde au musée des beaux arts (jusqu'au 19 juillet).</p>
<p>Je ne connaissais pas ces deux peintres et ce fut une très enrichissante découverte. L'exposition est très bien faite, je vous conseille vivement l'audioguide gratuit et très intéressant qui nous raconte le parcours croisé des deux frères à travers les salles. On avance de façon chronologique, suivant parfois l'un et parfois l'autre, comparant leurs styles et leurs oeuvres.</p>
<p>Au départ, on a du mal à les distinguer. Ils suivent la même formation, subissent les influences de leur époque. et pourtant assez vite, les deux personnalités, les deux styles, s'affirment. La progression est ainsi faite que l'on a l'impression de revivre leur recherche artistique, de voir naitre les peintres singuliers qu'ils deviendront.</p>
<p>Bram Van Velde est l'ainé des deux, c'est aussi, visiblement, le plus troublé. Il se tourne vers une peinture abstraite, très sombre et chargée. Ces oeuvres plus tardives sont presque effrayantes.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/bram_van_velde.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1359" title="Bram Van Velde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/bram_van_velde-237x300.jpg" alt="Bram Van Velde" width="237" height="300" /></a></p>
<p>Geer Van Velde est plus léger. Il représente beaucoup la mer dans des compositions très travaillées, comme un découpage où tout serait en équilibre. Ses peintures dégagent un sentiment de sérénité. On se sent transporté par la douceur de la lumière qui semble percer à travers des morceaux de verre.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/geer_van_velde.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1360" title="Geer Van Velde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/geer_van_velde-300x238.jpg" alt="Geer Van velde" width="300" height="238" /></a></p>
<p>Grâce à l'audioguide, on apprend aussi que les deux frères ne travaillaient pas du tout de la même façon. Ainsi, Geer réfléchissait ses compositions, faisait des croquis préalables, "construisait" ses œuvres. Bram lui ne pouvait peindre que sous l'impulsion, la passion. Il ne pouvait pas "décider" de peindre ou se forcer. Il commençait toujours sur une toile blanche sans aucun travail préalable. Il semble être poussé par une souffrance intérieure intense qu'il évoque lui même. Les "détails" concrets ne l'intéressent pas. Ainsi, on peut voir sur ses toiles les traces laissées par les punaises avec lesquelles il les accrochait, ou même des trainées de peinture coulante qu'il n'a pas pris le temps d'empêcher ou d'effacer.</p>
<p>Après l'exposition, il est difficile de dire lequel des deux peintres je préfère. Les toiles de Geer Van Velde sont plus douces, plus paisibles, on ne peut qu'éprouver du plaisir en les regardant. Elles correspondent peut-être plus à mon caractère. Mais on ne peut pas rester indifférent à la force qui s'échappe des peintures de Bram Van Velde, à leur noirceur, au malaise qu'elles expriment.</p>
<p>Pour plus d'informations sur l'exposition, voir le site du <a href="http://www.mba-lyon.fr/mba/sections/fr/actualites-musee/mba/sections/fr/expositions-musee/bram-geer-van-velde/expo-van-velde" target="_blank">musée des beaux arts</a> ou le site <a href="http://www.visiterlyon.com/Expo-Bram-et-Geer-Van-Velde-Lyon.html" target="_blank">visiterlyon.com</a>.</p>Le fils des brûlés de Laurent Brard2010-06-06T18:29:00+02:002010-06-06T18:29:00+02:00vivianetag:None,2010-06-06:/le-fils-des-brules-de-laurent-brard.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/fils-des-brules.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1352" title="Fils des brules" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/fils-des-brules-139x150.jpg" alt="" width="139" height="150" /></a>Nouveau partenariat <a href="http://www.livraddict.com/" target="_blank">Livraddict</a>, cette fois avec <a href="http://www.plon.fr/" target="_blank">les éditions Plon</a> que je remercie.</p>
<p>Je découvre ici un nouvel auteur français se lançant dans le thriller, Laurent Brard. Malheureusement, je n'ai pas été entièrement convaincue par son roman. L'histoire elle même est assez intéressante et on la lit facilement. Mais j'ai trouvé …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/fils-des-brules.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1352" title="Fils des brules" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/fils-des-brules-139x150.jpg" alt="" width="139" height="150" /></a>Nouveau partenariat <a href="http://www.livraddict.com/" target="_blank">Livraddict</a>, cette fois avec <a href="http://www.plon.fr/" target="_blank">les éditions Plon</a> que je remercie.</p>
<p>Je découvre ici un nouvel auteur français se lançant dans le thriller, Laurent Brard. Malheureusement, je n'ai pas été entièrement convaincue par son roman. L'histoire elle même est assez intéressante et on la lit facilement. Mais j'ai trouvé que l'écriture laissait à désirer. L'auteur tombe trop facilement dans le cliché et n'arrive pas à nous faire réellement ressentir son récit. Les personnages, leurs émotions, leurs actions, sont décrits mais tout reste assez superficiel. On comprend évidemment la situation du personnage principal : un homme brisé par une histoire ancienne de jeune fille tuée qui s'y trouve replongé au moment où il pensait pouvoir tourner la page. Mais on ne fait que la comprendre intellectuellement sans vraiment ressentir son malaise, sans apprendre à le connaitre vraiment. Pour nous, il reste quelqu'un d'assez banal comme la majorité des autres personnages : des figures en carton dont on voit les contours mais qui restent plates.</p>
<p>Seul un personnage sort du lot, c'est le jeune garçon Antoine dont l'histoire croise celle du héros. Les chapitres écrits de son point de vue ont beaucoup plus de force. On y ressent la douleur, la folie et le non dit. Sans doute car l'auteur souhaitant ménager notre curiosité et nous laisser le meilleur pour la fin ne fait que nous laisser supposer sans nous exposer toute la vérité. Ce non dit manque cruellement au reste du roman, beaucoup trop descriptif et explicatif. Seule la clé de l'histoire est gardée secrète, le reste nous est livré beaucoup trop facilement.</p>
<p>Enfin, l'intrigue est tout de même assez intéressante pour nous donner l'envie de lire jusqu'au bout. Mais ce n'est pas un livre qui laissera beaucoup de souvenirs, il ne hantera pas vos nuits !</p>
<p>Je remercie tout de même livraddict et les éditions Plon pour m'avoir permis de participer à ce partenariat. Si vous voulez découvrir l'avis des autres lecteurs, vous pouvez consulter la <a href="http://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=13050" target="_blank">page Bibliomania du livre</a>.</p>Films de mai2010-06-02T22:15:00+02:002010-06-02T22:15:00+02:00vivianetag:None,2010-06-02:/films-de-mai.html<h3>En mai, 8 films !</h3>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/mammuth-affiche.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1326" title="Mammuth" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/mammuth-affiche-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Mammuth</em> de Gustave Kervern et Benoît Delépine</h3>
<p>Très bon film français. On pouvait avoir peur d'un truc un peu trop misérabiliste, genre film social un peu déprimant. Mais le personnage de Depardieu est plein de poésie et de maladresse. On voit cet homme dépassé par la …</p><h3>En mai, 8 films !</h3>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/mammuth-affiche.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1326" title="Mammuth" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/mammuth-affiche-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Mammuth</em> de Gustave Kervern et Benoît Delépine</h3>
<p>Très bon film français. On pouvait avoir peur d'un truc un peu trop misérabiliste, genre film social un peu déprimant. Mais le personnage de Depardieu est plein de poésie et de maladresse. On voit cet homme dépassé par la société qui l'entoure, tout semble aller trop vite pour lui, redécouvrir un sens à sa vie. Original et touchant.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/life-during-wartime.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1329" title="Life during wartime" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/life-during-wartime-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Life During Wartime</em> de Todd Solondz</h3>
Je n'ai pas vu le premier opus, <em>Happiness</em>, sorti en 1999 mais j'ai maintenant très envie de le voir ! Cette comédie très sombre s'infiltre dans les failles d'une famille américaine comme un poison amer. Chaque scène est un vrai bijou de cynisme pourtant empli de compassion pour les protagonistes. On retiendra le regard égaré du petit garçon de l'affiche devant le monde qui va de travers...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/nuit-d-ivresse-printaniere.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1338" title="Nuit d'Ivresse Printanière" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/nuit-d-ivresse-printaniere-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Nuits d'Ivresse Printanière</em> de Lou Ye</h3>
Ce film a l'originalité de traiter de l'homosexualité en Chine, sujet tabou. Les acteurs jouent bien et on a le droit à de très belles scènes. Mais le scénario est confus et les maladresses du montage nous perdent parfois. Il est difficile de suivre qui est qui, qui fait quoi, pourquoi. Ça reste tout de même intéressant.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/ajami.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1339" title="Ajami" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/ajami-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Ajami</em> de Scandar Copti et Yaron Shani</h3>
Ce film traite de la situation des arabes qui vivent (légalement ou non) en Israël et nous fait découvrir le quartier d'Ajami à Jaffa. De beaux personnages, de belles histoires. Dommage que la forme narrative très spéciale demande beaucoup de concentration pour comprendre tous les entrelacements du scénario et soit finalement assez lourde.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/harlem-à-montmartre.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1341" title="Harlem à montmartre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/harlem-à-montmartre-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Harlem à Montmartre</em> de Dante James</h3>
J'ai vu ce film dans le cadre du festival <strong>France Noire</strong> qui avait lieu au Forum des Images. Malheureusement, c'est le seul film que j'ai pu voir de la sélection et même de toute la thématique du noir qui était présentée mais que j'ai découverte trop tard !</p>
<p>Ce documentaire est un peu classique dans sa forme, peut être trop classique ? Il manque aussi parfois de précisions, on ne sait plus toujours trop qui sont les personnes dont on nous parle et surtout on ne sait finalement pas tous ce qu'ils deviennent ! Mais le fond est vraiment intéressant, pour une novice telle que moi, c'est une belle initiation au Jazz qui berce tout le film. L'histoire de ces jazz men et women noirs venus trouver la liberté en France est passionnante. Le paradoxe français d'un pays à la fois synonyme de liberté pour ces hommes et femmes mais qui de l'autre est un empire colonial est évoqué et aurait pu être encore plus poussé. Mais enfin bon, on revit cette période de l'entre-deux-guerres avec passion et musique !</p>
<p>Les trois derniers films que j'ai vu ce mois-ci correspondent aux trois séances que j'ai faites à Lyon au CNP Bellecour. A cette occasion, j'ai appris avec horreur que les CNP étaient en danger ! Lyon m'a toujours paru une bonne ville de repli si jamais je ne pouvais pas rester à Paris, mais je tiens à dire que si les CNP disparaissent, je ne peux pas aller vivre à Lyon !!
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/8-fois-debout-poster.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1342" title="8 Fois Debout" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/8-fois-debout-poster-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>8 fois Debout</em> de Xabi Molia</h3>
Agréable premier film français plein de charme. Le réalisateur regarde avec humour et tendresse ses personnages paumés, largués dans leur propre vie et qui luttent comme ils peuvent. Julie Gayet et Denis Podalydès interprètent avec beaucoup de sensibilité ce drôle de couple qui regarde, malgré tout, vers l'avenir. Mention spéciale pour la bande originale qui flirte avec l'antifolk à la <em>Juno</em>.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/salle-6-tchekhov.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1343" title="Salle 6 tchekhov" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/salle-6-tchekhov-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Salle 6, Tchékhov</em> de Karen Shakhnazarov et Aleksandr Gornovsky</h3>
Film russe inspiré de la nouvelle de Tchékhov "Salle 6". Très étrange et troublant, on entre littéralement dans un asile de fou. J'avoue que la forme assez froide et bavarde m'a donné un peu de difficultés et que mes yeux parfois, dans un élan de fatigue, préféraient se fermer plutôt que de lire les interminables sous-titres. Mais il y a quelque chose de touchant dans ce film, dans l'histoire de ce docteur qui sombre peu à peu dans la folie ou qui peut-être y est juste enfermé. Et puis, il y a le regard de tous ces fous qui vivent là et qui fixent la caméra de leurs yeux insondables.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/enfance-du-mal.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1344" title="L'Enfance du mal" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/06/enfance-du-mal-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>L'Enfance du mal</em> de Olivier Coussemacq</h3>
Encore un premier film français plutôt réussi : une jeune fille perdue s'incruste chez un couple bourgeois. La réalisation très tendue, aux plans travaillés et à la magnifique lumière donne tout son sens au film. Pendant la projection, on est complètement pris, tous les personnages semblent inquiétants, l'histoire fonctionne. Après coup, laissés à nos tergiversations, les failles du scénario apparaissent plus clairement. Mais ça reste tout de même très prometteur pour un premier film : réalisateur à suivre.</p>Escapade à Lyon2010-06-01T21:23:00+02:002010-06-01T21:23:00+02:00vivianetag:None,2010-06-01:/escapade-a-lyon.html<p>Ce week-end, j'étais à Lyon pour des raisons familiales. Mais j'en ai profité pour passer un très agréable moment, flâneries et balades au rendez-vous.</p>
<p>Quand on va à Lyon, on descend dans ce qui est sans doute l'hôtel le moins cher de la ville, au pied de la gare Perrache …</p><p>Ce week-end, j'étais à Lyon pour des raisons familiales. Mais j'en ai profité pour passer un très agréable moment, flâneries et balades au rendez-vous.</p>
<p>Quand on va à Lyon, on descend dans ce qui est sans doute l'hôtel le moins cher de la ville, au pied de la gare Perrache. Les chambres sont petites et propres même si les autres locataires ont parfois l'air étrange. On est accueilli par une petite dame joviale et trop maquillée à la voix rauque de patronne de café. La télé derrière l'accueil semble bloquée sur TMC et laisse s'écouler des feuilletons à l'eau de rose que personne ne regarde tandis qu'à côté, de vieux pépés jouent au tarot.</p>
<p>Le matin, on va prendre le petit déjeuner dans un bistrot de la place Carnot. En mai, à Lyon, il fait déjà très doux et le soleil semble parfois estival. Puis on remonte la rue Victor Hugo jusqu'à Bellecour. Là bas seulement, on commence à échafauder les plans pour la journée. Samedi ce fut le vieux Lyon, sur le quai ouest de la Saône. Guide du routard en main, nous l'avons parcouru de Saint-George à Saint-Jean, entrant dans les cours, levant la tête pour voir enseignes et impostes, empruntant les traboules. Puis on visite le musée Gadagne qui enferme le musée des marionnettes du monde et le musée d'histoire de Lyon. On commence par les marionnettes, joliment présentées à travers de nombreuses vidéos. Après un petit sandwich pris au soleil, nous voilà d'attaque pour le musée d'histoire. L'audioguide gratuit est très bien fait. La ville nous est racontée à travers les siècles par des historiens. C'est tellement bien qu'on a finalement pas le temps de tout voir et que je suis forcée de m'arrêter à la révolution ! Le soir, on ira au cinéma au CNP Bellecour avant de prendre une salade Lyonnaise place Carnot.</p>
<p>Dimanche, il fait moins beau, ce qui ne nous empêche pas de parcourir la presqu'île jusqu'à la place des terreaux, là encore, guide en main ! Pour éviter le mauvais temps, on va au cinéma en début d'après midi. Puis le soleil revenu, on prend un délicieux goûter de coupes glacées avant d'attaquer la colline de la Croix Rousse. C'est l'ancien quartier des canuts, les fameux tisseurs de soie qui ont fait vivre la ville. Elle a gardée quelque chose de son aspect populaire malgré la réhabilitation. C'est un quarter plein de vie. Sur les places, les enfants crient en jouant au ballon tandis que les adultes font des parties de pétanques. On suit le chemin des traboules qui descend la colline à travers les cours d'immeuble, tel un jeu de piste. On retombe épuisés sur la place des terreaux avant de rejoindre la rue des Marronniers pour un resto de dernier soir.</p>
<p>Le lundi, avant de prendre le train, on a tout de même le temps de visiter la magnifique expo du musée des Beaux Arts sur Geer et Bram Van Velde dont je parlerai dans un prochain poste. Là encore, l'audioguide nous fait perdre la notion du temps et nous arrivons juste à temps pour notre dernière séance de cinéma place Bellecour. Puis on profite d'une délicieuse pâtisserie Lyonnaise avant de redescendre la rue Victor Hugo vers la gare de Perrache.</p>
<p>Lyon est toujours un plaisir pour moi. Pleine de mes souvenirs d'enfance et de vacances, j'y redécouvre pourtant toujours de nouvelles choses !</p>La Ronde au théâtre de Poche2010-05-24T22:16:00+02:002010-05-24T22:16:00+02:00vivianetag:None,2010-05-24:/la-ronde-au-theatre-de-poche.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/la-ronde.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1319" title="la ronde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/la-ronde-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Sortie théâtre samedi soir, nous allons voir <em>La Ronde</em> d'Arthur Schnitzler au théâtre de Poche à Montparnasse. J'avais déjà entendu parler de la pièce mais ne l'avais jamais vue. Le principe est assez spécial : c'est une suite de dix scènes de couples où, dans chaque nouvelle scène, un seul des …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/la-ronde.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1319" title="la ronde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/la-ronde-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Sortie théâtre samedi soir, nous allons voir <em>La Ronde</em> d'Arthur Schnitzler au théâtre de Poche à Montparnasse. J'avais déjà entendu parler de la pièce mais ne l'avais jamais vue. Le principe est assez spécial : c'est une suite de dix scènes de couples où, dans chaque nouvelle scène, un seul des participants est repris avec une nouvelle personne. Ainsi on a : la fille et le soldat, le soldat et la femme de chambre, la femme de chambre et le jeune monsieur, le jeune monsieur et la femme mariée, la femme mariée et l'époux, l'époux et la grisette, la grisette et le poète, le poète et l'actrice, l'actrice et le comte, le comte et la fille... Toutes les scènes sont construites selon le même schéma : une phase de séduction, puis les deux protagonistes couchent ensemble, et enfin, leurs réactions post-coïtales. Une façon pour l'auteur de décrire à sa manière les relations homme-femme dans cette société viennoise du début du XX ème siècle.</p>
<p>Le risque d'une telle pièce, qui reste assez longue, est de se faire happer par un rythme trop régulier et quelque peu lassant. Mais ici, une mise en scène enjouée et de très bons acteurs permettent de conserver toute la fraicheur et l'humour nécessaire. Beaucoup d'inventivité dans la succession des duos pour les rendre chacun uniques et intéressants. La troupe a su utiliser à son avantage le tout petit théâtre de Poche en créant plusieurs niveaux sur la scène, enchainant les décors et univers très naturellement (et rapidement !). Chaque personnage prend vie, chaque réplique est travaillée, chaque scène semble un petit morceau de vie plein de loufoquerie et de justesse.</p>
<p>Une très bonne soirée en tout cas ! La pièce se joue donc au théâtre de Poche de Montparnasse jusqu'au 26 juin, allez-y !</p>La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano2010-05-10T20:37:00+02:002010-05-10T20:37:00+02:00vivianetag:None,2010-05-10:/la-solitude-des-nombres-premiers-de-paolo-giordano.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/la-solitude-des-nombres-premiers.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1314" title="La solitude des nombres premiers" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/la-solitude-des-nombres-premiers-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Nouveau partenariat avec <a href="http://www.livraddict.com/" target="_blank">livraddict</a> et les éditions Points, je reçois <em>La solitude des nombres premiers</em> de Paolo Giordano.</p>
<p>Tout d'abord, j'ai lu ce livre très rapidement. Fluide et agréable, j'ai eu à peine le temps de le commencer que je l'avais terminé ! L'histoire semble assez classique : deux êtres un peu …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/la-solitude-des-nombres-premiers.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1314" title="La solitude des nombres premiers" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/la-solitude-des-nombres-premiers-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Nouveau partenariat avec <a href="http://www.livraddict.com/" target="_blank">livraddict</a> et les éditions Points, je reçois <em>La solitude des nombres premiers</em> de Paolo Giordano.</p>
<p>Tout d'abord, j'ai lu ce livre très rapidement. Fluide et agréable, j'ai eu à peine le temps de le commencer que je l'avais terminé ! L'histoire semble assez classique : deux êtres un peu à la marge se croisent et se recroisent, s'aiment et ne le voient pas, etc. Cependant j'ai du mal à cerner cette œuvre. Au cours de ma lecture, j'ai parfois trouvé ça un peu facile. De façon générale, je ne pense pas que ce soit un très grand roman, plus un petit livre agréable qu'on lit en passant. Mais il a quelque chose de particulier, de troublant.</p>
<p>La solitude des deux personnages est bien montrée et bien qu'on les suive à plusieurs étapes de leurs vies, on ne les comprends jamais tout à fait. Ils semblent nous échapper comme ils s'échappent à eux même. J'ai particulièrement apprécié toute la partie de l'adolescence ainsi que les deux scènes de l'enfance. La cruauté et la souffrance sont décrites de façon très vive et touchante.</p>
<p>Je ne raconterai pas la fin mais j'avoue avoir été assez surprise. Mais en oubliant un peu ma première réaction de frustration, j'ai trouvé que cette fin donnait tout son sens et toute sa qualité au livre. Elle fait tout le sens du titre et conclue bien finalement le sentiment général d'inachevé qui flotte le long des pages.</p>
<p>A part ça, j'aurai bien aimé plus de maths, mais peut-être que c'est que moi alors...</p>
<p>En tout cas je remercie Livraddict et les éditions points de m'avoir permis de participer à ce partenariat ! <a href="http://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=6672" target="_blank">Voir la page bibliomania du livr</a>e pour d'autres critiques de lecteurs.</p>Films d'Avril2010-05-03T21:08:00+02:002010-05-03T21:08:00+02:00vivianetag:None,2010-05-03:/films-davril.html<h3>En avril, 4 films</h3>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/Invites-de-mon-pere.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1305" title="Invites de mon pere" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/Invites-de-mon-pere-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Les Invités de mon père</em> de Anne Le Ny</h3>
<p>Agréable comédie française bien réussie. Les personnages ne sont pas trop caricaturaux, ça se moque pas mal des bobos, de notre propre hypocrisie. De façon assez inhabituelle, ça devient mieux sur la fin du film et donc …</p><h3>En avril, 4 films</h3>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/Invites-de-mon-pere.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1305" title="Invites de mon pere" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/Invites-de-mon-pere-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Les Invités de mon père</em> de Anne Le Ny</h3>
<p>Agréable comédie française bien réussie. Les personnages ne sont pas trop caricaturaux, ça se moque pas mal des bobos, de notre propre hypocrisie. De façon assez inhabituelle, ça devient mieux sur la fin du film et donc on quitte la salle plutôt content.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/la-comtesse.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1307" title="La Comtesse" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/la-comtesse-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>La Comtesse</em> de Julie Delpy</h3>
Film troublant inspiré de la vie de la comtesse de Bathory. Julie Delpy a su apporter toute la finesse et l'ambiguïté nécessaire à son personnage. On se laisse séduire par cette femme étrange, par son pouvoir et ses faiblesses. Un beau film.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/Démineurs.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1308" title="Démineurs" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/Démineurs-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Démineurs</em> de Katheryn Bigelow</h3>
Je vois un peu en retard ce film qui a raflé les oscars. Il ne m'inspirait pas trop au départ mais bon, vu qu'on en disait du bien... Je ne regrette pas du tout. Loin d'être un film de guerre classique, tout n'est basé que sur la tension permanente que la réalisatrice insuffle à chaque scène. Elle a su faire de ses soldats des personnages troublants, difficilement saisissables, ce qui donne toute sa force au film.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/kick-ass.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1309" title="Kick ass" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/05/kick-ass-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Kick-Ass</em> de Matthew Vaughn</h3>
Adapté d'une BD, ce n'est pas pourtant pas du tout un film de super héros classique. Tout est pris avec humour et ridicule et surtout, c'est très peu conventionnel. Le principe de l'ado frustré déjà abordé par Spider man est là complètement assumé. On a aussi le droit à un bat man qui tue vraiment des gens (fini l'hypocrisie de je rends les méchants tout attachés à la tintin). Vraiment agréable dans le genre.</p>World Books Challenge : Sénégal, Une si longue lettre2010-04-29T21:01:00+02:002010-04-29T21:01:00+02:00vivianetag:None,2010-04-29:/world-books-challenge-senegal-une-si-longue-lettre.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/une-si-longue-lettre.gif"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1300" title="Une si longue lettre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/une-si-longue-lettre-150x150.gif" alt="" width="150" height="150" /></a> Pour le Sénégal, j'ai choisi un roman un peu au hasard en me baladant à la Fnac. J'ai été séduit par la quatrième de couverture et aussi le fait que l'auteur soit une femme : Mariama Bâ. Je n'ai pas été déçue !</p>
<p>Beaucoup de sensibilité dans cette œuvre. Ce n'est pas …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/une-si-longue-lettre.gif"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1300" title="Une si longue lettre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/une-si-longue-lettre-150x150.gif" alt="" width="150" height="150" /></a> Pour le Sénégal, j'ai choisi un roman un peu au hasard en me baladant à la Fnac. J'ai été séduit par la quatrième de couverture et aussi le fait que l'auteur soit une femme : Mariama Bâ. Je n'ai pas été déçue !</p>
<p>Beaucoup de sensibilité dans cette œuvre. Ce n'est pas autobiographique mais on sent que l'auteur l'a nourrie de toute la réalité de sa vie et de son pays. Le roman est construit sous forme épistolaire : une femme écrit à son amie alors qu'elle vient de perdre son mari. A travers sa lettre, elle évoque toute leur vie, leurs luttes, leurs espoirs et déceptions. Les personnages, décris par la narratrices, sont très travaillés, loin de la caricature. Chacun d'eux semble tiraillé entre la tradition et la modernité et se positionne comme il peut dans ce pays en mutation. C'est un récit assez simple que l'on sent plein de tendresse et d'espoirs malgré les déboires. Un livre qui permet aussi de mieux comprendre le Sénégal et, en particulier, la position encore très fragile des femmes. Je ne regrette qu'une chose, Mariama Bâ, décédée en 1981 à 52 ans, n'a écrit qu'un seul autre roman et j'aurai donc peu d'occasions de la lire !</p>World Books Challenge : Norvège, Hedda Gabler2010-04-26T11:03:00+02:002010-04-26T11:03:00+02:00vivianetag:None,2010-04-26:/world-books-challenge-norvege-hedda-gabler.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/Hedda-gabler2.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1295" title="Cate Blanchett joue Hedda Gabler" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/Hedda-gabler2-300x204.jpg" alt="" width="300" height="204" /></a></p>
<p>Bien que férue de théâtre, je n'avais jamais lu Ibsen et c'est avec <em>Hedda Gabler</em> que je découvre cet auteur incontournable. Ibsen est un auteur du XIXème siècle et pourtant quelle modernité dans cette pièce ! Rares sont les auteurs de cette époque qui ont su donner tant de profondeur et …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/Hedda-gabler2.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1295" title="Cate Blanchett joue Hedda Gabler" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/Hedda-gabler2-300x204.jpg" alt="" width="300" height="204" /></a></p>
<p>Bien que férue de théâtre, je n'avais jamais lu Ibsen et c'est avec <em>Hedda Gabler</em> que je découvre cet auteur incontournable. Ibsen est un auteur du XIXème siècle et pourtant quelle modernité dans cette pièce ! Rares sont les auteurs de cette époque qui ont su donner tant de profondeur et d'intelligence à leurs personnages féminins. Hedda est une femme époustouflante et élégante, la femme que chacun voudrait épouser. Mais Hedda, c'est surtout une femme qui s'ennuie, dont l'intelligence n'a jamais été exploitée, qui ne vit que par dépit et s'amuse de la souffrance des autres comme un chat avec des souris. Les autres personnages ne sont pas en reste, à la belle Hedda on oppose la mignonne Mme Elvsted qui a su quitter son mari qu'elle n'aimait pas, oubliant le scandale, quand Hedda a épousé celui qu'elle méprisait.</p>
<p>Le rapport de force entre ces deux femmes sous tend la pièce. Chaque scène semble fondamentale, marquée par la tension dramatique qui se sent à chaque réplique. Je n'ai pas vu <em>Hedda Gabler</em>, je l'ai lu. Mais j'ai senti la pièce se dérouler sous mes yeux, c'est là, la force du texte. Ibsen s'impose à moi et je vais me dépêcher de découvrir ses autres pièces. Je me réveille un peu tard, <em>la Maison de Poupée</em> a été montée quatre ou cinq fois cette année, mais je l'ai loupée !</p>
<p>Enfin, mon seul vrai regret, c'est que je voudrais jouer Hedda ! Je voudrais pouvoir monter cette pièce. Mais bon, je n'ai ni troupe, ni temps donc je vais me contenter de travailler certaines scènes au conservatoire et un jour, peur-être, dans ma vie de comédienne amateur, l'occasion se présentera...</p>Mon jardin par la fenêtre2010-04-18T20:43:00+02:002010-04-18T20:43:00+02:00vivianetag:None,2010-04-18:/mon-jardin-par-la-fenete.html<p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=3829738&l=e35e25ea3a&id=599044541"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1286" title="Aquarelle : mon jardin à travers la fenêtre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/CCF18042010_00001-210x300.jpg" alt="" width="210" height="300" /></a></p>
<p>Mon jardin mal entretenu est envahi par les pruniers sauvages et l'herbe non coupée pousse, libre, pleine de pissenlits et de marguerites. Mais les reflets du soleil sont si jolis quand ils éclairent les feuilles que je n'ai pu résister à la tentation de transposer en aquarelle la vue que …</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=3829738&l=e35e25ea3a&id=599044541"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1286" title="Aquarelle : mon jardin à travers la fenêtre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/CCF18042010_00001-210x300.jpg" alt="" width="210" height="300" /></a></p>
<p>Mon jardin mal entretenu est envahi par les pruniers sauvages et l'herbe non coupée pousse, libre, pleine de pissenlits et de marguerites. Mais les reflets du soleil sont si jolis quand ils éclairent les feuilles que je n'ai pu résister à la tentation de transposer en aquarelle la vue que j'ai de mon salon...</p>A voir : L'Affaire de la rue Lourcine2010-04-16T22:27:00+02:002010-04-16T22:27:00+02:00vivianetag:None,2010-04-16:/a-voir-laffaire-de-la-rue-lourcine.html<p>L'affaire de la rue Lourcine mise en scène par D.Jeanneteau et MC. Soma se joue au <a href="http://www.theatredelacite.com/">théâtre de la cité internationale</a> jusqu'au 24 avril puis à Creil et à Reims. Pour plus d'infos, voir <a href="http://www.facebook.com/event.php?eid=321242199239&ref=ts">la page facebook</a>.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/affaire-de-la-rue-lourcine.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1282" title="affaire de la rue lourcine" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/affaire-de-la-rue-lourcine-300x149.jpg" alt="" width="300" height="149" /></a>Avec cette pièce, on se rend compte du pouvoir de la mise …</p><p>L'affaire de la rue Lourcine mise en scène par D.Jeanneteau et MC. Soma se joue au <a href="http://www.theatredelacite.com/">théâtre de la cité internationale</a> jusqu'au 24 avril puis à Creil et à Reims. Pour plus d'infos, voir <a href="http://www.facebook.com/event.php?eid=321242199239&ref=ts">la page facebook</a>.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/affaire-de-la-rue-lourcine.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1282" title="affaire de la rue lourcine" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/affaire-de-la-rue-lourcine-300x149.jpg" alt="" width="300" height="149" /></a>Avec cette pièce, on se rend compte du pouvoir de la mise en scène. Mal fait, ce texte aurait pu donner une pièce de boulevard très banale mais ici, toute son absurdité, tout son humour sont mis en avant et donnent un spectacle dynamique , drôle et loufoque.</p>
<p>Dès la première scène, le ton est donné : dans une très faible lumière, des personnages étranges se déplacent lentement comme dans un rêve. Puis la pièce commence avec un homme qui se réveille. La thématique du rêve et du cauchemar est ensuite présente tout au long du spectacle : les personnages ne sont jamais complètement habillés, ils se dédoublent, se déplacent, les lieux changent comme par magie. La magnifique scène du repas en est un bel exemple : les convives veulent manger mais sont encerclés de personnages absurdes qui se disputent, les choses semblent s'accélérer, se transforment en fantasme trahissant l'angoisse des deux personnages principaux. Puis hop "changement de plan", les revoilà tout seul au premier plan.</p>
<p>La mise en scène est en effet travaillée d'une façon très cinématographique. Le décor est fait de telle façon qu'on a des impressions de zoom, de plans et de coupures qui donnent beaucoup de dynamisme à la pièce. Mais le jeu n'est pas oublié, les acteurs ont tous énormément d'énergie et se donnent complètement. Leurs spécificités sont mises en avant. On reconnait un beau travail à partir d'improvisations, de mises en valeur du jeu propre à chaque acteur dans de beaux moments qui tendent vers l'absurde ou le burlesque. Le texte est rythmé, chanté ou dansé, il vit à travers le jeu et la mise en scène.</p>
<p>Vous aurez compris que j'ai beaucoup aimé cette pièce et que j'espère qu'elle aura le succès qu'elle mérite. N'hésitez pas à aller la voir, vous ne le regretterez pas !</p>Films de Mars2010-04-08T22:35:00+02:002010-04-08T22:35:00+02:00vivianetag:None,2010-04-08:/films-de-mars.html<h3>En mars, 6 films !</h3>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/avatar.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1269" title="Avatar" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/avatar-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Avatar</em> de James Cameron</h3>
<p>Et oui, ce n'est qu'en mars que j'ai vu Avatar, un peu en retard sur tout le monde. A vrai dire, ce film ne m'attirait pas du tout, et donc, à chaque fois, il y avait quelque chose de mieux à voir …</p><h3>En mars, 6 films !</h3>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/avatar.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1269" title="Avatar" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/avatar-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Avatar</em> de James Cameron</h3>
<p>Et oui, ce n'est qu'en mars que j'ai vu Avatar, un peu en retard sur tout le monde. A vrai dire, ce film ne m'attirait pas du tout, et donc, à chaque fois, il y avait quelque chose de mieux à voir. Mais bon, comme j'ai vu qu'il passait encore au MK2 Nation en 3D...</p>
<p>Enfin bref, c'est un film agréable même si la 3D donne un peu mal à la tête, de belles images c'est vrai. Et puis ça offre la satisfaction que tout se passe exactement comme on se l'imagine, on sait tout de suite qui est le méchant (on peut pas le louper) et qui sont les gentils. Il y aurait pu avoir des thèmes un peu plus poussés comme par exemple celui du rapport au corps, légèrement abordé, mais tout est finalement tellement édulcoré que ça en devient une belle fable rose bonbon et sans tâches.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/i_love_you_phillip_morris.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1270" title="I Love you Philip Morris" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/i_love_you_phillip_morris-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>I Love You, Philip Morris</em> de John Requa et Glenn Ficarra</h3>
Ce second film du mois est beaucoup plus dérangeant que le premier ! D'ailleurs, il n'est toujours pas sorti aux Etats-Unis. Mais qu'est ce qui dérange exactement ? C'est difficile à dire... Il y a déjà eu des films sur l'homosexualité mais celui là fait tellement dans l'extrême, presque caricatural, qu'il choque sans doutes des deux côtés !</p>
<p>J'avais peur d'être un peu sur la réserve, mais j'ai véritablement apprécié ce film, et ri à de nombreux moments. Cela tient beaucoup au jeu de Jim Carrey qui même dans l'extrême et l'excès arrive à trouver une vérité touchante à son personnage et qui le rend humain derrière les grimaces.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/shutter_island.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1271" title="Shutter Island" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/shutter_island-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Shutter Island</em> de Martin Scorsese</h3>
On retrouve ici le duo Scorses -Dicaprio déjà présents dans de nombreux films pour une adaptation d'un roman de Denis Lehane. J'avais pour ma part lu et apprécié le roman et donc pas de grosses surprises pour moi car le film reste très fidèle à l'auteur. J'ai pu donc apprécier la réalisation, l'image très travaillée, tout cet univers créé pour faire ressentir la folie au spectateur d'une façon profonde et glaçante. Une belle réussite.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/Soul-Kitchen.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1272" title="Soul Kitchen" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/Soul-Kitchen-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Soul Kitchen</em> de Faith Akin</h3>
Je n'ai malheureusement pas vu les autres films de ce réalisateur dont j'ai entendu beaucoup de bien. Mais j'ai pu apprécier cette très agréable comédie pleine de personnages délirants et de situations ubuesques. C'est ce qu'on appelle un "feel good movie" : agréable, drôle et qui met de bonne humeur pour la journée !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/The_Ghost_Writer.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1273" title="The Ghost Writer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/The_Ghost_Writer-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>The Ghost Writer</em> de Roman Polanski</h3>
Ça pourrait être un film d'espionnage classique mais ça ne l'est pas. Il y a quelque chose en plus, quelque chose d'effrayant dans cette maison trop parfaite, dans cette secrétaire trop blonde et dans cette épouse taciturne.</p>
<p>L'angoisse est perceptible dans le jeu de Ewan McGregor et se transmet sans peine au spectateur scotché. On se laisse entrainer dans cette histoire sordide, tout comme le personnage principal, par accoups, comme plongés malgré nous dans un univers hostile. On sent la maitrise du réalisateur qui ne laisse rien au hasard, on est pris...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/les-chevres-du-pentagone.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1274" title="Les chevres du pentagone" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/04/les-chevres-du-pentagone-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Les Chèvres du Pentagone</em> de Grant Heslov</h3>
Une comédie un peu ovni et troisième film du mois avec Ewan McGregor ! Le synopsis ne m'attirait pas mais j'ai été séduite par la bande annone et les bonnes critiques. Je ne regrette pas du tout. Le duo comique Clooney / McGregor fonctionne très bien dans le genre "les boulets en Irak". Mais derrière le cocasse et la clownerie, on sent le sarcasme et l'amertume face à la société américaine. Et puis, une question demeure, jusqu'où va la vérité ? Une phrase annonce en préambule "Ce film est plus vrai que vous ne pourriez le croire"...</p>Week-End en Bourgogne2010-04-05T22:19:00+02:002010-04-05T22:19:00+02:00vivianetag:None,2010-04-05:/week-end-en-bourgogne.html<p>On descend vers la Bourgogne le samedi midi sous un ciel gris et une pluie continue. En chemin, petite pause à Troyes où l'on découvre la vielle ville et la cathédrale. Vers 19h30, nous voilà à Beaune, accueillis par notre hôte au <a href="http://chateau.georges.free.fr/site.php">Château Georges</a> : à 10 km de la ville …</p><p>On descend vers la Bourgogne le samedi midi sous un ciel gris et une pluie continue. En chemin, petite pause à Troyes où l'on découvre la vielle ville et la cathédrale. Vers 19h30, nous voilà à Beaune, accueillis par notre hôte au <a href="http://chateau.georges.free.fr/site.php">Château Georges</a> : à 10 km de la ville, sorte de grand manoir au milieu d'un petit village.</p>
<p>A peine arrivés que nous voilà repartis pour le restaurant <a href="http://www.relaisdeladiligence.com/">La Diligence</a> à 10 minutes de notre gîte. Là nous profitons de notre premier repas bourguignon. Les menus sont alléchants et à des prix abordables, nous nous régalons. L'ambiance est familiale mais coquette. Des serveuses en costume noir s'agitent de tous côtés. Nous n'avons pas mangé ce midi, et depuis ce matin nous n'avons pris qu'une, certes très bonne, crêpe au chocolat à Troyes. Alors contrairement à ce qui se passe d'habitude, plus je mange, plus mon appétit s'éveille. Je goûte la spécialité locale : les œufs meurette (œufs pochés en sauce, miam, miam), ensuite j'ai des joues de bœuf confites quand Seb goûte du poulet sauce à l'époisses (c'est un fromage local). Pour l'instant, ça ne fait qu'une entrée et un plat, rien de trop original. Mais le plateau de fromage nous nargue depuis qu'on est arrivé et quel plateau ! C'est un vrai chariot de fromages qui ne fait que passer et repasser devant nos yeux depuis une heure. On craque facilement et l'on se choisit chacun notre petite assiette en vrais princes. Et évidemment, on enchaine ensuite avec le dessert, une crème brulée pour moi, un gâteau aux noisettes pour Sébastien, et l'on rentre au gîte nourris et heureux.</p>
<p>Le lendemain, le temps semble plus clément. Levés tôt pour le petit déjeuner, nous arrivons à Beaune en fin de matinée. C'est une petite ville dotée d'un magnifique centre médiéval tout en rues pavées et petites maisons. Nous déambulons sous le soleil, tournons plusieurs fois avant de trouver l'office du tourisme et nous dirigeons vers les hospices. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hospices_de_Beaune">Les hospices de Beaune</a> sont "l'attraction principale" de la ville. C'est un magnifique bâtiment du XVème siècle bâti pour accueillir les malades. C'est un aussi un bâtiment religieux car on devait y soigner le corps, mais en cas d'échec, il fallait guérir l'âme des malades pour les envoyer au paradis. Ainsi, l'institution était tenu par des bonnes sœurs et la chapelle se trouvait dans la continuité de salle de soin, une simple clôture en bois servant de séparation (même mourant, on pouvait pas louper la messe). La visite est très bien faite, ponctuée de nombreuses explications sur l'histoire du bâtiment, sa vie aux différentes époques, sa rénovation au XIXème siècle etc.</p>
<p>Après la visite, on s'installe sur une place au soleil à la terrasse d'un salon de thé. Mais nous sommes chassés par les goûtes de pluies et terminons nos sandwichs (et pâtisseries) à l'intérieur en buvant du Lapsang souchong (délicieux thé fumé). Puis on se balade à nouveau dans la ville et ses rues calmes. Je suis assez impressionnée par le nombre de touristes, en particulier, les touristes étrangers, très nombreux ! Je ne savais pas que la Bourgogne était si populaire. On reprend la voiture et on visite un peu les alentours. La moindre parcelle de terre est ici transformée en vigne, et tous les 50 mètres, un panneau indique un vignoble où déguster et acheter du vin. Entre les vignes, percent de petits villages blancs dans lesquels trônent souvent de belles églises médiévales.</p>
<p>Nous rentrons au gîtes prendre l'apéritif avec notre hôte et l'autre couple de touristes parisiens. Dans le parc devant la maison, les deux gros labradors courent au devant des brebis et de leurs jeunes agneaux. Dans le salon rempli d'objets divers, se faufilent plusieurs chats aux regards apeurés. La maison est grande et accueille aussi toute la famille (nombreuse) de notre hôte : tout un tas de jeunes gens très actifs et polis que nous croisons parfois. Nous quittons cette agréable compagnie pour rejoindre le restaurant que nous avons réservé à Beaune.</p>
<p>Ce soir, nous dînons au <a href="http://www.bernard-loiseau.com/fr/bourgogne/vignes/">Loiseau des vignes</a>, ancien restaurant du chef Bernard Loiseau et qui vient d'obtenir sa première étoile au michelin. C'est une grande première pour nous qui n'avons jamais mangé dans un restaurant étoilé. Nous sommes installés en grande pompe sur une petite table au cœur d'une agréable salle. Autours de nous, les vins sont exposés dans une sorte de grande vitrine, les bouteilles sont ouvertes et possèdent des petits robinets. Le serveur nous explique que le système est savamment conçu pour maintenir le vin dans un environnement calculé pour l'empêcher de s'oxyder et ainsi, garder toutes les bouteilles ouvertes et offrir un très grand choix de vin au verre. On hésite longtemps devant la carte entre raison (surtout au niveau du prix) et folie et c'est la folie qui l'emporte : entrée, plat, fromage et dessert. Je prends le menu à 60 euros, Seb choisit à la carte mais ça coûte tout aussi cher. Cette fois, c'est lui qui goûte les œufs meurettes quand moi je prend du foie gras (tranche très généreuse !). Pour prendre le foie gras, j'ai du changer le menu car toutes les entrées étaient au poisson. J'ai senti le besoin de me justifier auprès du serveur et de son regard sévère : "mais je n'aime pas le poisson !" , j'avais l'impression de casser le rythme du menu prévu par le chef... En plat principal, Seb goûte à son tour les joues de bœufs confites et moi je prends les "cuisses de pigeons caramélisées". Il est vrai que l'on sent la délicatesse des mets. Tout semble mesuré, rien n'est de trop : la toute simple purée maison fond dans la bouche comme de la crème, la viande est tendre, les légumes sont savoureux. L'apothéose viendra avec le dessert. C'est tout simplement le meilleur dessert que je n'ai jamais mangé : un palet chocolat cassis. En fait, c'est un long gâteau rectangulaire formé de mousse au chocolat et de cassis. Je suis habituée au mélange chocolat / fruit, mais avec du cassis, je n'avais jamais essayé et ça me semblait difficile. Mais ici, la balance parfaite semble avoir été trouvée, chaque bouchée est un savant mélange de saveur, un vrai délice, du pur plaisir ! Seb avait pris, lui, une rose des sables à l'orange qui n'avait pas l'air mal non plus. A noter, qu'avec mon dessert, j'ai pour la première fois pris un verre de vin. C'est Sébastien qui l'avait commandé et l'ayant trouvé délicieux j'en ai commandé un moi aussi. C'était du vin blanc très sucré et qui, d'après moi, ne ressemblait pas du tout à du vin. Il nous avait été recommandé par le serveur, très calé dans son domaine. Avec l'addition (très salée), on nous apporte des petits macarons chocolat-framboise tout à fait exquis. On quitte donc le restaurant satisfaits, heureux d'avoir passé une si bonne soirée, même si elle était chère.</p>
<p>Le lendemain, on traine un peu au petit-dej, discutant restaurant en caressant le gros chat angora. Puis voilà l'heure de quitter notre agréable gîte et l'on prend la route de Dijon. La ville est agréable, très jolie elle aussi. On visite la magnifique église Saint Michel, puis on traverse tout le centre ville en cherchant la place Emile Zola où nous a été indiqué un resto par une amie dijonnaise. En passant, on visite la cathédrale Sainte-Bénigne et sa très belle crypte romane. Enfin, on trouve le restaurant : <a href="http://www.lepicerie-dijon.fr/">L'Epicerie</a>, agréable bistrot où je prends mes derniers œufs meurettes. Enfin, nous voilà repartis pour Paris. On traverse la Bourgogne sur une jolie route ensoleillée et on rejoint l'A5 qui nous ramène chez nous. Maintenant, il ne reste plus qu'à arrêter de manger pendant une semaine pour compenser le week-end !!</p>Les justes d'Albert Camus à La Colline : déception2010-04-01T21:31:00+02:002010-04-01T21:31:00+02:00vivianetag:None,2010-04-01:/les-justes-dalbert-camus-a-la-colline-deception.html<p>Je vais toujours au théâtre avec enthousiasme mais j'ai été très déçue par la pièce que je suis allée voir mardi : Les justes d'Albert Camus, mis en scène par Stanislas Nordey.</p>
<p>Je me réjouissais de découvrir le texte de Camus car je ne connaissais pas la pièce mais dès les …</p><p>Je vais toujours au théâtre avec enthousiasme mais j'ai été très déçue par la pièce que je suis allée voir mardi : Les justes d'Albert Camus, mis en scène par Stanislas Nordey.</p>
<p>Je me réjouissais de découvrir le texte de Camus car je ne connaissais pas la pièce mais dès les 5 premières minutes, j'ai compris mon malheur. Les acteurs ne se regardent pas et fixent le vide d'un air profond. Ils clament leur texte vers le public, presque immobiles, découpant leurs phrases de façon artificielle et rendant la scène surréaliste. Une caricature de théâtre moderne et pourtant, nous ne sommes pas devant la dernière création contemporaine abstraite ! Prenant mon mal en patience, je décide de n'écouter que le texte. Pour cela, je dois me concentrer pour extraire le sens des phrases. Je me répète ces mêmes phrases dans ma tête avec une intonation normale et là, je vois se dérouler la scène : des terroristes sont dans un appartement, ils préparent un attentat, ils se disputent, certains se craignent ou s'admirent, des choses se passent ! Je m'imagine une mise en scène à l'opposée de celle qui se déroule devant moi, je vois la scène jouée d'une façon presque quotidienne car, pour moi, ces terroristes sont des vrais personnes et non des ectoplasmes.</p>
<p>Toute la première partie de la pièce est ainsi gâchée. L'exercice mental étant difficile, je décroche parfois et me laisse traverser par des pensées diverses. Quand, habituée petit à petit, je me laisse un peu prendre par le texte, une intonation ridicule, un cri faux et déplacé me fait grimacer. C'est dur de voir les choses massacrées à ce point. La deuxième partie est plus intéressante. La mise en scène prend plus de souplesses et, parallèlement, semble enfin justifiée. C'est aussi dû au jeu de Vincent Dissez qui malgré la lourde contrainte du "je n'ai pas le droit de bouger" arrive à nous transmettre la vie, l'émotion de son personnage. De façon générale, le jeu des acteurs essaie de sauver la mise et parfois, on est avec eux. Emmanuele Béart s'en sort tout à fait bien.</p>
<p>Malheureusement la lourdeur de la mise en scène revient et nous tue dans la dernière partie. Fatigués de déjà deux heures de spectacle laborieux, on a du mal à se concentrer dans les dernières scènes. Le texte lui même ne semble plus être qu'un débat qui tourne à vide, comme des idées dans une machine à laver. Et pourtant, je suis persuadée, qu'en tournant les choses un peu différemment, cette dernière partie pourrait prendre du sens.</p>
<p>Car oui, la pièce de Camus est du "théâtre d'idée" mais c'est surtout du théâtre ! Quand on joue, il faut oublier les idées, elles sont déjà là, elles sont dans le texte, les personnages ne sont pas des idées ! Au contraire, il faut leur donner de la vie, de la réalité. Dans la dernière scène, une jeune femme réclame le récit de la mort de son amant, sacrifié à la "cause". En insistant sur le débat et en posant, grandiloquement, les questions tournées et retournées dans la pièce, on ressent juste la lourdeur du propos. Alors que si l'on voyait vraiment cette jeune femme, dans toute sa contradiction, aimer et perdre, désirer et renoncer, l'idée serait vivante et nous troublerait vraiment.</p>Bienvenue à Egypt Farm de Rachel Cusk2010-03-31T19:17:00+02:002010-03-31T19:17:00+02:00vivianetag:None,2010-03-31:/egypt-farm-de-rachel-cusk.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/Egypt-Farm.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1249" title="Egypt Farm" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/Egypt-Farm-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Voici la critique d'un livre que j'ai reçu grâce à un partenariat <a href="http://www.livraddict.com/">livraddict</a> avec les <a href="http://www.editionspoints.com/">éditions Points</a>.</p>
<p>Je ne vais pas faire de résumé de <em>Bienvenue à Egypt Farm</em> car ce n'est pas l'histoire qui rend ce livre intéressant. J'ai été séduite dès les premières pages par l'écriture qui sait …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/Egypt-Farm.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1249" title="Egypt Farm" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/Egypt-Farm-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Voici la critique d'un livre que j'ai reçu grâce à un partenariat <a href="http://www.livraddict.com/">livraddict</a> avec les <a href="http://www.editionspoints.com/">éditions Points</a>.</p>
<p>Je ne vais pas faire de résumé de <em>Bienvenue à Egypt Farm</em> car ce n'est pas l'histoire qui rend ce livre intéressant. J'ai été séduite dès les premières pages par l'écriture qui sait nous plonger immédiatement dans l'atmosphère très étrange du roman. Le narrateur est le personnage central, il décrit tout ce qui l'entoure mais cependant ne semble pas y prendre part. Il est comme détaché du reste du monde. Ainsi, jamais on a vraiment idée de ce qu'il ressent. Le monde à travers ses yeux semble à fois déformé et plein de vérité, comme une loupe qui nous ferait apparaitre des détails qui donnent son sens à la vue d'ensemble.</p>
<p>A tout voir par ses yeux, on finit par entrer dans sa peau et son état mêlé d'incompréhension et de clairvoyance nous contamine. Lors du premier chapitre, on est, comme lui, séduit par Egypt Farm, un peu perdu au milieu de la fête. Mais derrière la joie, on sent déjà poindre le dépit et la désillusion. Le roman décrit une société bourgeoise trop imbue de sa personne, trop décadente, trop malade. On voit tous les personnages défiler, à la fois pathétiques et cruels, tourbillonner autours du narrateur dans ce qui semble être une farce ridicule. Le principal mélodrame du roman sera ainsi décrit en quelques phrases lors d'une conversation quelques pages plus loin, presque comme une plaisanterie.</p>
<p>A travers son narrateur, l'auteur sait trouver les détails grinçants, les images affinées pour décrire les personnages et les situations. Comme il est difficile de vous faire partager cet humour sombre qui emplit le livre, voici quelques extraits :</p>
<p>" Elle était toute petite, menue, avait le teint olivâtre, et faisait tout avec lenteur, très posément, restant dans la lumière, se tenant immobile, comme si elle vivait dans un cadre et ne cessait d'y poser pour des tableaux."</p>
<p>"C'était un grand garçon à la peau épaisse, avec des cheveux noirs qui se dressaient en boucles rebelles partout sur son crâne et un visage jaunâtre et grêlé qui affichait toujours une expression de surprise soporifique. Chaque fois que je le voyais il me rappelait non pas moi même à son age, mais d'autres personnes de cette époque que j'avais croisées sans jamais faire leur connaissance."</p>
<p>Avec son style très particulier, l'auteur arrive à faire vivre un univers, à nous entrainer dans son roman. Une belle découverte qui confirme mon goût pour la littérature britannique où l'on retrouve souvent ce genre d'humour un peu sombre et méchant. Je remercie livraddict et les éditions Points pour m'avoir permis de participer à ce partenariat. Pour voir les autres critiques de lecteurs, rendez-vous sur la <a href="http://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=7204">page bibliomania </a>du livre.</p>Films d'hiver : janvier - février2010-03-22T22:28:00+01:002010-03-22T22:28:00+01:00vivianetag:None,2010-03-22:/films-dhiver-janvier-fevrier.html<p>Pour varier un peu des critiques de livres, je vais me mettre un peu aux films en reportant sur mon blog la liste des films que je vois et mon avis.Voici la liste pour janvier et février, je n'ai pas mis ceux du festival Gerardmer car j'en ai déjà …</p><p>Pour varier un peu des critiques de livres, je vais me mettre un peu aux films en reportant sur mon blog la liste des films que je vois et mon avis.Voici la liste pour janvier et février, je n'ai pas mis ceux du festival Gerardmer car j'en ai déjà parlé !
<h3>Janvier : 7 films (+ les 16 du festival)</h3>
<h4><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/tetro1.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1235" title="Tetro" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/tetro1-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Tetro</em> de Francis Ford Coppola</h4>
Très beau retour de Coppola avec ce film très personnel et en partie autobiographique. L'action est située en Argentine et la magnifique photo en noir et blanc donne à ce pays un côté tout à fait poétique et irréel. Les scènes en Terre de feu sont particulièrement magnifiques. Le scénario se déroule petit à petit en dessinant lentement les relations entre les deux frères. Les deux acteurs principaux sont excellents et on sent ici la griffe d'un grand réalisateur.
<h4><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/Contes-de-l-age-d-or.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1236" title="Contes de l'Age d'Or" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/Contes-de-l-age-d-or-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Les Contes de l'Age d'Or</em></h4>
Ce film composé de plusieurs petites histoires est un vrai régal. Très agréable comédie racontant les légendes urbaines du temps de Ceausescu, elle arrive sous les situations cocasses à nous faire ressentir l'horreur de la dictature.
<h4><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/vincere.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1237" title="Vincere" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/vincere-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Vincere </em>de Marco Bellochio</h4>
Je retiens <em>Vincere</em> comme un film sur la folie, celle de Mussolini d'abord très bien interprété, à la fois séduisant et effrayant. Et aussi celle de cette femme, amoureuse, folle, et qui ne vit que d'une obsession, peut être belle mais maladive.
<h4><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/La_dame_de_trefle_grande.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1238" title="La Dame de Trèfle" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/La_dame_de_trefle_grande-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>La Dame de Trèfle</em> de Jérôme Bonnell</h4>
Joli petit film français qui, même s'il est parfois maladroit, se laisse regarder agréablement. La tension dramatique est bien tenue et c'est une belle occasion de découvrir l'acteur Malik Zidi au jeu fragile et attachant.
<h4><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/les_chats_persans-600x814.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1239" title="Les Chats Persans" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/les_chats_persans-600x814-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Les Chats Persans</em> de Bahman Ghobadi</h4>
Un film sur la musique et sur l'Iran pour découvrir la vie qui fourmille dans les caves de Téhéran et les groupes de Hard Rock qui jouent au milieu des vaches. Un film qui laisse un goût amer et des envies de liberté.
<h3>Février : 2 Films</h3>
<h4><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/brothers.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1240" title="Brothers" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/brothers-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Brothers</em> de Jim Sheridan</h4>
Une histoire intéressante, de bons acteurs, quelques belles scènes. Mais tout de même, tout est un peu trop gentil. Même si ça l'air "terrible", on ne croit pas complètement aux scènes de guerres et côté maison, tout le monde est beaucoup trop sympa, rien ne dérange vraiment.
<h4><em><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/mother.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1241" title="Mother" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/mother-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Mother </em>de Bong Joon-Ho</h4>
<em>Mother </em>est aussi bon que les deux premiers films du réalisateur : <em>Memories of Murder</em> et <em>The Host</em>. Le réalisateur sait manier l'humour et le drame à la perfection dans un univers à la fois grinçant et absurde. Ici, ce n'est la société qui est directement critiquée (même si les policiers coréens n'ont pas l'air d'avoir fait beaucoup de progrès depuis <em>Mermories of Murder</em>) mais cet amour maternel absolu et étouffant. Certaines scènes sont glaçantes et le jeu des acteurs est excellent. La mère et le fils rendent parfaitement cette relation d'amour-haine qui les lie. En premier plan : une histoire policière, un meurtre, et une vérité étouffée.</p>Mon avis sur le pack Globetrotter free loader2010-03-21T18:21:00+01:002010-03-21T18:21:00+01:00vivianetag:None,2010-03-21:/mon-avis-sur-le-pack-globetrotter-free-loader.html<p>J'ai reçu de la part du site top achat un <a href="http://www.topachat.com/pages/detail2_cat_est_auto-gps_puis_rubrique_est_wh_gpssr_puis_ref_est_gm50042167.html">chargeur solaire</a> pour que je donne mon avis sur mon blog comme je l'ai expliqué dans une <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/blog/des-avantages-du-blog">note précédente</a>. Ce choix de cadeau a été principalement motivé par mon projet de voyage pour la Mongolie cet été.</p>
<p>Je reçois donc …</p><p>J'ai reçu de la part du site top achat un <a href="http://www.topachat.com/pages/detail2_cat_est_auto-gps_puis_rubrique_est_wh_gpssr_puis_ref_est_gm50042167.html">chargeur solaire</a> pour que je donne mon avis sur mon blog comme je l'ai expliqué dans une <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/blog/des-avantages-du-blog">note précédente</a>. Ce choix de cadeau a été principalement motivé par mon projet de voyage pour la Mongolie cet été.</p>
<p>Je reçois donc l'appareil et son attirail. Le composant principal est le free loader : c'est un petit boitier qui se charge en énergie et la délivre ensuite aux appareils portables par un câble fourni avec plein d'adaptateurs. Evidemment, comme c'est un chargeur solaire on peut recharger le boitier grâce au soleil ! Mais pas uniquement, il est aussi possible de le brancher en USB sur un ordinateur ou d'acheter l'adaptateur prise électrique. Une fois chargé, le boitier sert de batterie portable sur laquelle vous pouvez brancher vos appareils pour les recharger.</p>
<p>Je suis tout à fait satisfaite du chargement solaire. Je peux charger le freeloader de deux façons. Soit je déploie ses deux petites ailes et le pose directement dans un lieu éclairé :</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/FreeLoader-Open_600.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1224" title="FreeLoader" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/FreeLoader-Open_600-300x240.jpg" alt="FreeLoader" width="300" height="240" /></a>Soit j'utilise le pack globetrotteur avec son panneau solaire à accrocher au sac à dos et le free loader bien à l'abri dans sa petite pochette :</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/Supercharger-green_300.jpg"><img class="aligncenter size-full wp-image-1225" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/Supercharger-green_300.jpg" alt="Supercharger" width="300" height="240" /></a>J'ai testé les deux chargement qui fonctionnent très bien. Je n'ai qu'à laisser le free loader avec les capteurs solaires près de ma fenêtre et même si le soleil ne brille pas très fort, ça charge !</p>
<p>Là où je suis un peu déçue, c'est sur le chargement des appareils. Déjà, première déception, j'ai mal lu la description et il n'est pas possible de recharger un ordinateur portable ou même un <a href="http://www.topachat.com/pages/produits_cat_est_ordinateurs_puis_rubrique_est_w_netbook.html">netbook</a>. A moins que quelqu'un connaisse un système de chargement usb pour les netbooks et dans ce cas je suis preneuse, mais j'ai cherché, j'ai pas trouvé ! Pour ce qui est des autres appareils, il y a pas mal d'adaptateurs fournis mais mon nokia (assez vieux) a refusé de se recharger à partir du free loader "Défaut de charge" qu'il me dit ! Le nokia de Seb (plus récent) a fait moins d'histoires. Ça a l'air d'être ok pour tout ce qui est smartphone, et de façon générale, tout ce qui se recharge par USB. Par contre, autre déception, rien n'est inclus pour les appareils photos dont on recharge la batterie séparément, et c'est le cas de nos appareils. Pour le coup, il faudra qu'on s'équipe du <a href="http://www.solartechnology.co.uk/shop/camcaddy-cc1005.htm">Camcaddy</a> qui a l'air certes pratique, mais un peu cher !</p>
<p>En conclusion, c'est un joli petit bijoux de technologie mais si ça n'avait pas été un cadeau, je m'en serais sans doute passé. Comme toutes les innovations, le système est encore dans la phase où le prix est trop élevé par rapport aux fonctionnalités. Vivement des systèmes abordables qui fonctionnent avec les netbook ! On l'emportera tout de même en Mongolie, surtout si on achète le camcaddy pour l'appareil photo. Avantage que j'ai oublié de le préciser, il est très peu encombrant et léger. Pour le netbook, on se contentera d'un chargeur sur allume cigare et on essaiera de s'en sortir...
<h3>Petit récapitulatif :</h3>
<table>
<tbody>
<tr>
<th>Les +</th>
<th>Les -</th>
</tr>
<tr>
<td style="color: #00cc00;">
<ul>
<li>double système chargement solaire</li>
<li>léger et pratique</li>
<li>chargement solaire relativement rapide</li>
<li>multiples adaptateurs</li>
</ul>
</td>
<td style="color: #ff0000;">
<ul>
<li>Rien en vue pour les netbooks</li>
<li>Adaptateur batteries d'appareils photos non inclus</li>
<li>Adaptateur prise électrique - free loader non inclus</li>
<li>Ne fonctionne pas avec mon nokia (devrait pourtant)</li>
</ul>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
Le site du vendeur d'origine : <a href="http://www.solartechnology.co.uk">www.solartechnology.co.uk</a>.</p>World Books Challenge : Italie, Japon, Mali2010-03-14T19:39:00+01:002010-03-14T19:39:00+01:00vivianetag:None,2010-03-14:/world-books-challenge-italie-japon-mali.html<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/desert-des-tartares.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1213" title="Le Désert des tartares" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/desert-des-tartares-184x300.jpg" alt="" width="184" height="300" /></a>Pour l'Italie,<em> Le désert des Tartares</em> de Dino Buzzati</h3>
<p>Dino Buzzati est un auteur que j'apprécie beaucoup. Je l'ai d'abord abordé par des nouvelles comme <em>Le K </em>ou <em>Le Rêve de l'escalier </em>avant de me lancer dans ce célèbre roman.</p>
<p>Ce n'est pas une œuvre facile mais elle est extrêmement …</p><h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/desert-des-tartares.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1213" title="Le Désert des tartares" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/desert-des-tartares-184x300.jpg" alt="" width="184" height="300" /></a>Pour l'Italie,<em> Le désert des Tartares</em> de Dino Buzzati</h3>
<p>Dino Buzzati est un auteur que j'apprécie beaucoup. Je l'ai d'abord abordé par des nouvelles comme <em>Le K </em>ou <em>Le Rêve de l'escalier </em>avant de me lancer dans ce célèbre roman.</p>
<p>Ce n'est pas une œuvre facile mais elle est extrêmement bien écrite. Évidemment, ce n'est pas très gai : un livre sur l'attente, la déception, la vieillesse, des thèmes récurrents chez l'auteur. Malgré le sujet ardu et l'âpreté de l'œuvre, je ne me suis pas du tout ennuyée et j'éprouve même une sorte de fascination pour ce livre. Je le recommande à qui veut se lancer dans une véritable lecture, pour en retirer autre chose que l'habituel plaisir d'un bon roman, à qui veut découvrir une belle œuvre de littérature.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/kafka.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1215" title="Kafka sur le rivage" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/kafka-185x300.jpg" alt="" width="185" height="300" /></a>Pour le Japon, <em>Kafka sur le rivage</em> de Haruki Murakami</h3>
J'ai déjà parlé de Haruki Murakami lors de mon<a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/mes-lectures-2009"> bilan de lecture 2009</a>. <em>Kafka sur le rivage</em> n'est pas la première œuvre que j'ai lue de lui mais c'est celle à travers laquelle j'ai véritablement découvert son univers.</p>
<p>Cet univers, c'est un mélange d'absurde et de poésie, d'humour aussi, assez sombre. Dans <em>Kafka sur le rivage</em>, les histoires se croisent à travers un conte étrange, initiatique. Un auteur à découvrir si ce n'est pas déjà fait !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/Amkoullel-lenfant-peul_2.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1217" title="Amkoulel l'enfant Peul" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/Amkoullel-lenfant-peul_2-182x300.jpg" alt="" width="182" height="300" /></a>Pour le Mali, <em>Amkoullel l'enfant peul</em> de Amadou Hampâté Bâ</h3>
J'ai lu ce livre dans le cadre de l'étude de l'autobiographie en première. Donc ça date un peu !</p>
<p>Mais ce fut une belle découverte. A travers l'enfance de l'auteur on découvrira l'Afrique coloniale dans toute sa complexité, empreinte des sentiments ambivalents de l'auteur lui même. Un livre qui permettra de mieux comprendre le Mali, les ethnies, l'histoire de ce continent si méconnu et pourtant si proche, dont l'histoire croise et s'entremêle avec celle de l'Europe.</p>Des avantages du blog...2010-03-08T19:36:00+01:002010-03-08T19:36:00+01:00vivianetag:None,2010-03-08:/des-avantages-du-blog.html<p>Je fais mon blog pour le plaisir mais voilà que j'y trouve des avantages très concrets ! J'ai déjà découvert les <a href="http://www.livraddict.com/partenaires.php">partenariats livraddict</a> dont j'ai profité une première fois en recevant gratuitement <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/cadres-noirs"><em>Cadres Noirs</em> de Pierre Lemaitre</a>. En ce moment même j'attends un nouvel ouvrage pour une nouvelle critique sur mon …</p><p>Je fais mon blog pour le plaisir mais voilà que j'y trouve des avantages très concrets ! J'ai déjà découvert les <a href="http://www.livraddict.com/partenaires.php">partenariats livraddict</a> dont j'ai profité une première fois en recevant gratuitement <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/cadres-noirs"><em>Cadres Noirs</em> de Pierre Lemaitre</a>. En ce moment même j'attends un nouvel ouvrage pour une nouvelle critique sur mon blog, et ce ne sera pas le dernier.</p>
<p>Mais aujourd'hui, j'ai eu la surprise de recevoir un email du site topachat me proposant une offre du même genre. C'est simple, ils m'envoient un "cadeau" que je teste et dont je parle ensuite sur mon blog. Et ce n'est pas n'importe quel cadeau ! Évidemment, s'ils n'offraient que des sacs ou des lampes de poche, aucun blogueur ne voudraient les suivre. Non, tous les cadeaux proposés valaient entre 80 et 100 euros, il y avaient des GPS, des appareils photos, des lecteur DVD portables (tout se rapportait au voyage, c'est pour ça que mon blog avait été choisi).</p>
<p>Pour vous expliquer mon choix il faut que je parle de mes projets de voyages. Celui qui me trotte dans la tête pour cet été qui se concrétise petit à petit est un voyage en Mongolie. Or, même au milieu des steppes, je veux pouvoir noter mes impressions et vous les faire partager sur mon blog. Bon, bien sûr, avec ou sans top achat, je ne capterai pas le wifi de ma yourte mais je veux pouvoir prendre des notes au jour le jour sur mon netbook que j'emporte partout avec moi. Seul problème : l'électricité. Les nomades sont souvent équipés de panneaux solaires mais l'énergie est précieuse et recharger un ordinateur portable est trop gourmand. Voilà où le cadeau me sera utile : <a href="http://www.topachat.com/pages/detail2_cat_est_auto-gps_puis_rubrique_est_wh_gpssr_puis_ref_est_gm50042167.html">un chargeur solaire </a>pour recharger vos appareils au fin fond de nulle part ! Et ça servira aussi pour les téléphones portables, les appareils photos et tous les trucs électroniques que mon addict de compagnon et moi même emportons avec nous.</p>
<p>Vu le prix (même si moi je ne paie pas ;)), j'espère qu'il sera efficace sinon je vais regretter le lecteur DVD portable. En tout cas, je vous tiendrai au courant car, comme promis, dès que je l'aurai reçu, je le testerai et vous ferai part de mes conclusions !!</p>Livres Swap livraddict - thème adaptations2010-03-04T23:02:00+01:002010-03-04T23:02:00+01:00vivianetag:None,2010-03-04:/livres-swap-livraddict-theme-adaptations.html<p>J'ai participé ce mois-ci à mon premier livres swap grâce au site <a href="http://www.livraddict.com/">livraddict</a>. Le principe est simple : une liste de participants et chacun doit envoyer un paquet à un autre. On répond à un questionnaire où l'on donne son nom et son adresse ainsi que diverses informations sur ses goûts …</p><p>J'ai participé ce mois-ci à mon premier livres swap grâce au site <a href="http://www.livraddict.com/">livraddict</a>. Le principe est simple : une liste de participants et chacun doit envoyer un paquet à un autre. On répond à un questionnaire où l'on donne son nom et son adresse ainsi que diverses informations sur ses goûts, en littérature par exemple. On reçoit ensuite le questionnaire de son ou sa swappé qui a été tiré au hasard. Par contre, on ne sait pas qui nous doit nous envoyer un paquet ! L'idée est d'enquêter discrètement sur son swappé pour lui offrir quelque chose qui corresponde à ses goûts. Le contenu du paquet a été décidé à l'avance. Cette fois-ci, le thème est l'adaptation et il doit contenir :
<ul>
<li>2 livres qui ont été adaptés au cinéma ou à la télévision</li>
<li>1 surprise sur le thème du cinéma ou de la télévision (un DVD par exemple)</li>
<li>1 marque page sur le thème du cinéma</li>
<li>1 carte postale</li>
<li>1 gourmandise que l'on apprécierait devant un film</li>
</ul>
Ma swappée tirée au sort est une dénommée Elodie, pseudo Lolo sur livraddict : <a href="http://lecturesdelodie.blogspot.com/">voici son blog</a>. Comme vous pouvez le voir, c'est une grande lectrice et il m'a été assez facile de me faire une idée de ses goûts. Pour les films, c'était plus difficile car elle en parle assez peu. Comme je devais partir à Marseille, je me suis dépêchée de lui préparer son paquet et ai été la première à l'envoyer dès la première semaine ! Voici ce que je lui avais concoté :</p>
<p><strong>Livres adaptés au cinéma : </strong>j'ai choisi d'abord le best seller qui vient d'être adapté au cinéma par Scorcese : <em>Shutter Island</em>. Bien que très connu, j'étais sure qu'elle ne l'avait pas car elle remplissait très scrupuleusement sa liste de livres du livradict, c'était donc une très bonne occasion de lui offrir. Pour le second livre, j'ai choisi <em>La Mandoline du Capitaine Correli </em>dont j'ai déjà parlé ici dans <a href="http://www.viviane-voyages.com/voyages/un-an-en-irlande/mes-lectures-irlandaises">Mes lectures irlandaises</a>. Je n'ai jamais vu l'adaptation et j'ai peur qu'elle ne soit pas à la hauteur du roman mais c'était une bonne occasion de le faire découvrir. C'est une histoire tellement touchante et belle qu'elle ne pouvait que plaire à une jeune femme de 21 ans...</p>
<p><strong>Surprise cinéma : </strong>Là j'ai pris un peu plus de risque en lui offrant le DVD de l'<em>Orphelinat</em>. Je voulais lui faire découvrir un film que j'avais apprécié mais il était difficile de deviner ses goût. Et puis, j'avais des messages contradictoires : elle disait ne pas aimer les films d'horreur mais appréciait par contre le fantastique (dans les livres en particulier). Je me suis dit que ce qui lui déplaisait, c'était la violence, or je ne me souvenais pas de l'<em>Orphelinat </em>comme étant violent. Je m'en souvenais plus comme d'un film gentillais, plutôt émouvant. J'ai eu des doutes après l'avoir acheté car des gens autour de moi m'ont dit avoir eu très peur en le voyant et je me suis demandé si mon esprit rodé ne l'avait pas un peu édulcoré dans ma mémoire... Mais bon, quand elle a découvert son paquet, elle m'a dit qu'elle voulait justement le voir, je suis donc, à priori, bien tombée !</p>
<p><strong><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/marlyn.jpg"><img class="alignleft size-full wp-image-1195" title="Marilyn" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/marlyn.jpg" alt="" width="142" height="391" /></a>Marque Page : </strong>J'ai essayé de faire ce que je pouvais en imprimant une image que j'ai collé sur papier cançon. J'ai mis toute mon application à le faire proprement moi qui suis si brouillon. J'ai choisi cette belle image de Marilyn qui fait très "cinéma" dans mon esprit.</p>
<p><strong>Gourmandise : </strong>J'ai fait simple : des carrés de chocolat au lait Lindt, exactement ce que je mange moi, devant ma télé...</p>
<p><strong>1 Carte Postale : </strong>J'ai pris une jolie carte de Paris sur laquelle j'ai pu lui expliquer tous mes choix et qui j'espère, lui a fait plaisir !</p>
<p>Comme j'ai été la première à envoyer mon paquet, j'ai du ensuite être patiente et attendre le mien. Il est arrivé hier pour mon très grand plaisir ! J'avais pris beaucoup de plaisir à concocter mon paquet mais je ne m'attendais pas à l'excitation presque enfantine que j'ai eu en recevant le mien. C'est tellement agréable !!</p>
<p>J'ai d'abord découvert l'identité de ma swappeuse, nommée Diane ou joey7lindley sur livraddict et qui elle aussi <a href="http://joey7lindley09.over-blog.com/">tient un blog</a>. Dans le paquet que j'ouvre fébrilement, je découvre tout un tas de petits paquets car elle a emballé tous les cadeaux !! (moi, je ne l'avais pas fait, je suis du genre paresseuse).</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/P1070173.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1196" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/P1070173-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>J'ai donc déballé les paquets un à un et voici donc ce que j'ai reçu :
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/P1070177.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1197" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/P1070177-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Deux livres adaptés au cinéma :</h3>
<em>Blade Runner</em> de Philip K. Dick est sans doute le cadeau qui m'a le plus fait plaisir. J'ai vu le film mais il est assez flou dans ma mémoire, mais c'est surtout l'auteur qui m'intéresse. Je n'ai lu que très peu de SF mais c'est un genre qui m'attire et le peu que j'ai lu de Philip K. Dick m'a beaucoup plu !! Je suis très impatiente de découvrir celui là...</p>
<p>Le second livre est celui qui a donné <em>Slumdog Millionnaire</em>. Comme j'ai pas mal apprécié le film, je suis sure que le livre me plaira et j'aime toujours découvrir des auteurs étrangers !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/P1070180.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1198" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/P1070180-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Surprise cinéma / télévision</h3>
J'ai eu le plaisir de découvrir deux surprises !! La surprise "cinéma" est le film <em>Le Village</em> que j'ai vu mais que je n'avais pas en DVD et qui viendra donc augmenter ma collection. La seconde surprise, la surprise "télé", est extrêmement bien choisie : c'est le livre dont est tiré la série Dexter que je trouve fabuleuse et je vais donc lire ce livre avidement !
<h3>Gourmandise</h3>
Pour la gourmandise, j'avais donné des instructions assez claires en disant : "Avec du chocolat, on ne peut pas se tromper". J'ai atteint mon but et j'ai reçu les magnifiques rochers pralinés que vous pouvez voir sur l'image la haut. En plus de ça, une délicieuse plaque au nougat que j'ai déjà presque terminée (je suis rapide, il reste encore des rochers mais plus pour longtemps).
<h3>Marques pages et carte postale</h3>
Ma swappeuse, sans doute un peu perfectionniste, m'a fait trois marques pages ! Outre le classique livraddict, les deux autres sont ultra personnalisés et reprennent mes lectures et les goûts que j'ai exprimé sur mon blog ou sur le site, super ! Avec ça, une jolie carte mouton avec un mot sympa.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/P1070176.jpg"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1199" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/P1070176-300x225.jpg" alt="" width="300" height="225" /></a>En conclusion : une expérience vraiment agréable que je renouvellerai j'esprère !!</p>Nouveau Spectacle Extraordinaire2010-03-03T23:24:00+01:002010-03-03T23:24:00+01:00vivianetag:None,2010-03-03:/nouveau-spectacle-extraordinaire.html<p>Pour son anniversaire, j'ai offert à Seb des places pour le Nouveau Spectacle Extraordinaire à la Sorbonne. J'avais trouvé le spectacle sur le site du <a href="http://www.theatredelamarionnette.com/">théâtre de marionettes</a> et il m'avait intriguée. Il est en tournée en ce moment et s'implante dans différents bâtiments publics qui ne sont pas destinés …</p><p>Pour son anniversaire, j'ai offert à Seb des places pour le Nouveau Spectacle Extraordinaire à la Sorbonne. J'avais trouvé le spectacle sur le site du <a href="http://www.theatredelamarionnette.com/">théâtre de marionettes</a> et il m'avait intriguée. Il est en tournée en ce moment et s'implante dans différents bâtiments publics qui ne sont pas destinés au théâtre.</p>
<p>Nous arrivons donc dans la cour d'entrée de la Sorbonne côté Panthéon. Tout commence comme une visite guidée mais, très vite, le "guide" semble se désintéresser de l'aspect architectural ou même historique et se lance dans des récits de plus en plus abracadabrants ponctués d'étranges œuvres d'art. Cette mise en bouche humoristique nous met dans l'ambiance et nous déambulons amusés à travers la Sorbonne.</p>
<p>Puis nous voilà abandonnés dans une petite salle sombre où une conteuse prend le relais et nous raconte une inquiétante histoire d'Edgar Allan Poe. Dans son récit, elle s'aide d'une petite marionnette qu'elle manipule avec sensualité. Le personnage n'est pas là pour illustrer son propos mais bien pour l'appuyer, le symboliser, lui donner une allure plus étrange encore. La seconde marionnette qui apparait sous la première après un certain temps est tout à fait effrayante et l'effet est réussi.</p>
<p>A peine remis, nous voilà à nouveau déplacés et installés dans une salle adjacente où se joue de la musique. Le conte, la lumière tamisée, le décor minéral, tout a été fait pour ouvrir nos sens à la mélodie. De là où je suis assise, je ne vois pas bien les musiciens, alors je ferme les yeux et me laisse envoûter par le piqué de la harpe et le velouté du violoncelle. Mais très vite, je dois les rouvrir car un spectacle de lumière commence. J'ai l'habitude du jeu d'ombre pour l'avoir pratiqué moi même et sait comme il est possible d'obtenir des choses incroyables avec une simple lampe. Mais cela n'enlève rien à mon émerveillement. Ici pas d'écrans, la lumière projette sur l'ensemble de la salle les minuscules décors qu'elle éclaire. Nous voilà plongé dans un autre monde, entre rêve et cauchemar. Nous revivons le conte que nous venons d'entendre et nous voilà nous promenant dans ses salles somptueuses aux couleurs chatoyantes jusqu'à l'inquiétante et morbide chambre noire. L'effet son et lumière continue encore un long moment et nous berce de son onirisme magique.</p>
<p>On regrette presque de revenir à la réalité et la petite troupe est chaleureusement applaudie. Il est rare de voir des spectacles si originaux et réussis à la fois. On aurait aimé peut-être "encore plus", on voudrait être emportés par leur univers étrange, promenés de salles en salle, de créatures en marionnettes, mais on salue tout de même la belle performance très maitrisée et aboutie et, surtout, très agréable.</p>World Books Challenge : Argentine, Le Lieu Perdu2010-03-03T13:11:00+01:002010-03-03T13:11:00+01:00vivianetag:None,2010-03-03:/world-books-challenge-argentine-le-lieu-perdu.html<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/lieu-perdu.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1180" title="lLe Lieu Perdu" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/lieu-perdu-195x300.jpg" alt="" width="195" height="300" /></a><em>Le Lieu Perdu</em> de Norma Huidobro</h3>
<p>J'ai acheté ce livre un peu par hasard, en me baladant dans les rayons de la fnac. J'ai été attirée par la couverture : le ciel bleu, la ruelle ensoleillée, un sentiment estival de poussière et de chaleur.</p>
<p>La couverture est particulièrement bien choisie car …</p><h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/lieu-perdu.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1180" title="lLe Lieu Perdu" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/03/lieu-perdu-195x300.jpg" alt="" width="195" height="300" /></a><em>Le Lieu Perdu</em> de Norma Huidobro</h3>
<p>J'ai acheté ce livre un peu par hasard, en me baladant dans les rayons de la fnac. J'ai été attirée par la couverture : le ciel bleu, la ruelle ensoleillée, un sentiment estival de poussière et de chaleur.</p>
<p>La couverture est particulièrement bien choisie car l'on retrouve ces mêmes sensations à la lecture. Une ruelle est ainsi décrite de façon récurrente à travers la vision et la mémoire d'un des personnage et c'est celle là même qui semble, en couverture, nous inviter à lire le livre.</p>
<p>On plonge avec mélancolie dans ce village oublié d'Argentine. Tout est décrit par la sensation : chaleur, transpiration, soleil, eau, pierre. On ressent l'oubli, le départ, la séparation qui hantent les personnages. Tout n'est qu'attente, presque ennui, et une ombre triste semble planer tout a long du roman. L'auteur sait nous faire comprendre beaucoup en nous disant peu. Tout est dessiné de quelques traits et une forme à peine esquissée s'échappe : la mère aigrie qui a fait fuir sa fille, l'amie restée seule au village, la mère aimante dont le fils est parti... L'intrigue avance cependant dans cet univers descriptif et la tension monte chargée de violence. Un très beau roman qui m'a donné envie d'aller me perdre en Argentine pour manger des <em>tamales</em>.</p>Calanques d'hiver2010-02-24T17:15:00+01:002010-02-24T17:15:00+01:00vivianetag:None,2010-02-24:/calanques-dhiver.html<p>Cette semaine, je suis à Luminy, près de Marseille, avec mon université. Aujourd'hui, le peu de conférences intéressantes et le temps qui parait agréable nous poussent à partir en balade jusqu'aux calanques, très proches.</p>
<p>Le début se passe très bien, tout est en descente sous un temps plutôt clément. Au …</p><p>Cette semaine, je suis à Luminy, près de Marseille, avec mon université. Aujourd'hui, le peu de conférences intéressantes et le temps qui parait agréable nous poussent à partir en balade jusqu'aux calanques, très proches.</p>
<p>Le début se passe très bien, tout est en descente sous un temps plutôt clément. Au détour des chemins, apparaissent les calanques dans la lumière de la fin de matinée : grands rochers blancs parsemés de végétation filant doit vers la mer en falaises calcaires et golfs rocheux.</p>
<p>Il faut crapahuter un peu pour arriver jusqu'à une plage. Et encore, une plage, c'est beaucoup dire. Ca ressemble plus à un petit creux de quelques mètres où les rochers ont laissé la place aux cailloux et nous permettent donc d'accéder à la mer turquoise. C'est là qu'on s'installe pour pique-niquer dans l'air encore doux de la mi journée. Mais voilà que le temps se couvre et à la fin du repas tout le monde commence déjà à frissonner. Là se pose la question fatidique : qui aura le courage de se baigner ? Nous ne sommes qu'au mois de février mais nous avons pris nos maillots. Pendant la descente, je m'en sentais tout à fait capable car il faisait chaud et beau. Maintenant que les nuages sont là et que j'ai froid, j'hésite un peu. Je teste d'abord du bout du pied et prend ma décision : j'y vais.</p>
<p>Je suis la première à me lancer. La première étape est de se mettre en maillot et comme j'ai déjà froid en étant habillée, il faut du courage. Puis, je m'avance dans l'eau. En fait, la température de l'air étant déjà assez basse, l'eau ne semble pas froide et on y rentre facilement. Cependant, une fois complètement plongée dedans, mon corps me rappelle la vraie température : je sens mes muscles qui se contractent et ma respiration devient difficile. Après quelques brasses les choses s'arrangent un peu et je peux même faire l'aller retour jusqu'au rocher.</p>
<p>Quand je sors, je n'ai pas froid. Ma peau rougeoie et semble insensibilisée. Au moment où je suis rentrée dans l'eau, la pluie commençait à tomber et maintenant il pleut tout à fait. J'ai du mal à me sécher et mes mouvements sont encore plus gauches que d'habitude mais j'arrive tout de même à me rhabiller. Pendant ce temps, un de mes compagnons s'est lui aussi lancé. Quand il sort, un deuxième y va. Moi, je me suis emmitouflée dans mon pull et je grelotte sous la pluie.</p>
<p>Le dernier baigneur s'en donne à cœur joie. Il a nagé jusqu'au rocher et a plongé plusieurs fois. Il barbote dans l'eau pendant au moins 15 minutes. Quand il sort, la pluie a empiré se transformant même en grèle et on décide de partir très rapidement. La remontée commence et, très vite, deux groupes se forment. Devant, les trois rapides, et derrière, moi et le dernier baigneur. Lui car son séjour prolongé dans l'eau glacée a laissé des séquelles et moi car, dans tous les cas, je suis incapable de grimper rapidement.</p>
<p>On remonte donc à notre rythme, qui est très lent. Très régulièrement, on s'arrête : lui car il a des crampes, moi car il faut que je respire et on se soutient mutuellement. La pluie tombe averse et nous sommes tellement trempés que nous cherchons même plus à nous abriter. Il nous arrive de rester assis plusieurs minutes sur un muret, balayés par le vent et la pluie, un peu pitoyables et désabusés.</p>
<p>Alors que la phase la plus critique de la remontée se termine, nous sommes rejoints par un groupe de joyeux québécois. Ils étaient sur la même plage que nous mais seul l'un d'entre eux a osé se baigner. Nous sommes un peu moins fatigués que tout à l'heure et arrivons à suivre leur rythme. Surtout que pour se donner de l'entrain, ils chantent joyeusement et j'entame avec joie le "phoque en Alaska". Et maintenant, l'averse est enfin terminée et nous avons le droit à une magnifique éclaircie. Les calanques encore fraiches réapparaissent sous le soleil et deux des québécois décident de redescendre pour se baigner !</p>
<p>Mes vêtements sèchent un peu sur la fin du trajet et même si mes doigts sont gelés mon état général s'améliore nettement. Enfin, une fois rentrée dans ma chambre, il me faut quand même une très longue douche chaude pour me remettre pleinement !!</p>World Books Challenge : Allemagne, Hongrie, Inde2010-02-19T23:20:00+01:002010-02-19T23:20:00+01:00vivianetag:None,2010-02-19:/world-books-challenge-allemagne-hongrie-inde.html<h3><img class="alignleft size-full wp-image-1168" title="Tambours dans la nuit" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/3.jpg" alt="" width="108" height="150" />Allemagne : <em>Tambours dans la nuit</em> de Bertolt Bretch</h3>
<p><em>Tambours dans la nuit</em> est plus qu'une lecture pour moi. Brecht est un grand auteur de théâtre sur lequel j'ai travaillé souvent lors de mes cours au conservatoire. En particulier, nous avions monté un spectacle il y a quelques années, <em>La Lune …</em></p><h3><img class="alignleft size-full wp-image-1168" title="Tambours dans la nuit" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/3.jpg" alt="" width="108" height="150" />Allemagne : <em>Tambours dans la nuit</em> de Bertolt Bretch</h3>
<p><em>Tambours dans la nuit</em> est plus qu'une lecture pour moi. Brecht est un grand auteur de théâtre sur lequel j'ai travaillé souvent lors de mes cours au conservatoire. En particulier, nous avions monté un spectacle il y a quelques années, <em>La Lune Rouge,</em> dans lequel nous avions joué plusieurs extraits de ses pièces. J'avais alors participé à <em>Baal </em>et à<em> Tambours dans la nuit</em>. Nous avions joué cette scène chorale où alors qu'une famille fête les fiançailles de leur fille, son premier amant, disparu à la guerre, revient et se confronte au nouveau fiancé. Ce n'avait pas été une mince affaire car il est toujours difficile de travailler des longues scènes avec beaucoup de personnages. Mais je me souviens de la tension qui montait petit à petit, de l'étrangeté de cette scène, de la lune rouge évoquée qui avait donné le nom du spectacle...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/Agota_kristof_le_grand_cahier.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1169" title="Le Grand Cahier" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/Agota_kristof_le_grand_cahier-182x300.jpg" alt="" width="182" height="300" /></a>Hongrie : <em>Le Grand Cahier</em> d'Agota Kristof</h3>
<em>Le Grand Cahier</em> est le premier d'une trilogie très troublante de cette auteur hongroise. Une écriture hachée, très froide. Le premier livre semble raconté par un enfant, ou plutôt par deux enfants : deux jumeaux. Beaucoup de cruautés dans cette description d'un village à la frontière hongroise à l'heure de la seconde guerre mondiale. On se laisse vite entrainé dans l'étrange jeu des enfants, fascinés par le monde inquiétant qui décrit leurs esprits. Mais la curiosité nous pousse à lire les autres livres où le mystère s'épaissit petit à petit. Quelle est la frontière avec la réalité ? Quelle est la force de l'imagination ? Des livres bien particuliers qui ne peuvent pas laisser indifférents.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/seigneurdebombay.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1171" title="Le Seigneur de Bombay" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/seigneurdebombay-191x300.jpg" alt="" width="191" height="300" /></a>Inde : <em>Le Seigneur de Bombay</em> de Vikram Chandra</h3>
J'ai déjà évoqué ce livre lors de la rétrospective de <a href="http://www.viviane-voyages.com/divers/livres/mes-lectures-2009">mes lectures 2009</a>. Comme je l'ai dit, c'est un livre à travers lequel on découvre l'Inde. Les chapitres sautent d'un personnage à l'autre, d'une époque à l'autre et on vivra les émeutes, l'indépendance du Pakistan, les tensions, la vie des faubourgs. On sentira surtout vivre Bombay sous la plume de l'auteur...</p>Challenge adaptations : L'Adversaire2010-02-14T13:12:00+01:002010-02-14T13:12:00+01:00vivianetag:None,2010-02-14:/challenge-adaptations-ladversaire.html<p>Toujours dans le cadre du challenge proposé par <a href="http://happyfew.hautetfort.com/archive/2010/01/16/lunettes-noires-sur-pages-blanches-les-participants.html" target="_blank">Happy Few</a>, voilà une nouvelle critique d'un livre et de son adaptation. Je vais parler ici de <em>L'Adversaire</em> qui est à la fois un livre d'Emmanuel Carrère (2000) et un film de Nicole Garcia (2002). J'ai d'abord vu le film avant de …</p><p>Toujours dans le cadre du challenge proposé par <a href="http://happyfew.hautetfort.com/archive/2010/01/16/lunettes-noires-sur-pages-blanches-les-participants.html" target="_blank">Happy Few</a>, voilà une nouvelle critique d'un livre et de son adaptation. Je vais parler ici de <em>L'Adversaire</em> qui est à la fois un livre d'Emmanuel Carrère (2000) et un film de Nicole Garcia (2002). J'ai d'abord vu le film avant de lire le livre et, pour une fois, je dois dire qu'il est difficile de choisir lequel est meilleur car les deux sont assez différents et ont leurs spécificités.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/affiche-film.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1156" title="L'Adversaire" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/affiche-film-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a> Je vais d'abord parler du film car c'est avec lui que j'ai découvert cette glaçante histoire. Car en effet, <em>L'Adversaire </em>est tirée de l'histoire vraie de Jean-Claude Roman qui fit croire pendant des années à sa famille qu'il était médecin avant de tuer femmes et enfants de peur que son secret ne soit découvert.</p>
<p>Dans le film, Jean-Claude Roman est magistralement interprété par Daniel Auteuil qui fait ressentir tout le mystère et toute la froideur du personnage. L'histoire est racontée sous forme de témoignages et flash-back nous rapprochant petit à petit de l'issue fatale mais jamais de l'explication, nous restons dans le doute et l'incompréhension. Je me souviens surtout des longs plans sur Jean-Claude Roman passant ses journées sur des aires de repos alors que sa femme le croit au travail.</p>
<p>Ces journées à ne rien faire, ou plutôt, ces journées où personne ne sut jamais ce qu'il faisait ont aussi beaucoup intrigué Emmanuel Carrère. L'élément principal, occulté du film, qui m'a surpris en lisant le livre est la présence voulue de l'auteur dans son récit. <em>L'Adversaire</em> d'Emmanuel Carrère ressemble plus à un témoignage qu'à un roman. On y découvre la rencontre entre l'auteur et son personnage, sa quête de compréhension, son enquête personnelle. On apprend beaucoup sur le passé de Jean-Claude Roman : comment il a pu "faire croire" qu'il était médecin, comment tout a dérapé le jour où il n'est pas allé à un examen. Mais apprendre n'est pas comprendre et on se perd, comme l'auteur, chez cet être insondable tiraillé entre l'horreur et la banalité.</p>
<p>En conclusion, c'est à la fois un très bon livre et un très bon film et on pourra profiter des deux sans redondances ni déceptions. Emmanuel Carrère a su nous entrainer dans son histoire, nous faire "ressentir" Jean-Claude Roman, nous placer devant l'incompréhension. Quant à Nicole Garcia, en s'inspirant du livre, elle a créé une œuvre à part entière. Traduisant par l'image les sentiments qui découlaient de la lecture, elle a retrouvé l'esprit de l'enquête par la forme du film sans pour autant ne réaliser qu'une pâle copie du livre. Deux œuvres différentes et complémentaires qui questionnent sur l'identité, le basculement, l'horreur et la vie.</p>World Books Challenge : Islande2010-02-13T13:06:00+01:002010-02-13T13:06:00+01:00vivianetag:None,2010-02-13:/world-books-challenge-islande.html<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/la-voix.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1152" title="La Voix" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/la-voix-182x300.jpg" alt="" width="182" height="300" /></a><em>La Voix</em> de Arnaldur Indridason</h3>
<p>Avec ce roman, je découvre l'Islande et l'univers de l'auteur de romans policiers Arnaldur Indridason. C'est un policier écrit du classique point de vue de l'enquêteur, commissaire de police. On découvre avec lui le crime , l'enquête, les témoins... Comme dans beaucoup de romans ce genre …</p><h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/la-voix.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1152" title="La Voix" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/la-voix-182x300.jpg" alt="" width="182" height="300" /></a><em>La Voix</em> de Arnaldur Indridason</h3>
<p>Avec ce roman, je découvre l'Islande et l'univers de l'auteur de romans policiers Arnaldur Indridason. C'est un policier écrit du classique point de vue de l'enquêteur, commissaire de police. On découvre avec lui le crime , l'enquête, les témoins... Comme dans beaucoup de romans ce genre, plus que l'histoire, c'est la personnalité de l'enquêteur qui fait la qualité du livre. Ici, c'est un homme assez taciturne qu'on a du mal à cerner. Il semble plein de mélancolie, mène son enquête presque mécaniquement et se sent pourtant de plus en plus proche de la triste victime. Nous même, nous découvrons ces deux personnages en parallèle, apprenant à les connaitre au fil des pages et des récits.</p>
<p>Le lieu de l'action prend aussi toute son importance. Le crime a eu lieu dans un hôtel et, pour une raison que lui même ne comprend pas, l'enquêteur s'installe dans cet hôtel et ne le quitte plus de tout le roman. On est donc baladé entre la cave sinistre, la chambre glacée du commissaire, le bar plein de touristes, dans ce lieu clos et oppressant toujours traversé par la foule en mouvement. On y verrait presque une métaphore de l'Islande elle même, petite île coupée du monde où tout les gens se connaissent et où la différence semble si mal acceptée. Ainsi, un des policiers avouera "Je n'ai jamais rencontré personne qui m'ait avoué être homosexuel". Les dialogues m'ont d'ailleurs paru parfois artificiel, mais peut-être est-ce dû à la difficile traduction de l'islandais ou, tout simplement, à ce gouffre culturel qui me sépare des personnages. Après cette lecture, l'Islande m'apparait à la fois belle et triste sous sa neige sans merci et pleine de solitude.</p>World Books Challenge : République Tchèque - Finlande - France2010-02-06T18:07:00+01:002010-02-06T18:07:00+01:00vivianetag:None,2010-02-06:/world-books-challenge-republique-tcheque-finlande-france.html<p>Voilà la suite de la présentation des livres de mon World Books Challenge :
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/plaisanterie.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1143" title="La Plaisanterie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/plaisanterie-180x300.jpg" alt="" width="180" height="300" /></a>République Tchèque : <em>La Plaisanterie</em> de Milan Kundera</h3>
Un grand classique que j'ai lu il y a un petit bout de temps mais qui m'a beaucoup marquée. C'est un roman plein de finesse qui décrit une histoire douloureuse …</p><p>Voilà la suite de la présentation des livres de mon World Books Challenge :
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/plaisanterie.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1143" title="La Plaisanterie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/plaisanterie-180x300.jpg" alt="" width="180" height="300" /></a>République Tchèque : <em>La Plaisanterie</em> de Milan Kundera</h3>
Un grand classique que j'ai lu il y a un petit bout de temps mais qui m'a beaucoup marquée. C'est un roman plein de finesse qui décrit une histoire douloureuse. On y découvre la Tchécoslovaquie communiste, ses espoirs et ses excès. Du même auteur, j'ai au lu <em>L'Insoutenable légèreté de l'être</em>, plus philosophique. J'avais beaucoup apprécié mais suis incapable de me rappeler exactement de quoi ça parlait. L'histoire de <em>La Plaisanterie</em> est, elle, toujours inscrite dans ma mémoire.
<h3><img class="alignleft size-medium wp-image-1144" title="Petits suicides entre amis" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/petits-suicides-entre-amis-175x300.jpg" alt="" width="175" height="300" />Finlande : <em>Petits suicide entre amis</em> d'Arto Paasilinna</h3>
<em>Petits suicides entre amis</em> est le premier livre d'Arto Paasilinna que j'ai lu. C'est une très bonne œuvre pour découvrir son univers délirant, poétique et attachant. L'histoire commence par la rencontre de deux hommes sur le point de se suicider et qui se sauvent mutuellement par leurs présences. Puis le récit se transforme en une fable absurde et touchante où un groupe de finnois dépressifs se déplace à travers l'Europe.</p>
<p>Depuis que je lis Arto Paasilinna, j'ai une vision très positive de la Finlande et des finlandais ! Tous ses personnages sont toujours très sympathiques malgré leurs défauts. Ils passent leur temps à bivouaquer dans la nature toujours très présente chez cet auteur. Si vous voulez le découvrir, vous pouvez aussi vous attaquer au plus philosophique <em>Lièvre de Vatanen</em>, ou aux très délirants <em>La Cavale du géomètre</em> et <em>La Forêt des renards pendus</em>.
<h3><img class="alignleft size-medium wp-image-1146" title="Une vie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/une-vie-184x300.jpg" alt="" width="184" height="300" />France : <em>Une vie</em> de Maupassant</h3>
Pour la France, j'avais évidemment le choix ! J'ai pris <em>Une vie</em>, car c'est un des classiques qui m'a le plus marquée. Je l'ai lu à 17 ans, c'est à dire à l'age de l'héroïne au début du roman. Son histoire douloureuse m'a touchée, je me suis beaucoup identifiée à elle, à ses espoirs et à ses rêves détruits. Il reste pour moi un très beau livre.</p>Cadres Noirs2010-02-02T22:34:00+01:002010-02-02T22:34:00+01:00vivianetag:None,2010-02-02:/cadres-noirs.html<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/cadres-noirs1.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1137" title="cadres noirs" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/cadres-noirs1-193x300.jpg" alt="" width="193" height="300" /></a>Je participe pour la première fois à un partenariat grâce au site <a href="http://www.livraddict.com" target="_blank">Livraddict</a> : le principe est simple, je m'engage auprès d'une maison d'édition à lire un livre et à poster une critique et en échange je reçois le livre gratuitement ! Pour ce premier partenariat, j'ai reçu <em>Cadres Noirs</em> et Pierre …</p><p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/cadres-noirs1.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1137" title="cadres noirs" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/cadres-noirs1-193x300.jpg" alt="" width="193" height="300" /></a>Je participe pour la première fois à un partenariat grâce au site <a href="http://www.livraddict.com" target="_blank">Livraddict</a> : le principe est simple, je m'engage auprès d'une maison d'édition à lire un livre et à poster une critique et en échange je reçois le livre gratuitement ! Pour ce premier partenariat, j'ai reçu <em>Cadres Noirs</em> et Pierre Lemaitre, aux éditions Calmann-lévy.</p>
<p>C'est une sorte de thriller qui raconte l'histoire d'un cadre au chômage à qui l'on propose un test de recrutement particulier. Il va devoir simuler une prise d'otages pour évaluer les cadres d'une entreprise, à la clé : un poste de DRH. Désespéré de retrouver un emploi un jour, il décide de se prêter à ce jeu macabre et s'y donne pleinement quitte à mettre en jeu sa famille. Mais les choses ne tournent pas tout à fait comme prévu...</p>
<p>Je n'ai pas accroché tout de suite au livre. Les premiers chapitres m'ont laissée un peu froide. L'auteur y décrit la vie dégradée par le chômage du personnage principal. Mais j'ai du mal à croire à cette description un peu fausse de la pauvreté, du petit boulot pourri, du SDF ou du jeune paumé. Je ne dis pas que l'auteur décrit des choses qui n'existent pas, mais il ne sait pas en saisir la réalité, il reste dans du superficiel, presque dans la caricature. Heureusement, quand il passe au monde du management, des cadres et des systèmes de recrutement, il devient beaucoup plus convaincant. Là, on sent la cruauté de la situation, le ton devient coupant et dur. La détermination du personnage principal en devient effrayante mais le monde qui l'entoure semble sans merci. Ça rappelle un peu <em>Le Couperet</em>, on retrouve cette même froideur, cette même horreur.</p>
<p>La scène de la prise d'otages qui compose toute la seconde partie du livre est dans la même veine. C'est dans cette scène que l'auteur est le plus cruel et je pense que ça lui réussit. Le rythme est très bien tenu, haletant. L'horreur de la situation apparait pleinement surtout qu'elle est décrite très froidement, comme un compte rendu. C'est vraiment la partie que j'ai préférée.</p>
<p>Dans la troisième partie, on passe à du thriller plus classique mais bien maîtrisé. L'auteur sait nous tenir en haleine, nous révéler les choses une à une et doser comme il faut les rebondissements. Je l'ai lu avec plaisir et j'avais toujours envie de connaître la suite. L'histoire est convaincante et ne déçoit pas. Mais les ficelles sont un peu grosses et si on est très accro pendant la lecture, ce n'est pas un livre qui marque réellement. En conclusion, c'est de façon évidente un bon thriller et si c'est ce que vous cherchez, vous ne serez pas déçu. Cependant, je trouve que cela manque un peu de profondeur. Certains personnages sonnent creux, certaines situation semblent faciles, un livre agréable mais sans plus.</p>
<p>Pour info, le livre sort le 3 février aux éditions <a href="http://www.editions-calmann-levy.com/Calmann_Levy/acc/acc01_accueil_f.jsp" target="_blank">Calmann-Levy</a> que je remercie d'ailleurs pour cette lecture agréable ! Vous pouvez visiter sur livraddict, la <a href="http://www.livraddict.com/biblio/book.php?id=5532" target="_blank">page bibliomania du livre</a> où vous trouverez d'autres critiques.</p>Gerardmer 2010 : photos2010-02-01T12:58:00+01:002010-02-01T12:58:00+01:00vivianetag:None,2010-02-01:/gerardmer-2010-photos.html<p>Lee Yong-ju, réalisateur de possessed et sa traductrice</p>
<p><img class="size-medium wp-image-1120" title="Présentation de Possessed" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070022-300x225.jpg" alt="Lee Yong-ju, réalisateur de possessed et sa traductrice" width="300" height="225" /></p>
<p>Equipe du film La Horde avec les deux réalisateurs : Yannick Dahan & Benjamin Rocher</p>
<p><img class="size-medium wp-image-1121" title="Présentation de La Horde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070051-300x225.jpg" alt="Equipe du film La Horde avec les deux réalisateurs : Yannick Dahan & Benjamin Rocher" width="300" height="225" /></p>
<p>Les deux réalisateurs de Amer : Hélène Cattet & Bruno Forzani</p>
<p><img class="size-medium wp-image-1122" title="Présentation de Amer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070064-300x225.jpg" alt="Les deux réalisateurs de Amer : Hélène Cattet & Bruno Forzani" width="300" height="225" /></p>
<p>John McTiernan lors de l'hommage</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070073.jpg"><img class="size-medium wp-image-1123" title="Hommage à John McTiernan" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070073-300x225.jpg" alt="John McTiernan lors de l'hommage" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Eric Tessier, réalisateur de 5150 rue des Ormes</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070082.jpg"><img class="size-medium wp-image-1124" title="Présentation de 5150 rue des Ormes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070082-300x225.jpg" alt="Eric Tessier, réalisateur de 5150 rue des Ormes" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Le jury courts métrages : Xavier Gens …</p><p>Lee Yong-ju, réalisateur de possessed et sa traductrice</p>
<p><img class="size-medium wp-image-1120" title="Présentation de Possessed" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070022-300x225.jpg" alt="Lee Yong-ju, réalisateur de possessed et sa traductrice" width="300" height="225" /></p>
<p>Equipe du film La Horde avec les deux réalisateurs : Yannick Dahan & Benjamin Rocher</p>
<p><img class="size-medium wp-image-1121" title="Présentation de La Horde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070051-300x225.jpg" alt="Equipe du film La Horde avec les deux réalisateurs : Yannick Dahan & Benjamin Rocher" width="300" height="225" /></p>
<p>Les deux réalisateurs de Amer : Hélène Cattet & Bruno Forzani</p>
<p><img class="size-medium wp-image-1122" title="Présentation de Amer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070064-300x225.jpg" alt="Les deux réalisateurs de Amer : Hélène Cattet & Bruno Forzani" width="300" height="225" /></p>
<p>John McTiernan lors de l'hommage</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070073.jpg"><img class="size-medium wp-image-1123" title="Hommage à John McTiernan" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070073-300x225.jpg" alt="John McTiernan lors de l'hommage" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Eric Tessier, réalisateur de 5150 rue des Ormes</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070082.jpg"><img class="size-medium wp-image-1124" title="Présentation de 5150 rue des Ormes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070082-300x225.jpg" alt="Eric Tessier, réalisateur de 5150 rue des Ormes" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Le jury courts métrages : Xavier Gens, Gregory Fitoussi, Mélanie Bernier et Reda Kateb</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070099.jpg"><img class="size-medium wp-image-1125" title="Jury Courts Métrages" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070099-300x225.jpg" alt="Le jury courts métrages : Xavier Gens, Gregory Fitoussi, Mélanie Bernier et Reda Kateb" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Les réalisateurs des courts métrages : Béatrice Espinasse et Hugues Espinasse (Entre deux), Stefan Le Lay (La Carte), Pierre Ferrière (Toute ma vie), Matthieu Frances (Les Naufragés), Vinciane Millereau (Barbie Girls), Joyce A. Nashawati (Morsure)</p>
<p><img class="size-medium wp-image-1126" title="Les courts métrages" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070109-300x225.jpg" alt="Les réalisateurs des courts métrages : Béatrice Espinasse et Hugues Espinasse (Entre deux), Stefan Le Lay (La Carte), Pierre Ferrière (Toute ma vie), Matthieu Frances (Les Naufragés), Vinciane Millereau (Barbie Girls), Joyce A. Nashawati (Morsure)" width="300" height="225" /></p>
<p>Anno Saul, réalisateur de The Doot - Die Tür</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070130.jpg"><img class="size-medium wp-image-1127" title="Présentation de The door - Die Tur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070130-300x225.jpg" alt="Anno Saul, réalisateur de The Doot - Die Tür" width="300" height="225" /></a></p>
<p>Elio Quiroga, réalisateur des Témoins du Mal</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070155.jpg"><img class="size-medium wp-image-1128" title="Présentation des témoins du mal" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/02/P1070155-225x300.jpg" alt="Elio Quiroga, réalisateur des Témoins du Mal" width="225" height="300" /></a></p>
<p>Et aussi ...
<p style="text-align: center;"></p></p>
<p>Album Gerardmer sous la neige</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=141995&id=599044541&l=2d43c64269" target="_blank"><img class=" " title="Album Gerardmer sous la neige" src="http://photos-d.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs239.snc3/22672_274010689541_599044541_3321570_99906_a.jpg" alt="Album Gerardmer sous la neige" width="180" height="135" /></a> </p>Gerardmer 2010 : Palmarès2010-01-31T23:20:00+01:002010-01-31T23:20:00+01:00vivianetag:None,2010-01-31:/gerardmer-2010-palmares.html<p>Me voilà rentrée chez moi, et je découvre le palmarès de cette année, assez étonnant !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/the-door.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1105" title="The Door" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/the-door-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><strong>Grand Prix : <em>The Door</em></strong></p>
<p>Je suis très étonnée ! Non pas que<em> The Door</em> soit un mauvais film, mais il ne me semblait pas en tête de liste. C'est vrai que c'était du vrai fantastique bien …</p><p>Me voilà rentrée chez moi, et je découvre le palmarès de cette année, assez étonnant !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/the-door.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1105" title="The Door" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/the-door-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><strong>Grand Prix : <em>The Door</em></strong></p>
<p>Je suis très étonnée ! Non pas que<em> The Door</em> soit un mauvais film, mais il ne me semblait pas en tête de liste. C'est vrai que c'était du vrai fantastique bien joué, assez troublant. Le réalisateur avait l'air sympa, j'espère que ça aidera son film à sortir en France mais il faudra être attentif,. Ça va être du genre à passer une semaine à l'orient express avant de disparaitre dans les tréfonds d'un revendeur de DVD. Si vous tombez dessus, n'hésitez pas, il est très bien !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/moon.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1107" title="Moon" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/moon-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><strong>Prix spécial du jury : <em>Moon</em></strong></p>
<p>Quand même, il aurait été bizarre que <em>Moon </em>ne soit pas récompensé. Objectivement, je pense que c'est le film le plus réussi de la sélection. C'est un film maitrisé de bout en bout, bien joué, bien scénarisé. Le fantastique est présent à travers l'ambiance et la situation au delà de l'aspect SF. Après, en fonction des goûts, on rentre plus ou moins dans l'histoire, on le préfère ou pas à un autre, mais on doit avouer qu'il méritait de gagner.</p>
<p><strong>Prix de la critique : <em>Moon</em></strong></p>
<p>Logique...</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/amer1.jpg"><img class="alignleft size-full wp-image-1109" title="Amer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/amer1.jpg" alt="" width="150" height="200" /></a><strong>Mention spéciale du jury presse : <em>Amer</em></strong></p>
<p>Les réalisateurs d'<em>Amer</em> auront au moins réussi une chose : que l'on parle de leur film. En effet, <em>Amer</em> a été le sujet de conversation préféré des festivaliers. D'abord, il a été très décrié : les gens sont partis de la salle, ont hué le film... Ensuite, il était presque devenu un sujet de blague : "T'as vu Amer ? Non ?! Oh ba vas y, tu vas voir, à un moment elle va à l'épicerie !". Mais tout de même, devant tant de cruauté, certains festivaliers se sont rebellés et ont avoué avoir apprécié <em>Amer</em> : "Mais tout de même, il y avait une recherche esthétique, c'était beau, moi j'ai aimé bla bla bla". Ils étaient en large minorité et donc ils se devaient de crier plus fort, surtout que visiblement, la presse officielle a beaucoup plus apprécié que la populace. D'où cette petite mention spéciale qui n'est pas un vrai prix mais qui sonne comme un pied de nez à la foule du public et donne un encouragement aux deux réalisateurs : mais si, il y a des gens qui ont aimé votre film !</p>
<p>Moi, j'avais eu un peu pitié d'eux alors je suis quand même contente. Enfin bon, j'espère que pour leur prochain film, ils auront un scénario et pas que des belles images !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/possessed.jpg"><img class="alignleft size-full wp-image-1110" title="Possessed" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/possessed.jpg" alt="" width="150" height="200" /></a><strong>Prix du jury jeune : <em>Possessed</em></strong></p>
<p>Le jury jeune se fait facilement impressionné. Ce n'est pas parce qu'un film est tordu qu'il est bien ! C'est vrai que <em>Possessed </em>est bien filmé (c'est toujours le cas des films asiatiques), mais vraiment, il y a beaucoup beaucoup mieux dans le même genre !! A part <em>Deux Sœurs</em>, excellent, avec la sélection coréenne, j'ai l'impression de revoir le même film chaque année.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/5150-rue-des-ormes.jpg"><img class="alignleft size-full wp-image-1111" title="5150 rue des ormes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/5150-rue-des-ormes.jpg" alt="" width="150" height="200" /></a><strong>Prix du public : <em>5150 rue des Ormes</em></strong></p>
<p>Ah tout de même, mon film coup de cœur repart avec un beau prix, celui du public. Ça a du être serré avec <em>La Horde</em> mais c'est vrai que le film avait beaucoup plu. C'est moins léché que <em>Moon</em>, mais j'adore cet humour rinçant, ce côté délirant complètement barré. Et ça me fait plaisir pour le réalisateur qui avait l'air très sympa ! Malheureusement, je ne pense aps que le film sortira en France mais on peut toujours espérer.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/la-horde1.jpg"><img class="alignleft size-full wp-image-1112" title="La Horde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/la-horde1.jpg" alt="" width="150" height="200" /></a><strong>Prix du jury Sci Fi : <em>La Horde</em></strong></p>
<p>Tout de même, La Horde ne repart pas sans rien. Mais même s'il n'a pas reçu le prix du public l'accueil a été chaleureux et le réalisateur l'a bien remarqué. On en a beaucoup parlé, les festivaliers ont apprécié et aideront à lancer le petit buzz qui accompagnera sa sortie en salle.</p>
<p>Vive les zombies français !</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/la-morsure.jpg"><img class="alignleft size-full wp-image-1113" title="Morsure" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/la-morsure.jpg" alt="" width="150" height="200" /></a><strong>Prix du court métrage : <em>Morsure</em></strong></p>
<p>Alors là, je ne comprends pas ! D'ailleurs je ne dois pas être la seule car ça semble tout à fait saugrenu. Ce court métrage passait en tout dernier et il aurait fait un bon début de film mais la plupart des spectateurs sont restés sur leur fin et n'ont pas vraiment compris de quoi ça parlait. Les courts métrages sont de longueur variables et j'avoue que quand le générique de fin est apparu, je pensais que ça commençait tout juste.</p>
<p>Surtout, ce que je ne comprends pas c'est que la sélection ne manquait pas de très bons films. Avec Xavier Gens comme président du jury, on aurait pu penser que la préférence irait à <em>Barbie Girls</em>. Si on le trouvait un peu trop brouillon, on pouvait choisir <em>Toute ma vie. </em>Là encore, si on pensait que ça jouait de facilité, on pouvait se rabattre sur le très joli <em>La Carte</em>. Même après ces trois là, je n'aurai pas choisi <em>Morsure </em>! Au niveau du public, je pense ça se jouait entre <em>Barbie Girls</em> et <em>Toute ma vie</em>, tous les deux très applaudis.Moi j'aurai choisi sans hésiter Toute ma vie, dont voici le site officiel : <a href="http://www.toutemavie-lefilm.com/index.html">http://www.toutemavie-lefilm.com/index.html</a></p>
<p>Voilà pour le palmarès (je n'ai pas mis le prix inédits vidéo car je n'ai vu aucun des films en compétition) que vous pouvez retrouver sur le <a href="http://www.festival-gerardmer.com/index.html" target="_blank">site officiel du festival</a>. Vous remarquerez qu'avec tous les prix, la plupart des films ont été primés ! Ce n'est pas le cas chaque année, parfois un même film remporte tout, seul le grand prix et le prix spécial doivent être différents : ils sont attribués par le jury officiel. Les autres prix viennent de jury annexes. Le prix du public est attribué en fonction des notes des spectateurs. Cette distribution équitable vient du fait qu'aucun film ne sortait réellement du lot, et que ça dépendant beaucoup des coups de cœur de chacun. Certains diront qu'ils étaient tous bons d'autre tous mauvais mais il y a des râleurs partout...</p>
<p>Perso, je rentre très satisfaite de ce festival !</p>Gerardmer 2010 : journée du dimanche2010-01-31T16:06:00+01:002010-01-31T16:06:00+01:00vivianetag:None,2010-01-31:/gerardmer-2010-journee-du-dimanche.html<p>Dernier jour de festival pour nous et seulement deux films à notre programme.</p>
<p>On commence par <em>Les Témoins du mal</em> qui malgré un bon début à la Orphelinat (un peu trop pareil d'ailleurs) tourne vite au n'importe quoi. C'était le dernier film en compétition et nous nous rendons ensuite à …</p><p>Dernier jour de festival pour nous et seulement deux films à notre programme.</p>
<p>On commence par <em>Les Témoins du mal</em> qui malgré un bon début à la Orphelinat (un peu trop pareil d'ailleurs) tourne vite au n'importe quoi. C'était le dernier film en compétition et nous nous rendons ensuite à la dernière séance avant la cérémonie de clôture. On découvre alors <em>Metropia</em>, un film d'animation avec une belle esthétique qui sert un scénario intéressant. Univers à la fois futuriste mais qui n'évoque plus la décrépitude et la solitude que l'avancée technologique.</p>
<p>Pour nous, le festival est maintenant terminé, on reprend la route de Paris. Pour moi, les prix vont se jouer entre <em>Moon</em>, <em>5150 rue des Ormes</em> et <em>La Horde</em>, mais on a parfois des surprises !! En tout cas, le prix de l'édition la plus enneigée revient à cette année...</p>Gerardmer 2010 : journée du samedi2010-01-31T10:59:00+01:002010-01-31T10:59:00+01:00vivianetag:None,2010-01-31:/gerardmer-2010-journee-du-samedi.html<p>Toujours sous la neige, nous voilà en route pour une nouvelle journée. On commence par <em>Hierro</em>, film espagnol en compétition. Ce n'est pas une grande réussite, pas mauvais et plutôt agréable à regarder mais sans réel enjeu et vite oubliable.
Après une pause déjeuner au Neptune, on va assister à …</p><p>Toujours sous la neige, nous voilà en route pour une nouvelle journée. On commence par <em>Hierro</em>, film espagnol en compétition. Ce n'est pas une grande réussite, pas mauvais et plutôt agréable à regarder mais sans réel enjeu et vite oubliable.
Après une pause déjeuner au Neptune, on va assister à la projection des courts métrage. Cette année, la sélection est vraiment bonne et il sera difficile de désigner un vainqueur. On retiendra <em>La Carte</em>, très jolie petite poésie, un des courts métrages du réalisateur avait été primé il y a quelques années. J'ai aussi apprécié <em>Les Naufragés</em>, même s'il laisse un peu le spectateur sur sa fin (mais c'est toujours mieux que de lourdes explications) ainsi que <em>Barbie Girls</em>, très délirant et prometteur. Mais ma préférence va quand même au très court <em>Toute ma vie</em>, aussi coupant qu'une lame de rasoir.</p>
<p>Nous enchainons sur le film allemand <em>The Door</em> (Die Tür) de la compétition officielle. C'est une agréable surprise, un scénario intéressant qui exploite bien le fantastique. On aurait aimé que le réalisateur se laisse un peu plus aller à son côté "comique" et s'engouffre dans un délire du genre de <em>Dans la peau de John Malcovitch</em>. Après ça, repas au resto bien mérité avant d'attaquer les zombies !
On assiste d'abord à la projection du dernier Roméro : <em>Survival of the dead</em>. Il ne fait pas l'unanimité et c'est vrai qu'il ressemble à une série Z. Mais pour moi, c'est tout à fait volontaire de la part du réalisateur et j'apprécie bien le style. Il est vrai que la problématique est un peu étrange : faut-il ou non tuer les zombies ? Quelle question !
Puis voilà le début de la nuit Zombie, inaugurée par l'habituel présentateur de Gerardmer qui s'est déguisé en docteur et tire des bouts de viande d'un zombie attaché sur la table ! Nous ne regardons que le premier film : <em>Zone of the dead</em>. C'est un film de zombie serbe ce qui est original en soi. Ceux qui ont trouvé Roméro à la limite du navet vont être époustouflés par les extrêmes de nullité atteint par celui-ci. C'est un peu Derrick chez les zombies, les dialogues sont lents, les personnages aussi, assez peu d'action finalement. Le film avait visiblement très peu de budget, ils ne peuvent pas se payer beaucoup d'effets spéciaux. Ainsi quand les personnages sautent d'un toit, on les voit en haut, puis en bas mais pas entre les deux !! Bon évidemment, c'est à un tel point que ça en devient comique et d'ailleurs le public applaudit chaleureusement.</p>
<p>A 2h du matin, nous voilà à nouveau sur le chemin du chalet enneigé : épuisés !</p>Gerardmer 2010 : journée du vendredi2010-01-30T13:24:00+01:002010-01-30T13:24:00+01:00vivianetag:None,2010-01-30:/gerardmer-2010-journee-du-vendredi.html<p>Aujourd'hui, la neige continue de tomber, si bien qu'on ne peut pas prendre la voiture. On se rend donc à l'espace lac à pied et arrivons juste à temps pour le film de ce matin : Moon. C'est le troisième film de la compétition, d'origine britannique. Un homme travaille seul dans …</p><p>Aujourd'hui, la neige continue de tomber, si bien qu'on ne peut pas prendre la voiture. On se rend donc à l'espace lac à pied et arrivons juste à temps pour le film de ce matin : Moon. C'est le troisième film de la compétition, d'origine britannique. Un homme travaille seul dans une station lunaire où il est en poste pour trois ans. Il s'apprête à rentrer sur terre mais les choses ne tournent pas comme il l'avait prévu. C'est un film à la limite de la SF, pas du tout le genre "boum boum, je te fais peur !". Au contraire, une réalisation posée, une ambiance silencieuse, solitaire, dans des paysages lunaires. En tout cas, un très bon film : personnage attachant et histoire intéressante, on se laisse facilement prendre. Pour l'instant, c'est le mieux placé pour le Grand prix.</p>
<p>On rentre manger au chalet, la neige continue de tomber sans relâche et il nous est donc impossible de prendre la voiture. Dans ces conditions, il nous faut renoncer à Blind Terror que nous devions voir à la MCL (trop loin). Ca nous laisse le temps de nous reposer un peu avant de partir affronter le temps et de rejoindre à nouveau l'espace lac : il faudrait penser à prendre des raquettes !</p>
<p>Nous voilà dans la salle pour Amer qui restera sans doute dans la mémoire des festivaliers. J'apprécie assez la première demi-heure : de belles images, une ambiance particulière. Mais voilà, le problème c'est que c'est tout. La deuxième partie ressemble à la première seulement, plus ça va plus c'est ridicule. C'est une sorte d'œuvre esthétique, mais pas vraiment un film comme l'avait pourtant affirmée la réalisatrice. L'avis est assez unanime chez les festivaliers qui quittent la salle par paquets. Il faut dire que question timing c'est pas de chance : il faut faire la queue pour le film d'après et en partant avant au moins on est sûr d'être les premiers. Je reste tout de même jusqu'au bout et entend les huées des spectateurs : mauvais jour pour les réalisateurs.</p>
<p>Avant le film suivant, on a d'abord le droit à l'hommage à John Mctiernan qui promet de présenter son prochain film en avant première à Gerardmer (info ou intox ?). Puis le jeune réalisateur québécois de 5150 rue des Ormes monte sur scène pour nous parler de son film. Il nous explique que quand son personnage crie "hostie, hostie", c'est vraiment sérieux, c'est pas juste pour faire rigoler les français. Il faut que l'accent est dur à suivre et que les sous-titres anglais sont les bienvenus. Le film est par contre vraiment super, mon préféré je crois. Un mélange d'humour noir, de gore soft, et de délire complet. L'accueil du public est au rendez-vous : La Horde a du soucis à se faire.</p>
<p>Pour terminer la soirée on continue sur Halloween 2 et Doghouse (on a changé notre programme et laissé de côté Cargo qui semblait pourtant intéressant). Halloween 2 est efficace mais manque d'originalité, enfin, ça nous donne notre dose de sang et de cris. Doghouse est un peu décevant : un groupe de londoniens (hommes) part en virée dans une ville paumée ou toutes les femmes se sont transformées en zombies ! Si le début est amusant et part dans un délire à la britannique bien agréable, le film se répète un peu et manque au final d'originalité. Il ne méritait pas forcément de nous tenir éveillés jusuqu'à 2h du mat.</p>
<p>Et nous rentrons sous les tonnes de neige pour une nuit beaucoup trop courte !</p>Gerardmer 2010 : journée du jeudi2010-01-28T23:08:00+01:002010-01-28T23:08:00+01:00vivianetag:None,2010-01-28:/gerardmer-2010-journee-du-jeudi.html<p>Le festival a commencé hier soir après une magnifique journée ensoleillée sur les pistes de skis. Fatigués, nous nous trainons à 22h voir le film d'ouverture <em>Dans ton sommeil</em>, film français tout à fait évitable et rétrospectivement, nous aurions dû privilégier notre sommeil à nous !</p>
<p>Enfin bon, ça ne peut …</p><p>Le festival a commencé hier soir après une magnifique journée ensoleillée sur les pistes de skis. Fatigués, nous nous trainons à 22h voir le film d'ouverture <em>Dans ton sommeil</em>, film français tout à fait évitable et rétrospectivement, nous aurions dû privilégier notre sommeil à nous !</p>
<p>Enfin bon, ça ne peut aller qu'en s'améliorant. Ce matin 11h, nous voilà pour le premier film en compétition : <em>Possessed</em>. Le réalisateur est venu de Corée pour nous parler de son film !! Une jeune femme traduit au public son discours mais elle semble éprouver des difficultés et tout ne fait pas sens. Le public est patient et l'applaudit régulièrement pour lui donner du courage. Le film en question n'est pas mauvais mais il n'est pas vraiment bon non plus. L'idée de base est assez intéressante mais on sent de la maladresse dans la réalisation et on accroche pas tout à fait. On aurait aimé croire plus aux personnages, rentrer plus dans l'histoire. Le film parle de chamanisme, de croyances extrêmes, ces aspects auraient pu être plus poussés, plus oppressants. Le genre de film que j'aurai oublié d'ici un an et qui ne gagnera pas de prix.</p>
<p>Second film de la journée, <em>El Topo</em> de Jodorowsky. Il est présenté ici dans le cadre de la rétrospective sur le silence. En effet, c'est assez silencieux, heureusement, je ne suis pas encore trop fatiguée. Le film est très étrange, très symbolique, mais j'avoue que je n'ai pas compris ce que ça symbolisait. Ça parle de quête, de désert, de solitude, de Dieu, de bien et de mal... Des images intéressantes, des scènes parfois marquantes, mais il me manque un sens global !</p>
<p>Petite pause gaufre chocolat au Neptune puis nous voilà au cinéma du casino pour <em>Carreful</em>, film canadien de 1982. La pellicule est en mauvais état et l'image vire du jaune au bleu mais le film est vraiment intéressant. Très spécial, dans un genre fantasmagorique dans un univers étrange et inquiétant.</p>
<p>Et enfin, voilà le clou de la journée, <em>La Horde</em>, film de zombies français ! La salle est pleine et de bonne humeur quand l'équipe du film monte sur scène. Les gens ici sont acquis à la cause des zombies et les réalisateurs sont largement applaudis. Le film est à la hauteur des espérances et est bien parti pour obtenir le prix du public. C'est en effet un film de zombies (des vrais en plus, des morts qui se réveillent !) qui se passe dans une tour HLM. Le film ne se prend pas au sérieux et les belles scènes de "zombie kill" sont accueillies par des applaudissements et des cris de joies. Les répliques sont bien écrites, le scénario se tient à peu près, il se place facilement dans les meilleurs films français de genre (faut dire, c'est pas trop dur). Evidemment, ce n'est pas parfait, ça reste un film sans grande ambition et le jeu des acteurs n'est pas toujours au top mais on est un peu indulgent ;)</p>
<p>On devait finir la soirée par <em>2001 Odysée de l'espace</em> mais nous décidons de rentrer : nous sommes fatigués et il reste encore trois jours de festival ! Sans compter la neige qui tombe et tombe encore et qui risque de bloquer la voiture. Nous laissons la ville endormie sous sa couche blanche, le lac paisible et gelé et nous reposons un peu avant d'attaquer la suite !</p>Gérardmer 2010 : vive les Zombies !!2010-01-23T12:41:00+01:002010-01-23T12:41:00+01:00vivianetag:None,2010-01-23:/gerardmer-2010-vive-les-zombies.html<p style="text-align: center;"><a href="http://www.festival-gerardmer.com" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1080" title="Festival du film fantastique de Gerardmer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/banière-300x93.png" alt="Festival du film fantastique de Gerardmer" width="300" height="93" /></a></p>
<p>Je me rends la semaine prochaine au festival du film fantastique de Gerardmer dont je suis une habituée. Petit point sur le programme que je me suis concoctée...
<h3><img class="alignleft size-full wp-image-1081" title="La Horde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/la-horde.jpg" alt="" width="150" height="200" />Les films en compétitions</h3>
C'est toujours notre priorité lors du festival. Le but étant de les voir tous. Cette année, il y …</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.festival-gerardmer.com" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1080" title="Festival du film fantastique de Gerardmer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/banière-300x93.png" alt="Festival du film fantastique de Gerardmer" width="300" height="93" /></a></p>
<p>Je me rends la semaine prochaine au festival du film fantastique de Gerardmer dont je suis une habituée. Petit point sur le programme que je me suis concoctée...
<h3><img class="alignleft size-full wp-image-1081" title="La Horde" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/la-horde.jpg" alt="" width="150" height="200" />Les films en compétitions</h3>
C'est toujours notre priorité lors du festival. Le but étant de les voir tous. Cette année, il y en a 8 mais difficile de savoir à l'avance quels sont les favoris pour le grand prix ! En effet, beaucoup de premiers films ou de réalisateurs inconnus. Je remarque <em>5150 rue des ormes</em> dont le réalisateur a aussi fait <em>Sur le seuil</em> en compétition lors du festival 2006 et qui était plutôt plaisant.</p>
<p>Deux films français en compétitions cette année ! Voilà qui fait beaucoup car souvent, il n'y en a aucun. J'attends de voir ce que va donner <em>Amer</em> au résumé sulfureux. J'aimerai aussi beaucoup pouvoir aimer <em>La Horde</em>, car un film français de Zombie : je suis pour ! Mais pour l'instant, je n'espère pas trop, les déceptions de <em>Frontières </em>et (encore pire) <em>Mutants </em>sont encore dans mon esprit.</p>
<p>Un seul film asiatique,<em> Possessed</em>, coréen. A noter que c'est le seul film asiatique du festival toutes catégories confondues ce qui est très rare. (D'habitude, il y a toujours un film de Miike qui traine quelque part). Un des meilleurs films fantastiques que j'ai vu est <em>Deux Soeurs</em>, lui aussi coréen, et Grand Prix du festival 2004 (ma première année :) ). Mais depuis, j'ai été plutôt déçue de la sélection coréenne du festival...</p>
<p>A part ça, on remarquera aussi qu'il n'y a aucun film américain !
<ul>
<li><em>The Door, </em>Anoo Saul - allemand</li>
<li><em>Possessed</em>, Jung Sung-Hye - coréen</li>
<li><em>Moon</em>, Duncan Jones - britanique</li>
<li><em>Les Témoins du mal</em>, Elio Quiroga - espagnol</li>
<li><em>Hierro</em>, Gabe Ibañiez - espagnol</li>
<li><em>Amer</em>, Hélène Cattet et Bruno Forzani - français</li>
<li><em>5150 rue des Ormes</em>, Eric Tessier - canadien</li>
<li><em>La Horde</em>, Yannick Dahan et Benjamin Roche - français</li>
</ul>
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/metropia.jpg"><img class="alignleft size-full wp-image-1085" title="Metropia" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/metropia.jpg" alt="" width="150" height="200" /></a>Les films hors compétitions</h3>
Ce sont souvent des avants premières de films attendus, mais c'est surtout un peu de tout : des films un peu décalés par rapport au thème (animation, sciences fiction) ou trop bizarres pour être dans la sélection officielle.</p>
<p>Parmi ces films, on peut découvrir de véritables bijoux comme le très loufoque <em>Bad Biology </em>(festival 2009)<em> </em>ou le génial <em>Save the green planet</em> (festival 2005). Mais attention, car c'est aussi là qu'on trouve les pires navets !</p>
<p>Enfin bon, de toutes façons nous n'avons malheureusement pas le temps de tout voir et il faut faire des choix dans notre planning. Cette année nous verrons sans doute <em>Cargo</em>, film suisse, ce que je trouve intriguant. Nous nous délecterons du dernier Roméro :<em> Survival of the Dead</em>, et nous découvrirons <em>Metropia</em>, film d'animation suédois qui semble prometteur.</p>
<p>Malheureusement, nous ne pourrons pas voir <em>Splice</em>, du réalisateur de <em>Cube</em> et attendrons qu'il sorte en salle (en espérant qu'il sorte bien). J'aurai aussi bien aimé voir <em>Doghouse</em>, un film plein de mamies zombies mais tout n'est pas possible !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/zone-of-the-dead-2.jpg"><img class="alignleft size-full wp-image-1087" title="Zone of the dead" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/zone-of-the-dead-2.jpg" alt="" width="150" height="200" /></a>La nuit Zombie</h3>
Les nuits sont un must du festival ! Mais déjà éreintés par des journées complètes de film nous n'y participons pas toujours. La seule fois où nous avons vu l'ensemble des films c'était pour la nuit <em>Evil Dead </em>la première année. J'avoue que j'ai dormi pendant le 3, je n'en ai qu'un souvenir très flou.</p>
<p>Cette année, nuit zombie, le thème est alléchant. Très judicieusement placée à la suite de l'avant-première du film de Romero, la nuit commence par<em> Zone of the Dead</em>, film de zombie serbe ! Nous ne resteront pas pour les deux autres films car le classique <em>Dawn of the dead</em> ne passe qu'en vf... Quant au troisième film, c'est le remake que nous avons déjà vu et qui n'est pas très bon.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/odyssee.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1089" title="2001 Odysée de l'Espace" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/odyssee-150x147.jpg" alt="" width="150" height="147" /></a>La Rétrospective</h3>
Chaque année le festival propose une rétrospective de classiques du genre sur un thème particulier, cette année : Le Silence.</p>
<p>C'est une super occasion de découvrir des petites merveilles qu'on ne connaissait pas ou de découvrir sur grand écran les classiques qu'on a jamais vu. Cette année dans notre programme : <em>El Topo</em>, <em>Carreful</em>, <em>2001 L'odyssée de l'espace</em> et <em>Blind Terror</em>.</p>
<p>Il y avait aussi toute une série de films en hommage au président du jury, John Mc Tiernan, mais il a fallu faire des choix et nous n'iront pas voir <em>Prédator </em>sur grand écran !
<div id="_mcePaste" style="overflow: hidden; position: absolute; left: -10000px; top: 440px; width: 1px; height: 1px;">
<h3>Elio Quiroga</h3>
</div></p>Challenge adaptations : Atonement / Expiations2010-01-17T23:21:00+01:002010-01-17T23:21:00+01:00vivianetag:None,2010-01-17:/challenge-adaptations-atonement-expiations.html<p>J'ai décidé de participer au challenge proposé par <a href="http://happyfew.hautetfort.com/archive/2010/01/16/lunettes-noires-sur-pages-blanches-les-participants.html">Happy Few</a>. C'est assez simple, il suffit d'écrire la critique d'un livre et son adaptation. En plus, c'est en plein dans le thème du prochain <a href="http://www.livraddict.com/forum/viewtopic.php?id=1051">swap de livraddict</a>.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/atonement-ian.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1074" title="Atonement" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/atonement-ian-194x300.jpg" alt="" width="194" height="300" /></a>J'ai choisi de parler du livre <em>Expiation</em> de Ian Mc Ewan, ou plutôt, <em>Atonement …</em></p><p>J'ai décidé de participer au challenge proposé par <a href="http://happyfew.hautetfort.com/archive/2010/01/16/lunettes-noires-sur-pages-blanches-les-participants.html">Happy Few</a>. C'est assez simple, il suffit d'écrire la critique d'un livre et son adaptation. En plus, c'est en plein dans le thème du prochain <a href="http://www.livraddict.com/forum/viewtopic.php?id=1051">swap de livraddict</a>.</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/atonement-ian.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1074" title="Atonement" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/atonement-ian-194x300.jpg" alt="" width="194" height="300" /></a>J'ai choisi de parler du livre <em>Expiation</em> de Ian Mc Ewan, ou plutôt, <em>Atonement</em> comme je l'ai connu moi, en VO. En effet, j'ai lu ce livre en Irlande avec le book club, je n'avais aucune idée de ce dans quoi je me lançais. J'ai tout de suite apprécié. La première partie m'a particulièrement plu, elle se déroule en une seule journée mais prend la moitié du livre. Le style rend parfaitement la lenteur du temps qui passe sans pour autant être ennuyeux. C'est une journée très chaude dans l'Angleterre des années 30, tout semble innocent et pourtant on soupçonne qu'il va se passer quelque chose, que chaque détail restera gravé.</p>
<p>On a l'impression d'une journée qui n'en finit pas, qui s'étire à l'infini. En particulier car la narration n'est pas linéaire, elle prend le point de vue d'un personnage puis d'un autre, repars en arrière avant d'avancer pour de bon. La même scène est racontée sous plusieurs points de vues. Ces points de vue : celui de la petite fille au bord de l'adolescence, celui de la jeune femme, celui de l'amoureux, sont la clé de la claque qui va s'abattre sur les personnages. On découvre Briony et on apprécie Briony : inventive, pleine de vie. Et pourtant Briony, toute jeune qu'elle est, va commettre l'irréparable annoncé par les touches cruelles de l'auteur.</p>
<p>La seconde partie est aussi palpitante mais m'a tout de même moins touchée. On y découvre la débâcle des armées françaises et anglaises en 40 et, bien sûr, les conséquences de la première partie. Elle est très différente de la première. Le rythme change, on revient à une narration plus classique mais elle complète bien le livre et la fin étrange sous forme de mise en abime nous questionne et nous laisse libres.</p>
<p>J'ai aussi vu le film qui a été tiré du livre. Contrairement à certains, j'aime voir les adaptations des livres que j'ai lus et appréciés. Je n'ai pas peur que le livre me soit gâché par le film, au contraire ! En voyant le film, je retrouve les sentiments qui m'ont traversés pendant la lecture et le plaisir est entier. Bien sûr, il arrive aussi que je n'apprécie pas le film, mais j'ai tout de même tendance à être plus clémente dans mon jugement. C'est ce qui s'est passé pour <em>Atonement</em>. Objectivement, le film n'est pas à la hauteur du livre. Keira Knightley fait une bonne Cecilia mais l'originalité du style, la force de l'écriture n'est pas rendue. Les gens autour de moi qui l'ont vu (sans l'avoir lu) l'ont trouvé au pire ennuyeux et au mieux agréable mais oubliable. Oui, l'histoire d'amour est attirante, oui, les scènes de guerre sont bien faîtes mais il manque quelque chose, cette petite palpitation qui donne envie de le voir jusqu'au bout. Moi, je n'ai pas pu m'empêcher d'apprécier, de retrouver le plaisir et les émotions de ma lecture. Peut-être que j'avais juste envie de revivre le livre avec cette pleine satisfaction de "savoir" ce qui va se passer. Bon je dois tout de même avouer que la scène de la bibliothèque (comprenne qui a lu) m'a plus fait vibrer lors de la lecture que lors du visionage car, tout de même, la force subjective de l'écriture reste beaucoup puissante que celle de l'image.</p>World Books Challenge2010-01-13T18:52:00+01:002010-01-13T18:52:00+01:00vivianetag:None,2010-01-13:/world-books-challenge.html<p>Lire en voyageant, voyager en lisant...</p>
<p>Il y a un petit moment déjà, j'ai créé une application facebook sur le thème du "World Books Challenge". L'idée est très simple : tenter de lire un livre par pays du monde ! Même sans relever le défi, on peut aussi juste remplir les différents …</p><p>Lire en voyageant, voyager en lisant...</p>
<p>Il y a un petit moment déjà, j'ai créé une application facebook sur le thème du "World Books Challenge". L'idée est très simple : tenter de lire un livre par pays du monde ! Même sans relever le défi, on peut aussi juste remplir les différents pays pour voir où on se place.</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/apps/application.php?id=6943531793" target="_blank">Application facebook</a></p>
<p>Je n'ai pas beaucoup avancé depuis que j'ai commencé mais j'ai décidé de m'y remettre un eu plus sérieusement ! Et surtout, j'ai décidé de partager ce challenge en parlant ici, sur mon blog et en incitant les participants à faire de même. J'ai créé une <a href="/world-books-challenge">page spéciale</a> où je recenserai les différents blogs participants ainsi que le lien vers l'application facebook et la liste des pays pour ceux qui n'auraient pas facebook.</p>
<p>En supprimant les pays trop peu peuplés, j'en suis arrivée à 187. Pour l'instant, j'ai que 21 pays de validés. Je vais présenter les livres que j'ai déjà lu 3 par 3 au fur et à mesure de mes posts. Voici les trois premiers :
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/joueur-dechecs.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1055" title="Le Joueur d'échecs" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/joueur-dechecs-184x300.jpg" alt="" width="184" height="300" /></a>Pour l'Autriche :<em> Le Joueur d'échecs</em> de Stephen Zweig</h3>
Un grand classique que j'ai beaucoup apprécié ! L'histoire d'un homme enfermé seul pendant des mois et qui n'a pour seule occupation un manuel d'échecs. Stephan Zweig décrit ici la torture psychologique, la folie, la solitude.</p>
<p>Il est étonnant de voir que bien que l'histoire parle des nazis, elle a été publiée en 1943 alors que l'étendu des sévices du régimes était loin d'être connue. Stephan Zweig n'en eu jamais connaissance, il s'est suicidé devant l'atrocité de la guerre avant même la parution de sa nouvelle.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/metaphysique-des-tubes.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1057" title="Métaphysique des tubes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/metaphysique-des-tubes-184x300.jpg" alt="" width="184" height="300" /></a>Pour la Belgique : <em>Métaphysique des tubes</em> d'Amélie Nothomb</h3>
J'ai choisi Amélie Nothomb car même si elle ne révolutionne pas la littérature, je l'aime bien !</p>
<p>J'ai lu plusieurs roman d'elle et je n'ai pas tout apprécié mais vraiment, <em>Méthaphysique des tubes</em> est l'un de ses plus réussis. On y retrouve tout son humour, toute son absurdité. De façon générale, j'aime plus les romans "autobiographiques" qu'elle a écrit que les autres. Bon, évidemment, ça parle plus du Japon que de la Belgique mais bon, on fait ce qu'on peut !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/life-of-pi.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1058" title="Life of Pi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/life-of-pi-197x300.jpg" alt="" width="197" height="300" /></a>Pour le Canada : <em>Life of Pi</em> de Yann Martel</h3>
Un joli conte plein de sensibilité. On y parle plus de l'Inde que du Canada mais qu'importe !</p>
<p>Un jeune homme est le seul survivant d'un naufrage, il doit survivre sur un radeau avec, rapidement, pour seule compagnie un Tigre féroce...</p>
<p>On peut le voir comme une histoire absurde (mais racontée de telle façon qu'elle semble presque crédible !) ou on peut y trouver un sens plus métaphorique. Une lecture très agréable en tout cas.</p>Mes lectures irlandaises2010-01-11T22:37:00+01:002010-01-11T22:37:00+01:00vivianetag:None,2010-01-11:/mes-lectures-irlandaises.html<p>Voilà un an 1/2 que je suis rentrée en France mais j'ai eu envie de revenir sur un aspect de mon séjour que je n'avais pas abordé : la littérature. En effet, quand on est plongé comme ça pendant deux ans dans une autre langue / culture / pays et qu'on aime …</p><p>Voilà un an 1/2 que je suis rentrée en France mais j'ai eu envie de revenir sur un aspect de mon séjour que je n'avais pas abordé : la littérature. En effet, quand on est plongé comme ça pendant deux ans dans une autre langue / culture / pays et qu'on aime lire comme moi, on fait des découvertes.</p>
<p>D'abord j'ai découvert que les livres en Irlande étaient différents. Bien qu'ayant rapporté, et régulièrement acheté, des livres français, j'ai assez vite pris le parti de lire les livres du pays et de lire en anglais. J'avoue avoir été un peu décontenancée au départ : je ne savais pas quoi acheter, où aller, quoi lire. Je ne trouvais pas d'équivalent de la fnac et toutes les librairies me semblaient chères et étranges. Les auteurs n'étaient pas les mêmes, les livres ne ressemblaient pas à ce qu'on trouve en France. Car oui, les livres anglo-saxons sont différents ! En général, ils sont plus massifs, avec de grosses couvertures épaisses et colorées. Tout semble "flashy" pour un lecteur français.</p>
<p>Sans argent et un peu perdue, je devins l'amie de la bibliothèque. Le lieu lui même mérite description. La bibliothèque Illac est perdue au milieu d'un centre commercial. Pour y aller, il faut prendre un grand escalier qui semble ne mener nulle part. Là, coincée entre les boutiques et le plafond, voilà la bibliothèque. La lumière du jour n'y pénètre qu'à travers une minuscule fenêtre derrière une porte de bureau. Il y fait un peu chaud et moite par manque d'aération. Il y a toujours du monde. Ça pullule d'étrangers venant apprendre l'anglais sur les ordinateurs. C'est d'ailleurs ici que se passaient les échanges linguistiques. Dans le fond, entre les lecteurs livides et les étagères, au milieu du rayon des livres audio, se réunissent tous les mois les membres du book club.</p>
<p>Assis autours d'une table, la vieille bibliothécaire au fort accent irlandais nous amène du thé et des gâteaux. Parmi les membres du clubs, beaucoup d'autres vieilles dames ressemblant à des bibliothécaires, quelques rares hommes, des femmes plus jeunes. Je suis de loin la plus jeune. Mais les conversations sont agréables (et le thé et les gâteaux aussi) et ce système de book club me donne des livres à lire, des idées. Car on ne lit pas les mêmes auteurs en France et en Irlande et on les lit pas au même moment !
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/captain-corellis-mandolin.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1039" title="Captain Corelli's Mandolin" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/captain-corellis-mandolin-188x300.jpg" alt="" width="188" height="300" /></a><em>La Mandoline du Capitaine Correli</em> de Louis de Bernière</h3>
C'est un des premiers livres que j'ai découvert avec le book club. C'est un vrai best seller en Irlande, mais en France, bien qu'il ai été traduit, je n'en ai jamais entendu parlé. Il a été adapté en un mauvais film mais ne vous laissez pas dégouter par la mine larmoyante et fleur bleue de Penelope Cruz : c'est un livre tout à fait agréable et palpitant. Une vraie histoire d'amour et d'aventure sur une petite île grecque pendant la seconde guerre mondiale, sortez vos mouchoirs et attendez-vous à ne plus lâcher votre bouquin.</p>
<p>Au delà du tape à l'œil, c'est un livre vraiment touchant. La description de la guerre, réaliste et dure, m'a beaucoup marquée. Les personnages secondaires sont bien faits, on se laisse happée par l'histoire et on apprend beaucoup de choses sur la Grèce et la seconde guerre mondiale ! Du même auteur, à découvrir aussi : <em>The War of Don Emmanuel's Nether Parts</em> (<em>La guerre des fesses de Don Emmanuel</em>).
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/the-sacred-and-profane-love-machine.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1042" title="the sacred and profane love machine" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/the-sacred-and-profane-love-machine-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>The Sacred and Profane love Machine de Iris Murdoch</h3>
Une de mes plus belles découvertes book club ! Je me souviens qu'un des principaux problèmes que l'on rencontrait au book club c'était d'obtenir assez livres pour tout le monde. Chaque mois, nous écrivions une longue liste d'ouvrages que nous souhaitions obtenir pour le mois d'après mais la bibliothèque manquait toujours d'exemplaires. Pour Iris Murdoch nous avions été obligé d'étudier chacun un livre différent.</p>
<p>J'avais choisi celui-ci sans doute car il était moins encombrant que les autres (pourtant, je crois bien me rappeler qu'il était très encombrant, pas pratique à lire dans le bus !). J'ai énormément aimé ce livre. J'ai été séduite par le style très sarcastique d'Iris Murdoch, par sa description acerbe de ses personnages, de la société bourgeoises anglaises. L'histoire était très entortillée : un homme qui trompait sa femme, sa femme qui le découvrait, sa maitresse qui avait un fils, le voisin dont la femme était morte et qui aimait la femme, la femme qui voulait élever le fils, ... Mais chaque mot était une petite touche, chaque phrase, une aiguille.</p>
<p>J'aurai bien lu d'autres Iris Murdoch mais la discussion du book club fut assez étrange. En racontant chacun l'histoire de notre livre, nous nous sommes rendus compte que tous les livres racontaient plus ou moins la même chose ! Chaque fois que quelqu'un décrivait un personnage quelqu'un d'autre disait : "Ah, moi aussi, j'ai ce même personnage !", et pareil pour les situations. Comme si l'auteur s'était amusée à prendre différentes données et à les mélanger pour former un livre. Cela prouve qu'Iris Murdoch doit avoir un monde à elle et je prendrai le temps, un jour, de le découvrir.</p>
<p>Le book club pour moi dura environ un an et je fis d'autres lectures. Je fis aussi partager des auteurs qui m'étaient chers comme Haruki Murakami. La seconde année, je ne pouvais plus y aller : ça tombait en même temps que mes cours de dessin. Mais entre temps, je m'étais faite à l'Irlande et à ses livres tape à l'oeil. J'avais plus d'argent et achetais des livres à la belle librairies Chapters qui, contrairement à la bibliothèque, exposait ses ouvrages dans une magnifique baie vitrée. Et puis ma mère s'était chargée de faire des recherches littéraires irlandaises et m'avait offert des livres "on topic"
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/23316-b-les-cendres-d-angela.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1043" title="Les Cendres d'Angela" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/23316-b-les-cendres-d-angela-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a><em>Les Cendres D'Angela</em> de Frank McCourt</h3>
Ça, c'est un peu l'incontournable sur l'Irlande ! L'auteur est irlandais d'origine, immigré aux Etats-Unis et raconte ici son enfance misérable à Limmerick. Je l'ai lu en anglais, peu de temps après mon arrivée (je l'avais emprunté à la bibliothèque).</p>
<p>Tous les irlandais connaissent ce livre et il a eu un succès international (et un film). Bien que très sombre, il est aussi plein d'humour et de tendresse, un très beau livre ! En anglais, on a l'avantage d'avoir l'accent irlandais retranscrit mais évidemment, tout le monde ne peut pas en profiter. Le style très spécial est tout de même bien rendu dans la traduction. Tout est vu par les yeux de l'enfant qui décrit son monde et sa misère. C'est un livre qui permet de comprendre ce que fut l'Irlande et qui aide à connaitre le pays. L'auteur a écrit deux suites toujours autobiographiques. J'ai loupé celui du milieu mais j'ai lu <em>Teacher Man</em> qui m'a beaucoup plu. Si vous êtes un écrivain qui n'avez jamais osé écrire un livre, Frank McCourt vous redonnera peut-être espoir : il n'a commencé à écrire que très tard, après sa retraite de professeur d'anglais ! Avant ça, il enseignait, il n'avait pas le temps...</p>
<p>Note : c'est le livre que j'ai choisi pour le <a href="http://www.viviane-voyages.com/category/divers/world-books-challenge">World Boos Challenge</a> pour l'Irlande.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/fidelma.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1045" title="Fidelma" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/fidelma-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>La série policière de Soeur Fidelma de Peter Tremayne</h3>
J'ai découvert cette série de romans policiers grâce à ma mère qui m'en a offert des exemplaires à noël. J'ai commencé en français et suis passée à l'anglais quand la traduction ne suivait plus.</p>
<p>Ce fut mon petit plaisir irlandais. J'adorais me plonger dans un de ces romans au point que parfois, je ne faisais plus rien d'autre ! Ça a sauvé l'été 2007, le plus pluvieux de ma vie (l'Irlande n'a pas que du bon). L'auteur n'est pas irlandais et de façon assez étranges, ces romans ne semblent pas très connu en Irlande. Et pourtant ! Tout se passe dans sur l'île des 5 royaumes à l'époque médiévale où l'Irlande était une pionnière en terme de culture et sophistication. Sœur Fidelma, à la fois bonne sœur, avocate et princesse y résout des enquêtes à l'aide de frère Eadulf. On découvre les débats religieux qui faisaient rage, la loi des 5 royaumes, le monde médiéval de l'époque (l'auteur est un historien) et les aventures sont assez palpitantes.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/nualaobook.jpg"><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-1047" title="Nuala O'Faolain" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/nualaobook-150x150.jpg" alt="" width="150" height="150" /></a>Are you Somebody? et Almost There de Nuala O'Faolain</h3>
Encore une découverte de ma mère mais cette fois c'est un vrai best seller en Irlande. L'auteur est une ancienne journaliste qui, un jour, a voulu publier ses chroniques. En avant propos, elle a voulu écrire un peu sur elle. Ce "un peu" s'est transformé en un roman autobiographique d'une telle sincérité qu'il a ému tout un pays. On y retrouve à nouveau l'Irlande, cette fois vu à travers les yeux d'une femme. Car être une femme en Irlande, c'est loin d'être simple, et être une femme irlandaise en dehors de l'Irlande non plus !</p>
<p>Si on veut comprendre ce pays, il faut lire Nuala O'Faolain mais même si on en a rien à faire de l'Irlande, il faut la lire quand même ! Elle écrit simplement, sans prétentions. Son livre semble s'être construit au hasard mais sa vie réussi à toucher chacune d'entre nous qui s'y retrouve quelque part.</p>
<p>Nuala O'Faolain est morte récemment d'un cancer et l'Irlande a pleuré...
<div id="_mcePaste" style="overflow: hidden; position: absolute; left: -10000px; top: 465px; width: 1px; height: 1px;"><em><a class="new" title="The War of Don Emmanuel's Nether Parts (page inexistante)" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=The_War_of_Don_Emmanuel%27s_Nether_Parts&action=edit&redlink=1">The War of Don Emmanuel's Nether Parts</a></em></div></p>Mes lectures... 20092010-01-04T20:14:00+01:002010-01-04T20:14:00+01:00vivianetag:None,2010-01-04:/mes-lectures-2009.html<p>Importer mes anciennes notes m'a donné envie de me remettre un peu plus à mon blog. Voici les livres qui m'ont le plus marquée en 2009 :</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/roman-russe.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1023" title="Un Roman Russe" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/roman-russe-182x300.jpg" alt="" width="182" height="300" /></a>
<h3><em>Un Roman Russe</em> d'Emmanuel Carrère</h3>
J'avais déjà lu plusieurs romans d'Emmanuel Carrère, toujours étranges et fascinants. Ici, c'est un récit autobiographique qui m'a surprise …</p><p>Importer mes anciennes notes m'a donné envie de me remettre un peu plus à mon blog. Voici les livres qui m'ont le plus marquée en 2009 :</p>
<p><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/roman-russe.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1023" title="Un Roman Russe" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/roman-russe-182x300.jpg" alt="" width="182" height="300" /></a>
<h3><em>Un Roman Russe</em> d'Emmanuel Carrère</h3>
J'avais déjà lu plusieurs romans d'Emmanuel Carrère, toujours étranges et fascinants. Ici, c'est un récit autobiographique qui m'a surprise par sa franchise et sa justesse. L'auteur n'essaie pas de s'y montrer sous un jour agréable, il a d'ailleurs l'air tout à fait odieux. Il parle de ses angoisses profondes, et relie les évènements de sa vie à son passé Russe, aux secrets de sa famille. En mettant en parallèle son couple naissant et le tournage d'un reportage en Russie, il parvient à apporter une structure, une analyse, un sens à la réalité des faits qu'il raconte : la magie de l'écriture ?</p>
<p>Je ne suis pas toujours fan des écrivains français actuels, j'ai été très déçue par <em>3 Jours chez ma mère </em>de Weyergans, mais là, je suis conquise. Maintenant, il ne me reste plus qu'à voir le film évoqué par le roman : <em>Retour à Kotelnitch</em>.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/la-fin-des-temps.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1025" title="la fin des temps" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/la-fin-des-temps-182x300.jpg" alt="" width="182" height="300" /></a><em>La fin des temps</em> de Haruki Murakami</h3>
Je considère Haruki Murakami comme l'un des plus grands auteurs actuels, il a été plusieurs fois évoqué pour le prix Nobel de littérature et j'espère qu'il obtiendra.</p>
<p>Souvent les gens parlent de <em>Kafka sur le rivage</em> mais je crois que j'ai préféré <em>La fin des temps</em>. J'ai tout de suite été happée par l'écriture. La première scène décrit sur plusieurs pages un ascenseur de plus en plus en étrange et tout le livre est baigné d'une atmosphère d'absurdité et de poésie. Ce que j'aime chez Murakami, c'est ce mélange d'humour et de nostalgie et je ressens une profondeur et une originalité dans chacune de ses œuvres que je ne retrouve nulle part ailleurs. De ce livre, il me reste des images imprimées dans mon esprit : les licornes, la ville solitaire, la jeune fille en rose, la voix éteinte...</p>
<p>Je viens aussi de terminer <em>Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil</em>, une œuvre peut être moins fondamentale mais plus sombre, empreinte d'une tristesse latente et poétique...
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/seigneurdebombay.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1027" title="Le Seigneur de Bombay" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/seigneurdebombay-191x300.jpg" alt="" width="191" height="300" /></a><em>Le Seigneur de Bombay</em> de Vikram Chandra</h3>
J'ai lu ce livre sur les plages de Crète. Lorsque je levais la tête, j'étais sous le soleil sec de la méditerranée le long de la côte aride, mais dès que je me replongeais dans mon livre, j'étais en Inde dans l'immense Bombay harassée par l'humidité et la pollution.</p>
<p>Car avec ce roman, c'est toute l'Inde que l'on découvre et Bombay en particulier : ses bidons villes, ses rues sales, ses nouveaux immeubles, ses gangs, sa vie... L'histoire est divisée en deux segments parallèles : d'un côté la monté en puissance d'un chef de gang, de l'autre, l'enquête effectuée après sa mort. On voyage donc à travers les époques et les personnages, entre détours et digressions. On met un peu de temps à entrer dans ce roman fleuve, mais une fois qu'on y est on ne plus en sortir : c'est comme un puzzle géant dont les pièces sont délivrées une à une et qui forme dans notre l'esprit l'image de l'Inde actuelle.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/lessing1.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1029" title="Journal d'une voisine" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/lessing1-185x300.jpg" alt="" width="185" height="300" /></a><em>Journal d'une Voisine </em>et <em>Si Vieillesse Pouvait</em> de Doris Lessing</h3>
J'ai eu envie de découvrir cette auteur britannique qui a obtenu l'année dernière le prix Nobel de littérature.</p>
<p>Les deux livres se suivent et racontent l'histoire de James Sommers comme un journal intime (ils ont d'ailleurs été publié sous ce pseudonyme). Là encore, une très grande finesse dans l'écriture, dans la description des personnages, des situations. Jane Sommers est une femme d'age mûr qui a réussi dans la vie à une époque où être une femme est encore un frein à l'ascension professionnelle. Les romans qui parlent bien de la vieillesse, et surtout de la vieillesse féminine, sont rares et peuvent donc être remarqués. Janes Sommers n'est pas vieille mais elle le devient et dans le premier opus elle se lie d'amitié avec une vieille femme aigrie mais attachante. Aucun nian nian, rassurez vous, les choses sont décrites ici sans préjugés et stéréotypes d'une façon simple et sincère, comme une question ouverte sur la vie et sur la mort.
<h3><a href="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/la-chambre-solitaire.jpg"><img class="alignleft size-medium wp-image-1031" title="La Chambre solitaire" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/la-chambre-solitaire-192x300.jpg" alt="" width="192" height="300" /></a><em>La Chambre solitaire</em> de Shin Kyong Suk</h3>
Encore un récit autobiographique et une de mes découvertes littéraires de l'année.</p>
<p>L'auteur est connue en Corée et a publié plusieurs romans, mais c'est le premier qui est traduit en français. C'est aussi son premier récit autobiographique. Il a été publié en plusieurs épisodes dans un journal et il se déroule ici page après page comme si, à chaque étape, l'auteur devait puiser plus loin dans sa force pour continuer à écrire. Elle parle du présent comme du passé et l'on ressent toute la douleur que fait naitre en elle le récit de cette période refoulée de sa vie. On découvre aussi la Corée industrielle des années 80, et en arrière plan, la lutte pour la démocratie, les manifestations, les répressions. Ce livre se ressent comme un aveu, comme un appel, comme une douleur qui s'exprime enfin.
<div id="_mcePaste" style="overflow: hidden; position: absolute; left: -10000px; top: 124px; width: 1px; height: 1px;">
<h2><a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54645.html">Retour à Kotelnitch</a></h2>
</div></p>Photos Dublin2010-01-03T18:08:00+01:002010-01-03T18:08:00+01:00vivianetag:None,2010-01-03:/photos-dublin.html<p style="text-align: center;"></p>
<p>Album Dublin 2006 - 2008</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=134242&id=599044541&l=fc841d7826" target="_blank"><img class=" " title="Album Dublin 2006 - 2008" src="http://photos-b.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs231.snc3/21872_225915659541_599044541_3132715_1168633_a.jpg" alt="Album Dublin 2006 - 2008" width="180" height="135" /></a> </p><p style="text-align: center;"></p>
<p>Album Dublin 2006 - 2008</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=134242&id=599044541&l=fc841d7826" target="_blank"><img class=" " title="Album Dublin 2006 - 2008" src="http://photos-b.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs231.snc3/21872_225915659541_599044541_3132715_1168633_a.jpg" alt="Album Dublin 2006 - 2008" width="180" height="135" /></a> </p>Photos Saint-Petersbourg2009-12-26T18:24:00+01:002009-12-26T18:24:00+01:00vivianetag:None,2009-12-26:/photos-saint-petersbourg.html<p>Sélection de nos meilleures photos, cliquez sur l'image pour voir l'album :</p>
<p>Album Saint-Petersbourg</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=130804&id=599044541&l=5918fb1046" target="_blank"><img class=" " title="Album Saint-Petersbourg" src="http://photos-h.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs185.snc3/19272_213708154541_599044541_3061029_4112551_a.jpg" alt="Album Saint-Petersbourg" width="180" height="135" /></a> </p><p>Sélection de nos meilleures photos, cliquez sur l'image pour voir l'album :</p>
<p>Album Saint-Petersbourg</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=130804&id=599044541&l=5918fb1046" target="_blank"><img class=" " title="Album Saint-Petersbourg" src="http://photos-h.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs185.snc3/19272_213708154541_599044541_3061029_4112551_a.jpg" alt="Album Saint-Petersbourg" width="180" height="135" /></a> </p>Francfort et les avions !2009-12-23T11:47:00+01:002009-12-23T11:47:00+01:00vivianetag:None,2009-12-23:/francfort-et-les-avions.html<p>Lundi soir, on pensait notre séjour terminé mais les choses se passent autrement ! A l'enregistrement, notre hôtesse semble embêtée et appelle à l'aide une de ses collègues. "Is there a problem ?" demande Seb, et elle nous répond très honnêtement : "Yes !". En effet, notre correspondance Francfort-Paris du soir est annulée... Nous …</p><p>Lundi soir, on pensait notre séjour terminé mais les choses se passent autrement ! A l'enregistrement, notre hôtesse semble embêtée et appelle à l'aide une de ses collègues. "Is there a problem ?" demande Seb, et elle nous répond très honnêtement : "Yes !". En effet, notre correspondance Francfort-Paris du soir est annulée... Nous ne sommes pas les seuls à avoir le problème : un groupe de français qui avaient déjà pris l'avion avec nous à l'aller est aussi bloqué. Après beaucoup de blabla en russe, on nous explique que l'on prendra bien l'avion pour Francfort ce soir mais que l'on passera la nuit là bas et que nous partirons pour Paris demain matin !!</p>
<p>La trajet se passe normalement, un peu tendus peut-être à l'idée de ce qui nous attend. A l'arrivée à Francfort, on s'allie au groupe de français (une famille de 6 personnes) et on se dirige vers un point d'information. Là commence la galère dans le grand aéroport où nous sommes baladés d'un coin à l'autre, où à chaque fois je répète poliment notre mésaventure (c'est pratique l'anglais) et où on est toujours envoyé à un nouveau guichet. Il faut dire que des guichets Lufthansa à Francfort, il y en a partout !! On finit par échouer dans une queue interminable toujours groupés avec les autres français. J'en profite pour aller "faire les boutiques", en fait je voudrais juste trouver des sous vêtements de rechanges car je n'ai pas mes bagages. Mais je dois vite me rendre à l'évidence : ce n'est pas possible, la moindre petite culotte coûte 15 euros !! Je me demande comment cela se fait qu'alors que des tas de passagers échouent chaque jour dans les aéroports perdus et sans bagages, il n'y a pas de petit kiosque d'achat d'urgence où ils vendraient des kits sous vêtements / brosse à dent / etc. Si quelqu'un veut se lancer dans le commerce...</p>
<p>Enfin bon, quand je rejoins le groupe, on a enfin trouvé la bonne file d'attente et la situation semble se débloquer. J'explique pour une énième fois que nous venons de St Petersburg, que notre avion est annulé et patati et patata. Sébastien et moi recevons alors nos billets pour demain et un "hôtel voucher" pour la nuit. Alors que le guichetier s'occupe de la famille de 6, nous les quittons pour trouver la navette qui doit nous amener à l'hôtel. On a de la chance et on se retrouve très rapidement dans le bus. 20 minutes plus tard, nous voilà à l'hôtel. Il semble très banal, rien à voir avec le 5 étoiles auxquels ont eu le droit la veille des amis du groupe de français. Le notre semble spécialisé dans l'accueil des paumés de l'aéroport comme nous. La navette dépose régulièrement les voyageurs par grappe, égarés, "hotel voucher" à la main, et qui se précipitent désépérés vers la réception. Les employés rodés distribuent en quelques minutes les cartes pour les chambres, les bons pour les repas tout en prenant les horaires des vols du lendemain.</p>
<p>Le repas est une sorte de buffet très peu appétissant. J'ai déjà mangé dans l'avion et donc je n'ai pas faim (surtout à la vue du buffet). Heureusement, j'arrive à négocier une tisane qui me semble plus appropriée que des frites et du poulet. Attablés, nous croisons à nouveau nos compagnons d'infortune, envoyés dans le même hôtel mais qui ont du mal à trouver une navette. Épuisés, la nuit semble bien courte. A 5h30, nous sommes à nouveau en bas, tentant d'obtenir une tasse de thé alors que l'unique serveur semble dépassé par les évènements. Puis, enfin : navette, aéroport, sécurité, embarquement, avion, Paris ! Ouf, on est tout de même bien contents d'être arrivés !</p>Encore la neige...2009-12-22T19:00:00+01:002009-12-22T19:00:00+01:00vivianetag:None,2009-12-22:/encore-la-neige.html<p>Lundi, la neige tombe plus encore que la veille. Les trottoirs et les routes sont maintenant entièrement recouverts d'une épaisse couche blanche. Vu le temps, on décide de prendre le métro. La station n'est qu'à 10 minutes, mais on a l'impression d'être en expédition dans le grand nord !!</p>
<p>Le métro …</p><p>Lundi, la neige tombe plus encore que la veille. Les trottoirs et les routes sont maintenant entièrement recouverts d'une épaisse couche blanche. Vu le temps, on décide de prendre le métro. La station n'est qu'à 10 minutes, mais on a l'impression d'être en expédition dans le grand nord !!</p>
<p>Le métro est très impressionnant, il doit être très profond pour passer sous la Néva et les canaux. Les escalators semblent ne jamais finir et descendent dans de longs tunnels. Nous arrivons directement dans le centre ville et rejoignons le musée russe tout près. C'est un très beau bâtiment classique qui abrite une des plus grande collection d'art Russe du Moyen-Age au XXème siècle. Dans les salles somptueuses, nous avançons à travers l'histoire artistique du pays, depuis les icônes jusqu'au portraits des Tsars puis aux peintres "ambulants" du XIXème siècle. Ces artistes se libérèrent de de l'académisme existant pour peindre des sujets plus quotidiens (la campagne russe, les travailleurs, ...) tout comme les français à la même époque. J'ai préféré ce musée à l'Ermitage où l'esprit de Catherine II semble encore dominant : en montrer le plus possible pour épater la galerie. Mieux exposées, les toiles du musée russe se laissent plus facilement apprécier...</p>
<p>Après cette escapade artistique, nous revoilà pris de considérations plus terre à terre : où prendre un goûter ?!? Un petit café "guide du routard" à deux pas du musées fera l'affaire, nous buvons thé et chocolat avec, pour ma part, une Sachetorte dans un joli cadre chaud et confortable. Ensuite, plutôt que d'affronter la neige, nous nous baladons dans une grande galerie marchande où l'on achète des cadeaux de noëls pour nos neveux et nièces. Resteront dans les anales mes diverses tentatives de communication avec les vendeuses russes pour comprendre à quels ages correspondaient les tailles des vêtements pour enfant : "Baby (geste pour mimer le bébé dans les bras), small small : 3 month ! . Puis métro et direction hôtel et SPA... Le soir, dernière soirée dans un agréable restaurant pas trop loin où de jeues russes fêtaient visiblement un enterrement de vie de jeune fille.</p>
<p>Aujourd'hui, nous profitons de la dernière journée pour visiter la forteresse Pierre-et-Paul. Mais d'abord nous décidons de payer pour la première fois, le petit déjeuner buffet de l'hôtel. Il coûte excessivement cher et les autres jours, nous nous sommes fait apporter un petit dej pour deux dans la chambre. Le buffet est très bien garni et nous mangeons plus que de raison : céréales, fruits secs, fruits frais, fromage blanc, muffins, crosisants, toasts, oeufs brouillés, bacon, fromage etc. (Et encore, nous n'avons pas goûté à tout !!)</p>
<p>Nous quittons l'hôtel le ventre trop plein et nous dirigeons vers la forteresse. Elle se trouve sur une île en face du centre ville (notre hôtel aussi, mais ce n'est pas la même île). Aujourd'hui, le temps est meilleur qu'hier : il ne neige pas. Le soleil perce même à travers les nuages et l'ermitage apparait dans la brume, magnifique, derrière la néva gelée. Nous visitons la très jolie petite cathédrale Pierre-et-Paul, toute en dorures et en couleurs, dans laquelle sont enterrés les Tsars dans de grands tombeaux de marbre. Les restes de la famille impériale tuée à la révolution ont été identifiés par ADN et ont rejoint leurs ancêtres en 1998.</p>
<p>Après ça, on visite la prison à l'intérieur des remparts. C'est là que Pierre le Grand fit enfermer et torturer à mort son fils soupçonné de trahison. C'est aussi là, qu'à partir du XIXème siècle, tous les révolutionnaires furent envoyés puis remplacés par les anti révolutionnaires après 1917. On finit notre balade par le musée retraçant l'histoire de la ville qui a le gros défaut de n'être expliqué qu'en russe (mais la qualité d'être bien chauffé). L'après-midi avance et après un thé dans un agréable café, il est temps de rentrer à l'hôtel où nous attend le taxi pour l'aéroport...</p>L'Ermitage, le vent et la neige2009-12-20T21:41:00+01:002009-12-20T21:41:00+01:00vivianetag:None,2009-12-20:/ermitage-le-vent-et-la-neige.html<p>On traine un peu ce matin et on ne quitte l'hôtel que vers 12h30. Aujourd'hui, le temps est plus difficile à supporter qu'hier car il y a du vent. A peine dehors, nous voilà assaillis par une rafale chargée de neige. Les fins flocons se déposent en vague sur le …</p><p>On traine un peu ce matin et on ne quitte l'hôtel que vers 12h30. Aujourd'hui, le temps est plus difficile à supporter qu'hier car il y a du vent. A peine dehors, nous voilà assaillis par une rafale chargée de neige. Les fins flocons se déposent en vague sur le trottoir et se soulèvent en écume au dessus de la route. Nous marchons pour rejoindre l'Ermitage. On n'a pas idée de l'échelle d'une ville avant de l'avoir visitée. Saint-Petersbourg n'est pas très grande mais tout y est gigantesque : les larges avenues donnant sur les immenses places. Celle qui s'étend devant l'Ermitage est la plus impressionante. Percée de canaux, on pourrait penser que la ville ressemble à Amsterdam (comme le voulait Pierre le Grand), mais pas du tout ! Ici, les rues droites sont bordées d'imposantes bâtisses colorées d'inspiration classique ou baroque.</p>
<p>Nous entrons dans le palais de l'Ermitage pour visiter le fameux musée. Une grande partie de la collection a été réunie par la tsarine Catherine II qui envoyait ses conseillers à travers toute l'Europe pour acheter des tableaux. Nous organisons notre visite autours de la peinture : collections française , hollandaise, flamande et italienne du XVème au XXème siècle. Mais les tableaux ne sont pas la seule chose à admirer, les salles sont plus somptueuses les unes que les autres : murs dorés, plafond peint ou sculpté, parquet en marqueterie, ... L'art baroque dans toute sa splendeur !</p>
<p>Après le musée, nous marchons dans la ville à la recherche d'un endroit où goûter / manger. On suit les indications du petit futé vers une chaine de restaurants russes spécialisée dans les crêpes. L'endroit est agréable, très peu cher, pas vraiment pour les touristes. D'ailleurs, le menu en anglais n'est pas affiché, c'est le serveur qui nous le donne. En sortant de là, il fait nuit et la neige tombe de plus belle. Nous marchons vers l'hôtel complètement gelés. Sous les éclairages de noël, la neige scintille, mais avec un bonnet descendus jusqu'aux sourcils et une écharpe montée jusqu'au manteau, il est difficile de lever la tête. Nous arrivons à l'hôtel grelottants et couverts de flocons.</p>
<p>Nous profitons de la fin d'après midi pour découvrir le spa de l'hôtel : un peu de luxe ne fait pas de mal. Il est absolument magnifique : une grande piscine pleine de jets d'eau, des jacuzzis, des saunas, des hammams... Un vrai plaisir de chaleur et de détente pour se remettre des heures passées dans le froid. On termine la soirée par un restaurant russe pas très loin (assez loin quand même pour être pétrifier par le vent glacial) et nous revoilà à l'hôtel : fin de la deuxième journée !</p>Saint-Petersbourg, ville glacée2009-12-20T09:32:00+01:002009-12-20T09:32:00+01:00vivianetag:None,2009-12-20:/saint-petersbourg-ville-glacee.html<p>Nous arrivons à St-Petersbourg très tard vendredi soir. En effet, notre avion à Paris est parti en retard à cause de la neige. Il est arrivé une heure après l'heure de départ prévue de notre second avion. Nous avons eu très peur de rester coincés une nuit à Munich. Heureusement …</p><p>Nous arrivons à St-Petersbourg très tard vendredi soir. En effet, notre avion à Paris est parti en retard à cause de la neige. Il est arrivé une heure après l'heure de départ prévue de notre second avion. Nous avons eu très peur de rester coincés une nuit à Munich. Heureusement non, l'avion nous avait attendu, nous et les 30 autres personnes qui suivaient le même chemin (toujours faire parti du groupe, être original n'apporte rien). On a même eu le droit à un bus direct entre les deux avions.</p>
<p>Enfin bon, il est plus d'1h du matin quand nous arrivons à St-Petersbourg. Nous prenons le taxi jusqu'à notre hotel : le Sokos hotel palace bridge. Hotel super chic que j'ai trouvé à un prix très abordable sur le net. Le seul problème dans ce cas là, c'est qu'à part la chambre déjà payée, tout coûte cher !! Le petit déjeuner par exemple est tout à fait hors de prix. On trouve cependant une astuce étrange. Il est possible de se faire apporter le petit dej dans la chambre (la classe), et ça ne coûte pas plus cher que de le prendre en bas, mais l'intérêt est surtout qu'on peut en commander un pour deux !</p>
<p>Le lendemain, nous sommes donc réveillés par la livraison de notre plateau de petit déjeuner que nous partageons encore à moitié endormis. Puis nous voilà prêts à aller découvrir la ville. Dehors sous le soleil hivernal, les trottoirs sont gelés, la neige sur les bas côté. Nous sommes bien couverts, nous n'avons pas trop froid. Nous traversons la Néva entièrement gelée mais loin d'être lisse : elle est comme un ensemble de gigantesque blocs de glace concassés et recouverts de neige. Devant nous l'ermitage magnifique, avec ses colonnades et sa façade vert pomme.</p>
<p>Nous prenons l'avenue principale et profitons tranquillement de la ville. Les russes semblent très soucieux de leur apparence. Les femmes portent toutes d'élégantes bottes à talons et des manteaux de fourrure. Certaines ont dû entrainer leurs jambes contre le froid car, malgré les -10 degrés, elles portent de fins collants transparents.</p>
<p>Nous marchons jusqu'à la cathédrale Saint Sauveur, tout en art "néo russe". De l'extérieur, c'est un ensemble de petites tourelles au bout desquelles pointent de gros oignons boursouflés. Tout est incrusté de pierre et de couleurs. L'intérieur est encore plus impressionnant, le sol est marbré, les murs recouverts de mosaïques colorées du sol jusqu'au plafond.</p>
<p>Après l'église, on prend un repas dans un petit café théâtre où nous pouvons lire un peu l'histoire de la ville. Elle a été crée par Pierre le Grand, jeune tsar qui n'aimait pas Moscou. Il a beaucoup marqué son époque par son audace et les changements drastiques qu'il fit subir à la Russie. Le fait qu'il ait épousé une blanchisseuse (Catherine 1) me le rend sympathique. La ville fut aussi marqué par Catherine II quelques générations plus tard. Elle aussi, je l'aime beaucoup. Arrivée à 15 ans d'Allemagne, elle adopta pleinement la Russie. Quand son mari devint tsar, elle le fit assassiner par son amant et prit le pouvoir !! Ensuite, elle resta libre et non mariée, entourée de ses amants qu'elles faisaient tester par ses femmes de chambres.</p>
<p>Repas terminé, il nous faut ressortir dans le froid. Avec la fatigue, il semble plus intense. On se promène encore un peu, on passe devant quelques palais, puis on reprend le chemin de l'hôtel. Nous arrivons dans notre chambre à 15h30 déjà épuisés.</p>
<p>A 17h, c'est l'heure de ressortir car, ce soir, nous allons à l'opéra. J'ai réservé des billets au prestigieux Mariinsky Theatre pour aller voir <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Khovanchtchina">Khovanchtchina</a>. Nous traversons la ville resplendissante dans la nuit et arrivons au théâtre. Nous sommes sur l'un des balcons, un peu en retrait mais nous voyons tout de même bien la scène. C'est un opéra russe sur-titré en anglais mais nous avons tout de même de grosse difficulté à comprendre l'histoire (très politique). Il dure longtemps (4h 30) mais il y a des pauses entre les actes et des entractes. D'ailleurs lors du deuxième entracte, juste avant le dernier acte, nous pensions que la pièce était finie et allions rentrer chez nous ! C'est la dame du vestiaire qui nous a fait signe que ce n'était pas terminé. Cela aurait été dommage, nous aurions manqué le dernier acte avec la magnifique scène où tout le monde meurt dans les flammes !!</p>
<p>Il est assez tard quand nous rejoignons enfin notre hôtel où après une soupe (chère) prise au bar, nous montons nous coucher dans la confortable chambre pour une nuit bien méritée...</p>Nouvelle Version2009-12-13T13:42:00+01:002009-12-13T13:42:00+01:00vivianetag:None,2009-12-13:/nouvelle-version.html<p>Mon blog change d'adresse ! Je quitte expédia qui me noyait sous la pub et prends mon propre nom de domaine. Les anciens contenus seront migrés au fur et à mesure, en attendant, ils sont toujours disponibles à l'<a href="http://viviane-voyages.blogs-de-voyage.fr/" target="_blank">ancienne adresse</a>.</p><p>Mon blog change d'adresse ! Je quitte expédia qui me noyait sous la pub et prends mon propre nom de domaine. Les anciens contenus seront migrés au fur et à mesure, en attendant, ils sont toujours disponibles à l'<a href="http://viviane-voyages.blogs-de-voyage.fr/" target="_blank">ancienne adresse</a>.</p>Album Crète2009-07-05T18:20:00+02:002009-07-05T18:20:00+02:00vivianetag:None,2009-07-05:/album-crete.html<p>Album Crète juin 2009</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=88012&id=599044541&l=1b82cd0a07" target="_blank"><img class=" " title="Album Crète juin 2009" src="http://photos-a.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc1/hs138.snc1/5891_92971909541_599044541_2009758_4808711_a.jpg" alt="Album Crète juin 2009" width="180" height="135" /></a>
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=3136014&l=ec4ea932a7&id=599044541" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1011" title="Aquarelle" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/P1050502-220x300.jpg" alt="" width="220" height="300" /></a></p></p><p>Album Crète juin 2009</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=88012&id=599044541&l=1b82cd0a07" target="_blank"><img class=" " title="Album Crète juin 2009" src="http://photos-a.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc1/hs138.snc1/5891_92971909541_599044541_2009758_4808711_a.jpg" alt="Album Crète juin 2009" width="180" height="135" /></a>
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=3136014&l=ec4ea932a7&id=599044541" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-1011" title="Aquarelle" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2010/01/P1050502-220x300.jpg" alt="" width="220" height="300" /></a></p></p>Derniers jours en Crète2009-07-04T18:23:00+02:002009-07-04T18:23:00+02:00vivianetag:None,2009-07-04:/derniers-jours-en-crete.html<p>Mardi, nouvelle balade. Nous rejoignons la ville de Zakros au sud de Palekastro. Nous nous garons en haut d'une colline décharnée et prenons le chemin qui descend vers les gorges. D'abord nous lézardons entre les chardons le long de la pente à pic puis nous voilà entre les deux impressionnantes …</p><p>Mardi, nouvelle balade. Nous rejoignons la ville de Zakros au sud de Palekastro. Nous nous garons en haut d'une colline décharnée et prenons le chemin qui descend vers les gorges. D'abord nous lézardons entre les chardons le long de la pente à pic puis nous voilà entre les deux impressionnantes parois rocheuses pour entamer la "vallée des morts". Le fond des gorges est caillouteux mais il y pousse une très dense végétation et nous devons passer entre de très hauts buissons fleuris. Ces buissons seront indirectement le principal problème de la promenade à cause de la faune qu'ils renferment. Entre les branches, volettent les abeilles dont la multitude bourdonnante n'est pas du goût de Seb. J'avoue que si nous avions vu autant d'araignées que d'abeilles j'aurai moins fait ma fière. Mais pour le coup, ce n'est pas moi qui ai peur, et je peux avancer sans hésitation parmi les bestioles qui resteront, somme toute, tout à fait inoffensives. Les seuls autres animaux que nous croisons sont les éternelles chèvres qui nous toisent de leurs regards couroussés.</p>
<p>Après 1h30 de marche, nous arrivons à Kato Zakros, petite ville de bout du monde coincée entre des falaises arides. Là bas, on peut visiter les restes d'un palais minoen où des tortues nagent dans ce qui fut les bassins. On prend notre déjeuner au bord d'une plage caillouteuse. Il n'est d'ailleurs pas très agréable de s'y baigner, car on avance sur un sol rocheux dans une mer opaque. Nous loupons le bus qui remontent vers Zakros à 5min près. Heureusement, le patron du café doit rentrer et propose de nous déposer. C'est un vrai crétois qui roule à toute vitesse sur la route serpentante en se rabattant de temps à temps sur la droite mais en restant la plupart du temps au milieu, et sans ceinture s'il vous plait ! Rentrés tôt à l'hôtel, on peut profiter agréablement de la piscine avant de prendre la direction du restaurant. On retourne près de Vaï où l'on avait repéré un restaurant traditionnel sur la route. C'est un très bon choix, la cuisine est délicieuse et le cadre agréable. je choisis de la viande cuite au four avec ses légumes dorés et son fromage fondu...</p>
<p>Le lendemain c'est notre dernier jour à l'hôtel et l'on choisit d'en profiter pleinement. Le temps s'étire doucement entre la plage d'eau claire légèrement balayée par le vent, et la piscine tranquille aux transats ombragés. Le soir, restaurant en bord de mer gâché par les moustiques qui nous mangent les pieds.</p>
<p>Enfin, le jeudi, il nous faut quitter ce petit bout de paradis pour se rapprocher de l'aéroport où nous prenons l'avion le lendemain. Mais le voyage n'est pas tout à fait terminé. En roulant vers Heraklion, on décide de visiter le plateau du Lasithi. On quitte la route principale pour grimper dans les montagnes, on s'arrête manger au milieu des géraniums et des hirondelles et quelques tournants plus loin, le plateau se dessine devant nous. Il ne ressemble en rien aux autres paysages crétois que nous avons vus. Les oliviers laissent placent à une multitude d'arbres fruitiers, et surtout, c'est une longue étendue de pâturages et de champs de blé. Terre fertile au milieu des montagnes, il fut le lieu de nombreuses batailles et d'âpres résistance. Pour chasser les crétois insoumis, les vénitiens furent ainsi obligés d'arracher les récoltes, transformant le plateau en un large marais. Mais bientôt, il durent y installer de nouveaux agriculteurs pour ne pas que l'île meure de faim !</p>
<p>A présent, c'est un endroit étrange. D'un côté, il semble avoir gardé un air authentique, avec ses petites éoliennes, ses fermiers dans les champs et ses vieilles crétoises tout de noir enturbannées. Mais de l'autre, il est devenu une attraction touristique ! Les très nombreux restaurants vendent des statuettes grecques en plastiques et des napperons traditionnels, quand aux vielles crétoises, elles alpaguent très fermement les touristes pour vendre du miel et du jus de fruit. On s'arrête un peu pour grimper le long d'une montagne au milieu des ânes et des touristes. Là-haut (un là-haut qui m'a demandé tout de même beaucoup d'efforts), on descend au fond d'une jolie grotte qui, parait-il, aurait vu naitre Zeus lui même !</p>
<p>On quitte ensuite le plateau et retrouvons la mer. Pour ce soir, j'ai réservé un hôtel dans la petite ville de Sissi. Assez proche de l'aéroport, c'est une des seules villes à avoir échappé aux folies urbanisantes de la côte nord et malgré une plus forte concentration de touristes qu'à Palekastro, elle reste très agréable. Des restaurants aux prix raisonnables et à la bonne cuisine entourent son petit port. Il n'y a pas vraiment de plage sur sa côte rocailleuse, alors les parasols se sont installés sur un tout petit bout de sable et les baigneurs nagent au milieu des bateaux. Notre chambre d'hôtel donne sur directement sur la belle piscine d'eau de mer, et derrière le chemin se sable, les vaguent sombres viennent se déchirer sur les rochers. Nous passons notre dernière soirée crétoise à boire des cocktails au soleil couchant... Le lendemain, nous profitons encore un peu de la piscine, prenons un dernier déjeuner au bord du port et voilà déjà l'heure de partir, adieu la Crète <tt>!</tt></p>Pique-Nique et Crète intérieure2009-06-29T22:28:00+02:002009-06-29T22:28:00+02:00vivianetag:None,2009-06-29:/pique-nique-et-crete-interieure.html<p>Dimanche, journée paresseuse. Nous passons la matinée à la plage. Il y a deux plages accessibles à pied depuis notre hôtel, nous avons vu la plus proche vendredi et nous allons donc à l'autre. Elle est plus grande et tout aussi agréable. Sur les eaux bleues filent les véliplanchistes tandis …</p><p>Dimanche, journée paresseuse. Nous passons la matinée à la plage. Il y a deux plages accessibles à pied depuis notre hôtel, nous avons vu la plus proche vendredi et nous allons donc à l'autre. Elle est plus grande et tout aussi agréable. Sur les eaux bleues filent les véliplanchistes tandis que dans le vent matinal, nous lisons sous les tamaris. On prend notre déjeuner dans un modeste café bar un peu en retrait, au milieu des oliviers. Puis l'on rentre à l'hôtel, où sur des chaises longues à l'ombre près de la piscine, l'après-midi se passe tout doucement.</p>
<p>Un peu après 16h, on se décide enfin à bouger et aller visiter les ruines archéologiques qui sont tout près. On se balade alors au milieu de ce qui fut une ville, à travers les petits murets qui témoignent des fondations, on devine les maisons, les pièces, la vie qu'il y a eu ici il y a plusieurs milliers d'années. Dommage qu'il n'y ait personne pour nous expliquer un peu ce que nous voyons qui, pour nos yeux incultes, ne sont que des pierres entassées. On va ensuite faire un tour à Palekastro ou l'on boit du "chocolate freddo" en mangeant une glace et nous formons un plan pour la soirée : pique-nique sur la plage. Pour mettre notre projet à exécution, nous passons à la boulangerie. La boulangère commence à nous connaître, ça fait trois jours de suite que l'on vient la voir ! Elle nous offre d'ailleurs un petit gâteau fourré à la figue.</p>
<p>Nous voilà ensuite en route pour la plage de Vaï. Quand nous y sommes allés le premier jour, nous avons renoncé devant le parking payant et la plage bondée, mais il est déjà presque 19h, les touristes sont partis et le parking est redevenu gratuit. On monte sur le rocher qui domine la palmeraie pour admirer le magnifique soleil couchant, rochers orangers sous le crépuscule. De là haut on repère une seconde plage, plus en retrait. C'est un petit banc de sable coincé dans une crique rocheuse, en ce début de soirée, la plage est entièrement déserte. Nous ne résistons pas à ce morceau de paradis et l'on descend se baigner. Malheureusement, nous ne restons pas là pour pique-niquer : nous avons dû crapahuter un peu le long des rochers pour atteindre la plage et nous ne voudrions pas avoir à refaire le chemin de nuit. Nous revoilà donc sur la plage principale, au milieu des palmiers. Plus de touristes, seuls quelques crétois profitent de la soirée attablés au café. Les transats à 4,50 euros sont vides et un peu tristounets sous leurs ridicules petits parasols. Assis sur le sable au bord de l'eau, nous mangeons le reste de notre tatziki et de notre fromage de chèvre. Devant nous, l'eau prend ses reflets argentés du soir, nous profitons de la paisible soirée jusqu'à ce que la nuit soit entièrement tombée...</p>
<p>Le lundi, nous quittons l'hôtel après le petit-déjeuner. Nous nous rendons à Sitia à 1/2h de Palekastro, jolie petite ville en bord de mer. Nous marchons le long du port puis dans les rues blanches qui montent à la forteresse vénitienne. De retour sur le port, nous buvons un jus d'orange frais avant de nous remettre en route. L'idée est de traverser l'arrière pays et tous ces petits villages qui ne connaissent pas le tourisme. Les routes ont été refaites récemment et sont toutes de très bonne qualité mais nous sommes vite à mille lieues des petites villes côtière. Le long des collines rocailleuses, à certains endroits recouvertes d'oliviers mais parfois aussi seulement de buissons desséchés, les villages se posent comme de blancs fantômes. A cette heure de la journée, les habitants sont soit absents, soit chez eux à faire la sieste mais en tout cas les rues sont désertes. "Les rues", c'est d'ailleurs beaucoup dire, dans la plupart des villages que nous traversons, il n'y qu'une ou deux rues. Certaines maisons semblent aussi laissé à l'abandon ou même en ruine. La végétation est présente partout : entre les pavés poussent de hautes fleurs et des arbres fruitiers dépassent des balcons. Après deux heures de route, nous arrivons dans une ville un peu plus grande, ou l'on trouve, au miracle, un petit café. On y mange des omelettes et de la salade grecque au milieu des locaux qui nous regardent avec des yeux ronds mais sympathiques. Même le serveur, un grand gaillard assez costaud avec lequel on n'aimerait pas avoir des ennuis, est plutôt jovial. On roule encore un peu et l'on retrouve la mer. Pour la rejoindre, il faut descendre du plateau sur lequel nous sommes en prenant une route serpentant à travers la colline rocheuse : vue magnifique mais virages impressionnants ! Nous voilà maintenant à l'extrême sud-est de la Crète dans ce qui semble être le bout du monde. Quelques maisons sont déposées ça et là mais aucune défiguration urbaine de la côte n'a encore eu lieu. La longue plage de sable s'étend sous le soleil et nous tend ses bras. L'eau est chaude, peu profonde et l'on se baigne comme dans un bain. Rien ne semble troubler la quiétude des lieux. Il y a des chambres à louer un peu partout, si vous voulez des vacances au calme c'est l'endroit rêvé ! Après avoir bien profiter de l'endroit, nous remontons vers notre hôtel à 1/2h vers le nord. La suite est tranquille : apéritif sur le balcon, petit resto sur la place centrale de Palekastro, si ce n'était les deux araignées que Sébastien a dû tuer sur le plafond, tout serait parfait !</p>Perdue dans les oliviers2009-06-27T22:55:00+02:002009-06-27T22:55:00+02:00vivianetag:None,2009-06-27:/perdue-dans-les-oliviers.html<p>Vendredi, première baignade en mer. Après le petit déjeuner copieux de notre hôtel, nous rejoignons la plage à pied en à peine 10 minutes. C'est une jolie plage de sable, presque déserte, avec sur le côté deux tavernes de poissons dont les terrasses surplombent les eaux transparentes. On est en …</p><p>Vendredi, première baignade en mer. Après le petit déjeuner copieux de notre hôtel, nous rejoignons la plage à pied en à peine 10 minutes. C'est une jolie plage de sable, presque déserte, avec sur le côté deux tavernes de poissons dont les terrasses surplombent les eaux transparentes. On est en juin et l'eau est encore fraiche. Après quelques brasses, nous nous installons sur le sable, les pieds caressés par les petites vagues et lisons tranquilles sous le soleil encore tiède de la matinée.</p>
<p>Rentrés à l'hôtel vers midi, nous rejoignons le village de Palekastro où nous mangeons des mezze grecs à la terrasse d'un café. Ensuite, on visite le très joli petit monastère de Moni Toplu puis continuons au nord vers les ruines d'Itanos. Cette ville disparue eut une grande influence dans la région à l'époque minoenne et elle a laissé son nom au canton. A présent, il ne reste que quelques pierres de ce qui fut une basilique. Au milieu, se promènent quelques chèvres. Les ruines se trouvent à l'extrême nord-est de la Crète. Tout autour, les rochers laissent place à des petites plages de sable paisibles ou quelques touristes profitent du soleil.</p>
<p>Nous redesscendons vers le sud mais nous ne faisons que "passer" à la plage de Vaï. Très connue dans la région car elle est au milieu d'une palmeraie (la seule de Crète), elle est aussi prise d'assaut par les touristes et le parking est payant ! Un peu plus loin, on prend une petite route de cailloux pendant quelques kilomètres avant d'arriver sur une autre plage, beaucoup moins mignonne, certes, mais beaucoup plus calme. C'est une longue étendue de cailloux qui laisse très peu de place à l'ombre, coincée entre deux gros rochers rouges. Elle a un aspect apocalyptique et en même temps magnifique. L'eau claire reste toujours un plaisir et nous profitons d'une rapide baignade. A Palekastro, nous buvons un verre en face de l'église. Je prend un "chocolate fresco" et cette boisson plutôt banale (du chocolat froid, un peu mousseux, avec des glaçons) me rappelle le voyage que j'ai fait en Grèce avec ma mère et ma soeur huit ans auparavant. Puis nous achetons du pain, du tatziki, du fromage de chèvre, etc. Ainsi, nous pouvons rentrés à notre hôtel et profiter de la soirée sur notre balcon, en regardant la mer et les oliviers.</p>
<p>Le lendemain, nous avons décidé de partir en balade. A midi (le temps de tout préparer), nous sommes dans le minuscule village d'Hohlakies pour parcourir les gorges qui mènent à la plage de Karoumes. Dans la première partie du trajet, notre chemin bordé de lavande et de buissons traverse les champs d'oliviers. Les gorges étant peu voire pas indiquées, il est très facile de se perdre parmi les multiples petits chemins au milieu des oliviers. Après quelques détours, nous arrivons tout de même à trouver le vrai départ de la balade et des gorges elles mêmes. A partir de là, nous suivons le lit d'un torrent à sec au creux de magnifiques parois rocheuses aux couleurs ocres broussailleuses. Nous marchons entre les cailloux et les larges buissons fleuris verts, mauves et rouges suivant du mieux que nous pouvons les flèches qui indiquent les passages praticables. Il est midi et le soleil tape. Heureusement, nous ne sommes qu'en juin et la température est acceptable, surtout avec mon chapeau, mes lunettes de soleil et le petit vent frais de la mer. Après une bonne heure de marche, la mer est enfin en vue. Nous déboulons sur un large champs de cailloux parsemé de petits buissons secs à travers lequel gambadent des chèvres farouches. De l'autre côté, la plage, un peu caillouteuse elle aussi, mais tout de même agréable, sauvage, balayée par le vent. A l'ombre d'un tamaris, nous mangeons les sandwichs préparés ce matin par la boulangère de Palekastro. Puis, bien sûr, nous allons nous baigner. Quel bonheur de nager dans une eau bleue, infinie, sur une plage sauvage et presque déserte. Même si malheureusement, et malgré la propreté de l'ensemble, il arrive de voir flotter des bouts de sacs plastic rapportés par les courants et qui rappellent la pollution humaine. Nous passons plusieurs heures à paresser sur la plage, protégés par nos timides tamaris, avec les chèvres pour unique compagnie. Puis arrive l'heure de repartir, après une dernière baignade nous repartons à l'assaut des gorges.</p>
<p>Le chemin du retour n'est pas plus difficile que l'aller, au contraire, le soleil est plus bas et il y a même des zones d'ombres. Nous avons l'impression d'aller plus vite. Le paysage est toujours magnifique, les chèvres, expertes de l'escalade, nous accompagnent tout du long. Mais cela se corse avec la partie dans le champs d'olivier. Nous avions l'espoir qu'au retour, on retrouverait plus facilement le chemin "officiel", mais malgré toute notre attention, il se semble se perdre et se diviser en dizaines de petits chemins. Nous suivons notre mauvais sens de l'orientation pour retrouver l'endroit où, en théorie, nous aurions garé la voiture. Mais, nous avons beau grimper, nous ne reconnaissons pas grand chose. Alors que l'on pense être sur le point d'arriver, j'ai une illumination : la petite église que l'on voit depuis tout à l'heure sur le flanc de la colline là bas, c'est là qu'on est garé ! En effet, on peut pratiquement voir la voiture. Maintenant, qu'on a un vrai point de repère, on coupe directement à travers le champs, sous les arbres au milieu de l'herbe rase. Après quelques talus et 5 minutes de marche, on arrive enfin... Le soir, épuisés, nous mangeons dans une taverne près de notre hôtel et rentrons sous le ciel étoilé.</p>Arrivée en Crète2009-06-25T22:07:00+02:002009-06-25T22:07:00+02:00vivianetag:None,2009-06-25:/arrivee-en-crete.html<p>Nous arrivons le mercredi en fin d'après-midi, notre avion survole l'île au paysage escarpé et désertique, d'une couleur ocre, brûlée par le soleil. Nous atterrissons pratiquement sur la plage et l'on voit d'ailleurs la mer depuis le tarmac de l'aéroport. Les débuts sont un peu chaotiques, nous n'arrivons pas à …</p><p>Nous arrivons le mercredi en fin d'après-midi, notre avion survole l'île au paysage escarpé et désertique, d'une couleur ocre, brûlée par le soleil. Nous atterrissons pratiquement sur la plage et l'on voit d'ailleurs la mer depuis le tarmac de l'aéroport. Les débuts sont un peu chaotiques, nous n'arrivons pas à retrouvé la voiture de location, puis le GPS que nous avons loué fait de la résistance,.Je n'arrive même pas à trouver Herakilon comme destination, il y a des problèmes de transcription et de langues et les villes semblent avoir de multiples noms, et de toutes façons, la rue de notre hôtel n'existe tout simplement pas dans la machine. Heureusement, le centre ville est petit et on s'en sort avec le plan du guide du routard.</p>
<p>Nous voilà donc en Crète. Héraklion est une sorte de grosse bourgade agréable. Le port vénitien est très joli, malheuresement gâché par de grands axes de circulations. En remontant un peu, on traverse les petites rues piétonnes animées, on prend un cocktail sur la place de la fontaine, puis on trouve un restaurant au calme et l'on dîne en terrasse : salade grecque, feuilles de vignes et fromage crétois. Autours de nous des chats à la fine silhouette se faufilent. En dessert, nous dégustons des oranges confites dans du miel, offertes par la maison !</p>
<p>Le lendemain, après le petit déjeuner complet de l'hôtel (thé, gâteaux, oeufs, fromage, pain, miel, confiture, ...) on quitte la ville en direction de l'est de l'île. Pour une fois, plutôt que de faire de l'itinérant, nous avons pris l'option sédentaire : une semaine sans un hôtel agréable perdu au fin fond de nulle part. J'ai choisi l'est car ça avait l'air moins touristique et tout aussi beau. Après une dure sélection qui m'a pris de longues heures à une période où j'étais censée réviser, c'est un petit hôtel près de Palekastro qui a été choisi. La route est relativement longue depuis Heraklion, nous nous arrétons à Aghios Nikolaos pour déjeuner. C'est un petit port mignon et touristique, nous mangeons une salade face à la mer. Tout au au long du trajet, la route est absolument magnifique, à certains moments, on longe la côte en admirant les abruptes falaises plongeant dans la mer turquoise et infinie. D'autres fois, on entre dans les terres à travers les hautes collines desséchées et recouvertes d'oliviers.</p>
<p>Nous arrivons vers 15h à notre hôtel qui se trouve bien au milieu de nulle part comme espéré. Il est en fait à quelques kilomètres de Palekastro pas très loin d'un autre village, vraiment tout petit. Nous sommes au milieu de l'oliveraie, dans un petit bâtiment discret et fleuri à 600m de la mer, que l'on voit d'ailleurs de notre chambre. Entre les oliviers, la piscine ombragée nous attend, un vrai petit coin de paradis en somme. Le soir arrive doucement, nous laissant le temps de nous baigner et de paresser agréablement. Pour le dîner, nous marchons jusqu'au hameau fait de jolies maisonnettes blanches dans les cours desquelles de vieilles crétoises en fichus noirs nous souhaitent la bienvenue. Le hameau est petit mais compte trois tavernes, preuve que le tourisme est passé par là, cependant, nous ne sommes qu'au mois de juin et presque les seuls touristes. Nous prenons un dîner fait de légumes farcis chez un restaurateur jovial, avec à nos pieds la longue plaine d'oliviers donnant sur la mer au loin.</p>Week-End à Amsterdam 22009-06-23T13:24:00+02:002009-06-23T13:24:00+02:00vivianetag:None,2009-06-23:/week-end-a-amsterdam-2.html<p>La journée de samedi commence tard elle aussi, le temps pour tout le monde de se lever, de se préparer, etc. Alice organise une fête le soir dans son appart pour son anniv et elle a quelques courses à faire. Reb, Seb et moi décidons d'aller visiter le troppen museum …</p><p>La journée de samedi commence tard elle aussi, le temps pour tout le monde de se lever, de se préparer, etc. Alice organise une fête le soir dans son appart pour son anniv et elle a quelques courses à faire. Reb, Seb et moi décidons d'aller visiter le troppen museum. Mais il est déjà près de 15h quand nous montons dans le tram. Le musée se trouve loin de chez Alice dans la partie est de la ville. Il s'appelle "troppen" ou en français "tropique" et présente en fait les cultures du monde et plus particulièrement des anciennes colonies néerlandaises. Il est fait d'une façon intelligente, avec honnêteté sans condescendance. On se prend de sympathie pour ses pauvres papous engrenés de force dans l'empire néerlandais, mais aussi pour ses femmes, mariées au pays à un homme jamais vu, puis envoyées à l'autre bout du monde rejoindre le mari inconnu qui travaille dans l'armée ou dans l'industrie du tabac.</p>
<p>Alice nous avait assuré nonchalamment que le musée se trouvait "à 10 min de l'école", mais il n'en est rien et comme, en plus, nous nous perdons, c'est pendant 30 min qu'il nous faut courir à travers la ville pour la rejoindre au "Lattei" avant le début de son spectacle. Dans ce charmant salon de thé, nous nous goinfrons de gâteaux et de chocolat chaud, puis Alice part répéter, et nous enchainons sur quelques plats indiens en guise d'apéritifs. Nous assistons à la deuxième partie du spectacle et donc à la pièce d'Alice une seconde fois puis nous rentrons tous à l'appart où doit se dérouler la soirée d'anniversaire. Nous sommes assez vite rejoins par les premiers invités et la soirée se lance dans un ambiance cosmopolite et musicale entre les bières et les salade de pâtes. On peut faire un peu connaissance avec les colloques d'Alice (enfin, ceux qui sont présents et qu'on a identifiés comme tels) ou avec les élèves de son école. Un peu fatigués, à 2h nous sommes couchés alors que l'on entend encore la musique et l'animation dans la pièce d'à côté.</p>
<p>Comme on pouvait le prévoir, le dimanche aussi commence tard pour nous. Vers midi, nous sortons tous à peu près du lit et organisons un peu notre journée. Il faut commencer par nettoyer ce qui reste de la fête, mais à plusieurs, on est rapidement débarrassé. Le ménage ayant réveillé notre fringale, nous sortons ensuite manger dans un café du Jordaan et goutons enfin aux fameuses croquettes néerlandaises. Puis on se prend des glaces le long des canaux en marchant vers le Tram. On se dirige alors vers le "root festival" à "Oester Park" dont tout le monde nous a parlé. C'est un festival de musique gratuit, une grande scène se dresse au milieu du parc entourée de multiples stands aux allures exotiques. On fait le tour tranquillement et, assis sur l'herbe, profitons même un peu du soleil quand il daigne sortir de derrière les nuages. Enfin on assiste au concert du soir où l'on croise plusieurs connaissances d'Alice. Il est environ 21h lorsque le festival se termine et comme tous les stands ont fermés, il nous faut retourner vers la ville pour trouver de quoi manger. On se décide pour un restaurant néerlandais pour avoir une idée de la cuisine traditionnelle. C'est plutôt bon, et je découvre que, bien cuisiné, le choux rouge peut être agréable. Enfin nous rentrons pour notre dernière nuit à Amsterdam.</p>
<p>Le lundi, nous devrions prendre notre train à 18h30 à Amsterdam mais nous avons d'autres plans. En effet, Seb a une amie qui vient d'arriver à La Haie et qui nous a proposé de venir la voir et nous avons remarqué que La Haie était une étape du trajet Amsterdam- Paris. Donc, nous voilà à midi à la gare pour prendre un train vers La Haie, avec l'idée de récupérer ce soir notre train en cours de route. Nous arrivons là bas à 13h et Julie nous attend. Nous tentons de ranger notre sac dans un des casiers automatique de la gare. Devant la résistance acharnée de la machine et ses multiples refus consécutifs, nous abandonnons l'idée et prenons le tram vers l'appartement de Julie. En fait, elle vient tout juste d'emménager le jour même et était encore ce matin à Dublin. Elle découvre donc la ville presque en même temps que nous. Elle vit un peu en dehors du centre dans un très mignon quartier plein de jolie petites maisons en briques toutes fleuries. Après avoir déposer notre sac chez elle, nous marchons vers la mer. On s'installe près du port sur la terrasse d'un café où nous dégustons notre repas du midi. A l'abri du vent, le soleil est agréablement chaud et l'on pourrait oublier que l'on est face à la mer du nord et non à la méditerrannée. Cependant, sur la plage, rare sont les courageux à se baigner et nous restons nous aussi prudemment habillés. Après un petit tour les pieds dans le sable, nous prenons le chemin du retour. A 19h, nous sommes sur le quai du Thalys dans la gare de "Den Haag HS " et nous voilà à nouveau traversant les longues plaines hollandaises d'éoliennes et de champs irrigués...</p>Week-End à Amsterdam2009-06-20T13:03:00+02:002009-06-20T13:03:00+02:00vivianetag:None,2009-06-20:/week-end-a-amsterdam.html<p>Nous voilà arrivés par le train après 4 heures de Thalys à travers le nord de la France et la Belgique. Alice est venue nous chercher et nous traversons la ville en tramway jusqu'à son appartement. Elle vit dans une collocation près du centre dans un drôle d'endroit. On entre …</p><p>Nous voilà arrivés par le train après 4 heures de Thalys à travers le nord de la France et la Belgique. Alice est venue nous chercher et nous traversons la ville en tramway jusqu'à son appartement. Elle vit dans une collocation près du centre dans un drôle d'endroit. On entre par une grande porte vitrée qui donne sur un couloir. Sur la droite, le salon spacieux ressemble un peu à un hall d'auberge de jeunesse, plutôt propre et ordonné vu le nombre de personnes qui vivent ici. Les chambres se situent le long de larges couloirs et ressemblent toutes à de petits studios. Seb dit qu'il a l'impression d'être dans un appartement communautaire soviétique, en fait, ce sont des bureaux qui ont été transformés en chambres d'étudiants. Un colloque d'Alice, absent, nous prête sa chambre pour deux nuits, puis nous irons dans celle d'Alice, où il y a deux canapés en plus du lit.</p>
<p>Assez vite, nous marchons vers le centre avec Alice qui a rendez-vous à son école. Amsterdam est surprenante, très mignonne, tout en canaux et ruelles, en petites maisons de briques et péniches bucoliques. Et partout, partout, des vélos. D'abord le long des rues, sur les trottoirs, accrochés par dizaine à chaque morceau de barrière, en bas des maisons, dans les cours d'immeubles. Et puis des vélos qui roulent tout autours de nous. Plus on marche vers le centre, plus les rues sont étroites, moins il y a de voitures, plus il y a de vélos. Il devient même difficile de se déplacer en tant que simple piéton. L'école d'Alice est à 20 minutes à pied de chez elle, on traverse le Jordaan et ses petits cafés qui s'étendent dans la rue en terrasses ensolleillées. Ensoleillées mais fraiche, les rues d'Amsterdam, on est en juin mais un vent glacial souffle parfois et je regrette de n'avoir pas pris mon pull.</p>
<p>On visite l'école d'Alice puis on repart sans elle dans les rues de la ville. On traverse le quartier rouge où des femmes peu vêtues alpaguent les passants à travers leurs vitrines. On prend un chocolat dans un café bio, puis on rentre tranquillement chez Alice se reposer un peu. On la retrouve plus tard dans la soirée après la première de son spectacle et elle nous fait découvrir un restaurant italien "tout à 5 euros". Amsterdam est agréable le soir, on se croirait dans une ville du sud, avec ses rues animées et ses terrasses de restaurants.</p>
<p>Le lendemain, on se se lève assez tard et Alice est déjà partie à son école. Vers 11h30, on décide d'aller visiter le musée Van Gogh. Il n'est pas vraiment impressionant par le nombre de peintures et se visite relativement vite, mais à travers les explications et la chronologie, on retrouve toute la vie du peintre, ses espoirs, ses déceptions, jusqu'à sa mort prématurée. Après le musée, on marche à nouveau jusqu'à l'école d'Alice où elle nous attend pour manger. On va un peu plus loin derrière où se trouve le port. L'atmosphère est différente ici, les canaux s'élargissent et la mer se profile. L'architecture se modernise et l'on peut voir les seuls bâtiments un peu "haut" de la ville. Alice nous emmène à la bibliothèque où les livres s'organisent parfaitement le long des étagères blanches et dont la délicieuse cafétéria au 7ème étage offre une vue splendide de la ville.
On rentre à l'appartement un peu plus tard dans l'après-midi, après être allés chercher Reb à la gare. A 19h, nous sommes à nouveau à l'école pour le spectacle d'Alice. Ce sont en fait 5 pièces crées par 5 différentes élèves. J'aime beaucoup celui de ma soeur, mais on va m'accuser de favoritisme. Les autres sont intéressants aussi, même si l'on sent encore un certain manque de maturité chez tous ces jeunes chorégraphes.</p>
<p>Après le spectacle, on prend un verre dans le café adjacent à l'école puis on marche jusqu'au quartier chinois où l'on s'installe dans un restaurant. Puis, dans les rues animées de la ville, nous tentons notre premier coffee shop. C'est un de ceux qu'Alice et Reb avaient repérés lors de leur premier séjour ici, quand Alice venait passer son concours. Il n'a pas l'allure habituelle des coffee shop, la plupart ressemble à de petits cafés tranquilles, celui-là est très ambiance "métal" comme dirait Seb. Les murs sont recouverts d'inscriptions et tags divers, il a côté très underground. Nous nous installons dans un large canapé dans le parfum acide de la marijuana. Moi, je ne suis pas très fan de fumer car j'ai toujours peur que ça me fasse mal à la gorge mais l'idée des space cakes me convient mieux et j'en partage un avec Seb. Enfin, on rentre sous la pluie en riant avant d'aller nous coucher.</p>Album Niagara Falls2009-04-22T18:19:00+02:002009-04-22T18:19:00+02:00vivianetag:None,2009-04-22:/album-niagara-falls.html<p>Album Niagara Falls avril 2009</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=74223&id=599044541&l=b38e393f7c" target="_blank"><img class=" " title="Album Niagara Falls avril 2009" src="http://photos-c.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc1/hs030.snc1/3201_67901999541_599044541_1671070_515283_a.jpg" alt="Album Niagara Falls avril 2009" width="180" height="135" /></a></p><p>Album Niagara Falls avril 2009</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=74223&id=599044541&l=b38e393f7c" target="_blank"><img class=" " title="Album Niagara Falls avril 2009" src="http://photos-c.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc1/hs030.snc1/3201_67901999541_599044541_1671070_515283_a.jpg" alt="Album Niagara Falls avril 2009" width="180" height="135" /></a></p>Album New York2009-04-22T18:17:00+02:002009-04-22T18:17:00+02:00vivianetag:None,2009-04-22:/album-new-york.html<p>Album New York avril 2009</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=74054&id=599044541&l=ed8225f7dc" target="_blank"><img class=" " title="Album New York avril 2009" src="http://photos-e.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc1/hs030.snc1/3201_67588529541_599044541_1667251_530959_a.jpg" alt="Album New York avril 2009" width="180" height="135" /></a></p><p>Album New York avril 2009</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=74054&id=599044541&l=ed8225f7dc" target="_blank"><img class=" " title="Album New York avril 2009" src="http://photos-e.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc1/hs030.snc1/3201_67588529541_599044541_1667251_530959_a.jpg" alt="Album New York avril 2009" width="180" height="135" /></a></p>Comment j'ai récité mon poème de 5ème dans un bar de Slam à chicago2009-04-21T18:39:00+02:002009-04-21T18:39:00+02:00vivianetag:None,2009-04-21:/slam-chicago.html<p>La journée du dimanche a commencé plutôt calmement, rien ne laissait présager une fin si incroyable !! On passe chercher Laure, Anne et Reb avant de rejoindre un restaurant où prendre le brunch. Là bas, nous mangeons un vrai festin, je crois que le brunch est à peu près mon repas …</p><p>La journée du dimanche a commencé plutôt calmement, rien ne laissait présager une fin si incroyable !! On passe chercher Laure, Anne et Reb avant de rejoindre un restaurant où prendre le brunch. Là bas, nous mangeons un vrai festin, je crois que le brunch est à peu près mon repas idéal. Je commande des larges tranches de brioches façon pain perdu ainsi qu'un bol de yaourt aux céréales et fruits frais. A côté de ça, je pique aussi du plat de Seb : une casserole d'oeufs brouillés aux tortillas de maïs et haricots rouges. Je mange même une partie des toasts de Rébecca aux oeufs-bacon. Et bien sûr, j'arrose le tout de plusieurs larges tasses de thé Earl-Grey. Ce fut mon seul repas de la journée...</p>
<p>Sous la pluie de Chicago, nous rentrons ensuite chez Laure pour digérer calmement. L'après-midi passe lentement entre ordinateurs, conversations et jeu de société. Vers 17h (on a pris le Brunch vers 11h), on prépare quelques crêpes puis nous quittons l'appartement vers 18h car Laure veut nous montrer un spectacle de Slam.</p>
<p>Cela se passe dans un bar plus au sud, le Greenmill, où la personne même qui a créé le Slam, Marc Smith, présente divers poètes, amateurs ou confirmés, qui viennent lire leurs poèmes souvent accompagnés de musique. Le slam ne ressemble pas à ce que j'imaginais. La musique improvisée, l'ambiance bar, lui donnent un côté jazz mais c'est vraiment la poésie qui est au centre. Une poésie vivante, moderne, inégale parfois mais toujours magnifiée par la lecture, le rythme, les notes. Pour un genre littéraire un peu passé de mode à notre époque, le slam semble être un espoir de survie.</p>
<p>C'est à peu près là que ça a commencé, lorsque les premiers poètes sont montés sur scènes et que Laure a lancé sur un ton mi-blagueur : "vous savez, si vous voulez, vous pouvez y aller vous aussi, il suffit de demander à Marc". Évidemment, au début, ça m'a semblé une idée tout à fait saugrenue, une sorte d'idée folle qui traverse votre esprit mais que vous n'aurez jamais le cran de mettre à exécution. Et puis, je n'ai jamais écrit de poèmes en anglais. "Pas grave, dis Laure, certains lisent dans leur langue". La conversation continue, on écoute les poètes, l'idée saugrenue s'éloigne.</p>
<p>Mais voilà que je me demande quel poème je lirais si je montais sur scène (dans une autre dimension évidemment). J'ai écrit un certain nombre de poèmes, j'ai même gagné un concours en Irlande mais je ne peux me rappeler que d'un vieux poème, écrit en 5ème (oui c'était il y a longtemps). Malgré mon jeune age lors de l'écriture, ce poème n'est pas plus mauvais qu'un autre et c'était une époque où j'écrivais beaucoup de poésie. J'essaye de me souvenir des vers, au début je ne m'en rappelle pas. Puis ça me revient, alors je m'imagine lisant ce poème. Ce serait amusant, car en fait, Laure m'a aidé lors de l'écriture. Ca a un côté à la fois absurde et ridicule de lire son poème de 5ème à 24 ans dans un bar à Chicago où les gens écoutent du slam.</p>
<p>Mais plus j'écoute les autres poètes, plus l'idée m'obsède. A vrai dire, les poèmes lus sont de genres très divers, les styles de lectures aussi, mon poème n'aurait pas l'air si ridicule et puis personne ne comprendrait rien de toutes façons. Il est très court alors je ne prendrais pas trop de risque. Je demande à Laure si elle se rappelle du poème, vaguement me dit-elle. Je lui récite et lui demande ce qu'elle en pense, c'est vrai qu'il est chouette, on a écrit ça en 5eme ? Je me lance, je lui dis que je voudrais le faire. Elle ne me prend pas tout à fait au sérieux mais oui pourquoi pas. Il faut demander à Marc, ça dépend du nombre de poètes inscrits. Je ne suis pas encore tout à fait sûre alors j'en parle à Reb. Elle aime bien le poème et me dit de le faire, je lui fais confiance car elle est franche et me le dirait si elle avait peur que je me ridiculise. J'en parle à Seb qui lui me prend pour une folle, tant pis. Au moment où j'allais me lever avec Laure pour tenter le coup, Marc demande depuis la scène : "Does anyone want to come here and read something ?". C'est l'occasion ou jamais, je lève le doigt.</p>
<p>Et voilà, je suis sur la scène. Cependant je ne suis pas trop stressée. Mon statut semble différent de celui des poètes "officiels". Il est clair que je suis montée là sur un coup de tête. "Is this your first time ? - Yes !". Après les présentations d'usages (je suis française, je viens de Paris, le poème est en français, il est très court, ne vous inquiétez pas) voilà le moment de lire. Je parle d'abord aux musiciens : je veux quelque chose de sombre mais rythmé et surtout qu'ils commencent avant moi (j'avais préparé tout ça dans ma tête). Je suis devant le micro et musique commence exactement comme je l'ai décrite. Je me laisse lentement habitée par le rythme et commence.</p>
<p>Un océan d'étoiles
Ou une mer d'ombres
Qui s"étend comme un voile
Sur une ville sombre</p>
<p>Cris et pleurs sans trêves
Attaquent les esprits
Qui rient ou bien qui rêvent
Là commence la nuit...</p>
<p>Ce texte assez banal prend un air très étrange et lancinant sur la musique. Je le récite très lentement mais très intensément, concentrée sur chaque mot, chaque syllabe. Enfin bref, c'est un succès ! Je viens de faire une chose tout à fait incroyable. Les gens m'applaudissent et je suis fière de moi. Alors que je descends, une femme dans la salle me demande la traduction. Cette partie là est beaucoup moins intense et surtout beaucoup plus drôle surtout quand j'ai utilisé le mot "Tissue" (qui signifie mouchoir en papier) pour traduire "Voile" en me rendant compte au même instant que ce n'était clairement pas le mot approprié.</p>
<p>Je retrouve ma place, encore toute retournée. La personne la plus impressionnée est Anne qui n'avait pas suivi l'affaire et ne savait même pas que j'écrivais de la poésie (il faut dire que c'est très anecdotique dans ma vie). Elle m'a donc vue surgir de nulle part, monter sur scène et réciter un poème : suis-je un génie ou une illuminée ?</p>
<p>La soirée continue après ça, et une poète slammeuse extrêmement douée nous présente ses créations suivie d'autres poètes tous très talentueux, plein d'humour et d'énergie. Puis vient le moment très attendu du concours de slam. Il prend une tournure encore plus intéressante lorsque Marc vient à notre table pour choisir Seb comme juge (hé hé, tout le monde a été impressionné par ma prestation, les français ne peuvent pas en rester là !). Mais à son grand damne (à Seb), Laure dit à Marc que Seb a écrit, lui aussi, dans son jeune temps, de la poésie. Et voilà que Seb se retrouve lui aussi sur scène, sommé de réciter quelque chose. Pris par surprise, à froid, n'ayant rien préparé, il panique un peu et n'a pas d'idées. Il s'en sort par l'humour, en récitant n'importe quoi en français avec un air très épique et en terminant par "Chicago !". Puis le concours a lieu, les trois compétiteurs passent et on aide Seb à mettre les notes. Il les écrit sur une serviette en papier qu'il brandit à la fin de chaque poème.
La soirée se termine, Anne a trop bu et est toujours en admiration devant ma performance, moi j'ai encore du mal à y croire. On passe un peu de temps chez Laure avant de rentrer au Motel, on peut dire que la dernière soirée à Chicago a été spéciale !!</p>Chicago Day 22009-04-20T22:54:00+02:002009-04-20T22:54:00+02:00vivianetag:None,2009-04-20:/chicago-day-2.html<p>Aujourd'hui, Laure nous a concocté un super programme qui commence par louer une nouvelle voiture. Seb et moi nous perdons dans les rues entre le motel et le métro mais nous arrivons tout de même à tous nous retrouvé à l'agence (pas la même que la veille). De là, nous …</p><p>Aujourd'hui, Laure nous a concocté un super programme qui commence par louer une nouvelle voiture. Seb et moi nous perdons dans les rues entre le motel et le métro mais nous arrivons tout de même à tous nous retrouvé à l'agence (pas la même que la veille). De là, nous partons vers une petite ville en banlieue de Chicago où l'on doit retrouver Andrea, un ami de Laure. Nous arrivons à l'avance, et nous voilà au milieu d'une sorte de zone industrielle sur le parking d'un hôtel. On cherche un endroit où manger et entrons par hasard dans un petit restaurant Thaï. Il se trouve que c'est leur "grand openning" et nous avons le droit au repas gratuit !</p>
<p>Peu de temps après nous rejoignons Andrea pour ce qui va être, pour la geek scientifique que je suis, un des must du voyage. En effet, Andrea travaille dans un grand laboratoire scientifique situé juste à côté. Ce complexe appelé "fermilab" est une sorte d'équivalent américain du CERN et possède un accélérateur de particule !! Le fermilab est situé sur un énorme terrain en dessous duquel passe l'accélérateur et au dessus duquel, outre les bureaux et labos, vivent les scientifiques ainsi que des ... bisons. En effet, quand le laboratoire a été construit, ils ont voulu garder une marque de son histoire dont les bisons font parties. On commence par aller observer les grosses bêtes dans leur enclos, dans la plaines environnante, des coyotes filent parfois sous nos yeux.</p>
<p>Ensuite, Andréa nous emmène dans un bâtiment d'analyse de données. On voit les ordinateurs et leurs innombrables fils qui les connectent à toutes les machines enfoncées sous terre. Il y a aussi des reproduction de certaines machines et des photos grandeurs nature, c'est très impressionnant. En bon guide, Andréa nous explique d'une façon très intelligible le fonctionnement de l'accélérateur et ses applications. On apprend par exemple que vue le retard du CERN à se mettre en place, les scientifiques du fermilab ont mis les bouchées doubles pour essayer de trouver le fameux "boson de Higgs". Enfin, nous visitons le bâtiment principal, où travaille Andréa. C'est une grande tour de béton et de verre, très chouette architecture, en son centre : un pendule de Foucault. Depuis le haut du bâtiment, on observe le dessin que forme l'accélérateur sur la plaine deavnt nous. La machine elle-même (grand cylindre formant un anneau de plusieurs kilomètres de circonférence) est enterrée sous terre, mais un étang circulaire la surplombe et sert à son refroidissement.</p>
<p>Voilà pour notre culture scientifique du jour ! On repart ensuite vers Chicago et roulant un peu vers le nord le long du lac, on voit l'université de Laure, ainsi qu'un temple Bahaï. On prend un goûter rapide dans un petit café puis on se dépêche de redescendre vers le centre où nous retrouvons à nouveau Andréa pour un spectacle d'improvisations. Sous nos yeux ébahis, deux troupes se succèdent, ils enchaînent les sketches avec une impressionnantes maîtrise. Le deuxième groupe nous présente même une comédie musicale d'une heure complètement improvisée. Ca n'a pas vraiment de sens mais ce n'est pas le but, les scènes de groupes chantées sont assez incroyables et pleines d'humour, dommage qu'on ne comprenne pas tout l'anglais et surtout toutes les références. La soirée se termine par des pizzas géantes près chez Laure et un retour bien mérité au motel.</p>Chicago Day 12009-04-19T22:01:00+02:002009-04-19T22:01:00+02:00vivianetag:None,2009-04-19:/chicago-day-1.html<p>Notre amie Laure habite à Chicago cette année, Rébecca va loger chez elle où elle loge aussi une autre amie, Anne. Comme l'appartement de Laure a une taille limitée, Sébastien et moi dormons à l'hôtel. Nous décidons assez vite de garder notre petit motel, pratique car à côté de chez …</p><p>Notre amie Laure habite à Chicago cette année, Rébecca va loger chez elle où elle loge aussi une autre amie, Anne. Comme l'appartement de Laure a une taille limitée, Sébastien et moi dormons à l'hôtel. Nous décidons assez vite de garder notre petit motel, pratique car à côté de chez Laure, et pas trop cher avec petit dej et internet.</p>
<p>Après le long voyage d'hier, nous sommes un peu dans les choux ce matin, surtout Reb qui a conduit la dernière partie du trajet et donc une partie de la nuit. Alors que Laure est déjà partie travailler, nous descendons en ville en voiture où nous déposons Anne avant de nous rendre à l'agence de location. A nouveau piétons dans le Loop, nous mangeons dans un food hall et partons à la découverte du quartier à travers "la ballade des statues".</p>
<p>Chicago est assez différente de ce que j'imaginais, déjà, elle ne ressemble pas du tout à New York. Le centre est plus petit, mais aussi plus moderne. L'architecture y est tout à fait incroyable, les longs grattes ciels se suivent et ne ressemblent pas. Au sol, le long des larges rues, les sculptures modernes se succèdent de Picasso à Chagall en passant par Miro. En dehors du loop, la ville est beaucoup plus basse et s'étend à l'infini en petits blocs d'immeubles carrés. Dans certaines rues, les bâtiments sont en briques et l'on se croirait presque à Dublin. Les plages sur le bord du lac Michigan donnent à la ville un aspect balnéaire.</p>
<p>Nous remontons en métro vers un café où nous avons rendez-vous avec Laure et Anne, je bois un chocolat mexicain avec une moitié de "apple dumpling" et une autre de "chocolate banana bread". Ensuite, on suit Laure dans les faubourgs de Chicago vers une galerie d'art où a lieu une lecture de poèmes avec du vin et du fromage. L'ambiance est très "néo hippie", la musique un peu lancinante en cette fin de journée. Je ne comprend pas assez bien l'anglais pour juger réellement de la qualité de poèmes mais certains me touchent tout de même. Notre première journée à Chicago se termine et l'on rentre dormir à notre Motel.</p>Niagara Falls / Chicago2009-04-19T07:57:00+02:002009-04-19T07:57:00+02:00vivianetag:None,2009-04-19:/niagara-falls-chicago.html<p>Le matin, on profite du bon petit-dej puis de la piscine et du jaccuzi (luxe, luxe...) et sous un ciel magnifiquement bleu, on se dirige vers les chutes. Elles sont à peine à 5 min à pied depuis l'hôtel, on a une vue absolument magnifique. On prend des photos de …</p><p>Le matin, on profite du bon petit-dej puis de la piscine et du jaccuzi (luxe, luxe...) et sous un ciel magnifiquement bleu, on se dirige vers les chutes. Elles sont à peine à 5 min à pied depuis l'hôtel, on a une vue absolument magnifique. On prend des photos de tous les points de vue, jusqu'à être juste au-dessus, à quelques mètres à peine du point où l'eau se jette littéralement dans le vide. Nous sommes hors-saison et la plupart des "activités" sont fermées (en particulier le petit bateau) et on décide de ne pas payer pour celles qui reste : les vues gratuites sont déjà très impressionnantes !</p>
<p>Le reste de la ville n'est pas passionnant, ce n'est d'ailleurs pas vraiment une ville, mais juste une série d'hôtels entourés de divers restaurants et activités (du cinéma au musée de cire en passant par la maison hantée), ça ressemble un peu à l'image que je me fais de Las Vegas en beaucoup plus petit bien sûr. On mange chez Wendy's avant de prendre une glace en retournant à la voiture.</p>
<p>Entre Niagara Falls et Chicago, il y a à peu près 8h de route dont 3h de Canada. C'est Seb qui conduit et nous voilà à nouveau frappés par le destin : sur les longues routes canadiennes, Seb a jugé faussement naïvement que les limitations devaient être les même qu'en France. Mais voilà, c'est pas le cas, en roulant à 130 km, nous sommes 30km au dessus de la vitesse autorisée et nous voilà à nouveau arrêtés par la police (faudrait pas que ça devienne une habitude). Le flic canadien est beaucoup plus cool que l'américain mais pour le coup, il nous met une amende. Il a l'air de le faire à contrecœur, il nous a sans doute pris pour des américains à cause de la voiture mais en découvrant qu'on était français, il avait l'air plus intéressé par nos vacances que par l'excès de vitesse ! Juste après nous avoir donné le papier de l'amende il enchaîne sur "Alors, ça vous plaît votre voyage ? Vous préférez le Canada ou les Etats-Unis ?".</p>
<p>Le reste du chemin se fait sans encombre, on mange à la frontière à côté de la boutique duty free puis Reb prend le volant pour les 5 dernières heures (Elle, elle n'a pas eu d'ennuis avec la police). En arrivant à Chicago tard dans la nuit, on dépose Reb chez Laure avant de trouver un petit motel très américain pas loin, fin du long périple et prets pour Chicago !</p>New York - Niagara Falls2009-04-17T17:34:00+02:002009-04-17T17:34:00+02:00vivianetag:None,2009-04-17:/new-york-niagara-falls.html<p>Après une matinée passée au MOMA, à admirer l'excellente collection d'art moderne, nous récupérons la voiture de location. Évidemment, c'est une automatique et Seb est un peu troublé au départ. Mais assez vite, il s'habitue et nous voilà sortant de New York par le Bronx et roulant dans le New …</p><p>Après une matinée passée au MOMA, à admirer l'excellente collection d'art moderne, nous récupérons la voiture de location. Évidemment, c'est une automatique et Seb est un peu troublé au départ. Mais assez vite, il s'habitue et nous voilà sortant de New York par le Bronx et roulant dans le New Jersey.</p>
<p>Tout se passe bien pendant la première partie du voyage, notre seul souci est que nous n'avons pas de cartes et devons donc nous fier entièrement au GPS. Nous traversons la Pennsylvanie et rentrons à nouveau dans l'état de New York où se trouvent les chutes. On s'arrète vers 20h dans un trou paumé au milieu de nulle part et l'on prend notre repas dans le bar local où un mec passe de la musique et pose des questions de trivial pursuit.</p>
<p>Après ça, c'est moi qui remplace Seb au volant. Premier hic quand on découvre que le GPS a une heure de retard et que donc, nous n'arriverons pas à 11h15 mais à minuit 15... Peu de temps après, il m'est arrivé la chose la plus stressante depuis longtemps ! Ca s'est passé à un petit péage avant des voix d'entrées sur l'autoroute. Je n'ai pas compris, dans un mélange de nuit, de fatigue et de mauvaises indications, je prends une voix et me retrouve d'un seul coup à contre sens !! (c'était AVANT l'autoroute pas SUR) Le temps qu'on le remarque (car on était tout de même trois dans la voiture) et que je change rapidement de voie, une voiture clignotante est apparue derrière moi. Extrait de conversation : "Ba qu'est ce que c'est ? - Tu crois que c'est la police, - Ba je sais pas, ça clignote beaucoup - C'est ptet un camion... - Tu crois qu'il faut que je m'arrête - ouais ptet - bon je m'arrête !"</p>
<p>La voiture s'arrête aussi et au bout d'un petit temps, quelqu'un sort et s'approche. C'est bien la police, l'homme nous éclaire avec sa lampe de poche et lance "Driver, out of the car !". J'ai lu plusieurs fois que dans ce genre de situation, il faut faire exactement ce que la police dit et ne pas prendre d'initiatives originales. Je sors donc le plus calmement possible et me retrouve sur le bord de la route, un policier suspicieux en face de moi. Heureusement pour la suite, je parle anglais couramment et donc je comprends les questions et peut y répondre à peu près clairement.
"Mademoiselle, vous savez que vous venez de rouler à contre sens ?
- Oui ! Je n'ai pas compris comment c'est arrivé, je suis vraiment désolée, j'ai pas fait exprès
- Ahem, et pourquoi vous avez mi tant de temps à vous arrêter quand vous nous avez vu
- Ba euh, j'avais pas reconnu que c'était une voiture de police
- et vous croyiez que c'était quoi toutes ces lumières qui clignotaient ?"</p>
<p>Là j'ai pensé assez fort "Un camion clignotant" car c'était ce que je croyais, j'aurais aussi pu dire "une ambulance" en référence à ma maman mais j'ai juste dit "je sais pas, je suis française, je connais pas les Etats-Unis". Bon, la conversation continue, il me pose des tas de questions genre "d'où venez vous ? Qu'est ce que vous faites aux Etats-Unis ? Où allez vous ?" etc. A un moment, il insiste pas mal sur ce que je fais à cet endroit précis jusqu'à ce que Seb lance depuis la voiture "We are following our GPS, we have no idea where we are !!"</p>
<p>Enfin bon, au bout d'un moment il me laisse simplement repartir sans même vérifier mes papiers... C'est Seb qui reprend le volant et la fin du trajet se passe sans encombres, on traverse la frontière Canadienne et arrivons dans notre joli hôtel à Niagara Falls...</p>New York Day 32009-04-15T15:11:00+02:002009-04-15T15:11:00+02:00vivianetag:None,2009-04-15:/new-york-day-3.html<p>Aujourd'hui au programme, visite du MET. On passe d'abord devant le Guggenheim pour admirer son architecture originale puis nous voilà à l'entrée du grand musée. On est un peu perdu et on ne sait pas trop par où commencer alors on parcourt un peu au hasard la partie égyptienne avant …</p><p>Aujourd'hui au programme, visite du MET. On passe d'abord devant le Guggenheim pour admirer son architecture originale puis nous voilà à l'entrée du grand musée. On est un peu perdu et on ne sait pas trop par où commencer alors on parcourt un peu au hasard la partie égyptienne avant de visiter rapidement l'aile américaine pleine de meubles et de vases. Enfin, on étudie le plan un peu plus précisément et après avoir admiré les collections d'arts africains, océaniens et pré-colombiens, on commence enfin la peinture par la partie art moderne.</p>
<p>Cela fait donc un bon moment que nous sommes dans le musée lorsque nous abordons l'art européen du 19ème et début 20ème au deuxième étage. Et là je crois que nous avons tous ressenti très fortement le "syndrome de Stendhal". Nous étions déjà fatigués et l'organisation de la collection était assez particulière. A partir de l'allée principale, partait sur la droite un enchaînement de petites salles carrées toutes reliées entre elles. Lorsque l'on se trouvait dans l'une de ces salles, on ne percevait plus très bien où se trouvait l'allée de départ et, tout autour de nous, on ne voyait que de nouvelles salles. Il était difficile de trouver un sens de visite clair et à chaque instant notre oeil était attiré par de nouvelles peintures toutes plus intéressantes les unes que les autres. Alors, on avance frénétiquement, un peu au hasard, et à chaque fois que l'on croit en avoir fini : une nouvelle salle, d'autres peintures ! C'est un peu chancelant que nous nous sommes enfin retrouvés à la fin de la galerie complètement épuisés. Sébastien et moi eurent encore la force de visiter la partie sur la peinture européenne plus ancienne (heureusement moins tourneboulante) puis nous avons quitté le musée avec le sentiment, tout de même agréable, d'avoir eu une overdose de peinture. Heureusement, le MOMA étant fermé le mardi, on ne le visite que demain !!</p>
<p>Le reste de la journée fut plus calme, on a mangé des bretzels et des hot-dogs devant le musée, puis on a descendu la très chic Madison ave à la recherche d'un café pas trop cher. On a bu des chocolats chauds dans un tout petit bar tenu par des hispaniques puis on a fait un tour à l'Apple Store, un détour par l'Empire State Building (auquel nous ne sommes pas monté) et comme il continuait à pleuvoir et que l'on était fatigué, on est rentré se reposer à l'hôtel.</p>
<p>Le soir nous sommes ressortis pour aller manger à China Town, ville dans la ville. Nous avons eu le droit à un repas gargantuesque avant de rentrer passer notre dernière nuit à New York.</p>New York Day 22009-04-15T01:17:00+02:002009-04-15T01:17:00+02:00vivianetag:None,2009-04-15:/new-york-day-2.html<p>Après une nuit passée malgré l'isolation sonore douteuse de notre hôtel, nous voilà au petit-dej au milieu des autres touristes endormis. Une petite dame ronde qui parle l'espagnol s'affère en cuisine et nous nous préparons tranquillement à notre journée.</p>
<p>Aujourd'hui, nous allons visiter la statue de la liberté. Nous devons …</p><p>Après une nuit passée malgré l'isolation sonore douteuse de notre hôtel, nous voilà au petit-dej au milieu des autres touristes endormis. Une petite dame ronde qui parle l'espagnol s'affère en cuisine et nous nous préparons tranquillement à notre journée.</p>
<p>Aujourd'hui, nous allons visiter la statue de la liberté. Nous devons prendre le métro et descendre à l'extrême sud de Manhattan. Là bas, nous retrouvons le flot des touristes et rejoignons la longue queue. Heureusement, nous avons des billets achetés par internet et cela ne prend pas trop de temps. Après le contrôle de sécurité "comme pour les avions", nous embarquons dans le petit ferry vers Liberty Island. La statue est plus petite que ce que l'on s'imaginait, surtout vue de la ville. Mais bientôt, Manhattan s'éloigne et elle apparait, magistrale, le long du bateau. Nous nous y sommes pris trop tard et n'avons pas de billets pour visiter l'intérieur de la statue, nous nous contentons donc d'en faire le tour en mitraillant de photos comme les autres touristes. Puis nous retournons sur le bateau, direction Ellis Island. Là bas, nous pouvons suivre le parcours des très nombreux immigrants qui sont passés par l'île, le musée est bien fait et donne vie à leurs histoires collectives et personnelles.
Nous revoilà à Manhattan où nous mangeons des sandwichs trop copieux avant de continuer notre périple. J'apprécie l'architecture que l'on trouve par ici, elle ne ressemble pas à ce que je m'imaginais. Les immeubles ne sont pas de longues flèches de verres comme plus au nord, la plupart sont plus anciens et témoignent de la construction des premiers grattes-ciels et de l'histoire de la ville. Nous rejoignons Ground Zero, mais il n'y a pas grand chose à voir, la cicatrice n'est plus marquée que par le gigantesque chantier là où s'élevaient les tours. Des vendeurs à la sauvette proposent des cartes postales des immeubles en feu mais à part ça, très peu de choses rappellent la tragédie.</p>
<p>Nous commençons alors notre après-midi shopping avec la boutique de Century 21 où je me trouve une magnifique robe en solde. Puis, après s'être écroulés dans un Starbuck's, nous marchons sous le doux soleil de l'après midi à travers Tripeca puis Soho. Soho, avec ses petits restos, ses boutiques me charme tout de suite. C'est d'ailleurs là que les choses se gâtent. On commence sagement par une première boutique, une deuxième et puis une troisième et là Reb et moi sommes prises de passion et on y reste... longtemps ! Seb qui a attendu sagement nous déteste, Reb a refait sa garde robe avec les petites robes en soldes, moi je me suis contentée de chaussures, enfin bon, on est heureuse !</p>
<p>Le temps a passé et maintenant, il fait nuit. On voulait aller à China Town mais je me suis trompée de direction et l'on se retrouve à East Village (oui je sais, c'est pas au même endroit !). Enfin bon, on termine dans un restaurant afghan à manger des pattes sauce à l'ail sur une confortable banquette. Une longue journée qui se termine...</p>Arrivée à New York !2009-04-14T15:37:00+02:002009-04-14T15:37:00+02:00vivianetag:None,2009-04-14:/arrivee-a-new-york.html<p>Après une nuit passée à Dublin, nous voici en route pour New York !! 7h de vol par Aer Lingus, on survole l'Atlantique nord et des paysages glacés puis le nord de l'Amérique et Boston avant de descendre sur JFK airport. On a la surprise de découvrir que toutes les procédures …</p><p>Après une nuit passée à Dublin, nous voici en route pour New York !! 7h de vol par Aer Lingus, on survole l'Atlantique nord et des paysages glacés puis le nord de l'Amérique et Boston avant de descendre sur JFK airport. On a la surprise de découvrir que toutes les procédures d'immigration ont déjà été effectuées à Dublin (passeport déjà tamponnés etc) et donc on sort très rapidement de l'aéroport : à 13h15 on prend déjà le taxi pour rejoindre Manhattan.</p>
<p>Notre auberge est située à la limite sud de Harlem, au nord de Central Parc. On y est accueilli par un jeune latinos, la salle est étrangement décorée, la statue grandeur nature de Jesus Christ y est pour quelque chose. Dans notre chambre, le confort est un peu spartiate mais pour le prix, c'est correct. On commence par un petit tour dans le quartier où l'on se perd puis direction le sud. On se balade dans Central Parc, on a du mal à croire que l'on est vraiment à New York, on traverse le parc pour rejoindre Broadway Ave que l'on descend tranquillement. On s'arrête en chemin pour manger des Cheese Cakes dans un café bondé, il est 23h en France, le jet lag commence à se faire sentir. On descend encore l'avenue, le paysage change, les immeubles de briques se transforment petit à petit en flèche de verre, on prend plein de photos, on a les yeux vers le ciel. C'est au coucher du soleil que l'on rejoint Time Square, épuisés. On s'écroule dans un restaurant où Seb goûte son premier Meatloaf et découvre des toilettes à thème Elvis Presley. On trouve ensuite la force de marcher jusqu'à la station de métro pour enfin pouvoir rentrer dormir... Fin de notre première journée !</p>Photos Corée2008-09-01T18:14:00+02:002008-09-01T18:14:00+02:00vivianetag:None,2008-09-01:/photos-coree.html<p style="text-align: center;"></p>
<p>Album Séoul été 2008</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=31969&id=599044541&l=a2f285ae8f" target="_blank"><img title="Album Séoul été 2008" src="http://photos-g.ak.fbcdn.net/photos-ak-sf2p/v310/139/69/599044541/a599044541_740352_8163.jpg" alt="Album Séoul été 2008" width="180" height="135" /></a></p>
<p>Album Corée été 2008</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=35163&id=599044541&l=4886844a01" target="_blank"><img class=" " title="Album Corée été 2008" src="http://photos-f.ak.fbcdn.net/photos-ak-snc1/v316/139/69/599044541/a599044541_818763_8131.jpg" alt="Album Corée été 2008" width="180" height="135" /></a></p>
<p>Album JSA été 2008</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=32905&id=599044541&l=c637e59098" target="_blank"><img class=" " title="Album JSA été 2008" src="http://photos-e.ak.fbcdn.net/photos-ak-sf2p/v298/139/69/599044541/a599044541_763096_8444.jpg" alt="Album JSA été 2008" width="180" height="135" /></a></p>
<p>Album Korean Food été 2008</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=35185&id=599044541&l=5ee693834c" target="_blank"><img class=" " title="Album Korean Food été 2008" src="http://photos-e.ak.fbcdn.net/photos-ak-snc1/v316/139/69/599044541/a599044541_819169_7534.jpg" alt="Album Korean Food été 2008" width="180" height="135" /></a> </p><p style="text-align: center;"></p>
<p>Album Séoul été 2008</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=31969&id=599044541&l=a2f285ae8f" target="_blank"><img title="Album Séoul été 2008" src="http://photos-g.ak.fbcdn.net/photos-ak-sf2p/v310/139/69/599044541/a599044541_740352_8163.jpg" alt="Album Séoul été 2008" width="180" height="135" /></a></p>
<p>Album Corée été 2008</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=35163&id=599044541&l=4886844a01" target="_blank"><img class=" " title="Album Corée été 2008" src="http://photos-f.ak.fbcdn.net/photos-ak-snc1/v316/139/69/599044541/a599044541_818763_8131.jpg" alt="Album Corée été 2008" width="180" height="135" /></a></p>
<p>Album JSA été 2008</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=32905&id=599044541&l=c637e59098" target="_blank"><img class=" " title="Album JSA été 2008" src="http://photos-e.ak.fbcdn.net/photos-ak-sf2p/v298/139/69/599044541/a599044541_763096_8444.jpg" alt="Album JSA été 2008" width="180" height="135" /></a></p>
<p>Album Korean Food été 2008</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=35185&id=599044541&l=5ee693834c" target="_blank"><img class=" " title="Album Korean Food été 2008" src="http://photos-e.ak.fbcdn.net/photos-ak-snc1/v316/139/69/599044541/a599044541_819169_7534.jpg" alt="Album Korean Food été 2008" width="180" height="135" /></a> </p>Derniers Jours2008-08-31T11:17:00+02:002008-08-31T11:17:00+02:00vivianetag:None,2008-08-31:/derniers-jours.html<p>Après 10 jours de bus, trains, visites, hôtels, taxis, plages, etc, nous voilà rentrés à Séoul. Nous avons entamé hier notre grand voyage de retour lorsque nous avons quitté la ville de Seogwipo, au sud de l’île de Jeju.</p>
<p>La veille, nous avions passé notre dernière vraie journée de …</p><p>Après 10 jours de bus, trains, visites, hôtels, taxis, plages, etc, nous voilà rentrés à Séoul. Nous avons entamé hier notre grand voyage de retour lorsque nous avons quitté la ville de Seogwipo, au sud de l’île de Jeju.</p>
<p>La veille, nous avions passé notre dernière vraie journée de vacances qui était aussi notre anniversaire de rencontre. Nous avons visité le parc Hallim (grand jardin tropical avec des grottes de laves) et profité encore en un peu de la plage. Le soir, nous avons mangé dans un délicieux restaurant où le gérant expliquait le menu dans son anglais approximatif.</p>
<p>Hier, il a d’abord fallu prendre le bus pour traverser l’île jusqu’à Jejusi où nous prenons le bateau pour Mokpo (4h). Assis au soleil, dans le vent, nous regardons Jeju s’éloigner dans le brouillard. Plus tard, nous pouvons admirer le coucher de soleil sur l’océan en mangeant notre Bibimbap.
De Mokpo, on se souviendra surtout la course dans les rues la nuit à la recherche d’un distributeur visa (non, nous n’étions pas obligé de courir, mais quand Sébastien est stressé, il marche vite). Nous trouvons à la gare de quoi tirer de l’argent avant de découvrir qu’il y avait un ATM international caché dans la supérette en bas du motel : la Corée est pleine de surprise ! Enfin bon, dans notre quête, nous avons pu aider un jeune couple de britanniques arrivé comme nous du bateau et ayant exactement le même problème.</p>
<p>Aujourd’hui, on retourne à la gare mais cette fois, on prend le train. On prend même le KTX, équivalent du TGV, et après 3h à voir les paysages défiler (montagnes, rizières, petites maisons mais aussi grosses barres d’immeubles) nous arrivons à Séoul. Notre retour continue demain avec l’avion pour Helsinki, puis après demain avec la séparation : je rentre à Paris et Séb à Dublin. Enfin bon, Seb il repart mercredi pour Rhodes, pas le temps de se reposer ! En fait, entre vendredi soir et mercredi, il passe chaque nuit dans une ville différente appartenant à quatre pays et deux continents (Seogwipo, Mokpo, Seoul, Helsinki, Dublin, Rhodes). Moi j’ai un peu moins la bougeotte et reste un petit peu à Paris. L’été se termine et je regarde devant moi : la fac qui va reprendre, le retour en France, une nouvelle année scolaire après deux ans de pause…</p>Jeju, le soleil et la mer2008-08-28T22:47:00+02:002008-08-28T22:47:00+02:00vivianetag:None,2008-08-28:/jeju-le-soleil-et-la-mer.html<p>Mardi soir, nous voilà dans le bateau pour Jeju. Nous regardons la ville s'éloigner dans la nuit tombante. Assez vite, après un bref repas, nous rejoignons notre cabine alors que le sol commence à tanguer. Nous nous endormons, "bercés" par le vrombissement des murs. La nuit est brève : peu avant …</p><p>Mardi soir, nous voilà dans le bateau pour Jeju. Nous regardons la ville s'éloigner dans la nuit tombante. Assez vite, après un bref repas, nous rejoignons notre cabine alors que le sol commence à tanguer. Nous nous endormons, "bercés" par le vrombissement des murs. La nuit est brève : peu avant 6h, la gentille voix du bateau nous réveille, devant nous, Jeju.</p>
<p>Jeju, c'est une petite île au sud de la Corée. C'est à la fois la plus grande et la plus au sud du pays. Elle est le paradis des coréens pour qui elle a longtemps représenté la seule façon de connaître l'exotisme.</p>
<p>Nous ne restons pas à Jeju-ville où nous sommes arrivés : nous prenons le taxi pour rejoindre Seogwipo au sud de l'île. C'est dans ce taxi que nous abandonnerons bien malgré nous le lonely planet... Encore tous déconfits par notre perte, nous choisissons tout de même notre motel. En attendant que la chambre soit prête, nous visitons la chute d'eau en contrebas prise d'assaut par des hordes de lycéennes coréennes hurlant, riant et prenant des photos. Puis nous retournons au motel où nous pouvons enfin nous étaler sur le lit, épuisés.</p>
<p>La ville dans laquelle nous nous sommes installés à quelque chose de méditérranéen. Un petit port tranquille se niche au creux de la côte que nous pouvons admirer depuis notre hôtel. De l'autre côté, la ville descend en petites maisons blanches jusqu'à la mer. La côte est rocheuse et il n'y a pas de plage. Nous prenons donc le bus jusqu'à Pyonson, un peu plus loin à l'est. Là bas, nous nous baignons dans une mer turquoise montant doucement. Je m'endors ensuite sur un petit banc de sable en me laissant encerclée par quelques centimètres d'eau. Nous repartons tranquillement après avoir visité un "village folklorique" où plusieurs maisons anciennes ont été rassemblées.</p>
<p>Aujourd'hui, plutot que de grimper le mont Hallasan (il fait trop chaud et nous avons eu notre dose de montagne), nous rejoignons en bus un temple perché dans les rochers et montons (pas trop, 150 m seulement) visiter une petite grotte où trône un gros Bouddha en pierre. On termine l'après midi par une baignade à Hwasun. La plage est large et vide. Son sable brun est brûlant et sa mer, lisse comme un lac. Si une usine gâche le paysage à gauche (les Coréens ne sont pas toujours très forts en urbanisme), nous pouvons voir à droite l'imposante montagne descendre, brumeuse, dans la mer. Lire mon livre en me protégeant du soleil, la peau rafraichie par ma récente baignade : voilà un petit morceau de paradis.
Demain, nous n'avons pas encore de programme mais c'est notre anniversaire de rencontre alors nous essaierons de passer une bonne journée (ça ne devrait pas être trop difficile)...</p>Busan, ou le plaisir de la baignade2008-08-26T07:41:00+02:002008-08-26T07:41:00+02:00vivianetag:None,2008-08-26:/busan-ou-le-plaisir-de-la-baignade.html<p>Enfin l'eau ! Jusqu'ici nous n'avions fait que des "padang-padang" dans les rivières, mais à Busan nous avons pu profiter de la mer et pas seulement... (padang-padang, adj/verb coréen signifiant ploufplouffer).</p>
<p>Nous choisissons le quartier de Dongnai pour nous installer. C'est le quartier de la source thermal et il est …</p><p>Enfin l'eau ! Jusqu'ici nous n'avions fait que des "padang-padang" dans les rivières, mais à Busan nous avons pu profiter de la mer et pas seulement... (padang-padang, adj/verb coréen signifiant ploufplouffer).</p>
<p>Nous choisissons le quartier de Dongnai pour nous installer. C'est le quartier de la source thermal et il est très agréable. Dans la salle de bain de la chambre d'hôtel, un petit bassin privé que nous pouvons remplir avec l'eau de la source. Nous en profitons le soir même pour reposer nos muscles fatigués par trop de grimpette. Avant ça, nous avions mangé de la viande grillée dans un restaurant de la rue et pris des coktails au "The Bar" dont le serveur, malgré un anglais hésitant, était curieux de l'Europe et de la France.</p>
<p>Lundi, notre programme commence par une visite prolongée du grand établissement de spa qui fait la fierté du quartier et de la ville. Sébastien et moi sommes séparés à l'entrée et rejoignons nos vestiaires respectifs. Après m'être deshabillée, je rejoins la partie bain. C'est comme les bains publics que j'ai déjà vus mais en beaucoup plus grand. Un basssin central agrémenté de fontaines trône au millieu de la salle. Il est entouré de tas de plus petits basssins tous de couleurs, températures, formes différentes. Il y a aussi évidemment des douches et des femmes de tous ages se promènent nues, serviette sur la tête et gel douche en bandouillère. Il me faut plus d'une heure pour faire le tour des bassins et saunas (dont certains extérieurs). J'apprécie beaucoup le petit bassin d'eau salée que l'on fait suivre d'un bain au raisin dans une eau rose et bouillonante. J'en profite aussi pour me payer un frottage de peau par une masseuse professionnelle pour nettoyer les peaux mortes.</p>
<p>Après ça, je redescends au vestiaire où je peux enfiler un espèce de pyjama pour rejoindre la "grande zone de repos". Cette partie là est mixte et après l'avoir cherché un peu, je retrouve Sébastien qui m'attend en lisant son livre. Toute la zone tourne autour du grand hall principal où, sur des dalles chauffées, les gens s'assoient et s'étendent alors qu'au mur la télévision diffuse les infos ou des séries quelconques. Il y a un petit bar où je déguste un Misu galu, il y a même un restaurant un peu plus loin. Dans un coin, des ordinateurs avec internet payant. Pendant que Sébastien se connecte je m'adonne à une activité beaucoup plus étrange : le nettoyage de pied ultime ! En effet, on peut demander à mettre ses pieds pendant 20 minutes dans un bassin plein de... petits poissons ! Ces poissons voraces se délectent des peaux mortes et autres saletés, ça chatouille mais c'est très efficace ! (et très drôle aussi...)</p>
<p>On teste ensuite, les différentes salles à thème : la salle froide, la salle à 50°, la salle à 80° (chaud chaud), la salle riche en oxygène ou la salle aromatisée à je ne sais pas trop quoi. Nous n'avons même pas tout vu car il y a aussi des salles de repos et des salles de visionnage de films et bien sûr, en payant, on peut avoir toutes sortes de soins et de massages.</p>
<p>Enfin bon, après près de trois heures on sort enfin du spa : bref retour à l'hôtel avant de repartir pour la ville. On passe d'abord au port pour réserver nos billets pour Jeju puis on rejoint la plage célèbre de Haeundae. Il est bien 17h30 quand on y arrive et comme le ciel est un peu nuageux, elle n'est pas pleine du tout. En pleine ville, elle est coincée entre les grands immeubles et les hôtels de luxe : c'est la plage de prédilection des coréens qui y viennent en masse l'été pour profiter de la mer. Pour une plage de ville, elle n'est pas trop sale et nous nous baignons agréablement dans la mer tiède. La plage est "sur surveillée". Il n'est pas possible de nager au delà d'une petite bande de bouées, très près du rivage à mon goût, et après 18h30 il est tout simplement interdit de se baigner ! Enfin, on a déjà bien profité et nous lisons nos livres en regardant les vagues. Alors que la lumière du jour baisse doucement, les lumière de la ville s'allument et Busan commence à briller de ses milliers d'enseignes lumineuses comme toute ville Coréenne qui se respecte. Nous mangeons près de la plage puis retournons dans notre hôtel profiter à nouveau du bassin chaud pour nous laver du sel et du sable.</p>
<p>Aujourd'hui, nous déposons nos bagages au port puis nous nous baladons dans la ville et son marché aux poissons en attendant le départ de notre bateau ce soir.</p>Où sont les temples dans la montagnes, et le chemin ?2008-08-24T02:21:00+02:002008-08-24T02:21:00+02:00vivianetag:None,2008-08-24:/ou-sont-les-temples-dans-la-montagnes-et-le-chemin.html<p>Après une nuit à Andong, nous visitons sous la pluie le petit village Hawae : un ensemble de maisons traditionnelles dont beaucoup sont encore habitées. Il pleut toujours quand nous prenons le train pour Gyongju.</p>
<p>En Corée, il y a partout de très nombreux motels qui offrent des chambres à des …</p><p>Après une nuit à Andong, nous visitons sous la pluie le petit village Hawae : un ensemble de maisons traditionnelles dont beaucoup sont encore habitées. Il pleut toujours quand nous prenons le train pour Gyongju.</p>
<p>En Corée, il y a partout de très nombreux motels qui offrent des chambres à des prix raisonables. Nos critères de choix sont assez limités et nous prenons en général le premier que nous trouvons. Cette fois-ci, nous avons la surprise de trouver dans la chambre un ordinateur connecté à internet !! Bon, il n’y pas de fenêtre, mais on ne peut pas tout avoir...</p>
<p>Je profite du sauna du motel voisin pour me réchauffer de la pluie incessante. J’ai l’impression d’entrer dans un autre monde. Dans les bassins, un groupe de femmes coréennes discutent tranquillement, serviettes autour des cheveux. Certaines ont mis du linge à tremper dans des petites bassines. Dans un des saunas, une télévision diffuse une série locale et une jeune femme couchée lassivement la regarde d’un oeil distrait.
Une fois lavée et mes cheveux secs, nous resortons sous la pluie pour profiter un peu de la ville. Après une gauffre gargantuesque, nous parcourons un petit parc parsemé de tombes ancienes marquées par de très gros tallus. L’étang prend une jolie couleur sous la pluie et le paysage, bien que mouillé, est charmant. Nous mangeons le soir dans un restaurant de « cuisine royale » où l’on nous sert à chacun un gros poulet farci au riz dans son bol de soupe chaude.</p>
<p>Le lendemain, nous réservons une nouvelle nuit dans notre motel et partons pour une journée à Namsan. Namsan est une grande montagne au sud de la ville dans laquelle se cachent de nombreux temples et reliques. Dans nos guides, un chemin classique est décrit et l’on nous donne à peu près les mêmes indications à l’office de tourisme. Il faut se rendre à Sangneum, le point de départ de la balade, de nombreux bus y menent.
Nous attendons donc à l’arrêt de bus et au moment où nous allions laisser tomber pour un taxi, le bus arrive. Nous rencontrons là le premier chauffeur de bus pas très aimable de Corée. Nous lui indiquons la station et payons le ticket, mais, malgré toute notre attention, nous loupons l’endroit qu’il ne nous a malheureusement pas indiqué. De vielles coréennes, assise devant nous, nous donent des explications confuses (évidemment comme c’est en coréen, c’est toujours confus) et finissent par nous dire de descendre.</p>
<p>Nous sommes véritablement au milieu de nulle part. D’après le nom de l’arrêt de bus, nous pensons être au point final de notre balade et décidons, bon grè mal grè, de la faire dans l’autre sens. Derrière une minuscule épicerie, où nous achetons de l’eau, un petit chemin part vers la montagne.</p>
<p>On commence donc notre ascension. Je ne vais pas très vite mais je m’en sors tout de même à peu près. Après une longue grimpette ponctuée de pause, le chemin devint plus plat et nous avons déjà une jolie vue sur la vallée. On passe à côté d’un restaurant coréen et de petits champs cultivés avant de bivouaquer dans une clairière. Il est 13h30 quand nous repartons avec, à nouveau, toutes nos forces. Nous suivons ce qui semble être notre direction et le chemin commence à descendre. Ce n’est qu’après avoir beaucoup descendu que je suis prise de doutes. Nous croisons des coréens qui semblent dire qu’il faut remonter.</p>
<p>A ce moment là, je commence à desepérer : l’idée de remonter est tout à fait insupportable mais l’idée de quitter la ville sans avoir trouver ces fameux temples est encore pire. On remonte donc et, pour ne pas perdre de temps, je vais beaucoup plus vite qu’à mon habitude. Je suis d’aileurs à bout de souffle et dois tout de même m’arréter pour respirer. A nouveau en haut, un autre groupe de coréens m’offre une bouteille d’eau fraiche (sans doute devant mon air de mort vivante). Mais ils ne sont pas très clairs sur l’endroit où nous sommes ni sur l’endroit où nous devons aller. « Heureusement », un couple descend d’une petite pente et l’homme nous montre sur la carte le chemin que nous devons prendre. Il y a une première montagne à dépasser, puis nous devrions rejoindre une route et redescendre vers la vallée en croisant en chemin les temples et tout le tralala.</p>
<p>C’est donc plein d’entrain que nous reprenons la route. Mais cette première montagne s’avère être un gros problème. Le chemin n’en finit pas de monter, de façon très abrupte, et je suis complètement essouflée. Je dois m’arréter tous les trois mètres pour reprendre ma respiration et j’essaie d’économiser l’eau car nos réserves s’amenuisent. Après cette douloureuse ascension, nous atteignons enfin le sommet où l’on croise les coréens de tout à l’heure (mais par où sont ils passés...). De la haut, nous avons un magnifique panorama sur la montagne et la vallée aux alentours. Au moins, c’est toujours ça de pris.</p>
<p>Nouveau problème, par où redescendre ? Un chemin semble s’imposer et nous commençons à le suivre. Les choses ne se gâtent pas tout de suite, après un début un peu sec, le chemin est assez facile. Il ne descend même pas assez vite à notre goùt (parfois il remonte même) et l’heure avançant , notre inquiétude naît. Il semble que le chemin suive la crète de la montagne et il nous offre d’ailleurs de magnifiques vues. Il se perd parfois un peu dans la broussaille ou les rochers et n’est pas facile à suivre.</p>
<p>Au bout d’un certain temps, commence la vraie descente. Là, c’est pire que la montée, et l’on doit en faire une bonne partie sur les fesses. Au milieu des rochers abruptes, nous ne sommes plus très sûrs de « où est le chemin ». Nous devons descendre très lentement, souvent moi en tête car Sébastien porte le sac et a donc plus de difficultés. Notre plus grande peur est de glisser un peu trop ou de déraper et de nous fouler une cheville ou de nous casser une jambe. A ce moment là, on a vraiment l’impression d’être au millieu de nulle part, dans une nature sauvage et hostile, à dégringoler des rochers glissants. L’ensemble pierreux se termine enfin et nous entrons dans une forêt épaisse. Le chemin est complètement perdu... Sans paniquer, même si l’heure tourne, nous continuons notre descente. Nous trouvons un ruisseau presque à sec qui nous sert de repère et de chemin. C’est plus facile que ce que nous avons vu plus haut mais reste assez aventureux. On marche sur les cailloux en s’accrochant aux branches mais parfois la végétation nous coupe la route. En dehors du lit du ruisseau, le sol est recouvert de feuilles et autres plantes mortes et l’on s’enfonce parfois jusqu’aux chevilles.</p>
<p>Enfin, le ruisseau rejoint une rivière et là, oh miracle, un chemin ! Il y a même une coréenne qui apparait de nulle part ce qui signifie que nous ne sommes pas loin de la civilisation. La rivière est formée de petits bassins et chutes d’eau et son eau est claire est fraiche. Nous ne resistons pas, nous avions pris nos maillots « au cas où » et l’on se trempe donc entier dans l’eau ce qui nous fait le plus grand bien.</p>
<p>Il est 17h30, nous sommes maintenant rassurés, la perscective de dormir perdus dans la montagnes ou d’appeler les secours au millieu de la forêt s’est maintenant éloignée. Il nous faut encore une heure pour terminer le chemin le long de la rivière. Nous arrivons ensuite dans un charmant petit village, épuisés. Nous n’avons aucune idée de l’endroit où nous sommes : nous achetons de l’eau à l’épicerie et rejoignons un arrêt de bus. Le soir, nous mangeons un délicieux bibimbab dans un joli petit restaurant : repas bien mérité ! Et au final, nous n’avons pas vu les temples…</p>Première Nuit : Naksan2008-08-21T05:31:00+02:002008-08-21T05:31:00+02:00vivianetag:None,2008-08-21:/premiere-nuit-naksan.html<p>Nous Voilà dans un cyber café (PC bang) à Sokcho en train d'attendre le bus...</p>
<p>Nous avons passé notre première nuit à Naksan sur la côté est, en face du pacifique...</p>
<p>Sur la route, nous avons traversé le parc national du Seoraksan : montagnes magnifiques noyées dans le brouillard et de …</p><p>Nous Voilà dans un cyber café (PC bang) à Sokcho en train d'attendre le bus...</p>
<p>Nous avons passé notre première nuit à Naksan sur la côté est, en face du pacifique...</p>
<p>Sur la route, nous avons traversé le parc national du Seoraksan : montagnes magnifiques noyées dans le brouillard et de grosses averses.
A Naksan, les nuages s'étaient un peu dissipés mais il faisait toujours frais. Nous trouvons très facilement un hotel pour la nuit, ou plutôt un Motel (hotel en moins cher). La chambre est très confortable, il y a tout ce dont on peut avoir besoin : du gel douche à la brosse à cheveux en passant par la brosse à dent et la mousse à raser.</p>
<p>Après s'être installés, on sort faire un tour sur la plage encore humide de la pluie récente. Nous nous trouvons face à un pacifique déchainé qui écume en gros rouleaux sur le sable. Il est interdit de se baigner, des coréns en gilets jaunes "Live Guard" sifflent sur tous ceux qui s'approchent un peu trop. Les gens ont les pieds dans l'eau et hurlent dès qu'une vague un peu plus grosse mouille leur vêtements. Nous marchons nous aussi le spieds dans l'eau, qui est à une température idéale ce qui rend encore plus frustrant la non baignade.</p>
<p>Plus tard, nous montons depuis la plage vers le temple "Nakansa", qui domine la mer. Les petites pagodes aux toits bleus se cachent dans les broussailles des colines, entre les montagnes et la mer.</p>
<p>En arrivant au point culminant, nous avons un panorama à 360 degrés des plus magnifiques. Une statue géante est errigée au centre d'une petite place et tout autour, ce n'est que beauté. A l'ouest, le soleil descend sur les montagnes du Seoraksan baignant tout de sa couleur orangée. Au sud, d'autre montagnes s'effacent lentement dans la brûme et le ciel. Et à l'est, bien sûr, il y a la mer et son parfait horizon qui meurt sur la côte en écumes blanches. Nous restons subjugués devant le spectacle et nous regardons le coucher de soleil.</p>
<p>On redescend ensuite pour trouver un endroit où manger (ce qui n'est pas évident car je ne mange toujours pas de poisson et ici, c'est un peu l'aliment de base). Sur le marché à côté de la plage, il y a des stands entiers de poissons séchés...</p>
<p>Le ledemain, nous retournons sur la plage avant de quitter l'hôtel. La nuit n'a pas calmé l'océan et les rouleaux continuent de déferler bruillament sur le sable. On se met tout de même en maillot et, allongés sur le sable, nous laissons mouiller par l'écume.</p>
<p>Après tout ça, nous avons quitté la petite ville pour rejoindre la gare routière de Sokcho où nous attentons maintenant le bus pour Andong.</p>Mi chemin2008-08-19T11:50:00+02:002008-08-19T11:50:00+02:00vivianetag:None,2008-08-19:/mi-chemin.html<p>Nous voilà arrivé à la moitié de notre voyage et à l’aube de sa seconde partie. Après deux semaines passées à Séoul, Seb est enfin en vacances et demain nous prenons le bus vers… le reste du pays !</p>
<p>Mes deux derniers jours à Séoul ont été très calmes : quelques …</p><p>Nous voilà arrivé à la moitié de notre voyage et à l’aube de sa seconde partie. Après deux semaines passées à Séoul, Seb est enfin en vacances et demain nous prenons le bus vers… le reste du pays !</p>
<p>Mes deux derniers jours à Séoul ont été très calmes : quelques achats à Insadong et surtout grandes séances de « repos sur la terrasse ». La terrasse de Lois est vraiment super : grande, ombragée, recouverte de bois et entourée de buisson. C’est comme un petit jardin coupé du monde, il ne manque qu’un peu d’eau pour se baigner et c’est le paradis. J’y ai fait ma dernière peinture à partir d’une photo prise dimanche, et j’y ai passé de longues heures à paresser sur la chaise longue avec un bouquin.
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=819211&l=7dd83143c9&id=599044541" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-104" title="Peinture Vue Séoul" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/08/n599044541_819211_4184-300x225.jpg" alt="Peinture Vue Séoul" width="300" height="225" /></a>
Aujourd’hui, j’ai trouvé dans les magasins du quartier les produits que je voudrais rapporter en France comme la poudre de Misus Galu ou le barley tea qui se boit chaud l’hiver mais glacé l’été.</p>
Demain commence notre périple, nous devrions prendre un bus vers Sokcho puis essayer de rejoindre le temple Naksansa situé sur une jolie ville côtière. Ensuite nous descendrons la côte est vers Gyongju puis Busan avant de rejoindre l’île de Jeju et de remonter finalement vers Séoul. Le programme est prévisionnel : rien n’est arrêté ! D’ailleurs, nous n’avons rien réservé…</p>
<p>Comme je ne prends pas l’ordinateur portable avec moi, cela va être plus difficile d’écrire sur le blog, je laisserai peut-être quelques notes mais le compte rendu plus détaillé ne viendra qu’après coup !</p>Week end et Corée du Nord2008-08-18T05:22:00+02:002008-08-18T05:22:00+02:00vivianetag:None,2008-08-18:/week-end-et-coree-du-nord.html<p>Le week-end commence par un vendredi tranquille, férié pour cause de fête nationale (libération de l’occupation japonaise), que nous passons à visiter le palais Changgyeongung. Mais c’est le samedi que nous attendons vraiment, car nous avons au programme la visite de la DMZ.
La DMZ, c’est la …</p><p>Le week-end commence par un vendredi tranquille, férié pour cause de fête nationale (libération de l’occupation japonaise), que nous passons à visiter le palais Changgyeongung. Mais c’est le samedi que nous attendons vraiment, car nous avons au programme la visite de la DMZ.
La DMZ, c’est la zone « démilitarisée » qui entoure la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Il n’est possible d’approcher la frontière qu’en un seul point, la Joint Security Area située à une cinquantaine de kilomètre au nord de Séoul : c’est là que nous allons.
On ne peut y aller qu’avec un tour organisé. Nous avons donc réservé notre excursion auprès d’une agence de voyage en ligne « Good Morning Tours ». Nous arrivons vers 11h au Lotte Hotel où nous attendons le départ du bus à 11h30. La guide est coréenne mais le tour est en anglais, il n’y a d’ailleurs que des étrangers. Dès le départ, on sent que ce n’est pas une visite comme les autres, la guide nous parle rapidement de la guerre de Corée et de ses conséquences actuelles.</p>
<p>Après la seconde guerre mondiale, la Corée a été divisée en deux parties selon le 38em parallèle : le nord sous influence soviétique, et le sud sous influence américaine. Assez rapidement, deux gouvernements distincts se forment et deux pays émergent : La République de Corée (au sud) et la République populaire démocratique de Corée (au nord). En 1950, le nord attaque le sud : en quelques jours la grande majorité de la péninsule est occupée par les soldats nordistes. Alors que les troupes sudistes étaient retranchées dans le sud-est, l’armée américaine avec le soutient de l’ONU débarque à Incheon, près de Séoul, à quelques kilomètre au sud du 38eme parallèle. L’offensive marque la débâcle de l’armée nord coréenne et en octobre 1950, la majeure partie de la péninsule est aux mains des sudistes. Mais la Chine entre alors dans le conflit, envoyant 500 000 de ses soldats et repoussant ainsi les troupes américaines. La ligne de front se stabilise au niveau de la frontière actuelle (assez proche du fameux parallèle). Il faudra attendre trois ans pour qu’un cessez le feu soit enfin signé mettant fin aux combats meurtriers. C’est à cette date que se crée la zone démilitarisée, chaque camp se retranchant de deux kilomètres à partir de la frontière.</p>
<p>Cette bande de 4 kilomètres de larges et 248 kilomètres de long est surveillée des deux côtés par leurs armées respectives. Elle est aussi recouverte d’un million de mines, ce qui en fait une des frontières les plus difficile à traverser.</p>
<p>Notre bus part de Séoul et monte vers le nord. Depuis l’autoroute, nous longeons la rivière Imjin et pouvons apercevoir la Corée du nord sur son autre rive. A marée basse, la rivière peut se traverser à pied et servit terrain à de nombreux défecteurs nord-coréens mais aussi à des commandos d’attaques. D’ailleurs, la rive sud est bardée de barbelés. Nos observons, étonnés, des pylônes électriques traversant la frontière et semblant apporter l’électricité du sud vers le nord. Ils sont en fait là pour alimenter un centre touristique pour sud coréens installés au nord et employant des nord coréens : un signe d’espoir d’entente entre les deux pays.</p>
<p>Après le déjeuner pris dans un restaurant au milieu de nulle part, nous rejoignons le parc Imjingak, point le plus proche de la frontière accessible sans autorisation spéciale. Nous pouvons alors marcher sur une petite partie du « Freedom Bridge », pont reliant les deux Corées et qui servit à échanger des prisonniers après la guerre. Evidemment, le pont est rapidement coupé. Sur les murs, d’émouvantes photos de coréens originaire du nord et qui n’ont jamais pu revoir leur terre natale. Certains viennent chaque année dans le parc pour rendre hommage à leurs ancêtres selon les cérémonies traditionnelles.</p>
<p>Nous reprenons ensuite le bus et continuons vers le nord. Bientôt, un soldat sud-coréen vient vérifier nos passeports dont il a reçu à l’avance les numéros. Nous arrivons au camp Bonifas, nommé en l’honneur d’un soldat américain mort lors d’un incident à JSA. Après une présentation sur la visite que nous allons effectuer, nous changeons de bus. Le nouveau bus est conduit par un militaire sud coréen. Nous entrons enfin la « Joint Security Area ». Les règles sont très strictes, nous ne pouvons rien porter dans nos mains à part un appareil photo. Nous devons laisser tous nos sacs dans le bus. Les photos ne sont d’ailleurs permises que dans certaines zones. Il nous est interdit de faire un signe quelconque en direction de la Corée du Nord et de toucher quoi que ce soit. A savoir que ces règles ne sont pas celles suivies par les touristes visitant JSA depuis la Corée du nord (oui, oui, c’est possible !) qui eux ont le droit de faire des signes et de toucher ce qu’ils veulent. Mais aujourd’hui, nous n’en croiserons pas.</p>
<p>Le premier monument que nous visitons est aussi l’un des plus impressionnant. C’est la salle de conférence placée pile entre les deux corées. C’est une des seules zones neutres de la JSA et nous pouvons traverser la frontière et mettre le pied en Corée du Nord ! La salle est gardée par les militaires sud coréens qui sont là pour assurer notre protection : très sérieux et effrayants, en position de Tae Kwaen Do.</p>
<p>Nous rejoignons ensuite une petite pagode depuis laquelle nous avons une meilleure vue de l’ensemble de la zone. Nous pouvons voir en particulier les soldats nord coréens sortir de leur bâtiment et nous observer avec des jumelles… Après cela, nous reprenons le bus et descendons un peu plus loin, au niveau d’un point d’observation stratégique côté sud. Pendant un temps, un arbre coupait la vue entre ce point et le pont de « non retour » un peu plus bas. C’est à cause de cet arbre qu’à eu lieu un des plus important incident de la JSA : alors que les soldats américains voulaient en couper les branche, les soldats nord coréens ont voulu les en empêcher. Deux soldats américains perdirent la vie, dont Bonifas qui donna son nom au camp. Après l’incident, les militaires des deux camps n’eurent plus l’autorisation de circuler à travers JSA librement et la salle de conférence devint la seule zone neutre.</p>
<p>Depuis notre observatoire, nous voyons la frontière à quelques mètres marquée par de petites bornes blanches. Nous voyons aussi le bâtiment dans lequel fut signé le cessez-le-feu, qui se trouve maintenant au nord. Il est difficile d’imaginer que la paisible forêt qui s’étend devant nous sur fond de montages idylliques est en fait un champ de mine et la plus infranchissable des frontières…</p>
<p>De l’autre côté, nous apercevons un village nord coréen duquel s’élève un gigantesque drapeau (le plus haut du monde). Ce village, à l’intérieur même de la DMZ, fut pendant longtemps une simple façade. Il est à présent habité par des travailleurs nord coréens. Côté sud aussi, il y a un village à l’intérieur de la DMZ (drôle d’endroit). Sur la route, nous avons pu voir les panneaux l’indiquant. Ses habitants sont des cultivateurs qui ont leurs rizières à l’intérieur de la zone et qui n’ont pas voulu quitter leur terre. Ils sont plutôt riches car ils ne payent pas de taxe mais leur vie n’est pas très drôle. Ils vivent tout de même à l’intérieur d’une zone militaire et leurs mouvements sont très contrôlés. Ils subissent un couvre feu et doivent être rentrés chez eux avant minuit chaque soir, le village est sous surveillance constante de l’armée pour éviter les attaques et enlèvements menés par les nord coréens…</p>
<p>Nous remontons dans notre bus et rejoignons le fameux pont de « non retour ». Simple petit pont de bois qui marque la frontière à cet endroit et qui, depuis l’incident Bonifas, n’est plus traversé. Il est trop dangereux de descendre du bus et nous devons nous contenter de l’observer depuis les fenêtres. Enfin, le dernier arrêt est le magasin de souvenirs, où l’on peut se détendre et les soldats sud coréens nous accompagnant aussi… C’est là que nous reprenons notre bus initial pour rentrer à Séoul. Fin de cette visite si impressionnante !</p>
<p>Notre dimanche est beaucoup plus classique : balade dans les rues de Samjongil avec la collègue de Sébastien Sunghee et sa sœur Sanghee. Puis marche le long des berges du fleuve Han sur l’île de Yeoido où Sanghee travaille. C’est là qu’a été tourné le film « The Host » que nous avons vu et nous reconnaissons les lieux avec amusement. Le dimanche soir, nous mangeons avec Lois et Sunghee : Lois nous a préparé un délicieux repas !</p>Jeudi spirituel2008-08-15T15:22:00+02:002008-08-15T15:22:00+02:00vivianetag:None,2008-08-15:/jeudi-spirituel.html<p>Jeudi, je suis allée visiter le temple Bogheunsa, seul temple bouddhiste de Séoul (les autres ayant été chassés lors de la montée du Confucianisme). J’ai suivi le programme proposé « temple life » de deux heures, sorte de « Bouddhisme pour les nuls ». D’abord, on visite le temple avec un guide …</p><p>Jeudi, je suis allée visiter le temple Bogheunsa, seul temple bouddhiste de Séoul (les autres ayant été chassés lors de la montée du Confucianisme). J’ai suivi le programme proposé « temple life » de deux heures, sorte de « Bouddhisme pour les nuls ». D’abord, on visite le temple avec un guide qui nous explique au passage les grands principes du bouddhisme et de la vie de Buddha.</p>
<p>Puis, on rejoint le centre de méditation où l’on apprend à faire des fleurs de lotus en papier : la fleur de lotus est le symbole du bouddhisme, car elle naît magnifique de l’eau impure de l’étang tout comme le nirvana peut venir du monde des hommes. On s’assoie ensuite sur des petits coussins et l’on assiste à la cérémonie du thé (à ce moment là, on boit du thé avec des petits gâteaux, c’est très bien !). Puis arrive le moine qui nous fait un discours sur la méditation et la recherche de la vérité absolue bouddhiste. Il y a trois pêchés dans le bouddhisme : l’envie, la colère et l’ignorance, la méditation doit aider à s’en défaire (surtout les deux premiers, pour le troisième il y a d’autres méthodes !). Commence ensuite la vraie séance de méditation qui, heureusement, ne dure pas longtemps. J’atteins mon plus gros problème avec le bouddhisme, la position de méditation me fait très rapidement souffrir et je n’arrive plus à me concentrer sur mon vraie moi mais uniquement sur les crampes dans mes jambes. C’est vrai que je ne suis pas très souple mais quand même. Peut-être que quand mon esprit sera libéré de la colère et l’envie ce sera plus facile, mais comme pour cela il fait passer par la méditation, ça tourne en boucle !
Ma visite terminée, je rejoins Sébastien et nous sortons avec deux de ses collègues : Michelle et Songran. Elles choisissent pour nous un restaurant japonais et il est beaucoup plus simple de commander les plats lorsqu’on est avec des coréens. On termine ensuite la soirée dans le classique Noraebang (karaoké coréen) : nous avons une petite pièce juste pour nous et on peut donc chanter sans complexes ! Malheureusement, il n’y a pas de chansons en français mais on massacre tout de même Nirvana et Guns and Roses pour se consoler…</p>Deuxième semaine2008-08-14T06:06:00+02:002008-08-14T06:06:00+02:00vivianetag:None,2008-08-14:/deuxieme-semaine.html<p><strong>Namsan</strong></p>
<p>Le lundi, je me retrouve à nouveau seule et décide d’aller voir Namsan, la grande colline qui domine Séoul.
Je descend à la station Myong dong et monte encore un peu (un peu qui semble beaucoup vue la chaleur) pour rejoindre le téléphérique, car c’est le meilleur …</p><p><strong>Namsan</strong></p>
<p>Le lundi, je me retrouve à nouveau seule et décide d’aller voir Namsan, la grande colline qui domine Séoul.
Je descend à la station Myong dong et monte encore un peu (un peu qui semble beaucoup vue la chaleur) pour rejoindre le téléphérique, car c’est le meilleur moyen de monter au sommet de la colline !
Dans la petite cabine, beaucoup de familles dont les enfants s’émerveillent de la vue qui se dégage petit à petit. Le voyage est très court et nous voilà au pied de la grande « tour de Séoul ». Malheureusement, aujourd’hui le temps est lourd et brumeux et il est difficile de prendre des photos où l’on voit quelque chose.</p>
<p>Je me balade dans le joli parc à la recherche d’un endroit d’où je pourrai peindre une vue globale de la ville. Elle s’étend à l’infini de tous les côtés de la colline et parait disparaître dans le brouillard et les montagnes. Finalement, je m’installe debout contre une rambarde dont l’angle et la largeur conviennent exactement. Il est difficile de peindre cette grande mer urbaine d’immeubles et de gratte-ciels mais je cherche surtout à rendre l’impression de brouillard et de couleur qui s’en dégage. La ville happée par les montagnes, les montagnes happées par le ciel. Je suis dans un coin reculé du parc, face au vide et donc dos aux gens, si bien que je suis plutôt discrète : on pourrait croire que je ne fais que regarder le paysage (certes en prenant mon temps).
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=819209&l=62e25e6649&id=599044541" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-116" title="Peinture vue Séoul" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/08/P1020056-300x225.jpg" alt="Peinture vue Séoul" width="300" height="225" /></a>
Ma peinture terminée, je décide de descendre à pied. Un long escalier entouré de verdure mène au pied de la colline. Il fait une chaleur moite et humide qui petit à petit se transforme en lourdeur presque insoutenable. Au bruit des grillons et des oiseaux et devant la densité de la végétation, on pourrait se croire dans la forêt tropicale, mais nous sommes au milieu d’une gigantesque ville et l’on devine les gratte-ciel derrière les branches des arbres.</p>
Arrivée en bas, je n’ai aucune idée de l’endroit où je suis et dois encore marcher un certain temps pour trouver une station de métro. Lorsque la pluie se décide enfin à tomber, c’est un soulagement !</p>
<p>Petite anecdote du soir : La nourriture coréenne est très bonne mais il est très frustrant de ne rien comprendre ! On finit par choisir a hasard quand on aimerait le faire en connaissance de cause. Lundi soir, nous sommes rentrés dans un restaurant qui s’est avéré être spécialisé dans le poisson (ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas pour moi). Je me suis sentie très stupide quand j’ai demandé un plat sans poisson… J’ai finalement pris des nouilles japonaises qui trempaient tout de même dans un bouillon où flottaient des fruits de mers. Ca n’avait pas mauvais goût, donc j’ai réussi à manger mon plat. Cependant, le dégoût des fruits de mer et du poisson doit être tellement ancré en moi que je me suis sentie mal plus tard dans la soirée. J’ai vomi tout mon repas et ai souffert de nausée pendant le reste de la soirée.</p>
<p><strong>Repas français</strong></p>
<p>Mardi, Lois a invité les collègues de Sébastien à venir manger chez elle mais c’est nous qui allons faire la cuisine ! C’est Sébastien qui a eu l’idée de proposer un repas « français ». En fait, il a décidé de faire du Risotto (au moins comme ça, on a l’ingrédient principal !). Ma mission aujourd’hui est de trouver ce qu’il nous manque : en particulier le parmesan !</p>
<p>Lois est censée vivre prêt d’un quartier français et m’a dessiné un plan pour que je trouve le « marché français ». J’ai déjà acheté une partie de ce que je cherchais dans le super marché « orga » prêt de la station de métro (du pain en particulier), mais il me manque toujours le parmesan. Je pars donc à la recherche de ce magasin français. A l’endroit indiqué, je trouve bien une boutique « sommet France », mais ils ne vendent que des meubles ! Je tente tout de même ma chance et les deux jeunes filles à l’intérieur se décarcassent pour me trouver une solution. Elle m’imprime un plan et m’écrivent des trucs en coréen à montrer à un chauffeur de taxi. Une fois dehors, au bout du deuxième essai (je n’ai pas compris pourquoi mais le premier taxi n’a pas voulu), ça a l’air de fonctionner. Après m’avoir beaucoup parler en coréen (il faut garder espoir, un jour je comprendrai !), le chauffeur me dépose devant un grand magasin qui se trouve être juste à côté d’une station de métro que je connais (et qui est très proche de la notre).</p>
<p>Il y a dix étages et les 7 premiers sont réservés au vêtements (et je commence à me demander pourquoi on m’a envoyé ici), le 8eme est dédié à la décoration d’intérieur mais l’espoir renaît au 9eme lorsque j’aperçois une grande boutique de vins. Et, oh miracle, à l’intérieur ils vendent aussi des fromages ! C’est un tout petit stand mais il y a du parmesan, ainsi que du « Camobaireu » et du boursin. Je prends le boursin, même s’il coûte 10 euros… Je laisse de côté les appéricubes qui sont encore plus chers. En redescendant, je craque aussi sur une boite de macarons à un prix raisonnable.</p>
<p>Voilà donc le menu pour ce soir :</p>
<p>Apéritif / entrée : pain au boursin et dés d’emmental (plus du camembert et du bleu que les coréens nous ont apporté, achetés au même magasin que moi)
Plat : Risoto aux olives de Sébastien – très apprécié
Dessert : Crumble aux nectarines et macaron, digestif au calva (le calva venait de France)</p>
<p>En résumé, un repas très réussi !
<strong>Encore de la peinture</strong></p>
<p>Mercredi, je suis retenue à la maison par la fin de mon roman policier. Il faut dire que lire à l’ombre sur le bois humide de la terrasse, une tasse de thé glacé à la main, c’est vraiment le paradis.</p>
<p>Je sors tout de même aux alentours de 15h et prend le métro pour aller visiter un des palais que je n’ai pas encore vu. Ce n’est qu’en arrivant que je me rends compte qu’il faut obligatoirement suivre la visite guidée. Or, j’ai pris mes affaires de peintures et je préfèrerais trouver un joli endroit pour peindre. Je me rabats donc sur un autre palais, plus petit, enfoncé dans un joli parc boisé. Il y a plein de vieux coréens assis par terre qui joue à un jeu de plateau avec des pions noirs et blancs.</p>
<p>Finalement, je me mets sur un banc à côté d’un petit étang et je dessine les vieux assis sur leurs bancs en face de moi. J’attire beaucoup de curieux, tous les vieux du coin s’approchent de moi et regardent mon dessin, commentant en coréen. L’un deux me prends même pour une muette car je ne lui réponds que par des gestes et des sourires. Ils ont l’air de trouver très amusant que je les prenne pour modèle.</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=819209&l=62e25e6649&id=599044541"><img class="aligncenter size-medium wp-image-118" title="Peinture pars" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/08/P1020057-300x225.jpg" alt="Peinture pars" width="300" height="225" /></a>
En partant, je leur dis au revoir en coréen et ils me saluent en me souriant. Les gens me sourient beaucoup de façon générale et me saluent aussi. Régulièrement, des gens que je croise me lancent un grand « Hello » ou « Hi ». Vraiment, en tant que touriste occidental en Corée (qui plus est ne ressemble pas un GI), vous êtes vraiment une star !</p>Premier week-end2008-08-11T14:16:00+02:002008-08-11T14:16:00+02:00vivianetag:None,2008-08-11:/premier-week-end.html<p>Petit résumé de notre premier week-end à Séoul.
Samedi, nous décidons d’aller visiter le marché de Namdaemun. Il n’est pas très grand mais l’on peut tout de même s’y perdre. Il s’étire le long des ruelles du quartier en multiples petits stands de vêtements, nourriture …</p><p>Petit résumé de notre premier week-end à Séoul.
Samedi, nous décidons d’aller visiter le marché de Namdaemun. Il n’est pas très grand mais l’on peut tout de même s’y perdre. Il s’étire le long des ruelles du quartier en multiples petits stands de vêtements, nourriture etc. Les aliments séchés ont particulièrement la côte, que ce soit des fruits ou du poisson. On se ballade au hasard sous l’oppressante chaleur. Il a des choses étonnantes, comme ce grand bâtiment, marché couvert de vêtement de plusieurs étages ! La chaleur affecte notre appétit, mais on se nourrit quand même d’un sachet de bananes séchées puis d’une tranche de melon frais, vendu en bâton, comme une glace.</p>
<p>On voudrait pouvoir admirer la célèbre porte de Namdaemun, mais elle a brûlée cette année et est donc en travaux, cachée derrière de grands parpaings.
On reprend ensuite le métro pour rejoindre l’autre marché, Dongdaemun. Mais une fois arrivé sur place, tout semble fermé. Notre précédente balade nous a déjà fatigué et il semble faire de plus en plus chaud. Nous n’avons pas le courage de chercher plus loin et, après avoir admiré la porte qui ici n’est pas détruite, nous nous affaissons dans une taverne où l’on boit du thé avec une salade de fruit. En ressortant, on se balade le long du récent canal aménagé alors que le soleil commence déjà à faiblir. Nous passons la soirée avec Loïs qui nous a cuisiné un délicieux repas coréen !</p>
<p>Dimanche, il fait toujours aussi chaud. Nous décidons d’aller nous balader au parc national Bukhansan. C’est un grand massif rocheux qui s’étend au nord de Séoul, accessible en métro. Comme nous ne nous sentons pas la force de gravir les montagnes, nous suivons les indications de notre guide vers une balade dans une vallée près d’un torrent. On prend donc le métro jusqu’à la station Gupabal d’où il faut ensuite prendre un bus. Les coréens, toujours aussi serviables, nous indiquent l’arrêt et le numéro à prendre. Nous montons donc dans un minuscule bus qui part escalader les collines avant de nous déposer dans un chemin poussiéreux où les voitures sont garées n’importe comment. De là, on marche une centaine de mètres et arrivons à ce qui semble être l’entrée. Nous ne sommes pas seuls, loin de là, des dizaines de coréens sont venus se balader. Certains sont en tongs avec des petits sacs et des chapeaux de plage, d’autres sont en vêtements de randonnées.
A l’entrée du parc, plusieurs petits restaurants sont installés. En en faisant le tour, nous découvrons un spectacle des plus étonnants. Alors qu’une petite rivière coule entre des rochers, des dizaines de familles coréennes sont installées sur la rivière elle-même (entre les flaques, sur les rochers, le long des berges) et prennent leur repas. Nous n’arrivons pas à distinguer lesquels d’entre eux pique-niquent et lesquels mangent la nourriture des restaurants. Beaucoup semblent avoir apporter leur propre réchaud-barbecue ainsi que la viande à griller et tous les petits plats qui font un bon barbecue coréen. Les enfants s’amusent dans l’eau au milieu des nappes et du kimchi.</p>
<p>Nous nous installons en dehors de cette image idyllique, à une table « normale », et nous arrivons à commander une galette grillée et du riz. Après le repas, on commence tranquillement notre ballade, et l’on découvre un magnifique temple caché entre les arbres, à l’ombre de la montagne.
Puis on rejoint nous aussi la rivière, surpeuplée de bambins et groupes d’adolescents venus profiter de la fraîcheur de l’eau en ce chaud dimanche d’été. On grimpe un peu plus haut sur la rivière pour être un peu plus au calme et on s’installe près d’un petit bassin. Tous les coréens se baignent, mais, de façon étrange, aucun n’est en maillot, à part de rares jeunes enfants. Tous vont dans l’eau avec tous leurs vêtements ! D’ailleurs, lorsque nous même nous changeons le plus discrètement possible et nous baignons avec nos maillots de bain, ils nous lancent des regards curieux et amusés. On s’installe ensuite, les pieds dans l’eau, à l’ombre du rocher pour lire nos bouquins : c’est ce qui se rapproche le plus pour moi du paradis.</p>
<p>Plus tard, on redescend la rivière et rejoignons le parking, attendons le bus en plein soleil puis survivons au voyage du retour (je n’avais jamais cru que tant de gens pouvaient monter dans un si petit bus). A la maison, Lois est avec une de ses amies et le fils de cette dernière. Sur la terrasse, elle installe des nappes et nous prenons un barbecue, assis par terre, dans la douceur du soir. Le petit garçon apprend l’anglais à l’école mais est trop timide pour nous parler. Poussé par sa mère, il nous pose des questions en se cachant dans ses bras.
Notre premier week-end touche à sa fin, voilà une semaine que nous sommes à Séoul !</p>Massage, peinture et sauna2008-08-09T13:26:00+02:002008-08-09T13:26:00+02:00vivianetag:None,2008-08-09:/massage-peinture-et-sauna.html<p>Jeudi matin, j’ai rendez vous dans un établissement appelé « happy skin » à côté de la maison. La dame ne parlait pas l’anglais donc je ne sais pas exactement à quoi m’attendre. La Corée est connue pour ses soins de peau et j’espère aussi que l’établissement …</p><p>Jeudi matin, j’ai rendez vous dans un établissement appelé « happy skin » à côté de la maison. La dame ne parlait pas l’anglais donc je ne sais pas exactement à quoi m’attendre. La Corée est connue pour ses soins de peau et j’espère aussi que l’établissement fait sauna. En fait, je me rends assez vite compte que c’est simplement un centre esthétique. J’ai donc le droit à soin du visage couplé avec un massage coréen. Expérience intéressante bien que douloureuse en ce concerne le massage… Le tout dure quand même bien 1h ½, à la suite de quoi j’ai le droit à un petit thé avec tentative de communication, mais je ne suis même pas tout à fait sûre qu’elle ait compris que j’étais en vacances en Corée pour un mois…
L’après midi, je me rend au palais de Deoksugung avec mes affaires de peinture dans le but de réaliser ma première aquarelle de l’été. En effet, étant donné que je suis seule pendant ces deux semaines, c’est une bonne occasion pour peindre.</p>
<p>Partout dans le monde et, je pense, en Corée, les gens qui s’assoie au milieu d’un parc pour peindre passent pour des originaux. Mais de toutes façons, avec mes cheveux clairs, ma grande taille, mon chapeau anti-soleil et mon apparence en général, on ne peut pas dire que je me fonde dans la masse, donc une bizarrerie de plus ou de moins.</p>
<p>Assise sur un escalier, je commence tranquillement mon croquis. Assez rapidement, une jeune adolescente coréenne me demande si elle peut s’asseoir à côté de moi et nous engageons la conversation. Elle parle bien l’anglais car elle a vécu en Malaisie ce qui aide beaucoup pour communiquer. Quand je lui demande son nom, elle me répond « Vivian » !! En effet, les coréens qui ont eu des rapports avec l’étranger ou l’occident se choisissent un nom occidental en plus de leur nom coréen et elle a choisi mon nom (pas en mon honneur, car elle ne me connaissait pas…). Elle reste avec moi tout au long de ma peinture (sur laquelle elle émet souvent des doutes, mais je l’ai prévenue que je n’étais pas professionnel ou quoi que ce soit de ce genre et qu’il n’y avait donc aucune garanti de résultat).
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=819209&l=62e25e6649&id=599044541" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-125" title="Palais Coréen" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/P1010919-300x225.jpg" alt="Palais Coréen" width="300" height="225" /></a></p>
Lorsque j’ai terminé, on sort du parc ensemble et je l’invite à prendre une glace. On discute pas mal, elle semble très attirée par l’occident mais est aussi curieuse de savoir ce que je pense de l’Asie. Elle admire la couleur de mes cheveux et ne me crois pas vraiment quand je lui dis que les coréennes sont très jolies et n’ont rien à envier aux occidentales, et que d’ailleurs les hommes occidentaux trouvent tous les asiatiques très belle. (Petite note : les coréennes sont vraiment toutes très jolies, je suis parfois impressionnée par les beautés que je croise dans la rue). La jeune Vivian repart ensuite rejoindre sa tante et je rentre moi aussi me reposer.</p>
<p>Vendredi, je n’ai pas laissé tomber l’idée du sauna qui est un « must » en Corée et je me dirige vers Itaewon où mon guide donne une adresse. Itaewon est le quartier cosmopolite de Séoul, c’est la première fois que je vois tant d’étrangers. C’est le quartier de prédilection des GI américains. Les rues sont pleines de restaurants à l’américaine, ou de nationalités diverses : indiens, mexicains… C’est aussi un quartier de shopping réputé et les boutiques d’antiquités se succèdent, cédant parfois la place à des magasins de vêtements.</p>
<p>Il est 13h30 et le soleil tape fort. Je marche à travers les rues en tentant de comprendre le plan du guide et de trouver le fameux sauna. C’est mission impossible, il a peut-être disparu, ou alors je n’ai rien compris, enfin bref, je me perds dans des ruelles sans fin et qui n’en finissent pas de grimper. Je me suis un peu éloigné de l’animation générale et alors que la faim guette, je suis maintenant au milieu d’une zone résidentielle où il n’y a encore que des boutiques d’antiquités. C’est complètement épuisée que je rentre dans le premier restaurant que je trouve qui s’avère être un minuscule établissement tenu par une petite dame souriante.</p>
<p>M’asseoir à l’abri du soleil dans une salle climatisée est déjà un soulagement. La dame me propose des plats sur son menu et j’arrive à lui faire comprendre que je ne prends pas de poisson. Elle m’apporte ensuite une petite assiette de kimchi et une soupe, puis deux steaks grillés avec une salade. Oh luxe, j’ai le droit à un couteau ! Je suis seule dans le restaurant et je me rends vite compte que la dame parle un anglais correct (rare pour les coréens). Avec ça plus mes notions de coréen, nous arrivons à avoir un semblant de conversation très agréable. J’arrive à me renseigner à propos du sauna, elle me conseille celui du Hamilton hôtel, que j’avais repéré mais qui ne me semblait pas très authentique. J’arrive à lui demander, en coréen, quel sauna utilisent les coréens eux même. Elle comprend ma question mais ne comprend pas pourquoi je préfèrerais un minuscule sauna coréen au beau et grand Hamilton hôtel où vont tous les étrangers. Plus tard, trois autres personnes entrent dans le restaurant (qui est donc plein), ils parlent tous entre eux très vite en coréen. Moi évidemment je ne comprends rien mais ça reste amusant… Je quitte le restaurant et me dirige bon grès, mal grès vers l’hôtel Hamilton.</p>
<p>Si l’établissement n’est pas tout à fait authentique, il reste tout de même pour moi assez exotique. On range ses chaussures dans un petit casier puis on se rend dans la partie où hommes et femmes sont séparés. Là, on se déshabille complètement et on rejoint le sauna lui-même. Il y a des douches, plusieurs petits bassins et deux salles de sauna. Quelques femmes sont là, qui ont plutôt l’air de coréenne. Les gens se lavent entièrement sous la douche où, d’ailleurs, il y a du savon. Il y a même des douches plus basses que l’on peut utiliser avec des petits tabourets et des bassines. La première salle de sauna est à 47° et des tuyaux répandent une très légère vapeur d’eau. Les murs sont décorés de pierres semi précieuses : améthyste, jade, quark… La seconde salle est beaucoup plus chaude, 75°, un vrai four. Le plus grand bassin est le « froid » qui est en fait à 23° et donc frais et agréable. Un bouton « waterfall » fait naître un courant et un second « wave » déclenche une douche violente depuis le plafond (je soupçonne une inversion dans la traduction). Un deuxième bassin est à 35°, de l’ordre d’un bain chaud classique, il ne manque que le bouquin. Le dernier, petit et bouillonnant, est une vraie casserole dont on serait les crevettes : 45°. On a l’impression de cuir vivant, j’ai d’ailleurs du mal à y rentrer. Un escalier mène vers un étage où sont proposés des massages, mais j’ai déjà eu ma dose ! Les coréennes font des aller retours entre les douches, la salle chaude et le bassin froid. En général, elles sortent de la salle pour se verser des bassines d’eau froide sur la tête puis douche ou bassin. Je les imite et profite de l’ensemble pendant bien une heure avant de me décider à ressortir.</p>
<p>L’après-midi touche déjà à sa fin, et après m’être un peu baladée dans le quartier, je reprends le métro pour rejoindre Sébastien. Ensemble, on passe la soirée à Gangnam, quartier animé du sud de Séoul.</p>Premiers jours2008-08-08T05:20:00+02:002008-08-08T05:20:00+02:00vivianetag:None,2008-08-08:/premiers-jours.html<p><strong>Première balade</strong></p>
<p>Premier matin difficile pour moi, effet du décalage horaire, je me lève à 10h30, encore bien dans les vaps. Sébastien est déjà parti au boulot. Ce n’est qu’assez tard que je me décide enfin à affronter la chaleur extérieure. Aujourd’hui, j’ai prévu une simple …</p><p><strong>Première balade</strong></p>
<p>Premier matin difficile pour moi, effet du décalage horaire, je me lève à 10h30, encore bien dans les vaps. Sébastien est déjà parti au boulot. Ce n’est qu’assez tard que je me décide enfin à affronter la chaleur extérieure. Aujourd’hui, j’ai prévu une simple découverte à pied du centre pour me repérer un peu. Je commence mon aventure par le métro : propre et bien organisé, toutes les stations sont traduites en anglais.
J’arrive sans difficulté à la station « city hall », et je commence à marcher plus ou moins au hasard dans la rue. La balade s’avère très agréable, je me perd et me retrouve tranquillement. Je quitte les grands axes pour rejoindre les petites rues parsemées d’enseignes pour des restaurant ou autres petites boutiques. Assez rapidement, je rejoins Insadong, rue commerçante prisée pleine de magasins de souvenirs et d’échoppes à même la rue avec de la nourriture à emporter tous les 10m. Même dans ce lieu touristique les non asiatiques sont rares. D’ailleurs, une jeune coréenne intimidée me demande dans un anglais hésitant si elle peut me prendre en photo. J’accepte et profite de l’occasion pour la photographier elle et son petit groupe d’amies…</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-129" title="Jeunes coréennes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/P1010798-300x225.jpg" alt="Jeunes coréennes" width="300" height="225" /></p>
<p>Je n’ai pas mangé ce midi (la chaleur m’avait coupé l’appétit), il est 15h et je commence à avoir faim. Je suis prise du paradoxe du touriste : les produits identifiables sont des aliments occidentaux que je n’ai pas envie de manger car je trouve stupide d’aller en Corée pour prendre un hot dog, les autres produits, « locaux », semblent authentiques mais pour le coup je n’ai aucune idée de ce que c’est, et ça me fait un peu peur... Je finis par porter mon choix sur une galette que je croyais salée mais qui s’avère être un beignet à … quelque chose.
Je rentre par hasard dans un salon de thé et décide de m’y installer. Je découvre qu’ils y servent en fait des dizaines de thés différents et que c’est assez luxueux. Je choisis une boisson listée dans les thés glacés et une assiette de gâteaux de riz au sésame.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-130" title="Misu Galu" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/P1010800-300x225.jpg" alt="Misu Galu" width="300" height="225" /></p>
<p>J’avoue que j’ai été assez étonnée de voir arriver une soupe verte… Mais bon, l’assiette vaut le coup d’oeil ! La boisson s’appelle le Misu Galu (ou Misi Galu, je ne suis pas sure) et, ma foi, c’est très bon ! Après cet étrange goûter, je me balade encore un peu avant de retourner au métro, première après midi de découverte réussie.
<strong>
Premier et deuxième resto</strong></p>
<p>Le lendemain, Sébastien travaille depuis la maison. Je me lève un peu plus tard que lui et laisse doucement passer la matinée. Vers midi, Internet ne marche plus. Nous sommes en fait connecté sur le réseau d’un voisin car nous n’avons jamais réussi à faire marcher celui de Lois. Nous en profitons pour sortir manger. C’est notre première expérience de restaurant coréen à Séoul. Nous choisissons un barbecue (spécialité coréenne). Le restaurant est divisé en deux parties : une à la coréenne, où le gens enlèvent leurs chaussures et s’assoient par terre, et une à l’occidentale. Pour ne pas accumuler les difficultés, nous prenons celle où s’assoient sur des chaises. La carte n’est pas traduite mais on arrive, non sans mal, à commander du bœuf.
Au milieu de la table, dans un trou, la serveuse apporte un bac de braise sur lequel elle pose des grilles métalliques. Un tube tombe du plafond pour aspirer la fumée. Puis arrivent les plats. La serveuse découpe un grand steak de bœuf cru aux ciseaux et met les morceaux à griller. La surprise vient surtout des « side dishes », tous ces petits plats qui accompagnent le grand plat et dont les coréens sont fans. Nous en avions déjà un peu dans nos restaurants coréens irlandais mais ici, ils sont beaucoup plus nombreux. Nous connaissons les plus classiques comme le kimchi, mais beaucoup nous semblent bien étranges : la soupe glacée au pamplemousse (?), les différentes salades et tofu aux sauces étonnantes…</p>
<p>Mais la plus grande difficulté est plus le « comment » plutôt que le « quoi ». Il faut réussir à différencier ce qui est une sauce à manger avec le bœuf et ce qui est un plat en soi (comme la soupe au pamplemousse). Nos essais et hésitations sont observés d’un œil amusé par les serveurs pour qui nous semblons être une attraction à part entière. Mais tout le monde est aux petits soins et nos erreurs sont vites corrigées et pardonnées. On nous a même apporté une seconde soupe glacée car la première avait fondu avant que nous osions goûter.
Lorsque l’on rentre chez nous, Internet ne fonctionne toujours pas. Sébastien est donc en chômage technique et décide de passer l’après midi à visiter avec moi. Au programme, le palais Gyongbokgung ou du « bonheur radieux », datant du 14eme siècle (même si plusieurs fois détruit et reconstruit). Le palais est caché derrière les murs d’une petite enceinte, au milieu de la ville et des gratte-ciel. C’est un ensemble de pagodes colorées et très exotiques pour les européens que nous sommes.</p>
<p>A nouveau de jeunes coréennes veulent nous prendre en photo…</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-131" title="Moi et les coréennes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/P1010836-300x225.jpg" alt="Moi et les coréennes" width="300" height="225" /></p>
<p>Après le palais, comme la veille, nous rejoignons insadong et cette fois je descends la rue avec Sébastien. Lorsqu’on arrive en bas, il est déjà presque 19h et nous commençons à être fatigués, on cherche donc un restaurant pour le soir. Notre deuxième expérience sera un peu moins bien réussie que la première. Même avec une traduction, il est difficile de savoir exactement à quoi correspondent les plats. Sébastien a commandé un kimchi pancake, quand à moi j’ai pris ce qui, dans la description, ressemblait à une salade de légume. On nous apporte d’abord des plats annexes et nous qui n’avions pas très faim avons de la nourriture pour au moins 4. Le kimchi pancake de Sébastien fait la taille d’une grande pizza et ma salade est en fait un poisson grillé… Ceux qui me connaissent savent que j’ai beaucoup de mal avec le poisson, et même avec des efforts, mon appétit est très vite coupé. On mangera le bol de riz et une partie du pancake, laissant à peine touché la majeure partie de la nourriture…</p>Arrivés à Séoul !2008-08-05T14:27:00+02:002008-08-05T14:27:00+02:00vivianetag:None,2008-08-05:/arrives-a-seoul.html<p>Après 8h de vol, où nous n’avons pas vraiment dormi, nous arrivons à Séoul. Nous prenons « l’Aiport Limo », service de bus qui nous amène dans la ville elle-même : l’avion a atterri à Incheon, à 50 km de Séoul. L’aéroport est sur une île et l’on …</p><p>Après 8h de vol, où nous n’avons pas vraiment dormi, nous arrivons à Séoul. Nous prenons « l’Aiport Limo », service de bus qui nous amène dans la ville elle-même : l’avion a atterri à Incheon, à 50 km de Séoul. L’aéroport est sur une île et l’on traverse donc un large pont pour rejoindre le continent. Petit à petit, la ville commence à apparaître autours de nous, sous forme de grands blocs d’immeubles carrés. Le bus traverse maintenant de grandes avenues entourées de hauts buildings. Nous essayons de ne pas nous endormir et de rester concentrés pour ne pas louper notre station, j’essaye de suivre le trajet mais comme dit Sébastien : « On ne sait pas où on est et on ne sait pas où l’on va, donc c’est pas pratique ». Je n’ai même pas réussi à identifier si nous étions au nord ou au sud de la rivière.</p>
<p>Au bout d’un (long) moment, le chauffeur nous indique que nous devons descendre et nous aide à sortir nos bagages. Nous n’avons pas à attendre longtemps pour trouver un taxi. Une voiture s’arrête juste devant nous et nous fait signe de monter. On montre au chauffeur l’adresse du Google Office, où nous devons rejoindre Lois, la collègue de Sébastien qui va loger pendant deux semaines. Ce dernier parle anglais et est très bavard : il nous dit que la tour que l’on a indiqué a changé de nom, nous parle de la ville en général et nous donne même son numéro pour qu’il nous fasse visiter.</p>
<p>Nous voilà maintenant avec tous nos bagages devant une grande tour de bureaux. Sébastien me laisse en bas dans un coin pour aller à la recherche des bureaux google. Autours de moi, des hommes en costar vont et viennent, quelques femmes aussi, toujours très bien habillées avec tailleur et talons. Entourée de mes bagages, habillée d’une jupe d’été et avec ma tête de « mal dormi », j’ai totalement l’air d’un cheveu sur la soupe. Je reçois des regards curieux mais non hostiles, j’attends patiemment. Sébastien revient me chercher et nous montons dans le gratte ciel, on commence par se tromper d’ascenseur mais on arrive finalement à retrouver notre étage. Une fois là haut, on se sent un peu plus chez nous. Je rencontre les collègues de Sébastien et Lois qui propose de déposer nos bagages chez elle ce midi, c'est-à-dire bientôt. En attendant, la cafétéria étant déjà ouverte, nous allons manger accompagnés par des collègues. Depuis la tour, nous avons une magnifique vue sur la ville : elle s’étend à l’infini comme une mer urbaine laissant sur son passage des collines inhabitées comme des îlots de verdure. Devant nous, Namsan, « montagne du sud », point de repère dans la ville géante.</p>
<p>Lois vit près du bureau et possède une petite voiture dans laquelle nous avons réussi à mettre tous nos bagages. Arrivés chez elle, elle nous montre rapidement son appartement et retourne travailler. L’appartement est grand et luxueux, au rez-de-chaussée d’une très jolie résidence. Son fils et son mari étant absents, Lois vit seule dans ce grand espace. Un petit bureau nous sert de chambre et nous y installons nos affaires. La salle de bain est dans le couloir et nous est réservée car Lois en possède une dans sa chambre. Dans le salon, des photos de son fils en habit d’écolier, une très large télévision et un confortable canapé. L’appartement donne sur une belle terrasse en bois où nous pourrons profiter du soleil.</p>
<p>Pour le moment, c’est la douche qui est la bienvenue et après ça, nous ne résistons pas à la tentation de s’étendre quelques minutes. Évidemment, on s’endort presque instantanément. Cependant, on se force assez rapidement à se réveiller car c’est la meilleure façon de s’adapter au changement horaire. Nous sortons ensuite pour prendre un peu connaissance des rues aux alentours. Si, depuis le bus ou la voiture, Séoul parait un peu impersonnelle à travers ses grandes avenues et ses hauts immeubles, quand on la traverse à pied, on prend plus conscience de son identité, de sa vie grouillante. En marchant le longs des trottoirs, on oublie rapidement les 4 files de voitures qui vrombissent à quelques pas et l’on porte son regard sur les façades : suite de petites boutiques, restaurants et cafés. Le quartier où nous allons vivre est résidentiel et peu touristique. Les rues sont découpées à angles droits ce qui n’enlève rien à leur côté « labyrinthe ». Depuis la grande avenue, partent des allées plus étroites qui semblent ne jamais se terminer, elles même entrecoupées de centaines de petites rues et bardées de fils électriques. Nous prenons un verre dans un café climatisé qui passe de la chanson française classique comme musique de fond. Je bois un thé glacé au citron avec une sorte de cheesecake à la patate douce. On achète ensuite dans un supermarché local de quoi manger pour ce soir : une barquette contenant ce qui semble être un plat à base de porc.</p>
<p>On rentre et l’on profite de la terrasse dans la douceur de la fin d’après midi. On s’endort ensuite devant la télévision coréenne en attendant Lois. Elle rentre vers 20h30 et a déjà dîné avec ses collègues, elle nous montre un peu comment fonctionne la cuisine (et la machin à riz) et nous accompagne lors de notre repas.</p>
<p>Après cela, nous nous écroulons épuisés et passons notre première nuit en Corée…</p>Etape Helsinki2008-08-03T10:00:00+02:002008-08-03T10:00:00+02:00vivianetag:None,2008-08-03:/etape-helsinki.html<p>Me voilà à l’hostel Academica de Helsinki. Dans quelques heures je serai dans l’avion pour Séoul. Demain matin, ou plutôt cette nuit à l’heure européenne, j’arriverai, fatiguée et jetlagguée dans la grande ville…</p>
<p>J’ai profité de l’après midi d’hier pour visiter un peu …</p><p>Me voilà à l’hostel Academica de Helsinki. Dans quelques heures je serai dans l’avion pour Séoul. Demain matin, ou plutôt cette nuit à l’heure européenne, j’arriverai, fatiguée et jetlagguée dans la grande ville…</p>
<p>J’ai profité de l’après midi d’hier pour visiter un peu ville sous l’air frais du nord. Beaucoup de touristes, et pas mal d’asiatiques dans les larges rues au massives architectures au croisement de la Russie et de l’Europe du nord. Les nouvelles lignes low cost ouvertes vers l’Asie ont sans doute fait d’Helsinki une ville de transit, porte vers l’Asie ou vers l’Europoe…</p>Adieu Irlande !2008-08-01T10:35:00+02:002008-08-01T10:35:00+02:00vivianetag:None,2008-08-01:/adieu-irlande.html<p>Me voilà à la veille de mon départ d’Irlande…</p>
<p>Samedi matin à 7h30, je serai dans l’avion pour Helsinki, étape de mon périple vers la Corée. Petit retour sur ces deux années.
Il y a presque deux ans j’arrivai à Dublin. Je ressentais, dans l’avion Ryanair …</p><p>Me voilà à la veille de mon départ d’Irlande…</p>
<p>Samedi matin à 7h30, je serai dans l’avion pour Helsinki, étape de mon périple vers la Corée. Petit retour sur ces deux années.
Il y a presque deux ans j’arrivai à Dublin. Je ressentais, dans l’avion Ryanair décollant de Beauvais, la même excitation que celle qui m’étreint maintenant à l’idée de mon prochain départ. Sébastien m’avait précédé de quelques jours et il nous avait déjà trouvé un toit. Je faisais ma première expérience des bus dublinois et je traversais pour la première fois les rues de cette ville que j’allais apprendre à connaître. Il faisait très beau, et chaud, mon sac était lourd et ma robe pas pratique.</p>
<p>J’ai tout de suite apprécié la maison de Coolock. Bien sûr, je ne le savais pas encore, mais Coolock n’est pas le quartier le plus agréable de Dublin : excentré, industriel et un peu vide. Mais la maison en elle-même était agréable. Notre chambre en particulier, au dernier étage, éclairée par un velux avec vue sur le ciel. Le premier étage était occupé par Maria et Peter qui furent nos colocataires pendant 8 mois. J’ai revu Maria cette semaine dans cette même maison : elle savait que je partais et nous avait donc inviter à manger Sébastien et moi. Le jardin derrière la maison s’est transformé en jungle mais tout le reste semblait identique. En revoyant la cuisine aux senteurs espagnoles d’huile d’olive, je me suis rappelée toutes nos soirées durant cette première période : la soupe que je préparais à l’avance en regardant Friends, le sol glacé du rez-de-chaussée, le minuteur oublié sur le frigo… Maria quitte la maison mais pas l’Irlande : elle s’installe enfin avec son copain Phillip après moult ruptures et réconciliations dont nous avions été pendant un temps les témoins et conseillers. Peter s’apprête, lui, à partir pour Londres. Nous avions emménagé à la même date et bientôt aucun de nous ne vivra plus ici.</p>
<p>Notre premier mois en Irlande avait été euphorique. Nous ne savions pas à quoi nous attendre, nous étions prêts à aller distribuer le « Herald AM » sur O Connell Street le matin, ou ramasser les verres dans les pubs, même si, j’avoue, ce n’était pas notre priorité. Nous avons commencé par des cours d’anglais : premier contact plutôt agréable avec le pays. Cours le matin, après midi passés à visiter ou à se reposer. Prises de nos premières habitues culinaires avec le menu « Waffle de pomme de terre et œufs sur le plat » et pour le sandwich en ville, indispensable baggel. C’est à reculons que nous rentrons nous occuper de nos affaires en France début octobre.</p>
<p>Nous revenons plein d’entrain et d’énergie pour la partie la plus excitante mais aussi effrayante, la recherche d’un emploi et le début de notre « vrai » vie en Irlande. Sébastien, encore plus que moi, ne savait pas à quoi à s’attendre et aborde la recherche avec un esprit très ouvert. En moins d’une semaine, il trouve un emploi comme support technique chez HP, où il apprend en fait qu’il travaillera pour CPL et dans l’équipe Total. Drôle de reconversion après prof de français mais le boulot est beaucoup moins stressant.</p>
<p>Pour moi, c’est un peu plus compliqué : je voudrais travailler dans une boite de développement informatique mais je n’ai pas d’expérience. J’envoie mes CV à tout va sans jamais recevoir de réponses (chose très angoissante). Alors j’ouvre mon choix, je cherche aussi des postes dans l’accueil, je demande des stages… Je m’engage dans une association de recyclage d’ordinateur, Camara (engagement intense mais court…) et c’est là bas que je reçois « l’appel » : j’ai enfin un entretien. Toute stressée et bien habillée, je me rends à Swords, au milieu de nulle part, dans l’Aerside business parc. Une semaine après, (une semaine c’est long), j’envoie un mail et apprend, seule dans ma chambre à Coolock, que je suis prise : 3 mois, après on verra. C’est le début d’une histoire qui n’est toujours pas finie entre moi et ce que je découvrirai être une toute petite entreprise qui vend son « booking engine » à travers le monde. En deux ans, je suis passée de la jeune stagiaire à la développeuse chevronnée (il n’y a plus que 3 développeurs à Dublin alors…) et je vais même continuer à travailler depuis la France en « part time » et télé travail.</p>
<p>Le reste de l’année se déroule bien. Noël est douloureux car on le passe séparés, mais en janvier la bonne nouvelle tombe : Seb est pris chez Google. Mon boulot à moi aussi se passe bien et fin février j’obtiens un « vrai » contrat (entendez CDI). C’est le « rêve irlandais » qui se réalise, et on décide bientôt de démanger dans un appart à nous dans le centre ville. Ca rapprochera Seb et j’ai moi-même laisser tomber le douloureux bus 43 (attentes dans le froid de l’hiver) pour la gentille Mimi-cracra qui nous sert de voiture.</p>
<p>Il y a l’excitation de la recherche d’un logement, la promesse des visites à venir rendues possible par l’appartement 2 pièces, le printemps qui est magnifique. Et pourtant, le mois de mai passé, on rentre dans la période qui sera pour moi la plus difficile. Le magnifique printemps laisse la place à un été désastreux, vraiment le pire été que je n’ai jamais eu. Et puis, la première année se termine et la date à laquelle nous aurions dû rentrer arrive. J’ai accepté en février de rester un an de plus après que Sébastien ait été pris chez Google. Mais je commence à ressentir le « mal du pays » et même si j’apprécie mon boulot j’ai comme un sentiment de stagnation. Heureusement, les différentes visites pendant l’été puis le retour bref en France en septembre suivi du voyage en Espagne me donne la force d’affronter une seconde année.</p>
<p>L’automne commence par l’échec de ma candidature chez Google. Je m’en remets vite et maintenant que mon avenir est clair, j’organise le mieux possible mon année. Pour éviter de prendre 5 nouveaux kilos (c’était déjà trop tard pour les 5 premiers), je m’inscris dans une salle de sport avec piscine et prend la décision d’aller nager toutes les semaines. Dans la veine des activités, le groupe de théâtre Google commencé en été prend de l’ampleur et on parle de monter une pièce. Et pour continuer dans cet esprit, je m’inscris au deuxième trimestre à un cours de dessin. Tout ça plus rapidement la perspective du voyage en Corée et, bien sûr, de mon retour fait que l’année sera très agréable.</p>
<p>Maintenant, je pars, j’ai devant moi un mois en Corée, puis le retour en France. Il y aura bien sûr la douloureuse séparation d’avec Sébastien qui reste encore au moins quelques mois en Irlande. Mais bon, il a déjà pris ses billets pour rentrer sur Paris un week-end sur deux, et on survivra ! Je pense déjà à mon retour à l’université, à mon avenir entièrement ouvert. Je rentre avec un anglais courant, deux ans d’expérience significative et même un boulot. Je reprends la fac tout simplement car ça m’intéresse mais je reste libre et ait devant moi de nombreuses possibilités, en France, ou ailleurs…</p>
<p>Alors, adieu Irlande, adieu Dublin, adieu Penneys et Henry Street, adieu bagels, adieu Swords, adieu Café Kenya, adieu St Stephens’s Green et Grafton Street, adieu le temps qui change et les saisons qui n’existent pas, adieu enfants aux yeux torves du parc en face de chez moi, adieu tour bizarre, adieu Howth, Sutton et Malahide, adieu Mimi-cracra et conduite à gauche, adieu Irlande !</p>
<p>Mon seul regret : je n’ai pas vu les Cliffs of Mohers !</p>Week end en Ulster2008-04-18T19:45:00+02:002008-04-18T19:45:00+02:00vivianetag:None,2008-04-18:/week-end-en-ulster.html<p>Le week-end dernier, ma meilleure amie Rébecca était là et nous avons donc décidé d’aller faire un tour au nord.</p>
<p>Départ le samedi midi, tous les trois avec notre chère voiture Mimi-cracra à pleine vitesse (90 km/h) sur l’autoroute qui relie Dublin à Belfast. Seb joue au …</p><p>Le week-end dernier, ma meilleure amie Rébecca était là et nous avons donc décidé d’aller faire un tour au nord.</p>
<p>Départ le samedi midi, tous les trois avec notre chère voiture Mimi-cracra à pleine vitesse (90 km/h) sur l’autoroute qui relie Dublin à Belfast. Seb joue au copilote blasé, moi à la conductrice chevronnée, et Rébecca assise à l’arrière nous lit son histoire de France qu’elle doit réviser.
Lorsqu’on arrive à Dundalk pour une petite pause, nous connaissons toutes les batailles de la guerre des Gaules, du massacre des Helvètes jusqu’à la reddition d’Alésia. Mon collègue Fergal vient de Dundalk, et l’on s’amuse donc à se prendre en photos dans les différentes rues de cette ville dont nous sommes les seuls touristes.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-178" title="Ulster" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/04/1050022693.jpg" alt="Ulster" width="300" height="225" /></p>
<p>Très rapidement après avoir quitter cette petite ville, nous franchissons la frontière sans même nous en rendre compte : ils pourraient quand même indiquer que l’on rentre au Royaume Uni et que les limitations de vitesses ainsi que les distances sont maintenant en miles !! Le plus étonnant, c’est qu’il y a une dizaine d’année, il y avait des gardes armés et des contrôles avec interrogatoire à la clef : L’Irlande a fait du chemin sur la route de la réconciliation.</p>
<p>Vers 17h, nous entrons dans Belfast, large et grise, bordée de petites maisons en brique rouge. Notre B&B est tenu par des pakistanais, c’est une grande maison pleine de chambres et recouverte de moquettes du sol au plafond. Nous avons réservé une chambre triple sans grand confort, mais ça reste les prix anglo-saxons…</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-179" title="Ulster" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/04/1206525074.jpg" alt="Ulster" width="300" height="225" /></p>
<p>Après s’être un peu reposé, on part à la découverte de la ville à pied. On passe d’abord voir l’université, qui s’avérera être le seul vrai beau monument de la ville. On s’arrête dans un pub au coin d’une rue pour éviter la pluie qui a commencé à tomber. Puis on repart, vaillants, sous le soleil revenu. Les rues sont longues, grises et rouges, assez vides. Du haut de la grande roue qui tourne sur la place principale, on aura la confirmation que, même de haut, Belfast n’est décidément pas une belle ville. Je ne trouve pas désagréable, cependant, de marcher dans ces rues en pensant à tout ce que la ville a vécu, à ce qu’elle représente : l’atmosphère qui s’en échappe ne laisse pas indifférent.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-180" title="Ulster" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/04/1843912259.jpg" alt="Ulster" width="300" height="225" /></p>
<p>Mais lorsque la nuit est tombée, et que le restaurant que l’on avait repéré s’avère ne plus exister, nous voilà seuls dans une grande ville sombre et vide. Les rues du centre sont désertes, alors que nous sommes samedi soir, comme si la vie s’était concentrée à l’intérieur de quelques pubs. Désespérés de trouver un restaurant, nous terminons dans un Mc Do plutôt glauque à avaler rapidement des hamburgers. L’atmosphère que j’avais ressentie dans l’après midi s’est maintenant transformée en un sentiment d’oppression, de solitude et d’ennui et mon désir le plus cher est de rentrer au B&B. Ce que nous faisons d’ailleurs sans traîner.</p>
<p>Le lendemain, on se réveille avec peine pour descendre au petit déjeuner. Au final, on attend bien 1/2h avant de ne pouvoir ne serait-ce que de s’installer dans salle : l’organisation de nos hôtes n’a pas l’air au top. Le repas en lui-même est très agréable et de bonne qualité, notons juste la prouesse de servir un petit déjeuner irlandais sans porc alors que celui-ci est principalement composé de charcuterie : jambon de dinde et saucisse de bœuf, il fallait y penser.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-181" title="Ulster" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/04/1440433106.jpg" alt="Ulster" width="300" height="225" /></p>
<p>Vers 11h, enfin prêts à partir, nous reprenons notre chère Mimi-cracra. Avant de quitter Belfast, on traverse en voiture le fameux « West Belfast », qui pendant des années a accueilli à la fois la misère et les troubles. A part les fameux murs peints, difficile aujourd’hui de le distinguer d’un quelconque autre quartier résidentiel irlandais, pourtant, même si les drapeaux ont disparu, les tensions religieuses existent encore derrière les hauts murs qui séparent les deux communautés.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-182" title="Ulster" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/04/1213731708.jpg" alt="Ulster" width="300" height="225" /></p>
<p>Nous voilà maintenant enfin dans la nature, sur une petite route au milieu des moutons et des collines (Ah l’Irlande…), direction la côte nord et les Giant Causeway. En français, la Chaussée des Géants, est une très étrange formation rocheuse sans doute due à un refroidissement rapide de roches volcaniques mais aussi attribuée aux extra-terrestre, et avant ça aux géants ! Les pierres, au lieu d’avoir leur formes habituelles, forment des colonnes hexadécimales et s’emboîtent parfaitement : on dirait une sculpture d’art moderne. On y fait une très agréable ballade sous le soleil et le vent.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-183" title="Ulster" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/04/455728670.jpg" alt="Ulster" width="300" height="225" /></p>
<p>On mange ensuite dans la petite ville de Bushmills puis on fait un tour au château de Dunluce, magnifiquement romantique dans ses ruines battues par les flots. Toujours à bord de Mimi-cracra, nous longeons tranquillement la côte nord pour retourner vers Belfast, s’arrêtant un peu partout pour prendre des photos de la mer turquoise, des moutons idiots ou de n’importe quoi.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-184" title="Ulster" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/04/3030190061.jpg" alt="Ulster" width="300" height="225" /></p>Festival de Geradmer 2008 - suite2008-03-05T22:30:00+01:002008-03-05T22:30:00+01:00vivianetag:None,2008-03-05:/festival-de-geradmer-2008-suite.html<p>Journée chargée pour nous pour le deuxième jour du festival : pas moins de 6 films en une seule journée.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-189" title="L'Ange Exterminateur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/1.jpg" alt="L'Ange Exterminateur" width="100" height="76" /></p>
<p>On commence à 11h avec <strong>L’Ange Exterminateur</strong> de <strong>Louis Buñuel</strong>, film espagnol, grand classique de 1962 que je n’avais jamais vu. Sorte de fable surréaliste, dérangeante et intrigante.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-194" title="Gerardmer 2008" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/2.jpg" alt="Gerardmer 2008" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-195" title="La Résidence" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/3.jpg" alt="La Résidence" width="100" height="76" /></p>
<p>Après …</p><p>Journée chargée pour nous pour le deuxième jour du festival : pas moins de 6 films en une seule journée.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-189" title="L'Ange Exterminateur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/1.jpg" alt="L'Ange Exterminateur" width="100" height="76" /></p>
<p>On commence à 11h avec <strong>L’Ange Exterminateur</strong> de <strong>Louis Buñuel</strong>, film espagnol, grand classique de 1962 que je n’avais jamais vu. Sorte de fable surréaliste, dérangeante et intrigante.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-194" title="Gerardmer 2008" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/2.jpg" alt="Gerardmer 2008" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-195" title="La Résidence" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/3.jpg" alt="La Résidence" width="100" height="76" /></p>
<p>Après une petite pause d’à peine 10 min pour grignoter nos baguettes aux lardons devant le lac ensoleillé, on enchaîne à 13h avec <strong>La Résidence</strong>, autre film espagnol des années 60. (Il y avait un hommage spécial au cinéma espagnol). Très beau film lui aussi, très peu connu, emprunt de beaucoup de sensualité à travers les désirs et les pulsions sexuelles et sadiques de ses personnages.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-196" title="Epitaph" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/4.jpg" alt="Epitaph" width="100" height="76" /> On retrouve ensuite les films en compétition avec <strong>Epitaph</strong>, un film coréen, pays que j’admire beaucoup et dont j’apprécie particulièrement le cinéma. Malheureusement, ce film n’est pas à la hauteur de mes espérances et malgré une très belle réalisation, le scénario confus et mal agencé a raison de ma bonne volonté : trop de fantômes tue le fantôme !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-197" title="Teeth" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/5.jpg" alt="Teeth" width="100" height="76" /> Deuxième film en compétition de la journée, à 17h, nous nous retrouvons à l’espace lac pour la séance de <strong>Teeth</strong>, un film américain un peu particulier. Personnellement, c’est le film en compétition qui a le plus retenu mon attention. L’histoire : une jeune fille naïve et à la tête du groupe de puritains de son université découvre que son vagin est muni de dents… Beaucoup d’humour cru et sarcastique, les questionnements intérieurs du personnage principal sont vraiment très drôles. Il a d'ailleurs gagné le prix spécial du jury ex aequo.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-198" title="Le roi de la montagne" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/6.jpg" alt="Le roi de la montagne" width="100" height="76" />Pause dîner qui nous laisse le temps de faire l’aller retour avec le chalet pour profiter d’une soupe chaude, puis nous voilà à nouveau à l’espace lac à 20h. C’est encore un film espagnol qui nous attend : « Le Roi de la Montagne », troisième film en compétition et dont le réalisateur est présent. Un film qui, même s’il n’est pas très original, est tout de même bien mené avec une réalisation intéressante qui arrive à maintenir une tension constante et un scénario bien pensé, film correct et agréable, mais peut être pas mémorable.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-199" title="Frontieres" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/7.jpg" alt="Frontieres" width="100" height="76" />Enfin, pour finir la journée, un film dont on se souviendra ! Frontières, film français hors compétition, a fait beaucoup de bruit lors de sa sortie, se voulant la nouvelle égérie du gore réaliste français. Le gore est plutôt réussi et c’est le reste qui pèche. En particulier le scénario, vraiment très faible et la direction d’acteurs peu concluante. Le pseudo message politique est tellement gros qu’il en devient indigeste, tout semble naïf, carricatural, écrit avec de gros sabots.</p>
<p>C’est bien dommage car, comme je l’ai dit, le gore n’était pas mal fait et je voudrais soutenir toutes les productions françaises qui se lance dans le cinéma d’horreur. Et, en particulier, je trouve cela très intéressant d’utiliser des personnages issus des « banlieues » dans des films de genre. Dans Frontières, je les ai trouvé très peu crédible, ce qui a gâché l’effet.</p>
<p>D’ailleurs, j’ai un nouveau but dans la vie : convaincre Abdellatif Kechiche de réaliser un film de zombie qui se passerait à Saint Denis… On n’a pas idée à quel point le personnage du zombie et ce qu’il représente ainsi que les situations qu’il engendre peuvent permettre de faire passer du sens, comme une loupe qui nous montrerait notre société sous un oeil déformé.</p>
<p>L'équipe du film Frontière</p>
<p><img class="size-full wp-image-200" title="Frontiere" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/03/8.jpg" alt="L'équipe du film Frontière" width="300" height="225" /> </p>Festival de Gerardmer 20082008-02-06T22:48:00+01:002008-02-06T22:48:00+01:00vivianetag:None,2008-02-06:/festival-de-gerardmer-2008.html<p>En ce mercredi 23 janvier, le festival s’ouvre sur un temps magnifique. La neige n’est malheureusement pas la là mais le temps est froid et ensoleillé.</p>
<p>Les premiers films ne seront projetés que ce soir et l’on passe donc notre après midi à se balader tranquillement sur …</p><p>En ce mercredi 23 janvier, le festival s’ouvre sur un temps magnifique. La neige n’est malheureusement pas la là mais le temps est froid et ensoleillé.</p>
<p>Les premiers films ne seront projetés que ce soir et l’on passe donc notre après midi à se balader tranquillement sur le col de Schlucht, qui lui est enneigé, dans les bois lumineux et calmes.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-204" title="Gerardmer 2008" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/0208/02/1-300x225.jpg" alt="Gerardmer 2008" width="300" height="225" /></p>
<p>Comme nous sommes de retour assez tôt, on décide de tenter pour la première fois d’aller à la cérémonie d’ouverture. Celle-ci se tient à 19h à l’espace lac. A 17h30 nous sommes déjà dans la queue. Après une heure et demi, notre attente est récompensée et nous rentrons mais nous avons bien fait de venir à l’avance car peu de gens rentrent après nous. Il n’est même pas noté sur le programme que la cérémonie est ouverte au public. En effet, entre les journalistes et les invités, il ne reste que très peu de places sur les plus de 700 que compte l’espace lac pour accueillir les festivaliers.</p>
<p>Jury festival Gerardmer 2008</p>
<p><img class="size-medium wp-image-205" title="Jury festival Gerardmer 2008" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/0208/02/2-300x225.jpg" alt="Jury festival Gerardmer 2008" width="300" height="225" /></p>
<p>Cette année le jury change un peu de style. Ces dernières années, les membres tendaient à être des people en recherche de notoriété et n’avaient souvent qu’un bien faible lien avec le fantastique. Cette fois-ci, ce sont presque tous des réalisateurs qui ont mis la main à la pâte, des spécialistes du genre pas toujours connu du grand public (ni même de moi) : 7 réalisateurs dont le président du jury, <strong>Stuart Gordon</strong>, et <strong>Jess Franco</strong> (espagnol), <strong>Takashi Shimizu</strong> (japonais), <strong>Sean S Cunningham</strong> (américain),<strong> Neil Marshall </strong>(britanique), <strong>Ruggero Deodato</strong> (italien), <strong>Jake West </strong>(britanique), <strong>Nicolas Winding Refn</strong> (danois) et <strong>Juraj Hertz</strong> (tchèque) _ assez international comme vous pouvez le remarquer. En plus de cette troupe, on trouve l’actrice <strong>Kristanna </strong>Loken qui tombe un peu comme un cheveux sur la soupe…</p>
<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-206" title="Cloverfield" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/0208/02/3-150x133.jpg" alt="Cloverfield" width="150" height="133" /> Après les discours divers (on peut saluer celui du maire de Gérardmer, vraiment pas mal) et la présentation du jury, a enfin lieu la projection du film <strong>Cloverfield</strong>.</p>
<p>Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais au final, ça a été plutôt une bonne surprise. En tout cas, je me suis prise au jeu, j’ai eu peur, j’ai été entraînée par l’ambiance générale. Pour ceux qui ont suivi le buzz, Cloverfield est l’histoire d’un gros monstre qui envahi New York mais où tout est entièrement suivi à travers la caméra numérique d’un des protagonistes. La caméra subjective a d’ailleurs été à l’honneur cette année avec pas moins de 3 films sur les 10 en compétition. Je ne sais pas si on doit trouver le procédé facile ou intelligent, mais ça marche assez. Evidemment, Cloverfield reste une grosse production américaine et manque tout de même d’originalité.</p>
<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-207" title="Stuck" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/0208/02/4-150x133.jpg" alt="Stuck" width="150" height="133" />La soirée continue avec un film hors compétition, réalisé par le président du jury, <strong>Stuart Gordon</strong>. <strong>Stuck</strong> est un des films que j’ai préféré cette année. Il raconte l’histoire d’une jeune femme qui renverse un homme dans la rue, celui-ci entrant littéralement dans son pare brise. Prise de peur et ne sachant comment réagir, elle finit par l’enfermer mourrant dans son garage, toujours dans le pare brise. Ce film est un vrai bijou d’humour noir / gore et de cynisme. Ce qui le rend si intéressant, et qui manque par exemple cruellement à Cloverfield, c’est l’originalité et le réalisme des personnages. Le film est encré dans une réalité sociale qui fournit un véritable background à l’histoire générale. Les acteurs jouent juste et on se rappelle de chaque personnage, même secondaire. Le décalage absurde entre cet homme coincé dans un garage et la vie de l’aide soignante est soigneusement dessiné. En résumé, je me rappellerai de ce film, il ne rentera pas dans l’immense masse des films qui se ressemblent et que je finis par confondre et oublier.</p>Voyage à Prague, troisième jour2008-02-03T22:55:00+01:002008-02-03T22:55:00+01:00vivianetag:None,2008-02-03:/voyage-a-prague-troisieme-jour.html<p>Le lundi commence lui aussi par un petit déjeuner gargantuesque. Puis on rejoint le centre ville à pied, traversant une nouvelle fois la grande avenue Vaclacske. On visite alors la première église Saint Thomas, située sur la place centrale. Nous ne l’avions vu que de l’extérieur et nous …</p><p>Le lundi commence lui aussi par un petit déjeuner gargantuesque. Puis on rejoint le centre ville à pied, traversant une nouvelle fois la grande avenue Vaclacske. On visite alors la première église Saint Thomas, située sur la place centrale. Nous ne l’avions vu que de l’extérieur et nous pouvons enfin découvrir son intérieur baroque magnifique. Aujourd’hui est notre dernier jour à Prague et nous ne voulons rien rater.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-214" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/02/1.jpg" alt="Prague" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-215" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/02/2.jpg" alt="Prague" width="200" height="267" />On se dirige ensuite vers le quartier josefov, cœur de la communauté juive pendant des centaines d’années. Le musée juif est éparpillé entre les différentes synagogues et l’on découvre l’histoire des juifs pragois à travers ce jeu de piste dans ces rues emplies d’un passé si sombre. Car l’histoire des juifs est une longue suite de persécutions entrecoupées d’accalmies plus ou moins longue. Elle est intrinsèquement liée à l’histoire de la ville, elle-même complexe, et à celle de l’Europe en général, balayée par les empires et les empereurs, par les guerres de religions, par les luttes de pouvoirs. Après le cimetière juif, on visite la dernière synagogue et c’est là que se termine l’histoire. Sur les longs murs blancs, des milliers de noms, ceux des juifs morts durant la seconde guerre mondiale. Prague est encore une ville vivante et son histoire n’est pas finie, mais la suite s’écrira sans les juifs. Sur les 5 synagogues du quartier, une seule est encore utilisée. Après la liste de noms déjà éprouvante, on peut visiter l’exposition des dessins réalisés par les enfants au camp de Terezin. Terezin était un camp de concentration et de transit. Il était « l’exemple » donné par les nazis dans une propagande visant à cacher les atrocités faites aux juifs. Les conditions de vies étaient, comme dans tout camp, intenables mais du fait de la présence de nombreux érudits, une vie culturelle impensable s’y développa. L’éducation des enfants fut, en particulier, assurée. C’est dans cette école étrange qu’ils firent ces dessins, témoignant à la fois de leur enfance, de leur peur, de leur vie. La plupart moururent avant la fin de la guerre.</p>
<p>Nous retournons maintenant vers le centre ville. Le marché de Noël est toujours en place mais à présent que le week-end est fini, la foule n’est plus aussi dense. On achète des sandwichs à emporter puis on se réchauffe dans un petit café avec une boisson chaude. Pour notre dernière après-midi, nous devons réussi à « tout » voir. « tout », ça commence par la seconde église Saint Nicolas qui se trouve de l’autre côté du fleuve. On traverse donc à nouveau le pont Charles et nous rejoignons la place Malostranske. L’église Saint Nicolas est un joyau de l’art baroque imposé par Vienne pour renforcer son pouvoir et la religion catholique. Nous en prenons plein les yeux en dorures, en coupoles, en plafonds peints et en petits anges.
<p style="text-align: center;"><img class="size-full wp-image-216 aligncenter" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/02/3.jpg" alt="Prague" width="300" height="225" /></p></p>
<p>On se balade ensuite dans ce quartier que nous n’avons pas eu le temps de visiter hier. On erre entre la mignonne île de Kampa et le quartier des ambassade (nous mettrons beaucoup de temps à retrouver l’ambassade française, réputée pour son architecture). On termine en longeant la colline de Petrin avant de visiter Notre Dame de La Victoire, encore une belle église baroque.</p>
<p>La nuit tombe déjà et l’on s’écroule à nouveau dans le même bar qu’hier, qui sert toujours ses délicieux cocktails chauds qu’on accompagne cette fois d’un Apple Strudle. On profite encore un peu de la ville, on effectue nos derniers achats puis on se met déjà à la recherche d’un restaurant pour ce soir. Celui qu’on trouve est agréable, il est italien mais sert aussi des plats traditionnels hongrois. Je n’ai pas très faim et je mange trop, si bien qu’après je n’ai vraiment plus faim du tout.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-217" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/02/4.jpg" alt="Prague" width="200" height="274" />Mais voilà qu’arrive l’heure du clou de notre voyage à Prague : ce soir nous avons réservé des places pour un spectacle de marionnettes. Après avoir longuement regardé sur Internet, notre choix s’est porté pour une version marionnette de Don Giovani de Mozart. Le spectacle, joué depuis 1991, a été repris plus de 2000 fois. Il a fait le tour du monde, allant même jusqu’en Corée _ il y a d’ailleurs de nombreux coréens dans la salle, et des programmes imprimés en coréens. Le théâtre est petit et la scène entièrement adaptée au travail des marionnettes. Les acteurs se tiennent debout derrière des paravents et légèrement surélevé. Leurs bras maniant les fils avec agilités sont cachés par le haut du rideau, à peine les voit-on dépasser de temps à temps.</p>
<p>A l’excellence technique du spectacle et à la magie de l’opéra, se mêlent l’humour et l’intelligence de l’interprétation qui n’enlève rien au sublime de l’œuvre originale. Le jeu subtile entre le marionnettiste et la marionnette est évoqué par petites touches et le personnage du chef d’orchestre (manipulé par en dessous, dans ce qui devrait être la fosse de l’orchestre) est hilarant.</p>
<p>Après cette magnifique soirée, nous retournons vers notre hôtel. Le lendemain, après un dernier petit déjeuner royal, nous reprenons le taxi à travers la banlieue de Prague. Du haut de la colline du château, on jette un dernier regard à la ville dans la lumière matinale avant de rejoindre l’aéroport. A midi, nous sommes à Dublin. Notre bagage, lui, est resté à Prague _ c’est ce que nous apprenons après l’avoir attendu en vain sur le tapis roulant. Notre théorie c’est que les marionnettes achetées dans la petite boutique près du château, voyant qu’on voulait les arracher à leur magnifique ville, se sont rebellées et ont retardé d’une nuit leur départ inéluctable pour Dublin…</p>Voyage à Prague : deuxième jour2008-01-16T21:53:00+01:002008-01-16T21:53:00+01:00vivianetag:None,2008-01-16:/voyage-a-prague-deuxieme-jour.html<p>Le lendemain, on se réveille à 9h pour ne pas manquer le petit déjeuner de l’hôtel. Celui-ci est gargantuesque et nous en profitons pleinement. Complètement rassasiés, nous nous lançons à nouveau à l’asseau de la ville.</p>
<p>Aujourd’hui, nous allons visiter le fameux « château de Prague » qui serait …</p><p>Le lendemain, on se réveille à 9h pour ne pas manquer le petit déjeuner de l’hôtel. Celui-ci est gargantuesque et nous en profitons pleinement. Complètement rassasiés, nous nous lançons à nouveau à l’asseau de la ville.</p>
<p>Aujourd’hui, nous allons visiter le fameux « château de Prague » qui serait celui décrit par Kafka dans sa fameuse œuvre. Pour cela, on prend à nouveau le métro qui nous dépose de l’autre côté du fleuve. Nous sommes alors en bas d’une grande colline au sommet de laquelle se trouve le château. On monte dans un tramway au hasard qui nous dépose, oh miracle, juste devant l’entrée.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-224" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/01/1.jpg" alt="Prague" width="200" height="267" />Nous entrons dans le château par la porte nord, qui n’est pas l’entrée principale. Première étape, acheter des billets. Il y a le choix entre deux formules, on prend celle qui offre le plus de choses à visiter. Déçu par notre expérience à la Mezquita de Cordoue, nous ne nous dirigeons ensuite pas vers les audioguides mais leur préférons des guides plus classiques que nous achetons à la boutique de souvenirs.</p>
<p>Commence alors la visite à proprement parler. La principale question qui se posera alors sera d’un ordre purement pratique : comment lire un guide avec des gants ? Nous développerons plusieurs techniques, mais aurons tout de même froid aux mains…</p>
<p>Nous commençons donc par nous balader dans les deux premières cours avant d’arriver vers la place centrale où se trouve la cathédrale Saint Guy. Imposante battisse de style gothique, la cathédrale resta inachevée pendant des siècles et ne fut terminée qu’en 1929, alors que la première pierre fut posée 1000 ans plutôt sous le règne de Saint Venceslas. Une longue file de personnes attendent pour entrer dans l’édifice, et comme nous pensons, à tort, que cela va se résorber, nous nous dirigeons vers le musée de la ville de Prague. A l’intérieur, nous prenons bien le temps de lire tous les différents panneaux historiques pour essayer de comprendre un peu mieux l’histoire de la ville qui n’en finit pas de se compliquer. Ce qu’on retient, c’est que Prague, en plein centre de l’Europe en a souvent été une des capitales les plus flamboyantes. Mais elle a été aussi le siège de guerres de religions sans merci et a eu, comme toutes les grandes métropole des moments de gloire, comme lorsqu’elle devient la capitale le l’empire roman germanique, et ses moments difficiles, quand, par exemple, la noblesse protestante est écrasée par l’empire austro-hongrois.</p>
<p>En sortant du musée, on retourne vers la cathédrale. Il y a toujours autant de monde mais on se résout à attendre. Il fait extrêmement froid. Le ciel est voilé et une neige très fine tombe doucement. On finit par entrer et l’on peut faire le tour en détail du bâtiment, guide à la main. Malheureusement, la magnifique chapelle Saint Venceslas, entièrement peinte, n’est visible qu’à travers une toute petite porte devant laquelle la foule compressée s’agglutine.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-225" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/01/2.jpg" alt="Prague" width="350" height="263" /></p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-226" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/01/3.jpg" alt="Prague" width="350" height="263" /></p>
<p>En sortant, on se dirige vers le palais royal et sa gigantesque salle principale. On y voit aussi les fenêtres par lesquelles a eu lieu la « Défénestration de Prague ». On visite ensuite la basilique Saint George mais à notre grand regret le monastère et les galeries nationales sont fermées. On termine donc par la bucolique ruelle dorée avant de remonter vers l’entrée car nous n’avons rien vu du quartier du château tout aussi intéressant que ce dernier.</p>
<p>Nous voilà maintenant sur la gigantesque place Hradcanske qui fait face au château. La place est presque vide, ici pas de marché de noël. Dans un coin, sous une petite tente, deux dames vendent des petits sandwichs et des boissons chaudes. Après un frugal repas, pain grillé au fromage et chocolat chaud, on reprend notre balade. Dans les rues calmes de la vieille ville, on cherche Notre Dame de Lorette, qui malheureusement est fermée. On rejoint alors tranquillement la grande rue Letenska qui descend vers la ville. C’est dans cette rue que nous décidons d’entrer dans un magasin de marionnettes.</p>
<p>Prague est la ville des marionnettes, et les boutiques se suivent à un rythme affolant. La plupart ne vendent que des jouets pour touriste et c’est pour cela que nous avons consulté notre guide avant d’en choisir une. Ici, toutes les marionnettes sont à fils, et la plupart du temps en bois, elles sont tout de mêmes extrêmement diverses et originales. Alors que nous nous intéressons aux petites marionnettes dans des prix abordables, nous commençons à discuter avec la vendeuse. Elle remarque que notre intérêt est réel et plus poussé que celui d’un simple touriste cherchant à rapporter un souvenir. Alors que nous testons le petit Pinnochio qui va repartir avec nous, je remarque une magnifique marionnette pendue au dessus de la caisse. La vendeuse nous explique qu’elle a été faite par un des plus grand marionnettiste de république Tchèque, et d’ailleurs nous en repérons la qualité : légèreté du bois, subtilité de l’expression à la fois particulière et ouverte au jeu, souplesse des mouvements. Elle la décroche alors et l’essaye devant nous, et nous pouvons juger de ses possibilités incroyables. C’est alors que le miracle se produit et que la vendeuse nous laisse l’essayer. Elle sait parfaitement qu’elle est tout à fait au dessus de nos moyens, d’ailleurs elle est plus exposée qu’à vendre, car ce genre d’objet répond souvent à des demandes particulière et n’est pas acheté au hasard d’une boutique. Mais la vendeuse a aussi vu notre émerveillement sincère, notre curiosité de marionnettistes et même si nos mouvements ont été un peu gauche et notre expérience trop courte, même si nous avons ensuite du raccrocher la marionnette, ce souvenir restera gravé pour nous comme un des meilleurs de notre séjour. Nous ne quittons par la boutique les mains vide, deux petits personnages de bois nous accompagne, un Pinnochio et un Spejbl (personnage traditionnel pragois) nous accompagnent, bien emballés dans un grand carton.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-227" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2008/01/4.jpg" alt="Prague" width="350" height="263" /></p>
<p>Lorsque nous arrivons en bas de la rue, sur la rive ouest du centre ville, la nuit tombe déjà. La belle église Saint Nicolas est fermée, nous n’auront pas le temps de la voir aujourd’hui. Nous découvrons enfin l’imposant pont Charles et ses sombres statues dans la nuit. De l’autre côté de la rivière, épuisés, on rentre dans un café. On commande deux cocktails chauds, le mien est à base de lait et de Bailey, celui de Seb est plus un grog, qui nous permettent de nous réchauffer un peu et de reprendre des forces. A la suite de quoi, on parcourt à nouveau tout le centre en entrant dans de nombreuses boutiques : c’est l’heure d’acheter les cadeaux et souvenirs. On est dimanche, mais tout est ouvert et le marché de noël est encore grouillant de monde. Il est ensuite l’heure de dîner et une nouvelle fois, la soupe et le goulasch seront les bienvenus. On rentre assez tôt à l’hôtel avant de bien dormir pour se lancer dans notre troisième et dernière journée.</p>Voyage à Prague : première journée2008-01-14T14:28:00+01:002008-01-14T14:28:00+01:00vivianetag:None,2008-01-14:/voyage-a-prague-premiere-journee.html<p>Lorsque mon réveille sonne ce samedi matin, il est 4h et je n’ai pas beaucoup dormi. La veille au soir, j’étais au repas de noël de mon entreprise et je ne me suis couchée que vers 1h du matin. Pourtant, je trouve la force de me préparer, de …</p><p>Lorsque mon réveille sonne ce samedi matin, il est 4h et je n’ai pas beaucoup dormi. La veille au soir, j’étais au repas de noël de mon entreprise et je ne me suis couchée que vers 1h du matin. Pourtant, je trouve la force de me préparer, de ranger mes dernières affaires et à 5h nous sommes dans les rues sombres et froides de Dublin à la recherche d’un taxi. Sur la route de l’aéroport, une musique énervante de noël nous empêche de dormir complètement. A 6h30, notre avion Ryanair part à l’heure et je m’endors jusqu’à l’atterrissage. Nous voilà à Prague.</p>
<p>On est encore un peu fatigué et perdu dans l’aéroport vide de ce samedi matin. On mange un chausson aux pommes Mac Donald, et on remonte à nouveau dans un taxi. Le centre ville n’est pas tout proche et ce n’est qu’après 20 min qu’on arrive enfin devant notre hôtel.</p>
<p>Nous sommes dans une grande rue assez vide. Plusieurs hôtels se succèdent, le notre s’appelle hôtel Raffaello. Dans la salle d’accueil, un peu vieillotte mais confortable, on nous explique qu’il est trop tôt pour prendre la chambre (ce que je savais déjà) mais on nous tend une grosse clef pour qu’on puisse aller déposer nos bagages en bas. On récupère quelques vêtements chauds et on laisse le gros sac dans un petit cagibis, puis nous voilà à nouveau dans la rue. Il est midi, il fait très froid, nous sommes à Prague…</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-232" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/1.jpg" alt="Prague" width="300" height="225" /></p>
<p>Le centre ville est accessible à pied, après seulement 5 minute, nous nous trouvons devant l’imposant musée Narodni aux murs noircis par la pollution. La grande avenue Vaclacske s’étend devant nous et nous marchons le long de ses nombreuses boutiques. C’est l’avant dernier week-end avant noël et la rue est très animée. Les bijouteries et boutiques de cristal qui, nous nous en apercevront plus tard, abondent dans la ville, se succèdent toutes plus alléchantes les une que les autres. Au bout de la rue, un petit marché de noël où l’on repère déjà certain cadeaux que nous pourront ramener.</p>
<p>On continue un peu au hasard, ne prenant pas le temps de regarder le plan, cherchant plus ou moins un endroit pour se poser et prendre notre repas de midi. Ce sera le restaurant « Marie Thérèse » qui attirera notre attention, plat chaud et alléchant à des prix plus que raisonnables. Nous sommes d’ailleurs étonnés de l’aspect huppé de l’intérieur du restaurant. Nous n’avions vu que la carte à l’extérieur puis sommes descendus par un long escalier jusque dans la salle. En bas, nous attendait une vieille dame parlant l’allemand qui a pris nos manteaux pour les ranger au vestiaire. Puis un homme un peu bedonnant, entre deux ages, nous installe à notre table. Tout fait très distingué et, en même temps, un peu démodé. La nourriture n’est pas exceptionnelle, mais les plats chauds pragois sont tout de même bien revigorants. Assis, bien au chaud, dans cette salle confortable, nous prenons le temps d’étudier un peu plus la carte pour retrouver le chemin du vieux centre que nous n’avons pas encore vu.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-233" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/2.jpg" alt="Prague" width="300" height="225" /></p>
<p>Quand nous sortons, le froid est encore plus mordant qu’avant. Nous rejoignons alors la place Staromestske, cœur vivant de la ville et aujourd’hui grouillant de monde. Le marché de noël bat son plein, et pour voir la statue de Jan Hus, protestant réformateur brûlé vif pour ses convictions et symbole de l’identité pragoise, nous devons monter sur une estrade pleine de monde. Il est presque dommage d’avoir déjà mangé de n’avoir plus faim quand on arrive ici, tant les différents stands de nourritures à emporter sont alléchants. Que ce soit dans le sucré que dans le salé, tout donne envie de manger : saucisses grillées dans différents pains, galettes salées diverses,beignets sucrées à la cannelle, fruits au chocolat, marrons grillés, pain d’épices etc. Transi par le froid, nous nous contentons d’un vin chaud pour Sébastien, et d’un thé pour moi. Nous faisons plusieurs fois le tour de cette place, marchons dans les rues alentour, prenons diverses photos des bâtiments baroques colorés qui peuplent le centre.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-234" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/3.jpg" alt="Prague" width="150" height="200" />Fatigués, nous prenons ensuite le chemin de notre hôtel, mais nous nous perdons et finissons par longer le large fleuve Vltava qui traverse la ville. On passe devant « la maison qui danse », puis quittons le fleuve pour rejoindre notre hôtel. En chemin, on visite la crypte de l’église Saints-Cyrille-et-Méthode dans la quelle des résistants pragois se sont cachés durant la deuxième guerre mondiale avant de se faire traquer par les nazis et de mourir dans la crypte même.</p>
<p>On rejoint enfin notre hôtel où nous pouvons découvrir notre chambre. Nous avons la bonne surprise de voir que, par manque de chambre double, nous avons été upgradé gratuitement dans une chambre plus grande. Et c’est donc un véritable appartement que nous découvrons, avec un salon et une kitchenette, une salle de bain dans l’entrée, la chambre en mezzanine et une autre salle de bain dans la chambre… C’est beaucoup plus d’espace que ce dont nous avons besoin, mais on profite du confort… D’ailleurs, épuisé par notre nuit trop courte et notre journée de ballade dans la ville, on ne tarde pas à s’endormir pour une agréable sieste.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-235" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/4.jpg" alt="Prague" width="300" height="225" />
Lorsque l’on se réveille, vers 18h, il est l’heure de se préparer pour ressortir manger. A nouveau, on se recouvre de pulls et de manteaux et on affronte le froid hivernal des rues de Prague.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-236" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/5.jpg" alt="Prague" width="150" height="200" />
On a décidé de prendre le métro, la station est juste devant l’hôtel. Notre première tentative est infructueuse, on ne comprend rien à la machine à billets et nous n’avons pas de monnaies sur nous. A la station suivante, nous sommes plus chanceux et arrivons à acheter des billets qui nous dureront tout le séjour. Cependant, on loupe la station et sommes obligé de faire demi tour : il faut croire que Dublin n’a pas eu une bonne influence sur notre expérience parisienne, nous ne sommes plus capable de prendre le métro correctement… Enfin arrivé à notre point de chute, on se dirige vers le restaurant que j’ai repéré dans notre guide « un grand week-end à Prague ». C’est plus une taverne qu’un restaurant, elle se trouve au sous sol de la « maison municipale », magnifique bâtiment art nouveau qui sert de salle de concert. Nous sommes dans une grande salle conviviale décorée de céramique. Assis sur une large table de bois, on nous sert des apéritifs locaux puis nous buvons une soupe chaude suivi d’un goulasch traditionnel, bien agréable dans l’hiver glacial.
On quitte ensuite le restaurant et traversons à nouveau la rue Celetna qui relie la place de la république à la place Staromestske. La bas, sur le marché de noël qui se vide on achète des Trdelnik, délicieux beignets formés d’une pâte enroulée autour d’un gros tube de métal puis roulée dans le sucre, les amandes et la cannelle avant de griller au dessus d’un feu. Puis on traverse la grande avenue commerçante qui marque la fin du centre ville et rentrons dans notre hôtel pour une nuit de sommeil méritée.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-237" title="Prague" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/6.jpg" alt="Prague" width="225" height="300" /></p>Voyage en Andalousie : Nerja2007-12-03T22:27:00+01:002007-12-03T22:27:00+01:00vivianetag:None,2007-12-03:/voyage-en-andalousie-nerja.html<p>Nous quittons donc notre petit paradis des montagnes pour descendre quelques kilomètres au sud sur la côte andalouse. La mer se dessine sous un ciel gris (le seul du séjour), découpée d’immeubles et de routes, urbanisation à tout va.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-242" title="Nerja" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/12/1.jpg" alt="Nerja" width="150" height="112" /></p>
<p>Nous sortons de l’autoroute et rejoignons le centre de …</p><p>Nous quittons donc notre petit paradis des montagnes pour descendre quelques kilomètres au sud sur la côte andalouse. La mer se dessine sous un ciel gris (le seul du séjour), découpée d’immeubles et de routes, urbanisation à tout va.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-242" title="Nerja" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/12/1.jpg" alt="Nerja" width="150" height="112" /></p>
<p>Nous sortons de l’autoroute et rejoignons le centre de Nerja où l’on finit par trouver un parking après de nombreux errements et demi-tours dans les minuscules rues. Notre hôtel donne sur le <strong>« balcon de l’Europe »</strong>, place principale de la ville, animée et piétonne. Après avoir déposer les bagages dans la chambres, re-garer la voiture plus loin etc., direction la plage !</p>
<p>Le balcon de l’Europe est une grande esplanade qui s’avance naturellement vers la mer. Des deux côtés, des escaliers mènent à de petites plages de sable gris balayées par les vagues. Je suis déjà venue à Nerja, et je me rappelle très bien la mer particulièrement agitée qui y sévit. Je ne suis pas déçue, voilà longtemps que je ne m’étais pas baignée dans une mer aussi forte ! Les courants surpuissants nous poussent hors de l’eau et il faut littéralement se battre contre les vagues. Au bout d’un moment, on est tout simplement éjecté et l’on s’écroule sur le sable avec le sentiment d’être passer à la machine à laver. Certains touristes distraits se retrouvent parfois balayé par une vague alors qu’ils bronzaient tranquillement au soleil sur leur serviette.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-243" title="Nerja" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/12/2.jpg" alt="Nerja" width="150" height="112" /></p>
<p>On reste longtemps sur la plage, retournant plusieurs fois dans l’eau et se lançant même dans la construction d’un château-barrage pour essayer de contrer les vagues.</p>
<p>Le soir, après s’être lavé du sable et du sel qui nous collent à la peau et envahissent déjà notre chambre, on ressort. C’est encore une nouvelle ambiance, bien différente de celles de villes comme Grenade ou Cordoue ou de celle des villages isolées des Alpujaras. On est ici dans une station balnéaire, tout est animé et plein de touristes. Les boutiques sont ouvertes jusqu’à minuit, les rues grouillent de monde. Comme la plupart des touristes sont britanniques – certain possèdent même des résidence secondaire dans les quartier de la ville – l’originalité de la cuisine s’en ressent fortement. Les plats sont stéréotypés et multinationaux, ils ne ressemblent en rien les délicieux tapas que l’on pouvait trouver à Cordoue. Pour arranger le tout, les quelques spécialités sont évidemment à base de poisson et de fruits de mer – ce dont je ne mange pas. Après avoir beaucoup chercher, on choisit un restaurant plutôt médiocre. On termine la soirée par une coupe de glace face à la mer. Sous l’esplanade, on ne voit que l’écume blanche des vagues sur la mer noire.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-244" title="Nerja" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/12/3.jpg" alt="Nerja" width="200" height="338" />
Le lendemain, on trouve grâce au guide du routard un petit café au coin d’une rue où l’on peut se régaler de chocolate con churros qui nous sert de petit déjeuner. On profite ensuite un peu de la plage, aujourd’hui le ciel bleu est revenu et la mer est plus calme. Quand la fin de la matinée approche, l’heure vient pour nous de nous lancer dans l’expédition que nous avons prévu. En effet, notre hôte des Alpujaras nous avait parlé d’une balade dans une rivière à Nerja, et comme on aime beaucoup les rivières, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! La veille, on a récupéré à l’office du tourisme un petit guide de cette balade et on s’est même acheté des chaussures spéciales.</p>
<p>On tournicote un peu dans la ville à voiture, avant de trouver cette espèce de chemin partant d’un terrain vague décrit sur notre prospectus. On remonte à voiture le long d’une rivière asséchée et déserte. A côté d’une sorte de carrière désaffectée, on se gare. Il y a d’autres voitures, ce qui est rassurant, par contre toujours pas d’eau ! C’est avec peu d’espoirs que nous commençons la balade et mangeons notre pique-nique. Mais au bout de 20 minutes environ, nous arrivons devant un minuscule barrage, et derrière, la rivière ! Elle n’est pas très haute au départ mais nous prenons grand plaisir à marcher dans l’eau. Au fur et à mesure de la balade, les gorges se resserrent et nous avançons avec l’eau aux genoux, grimpant les rochers et mini chutes d’eau. C’est le genre de balade qu’il me faut, les parois rocheuses et la végétation sont une barrière naturelle au soleil et je n’ai jamais trop chaud, rafraîchie par l’eau de la rivière. A certains endroits, l’eau est même assez profonde pour se baigner.</p>
<p>Nous marchons bien deux heures avant de faire demi tour, et c’est après quatre heures de balade que nous retrouvons, épuisés, notre voiture. Nous profitons encore un peu de la plage le soir malgré nos jambes éreintées. Pour notre dernier dîner en Espagne, nous choisissons ensuite un restaurant italien où ils font tout de même un délicieux gaspacho. Dernière nuit à Nerja, le matin, on déguste une dernière fois le chocolate con churros puis on prend la direction de malaga.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-245" title="Nerja" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/12/4.jpg" alt="Nerja" width="150" height="112" /></p>
<p>Sur une plage aux abords de la ville, on déjeune avant de se baigner dans une mer turquoise et calme, dernier bain. On a encore le temps de visiter un peu le centre, et l’Alcazaba. On se régale ensuite dans un salon de thé où ils servent aussi ces boissons à base de lait aromatisé aux noix ou turron… Il est maintenant l’heure de rejoindre l’aéroport où l’on rend sans difficulté la voiture de location. Alors que l’on fait la queue à l’enregistrement, on a la bonne surprise de rencontrer Maria, notre ancienne colocataire qui, en effet, est originaire de Malaga. C’est surtout elle qui doit être surprise de nous trouver dans sa « home town ». Elle prend le même avion que nous et nous avons tout le trajet pout parler de l’Espagne bien sûr, mais aussi du couple slovaque qui nous a remplacé et leur a fait vivre à elle et Peter deux mois difficiles. Heureusement, ils s’en vont et ce sont maintenant des italiens qui vont prendre notre chambre.</p>
<p>Nous rentrons chez nous tard le samedi dans la nuit. Le dimanche, je me sentirai un peu perdue, après deux semaines d’été, retrouver l’automne dublinois et la vie quotidienne n’est pas si facile… Dans nos bagages, le soleil, un gros fromage d’Andalousie, de la Orchata et 3 plaques de turron pour faire profiter nos collègues…</p>Voyage en Andalousie : Alpujaras2007-11-01T19:47:00+01:002007-11-01T19:47:00+01:00vivianetag:None,2007-11-01:/voyage-en-andalousie-alpujaras.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-250" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/11/1.jpg" alt="Alpujaras" width="200" height="150" />On descend un peu vers le sud puis on quitte l’autoroute. Notre route monte alors dans la montagne le long de paysages spectaculaires. Les Alpujaras sont un ensemble de villages s’étalant entre la vallée et 1500 m d’altitude sur le flanc de la Sierra Nevada. Encore une …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-250" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/11/1.jpg" alt="Alpujaras" width="200" height="150" />On descend un peu vers le sud puis on quitte l’autoroute. Notre route monte alors dans la montagne le long de paysages spectaculaires. Les Alpujaras sont un ensemble de villages s’étalant entre la vallée et 1500 m d’altitude sur le flanc de la Sierra Nevada. Encore une fois, j’ai trouvé une chambre grâce au guide du routard et j’ai réservé par internet. Nous devons loger à Orgiva, enfin sur la commune d’Orgiva. Car, en réalité, on dépasse le village situé dans la vallée pour rouler sur une petite route pendant au moins 10 minutes avant d’arriver à notre point de chute.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-251" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/11/2.jpg" alt="Alpujaras" width="350" height="263" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-252" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/11/3.jpg" alt="Alpujaras" width="200" height="267" />C’est une chambre chez l’habitant et nous avons des indications précises envoyées par internet. Sur la droite, un porche de métal noir et des géraniums, une petite dame aux cheveux gris nous accueille. Son nom est Naomi, elle est d’origine britannique. Elle et son mari (autrichien) ont acheté et rénové ce petit coin d’Andalousie. Ils vivent dans le bâtiment principal et louent le studio adjacent. En faisant le tour de la propriété, on découvre un véritable petit paradis. La maison longe la route, mais de l’autre côté, le jardin descend dans la vallée, fleuri et ombragé. On y accède par de petites allées bordées de buissons colorés. Juste sous l’appartement, on trouve une petite piscine, dont nous avons l’usage exclusif. La terrasse et le bassin sont, eux aussi, entourés de fleurs et de feuillages. En contre bas, se dressent des arbres, citronniers, orangers, oliviers à l’ombre desquels on peut se reposer.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-253" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/11/4.jpg" alt="Alpujaras" width="350" height="263" /></p>
<p>Après avoir un peu profité de ce jardin et de son bassin frais à l’ombre des oliviers. Nous montons jusqu’au village de Pampaneira. Les maisons blanches s’accrochent sur le flan rocheux de la montagne. Les rues sont vides, il n’y a presque pas de touristes. On achète du saucisson et du fromage dans une épicerie ainsi que des framboises. Plus tard, à Orgiva, on complète avec du pain et plusieurs litres de Orchata. Une fois rentrés, on s’installe sur une table en contre bas, devant nous la vallée s’étend avec ses champs d’oliviers. La nuit tombe petit à petit et nous n’avons pas réussi à trouver la lumière, bientôt nous n’y voyons plus rien. Dans le noir, le long des murs sombres, je trouve enfin le moyen d’éclairer la terrasse. On va ensuite s’installer près de la piscine pour lire dans la douceur du soir. Le bassin est éclairé de l’intérieur, et des mouches stupides s’y précipitent régulièrement. Les trois chatons du couple sont fascinés par les insectes et jouent constamment. Un quatrième chat, plus vieux les rejoint et joue avec eux. Il se fait tard, et nous montons bientôt nous coucher.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-254" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/11/5.jpg" alt="Alpujaras" width="350" height="263" /></p>
<p>La journée du lendemain commence par un délicieux petit déjeuner servi par notre hôtesse. Sur une autre terrasse, sous une vigne grimpante, nous buvons notre thé accompagné d’un muesli au fromage blanc et de toast au miel ou à la confiture. Nous nous installons ensuite au bord du bassin, à lire ou à nous baigner… Il est si agréable de nous reposer ici, que nous avons beaucoup de mal à nous décider à sortir. Toute la matinée, nous restons à ne rien faire avant de prendre notre repas du midi, pareil à celui de la veille, assis sur notre terrasse. Je me couche ensuite, sous l’olivier, dans le hamac où je peux lire tranquille tandis qu’un des petits chats vient me rendre visite. Ce n’est que vers 16h que nous sortons enfin de notre petit paradis.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-255" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/11/6.jpg" alt="Alpujaras" width="350" height="263" /></p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-256" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/11/7.jpg" alt="Alpujaras" width="350" height="263" /></p>
<p>Nous montons alors sur le flanc de la montagne, dépassons Pampaneira et rejoignons Capileira. En chemin, nous trouvons deux autostoppeurs, un islandais et un norvégien, vrais hippis des temps modernes. L’Islandais est très bavard mais sons discours, bien qu’intéressant est assez décousu et incompréhensible, le norvégien, lui, ne parle que si c’est strictement nécessaire. On dépose les deux extra-terrestres et on commence à se balader dans la petite ville blanche.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-257" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/11/8.jpg" alt="Alpujaras" width="200" height="267" /></p>
<p>De là, partent toutes les grandes randonnées dans la sierra Nevada, mais nous ne cherchons à faire qu’une petite ballade et ne trouvons pas d’indications. Evidemment, nous avons loupé l’office du tourisme : une fois ce dernier retrouvé, une gentille dame nous indique « le chemin de la rivière ». Durant cette promenade, des différences fondamentales de fonctionnement corporel seront mise à jour : je n’ai aucun mal à descendre, je trouve ça très agréable, je vais vite et avance agilement entre les bosses du chemin. Seb de son côté, prudent, va très lentement, a peur de se faire mal, je l’attends sans arrêt. En bas, on se plonge dans l’eau glacée de la rivière puis on prend le chemin du retour. Et voilà comment les choses s’inversent. Pour Seb, monter n’est pas particulièrement difficile, cela lui demande à peine plus d’efforts que lorsque c’est plat et au final, il préfère toujours ça à la descente. Pour moi, c’est une autre affaire. Pourtant, le soleil n’est plus très haut et je porte mon large chapeau de paille qui ne me quitte plus. Mais dès que je monte plus de quelques mètres, j’ai du mal à respirer, j’ai besoin d’eau (à vrai dire, je voudrai me mettre entièrement sous l’eau), mon cœur bat la chamade, bref il faut que je m’arrête. Seulement, Seb est devant, marche sans s’arrêter, et c’est lui qui porte les bouteilles. Je suis obligée d’utiliser mes quelques forces pour lancer un cri désespéré à son encontre. Il m’attend tout de même régulièrement le long du chemin, mais cruel, comme il s’ennuie, il prend des photos, et quand il est lassé du paysage (pourtant magnifique) il décide de me prendre ne photo, moi au pique de mon effort et de ma douleur. Cela signifie qu’alors que toute ma concentration se porte sur ralentir mes battements de coeur, respirer profondément etc, je dois encore trouver la force de m’énerver (ce qui n’améliore pas la photo…).</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-259" title="Alpujaras" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/11/9.jpg" alt="Alpujaras" width="350" height="263" /></p>
<p>Au bout d’un certain temps, nous arrivons enfin au village. De là, nous reprenons la voiture pour rentrer dans notre petit jardin fleuri où nous attend à nouveau une douce soirée. Le lendemain, nouveau petit déjeuner gargantuesque, puis dernière baignade, dernières pages sur le bord du bassin, dernière sieste dans le hamac, il est l’heure de partir, prochaine étape : la côte Andalouse et Nerja.</p>Voyage en Andalousie : Grenade2007-10-13T13:43:00+02:002007-10-13T13:43:00+02:00vivianetag:None,2007-10-13:/voyage-en-andalousie-grenade.html<p>Ayant fait la route d’un trait, nous arrivons dés le début d’après midi à <strong>Grenade</strong>. J’ai réservé un hôtel un peu dehors de la ville, l’hôtel <strong>San Gabriel</strong>. Je l’ai trouvé en tapant « hôtel piscine grenade » sur Google et ai été séduite par ses prix …</p><p>Ayant fait la route d’un trait, nous arrivons dés le début d’après midi à <strong>Grenade</strong>. J’ai réservé un hôtel un peu dehors de la ville, l’hôtel <strong>San Gabriel</strong>. Je l’ai trouvé en tapant « hôtel piscine grenade » sur Google et ai été séduite par ses prix attractifs. Nous ne sommes pas déçus, la grande piscine ombragée est bien au rendez-vous, havre de fraîcheur dans la chaude Andalousie. L’hôtel a le charme de ces 3 étoiles un peu has been. On y trouve bien sûr un peu plus de luxe que ce dont on a l’habitude mais aussi une certaine décrépitude, un côté « old fashion ».</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-265" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/1-300x225.jpg" alt="Grenade" width="300" height="225" /></p>
<p>Nous descendons immédiatement nous baigner et après s’être rafraîchis, nous nous installons à l’ombre des arbres sur des chaises longues à lire tranquillement. Nous sommes les seuls à profiter de l’endroit et d’ailleurs, tout au long de notre séjour, la piscine restera inexplicablement vide. L’hôtel n’est sans doute pas plein et peut-être que nous n’avons pas les mêmes heures de baignades que les autres…</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-266" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/2.jpg" alt="Grenade" width="200" height="267" />Quand la faim commence à se faire ressentir, nous décidons de descendre en ville. Pour cela, on emprunte une petite route qui descend la colline en serpentant nous donnant souvent de magnifique panorama. Dans le quartier de la cathédrale, on trouve une petite crêperie où l’on prend un « lunch goûter », plus goûter que lunch mais comme on a sauté le repas du midi… On marche ensuite jusqu’à la <strong>plaza nueva</strong>, puis le long de la carrera del darro, en contrebas de l’Alhambra.</p>
<p>Grenade n’a rien à voir avec Cordoue. A Cordoue, nous étions au cœur du centre historique, comme hors du temps. Les petites maisons blanches se serraient autour des rues piétonnes peuplées de touristes. Nous n’avons rien vu du reste de la ville, fait de grands immeubles peu attractifs. Grenade est une ville plus grande et très vivante. Sur les places grouillant d’une agitation frénétique on trouve des annonces d’appart et de collocation erasmus. Il y a des bus partout et l’on sent que ce n’est pas que pour les touristes. On s’imaginerait bien vivre dans cette ville gorgée de soleil au pied des montagnes. L’Alhambra, bien que près du centre, ne fait pas réellement partie de la ville, il la surplombe, majestueux, du haut de sa colline.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-267" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/3-300x225.jpg" alt="Grenade" width="300" height="225" /></p>
<p>On continue notre promenade en montant à travers <strong>le quartier de l’Albacin</strong>. Le soleil descend doucement sur la ville et j’escalade sans trop de difficulté les rues grimpant à travers les maisons blanches. Derrière nous, l’Alhambra se dessine sur le ciel du soir. En s’éloignant du centre, les rues se vident peu à peu et nous sommes souvent les seuls à fouler leurs sols pavés de petits cailloux. Plus tard, on redescend vers le cœur de la ville où, dans une petite rue, on trouve un bar pour prendre notre repas du soir, une fois encore composé de tapas. On rentrera ensuite à notre hôtel pour s’endormir en surplombant la ville illuminée.</p>
<p><img class="alignleft size-medium wp-image-268" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/4-149x300.jpg" alt="Grenade" width="149" height="300" />Le lendemain, après un petit-déjeuner plutôt décevant, on profite d’une baignade matinale. Il ne fait pas encore trop chaud et l’on peut s’allonger au soleil en regardant gambader dans l’herbe notre ami l’écureuil. A midi, la piscine est censée ouvrir ce qui signifie en réalité qu’ils allument la radio et qu’une musique tonitruante vient déranger notre repos solitaire. On reste encore un peu, puis, après une dernière baignade, on se décide à descendre en ville. On arrive dans le centre en début d’après midi. Nous avons réservé nos billets pour l’Alhambra par Internet et nous devons visiter le palais des Nasrides à 17h30. C’est donc très tranquillement que l’on prend un agréable repas de midi dans un bar comme notre habitude. On se rend ensuite à la plaza nueva où après une bonne glace, on monte dans un des petits bus qui doivent rejoindre l’Alhambra. Nous n’avons visiblement pas choisi le bon bus car le nôtre fait d’abord tout le tour de la ville et met bien ½ heure à rejoindre le palais.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-269" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/5-300x225.jpg" alt="Grenade" width="300" height="225" /></p>
<p>Sans difficultés, on récupère nos billets et commençons la visite. Nous avons sur nous, en plus du guide du routard, un vieux guide spécial Alhambra que ma mère nous a prêté. On se rend assez vite compte que l’auteur de ce dernier guide a un point de vue un peu dépassé et partial sur l’art arabe. Une des spécificités de l’Alhambra est qu’au milieu des bâtiments arabes datant de l’époque Maure, se dresse le palais de Charles-Quint, grosse boursouflure de marbre de la fin e la renaissance. Notre guide n’a de cesse de comparer l’aspect « fragile gracieux et féminin » des palais arabes à l’art chrétien « robuste, beau et noble ». Si le palais des Nasrides n’était fait que de « caprices », et de « pittoresque », chez Charles-Quint on retrouve le « sentiment » et le « rationnel ». Il est vrai qu’il est robuste ce palais ! Avec ses gros murs de marbre et son beau rond de colonnes au milieu d’un beau carré, quand on retrouve chez son voisin maure toutes les formes de pavages possibles dans ses céramiques murales, apothéose de la poésie géométrique.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-270" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/6-300x225.jpg" alt="Grenade" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-271" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/7.jpg" alt="Grenade" width="200" height="267" />Il est 15h30 quand nous commençons notre visite. Comme nous ne pouvons pas visiter le palais de Nasrides avant deux heures, nous nous rendons au <strong>Generalife</strong>. Ce petit « palais d’été » est situé en dehors de l’enceinte, au cœur d’un jardin magnifique irrigué par de multiples canaux et fontaines qui lui donnent une douce fraîcheur. On retourne ensuite à l’intérieur de l’Alhambra à proprement parler, pour visiter le fameux <strong>palais de Charles-Quint</strong> et la partie la plus ancienne de l’Alhambre : <strong>l’Alcazaba</strong>. Du haut de cette citadelle, on domine la ville en contrebas et on découvre de magnifiques panoramas sur le quartier de l’Albacin que l’on a visité hier. Le soleil est très chaud et c’est avec soulagement que je termine la visite et vais m’écrouler sur un banc à l’ombre.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-273" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/81-300x225.jpg" alt="Grenade" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-medium wp-image-274" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/9-132x300.jpg" alt="Grenade" width="132" height="300" />Il est enfin l’heure d’aller visiter le palais. Pour permettre à chacun d’avoir une visite agréable, on ne peut entrer dans le palais qu’à l’heure désignée sur le billet, ainsi il n’est jamais surchargé de monde. Chaque demi-heure, une longue queue de touristes se masse devant l’entrée. Assise à l’ombre, j’observe l’attroupement. Je ne me décide à le rejoindre que lorsque les premiers mouvements se font sentir, signe que les portes s’ouvrent et que les gens rentrent. Ainsi, je n’attends pas trop longtemps au soleil. J’ai déjà visité le palais ainsi que l’Alhambra il y a une dizaine d’année avec ma mère et ma sœur, mais assez étonnement, je n’en ai pas énormément de souvenirs. Je redécouvre donc tout avec grand plaisir. Notre plus grand jeu, dans l’Alhambra mais aussi lors de tout notre voyage, est de cherché les <strong>« polygones étoilés »</strong>. Cette figure géométrique se retrouve partout : deux carrés entrecroisés formant une étoile à huit branches. De façon générale, je suis impressionnée par les pavages d’une grande inventivité géométrique et par les décorations ciselées dans le stuc, faites de milliers de détails. Mais pourtant, rien ne semble de trop ou exagéré, et les patios frais et paisibles s’agencent harmonieusement aux colonnes, aux céramiques, aux plafond majestueux. Mon seul regret : n’avoir pas vu ces fameux « lions » qui était en rénovation.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-275" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/10-300x225.jpg" alt="Grenade" width="300" height="225" /></p>
<p>C’est à pied que nous redescendons vers la ville, nous rejoignons bientôt une petite place où nous pouvons prendre notre dîner au soleil couchant. La place n’est pas sur notre plan et nous avons ensuite de grande difficulté à rejoindre le centre et notre parking. Au bout d’un certain temps ponctué de grands débats sur nos sens de l’orientation respectifs, nous retrouvons enfin la voiture et remontons vers notre hôtel. Sur la route, un dernier panorama sur l’Alhambra éclairé de nuit…</p>
<p>Le lendemain, on profite de la piscine jusqu’à ce que vienne l’heure de quitter notre chambre. Puis on descend une dernière fois dans le centre où l’on mange un sandwich accompagné de framboises achetées sur un marché. On fait ensuite quelques courses chez un marchand d’épices repéré la veille avant de partir vers la suite de notre voyage : <strong>les Alpujaras</strong>.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-276" title="Grenade" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/10/11-300x225.jpg" alt="Grenade" width="300" height="225" /></p>Voyage en Andalousie : Cordoue2007-09-23T18:16:00+02:002007-09-23T18:16:00+02:00vivianetag:None,2007-09-23:/voyage-en-andalousie-cordoue.html<p>Il est 5h du soir quand nous arrivons à Cordoue. Nous nous garons puis nous nous lançons à pied dans la vieille ville. Elle se réveille à peine de la sieste et tout est encore vide. Au coin d’une rue, on trouve une sorte de petit salon de thé …</p><p>Il est 5h du soir quand nous arrivons à Cordoue. Nous nous garons puis nous nous lançons à pied dans la vieille ville. Elle se réveille à peine de la sieste et tout est encore vide. Au coin d’une rue, on trouve une sorte de petit salon de thé. Nous sommes les seuls clients et commandons une horchata. Sur une télé dans un coin, il y a Nicole Kidman qui parle d’une voix espagnole dans « Ma Socière bien aimée le Film ».</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-281" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/1.jpg" alt="Cordoue" width="200" height="150" />Cordoue est la seule ville dans laquelle je n’ai pas réservé d’hôtel, c’est donc notre première priorité. Cela se fera sans difficulté : en suivant une indication du Guide du routard, on découvre l’<strong>Hostal Seneca</strong>. Derrière une petite grille, un patio frais et fleuri décoré de céramique. Il y a une chambre de libre, mais sans salle de bain, ça ira très bien. Notre chambre est petite et donne sur le patio, pas de clim mais un ventilateur. Tout le bâtiment s’organise autour du patio et la frontière entre intérieur et extérieur est plutôt floue. Les chambres sont au premier étage dans un dédale de couloirs ombragés.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-282" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/2.jpg" alt="Cordoue" width="300" height="225" /></p>
<p>On retourne à la voiture chercher nos bagages. Le GPS nous guide à travers les rues presque piétonnes de la vieille vielle pour retrouver l’auberge. On va ensuite garer la voiture à l’extérieur du centre, à quelques minutes à pied dans un parking souterrain. Une fois installés dans la chambre et rafraîchis par une douche méritée, on ressort découvrir un peu Cordoue.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-283" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/3.jpg" alt="Cordoue" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-284" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/4.jpg" alt="Cordoue" width="200" height="267" />Le centre n’est qu’un labyrinthe de rues blanches bordées de patios fleuris. Au centre, se dresse la Mezquita, imposante, magnifique. On rejoint les rives du Guadalquivir sous le ciel déjà rose du soir. On retourne à la Mezquita pour s’intaller sur la terrace d’un café prendre notre repas du soir.</p>
<p>Le serveur est muet, ou du moins il ne parle qu’en espagnol et aux espagnols. Est-ce par peur que nous ne le comprenions pas qu’il ne prononce pas un mot en notre présence ? Il ne s’exprime que par gestes et mimiques étranges. Je commande un Gazpacho, le premier du voyage, délice rafraîchissant de l’Andalousie. Devant nous la Mezquita se dresse, les murs dorés par le soleil du soir, se découpant dans le ciel de plus en plus sombre.
Il y a un fou assis sur ses marches. Un homme seul qui ne bouge presque pas et parait normal. Seulement toutes les dix minutes il se lève pour aller pisser contre un des murs (toujours le même). Il ne se cache pas vraiment, sa tête dépasse sur le bord du mur et il donne l’impression de fixer les gens. Nos voisins de derrière l’ont remarqué aussi et le prennent même en photo. Au bout d’un moment, il part comme si de rien n’était.</p>
<p>Il est l’heure pour nous aussi de rentrer à l’hôtel. On utilise de la petite monnaie pour payer une partie de l’addition, puis on finit par laisser toutes nos pièces pour alléger nos porte- feuilles. Le serveur n’apprécie pas vraiment notre geste et, toujours sans rien dire, nous sermonne de regards noirs. On ne peut pas trop discuter, donc on s’en va, le laissant avec toutes nos pièces.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-285" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/5.jpg" alt="Cordoue" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-286" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/6.jpg" alt="Cordoue" width="200" height="270" />Le lendemain matin, on se réveille à l’heure pour notre petit déjeuner : servi en bas dans le patio. Etant donné qu’une nouvelle chambre est libre avec salle de bain, on range nos affaires pour un mini déménagement. On laisse nos sacs dans le couloir aux soins d’une toute petite dame puis on part à nouveau à l’assaut de la ville. Au programme ce matin, la visite tant attendue de la <strong>Mezquita</strong>.</p>
<p>Derrière les hauts murs de pierre vieux de plusieurs siècles, se cache la cour des orangers, plantés par Isabelle la Catholique, où l’on trouve les restes des bassins servant autrefois aux Ablutions. C’est là qu’on achète les billets. Comme on veut en apprendre le plus possible sur le bâtiment, on prend aussi l’audioguide. On pénètre enfin dans la mosquée. J’ai déjà visité la Mezquita, il y a presque 10 ans lorsque je suis venue en Andalousie avec ma mère et ma sœur et c’est un des souvenirs les plus marquant qu’il me soit resté. Une nouvelle fois, je suis frappée par la splendeur de l’édifice, par ses rangées infinies de colonnes tout autour de moi. Notre audioguide n’est pas très bien fait, il explique mal et ne comprend pas bien de quoi il parle. Au bout d’un moment, il finit même par tomber en panne. Mais bon, on a tout de même pu en tirer quelques infos.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-287" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/7.jpg" alt="Cordoue" width="300" height="158" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-288" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/8.jpg" alt="Cordoue" width="200" height="267" />Je suis impressionnée par l’age de la mosquée : c’est en 786 que la première partie a été construite. Lorsque je vois que les plus anciennes ruines d’Irlande ne date que du Xeme siècle… A sa place, s’érigeait autrefois une église et encore avant, sans doute un temple païen. C’est d’ailleurs les colonnes d’ancien temples qui ont été utilisées pour sa construction ce qui explique qu’elles soient toutes différentes. Après la première phase de construction, la mosquée fut agrandie à trois reprises par les émirs successifs. Quand les chrétiens reprirent Cordoue, en 1236, la mosquée redevient un lieu de culte chrétien et plus tard une cathédrale. C’est au XVIeme siècle, sous le règne de Charles Quint qu’elle est encore modifiée. Plusieurs arcades ouvertes sur l’extérieur sont fermées par des chapelles et l’on détruit les colones centrales pour ériger une chapelle gothique. Charles quint, en voyant la mosquée, regrettera plus tard son geste qui a dénaturé l’édifice original. Mais ce mélange étonnant d’architecture et de culte est aussi ce qui donne son aspect si incroyable à la Mezkita.</p>
<p>La visite nous a pris toute la matinée et on se dirige en sortant vers un petit restaurant. On y déguste de délicieuses tapas à base de fèves, d’artichaut ou encore de chorizo. Je suis intriguée par la carte des desserts qui propose un « lait frit ». Lors de monvoyage en Espagne avec ma mère, je me rappelle parfaitement avoir goûter au « leche merengada » que j’avais trouvé délicieux. Je commande donc un « lait frit », m’attendant à voir arriver un grand verre de lait parfumé ou sucré. C’est en fait une sorte de gros flan recouvert de cannelle que l’on m’apporte. C’est plutôt bon, mais je ne m’attendais pas du tout à ça…</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-289" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/9.jpg" alt="Cordoue" width="200" height="267" />Il est pratiquement 14h lorsqu’on sort de table, la chaleur commence à monter sur la ville et nous décidons de rejoindre notre hôtel. Dans le patio frais, on lit tranquillement à l’ombre des murs blancs avant de s’adonner au plaisir de la sieste…</p>
<p>Vers 17h, on ressort en ville pour terminer notre visite. On se dirige vers l’ancienne synagogue, puis on passe devant l’Alcazar avant de se rendre au petit musée municipal.</p>
<p><img class="alignright size-medium wp-image-290" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/10-184x300.jpg" alt="Cordoue" width="184" height="300" />Pendant tout ce temps, on cherche désespérément un bar qui servirait de la horchata. On finit par rejoindre la tétéria derrière notre auberge, et là surprise : de la horchata ! Seb est content (c’est principalement lui qui en voulait). Moi je craque plutôt pour une sorte de milk-shake en mieux et moins glacé de lait et de noix. On goût aussi le thé aux amandes et plusieurs pâtisseries arabes. L’endroit est extrêmement agréable, encore une fois dans un patio décoré de céramique, de fleurs et de fruits bercé par une musique d’ambiance arabisante. On y passe tranquillement notre fin d’après midi avant de rejoindre notre hôtel et de se préparer pour notre soirée.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-293" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/111.jpg" alt="Cordoue" width="300" height="293" /></p>
<p>Ce soir, j’ai préparé une surprise. Comme la réservation par internet n’a pas marché, ce n’est plus vraiment une surprise mais je n’ai dévoilé le programme que hier soir. J’avais repéré dans le guide du routard un établissement de « hammams » qui faisait aussi restaurant et j’avais vu une formule intéressante pour une soirée « bains + repas » sur leur site web. Nous commençons par le repas, le restaurant est au dessus de la salle des bains autour de son plafond en coupole. Nous avons le droit au menu « découverte » qui commence par une « soupe aux algues » qui a en fait le goût d’une classique soupe à l’oignons. Ensuite, vient l’entrée (le meilleur d’après moi), composée de houmous, caviar d’aubergine etc. On enchaîne avec un tajine plutôt classique suivi du dessert, un assez bon riz au lait.</p>
<p><img class="alignleft size-medium wp-image-295" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/12-133x300.jpg" alt="Cordoue" width="133" height="300" />L’originalité du repas n’est pas vraiment dans l’assiette mais dans le spectacle qui nous est présenté. En effet, à deux reprises, une jeune femme entame une danse du ventre entre les tables. Je suis impressionnée par sa dextérité et son endurance car elle arrive à enchaîner les chansons à un rythme endiablé. Elle n’a pas beaucoup d’espace pour danser mais se glisse en experte entre les tables et les serveurs qui l’évitent naturellement, à peine dérangés dans leur service.
Il est presque minuit quand nous terminons notre repas et nous rejoignons l’entrée des bains au rez-de-chaussée. Là, on nous distribue des serviettes et un ticket pour le massage. Après avoir patienté dans le patio, nous passons nous changer et pénétrons dans ce qu’ils appellent le hammam. A vrai dire, ce sont plutôt des termes romains, ici pas de bains de vapeurs mais différents bassins à trois températures. La première salle est petite, on y trouve les deux bassins froids. On passe ensuite à la salle principale, où une grande piscine nous attend entre ses colonnes de marbres. Autour, les masseurs installent les tables. Les bassins chauds sont dans des petites salles derrière, comme de grandes baignoires sous la lumière tamisée des bougies. La décoration authentiquement mauresque n’est faite que de marbre et de céramiques. La lumière ne vient que par petite touche éclairée cette ambiance feutrée.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-297" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/13.jpg" alt="Cordoue" width="300" height="225" /></p>
<p>Bientôt, nous sommes appelés pour le massage. Alors que j’en profite pleinement, me détendant presque jusqu’à la somnolence, Sébastien reste tendu comme à son habitude. Mais il nous reste après ça presque une heure et demie pour nous relaxer entièrement, passant d’un bassin à l’autre, de l’eau chaude à l’eau froide entre les salles sombres et intrigantes.</p>
<p>Il est prés de deux heures du matin quand nous rentrons à notre hôtel à travers les rues de Cordoue endormie. Après cette journée magique dans ce lieu comme hors du temps, demain nous partons pour Grenade.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-299" title="Cordoue" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/14.jpg" alt="Cordoue" width="300" height="225" /></p>Mon premier match de Rugby2007-09-22T20:46:00+02:002007-09-22T20:46:00+02:00vivianetag:None,2007-09-22:/mon-premier-match-de-rugby.html<p>Vous n’êtes pas sans savoir qu’en ce moment se déroule en France la <strong>coupe du monde de Rugby</strong>. Et hier, se jouait un match décisif en la <strong>France et l’Irlande</strong> !</p>
<p>Habituellement, je ne porte que très peu d’intérêt au rugby et au sport en général, mais …</p><p>Vous n’êtes pas sans savoir qu’en ce moment se déroule en France la <strong>coupe du monde de Rugby</strong>. Et hier, se jouait un match décisif en la <strong>France et l’Irlande</strong> !</p>
<p>Habituellement, je ne porte que très peu d’intérêt au rugby et au sport en général, mais pour l’occasion, j’ai fait une exception. Et vendredi soir, je suis donc allée voir mon premier match de rugby dans le pub <strong>Whoolshed</strong> sur Parnell street.</p>
<p>Ce pub étant très populaire pour le sport, on pouvait se douter qu’il serait bondé ce soir. J’avais donc donné rendez-vous à Seb à 19h pour qu’on puisse rentrer sans problème (le match étant à 20h). Quand j’arrive, à -5, Seb n’est pas encore là, il m’appelle pour me dire qu’il attend le bus (ce qui veut dire qu’il sort à peine du boulot ce qui m’énerve). Je rentre donc seule dans le pub et vais me commander un Bullmers au bar. Le pub est assez grand, sur deux étages. Il y a des petites télés dans tous les coins et deux grands écrans au centre. Il est déjà plein de monde. A vu d’œil, à peu près 2/3 de français.</p>
<p>Vers 19h15, Seb me rappelle, il fait la queue dehors et il râle car il y a plein de monde qui attend. Je finis mon cidre et vais attendre avec lui et Jean-Yves son collègue qui l’accompagne. A 19h45, ils peuvent rentrer dans le pub. On rejoint l’étage où ils vont se chercher des bières avant le début du match.</p>
<p>Les supporters des deux équipes entonnent leurs chants nationaux et acclament les joueurs puis le jeu est lancé. Nous sommes tous debout et il fait très chaud dans cette foule compacte. Je n’ai rien mangé, seulement bu une pinte de cidre qui ne passe pas très bien. A plusieurs reprise, ma tête tourne ou je me sens nauséeuse et vais alors m’asseoir sur l’escalier menant vers l’extérieur. C’est peut être aussi l’effet rugby : la seule fois où j’y ai joué, c’était en cours de sport et 4eme et je suis évanouie au milieu du terrain… J’ai un peu traumatisé mon prof de sport, ai été évacuée par les pompiers, ai loupé le cours d’allemand de l’après midi et ai été dispensée de sport pendant deux semaines : au final une expérience plutôt positive.</p>
<p>J’arrive tout de même à comprendre plus ou moins les règles : mon voisin de devant s’y connaît et explique tout à ses amis, j’en profite aussi. J’ai trouvé une place juste sous la ventilation et supporte donc un peu mieux la chaleur. Lors de la deuxième mi-temps, je crie aussi lorsque la France marque son premier essai. Au fur et à mesure du match et que les français prennent de l’avance, le groupe de supporter national devient plus festif, des chants et des slogans sont entonnés par la foule heureuse. Je trouve un peu limite de chanter « Mais ils sont où les irlandais » au nez de nos adversaires qui ne comprennent pas…</p>
<p>Le rugby a un avantage non négligeable sur le foot : le jeu ne dure que 80 min au lieu de 90. A la fin du match, le résultat est sans équivoque : 25 à 3 pour la France. Les français crient de joie, les irlandais sont bons perdants. Je trouve dommage qu’ils n’aient pas marqué plus de points… Au-delà de la chaleur, de l’odeur mélangée de bière et de transpiration, de la station debout 1h1/2 durant (même si j’ai triché en allant m’asseoir dans les escaliers), le match a été agréable, rien que pour connaître cette ambiance, deux pays qui s’affrontent sans animosité aucune.</p>Voyage en Andalousie : Arrivée à Madrid2007-09-17T22:37:00+02:002007-09-17T22:37:00+02:00vivianetag:None,2007-09-17:/voyage-en-andalousie-arrivee-a-madrid.html<p>Après quelques jours en France : mariage de Mélanie, sortie entre amis, anniversaire de rencontre… Voilà arrivé le jour de notre départ en <strong>Espagne</strong>.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-309" title="Madrid" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/15.jpg" alt="Madrid" width="200" height="150" />C’est Alice qui nous amène à l’aéroport, avec Cécilia comme co-pilote, et nous arrivons tout à fait à l’avance. Un petit « Au revoir » au …</p><p>Après quelques jours en France : mariage de Mélanie, sortie entre amis, anniversaire de rencontre… Voilà arrivé le jour de notre départ en <strong>Espagne</strong>.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-309" title="Madrid" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/15.jpg" alt="Madrid" width="200" height="150" />C’est Alice qui nous amène à l’aéroport, avec Cécilia comme co-pilote, et nous arrivons tout à fait à l’avance. Un petit « Au revoir » au dépose minute et nous rejoignons le guichet d’enregistrement « Air Comet Plus », exactement au même endroit que pour nos traditionnels Paris-Dublin. Au terminal 1 de Roissy, il n’y a rien à faire, on va donc attendre sagement notre avion près de la porte d’embarquement. Il a fait beau à Paris ces derniers jours, et le soleil est toujours là au moment de notre départ : enfin l’été. L’avion est à l’heure, et il s’envole bientôt au dessus de Paris alors que nous sombrons dans un agréable sommeil.</p>
<p>Il n’est que 14h lorsque nous arrivons à Madrid. Nos bagages sont les premiers à sortir : les vacances commencent plutôt bien. Un sandwich au jambon sur une table de l’aéroport puis nous nous dirigeons vers le comptoir Hertz où nous avons réservé une voiture. Nous découvrons celle qui sera notre compagne pour cette prochaine semaine : luxueuse et électronique, ça change de notre sympathique Nissan ou même de la polo française, comme dit Seb « Un pays, une voiture, on ne se prive de rien ». Grâce à notre nouvel ami le GPS dont la douce voix féminine nous accompagne maintenant à chaque déplacement, nous trouvons presque sans difficulté notre auberge :</p>
<p><strong>« Dans 100 mètres, veuillez serrer à droite »
- Quand elle dit « serrer à droite », tu crois que ça veut dire prendre la sortie ?
- Euh, je sais pas, t’as qu’à rester là. Ah ba non tiens, c’était la sortie ! Tant pis.
« Dans 150 mètres, si possible, veuillez faire demi-tour »</strong></p>
<p><strong><img class="aligncenter size-full wp-image-310" title="Madrid" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/21.jpg" alt="Madrid" width="300" height="225" /></strong></p>
<p>Nous arrivons dans notre premier hôtel qui est un mélange entre auberge de jeunesse et « pension » traditionnelle espagnole. J’ai réservé par internet pour <strong>l’hostal Martin</strong>, mais elles sont en fait plusieurs dans le même immeuble, et nous sommes logés dans celle du dessous. Il y a un parking, mais il est payant, par contre, Internet est gratuit. Après s’être rapidement installé dans la chambre, on part un peu à la découverte de la ville. Nous n’avons aucun guide, aucun plan, rien (tout nos guide sont pour l’Andalousie). C’est donc un peu au hasard que l’on marche plus ou moins vers le centre ville. On trouve assez rapidement un « Corte Ingles » que l’on « visite » et où Seb trouve à s’acheter des tennis. Plus loin, il y a une sorte de point d’information touristique où l’on récupère un plan gratuit. On décide d’aller voir le Palacio Real, qui n’est pas très loin. Je me fie, naïvement, au sens de l’orientation de Seb, aussi parce que marcher dans la ville sans réel but plaisait assez. Au bout d’un certain temps, je récupère tout de même le plan et nous nous dirigeons véritablement vers le bâtiment. Nous visitons la moderne Cathédrale de L’Almudena, plutôt réussie, genre néo classique, puis nous asseyons en face du palais, tranquilles, nos vacances commencent à peine…</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-311" title="Madrid" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/31.jpg" alt="Madrid" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-medium wp-image-312" title="Madrid" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/41-171x300.jpg" alt="Madrid" width="171" height="300" />On repart ensuite dans les rues de la ville à la recherche de notre dîner et l’on profite de notre premier bar à tapas du voyage. Au menu, boudin frit, fromage Manchego et « patatas bravas ». La formule des tapas nous convient parfaitement : une liste de petits plats en portion « tapas » , « ½ racion » ou « racion » ce qui permet de prendre un peu de tout ou beaucoup de quelque chose, au choix. Après le repas, on tente de rejoindre notre hôtel mais notre plan a mystérieusement disparu (cette disparition n’a toujours pas été élucidée). Après avoir un peu tourné en rond, on se repère quand même à l’aide des plans de métro et on rejoint enfin notre rue.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-314" title="Madrid" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/51.jpg" alt="Madrid" width="300" height="225" /></p>
<p>Le lendemain matin, on prend notre petit déjeuner dans une « chocolateria », sorte de « fast food » de <strong>« chocolate con churros »</strong>. Petit déjeuner délicieux et pas cher même si, pas très « healthy ». Puis il est temps de quitter notre auberge et Madrid. Aujourd’hui nous traversons la <strong>Catille-La Manche</strong>, terre de Don Quichotte, sur plusieurs centaines de kilomètres. Nous faisons une petite pause à <strong>Valdepeñas</strong>, petite ville perdue où se prépare la fête du vin. Là bas, on trouve un nouveau un café où grignoter notre lunch. Puis nous repartons vers le sud, direction l’Andalousie et notre première étape <strong>Cordoue</strong>.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-315" title="Madrid" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/09/61.jpg" alt="Madrid" width="300" height="225" /></p>Eté en Irlande : Ring of Kerry2007-08-23T19:45:00+02:002007-08-23T19:45:00+02:00vivianetag:None,2007-08-23:/ete-en-irlande-ring-of-kerry.html<p><strong>Nos 4 jours de vacances en Irlande</strong></p>
<p><strong>De Dublin à Caher, l’Irlande des châteaux et de Sœur Fidelma</strong></p>
<p>Pour ceux qui ne connaissent pas <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%93ur_Fidelma" target="_blank">Sœur Fidelma</a>, est une religieuse irlandaise du VIIeme siècle résolvant des énigmes dans les royaumes d’Irlande décrit par Peter Tremayne. Comme maman et moi …</p><p><strong>Nos 4 jours de vacances en Irlande</strong></p>
<p><strong>De Dublin à Caher, l’Irlande des châteaux et de Sœur Fidelma</strong></p>
<p>Pour ceux qui ne connaissent pas <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%93ur_Fidelma" target="_blank">Sœur Fidelma</a>, est une religieuse irlandaise du VIIeme siècle résolvant des énigmes dans les royaumes d’Irlande décrit par Peter Tremayne. Comme maman et moi sommes de grandes fan, j’avais prévu des petites étapes <strong>« spéciales Fidelma »</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-319" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/11.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" /></strong>On part de Dublin le samedi, direction le sud-est. Premier arrêt <strong>Kildare</strong>, lieu du couvent de Sœur Fidelma au début de la série policière. En fait, c’est surtout l’endroit là que <strong>Sainte Brigitte</strong> est censée avoir fondée son monastère au Veme siècle (celui de Fidelma !). Aujourd’hui, se dresse une jolie église ainsi qu’une vielle tour ronde.</p>
<p>On visite donc Kildare et on mange dans une sorte de Fast Food à emporter. On se souviendra des hot-dogs d’Alice et Seb où se mélangeaient Ketchup, Mayonnaise et autes sauces douteuses. On repart ensuite pour le reste de notre voyage.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-320" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/21-300x225.jpg" alt="Irlande" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-321" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/31.jpg" alt="Irlande" width="200" height="267" />Alors qu’on se rapproche de notre destination du jour, on s’arrête d’abord à <strong>Cashel</strong>. Cashel est encore un haut lieu Fielmin, car Sœur Fidelma, en plus d’être une bonne sœur et une avocate est aussi la sœur du roi Colgu du royaume de Munster. A l’époque, l’Irlande est divisée en cinq royaumes et le puissant royaume du Munster en couvre toute la partie sud, Cashel en est la capitale.</p>
<p>Là où se dressaient autrefois les châteaux des rois irlandais, on trouve aujourd’hui le <strong>Rock of Cashel.</strong> Il apparaît majestueusement au détour d’une route, en haut de sa colline, ruine de pierre se dressant contre le ciel nuageux.</p>
<p>En visitant, on découvre en fait que le château fut transformé en cathédrale au XIeme siècle et c’est les ruines de cette dernière que l’on découvre aujourd’hui. Il en reste une très vielle tour ronde, caractéristique de l’Irlande ainsi qu’une magnifique chapelle romane. De la cathédrale gothique, il ne reste que les murs et on apprend avec horreur que c’est là que périrent brûlés les habitants de Cashel lorsque Cromwell envahit la région.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-322" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/41-300x225.jpg" alt="Irlande" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-323" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/51.jpg" alt="Irlande" width="200" height="267" />L’après midi est déjà bien avancée quand on quitte Cashel pour descendre un peu plus au sud vers Cahir. Nous n’avons pas le temps de visiter la ville aujourd’hui et rejoignons notre Bed & Breakfast au milieu de nulle part, à 15 km de la ville. Nous découvrons une grande maison, dans un large jardin au bout d’une petite route. A l’intérieur, le sol est recouvert de moquette et de tapis épais, les murs de tableaux et tapisseries, l’ensemble est surchargé de divers bibelots colorés. On mange dans le seul restaurant, pub familial, de la petite ville qui jouxte la maison puis on rentre et on discute au coin du feu dans large salon.</p>
<p>Le lendemain, on consacre notre matinée à la visite du <strong>château de Cahir</strong>. Ce dernier est un vrai château fort du moyen âge, tout ce qu’il y a de plus authentique et qui a d’ailleurs servi de lieu de tournage pour de nombreux films. Il a, lui aussi, été attaqué par Cromwell, mais ses habitants ont eu la bonne idée de s’enfuir avant de se faire trucider.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-324" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/61-300x225.jpg" alt="Irlande" width="300" height="225" /></p>
<p><strong>Ring of Kerry</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-medium wp-image-325" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/7-181x300.jpg" alt="Irlande" width="181" height="300" /></strong>Nous quittons ensuite le <strong>Tipperary,</strong> traversons une partie du compté de Cork avant d’arriver dans le <strong>Kerry</strong>, le but de notre voyage.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-326" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/8-300x225.jpg" alt="Irlande" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-327" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/9.jpg" alt="Irlande" width="200" height="281" />Le Ring of Kerry est une péninsule qui s’avance au sud ouest de l’Irlande dans l’océan Atlantique. Il est extrêmement réputé et très fréquenté par les touristes américains. Nous avons réservé deux nuits dans B&B de Kenmare, ville touristique au sud de la péninsule. Nous sommes accueillis dans une petite maison fleurie par une dame très gentille et bavarde. Les chambres agréables et lumineuses ont toutes une magnifique vue sur les montagnes aux alentours.</p>
<p>Le soir, on se balade dans la petite ville et on va voir la mer.</p>
<p>Attirés par prix attractifs, on choisit pour notre repas du soir un restaurant indien. Il s’avère plus cher que prévu, mais au moins, il est très bon. Dans le salon du B&B, on découvre l’équivalent du « Voyage en France » pour l’Irlande et on enrichi donc un peu notre connaissance géographique avant d’aller dormir.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-328" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/10-300x225.jpg" alt="Irlande" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-329" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/111.jpg" alt="Irlande" width="200" height="267" />La journée commence par une délicieuse salade de fruit frais au fromage blanc concoctée par notre hôtesse avant de se lancer dans le fameux Ring of Kerry.</p>
<p>Notre tour commence par la visite de <strong>Killarney</strong> et des ses lacs, magnifique vue du haut des montagnes pleine de moutons.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-330" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/12-300x225.jpg" alt="Irlande" width="300" height="225" /></p>
<p>On rejoint ensuite la route qui longe la côte. A notre gauche, les montagnes de la péninsule et à notre droite, les falaises et la mer. Au bout d’une route caillouteuse, on trouve une plage venteuse mais ensoleillée où Seb et moi avons même le courage d’aller nous baigner. Je tiens d’ailleurs à dire que nous avons été particulièrement chanceux pour le temps ce jour là, où la pluie n’est apparue que par petites averses et où les magnifiques éclaircies nous ont fait découvrir les paysages baignés de lumière… Pour remonter de la plage, notre petite Nissan Micra a réussi à gravir une montagne sur une minuscule route, ce qui prouve sa solidité à toute épreuve !</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-331" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/13-300x225.jpg" alt="Irlande" width="300" height="225" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-332" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/14.jpg" alt="Irlande" width="200" height="268" />Au bout de la péninsule, on se laisse tenter par le pont menant à l’île Valentia dont nous faisons le tour en voiture. On se perd dans une petite ville au milieu d’une foule venue admirer une régate de bambins. On prend ensuite un chemin inconnu du GPS mais sur lequel on découvre des paysages parmi les plus beaux de notre séjour.</p>
<p>On finit par quitter l’île, et on rentre doucement vers Kenmare par la côte sud. On s’arrête encore de très nombreuses fois sur la route pour prendre des photos et il est pratiquement 9h quand on atteint la petite ville de Sneem. C’est là que nous avons décidé de dîner, mais en ce lundi férié, il nous est difficile de trouver un restaurant ouvert. Heureusement, il en reste un qui a de la place, et on mange au bar des côtes de porc accompagnées de petits légumes à l’irlandaise, franchement pas mauvais.</p>
<p>Et voilà, le lendemain, il est temps de rentrer à Dublin. On n’est pas juste à côté et on fait encore une étape littéraire à Limerick, ville du fameux livre « Les Cendres d’Angela » que tous les irlandais ont lu. La ville a bien évolué, et elle grouille en son centre de boutiques et de restaurants. Maman et Alice qui s’attendaient presque à y trouver des bébés mourrant de faim sont bien étonnées.</p>
<p>Au programme du reste de la semaine pour Alice et maman : visite de Dublin avec leurs nombreux guides. Seb et moi devons aller travailler… Le week end suivant, on va à Kells voir les amis d’Alice et le dimanche on se ballade doucement sur Bull Island puis au parc St Anne pour voir les écureuils. Le mercredi, je les raccompagne à l’aéroport.</p>
<p>Aujourd’hui, l’été irlandais est bien fini (avant d’avoir commencé mais bon) mais j’attends avec impatience mon véritable été : ma semaine d’Andalousie prévue depuis juin et préparée avec amour, surtout quand je regarde la météo : plus de 25 degrés, c’est vraiment possible ?</p>Eté en Irlande2007-08-20T23:08:00+02:002007-08-20T23:08:00+02:00vivianetag:None,2007-08-20:/ete-en-irlande.html<p>Voilà longtemps que je n’ai pas écrit sur mon blog. Il faut dire qu’avec nos problèmes de connections lentes depuis que nous avons emménagé dans notre appart et la mort récente de mon ordinateur portable ce n’est pas très pratique.<strong></strong></p>
<p><strong>Je prends donc le temps de faire …</strong></p><p>Voilà longtemps que je n’ai pas écrit sur mon blog. Il faut dire qu’avec nos problèmes de connections lentes depuis que nous avons emménagé dans notre appart et la mort récente de mon ordinateur portable ce n’est pas très pratique.<strong></strong></p>
<p><strong>Je prends donc le temps de faire un petit résumé de cet été irlandais :</strong></p>
<p>Premièrement, l’été a été court, voire inexistant. Il a duré à peu près quatre jours éparpillés entre juin et août. En fait, le temps a été à peu près le même qu’en France mais en plus froid et en plus pluvieux. Je tiens à dire que cela a été tout à fait déprimant. Nous avons réussi à aller nous baigner une fois à Dublin au mois de juin, sur la plage de Bray (l’eau était un peu fraîche). A l’époque, j’ai cru naïvement, que c’était le premier Week-end de l’été mais ce fut hélas le seul…</p>
<p>Heureusement, pour nous faire oublier la pluie, notre été a été égayé par les visites d’abord de Nathalie, puis de ma mère et de ma sœur.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-337" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/08/1.jpg" alt="Irlande" width="50" height="55" /><strong>Week end touriste à Dublin avec Nathalie</strong></p>
<p>Nathalie est notre deuxième visiteuse après Karine, et la première à découvrir notre appartement. Elle est arrivée le jeudi soir et a visité seule la ville le vendredi pendant que Seb et moi travaillions. Le samedi nous nous sommes baladés à Howth, sur les falaises romantiquement éclairées par la lumière tamisée des nuages. Ces derniers n’ont pas tardé à nous offrir notre pluie quotidienne, heureusement, ils ont attendu la fin de notre mini randonnée. Nous avons continué notre ballade par un tour au Malahide Castle , dont nous n’avons vu que l’extérieur. Puis en rentrant, j’ai fait visité à Nathalie mon lieu de travail.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-338" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/08/2.jpg" alt="Irlande" width="200" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-339" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/08/3.jpg" alt="Irlande" width="200" height="267" />Le lendemain, le temps a semblé clément. En tout cas, nous avons pu marché au sec jusqu’au Dublin Castle où nous avons suivi la visite guidée intéressante. Puis nous avons poussé jusqu’à la Guinness Factory ou plutôt le « Musée de la Guinness », car contrairement à ce qu’on pourrait penser, on ne voit rien de l’usine elle-même. En rentrant, nous avons eu le droit à une belle averse, sans doute déclenchée par les cris de Nathalie qui tentait de chanter le fameux « Molly Malone » (LA chanson de Dublin).</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-340" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/08/4.jpg" alt="Irlande" width="200" height="180" /></p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-341" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/08/5-300x225.jpg" alt="Irlande" width="300" height="225" /></p>Trouver un Appart2007-04-29T23:10:00+02:002007-04-29T23:10:00+02:00vivianetag:None,2007-04-29:/trouver-un-appart.html<div style="text-align: justify">Maintenant que nous travaillons tous les deux, on a décidé de trouver un appartement rien qu’à nous. Plusieurs raisons à notre déménagement :
<ul>
<li>Avoir un deux pièces pour pouvoir recevoir des gens</li>
<li>Que Sébastien soit plus proche de son travail</li>
<li>Etre plus proche du centre</li>
</ul>
Mais voilà, ça rend notre …</div><div style="text-align: justify">Maintenant que nous travaillons tous les deux, on a décidé de trouver un appartement rien qu’à nous. Plusieurs raisons à notre déménagement :
<ul>
<li>Avoir un deux pièces pour pouvoir recevoir des gens</li>
<li>Que Sébastien soit plus proche de son travail</li>
<li>Etre plus proche du centre</li>
</ul>
Mais voilà, ça rend notre choix assez difficile. En effet, trouver un appartement, près du centre, près du DART (pour Seb), près de la N1 (pour moi, car je travaille toujours dans le grand nord de Dublin) et avec une place de parking (encore pour moi, car si on déménage j’ai vraiment besoin de la voiture !), c’est pas super simple. Et puis, on n’est pas les seuls à chercher un appart dans le centre… Le site pour trouver un appart, c’est le même qui nous a permis de trouver notre chambre : daft.ie. Alors on s’est inscrit aux alertes et on a commencé à regarder les annonces.
<strong>Celui des poubelles</strong>
La première à laquelle on a répondu paraissait très attractive sur le papier. 3 pièces (2 bedrooms, comme on dit ici), pas très cher, tout à fait bien placé, parking « on street ». Mais en attendant Seb devant l’immeuble, je commence déjà à deviner le problème. Quand la propriétaire nous fait descendre un escalier, j’ai ma confirmation. L’appart est en gros à l’étage « -1 », comme ça se fait parfois ici. Dès qu’on rentre, on sait tous les deux que ça ne va pas aller. Il y a bien des fenêtres, mais la lumière ne les atteint pas vraiment (pourtant, il faisait grand soleil !), et avec l’humidité, on se croirait dans une cave. Très peu de meubles, la deuxième chambre n’a pas de lit et ressemble plutôt à un cagibi. Comble du comble, les fenêtres de la chambre donne sur des poubelles ! On le quitte assez rapidement. En même temps que nous, des dizaines de gens déambulent dans l’appartement. Il est très bien placé, et permet de vivre en collocation à un pris modique. Tout le monde n’a pas comme nous, une chambre douillette qui les attend ni les moyens d’attendre mieux ou de se payer mieux… Il sera sans doute louer le jour même.
<strong>Celui du canal</strong>
Notre première expérience est décevante mais nous ne désespérons pas. Le deuxième appart que nous visitons est vraiment super. Dans une petite résidence calme, l’appart est dans un ancien moulin. Refait à neuf, grand « juste comme il faut », la fenêtre du salon donne sur le canal ensoleillé. On s’y verrait bien vivre, c’est sûr. Mais il y a un hic, on aura beau regarder la carte dans tous les sens, chercher tous les bus, il est bien trop loin du DART et donc du boulot de Seb. « Ce n’est pas la peine de déménager si ça ne me rapproche pas », me dit il. Je le sais et j’ai beau râler sur la mauvaise organisation des transports, l’appart n’est pas <strong>SI </strong>loin, on <strong>devrait</strong> pouvoir rejoindre le Dart facilement, les bus ne devaient pas passer que toutes les <strong>½ heure</strong>, mais je dois me résoudre à ne pas vivre près du canal…
<strong>Celui des cafards</strong>
Heureusement, les nouvelles annonces nous redonnent vite du baume au cœur. On repère vite une petite perle. Un appart en plein centre, dans « Jervis Street », à côté de la principale rue commerçante du nord-city-centre où nous passons tous nos samedi. Vraiment très près du cinéma, de Temple Bar, de O'Connell Street, du DART, de tout. On se rejoint après nos boulots respectifs, comme souvent, pour visiter ensemble. Première épreuve : le trouver. Ici, les adresses ne veulent pas dire grand-chose. 43 Jervis Street, c’est bien sympa quand il n’y aucun numéro de marqué nulle part dans la rue. On la parcourt plusieurs fois en vain puis j’appelle l’agence immobilière, au travers d’explications confuses je comprends qu’il faut prendre la deuxième à gauche après le centre commercial. On se retrouve dans une petite rue piétonne : un cofee shop au dessus duquel on devine des apparts, une porte avec un code, rien de marqué. On tourne un peu autour de l’immeuble et on en conclut, plus ou moins, qu’on est peut être au bon endroit. Un jeune mec sort, on lui demande s’il sait à quel numéro on est. Il ne sait rien du tout et n’a pas l’air au mieux de sa forme (Hash ou rage de dent ?), mais il nous laisse entrer. On monte dubitatif. Devant un ascenseur, on croise une petite dame chinoise. On repose notre éternelle question « 43 Jervis Street ? », dans un anglais approximatif elle nous répond qu’il faut monter au quatrième. On ne la croit pas trop mais on monte quand même. On se retrouve dans un couloir, et sur une des portes, il y a bien le numéro 43 de marqué. On frappe, sans trop y croire, une jeune femme nous ouvre « c’est ici pour visiter l’appartement ? Oui Oui », il ya des miracles qu’on ne s’explique pas.
On visite donc, même si, vu l’endroit, on serait prêt à accepter n’importe quoi. Il n’est d’ailleurs pas en très bon état, même si, d’une taille tout à fait raisonnable. L’agent nous explique qu’il sera nettoyé, repeint et « refurbished » avant qu’on emménage. On laisse nos coordonnées et références, on est très intéressés. Dans la cuisine, j’ai vu courir un cafard, ce qui m’a donné des frissons dans le dos. Ca parrait logique vu l’état actuel mais ça nous fait peur quand même. Et si l’immeuble entier était infecté ? Il va falloir faire attention, me dit Seb, il va falloir qu’on nettoie bien tout, faudra pas être comme on est normalement (mais y arrivera-t-on). Mais bon, même pour un cafard, on ne refuse pas un appart sur Jervis Street, on cherche d’ailleurs sur Internet tous les moyens de se débarrasser des bestioles, toutes les mesures de précautions… Mais voilà, deux jours après, on reçoit un SMS, on était trois sur l’appart et ce n’est pas nous qui avons été choisi. Tant pis pour cette fois, pas évident de trouver un appart à Dublin, mais au mois, on n’aura pas les cafards…
<strong>Celui trop bien pour nous</strong>
La même semaine, on visite un autre appartement. Il est à la fois un peu cher et un peu loin, mais on y va quand même. C’est un trois pièces, ce qui peut être pratique (tous les autres, à part celui des poubelles, étaient des 2 pièces). On le voit un samedi en début d’après midi, après être descendus à notre arrêt de bus habituel, on traverse tout le centre d’est en ouest, en courant pour être à l’heure, sous le soleil de plomb du mois d’avril (si si, je vous assure, ici aussi il fait beau !). En entrant dans l’appart, surprise, on rencontre un couple de français qu’on a connu aux cours d’anglais en septembre dernier. Ils vivaient dans un bel appart à Malahide mais se sont fait « chasser » par leur proprio qui vend l’appart, et les voilà obligés de se reloger. Amandine me dit que l’appart est super mais que ce n’est pas trop la peine d’espérer, la dame a déjà plus de 7 noms sur sa liste. L’appartement est en effet super classe. Très grand salon, très lumineux sur rue calme avec petite église, deux vraies chambres, belle salle de bain. On repart assez vite, en ayant laissé, sans espoirs aucun, nos noms sur la longue liste. Ce n’est même pas la peine de se demander si le Luas (tramway) n’est pas trop loin où s’il n’est pas un peu cher, de toutes façons, d’autres l’auront qui auront de meilleures références, ce n’est même pas la peine d’espérer. C’est peut être ce jour là qu’on a vraiment pris conscience de la difficulté de trouver un appartement.
<strong>Celui « First to see, first to get »</strong>
Notre organisation s’est maintenant bien améliorée. Nous recevons tous les deux les nouvelles annonces de Daft directement par email, que nous consultons depuis nos lieux de travail respectifs. Dès qu’une nouvelle annonce parait, on en discute ensemble par Google Talk. En général, c’est moi qui appelle. La plupart du temps, je tombe sur des agences qui prennent mon nom et mon numéro, pour me rappeler… un jour. Je note maintenant sur Google Calendar, toutes les annonces que j’ai appelé, quand, et quand est ce qu’elles doivent me rappeler. J’y ajoute, non seulement le raccourci vers le lien Daft, mais aussi l’adresse et le numéro pour l’appart : car il arrive que les agences retirent l’annonce quand elles ont reçu assez d’appel.
Une agence me rappelle enfin et me donne rendez-vous pour un jeudi à 13h, ça ne m’arrange pas trop, mais bon, on fait avec. Le même jour, je vois une autre annonce très intéressante, où il est écrit « first to see, first to get ». J’appelle tout de suite et suis la première, je tombe directement sur le propriétaire. Je lui demande si on peut arranger une visite vers 13h30 le lendemain, jeudi, pour faire d’une pierre deux coups. Il me rappelle dans l’après m, l’appart sera visitable entre 13 et 14h, cool.
Le lendemain matin, l’autre agence m’appelle et repousse son rendez vous encore au lendemain (ce qui m’arrange encore mois, chaque fois que je visite un midi, ce sont des heures qu’il faut que je rattrape…). Au final, on se retrouve avec Seb, un peu avant 13h dans la rue en question pour le « first to see, first to get ». On se perd un peu dans la rue mais on reperd un groupe de jeunes couples qui attendent devant une porte : c’est là. On comprend vite que ces gens font en fait la queue pour visiter. On perd déjà un peu nos espoirs en mangeant nos sandwichs, Seb ne sait pas s’il va pouvoir rester, il a une réunion à 14h. Finalement, on rentre enfin. L’appart est petit mais agréable, les locataires actuels sont un couple d’indiens. La femme est visiblement enceinte, sans doute la raison du déménagement. L’agente immobilière ne nous laisse pas beaucoup d’espoirs, c’est bien un « first to <strong>SEE</strong>, first to get », et non « first to <strong>CALL</strong> », hors les premiers à l’avoir visité sont déjà très intéressés et nous sommes les 7eme sur la liste… Pour avoir la moindre chance d’avoir cet appart, il aurait fallu arriver une heure à l’avance.
<strong>Enfin celui qui est parfait</strong>
Le lendemain, je vais donc au second rendez-vous, celui qui a été repoussé de la veille. Pour la première fois, je suis seule, car Seb avait une réunion et il n’a pas pu venir. Je cherche un peu, mais cette fois, le nom de la résidence est marquée dessus (quand même !) et donc je trouve facilement. Je rentre en même temps que quelqu’un, derrière la rue un peu pouilleuse comme toutes les rues du centre-nord, la résidence est très classe. L’appartement est très bien placé, aussi bien pour moi que moi Seb. L’agente immobilière n’est pas là, j’appelle l’agence, on me donne des faux numéros, je n’ai plus beaucoup de batterie, je m’énerve, seule, au milieu du square. Derrière la grille, attend une autre jeune femme. J’engage la conversation, elle aussi attend pour l’appart, seulement elle a été plus chanceuse que moi avec l’agence et sait que quelqu’un va arriver. On discute un peu, elle est de Belfast mais revient des Etats-Unis où elle a travaillé. Elle a aussi vécu à Paris, on parle avec des Nostalgie de Châtelet les Halles.
La jeune femme de l’agence arrive enfin, ce n’est pas celle qui était prévue donc elle n’a jamais vu l’appart. On galène un peu dans les couloirs pour réussir à le trouver mais on finit par y arriver. Tout de suite, je sais qu’il est parfait. 3eme étage avec ascenseur, parquet, bien meublé, assez grand, avec un balcon et une baignoire dans la salle de bain… Et puis j’ai aussi conscience de sa position idéale, bien placé aussi bien pour moi que pour Seb, avec parking et à 5 min à peine de O’Connell Street (les « Champs Elysées » de Dublin), à moins d’1/4 h du cinéma. En gros, on est en plein de le centre, on a le choix entre une centaine de restaurants chinois juste en bas de la rue, on peut aller à pied au centre Illac où il y a la bibliothèque, ou à Penneys, ma chère boutique préférée. La fille de Belfast n’en veut pas, elle n’aime pas le quartier (j’ai du mal à comprendre, mais bon, moi c’est justement ce quartier là qu’il me faut). Je saute sur l’occasion, car si elle ne le prend pas, je passe tout de suite en priorité, étant donné que pour l’instant, nous sommes les premières à l’avoir vu. Je fais comprendre à la fille de l’agence que je suis extrêmement intéressée et prête à la prendre tout de suite : il faut aller à l’agence cet après midi. Je ne peux pas, car quand même, je travaille ! Mais l’agence ferme à 18h est n’est pas très loin du boulot de Seb. Je retourne au boulot, un peu stressée : cette fois sera-t-elle la bonne ? Dès que Seb revient de sa réunion, il veut tout savoir sur l’appart, je lui dis qu’il faut absolument qu’il aille à l’agence dès cet après m. Il comprend l’urgence et part un peu plus tôt de son boulot. Il se perd (comme d’hab) mais finit par trouver l’agence, il m’appelle un peu plus tard : c’est bon, l’appart est à nous. Il retournera le lundi donner le reste de nos références et surtout, le reste de la caution : on signe le 9 mai en rentrant de France. On emménagera sans doute dans les jours qui suivent, juste le temps de déménager nos quelques affaires.
Comme je l’ai dit, c’est un deux pièces qui nous coûtera pas mois de <strong>1100 euros par mois</strong> (charges comprises) : des prix comme à Paris ! Il y a moins chers, mais dans ce cas c’est très prisé (comme le « first to see, first to get »), mais il y a aussi plus cher. Nous ne somme pas du tout dans la partie la plus chic du centre ville, loin des nouveaux appart sur les quais de la Liffey, ou de ceux qui donnent sur le Grand Canal à D4, à côté de Google… Mais bon, pour nous, vu là où je travaille, c’est le seul endroit possible, et vu la proximité avec le cinéma : ça va nous plaire !</div>Journée électorale Française en Irlande2007-04-23T00:05:00+02:002007-04-23T00:05:00+02:00vivianetag:None,2007-04-23:/journee-electorale-francaise-en-irlande.html<p>Ici aussi, l’élan électoral s’est senti.</p>
<p>Déjà, quand on est allé faire nos procurations début avril dans le petit bureau du consulat, une table spéciale nous était destinée. Vu la taille de la « cabane » qui accueille les différentes demandes, nous avons d’abord du attendre dehors. Puis nous …</p><p>Ici aussi, l’élan électoral s’est senti.</p>
<p>Déjà, quand on est allé faire nos procurations début avril dans le petit bureau du consulat, une table spéciale nous était destinée. Vu la taille de la « cabane » qui accueille les différentes demandes, nous avons d’abord du attendre dehors. Puis nous sommes entrés et là (surprise) nous ne devons pas faire la queue au guichet comme d’habitude. Une employée spéciale, assise à une petite table nous distribue le papier à remplir et nous donne quelques explications. D’autres personnes sont déjà en train de faire leurs procurations : ici aussi, on vote !</p>
<p>Et puis, il suffit de parler un peu aux français autours de nous pour voir que l’intérêt est fort. C’est une question qui revient souvent « et toi, comment tu fais pour voter ? ». Notre colocataire Maria est assez impressionnée. Elle a passé une soirée avec ses collègues français et la discussion s’est beaucoup posé sur les questions politiques, jusqu’aux disputes (inévitables ?).</p>
<p>Les irlandais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ne sont pas très politisés. J’ai apporté à mon bureau une page imprimée avec les différentes photos des candidats. Un seul de mes collègues a reconnu Jean-Marie Le Pen, les autres n’en connaissaient aucun. A la tête, ils auraient élu Besancenot et de Villier, donc on peut se féliciter qu’il n’y ai pas que la tête qui compte ! Je leur parle un peu des différents candidats, ils trouvent ça amusant. Ce qui les étonne le plus : on a un candidat des « pêcheurs et des chasseurs ». C’est dôle quand même, mais bon après tout « Why not ? ».</p>
<p>Et eux, est-ce qu’ils votent ? Non pour la plupart. A part Fergal (celui qui avait reconnu Le Pen), aucun d’eux ne se déplace. Et même Fergal m’avoue qu’il n’y a pas tellement d’utilité à aller voter, il y a tellement peu de différences entre les partis. C’est vrai qu’ici, pas d’extrême ou si peu, la plupart des partis sont issus des mouvements indépendantistes et soutiennent, à peu de choses près, les mêmes idées. Et puis, de façon assez étonnante, les irlandais ne sont pas des polémiqueurs. Ils ont leur lute favorite contre leur ex-ennemi numéro 1 : les anglais. Mais au-delà ce ça, ils se laissent vivre, ont un rapport très fataliste aux différentes réalités « C’est quand même con qu’on n’est pas de plan de Bus à Dublin, ce serait pratique (Tu m’étonnes !!) ». Et pourtant, en Irlande, il y en a des polémiques ! Qu’en est-il de l’avortement ? Des problèmes liés à l’alcool ? Du trafique de drogue et des luttes mafieuses dans les rues de Dublin ? Ces problèmes, mes collègues ne les abordent que peu ou prou avec moi (ou entre eux). J’essaye parfois de poser des questions pour recueillir leurs opinions, mais je veux éviter d’avoir l’air de les attaquer en leur imposant mon point de vue d’étrangère.</p>
<p>L’avortement, je ne l’ai abordé qu’avec notre prof d’anglais, qui était déjà beaucoup plus politisée que tous mes collègues réunis. Sa réponse « C’est vrai que c’est embêtant… Mais bon, avec l’Irlande du nord britannique, les avortements ont quand même lieu, sans compter les bateaux au large des côtes qui accueillent les jeunes filles dans les eaux internationales ». Alors bon, on laisse faire, on évite le problème plutôt que de réveiller les foudres de l’église (encore bien présente) et de se lancer dans un débat qui risquerait de diviser.</p>
<p>A côté de ça, la passion des français pour leur élection parait bien exotique. Hier soir, nous étions à l’anniversaire d’un de mes collègues, et donc les seuls français de la soirée. Plusieurs irlandais nous ont un peu lancé sur le sujet. Ils sont intéressés, posent des questions sur les candidats. Un de mes collègues va passer une semaine à Paris au mois de juin, dans le quartier latin. Je lui dis que si Sarko est élu, il sera aux premières loges pour les manifs ! Il pourra prendre les défilés en photo, au moins il aura vu la France. Il faut dire qu’ici, non seulement on ne manifeste pas beaucoup, mais en plus il n’y a que 4 millions d’habitants en tout, alors ça ne fait jamais tant de monde que ça. Encore une fois, la seule vraie polémique est toujours liée à la lutte contre les anglais. L’année dernière, une manif a fait beaucoup de bruit : en plein Dublin, un défilé pour les victimes policière de l’IRA lors de la lute armée. Comme on pouvait s’en douter, ça a plutôt mal tourné…</p>
<p>Je parle à mon collègue de la manif du premier mai qui a suivi l’arrivée de Le Pen au second tour. Sa réaction :
- Quoi ?? Vous avez un parti fasciste !!
- Oh ba oui, on a aussi un parti communiste
- Des communistes !! Ils doivent être bien à gauche…
- C’est pas les plus à gauche, on a trois partis Trotskistes</p>
<p>Ses parents qui travaillent aussi avec moi (petite entreprise familiale, là où je travaille) sont plus au courants de ce qui se passent en France. Ils me demandent ce que je pense de l’élection, pour qui je vote. Ils me posent des questions sur l’immigration, sur les émeutes, mon avis les intéresse. On compare avec la situation irlandaise, les problèmes sociaux de façon générale…</p>
<p>Couché à 4h du matin hier soir, on a passé la journée électorale dans notre chambre. On a eu la confirmation dans la journée que nos votes par procuration avaient marché, la tension monte avec la participation. On a les premières estimations vers 19h après avoir entendu tout et n’importe quoi. Les tendances se confirment et le duo de tête apparaît sur les écrans. Seb est un peu déçu, moi je suis surtout satisfaite du « recentrage » des voix, de l’exceptionnelle participation, de la baisse des extrêmes. Et puis, au moins pour le deuxième tour, je ne serai plus tiraillée par l’indécision qui m’a suivi tout au long de ces dernières semaines ! Mais même si pour moi tout est décidé, rien n’est joué au niveau du résultat final, la campagne va être serrée : rendez-vous dans 2 semaines où je vivrai les résultats sans doute de ma voiture, directement depuis la France !</p>Week-end de Pâques2007-04-15T20:00:00+02:002007-04-15T20:00:00+02:00vivianetag:None,2007-04-15:/week-end-de-paques.html<p>Ici aussi, le soleil brille et cela depuis deux semaines !</p>
<p>Le week-end de Pâques a été particulièrement exceptionnel et on a profité ! Karine était là, et en quatre jour, elle aura pu voir <strong>Dublin</strong>, les <strong>Wicklow Mountain</strong>, <strong>Galway</strong> et le <strong>Conemara</strong> !</p>
<p><strong>Vendredi</strong></p>
<p>Ici, c’est cool, Pâques = week-end de quatre …</p><p>Ici aussi, le soleil brille et cela depuis deux semaines !</p>
<p>Le week-end de Pâques a été particulièrement exceptionnel et on a profité ! Karine était là, et en quatre jour, elle aura pu voir <strong>Dublin</strong>, les <strong>Wicklow Mountain</strong>, <strong>Galway</strong> et le <strong>Conemara</strong> !</p>
<p><strong>Vendredi</strong></p>
<p>Ici, c’est cool, Pâques = week-end de quatre jours !</p>
<p>Donc vendredi férié, premier jour de Karine en Irlande, on va faire un tour en centre-ville. Le soleil brille et les températures sont douces. Les irlandais, trop heureux de profiter de cet été prématuré, se baladent dans les rues en T-shirt, s’étendent lascifs dans les parcs. On traverse Henry Street et Karine découvre avec bonheur Peneys où elle remet à neuf sa collection printemps-été. Sur Grafton Street, on continue le lèche vitrine, au grand dam de Sébastien, mais on n’achète rien : c’est bien plus cher !</p>
<p>On termine sur un banc, au soleil de St Stephen’s Green. Chaque brin d’herbe est occupé par un dublinois heureux, les canards pataugent dans l’étang pour le plus grand plaisir de Seb. On rentre après un goûter dans un café Insomnia mais on ressort vite pour se faire un petit resto : on a déjà choisi le Bewels et sa cuisine méditerranéenne sur Grafton Street. Première journée du week-end réussie !</p>
<p><strong>Samedi</strong></p>
<p><strong><img class="aligncenter size-full wp-image-356" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/1.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" /></strong></p>
<p>Aujourd’hui, grande excursion aux <strong>Wicklow Mountain</strong>. Depuis qu’on vit en Irlande, elle nous nargue au sud de la ville et on n’a jamais le courage d’aller jusque là bas.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-357" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/2.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" />On descend donc vers le sud en passant par la côte. On s’arrête manger dans la charmante petite ville de Bray. Aujourd’hui encore, le soleil est au rendez-vous. On prend un « Irish Breackfast » dans un The Shop sur une petite rue. L’Irish Breakfast est composé de bacon, tomates, haricots blancs, œufs sur le plat, galettes de pommes de terre, champignon et saucisses ! Donc vous comprendrez pourquoi, nous, on le prend en tant que lunch et pas de petit-déjeuner. Après s’être restauré, on marche un peu sur la plage de galets le long de la mer turquoise. Beaucoup de gens profitent du soleil et certains tentent même la baignade !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-358" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/3.jpg" alt="Irlande" width="112" height="150" />On reprend ensuite la voiture et direction les Wicklow ! On a oublié notre guide mais on se dirige vers Glendalough qui est marqué d’une petite étoile sur ma carte. Seb a acheté à Bray un guide en Anglais qui nous confirme l’intérêt du site. Nous ne sommes pas les seuls et nous retrouvons même pris dans des embouteillages !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-359" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/4.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" /></p>
<p>On se balade ensuite dans les ruines de ce monastère du moyen âge, entouré d’un vieux cimetière dont certaines tombes datent du 17 ème siècles. D’autres, dont les inscriptions ont été effacées, sont peut être même plus anciennes. On continue ensuite le long du lac dans la lumière de la fin d’après midi. On rentre en traversant en voiture les vallées sauvages, une nouvelle journée de réussie !</p>
<p><strong>Dimanche</strong></p>
<p>Cette fois, on va encore plus loin, car aujourd’hui, c’est direction Galway ! Seb et moi avons réservé un Bed & Breackfast à l’entrée de la ville. On traverse d’abord l’Irlande d’est en Ouest à travers les moutons et les miniscules villes.
On trouve tout de même un pub sympa à Athlone, pour manger !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-360" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/6.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" />Vers 17h, on arrive à Galway, on commence par se perdre mais comme j’ai tout de même compris ce qu’à dit la dame au tel, on retrouve notre Bed & Breackfast au bout d’une petite rue pleine de B&B ! On a réservé deux chambre « ensuite » (avec salle de bain), une double et une simple. Les chambres sont confortables et la maison agréable. Les petites salles de bains sont cachées dans le placard et on a même le droit à une petite télé. On réserve notre petit-dej pour 10h le lendemain, « continental » et pas « Irish ».</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-361" title="7" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/7.jpg" alt="7" width="150" height="112" /></p>
<p>On sort ensuite visiter Galway. Ville très agréable, nous sommes tout de même impressionnés par sa petite taille. Son centre est principalement constitué d’une longue rue piétonne très sympa qu’on travers assez rapidement.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-363" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/8.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" />Puis on marche le long de la rivière et du canal avant de décider grâce au Guide du routard où on va dîner. On trouve facilement le Pub-restaurant au décor chaleureux et accueillant. En attendant que notre table se libère, on boit des cocktails au fond de nos fauteuils. Après un agréable menu, on ressort dans les rues pour que Karine connaisse un peu les Pub irlandais. On en trouve un où l’on peut s’asseoir, mais Karine n’est pas trop convaincue par le principe même du pub. Faut croire qu’on n’est pas des pubards… Seb boit sa Guiness et m’aide à terminer ma pinte de Cidre puis on repart vers notre B&B.<strong> </strong></p>
<p><strong>Lundi</strong></p>
<p><strong><img class="aligncenter size-full wp-image-364" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/91.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" /></strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-365" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/10.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" /></strong>On se réveille donc à Galway, et après notre « continental breackfast », on part à la découverte du Conemara. Le Conemara, c’est cette terre sauvage pleine de moutons perdus, de lacs infinis, et de landes battues par les vents. On roule jusqu’au bout d’une route minuscule pour découvrir le magnifique « Lough Corrib » où, parait-il, il y a 365 îles. Aujourd’hui, le ciel est plus couvert, mais c’est à peu près toujours le cas dans cette région, on est donc déjà très content de ne pas avoir de pluie !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-366" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/11.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" />On roule ensuite jusqu’à <strong>Clifden</strong> où l’on termine notre lunch par un délicieux crumble au fruit rouge avec de la glace (je l’écris, comme ça, dans longtemps, je pourrai relire et m’en rappeler…). On se balade un peu le long du port avant de reprendre la voiture. On repart vers Galway, mais cette fois, on suit un peu la route le long de la mer pour voir la face maritime du Conemara. Elle n’est pas très large et tournicote beaucoup, si bien que ça ne va très vite. Je prend le volant un peu plus tard, et Seb décide de couper pour rejoindre la « grande » route et rentrer un peu plus vite. On traverse donc la lande sur une route minuscule où l’on ne croise que des joncs et des moutons (heureusement, car il n’y a pas la place de croiser une voiture), puis on arrive enfin sur notre route de départ. On rejoint Galway, et bien plus tard, Dublin.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-367" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/13.jpg" alt="Irlande" width="112" height="150" /></p>
<p>Le week-end est terminé, mais pour une fois on aura vu autre chose que notre chambre ! A retenir sur ce premier tour en Irlande : les villes sont petites et <strong>il y a beaucoup, beaucoup de moutons</strong> !</p>
<p><strong>
</strong></p>Internationale Saint Patrick et concours de poèsie2007-04-02T17:40:00+02:002007-04-02T17:40:00+02:00vivianetag:None,2007-04-02:/internationale-saint-patrick-et-concours-de-poesie.html<p><strong>Message dédicacé à Alice : pour te redonner ta joie de vivre, on t'attend quand tu veux en Irlande !</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-372" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/12.jpg" alt="Irlande" width="119" height="150" /></strong></p>
<p>Il y a deux semaines, c’était la saint Patrick, la fête nationale irlandaise. Trop lève tard, on a vu le défilé à la télé sur Euronews. Mais on a rejoint le …</p><p><strong>Message dédicacé à Alice : pour te redonner ta joie de vivre, on t'attend quand tu veux en Irlande !</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-372" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/04/12.jpg" alt="Irlande" width="119" height="150" /></strong></p>
<p>Il y a deux semaines, c’était la saint Patrick, la fête nationale irlandaise. Trop lève tard, on a vu le défilé à la télé sur Euronews. Mais on a rejoint le centre-ville en fin d’après-midi pour profiter de la fête. Car ici, la fête nationale, c’est vraiment une fête ! Tout le monde est dans la rue, le visage peinturluré de vert, avec des grands chapeaux et des fausses barbes (sorte de déguisement irlandais traditionnel). Le temps aussi est irlandais, sous un vent pluvieux, la Liffey tremble sous les ponts. Il n’est pas encore 9h, mais de nombreux irlandais sont déjà bien éméchés, ils chantent en dandinant sur les trottoirs. Temple Bar, plein de monde, s’est transformé en marée humaine verte internationale. On croise un groupe de jeunes espagnoles maquillées aux couleurs de l’Irlande et chantant en chœur dans leur langue natale. Au pays de la Guiness, tout est bon pour faire la fête et le jour de la saint Patrick, tout le monde est un peu irlandais. Pour nous, la soirée se terminera au « Hard Rock Café » en compagnie d’un collègue italien de Seb et d’amis à lui venu de Naples. Malheureusement, le feu d’artifice prévu le dimanche soir a été annulé pour cause de mauvais temps.</p>
<p>Le week-end suivant, il fait beau et on profite du centre-ville. Petite folie : on achète une Nitendo DS !</p>
<p>Jeudi soir, on a passé la soirée avec des Googleurs dans un très bon restaurant (comme quoi ça existe, même en Irlande). C’est Emma, collègue « Ad-Words » de Sébastien qui a apporté le piquant de la soirée. Nord-Irlandaise, la guiness et son esprit distrait lui ont fait oublier le chemin de chez elle. Nous avons tournés pendant des heures dans le sud de Dublin à la recherche de son appartement, ma petite voiture pleine de monde et moi au volant (seule personne sobre). Je suivais difficilement les indications contradictoires et multilingues d’Emma et de Sébastien qui regardait une très grande carte toute déchirée et pas très claire. Le fou rire s’est ensuite répandu dans la voiture quand j’ai commencé à déclamer, comme un chauffeur de Dublin Tour « Dublin by Night, on your left, you will see the St Stephen Green Park and then on your right the Trinity College, … , and now again St Stephen Green from the other side ! ».</p>
<p>C’est bien tard que nous avons rejoint notre maison tout au nord et c’était bien difficile de se lever le vendredi matin. Mais vendredi, c’était aussi un grand évènement ! J’avais rendez-vous après mon boulot à Dun Laghaire (prononcez Donne Laory) au sud de Dublin pour recevoir mon premier prix de 1000 euros pour mon poème. Réception assez classe à la mairie, chaque poète passe à son tour lire son poème dans sa langue natale. On écoute donc les étranges sonorités de l’Irish et du gallois en passant par le polonais et le suédois. Je lis mon poème moi aussi, du mieux que je peux, et je reçois fièrement ma petite plaque de métal gravée et mon chèque ! Coïncidence notoire, la gagnante du second prix s’appelle aussi Viviane. Elle ne vit pas à Dublin mais à Perpignan où elle a entendu parlé du concours à la médiathèque. Elle a profité de la remise des prix pour venir passer un long we à Dublin. Après la remise des prix, buffet irlandais (« chicken wings » et « onion rings »), on discue pas mal avec cette autre Viviane. On la raccompagne d’ailleurs à son hôtel en fin de soirée.</p>
<p>J’espère que le magnifique temps de ce week-end lui aura fait oublier le froid glacial de vendredi, en tout cas, nous, on en a profité !</p>
<p>A propos, voici mon poème :</p>
<p><strong>Ombres</p>
<p>Il fait froid et mon coeur pleure
Dans la nuit vide de la ville.</p>
<p>Mes lèvres glacées, la rue morte,
Et ton corps échappé.</p>
<p>Les murs, les murs s'étirent
Sur la route rugueuse.</p>
<p>La Lune, cachée, le ciel,
Noir sous les réverbères,
A perdu ta figure
Dans l'ombre de la nuit.</strong></p>Fins de semaine2007-02-28T20:26:00+01:002007-02-28T20:26:00+01:00vivianetag:None,2007-02-28:/fins-de-semaine.html<p><strong>Le jour le plus agréable de la semaine est sans conteste le vendredi.</strong> Surtout quand on s’approche de 18h, ou même de 17h30 et qu’il est temps de quitter le bureau et de commencer le week-end.</p>
<p>La semaine dernière, le week-end a été particulièrement agréable. Le vendredi, j …</p><p><strong>Le jour le plus agréable de la semaine est sans conteste le vendredi.</strong> Surtout quand on s’approche de 18h, ou même de 17h30 et qu’il est temps de quitter le bureau et de commencer le week-end.</p>
<p>La semaine dernière, le week-end a été particulièrement agréable. Le vendredi, j’ai rejoint Seb en ville pour un film qui s’est révélé plutôt moyen mais en rentrant à la maison j’ai eu une bonne surprise : une lettre d’un concours de poésie auquel j’ai participé en octobre dernier, <strong>j’ai gagné le premier prix !! </strong>Je dois me rendre fin mars à la remise des prix pour lire mon poème et récupérer mes 1000 euros (et oui, quand même !). Ce concours, organisé en Irlande, est international et j’ai bien sûr participé dans la catégorie « français ». Seb était très jaloux car il avait aussi envoyé des poèmes, que je jugeais meilleurs, mais qui ont perdu… Comme dirait ma mère, pour ceux qui ne lisent pas de la poésie contemporaine au petit dej, mes poèmes, plus classiques, sont plus abordables.</p>
<p>Le samedi, je me réveille donc aux anges et un soleil radieux brille dans le ciel. Le temps fut si agréable qu’on se serait cru au printemps. On est allé en ville à l’échange linguistique japonais (comme souvent) qui s’est prolongé par un resto chinois. Puis, profitant du soleil, nous nous sommes baladés en ville. Les journées qui rallongent, l’argent gagné inopinément, tout ça m’a donné envie de faire du shopping, activité à laquelle je ne me livre que rarement mais qui reste très agréable. Il est une boutique tout à fait incroyable à Dublin : Penneys, où l’on doit absolument éviter le rayon chaussure si on ne veut pas craquer direct. D’un autre côté, les prix sont si attrayants qu’on ne risque pas de se ruiner. Samedi dernier, j’ai trouvé de magnifiques chaussures rouge à talon, genre chic, à seulement 5 euros, mais aussi une jupe à 9 euros, une autre à 13 et un haut à 11 euros… La semaine d’avant, tenez vous bien, j’avais acheté des bottes à 9 euros (non, vous ne rêvez pas) et des ballerines à 5. Je sens que cela va en motiver certaines pour me rendre visite…</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-377" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/1.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-378" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/2.jpg" alt="Irlande" width="112" height="150" />Pour terminer l’après midi, un thé earl grey dans un café « Insomnia », soleil couchant sur Henry Street puis bus 27 jusqu’à chez nous. Soirée tranquille de samedi soir, petit repas à deux, dernier épisode de nos séries préférées (Lost, Prison Break ou Desperate Houswives), lecture et sommeil réparateur. Le dimanche, le soleil s’est un peu caché, mais la température encore clémente et l’absence de pluie nous pousse à faire une petite balade. Je conduis la Nissan tressautante, dont j’ai maintenant l’habitude car depuis que Seb travaille chez Google, je l’utilise tous les matins, et direction le nord de la ville. Je montre à Seb la « business area » où je travaille puis nous prenons la route de Malahide pour faire un tour sur la plage. En ce dimanche après midi, nombreux sont les irlandais qui ont profité du relatif beau temps pour sortir faire un tour. Les enfants de tous ages cours entre les dunes à l’herbe jaune, le vent et le sable dans les cheveux. Nous marchons tranquillement sur la plage où les longues étendues claires et la douce odeur du sel nous rappellent les marées normandes. Nous ne sommes qu’en février et après le vent encore très froid de la mer, un thé chaud est de nouveau appréciable.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-379" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/3.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" /></p>
<p>Le lendemain, c’est lundi et il pleut. La semaine qui suit est rude et je travaille beaucoup. Pour ceux que ça intéresse, et qui comprennent, je devais mettre en ligne un groupe de sites pour un très gros client sur lesquels je travaille depuis plusieurs mois (jusqu’ici, tout le monde comprend). Mais la veille, j’ai appris que le site ne serait pas hébergé sur nos serveurs et que le langage que j’avais utilisé, le jsp, ne serait pas accepté par ces imbéciles d’eircom (le serveur du client) et que donc je devais tout reprogrammer en asp. Vous n’avez rien compris à cette dernière phrase ? Ce n’est pas grave ! Le point essentiel est que j’ai du faire des journées de plus de 10h mercredi et jeudi, à la fois stressantes (même si rien de tout ça n’était de ma faute) et très fatigantes. Enfin bon, en conclusion, le site a été mis en ligne avec deux jours de retards (seulement 2 jours, grâce à moi) et que j’ai gagné avec ce projet la confiance de mon équipe et de mon manager. Cerise sur le gâteau, le client a été très content de mon travail et j’ai reçu 6 bouteilles de vin de sa part en guise de remerciement. Ca vaut le coup de travailler pour des hôtels de luxe !</p>
<p>Ce week-end-ci, le temps a été plus irlandais, mais on s’est bien reposé (vive les week-end à ne rien faire !!) et on a vu un beau film : Blood Diamond.</p>Fantastic'Art 2007 : journée du samedi2007-02-11T13:29:00+01:002007-02-11T13:29:00+01:00vivianetag:None,2007-02-11:/fantasticart-2007-journee-du-samedi.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-384" title="Kilomètre 31" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/11.jpg" alt="Kilomètre 31" width="200" height="134" /><strong>Kilomètre 31</strong></p>
<p>On aurait pu penser, à lire le résumé, que ce film n’avait vraiment aucun intérêt. Et on est donc assez agréablement surpris par ce petit thriller mexicain, qui, certes, manque cruellement d’originalité mais qui se laisse regarder et dont la fin est plutôt réussie. En conclusion …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-384" title="Kilomètre 31" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/11.jpg" alt="Kilomètre 31" width="200" height="134" /><strong>Kilomètre 31</strong></p>
<p>On aurait pu penser, à lire le résumé, que ce film n’avait vraiment aucun intérêt. Et on est donc assez agréablement surpris par ce petit thriller mexicain, qui, certes, manque cruellement d’originalité mais qui se laisse regarder et dont la fin est plutôt réussie. En conclusion : pas trop mal !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-385" title="The Great Yokai War" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/21.jpg" alt="The Great Yokai War" width="200" height="132" /><strong>The Great Yokai War</strong></p>
<p>Cette année, le seul film de <strong>Miike</strong> était hors compétition. Comme à chaque fois, on ne savait pas à quoi s’attendre mais sans doute pas à ça ! On n’avait à peu près tout vu chez Miike, des films de Yakusa aux fables fantastiques étranges en passant par l’horreur et le gore pur, mais on n’avait pas encore vu de <strong>films pour enfant</strong>… Je précise que cela reste un film pour enfant assez étrange et très Miikéun, mais tout de même un film pour enfant. Le héro a d’ailleurs à peu près 8 ans et se bat contre les esprits du mal en compagnie de Yokai, êtres pour le moins étranges. Film plaisant mais sans doute plus facile à apprécier quand on a une véritable bonne connaissance des croyances et esprits japonais…</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-386" title="Irvin Keshner" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/31.jpg" alt="Irvin Keshner" width="90" height="150" /><strong>Hommage à Irvin Kershner</strong> suivi de <strong>Black Sheep.</strong></p>
<p>Pour être sûr de pouvoir assister à cette séance, nous avions snobé <strong>Cry Wolf</strong>, ce qui nous a permis de rentrer ranger et prendre toutes nos affaires au chalet et d’arriver à l’avance pour la séance suivante.</p>
<p>Après le beau discours d’<strong>Irvin Kershner</strong> sur l’émotion partagée au cinéma, la séance de <strong>Black Sheep</strong> a commencé, illustrant parfaitement son propos. En effet, quand Irvin Kershner a parlé du plaisir du réalisateur d’entendre rire les spectateurs, cela aurait pu directement visé <strong>Jonathatan King</strong>, réalisateur de Black Sheep.</p>
<p>En effet, celui-ci a du être ravi d’avoir à faire à un public tellement acquis à sa cause des <strong>moutons mutants</strong>. Toute la semaine, les festivaliers avaient attendu avec impatience le film, comptant même les moutons des autres films. Durant le générique de début, on entendait déjà des bêlement venant de la salle suivis de rire fusés. Le film a, sans surprise, gagné le <strong>Prix du Public</strong>, ainsi que le <strong>Prix Spécial du Jury</strong>, à égalité avec <strong>Fido</strong>. Il faut dire que son humour ovin était tout à fait hilarant, l’inscrivant dans la juste descendante de <strong>Brain Dead</strong> ou bien même <strong>Evil Dead</strong>.</p>
<p>Les spectateurs ont non seulement ri, mais aussi applaudi à plusieurs reprise durant le film devant les scènes de moutons carnivores dévorant les humains. Le réalisateur s’est vu demander plusieurs autographes à la fin de la séance et des applaudissements l’ont accompagné lorsqu’il quittait la salle. Un film dont on attend maintenant avec impatience la sortie en Nouvelle Zélande puis en France, pour sans doute le voir devenir culte !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-387" title="Black Sheep" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/4.jpg" alt="Black Sheep" width="200" height="133" /></p>
<p><strong>Petites phrases cultes signées Black Sheep :</strong></p>
<p><strong>«
- Bon, cette fois tu m’écoutes et tu ne refais pas le coup de la ferme aux saumons !
- Quoique tu puisses dire : ces poissons sont morts libres !!
»</strong></p>
<p><strong>«
- Je me suis fait mordre par un hippy bizarre qui ressemblait à un mouton.
- Oh non ! Tu vas devenir l’un d’eux !!
- Quoi ? Un Hippy ?!!!?
- Mais non un mouton !
- Ouf…
»</strong></p>
<p>Et sur cette belle réussite, nous terminons notre festival, il continuait bien sûr le dimanche, mais nous devions rentrer le samedi soir, car le dimanche c’était l’avion pour l’Irlande. Nous avons tout même vu 9 des 10 films en compétition, dont les 3 trois qui ont gagné et qui sont aussi les 3 à retenir : <strong>Fido</strong>, <strong>Black Sheep</strong> et <strong>Den Brysomme Mannen</strong>.</p>Fantastic'Art 2007 : journée du vendredi2007-02-06T20:55:00+01:002007-02-06T20:55:00+01:00vivianetag:None,2007-02-06:/fantasticart-2007-journee-du-vendredi.html<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-392" title="Norway of life" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/12-150x113.jpg" alt="Norway of life" width="150" height="113" /><strong>Den Brysomme Mannen</strong></p>
<p>Voici le grand gagnant du festival : il a raflé le <strong>Grand Prix, Prix de la Critique Internationale, le Prix du Jury Jeune et le Prix Sci-Fi</strong>. S’il n’a pas eu le prix du public, il a tout de même beaucoup plu aux festivaliers et méritait …</p><p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-392" title="Norway of life" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/12-150x113.jpg" alt="Norway of life" width="150" height="113" /><strong>Den Brysomme Mannen</strong></p>
<p>Voici le grand gagnant du festival : il a raflé le <strong>Grand Prix, Prix de la Critique Internationale, le Prix du Jury Jeune et le Prix Sci-Fi</strong>. S’il n’a pas eu le prix du public, il a tout de même beaucoup plu aux festivaliers et méritait vraiment sa victoire écrasante.</p>
<p>Si vous avez déjà rêvé d’habiter dans le monde parfait du magazine Ikea, ce film est fait pour vous. Car c’est ce qui arrive au héro qui s’installe dans une ville étrange où il reçoit un appartement, un emploi et bientôt une femme. Ici tout le monde semble heureux et passe son temps à feuilleter des magazines de meubles et à redécorer son appartement. Le confort matériel est en effet érigé en principe maître. Cependant, quelque chose cloche et la saveur de la vraie vie va vite manquer au héro.</p>
<p>Dans l’ensemble, une fable vraiment troublante à l’humour cynique norvégien appréciable. La scène du métro a des chances de devenir culte…
J’espère en tout cas que son succès sans équivoque au festival va booster un peu sa carrière française.</p>
<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-393" title="Pee Wee" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/22-150x141.jpg" alt="Pee Wee" width="150" height="141" /><strong>Pee Wee’s big Adventure</strong></p>
<p>Petite pause <strong>Tim Burton</strong> entre deux films en compétition. On peut se demander avec raison ce que ce film faisait à Gérardmer, mais bon, il est toujours bon d’étendre sa culture ciné ! A vrai dire, je n’ai pas tout suivi car j’étais vraiment fatiguée et que j’ai donc eu tendance à sombrer dans des sommeils express au cours de la séance. Cependant, cela reste un film plaisant surtout si on apprécie l’humour à la Tim Burton. J’ai tout de même préféré <strong>Mars Attacks</strong> ou <strong>Charlie et la Chocolaterie</strong>.</p>
<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-394" title="Sakebi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/32-150x133.jpg" alt="Sakebi" width="150" height="133" /><strong>Sakebi</strong></p>
<p>Petite déception pour ce nouveau <strong>Kurosawa</strong> (Kyochy pas Akira) qui reste bien moins bien que <strong>Séance</strong>. Ici, le réalisateur n’a pas trouvé son rythme et le film se traîne un peu, endormant au passage une partie de la salle qui l’a jugé bien sévèrement. Même si je n’ai pas été très convaincue par le fantôme volant, je reste tout de même moins dure que la majorité du public (serai-je partiale ?) et avoue avoir ressenti une angoisse latente dans les longs plans fantomatiques.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-395" title="David Karadine" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/41.jpg" alt="David Karadine" width="150" height="112" /><strong>Coup de chapeau à David Carradine</strong> suivi de <strong>Sisters</strong></p>
<p>David Carradine est plutôt un acteur de l’action que du fantastique, donc on se demande un peu pourquoi lui et pas un autre, mais on a pu prendre quelques photos…</p>
<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-396" title="Sisters" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/5-146x150.jpg" alt="Sisters" width="146" height="150" />Et puis, les extraits de Kill Bill étaient toujours plus intéressants que le film qui a suivi, bon perdant de ce festival ! Déjà, c’est un film plus ou moins inutile (disons plus que les autres) car il existe déjà. En effet, c’est un remake d’un film de <strong>Bryan de Palma : Sœurs de Sang.</strong> Or je pense que l’original était bien mieux… Si l’histoire, jusqu’à la dernière partie, arrive, malgré sa réalisation pas très originale, à accrocher le spectateur, la fin est des plus décevante. Elle est à la fois pas très claire (on comprend pas grand-chose, pourtant je suis habituée aux films obscurs) et pas très intéressante, sans doute car l’ambiguïté des personnages n’a pas été assez poussée auparavant. Bref, si vous aimez les histoires de sœurs intrigantes, voyez plutôt <strong>Deux Sœurs</strong>, film coréen <strong>grand prix 2004 du festival</strong>.</p>
<p>Ensuite, il y avait toute une soirée <strong>Massacre à la Tronçonneuse</strong>, mais nous, on travaillait le lundi matin et on avait du rangement à faire, donc on est rentré se coucher avant notre dernier jour de festival !</p>Fantastic'Art 2007 : journée du jeudi2007-02-05T23:25:00+01:002007-02-05T23:25:00+01:00vivianetag:None,2007-02-05:/fantasticart-2007-journee-du-jeudi.html<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-401" title="In Drei tagen bist du tot" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/13-150x133.jpg" alt="In Drei tagen bist du tot" width="150" height="133" /><strong>In Drei Tagen… Bist du tot</strong></p>
<p>Assez bonne surprise pour ce premier film du jeudi !</p>
<p>Ici le scénario ne cherche absolument pas l’originalité, de l’aveu du réalisateur lui-même… On retrouve une histoire mille fois racontée : des jeunes insouciants, des SMS mortels, des drames oubliés, des vengeance morbides… Mais …</p><p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-401" title="In Drei tagen bist du tot" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/13-150x133.jpg" alt="In Drei tagen bist du tot" width="150" height="133" /><strong>In Drei Tagen… Bist du tot</strong></p>
<p>Assez bonne surprise pour ce premier film du jeudi !</p>
<p>Ici le scénario ne cherche absolument pas l’originalité, de l’aveu du réalisateur lui-même… On retrouve une histoire mille fois racontée : des jeunes insouciants, des SMS mortels, des drames oubliés, des vengeance morbides… Mais le film se passe en Autriche et c’est ce qui fait qu’il ne rejoint pas la grande masse des films à suspense poisseux et sans intérêt. Les jeunes acteurs ont une certaine sincérité touchante loin des stéréotypes hollywoodiens. La petite ville autrichienne est montrée dans sa simplicité, on aurait aimé la voir un peu plus.</p>
<p>Et puis, toute l’histoire se passe dans cette ville entourée de montagnes autour d’un lac : donc vraiment, à Gérardmer, on est dans l’ambiance !</p>
<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-402" title="Laura Mars" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/23-150x137.jpg" alt="Laura Mars" width="150" height="137" /><strong>The Eyes of Laura Mars</strong></p>
<p>Petit voyage dans le temps avec ce film de 1978. Il est projeté ici dans le cadre de l’hommage à <strong>Irvin Kershner</strong>, le président du jury 2007. Les éléments fantastiques sont assez bien distillés dans ce thriller qui a tout de même vieilli. Le principal intérêt du film reste tout de même Tommy Lee Jones, tout jeune !</p>
<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-403" title="Planète des singes" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/33-150x133.jpg" alt="Planète des singes" width="150" height="133" /><strong>La Planète des Singes</strong></p>
<p>On continue notre après-midi avec un autre film hors compétition. Cette année, il y avait une thématique remake et films originaux. Pour celui-ci, nous n’aurons vu que le remake ! Mais bon, je regrettais d’avoir loupé ce film de <strong>Tim Burton</strong> et j’ai donc pu me rattraper, cependant, ce n’est pas son meilleur.</p>
<p>Petite note : si nous avons pu voir ces deux films hors-compet, c’est que nous avions déjà vu en Irlande, le film en compétition qui passait au moment : <strong><em>The Return</em></strong> (nous avons une carte illimitée ciné-world à Dublin). Comme ça, on a su avant tout le monde que c’était tout pourri !</p>
<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-404" title="The abandoned" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/42-150x133.jpg" alt="The abandoned" width="150" height="133" /><strong>The Abandoned </strong></p>
<p>Retour à la compétition officielle avec ce film espagnol qu’on dirait venu tout droit des studios hollywoodiens. S’il a fait pas mal d’effet aux festivaliers, il ne m’a pas particulièrement impressionnée. On ne peut nier qu’il instaure une ambiance assez angoissante et qu’on sursaute maintes fois à ses gros « boun boum », mais cela ne suffit pas à faire un bon film. Tout ça n’est que l’effet de la musique stridente et de ses deux zombies blafards. Le scénario, lui, a les deux principaux défauts des films fantastiques : à la fois trop confus et trop explicatif.</p>
<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-405" title="La Colline a des yeux" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/51-150x150.jpg" alt="La Colline a des yeux" width="150" height="150" /><strong>La Colline a des yeux - 1977 </strong></p>
<p>Et l’on termine agréablement notre soirée avec ce deuxième petit voyage dans le temps. Cette fois, nous avions déjà vu le remake lorsqu’il est sorti l’été dernier et nous avons pu comparer les deux versions. L’histoire est similaire, presque à la réplique près. La version 2006, plus sanglante, a su reprendre et accentuer certains éléments déjà présents dans le premier film. Ce dernier, au même scénario original, reste très plaisant. Et puis, c’est vraiment fun de voir le même film mais avec le look des années 70 !!</p>Fantastic'Art 20072007-02-04T22:55:00+01:002007-02-04T22:55:00+01:00vivianetag:None,2007-02-04:/fantasticart-2007.html<p><strong>Un bon cru pour cette année 2007 et une semaine tout à fait charmante !!</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-410" title="Gerardmer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/1.JPG" alt="Gerardmer" width="150" height="112" /></strong>Déjà, première chose et pas des moindres, le temps était au rendez-vous : ciel magnifiquement bleu pour toute la semaine. On aurait pu souhaiter un peu plus de neige sur les pistes mais les quelques flocons de …</p><p><strong>Un bon cru pour cette année 2007 et une semaine tout à fait charmante !!</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-410" title="Gerardmer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/1.JPG" alt="Gerardmer" width="150" height="112" /></strong>Déjà, première chose et pas des moindres, le temps était au rendez-vous : ciel magnifiquement bleu pour toute la semaine. On aurait pu souhaiter un peu plus de neige sur les pistes mais les quelques flocons de la semaine précédente nous ont tout de même permis de slalomer tranquillement pendant deux jours…</p>
<p>Ciel bleu ensuite pour les journées festival, Gérardmer magnifique, baignée par le soleil et encore un peu blanche de neige : les organisateurs ont du être content. Voir des films « Fantastic’Art » et marcher dans des rues ensoleillée, voilà les vacances idéales…</p>
<p>Le festival a commencé le mercredi, et nous y étions. Après une après-midi à La Bresse sur des pistes bleues, nous avons snobé la cérémonie d’ouverture (« sur invitation », donc avec un simple passe de spectateur, on n’est jamais sûr d’enter) et avons commencé notre soirée par une délicieuse fondue savoyarde dans un agréable resto de la ville. _ le fromage nous manque dans notre lointaine Irlande, d’ailleurs nous en avons rapporté au moins 2kg _</p>
<p><img class="alignleft size-thumbnail wp-image-411" title="Fido" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/02/24-150x133.jpg" alt="Fido" width="150" height="133" />La soirée n’est pas finie, et nous nous sommes rendu à la séance bonus (pour les spectateurs normaux, pas pour les stars) du film d’ouverture : <strong><em>Fido</em></strong>.</p>
<p>Quelle chose agréable de commencer le festival par un film si plaisant ! <strong><em>Fido</em></strong> a plu, au jury et au public et a d’ailleurs remporté le <strong>Prix Spécial du Jury</strong>.</p>
<p>Le principe est simple, le monde d’après <strong><em>La Nuit des morts-vivants</em></strong> : les Zombies apprivoisés servent d’esclaves aux humains mais lorsque leur collier magique se brise, ils redeviennent zombies avec leur mauvaise habitude de bouffer tout le monde.</p>
<p>On obtient une comédie au cynisme parfait, où se reflète notre société, ses relents d’égoïsme et sa peur obsessionnelle de la vieillesse et de la mort. A noter, le jeu étonnant de Carrie-Anne Moss, bien bien loin de Matrix.</p>
<p>Enfin bref, <strong><em>Pleasant Ville</em> au pays des Zombies</strong>, j’adore !</p>Sushy Party2007-01-25T23:00:00+01:002007-01-25T23:00:00+01:00vivianetag:None,2007-01-25:/sushy-party.html<p>Une de nos principales activités sociales en Irlande est<strong> l'échange linguistique japonais du samedi matin.</strong></p>
<p>A force d'y aller toutes les semaines, on connaît les habitués. C'est un rendez-vous assez étrange où l'on croise toute sorte de personnes :
<ul>
<li> Bien sûr, il y a les japonais et leur grand "ahhhhhhhhhh" très …</li></ul></p><p>Une de nos principales activités sociales en Irlande est<strong> l'échange linguistique japonais du samedi matin.</strong></p>
<p>A force d'y aller toutes les semaines, on connaît les habitués. C'est un rendez-vous assez étrange où l'on croise toute sorte de personnes :
<ul>
<li> Bien sûr, il y a les japonais et leur grand "ahhhhhhhhhh" très étonnés, il y en a plusieurs sortes : les étudiantes timides qui ne parlent pas bien anglais, les voyageurs bohème (mais pas tant que ça), les japonais installés depuis longtemps en Irlande et complètement bilingues.</li>
<li>Ensuite, il y a les irlandais. La plupart du temps, ceux que l'on croise à l'échange sont assez étranges. Leur passion pour les langues orientales et les cultures lointaines est souvent le syndrome d'une <strong>"non adaptation au boom économique du pays"</strong>. Ils sont un peu timides, ou un peu bizarres, aiment les films étranges et ne savent pas trop quoi faire de leur vie, en bref, ils sont assez sympathiques mais pas toujours facile à cerner. Ou alors, ils ont vécu au japon et parlent couramment la langue et je suis vachement impressionnée...</li>
<li>Et puis, il y a les autres asiatiques, chinois, ou coréens. Nous essayons toujours de rester en contact avec ses derniers.</li>
<li>Enfin il y a les autres européens, qui comme les irlandais, s'intéressent au japonais pour des raisons non identifiée. Je fais partie de cette catégorie, sauf que moi, en plus, c'est le coréen que j'apprend (encore plus bizarre).</li>
</ul>
L'échange est totalement multinational et c'est ce qui agréable. Quand une ambiance sympa s'est créé à la bibliothèque et que les participants ont envie de la faire durer, il arrive que l'on se retrouve dans un restaurant -asiatique- où l'on passe une partie du samedi après-midi.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-417" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/01/1.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" />Et voilà que la semaine dernière, nous avons eu la bonne surprise de nous faire inviter à une "Sushi Party" par Angela (Allemande apprenant le japonais) à laquelle nous nous sommes rendus dimanche dernier.</p>
<p>La encore, le multi nationalisme était au rendez-vous : japonais en supériorité numérique, suivi des allemands, des irlandais, de nous deux français, deux espagnoles, une chinoise et une malaisienne. Jusqu'à cinq langues parlées simultanément, la plupart des gens en parlant deux ou trois. La plus étonnante était, à mon goût, la métisse hispano-japonaise qui parlait donc couramment ces deux langues, mais pas si bien que ça l'anglais. En plus, elle a eu le bon goût de s'appeler Viviana.</p>
<p>La seule chose un peu embêtante pour moi dans une sushi party, c'est les sushi. En effet, le principe du Sushi étant le poisson cru, il est totalement incompatible avec mes préférences culinaires. En plus, les sushi sans poisson sont tout de même enroulés dans une algue, jugée délicieuse par tous les japonais, mais malheureusement pas par moi... J'avais donc un peu peur d'avoir faim, à tord !! Non, je n'ai pas mangé de poissons crus, mais vu le nombre de nationalités, j'ai pu goûter à bien d'autres choses. J'ai, en particulier, découvert un dessert japonais très étrange, à base de haricots (!?!) mais vraiment très bon. Sébastien en fit cette description parlante : "C'est comme la crème de marrons, sauf que c'est pas avec des marrons".</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-418" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/01/2.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" /></p>
<p>En bref, soirée très agréable, et comme en ce moment tout va bien ! Mon boulot est intéressant, cool et bien payé, quant à Sébastien, il vient d'être pris chez Google ! C'est comme un rêve qui devient réalité, les choses les plus incroyables (nourriture gratuite, 5 jours de vacances en +!) prennent vie... Il commence le 5 février (pour mon anniv) et à répondu à son dernier appel chez HP mercredi dernier. Aujourd'hui, il est en France, demain je le rejoins (vive les heures sup et les semaines de vacances non payées). Ce week-end on voit amis et famille, lundi on part à Gerardmer (c'est le but du voyage), mardi et mercredi, hopefully ski, et le meilleur pour la fin : le festival de Gerardmer pour fêter cette nouvelle embauche, 15 films en 3 jours, tout ce que j'aime. Là-bas m'attendent un Miike et un Kurosawa et plein de surprises...</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-419" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2007/01/3.jpg" alt="Irlande" width="150" height="112" /></p>Cinéma2006-12-04T22:49:00+01:002006-12-04T22:49:00+01:00vivianetag:None,2006-12-04:/cinema.html<p>La semaine dernière, pour fêter mon nouveau boulot, nous avons passé tout le samedi en ville et sommes allé au cinéma voir <strong>The Host.</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-423" title="The Host" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/15.jpg" alt="The Host" width="112" height="150" /></strong>Ce film <strong>coréen </strong>a eu beaucoup de succès dans son pays et on comprend pourquoi. Cela peut paraître étrange, mais je dirai que c’est l …</p><p>La semaine dernière, pour fêter mon nouveau boulot, nous avons passé tout le samedi en ville et sommes allé au cinéma voir <strong>The Host.</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-423" title="The Host" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/15.jpg" alt="The Host" width="112" height="150" /></strong>Ce film <strong>coréen </strong>a eu beaucoup de succès dans son pays et on comprend pourquoi. Cela peut paraître étrange, mais je dirai que c’est l’histoire de <strong>Gros monstre </strong>à la fois la plus drôle et la plus émouvante que j’ai vu. Ici, le réalisateur enchaîne sans difficultés des scènes rappelant Alien, la petite fille menacée par la bête cauchemardesque, à de vrai moment de délire digne du Morning Live (Mais c’est mieux que le Morning Live, je vous rassure). La bête n’est que le prétexte, l’histoire se passe à travers ses personnages, le héro principalement, à la fois caricaturaux et émouvant. La poésie de l’absurde est peut être l’expression qui convient le mieux. Cette même absurdité que l’on retrouve dans toute la société environnante, remuée par la fameuse bête ; monde sans queue ni tête à travers lequel la naïveté du héro semble être la seule issue. En arrière plan bien sûr, mais à peine effleurée, la situation sociale coréenne et la folie du monde actuel.</p>
<p>Et puis ce samedi, on est allé voir le nouveau James Bond, d’un autre genre. Je n’ai pas été déçue et l’ai trouvé nettement meilleur que le dernier que j’avais eu l’occasion de voir.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-424" title="The Host" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/22.jpg" alt="The Host" width="100" height="100" /></p>Le Miracle2006-11-24T23:20:00+01:002006-11-24T23:20:00+01:00vivianetag:None,2006-11-24:/le-miracle.html<p><strong>Il y a deux semaines, s’est produit un miracle.</strong> Bon, il y a avait tout de même eu des choses positives avant. Petit récapitulatif de ma recherche d’emploi :<strong></strong></p>
<p><strong>Les illusions du début :</strong></p>
<p>Comme je l’ai déjà dit, j’ai commencé par envoyer mon CV pour chercher une …</p><p><strong>Il y a deux semaines, s’est produit un miracle.</strong> Bon, il y a avait tout de même eu des choses positives avant. Petit récapitulatif de ma recherche d’emploi :<strong></strong></p>
<p><strong>Les illusions du début :</strong></p>
<p>Comme je l’ai déjà dit, j’ai commencé par envoyer mon CV pour chercher une position de développeur, web ou java, même s’ils demandaient une expérience que je n’avais pas. Au bout, d’à peu près une semaine j’en avais marre et j’ai changé de stratégie.</p>
<p><strong>La recherche d’un stage :</strong></p>
<p>J’ai donc commencé à chercher un stage, pour cela, j’ai envoyé plein de CV et de candidature spontanée à des boites trouvées par internet. En fait, je n’ai fait ça que pendant, à peu près, une semaine, car j’ai vite trouvé Camara.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-428" title="Camara" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/16-300x20.jpg" alt="Camara" width="300" height="20" /></p>
<p><strong>Camara :</strong></p>
<p>Ce n’est pas vraiment un stage mais dès que j’ai vu cette annonce un peu étrange sur jobs.ie, j’ai su que ce serait intéressant. <a href="http://www.camara.ie/" target="_blank">Camara</a> est une association irlandaise dont le but est de recycler des ordinateurs pour les envoyer en Afrique. En gros, les entreprises qui renouvellent leur matériel informatique leur donnent leurs vieux ordinateurs plutôt que de les jeter.</p>
<p>Déjà, j’apprécie la cause, et je cherche avant tout à avoir une activité intéressante où je dois parler anglais. Donc passer un peu de temps à nettoyer et empaqueter des unités centrales ne me dérange pas. Mais là ou ça devient vraiment intéressant, c’est qu’ils sont en train de monter une « équipe multimédia » pour former des projets. Et comme j’étais motivée, j’ai vite pris contact avec les autres membres et ai lancé un projet de CD rom de jeux éducatifs. La majorité des jeux vont être réadaptée à partir de mon site mais je vais aussi en créer d’autre. En plus je vais travailler avec des graphistes sous Flash ce qui m’intéresse beaucoup. Bien sûr, c’est un travail bénévole.</p>
<p>Assez satisfaite de ma nouvelle occupation, j’avais donc décidé de laisser de côté la recherche de stage : j’attendais que le projet soit un peu avancé pour pouvoir l’ajouter à mon CV, ainsi que Camara en référence (les références sont très importantes en Irlande). Je continuais à parcourir les offres d’emploi sans trop d’espoirs et je cherchais aussi un éventuel poste mi-temps dans un petit boulot du genre réceptionniste. A vrai dire, je n’ai pas cherché longtemps.<strong></strong></p>
<p><strong>Le Miracle :</strong></p>
<p>La première étape du miracle s’est produite un mardi soir alors que j’étais à Camara : <strong>quelqu’un m’a appelé !!</strong> Je tiens à dire que cela ne m’est jamais arrivé : en Irlande, personne ne m’a jamais rappelé à la suite d’un envoi de CV. Mais ce jour-là, l’incroyable, auquel je ne croyais plus, s’est produit. Le pire, c’est que j’ai failli manquer l’appel. En effet, je venais d’avoir mon numéro de portable (avant je partageais celui de Seb) et mes appeleurs sont donc d’abord tombés sur Seb (il n’étais pas avec moi, car lui, il a trouvé du boulot bien plus vite). Seb, gentiment, les a réorienté, mais voilà, j’avais laissé mon portable dans la poche de mon manteau !! Moi, je nettoyais tranquillement mes unités centrales et avec la musique trop forte je n’avais pas entendu la sonnerie. Heureusement, Seb m’a rejoint à Camara avant 5h et m’a tout de suite parlé de ce coup de téléphone. Sous le choc, j’ai courru vers mon portable pour découvrir l’appel en absence et, dans le froid du hangar de Camara, j’ai rappelé. J’ai bien fait, car 10 min après j’avais un entretien pour le lendemain matin : une boîte à laquelle j’avais envoyé une demande de stage deux semaines auparavant. Ce jour-là j’étais très heureuse.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-429" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/23.jpg" alt="Irlande" width="170" height="130" /><strong>L’entretien :</strong></p>
<p>La boîte se trouve à Swords. Nous on vit à Coolok, dans le nord de Dublin, mais Swords c’est encore plus au nord. Heureusement, c’est très accessible en bus. Le mardi soir, j’ai visité le site de l’entreprise et ai potassé le JSP sur wikipédia. Et le mercredi, j’ai pris mon bus très à l’avance, direction Swords. Je n’avais jamais pris cette direction et j’ai découvert la cambrousse du nord de Dublin avant de descendre, à peu près, au milieu de nulle part. Avec mon plan, j’ai pris la direction du Buisness Parc, le long d'une voie rapide avec seulement un mec qui ne parlait pas anglais.</p>
<p>Par une petite porte grillagée, je suis arrivée sur un parking désert balayé par le vent. L’endroit m’a fait étrangement penser à Bussy Saint George. Des immeubles ultra moderne poussés comme par magie au milieu des champs et de la lande. Dans le fond, des pavillons posés sur l’horizon. Aucune personne vivante en vue, les seules preuves qu’il y a vraiment des gens qui travaillent ici sont les nombreuses voitures garées sur le parking. Aucun son ne traverse les murs imposants. Dans le fond, petit signe de vie, un café restaurant, étrangement appelé « Café Kenya ». J’ère, perdue, à la recherche de mon entreprise. Elle se trouve dans un de ses immeubles qui regroupe tout un groupe de compagnies du même genre. Après m’être vaguement recoiffée, j’entre et me fais connaître à la réception. Je suis en avance, mais, assez vite, on vient me chercher pour l’entretien.</p>
<p>Je suis en face de deux personnes, une doit un être un responsable du personnel et l’autre est le chef de l’équipe informatique. On me pose beaucoup de question, j’essaie d’avoir l’air calme et assurée. On me parle de mon site web, de mes connaissances en Photoshop, pas de ma licence de maths mais de mon expérience en tant que gilet rouge à la SNCF et de mon intérêt pour le coréen. Je comprend bien tout ce qu’on me dit, et on me complimente même sur mon anglais : ça se passe bien. Finalement, cela se termine rapidement, moins d’une demi-heure. Et me revoilà sur la route déserte pour rentrer chez moi. Viens maintenant l’angoisse de l’attente.<strong></strong></p>
<p><strong>Suite et Fin :</strong></p>
<p>Durant une semaine, je ne quitte jamais mon portable. Chaque jour, je me convaincs qu’ils vont forcément m’appeler le lendemain. Je ne suis pas très motivée pour répondre aux autres annonces et je ne regarde même plus les postes de réceptionnistes. J’apprends les CSS et j’avance mes animations flash. Je suis la seule à ne pas travailler à la maison et mes journées sont très tranquilles, organisées autour du repas devant euronews et du goûter devant Friends à 17h. Le lundi suivant, je ne tiens plus, j’écris un mail pour savoir où ça en est. A midi, le mail est envoyé, à 14h j’ai une réponse : je suis prise ! J’ai un contrat de trois mois qui pourra être prolongé, c’est plus qu’un stage car je suis payée 9 euros de l’heure. Je ne sais pas exactement en quoi consistera mon boulot, mais je suis preneuse ! On est vendredi, je commence lundi, et je suis vraiment impatiente.</p>
<p><strong>Seb :</strong></p>
<p>Je donne aussi des nouvelles de Seb car les choses ne font qu’aller de mieux en mieux. Lui, a trouvé très rapidement un travail chez HP comme support technique pour Total (et il est vraiment employé par CPL, faut pas chercher à comprendre). Il est dans une équipe de jeunes français sympa et agréable et répond au téléphone pour régler les problèmes des employés de la tour Total à la défense. C’est un travail intéressant et bien payé qui offre de grandes possibilités d’avancement et une bonne expérience pour sa réorientation de carrière. En outre, il ne perd pas espoir pour Google dont il a passé un test technique il y a un mois (ils mettent parfois du temps à réagir).</p>Horrorthon2006-11-02T23:15:00+01:002006-11-02T23:15:00+01:00vivianetag:None,2006-11-02:/horrorthon.html<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-435" title="Horrorthon" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/11/1-300x98.jpg" alt="Horrorthon" width="300" height="98" /></p>
<p>Le week-end dernier, avait lieu à l'Irish Film Institute l'Horrorthon Festival ! Au nom, vous vous doutez bien que c'est un festival de films d'horreurs. Vu le prix des séances (9 euros !!), il nous a fallu faire des choix drastiques ! Et nous avons décidé d'aller voir deux séances de <strong>Masters of …</strong></p><p><img class="aligncenter size-medium wp-image-435" title="Horrorthon" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/11/1-300x98.jpg" alt="Horrorthon" width="300" height="98" /></p>
<p>Le week-end dernier, avait lieu à l'Irish Film Institute l'Horrorthon Festival ! Au nom, vous vous doutez bien que c'est un festival de films d'horreurs. Vu le prix des séances (9 euros !!), il nous a fallu faire des choix drastiques ! Et nous avons décidé d'aller voir deux séances de <strong>Masters of Horror</strong> ...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-436" title="Masters of horror" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/11/2.jpg" alt="Masters of horror" width="150" height="150" />Pour ceux qui ne connaissent pas les Masters of Horror, c'est une sorte de série télé ou chaque épisode est un film d'une heure réalisé par un grand nom du cinéma d'horreur. Nous n'avions jamais eu l'occasion d'en voir des extraits et nous n'avons pas été déçus !</p>
<p><strong>Samedi Soir :</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-439" title="Family" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/11/31.jpg" alt="Family" width="160" height="98" /></strong><strong>Family</strong> réalisé par <strong>John Landis</strong> :</p>
<p>Film qui plaira aux amateurs d'humour noir et de squelettes sympathiques. Moi j'ai beaucoup apprécié, dans les quatre films que j'ai vu je le classerais <strong>2eme</strong>. La fin jouissive apporte a cerise qu'il manque parfois au gâteau.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-440" title="Pelts" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/11/4.jpg" alt="Pelts" width="150" height="99" /><strong>Pelts</strong> réalisé par <strong>Dario Argento</strong> :</p>
<p>Je n'avais vu qu'un seul film de Dario Argento avant mais cela m'avait beaucoup marqué. J'ai retrouvé dans Pelts le lyrisme sombre et inquiétant qui m'avait déjà plu, mêlé ici à du réel sanglant. A part ça, c'est une étrange promotion du droit des animaux... <strong>3eme</strong> à mon classement personnel.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-441" title="Masters of Horror" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/11/5.jpg" alt="Masters of Horror" width="150" height="112" /><strong>Dimanche après-midi :</strong></p>
<p><strong>Sounds Like</strong> réalisé par <strong>Brad Anderson</strong></p>
<p>Très beau film, <strong>mon n°1</strong>. Ici la poésie se mêle doucement aux éléments fantastiques pour mener une belle réflexion sur la perte, la douleur et la folie. Vraiment une jolie surprise...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-442" title="Imprints" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/11/6.jpg" alt="Imprints" width="150" height="83" /><strong>Imprint</strong> de <strong>Takashi Miike</strong> :</p>
<p>Ce film ne sera pas diffusé à la télévision dans le cadre de la série, ça en dit déjà beaucoup... Il faut dire que Miike est assez spécial et extrême. C'est sûr qu'il est à déconseiller aux âmes sensibles et que j'ai fermé les yeux plusieurs fois. Si vous n'avez pas supporté <strong>Audition</strong>, ce n'est même pas la peine de tenter. Personnellement, j'apprécie assez même si la légère confusion du scénario le classe en 4éme position (il en faut bien 1). On y retrouve les obsessions du réalisateur : l'amour de la famille, les aiguilles, les accouchements difficiles, les fins je-comprends-rien... En tout cas, c'est du vrai Miike lâché dans la nature.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-443" title="Imprint" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/11/7.jpg" alt="Imprint" width="150" height="90" /></p>
<p>En conclusion, j'ai vraiment apprécié ces deux séances ! Les quatre films m'ont beaucoup plu et ce ne sont que de légères nuances qui ont influencé mon classement. En plus, l'ambiance était au rendez-vous dans la salle et c'était le week-end d'Halloween...</p>Halloween2006-10-31T22:15:00+01:002006-10-31T22:15:00+01:00vivianetag:None,2006-10-31:/halloween.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-448" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/10/1.jpg" alt="Irlande" width="141" height="150" />Pour ceux qui ne sont pas au courrant, aujourd'hui, c'était halloween !</p>
<p>Et ici, c'est bien plus important qu'en France, tout le week-end, les gens ont fait la fête. Dimanche soir, notre colloc Maria était invitée à une soirée et nous a proposé de venir. Nous avons eu le temps d'acheter …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-448" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/10/1.jpg" alt="Irlande" width="141" height="150" />Pour ceux qui ne sont pas au courrant, aujourd'hui, c'était halloween !</p>
<p>Et ici, c'est bien plus important qu'en France, tout le week-end, les gens ont fait la fête. Dimanche soir, notre colloc Maria était invitée à une soirée et nous a proposé de venir. Nous avons eu le temps d'acheter un peu de maquillage et un joli masque de squelette dans l'après midi et avons passé notre soirée dans une maison du centre ville à danser sur de la musique trop forte ou à discuter dans la cuisine. Evidemment nous ne connaissions pas grand monde mais à vrai dire, c'était le cas d'une grande partie des gens. Il y avait même une bonne proportion des invités qui s'étaient invités tout seul en voyant la fête de l'extérieur et ne connaissaient aucun des habitants de la maison. Certains étaient déguisés, d'autre pas, beaucoup étaient espagnols et tout le monde était bourré _ à part moi, cela va de soit _. Il était assez difficile d'avoir une conversation étant donné qu'on entendait rien et que l'alcool ne rend pas les irlandais très articulant. Quant aux espagnols, ils parlaient souvent espagnols entre eux. Mais bon, on s'est quand même bien amusé et c'était vraiment sympa de pouvoir fêter halloween.</p>
<p>Maria s'est entichée d'une vache espagnole bourrée (comprenez un jeune homme déguisé en vache, qui parlait très mal l'anglais et qui avait bu beaucoup d'alcool) et il parait que quand nous sommes partis (avec elle), la vache (José) et un autre ami de Maria (jaloux et aussi nommé José) se sont battus pour ses faveurs. Pendant ce temps, nous, nous errions dans les rues de Dublin à 3 heures du matin hélant désespérément un taxi. Il est drôle de se promener dans Dublin la nuit d'Halloween. Car les rues sont pleines de gens pas très frais et habillés n'importe comment qui se battent tous pour les taxi, nombreux mais déjà pris. Heureusement, il y en a tout de même un qui s'est arrêté pour nous et nous sommes rentrés nous coucher dans notre petite maison de Castel Elms. Le lundi était férié, mais Maria travaillait quand même et il lui a sans doute fallut beaucoup de courage pour se lever après une si courte nuit.</p>
<p>Quand à la vache espagnole, elle le revoit vendredi, jusque là suspense ...</p>De retour en Irlande2006-10-25T17:34:00+02:002006-10-25T17:34:00+02:00vivianetag:None,2006-10-25:/de-retour-en-irlande.html<p>Voilà maintenant deux semaines que je suis rentrée en Irlande.</p>
<p>Et donc, comme prévu, je me suis mise à la recherche d'un emploi.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-453" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/10/1.gif" alt="Irlande" width="268" height="71" /></p>
<p>Mais voilà, ce n'est pas si facile !! Bien sûr, j'ai ma licence d'informatique, mais je manque cruellement d'expérience... surtout que je ne suis pas très intéressée par …</p><p>Voilà maintenant deux semaines que je suis rentrée en Irlande.</p>
<p>Et donc, comme prévu, je me suis mise à la recherche d'un emploi.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-453" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/10/1.gif" alt="Irlande" width="268" height="71" /></p>
<p>Mais voilà, ce n'est pas si facile !! Bien sûr, j'ai ma licence d'informatique, mais je manque cruellement d'expérience... surtout que je ne suis pas très intéressée par les boulots classiques des français dans les call-center, ni par devenir serveuse dans un pub.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-454" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/10/2.gif" alt="Irlande" width="91" height="39" /></p>
<p>La première semaine, j'ai envoyée confiante mon CV à plusieurs boîtes qui cherchaient des sofware engineer, même si à chaque fois il était demandé au moins un an d'expérience. J'ai toujours mis en avant mon magnifique site web que j'ai faite toute seule et qui est trop bien, mais personne ne m'a répondu. Si ce n'est quelques réponses négatives.</p>
<p>Heureusement, je ne me suis pas découragée si tôt, et j'ai donc décidé de chercher un stage.
Plusieurs méthodes :
<li> Continuer à regarder les offres d'emploi sur mes sites préférés, mais contacter directement l'employeur en lui proposant mes services de stagiaire motivée. En plus, parfois je postule aussi directement pour des boulots, faut pas se décourager...</li>
<li>Taper Software sur goldenpages.ie et prendre le numéro de toutes les entreprises qui ont plus ou moins l'air de fabriquer des logiciels. Je viens de commencer cette activité passionnante aujourd'hui mais mon portable n'a plus de batterie, si bien que je n'ai fait que recopier des numéros et demain j'appellerai.
De mon joli petit accent français, je dirai quelques choses du genre :
<strong>" Hi, My name is Viviane, I'm a french recent Graduate in IT and I'm looking for an internship. Is there a possibility for me to send you my CV ? "</strong></p>
<p>Car j'ai oublié de préciser quelque chose. Il n'est pas très utile de simplement envoyer un CV, en général il faut aussi rappeler ou re-mailer s'il n'y a pas de numéro de téléphones. Encore une fois, c'est mon très joli accent français qui prend alors le relais :
<strong>"Hi, my name is Viviane. I sent you my CV on monday, and I would like to know if you considered it."</strong></p>
<p>Si certains doutent encore de mes grandes capacité en langue anglaise, voici une de mes lettres de motivation,</p>
<p><strong>Dear Sir,</p>
<p>I have recently gained the French equivalent of a Bachelor of Computer Science with highest honours. Rather than staying at University I have decided to move to Dublin to gain practical experience and I am now looking for an internship to improve my skills. Flynn Network Solutions seems to be a dynamic growing up company and it would be a great opportunity for me to work with you.</p>
<p>I have already a good working knowledge of programming languages (C, Java, PHP, Action Script) and I quickly learn as can be seen using PHP, Action Script and Mysql databases (www.litterales.com/jeux, 1200 visits a day). Indeed, I have been developing my website for 3 years by myself.</p>
<p>As well as my BSC. in Computer Science I have also gained a Bachelor of Mathematics and being the only student doing these together. I am capable of working and studying alone (1st place of 70 students in Mathematics and in Computer Science). I have a strong willingness to learn and feel I have much to offer your company.</p>
<p>Please consider me for your team - I will be at your disposal for an interview.</p>
<p>Yours sincerely</p>
<p>Viviane Pons </strong></p>
<p>Joli, hein ?</p>
<p>Bon, pour terminer, je pense que certains d'entre vous s'inquiètent de la situation de Seb et c'est bien légitime car je ne suis pas seule sur terre. Eh bien, qu'ils cessent de s'inquiéter, Seb va très bien. Il va sans doute être pris pour devenir support technique chez HP et vous pourrez lui parler chaque fois que votre imprimante tombera en panne. Il a passé un entretient hier qui s'est bien passé, c'est un boulot avec plein d'opportunités de carrières et qui correspond tout à fait à ses capacités. Et en plus, il a peut être une ouverture pour travailler chez Google !!! Pour l'instant, rien n'est sûr mais on ne sait jamais...</li></p>Howth2006-09-19T17:11:00+02:002006-09-19T17:11:00+02:00vivianetag:None,2006-09-19:/howth.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-458" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/1.JPG" alt="Irlande" width="112" height="150" />Samedi dernier, le temps était absolument magnifique. C’est pour cela que nous avons décidé d’aller faire un tour à <strong>Howth</strong>, la presqu’île au nord de la ville.</p>
<p>Comme tous les samedi, nous sommes d’abord aller à l’échange linguistiques japonais où nous avons enfin rencontré une …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-458" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/1.JPG" alt="Irlande" width="112" height="150" />Samedi dernier, le temps était absolument magnifique. C’est pour cela que nous avons décidé d’aller faire un tour à <strong>Howth</strong>, la presqu’île au nord de la ville.</p>
<p>Comme tous les samedi, nous sommes d’abord aller à l’échange linguistiques japonais où nous avons enfin rencontré une coréenne !! (Qui parlait très bien le japonais, d’ailleurs). Ensuite, après s’être restauré d’un Bagel (sorte de gros pain rond en forme de beignet) nous avons pris le bus 32 vers Howth. Nous n’étions sans doute pas les seuls à avoir eu la même idée, car nous sommes bien restés ½ h dans les embouteillages. Le bus avançait lentement le long de la côte. Sur notre gauche de riches propriétés aux architectures étonnantes et pas toujours de très bon goût, sur notre droite la longue baie verdâtre désertée par la marée qui sépare la ville de Bull Island et devant nous la silhouette imposante de la presqu’île se découpant sur le ciel bleu.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-459" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/2.JPG" alt="Irlande" width="150" height="112" /></p>
<p>Enfin le bus traverse la petite langue de terre large d’à peu prés un kilomètre qui relie Howth au reste du monde et nous arrivons sur la presqu’île. Nous décidons de rester jusqu’au terminus et passons devant le petit port ensoleillé plein de dublinois ravis. Puis le bus monte dans le village vers ce qui semble être le point culminant de l’île où il nous laisse en touristes égarés.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-460" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/3.JPG" alt="Irlande" width="112" height="150" />Très vite, nous trouvons le début d’une balade à travers la lande. En bas, il y a la mer, autour il y a le ciel. Nous marchons entourés par les buissons hirsutes balayés par le vent. De loin, ils prennent une couleur rouille, mais des éclats de jaune doré, de mauve et de vert rendent le paysage magnifique. La côte se termine par des falaises abruptes au pied desquelles la mer vient se jeter.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-461" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/4.JPG" alt="Irlande" width="150" height="112" /></p>
<p>Après vingt minutes de marche, notre chemin rejoint la route. Nous descendons alors vers la ville à travers un petit chemin boisé. Nous mangeons les cacahouètes achetées au marché et cueillons quelques mures sur les ronces envahissantes. Derrière les roches, nous découvrons une plage, personne de se baigne mais la mer turquoise brille sous un soleil estival.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-463" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/5.JPG" alt="Irlande" width="150" height="112" />Enfin, nous arrivons dans le centre, marchons sur la grève le long des bateaux, dans le soleil et le vent. Il est déjà cinq heures, nous décidons d’aller prendre une tasse de thé. En chemin, nous croisons une de nos connaissances françaises (c’est qu’on commence à connaître beaucoup de gens à Dublin). Comme nous, elle profite du beau temps et s’est même baignée ! Elle nous affirme même que l’eau était bonne mais comme elle est bretonne, je me méfie.</p>
<p>On est entré dans un petit salon de thé pas très cher dans lequel nous avons enfin goûté au gâteau à la carotte (assez bon d’ailleurs). Puis nous avons pris le chemin du retour. Plutôt que de prendre le bus, nous avons commencé la route à pied. Assez rapidement, nous avons trouvé comment rejoindre la plage de Sutton qui relie Howth à la ville. Pied nue dans le sable froid, je marche doucement sous le soleil de la fin de l’après-midi. La mer montante recouvre peu à peu les longues langues dorées. Sous les rayons du soir, le sable oscille entre l’ocre, le brun et le beige. Les ombres s’allongent et la mer argentée brille sous le ciel si clair.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-464" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/61.JPG" alt="Irlande" width="150" height="112" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-465" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/7.JPG" alt="Irlande" width="150" height="112" />Nous rejoignons une station de Dart et commençons à étudier le plan pour savoir comment rentrer chez nous. Howth n’est pas très loin de Coolock où nous habitons, cependant il n’y a pas de bus qui les relient ! Il faudrait passer par le centre ville ou par Malahide au nord mais le détour engendré serait vraiment stupide. Le seul moyen est de rejoindre à pied le terminus du bus 17 qui s’arrête raisonnablement près de notre rue. Nous sommes déjà un peu fatigués et essayons de prendre un raccourci. Mauvaise idée !! Nous nous perdons dans les quartiers résidentiels dublinois sous la nuit tombante, puis sous la nuit tombée, entre les petites maisons et les chats effrayés. La balade sur la plage est bien loin et j’essaye de me concentrer pour retrouver la sensation de mes pieds nus dans le sable pour oublier la douleur que j’éprouve à chaque pas. Nous avions quitté le petit salon de thé à 17h30 et il est bien 20h quand on arrive enfin à l’arrêt de bus. Commence alors une longue attente heureusement égaillée par la présence d’une dublinoise avec qui nous discutons. Nous parlons du beau temps, du temps en général, de la violence des jeunes, des problèmes de drogues, de la soirée chez sa sœur et des voyages en Grèce. Enfin le bus arrive et nous découvrons (avec l’aide de la dublinoise) qu’il s’arrête vraiment juste à côtés de chez nous. C’est une information assez intéressante étant donné que ce bus va à l’aéroport…</p>
<p>Enfin, nous arrivons chez nous. Ereintés mais contents. Le dimanche, il fait moins beau et nous passons la journée à dormir, à glander, et à réviser notre coréen. Il faut bien se reposer des temps en temps !</p>Learning English ...2006-09-05T19:53:00+02:002006-09-05T19:53:00+02:00vivianetag:None,2006-09-05:/learning-english.html<p>Voilà une semaine que tous les matins je me lève à 7h30. On traine d'abord pour prendre la douche, puis on descend prendre notre petit dej à la cuisine, des céréales éventuellement accompagnées d'une tasse de thé. Aux alentours de 8h30, on quitte la maison.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-470" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/09/1.JPG" alt="Irlande" width="150" height="112" />La station de bus est …</p><p>Voilà une semaine que tous les matins je me lève à 7h30. On traine d'abord pour prendre la douche, puis on descend prendre notre petit dej à la cuisine, des céréales éventuellement accompagnées d'une tasse de thé. Aux alentours de 8h30, on quitte la maison.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-470" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/09/1.JPG" alt="Irlande" width="150" height="112" />La station de bus est juste devant notre allée. Seulement parfois, lorsque l'on voit passer sous notre nez le bus 27 (notre bus), on marche jusqu'à la station suivante sur Malahide Road où nous avons plus de chance d'attraper un des nombreux bus roulant vers le centre ville. Le trajet dure entre 20 min et 1/2 h en fonction du trafic. Le bus descend la longue Malahide Road pour atteindre le City Center attrapant et déposant au passage des troupes de lycéen(nes) en uniformes.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-471" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/09/2.JPG" alt="Irlande" width="112" height="150" /></p>
<p>Nous voilà à présent dans Talbot Street, marchant tranquillement vers le Spire. Une fois sur O'Connell, on remonte la rue vers le Grafton College. Le matin, une population jeune et polyglotte traverse d'un pas rapide la grande avenue. Tandis que la plupart marchent vers leurs bureaux, des touristes attendent sagement le Dublin Tour sur le bord du trottoir. D'autres semblent arrivés directement de l'aéroport, déposés là par un quelconque bus, une tonne de bagages autour d'eux. Une odeur de café et de beignets grillés flotte dans l'air frais du matin. A travers les vitres des hôtels et des bars, l'image d'un petit déjeuner.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-472" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/09/3.JPG" alt="Irlande" width="112" height="150" />Après avoir remonté l'avenue, on tourne à droite dans Gardiner Row, c'est là, sous le petit porche d'un immeuble de briques que se trouve le Grafton College où nous prenons nos cours d'anglais.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-473" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/09/4.jpg" alt="Irlande" width="150" height="24" /></p>
<p>Nous sommes dans le cours Intermediate, mais je ne suis pas sure qu'il y ait un niveau au dessus. La semaine dernière nous étions 7 : 2 espagnols, 3 polonaises et nous deux les français. Cette semaine, les deux espagnols sont partis et un nouveau polonais est arrivé ainsi qu'un indien. Notre teacher s'appelle Anne, elle est irlandaise. Heureusement, elle est habituée à donner des cours aux étrangers si bien qu'elle n'a pas d'accent marqué et que je comprends ce qu'elle dit. Car, en effet j'ai remarqué que je comprenais parfaitement les étrangers (en particulier mes colocataires) mais absolument rien à ce que disaient les rares irlandais auxquels j'ai parlé. Les cours sont composés de discussions diverses et intéressantes, souvent sur les moeurs des différents pays, et d'exercices de grammaire et de vocabulaire TRES utiles. En fait, depuis que j'apprends l'anglais ici, j'ai l'impression que l'on ne m'a jamais expliquée des choses essentielles à la maîtrise de la langue quand j'étais en France. Par exemple, le futur est quelque chose d'extrêmement difficile à maîtriser (non c'est pas toujours will) et même après une semaine d'exercices, j'ai toujours des hésitations. Je vais prendre des cours jusqu'à ce que je rentre en France, dans deux semaines. C'est con, parce que j'ai payé pour 4 (en fait c'était une promo, 4 semaines au prix de 2), mais je ne vais en faire que 3.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-474" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/09/5.gif" alt="Irlande" width="150" height="128" />Nous avons aussi décidé d'aller aux échanges linguistiques de la bibliothèque du Illac Center, sur Henry Street. Chaque jour, un pays : le mercredi à 18h, c'est la rencontre Français-Irlandais. Seulement, le problème, c'est qu'il n'y a que des français ! Enfin, il y a de rares irlandais, mais qui, en plus, veulent parler français. On a pas mal discuté avec une péruvienne qui, elle, ne parlait que l'anglais (et l'espagnol), et aussi, je l'avoue avec des français. Ca reste quand même très sympa et ça permet de rencontrer les autres français de Dublin et d'échanger les impressions. Une française, ici depuis deux mois m'a demandé très sérieusement "Mais toi, tu as rencontré des irlandais en Irlande ?". La question se pose en effet ! Nous comprenons mieux à présent la réaction de notre colocataire Maria, lorsque Seb lui a dit qu'il avait lu que 10% de la population irlandaise était composée d'étrangers. Elle avait répondu : "C'est tout ?". Car ces 10% vivent tous à Dublin et ont mois de 30 ans, si bien que la très grande majorité des "jeunes actifs" que l'on rencontre ici sont étrangers. Il y a énormément de polonais qui souvent immigrent de façon définitive ou sur du long terme. Il y a aussi pas mal de chinois qui ont déjà envahi les commerces de la plupart des rues du centre. Et puis il y a tous les jeunes d'Europe de l'ouest (beaucoup d'espagnols, de français et d'italiens) qui profitent de la situation économique favorable pour venir passer entre 1 mois et quelques années dans le pays, à travailler ou à faire des études. Plus des africains, des mauriciens, des sud américains, des slovaques, des tchèques, des japonais, des coréens, des russes, des allemands, etc. Bref un joli melting pot, très agréable où l'on parle un anglais simple et compréhensible.</p>
<p>D'ailleurs, nous avons eu une excellente idée ! Bien sûr, nous retournerons aux échanges franco irlandais, mais vu le déséquilibre, nous avons jugé qu'il serait très intéressant d'aller aux autres rencontres ! Il n'y a pas de journée pour les coréens (pas encore), mais le samedi midi, c'est la rencontre avec les japonais ! Seb sait dire deux phrases en japonais : "Je ne parle pas japonais" et "je mange une pomme", mais on retrouve là bas le même déséquilibre qu'avec les français (bien plus de japonais que d'irlandais), si bien qu'on parle en anglais avec des japonais et que tout le monde est content. On nous a d'ailleurs dit que, souvent, des coréens venaient à la rencontre et comme nous avons repris nos leçons nous espérons en rencontrer la semaine prochaine. En outre, une jolie japonaise a dit Sébastien qu'il prononçait très bien le japonais, il était très fier et il a envie de se remettre au japonais...</p>
<p>Petite note pour finir : Appel aux jeunes irlandais célibataires, allez aux rencontres de la bibliothèque Illac ! Aussi bien avec les français qu'avec les japonais, chaque irlandais était entouré d'une dizaine de jeunes femmes (plutôt jolies) qui désiraient discuter avec lui, le connaître, avoir son numéro, le revoir etc. Car comme partout, il y a toujours plus de filles que de mecs, en particulier énormément d'étudiantes japonaises et très peu de japonais...</p>Ma chambre !2006-09-02T22:26:00+02:002006-09-02T22:26:00+02:00vivianetag:None,2006-09-02:/ma-chambre.html<p>Voilà des photos de ma chambre !!</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-479" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/09/11.JPG" alt="Irlande" width="150" height="112" />Je sais, c'est déjà le bazar !!</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-480" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/09/21.JPG" alt="Irlande" width="112" height="150" /></p><p>Voilà des photos de ma chambre !!</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-479" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/09/11.JPG" alt="Irlande" width="150" height="112" />Je sais, c'est déjà le bazar !!</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-480" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/09/21.JPG" alt="Irlande" width="112" height="150" /></p>FOOD2006-08-31T20:33:00+02:002006-08-31T20:33:00+02:00vivianetag:None,2006-08-31:/food.html<p>Un des problèmes importants quand on doit vivre à l'étranger : manger !
Ca n'a pas l'air comme ça, mais c'est très compliqué. Déjà, premier problème, trouver un supermarché correct. Etant donné que je n'ai pas de voiture ici et que je connais pas la ville, ce fut assez difficile. Je n'avais …</p><p>Un des problèmes importants quand on doit vivre à l'étranger : manger !
Ca n'a pas l'air comme ça, mais c'est très compliqué. Déjà, premier problème, trouver un supermarché correct. Etant donné que je n'ai pas de voiture ici et que je connais pas la ville, ce fut assez difficile. Je n'avais trouvé que des sortes de petits trucs avec assez peu de choix et je commençais à désespérer... Heureusement, grâce aux indications de Maria, j'ai découvert Tesco et surtout le grand Tesco du ClareHall Center, au bout de ma ligne de bus. C'est presque aussi grand que carrefour et j'ai enfin l'impression d'être dans un vrai super marché.</p>
<p>En arrivant ici, j'ai commencé à visiter les supermarchés, comme on visite un musée. Je passais dans toutes les allées en regardant les produits, en comparant. C'était très instructif.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-485" title="Tesco" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/08/1.gif" alt="Tesco" width="200" height="140" /></p>
<p>Car, malgré la proximité géographique de l'Irlande et l'universalité apparente des produits Carrefour, tout est différent ! Parfois, on retrouve les mêmes produits mais il faut changer la plupart de ses habitudes. Ou plutôt, il faut essayer d'adapter ses habitudes aux produits locaux.</p>
<p>Naïvement, on se dirige vers le rayon fromage se disant "tiens, je vais acheter de l'emmental", sur place finalement, on change d'avis "tiens, finalement, je vais prendre du cheddar !". Et pour cause, il n'y a pratiquement que du cheddar. Au début, on est perdu, on comprend rien, on pleure en pensant que l'on va être obligé de manger au burger King tous les jours et qu'on va prendre dix kilos en un an. Au bout d'une semaine, je suis bien loin d'avoir pris toutes mes marques mais je commence à être rassurée, surtout depuis que j'ai trouvé le Clare Hall center. Cependant, Carrefour me manque plus que je ne l'aurais pensé et je regrette les soupes Liebig, inconnues de ce côté de la Manche. Ca, à vrai dire je m'en doutais, mais j'ai découvert des choses bien plus étranges. Il n'y a pas de lait longue conservation !! Au début, cela me semblait tellement absurde que je n'y croyais pas, mais j'ai dû me rendre à l'évidence et Maria m'a confirmé la chose. Le rayon lait frais est par conséquent bien plus important qu'en France, et le lait est meilleur. Mais bon, c'est quand même pratique le lait longue conservation !</p>
<p>Autre chose très bizarre, il est très difficile de trouver des pommes de terre surgelées (dans le genre des pommes de terre carrées), il y a beaucoup de frites et de truc dans le genre, mais pas de pommes de terre basiques à cuire à la poêle. C'est pas très grave, c'est juste bizarre !</p>
<p>Je pense que je vais survivre et garder ma taille de guêpe, bon disons de mouche, même sans les soupes liebig. De toutes façons, il est clair que je ne mangerai plus au Burger King, j'ai essayé, c'est vraiment trop beurk. Au lieu de la belle salade en photo sur le menu, mélange de grains de maïs, carottes râpées, jolies feuilles vertes et tomates cerise, j'ai eu trois vieilles feuilles pourries pleines de céleri avec une tomate cerise, 3 grains de maïs et quelques pauvres morceaux de carottes... Par contre, j'ai mangé un délicieux couscous-taboulé dans un restaurant de Grafton Street, comme quoi, il y a de l'espoir !</p>Premiers jours à Dublin2006-08-27T21:40:00+02:002006-08-27T21:40:00+02:00vivianetag:None,2006-08-27:/premiers-jours-a-dublin.html<p>La première chose que l'on fait en arrivant à Dublin ? Rencontrer les autres français !!</p>
<p>Enfin non, quand même j'ai d'abord visiter un peu le centre vendredi matin avec Seb. C'est d'ailleurs là que par hasard, entre deux annonces en polonais, j'ai trouvé une pub pour des cours d'anglais à "Grafton …</p><p>La première chose que l'on fait en arrivant à Dublin ? Rencontrer les autres français !!</p>
<p>Enfin non, quand même j'ai d'abord visiter un peu le centre vendredi matin avec Seb. C'est d'ailleurs là que par hasard, entre deux annonces en polonais, j'ai trouvé une pub pour des cours d'anglais à "Grafton College" que je vais commencer dès lundi. Et donc, comme je n'ai plus à m'inquiéter pour mon anglais, je peux passer sans complexe la soirée avec des français !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-490" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/08/1.jpg" alt="Irlande" width="112" height="150" />Nous avions rendez-vous devant le Spire, qui est un grand pic au milieu de O'Connel Street, une des rues principales du centre ville. Pour moi qui suit passée tous les matins depuis trois ans devant le grand pic qui jaillit de la Terre devant l'école d'ingénieur l'ESIEE, ça ne me dépayse pas trop ... Le seul problème, c'est qu'on n'était pas les seuls à s'être donnés rdv là (faut dire, c'est plutôt voyant) et que notre seul signe distinctif, c'était qu'on était français... On devait donc marcher à côté de chaque groupe de jeunes qui avaient l'air d'attendre pour identifier leur origine. On commençait à désespérer entre les Italiens et les Espagnols quand on a enfin entendu une langue familière...</p>
<p>On s'est ensuite retrouvé parmi une petite dizaine de french guy, certains là depuis 6 mois d'autres depuis 2h et on s'est dirigé vers Temple Bar.</p>
<p><img class="alignright size-full wp-image-491" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/08/2.jpg" alt="Irlande" width="100" height="150" />Temple Bar, c'est LE quartier animé de Dublin, celui que tout le monde connaît et où tout le monde va pour boire des Guiness dans des pubs. Seulement moi, je n'avais pas encore eu le plaisir de m'y balader. C'est vrai que c'est vachement sympa et très animé. Donc, pour pas faire original, on est allé dans un pub. Un pub, c'est un peu comme un bar, seulement les gens boivent des Guiness. Mais il y a une autre différence notable dans les pubs irlandais. Ca ne m'a pas tout de suite frappé, mais j'ai quand même senti que je n'étais pas un bar français. Pourtant, outre l'anglais et la Guiness, ça ressemblait beaucoup. Des jeunes, des gens debout qui boivent, de la musique trop forte, mais ... On respire ! Normalement, les bars, c'est complètement enfumé, c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne les apprécie pas vraiment. Mais voilà, en Irlande on n'a pas le droit de fumer dans les lieux publics, et donc, on respire normalement dans les pubs : sensation bizarre. J'ai d'abord mangé un morceau avec Seb puis on a rejoint les autres français sur la terrasse du toit : justement, eux, ils voulaient fumer ! J'ai personnellement beaucoup de mal à apprécier la Guiness, c'est vrai qu'elle laisse un arrière goût assez agréable, mais je ne peux pas m'empêcher de grimacer dès que j'en avale une gorgée. A vrai dire, je n'aime pas la bière, ni trop l'alcool, et donc, je suis bien embêtée et ne sait pas trop quoi boire pour ne pas avoir l'air ridicule quand je vais dans un pub. Parce qu'en plus, je suis pas une fan de coca ! Cette fois-ci, je n'ai rien pris, mais le problème risque de se poser à nouveau d'ici la fin de l'année. Enfin bon, passer la soirée avec les français était bien agréable. D'ailleurs, on les a revus le lendemain en fin de matinée. On était censé aller visiter une galerie d'art moderne, mais finalement on est à nouveau allé se balader dans Temple Bar pour profiter du petit marché du samedi matin. Puis on a flâné dans les rues, visité une galerie de photos, vu un défilé de motos, mangé des gâteaux de pomme de terre épicés et écouté un chanteur de rue sur Henry Street accompagné d'un danseur à qui il manquait la moitié d'un pouce et qui avait l'air un peu éméché.</p>
<p>C'est à ce moment, qu'un peu fatigué, nous avons décidé de rentrer nous reposer chez nous. Mais voilà, à peine le temps de se poser à la maison, qu'on est reparti avec Maria pour rejoindre Peter à un festival de "musiques du monde" à l'autre bout de Dublin !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-492" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/08/3.jpg" alt="Irlande" width="150" height="57" /></p>
<p>En fait, il nous a rejoint dans le centre avec une bande d'amis slovaques à lui. On a pris le bus ensemble et après un temps très long, on est enfin arrivé. Le bus a traversé plusieurs quartiers du sud que je ne connaissais pas encore. Moi je vis à Coolock qui est plutôt dans le nord. En dehors du centre je n'avais vu que des maisons. Vers le sud, il y a plus d'immeubles et les quartiers ont l'air plus chics. Cela ressemble plus aux autres villes que je connais. Le festival avait lieu au bord de la mer, j'étais contente car je n'avais pas vu la mer depuis le voyage en avion. La côte était bordée de maisons colorées et de groupes hétéroclites qui allaient et venaient autours de nous. Nous avons rejoint la scène principale où un groupe d'une origine inconnu jouait une musique rythmée et entraînante. D'ailleurs, devant la scène, les festivaliers qui avaient sans doute déjà bu plusieurs bières (tout comme Peter et ses amis), sautaient dans tous les sens comme des lapins rendus fous par la musique. Une amabilité générale régnait entre les gens qui se saluaient et se parlaient sans se connaître, dansaient comme des diables sans aucun complexes. D'après les vêtements et les couleurs, toutes les origines imaginables étaient présentes. Et chose plus rare, malgré la majorité de "jeunes", tous les âges étaient représentés. De vieux pépés avec leur cannes se trémoussaient tranquillement et de vieilles mémés sautaient elles aussi de tous côtés. Nous avons dansé nous aussi, essayé vainement de discuter avec une Tchèque au nom étrange qui ne parlait pas très bien anglais (ou est-ce nous ?). Après une heure environ, nous avons décidé de rentrer. Seb était un peu malade et nous savions qu'il nous faudrait du temps avant de rejoindre notre chez-nous. En effet, le bus qui nous a ramenés au centre a mis au moins 3/4 d'h plus les 20 min de trajet jusqu'à Coolock, sans compter l'attente, nous sommes partis à 19h20 arrivés à 21h15 !</p>
<p>Nous avons bien fait de rentrer tôt, car aujourd'hui Seb est complètement malade ! Je suis d'ailleurs la seule personne en bonne santé dans cette maison ce qui me fait un peu peur. Aujourd'hui, ce fut journée tranquille. J'ai passé la grande majorité du temps dans la chambre à lire mon bouquin (Kafka sur le rivage de Murakami), je suis seulement sortie faire les courses, laissant Seb fiévreux dans le lit.</p>
<p>Demain, je commence les cours d'anglais, je ne suis ici que depuis 3 jours, j'ai encore tout le temps ...</p>Welcome to Dublin airport2006-08-25T16:30:00+02:002006-08-25T16:30:00+02:00vivianetag:None,2006-08-25:/welcome-to-dublin-airport.html<p>Et ça y est, j'y suis ! Me voilà partie dans ce qui est notre plus grand projet de voyage à ce jour, partir un an à l'étranger, en Irlande !</p>
<p>Je suis bien contente d'être enfin là, car ces deux dernières semaines, je n'ai fait que m'occuper de notre appart de …</p><p>Et ça y est, j'y suis ! Me voilà partie dans ce qui est notre plus grand projet de voyage à ce jour, partir un an à l'étranger, en Irlande !</p>
<p>Je suis bien contente d'être enfin là, car ces deux dernières semaines, je n'ai fait que m'occuper de notre appart de Noisy qu'on a rendu hier, et c'était pas du gâteau ! En effet, même après le "déménagement" qui consistait à entreposer nos meubles dans le garde-meubles, il restait un bazar immonde partout dont je ne savais que faire. Et en plus, Seb m'a laissée seule au bout de deux jours car il est parti plus tôt que moi vers Dublin. Heureusement, ma mère et mes ami(e)s m'ont beaucoup aidée, un grand merci à Nathalie, Laure pour ses talents en moquette, Marjorie et Gratien, ainsi qu'à ma maman bien sûr. En plus, au bout du compte, on m'a fait comprendre lors de l'état des lieux que les peintures étaient mal faites et que donc, on allait nous les facturer sur la caution. J'étais vraiment dégoûtée ! Enfin bon, tout ça c'est terminé !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-497" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/08/11.jpg" alt="Irlande" width="150" height="99" />Ce matin, après être allée chercher Rébecca qui revenait de 3 années de Martinique à Orly _ je ne la verrai que quelques heures, snif _ nous avons pris la route de Beauvais. Après s'être perdu à Saint-Denis, comme d'hab, on a fini par arriver bien à l'heure, j'ai pu enregistrer mes 20 kilos de bagages et dire au revoir à tout le monde avant d'embarquer dans le petit avion Ryanair s'envolant vers Dublin. Le voyage s'est très bien passé. Si rapide que j'ai à peine eu le temps de m'apercevoir qu'on était dans les airs, que déjà on redescendait vers la ville. Après le décollage, j'ai lu quelques pages de mon livre, puis j'ai entrevu par le hublot les côtes françaises (ou anglaises ?) qui se découpaient derrière les nuages. S'il y a bien une chose que j'aime, ce sont les paysages des avions. De l'autre côté de la mer, j'apercevais déjà l'Irlande. Les nuages se concentraient au dessus des terres mais certains dessinaient leur fine ombre sombre sur les flots grumeleux. Des bateaux laissaient derrière eux de minuscules vagues blanches et le soleil faisait étinceler l'eau immobile. Très vite, j'ai vu très distinctement les côtes irlandaises, avec leurs falaises abruptes et leurs longues plages blanches. Puis l'avion a commencé à descendre et Dublin est apparu sous les nuages. J'ai regardé l'eau et les plages qui se rapprochaient doucement des ailes, la magnifique presqu'île de Howth se découpant dans la mer. Très vite, l'avion s'est posé, je suis descendue et j'étais en Irlande. J'ai porté mon lourd ordinateur à travers les couloirs de l'aéroport, j'ai récupéré mes bagages, et enfin, j'ai pu retrouver Sébastien qui m'attendait à la sortie.</p>
<p>Ensuite, il a fallu faire la route entre l'aéroport et la location à Coolock. Ce n'est pas très loin sur la carte, mais il est impossible de trouver des informations claires sur les bus si bien que nous n'avons sans doute pas pris le chemin optimum. Après un premier trajet, nous avons dû marcher 1km avec mes lourds bagages sans roulettes (ce fut douloureux) pour enfin pouvoir prendre notre bus, celui qui va à notre petite maison. Heureusement celle-ci se trouve jute à côté de la station.</p>
<p>Pour une parisienne comme moi, il est très étonnant de voir une ville comme Dublin, car il n'y a que des maisons ! Des files et des files de petites maisons avec chacune leur petit jardin. Certaines sont en brique rouge, d'autres blanches ou colorées, toujours très jolies.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-498" title="Irlande" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/08/2.JPG" alt="Irlande" width="150" height="112" />La nôtre est en partie en brique, mais plutôt d'un rouge effacé. Nous la partageons avec Maria l'Espagnole et Peter le Slovaque. Au rez-de-chaussée, nous profitons du petit salon confortable et de la cuisine, mais notre "chez nous" se trouve au deuxième étage, sous le toit, où se trouve notre charmante petite chambre et sa salle de bain. C'est là que nous allons vivre cette année, et nous nous y sentons bien. Quand je suis arrivée, la maison était vide et le soir j'ai eu le plaisir de voir Maria avec qui j'ai un peu discuté. A ce jour, je n'ai toujours pas rencontré Peter.</p>
<p>Aujourd'hui, j'ai un peu visité le "city-center", ce soir je vais y retourner car j'ai rendez-vous avec la communauté française de Dublin, lundi je vais commencer à prendre des cours d'anglais, bref, ma nouvelle vie à Dublin vient de commencer !</p>Le mur2006-08-11T14:30:00+02:002006-08-11T14:30:00+02:00vivianetag:None,2006-08-11:/le-mur.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-504" title="Le mur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/08/12.jpg" alt="Le mur" width="150" height="112" />Les choses avancent pour moi. Maintenant, j'ai mon billet et mes papiers, je pars le 24 !</p>
<p>En attendant, il faut rendre mon appartement actuel. Sébastien part le 19 mais je vais devoir m'occuper seule de l'état des lieux le 23.</p>
<p>Ca fait trois ans qu'on vit ici et nous avons …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-504" title="Le mur" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/08/12.jpg" alt="Le mur" width="150" height="112" />Les choses avancent pour moi. Maintenant, j'ai mon billet et mes papiers, je pars le 24 !</p>
<p>En attendant, il faut rendre mon appartement actuel. Sébastien part le 19 mais je vais devoir m'occuper seule de l'état des lieux le 23.</p>
<p>Ca fait trois ans qu'on vit ici et nous avons donc pas mal de travaux à faire car nos proprios sont un peu chiants et que l'appart était refait à neuf quand on est entré dedans. En particulier, il nous faut boucher les trous et refaire la peinture. Seulement voilà, le premier mur, c'était facile mais ensuite les choses se sont compliquées....</p>
<p>Nous avions commencé par une première visite chez Bricorama, où nous avions acheté un gros pot de peinture blanche pas chère, un petit pot d'enduit de rebouchage et un petit couteau à enduit. En quelques heures à peine, on avait repeint le premier mur, il était comme neuf, c'est donc confiant que nous avons attaqué le deuxième.</p>
<p>Mais là, l'ancienne peinture se barrait comme du papier peint ! On l'a enlevée à peu près partout, en dessous il y avait une espèce d'enduit et une sorte de plâtre, c'était pas très lisse. Mais nous, on n'y connaît rien, donc on a directement repeint : mauvaise idée ! En voyant l'état du mur après la peinture, nous avons sagement décidé d'aller demander conseil à Bricorama. Un vendeur avisé nous a expliqué qu'il fallait qu'on remette de l'enduit pour lisser le mur. Nous nous sommes donc dirigés vers le rayon « enduit » et avons acheté deux petits pots ainsi qu'une grosse raclette métallique pour l'appliquer. Nous avons aussi eu l'idée lumineuse d'acheter quelques feuilles de papier de verre.</p>
<p>Flemmard et pas bricoleur comme on est, on a mis le nouvel enduit directement sur la peinture neuve, mauvaise idée : au bout de quelques mètres carrés la peinture s'est barrée sous l'enduit en l'emportant avec elle ! Voilà comment nous avons gâché le premier pot d'enduit. C'est à peu près à ce moment là que le simple mur du salon a commencé à se transformer en défi... Défi personnel en outre, car c'est rapidement devenu mon mur. (Sébastien, lui s'est battu avec ceux de la chambre et la peinture à 2 euros dont il faut mettre trois couche).</p>
<p>Il fallut d'abord gratter entièrement l'ancienne peinture, à coup de papier de verre qui marche pas bien et surtout de petite raclette à enduit, j'en ai eu mal à l'épaule pendant plusieurs jours.</p>
<p>Mon épaule remise, il a fallu retourner à Bricorama et cette fois nous avons acheté un gros pot d'enduit. J'ai ensuite pu commencé à l'appliquer sur le mur. Le vendeur, optimiste, nous avait assuré "l'enduit, vous verrez, c'est très facile !!". J'en conclus alors que la race humaine est séparée en deux castes : les metteurs d'enduit et les non metteurs d'enduit. Je dois faire partie de la seconde, car pour moi, ce fut fastidieux : de mes doigts douloureux contractés autour de la grosse raclette je devais racler et racler encore ! Et toujours, toujours, il restait des traces. Jamais je n'arrivais à obtenir un mur lisse et propre, il y avait toujours un trou, une raclure, une différence d'épaisseur. Et quand je pensais avoir terminée une partie, il arrivait que d'un petit coup de finition je gâche tout le travail effectué depuis de longues minutes. Sans compter que les 5,5 kg d'enduit ne m'ont pas suffit, et que j'ai du (encore !) aller acheter de l'enduit à Bricorama (maintenant, c'est bon, je sais où se trouve le rayon !) Enfin, de l'enduit inégal et bosselé fut appliqué sur l'ensemble du mur.</p>
<p>Mais, là, il fallut poncer ! Cette fois le papier de verre fut utilisé ainsi que toute la force de mes bras et de ceux de Karine (merci Karine !). A force de frotter, les plus grosses disparités ont disparu sous forme de poussière blanche par terre et dans mes cheveux et j'ai enfin pu peindre. Ca, c'est la partie simple et rapide, seulement, je reste un peu dubitative devant le résultat. C'est vrai qu'il reste quand même un peu louche mon mur, il y a des petits trous, des bosses, des marques.... Mais bon, de loin ça se voit pas trop trop quand il fait un peu sombre. J'espère juste qu'ils ne vont pas nous compter "mur à refaire" sur la caution, parce que là, je pique une crise de nerfs devant le mec de l'état des lieux !!</p>Quelques jours à Biarritz2006-07-23T13:45:00+02:002006-07-23T13:45:00+02:00vivianetag:None,2006-07-23:/quelques-jours-a-biarritz.html<p>Ça, c'est ce qui s'appelle du squatt !! Les parents de Seb ont loué une semaine un petit appart dans une résidence de vacance à <strong>Biarritz</strong> (plus précisément, à Bidart, sur la côte <strong>d'Ilbarritz</strong>), et comme cette année, vu le départ en Irlande, on ne se paye pas vraiment de vacances …</p><p>Ça, c'est ce qui s'appelle du squatt !! Les parents de Seb ont loué une semaine un petit appart dans une résidence de vacance à <strong>Biarritz</strong> (plus précisément, à Bidart, sur la côte <strong>d'Ilbarritz</strong>), et comme cette année, vu le départ en Irlande, on ne se paye pas vraiment de vacances, et ba on est allé à Biarritz avec eux !!</p>
<p><strong>Premier jour</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-509" title="Biarritz" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/1.JPG" alt="Biarritz" width="150" height="112" /></strong>On devait arriver le lundi. Mais il faisait un peu chaud, donc on a décidé de partir de nuit !! Au départ, on avait prévu vers 4h du mat le lundi matin. On s'est couché vers 9h avec l'illusion de s'endormir jusqu'à 3h. Hélas, le sommeil ne se commande pas, et à 23h on n’avait pas fermé l'œil. Comme on en avait marre d'attendre, on est parti direction à Biarritz à minuit. Nous sommes maintenant 2 conducteurs (et oui, déjà 1 an que j'ai mon permis !) et donc le voyage de nuit à été très facile. Je dors, Seb conduit, Seb dort, je conduis etc... Les parents de Seb ont eu la bonne surprise de nous voir débarquer à l'heure du petit dej, eux qui nous ne attendaient pas avant la fin de la matinée.</p>
<p>Le gros avantage de la méthode, c'est qu'ensuite, on a toute la journée du lundi ! Bien sûr, on est un peu fatigué... D'ailleurs, après le petit dej, on a fait un saut piscine (de la résidence, la classe!) puis dodo. Et l'après midi, encore un peu dodo, puis petite balade à la plage (à 600 m de la résidence, ils ont vraiment bien choisi les parents de Seb). En tout cas, c'était bien plus sympa que 35° dans la voiture comme c'était prévu initialement...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-510" title="Biarritz" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/2.JPG" alt="Biarritz" width="150" height="112" /><strong>Deuxième jour</strong></p>
<p>Dès le lendemain, nous nous sommes lancés dans une petite excursion dans le Béarn. J'avais remarqué plusieurs tracts de pub pour des activités en eaux vives, et j'en avais donc déduit qu'il y avait des rivières propres à la baignade dans le coin. Comme j'adore les rivières, on est donc parti un peu à l'aventure et nous nous sommes retrouvés dans la magnifique petite ville de Sauveterre de Béarn. En particulier, j'ai pu admirer l'église dans un style mêlé de roman et de gothique, tout à fait charmante !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-511" title="Biarritz" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/3.JPG" alt="Biarritz" width="150" height="112" />Admirez le lieu de baignade paradisiaque, entre les petits courants, les plages ombragées et le magnifique paysage. C'est ici que nous avons pique-niqué à l'ombre des arbres, près de l'eau fraîche et que nous avons passé toute notre après-midi !!</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-512" title="Biarritz" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/4.JPG" alt="Biarritz" width="112" height="150" /><img class="aligncenter size-full wp-image-513" title="Biarritz" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/5.JPG" alt="Biarritz" width="150" height="112" /><strong></strong></p>
<p><strong>Troisième jour</strong></p>
<p>Rien de bien original. La résidence en elle-même est déjà bien agréable : on marche jusqu'à la mer où nous attentent les vagues. Ces murs d'eau se dressent devant nous et il faut un peu d'expérience pour savoir comment les aborder. Lorsque c'est l'écume tourmentée qui nous arrive dessus, il est parfois agréable de se laisser tout simplement emporter par la vague et de se réveiller quelques mètres plus loin, tout salé au milieu de l'eau blanche. Mais lorsque la vague n'est pas encore brisée, la sensation la plus merveilleuse est celle du saut au sommet de la crête qui donne l'impression de voler au dessus de la plage. C'est sans doute cela que recherchent les surfeurs lorsqu'ils filent comme des bulldozers au creux des géantes. Si on a un peu peur, on peut aussi passer en dessous...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-514" title="Biarritz" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/6.JPG" alt="Biarritz" width="150" height="112" />Terminons la journée par une agréable ballade le long de la plage de Biarritz jusqu'au rocher de la vierge, un cornet de glace à la main, parfum noix du Périgord, marron glacé, noisettes pignons, ou stracciatella ...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-515" title="Biarritz" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/7.JPG" alt="Biarritz" width="150" height="112" /><strong>Quatrième jour</strong></p>
<p>Petite ballade-baignade à St Jean de Luz, où le long de la plage abritée des vagues, la mer est lisse comme un lac... Puis retour à la résidence et glande toute la journée !!</p>
<p>Une dernière coupe de glace dans un salon de thé avec vue sur la mer, un petit passage par le château d'ilbarritz qui domine la plage de son imposante architecture... Il parait que son propriétaire initial était un mélomane étrange qui ouvrait toute les fenêtres pour faire raisonner du Wagner ....</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-516" title="Biarritz" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/8.JPG" alt="Biarritz" width="150" height="112" /></p>
<p>On termine la journée par une baignade nocturne dans la mer agitée... Et puis, Adieu Biarritz !</p>
<p>On repart le vendredi dans l'après-midi après un tout dernier plongeon dans l'eau de la piscine ...</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-517" title="Biarritz" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/9.JPG" alt="Biarritz" width="150" height="112" /></p>Policiers et autres entre Granville et Biarritz2006-07-13T22:40:00+02:002006-07-13T22:40:00+02:00vivianetag:None,2006-07-13:/policiers-et-autres-entre-granville-et-biarritz.html<p>Je viens de passer 3 agréables journées dans la maison de famille à Yquelon près de Granville. Cette fois je n'ai pas fait de peinture, mais j'ai visité l'abbaye de la Lucerne et j'ai aussi découvert un film chinois jamais sorti "Suzhou River" (vraiment bien, on découvre de ces trucs …</p><p>Je viens de passer 3 agréables journées dans la maison de famille à Yquelon près de Granville. Cette fois je n'ai pas fait de peinture, mais j'ai visité l'abbaye de la Lucerne et j'ai aussi découvert un film chinois jamais sorti "Suzhou River" (vraiment bien, on découvre de ces trucs à Granville !). Le reste du temps j'ai glandé dans la véranda entre le gros chat moïse et mes bouquins. Et puis bien sûr, j'ai fait des ronds dans l'eau de la mer montante du plat gousset en fin d'après midi dans le vent et les vagues...</p>
<p>Après un petit week-end chez moi, je repars quelques jours à Biarritz squatter dans la location des parents de Seb. Encore de la mer et du soleil : tout ça, ça appelle à la lecture !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-523" title="Le Maitre du Haut Chateau" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/1.jpg" alt="Le Maitre du Haut Chateau" width="150" height="150" />Je me suis rendue compte que j'aimais beaucoup la science fiction. Simple constat : je n'y connais rien, mais quand je lis j'adore. C'est pour cela qu'à la "bourse aux livres" de l'anniversaire de ma mère, je me suis jetée sur cet ouvrage de P.K.Dick dont j'ai déjà dévoré <em>Ubik</em>, il y a quelques années. Je n'ai pas été déçue : une petite plongée dans les Etats-Unis envahi par le Japon après une deuxième guerre mondiale un peu différente de ce qui fut vraiment. Et bien sûr, une fin intrigante entre jeux de miroirs et mise en abime...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-524" title="Meurtres Souterrains" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/2.jpg" alt="Meurtres Souterrains" width="150" height="150" />On revient toujours à ses premières amours et je ne résiste jamais longtemps à nouvel ouvrage d'Anne Perry de la série Monk... Toujours contente, jamais déçue ! Vivement la suite !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-525" title="Biographie de la faim" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/3.jpg" alt="Biographie de la faim" width="91" height="150" />Entre deux policiers (il est toujours difficile de se plonger dans une nouvelle intrigue), une petite pause Amélie Nothomb ! Dans ce nouvel ouvrage, autobiographie complète de 0 à 21 ans pour boucher les trous laissés par <em>Métaphysique des tubes </em>et le <em>Sabotage Amoureux</em>.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-526" title="Les Egouts de Los angeles" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/4.jpg" alt="Les Egouts de Los angeles" width="86" height="150" />Et maintenant, un nouveau policier. Je vais enfin découvrir Michael Connelly dont j'ai souvent entendu parler. Je n'en suis qu'aux premières pages mais déjà je sens que je vais vouloir lire toute la série...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-527" title="La Cavale du Géomètre" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/5.jpg" alt="La Cavale du Géomètre" width="150" height="150" />Connaissez-vous Paasilinna ? Non ! Il le faut ! Pour tomber amoureux de la Finlande ou si vous êtes un peu déprimés, commencez par <em>Petits Suicides entre amis</em>. J'ai aussi lu <em>Le Lièvre de Vatanen</em>, et bientôt je vais me lancer dans la <em>Cavale du Géomètre</em>, lui aussi récupéré à l'anniv de ma maman !</p>
<p><img class="size-full wp-image-528 alignleft" title="Shutter Island" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/6.jpg" alt="Shutter Island" width="98" height="140" /></p>
<p>Et puis, ma dernière acquisition, un policier dont je ne sais rien mais dont j'ai entendu beaucoup de bien.</p>
<p>Bien sûr après, je vais continuer de lire, sans doute <em>Barrage contre le pacifique </em> et j'ai aussi quelques Barrico qui m'attendent, et après il faudra que je découvre un tas d'auteur irlandais que je ne connais pas etc.
Autre remarque, même si je ne parle de mes livres que l'été, je lis aussi le reste de l'année !! (Certes, moins...), mais simplement, je n'ai pas le temps d'en parler sur mon blog...</p>à petits pas vers l'aventure !2006-07-04T18:50:00+02:002006-07-04T18:50:00+02:00vivianetag:None,2006-07-04:/a-petits-pas-vers-laventure.html<p>Nous sommes au mois de juillet et c'est enfin les vacances !</p>
<p>Et petit à petit, je me rapproche de la grande aventure. Avec le temps les choses se précisent plus ou moins.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-533" title="ID" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/11.jpg" alt="ID" width="150" height="97" />J'ai eu ma première surprise quand j'ai voulu refaire mes papiers périmés. Je m'attendais à, à peu près …</p><p>Nous sommes au mois de juillet et c'est enfin les vacances !</p>
<p>Et petit à petit, je me rapproche de la grande aventure. Avec le temps les choses se précisent plus ou moins.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-533" title="ID" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/07/11.jpg" alt="ID" width="150" height="97" />J'ai eu ma première surprise quand j'ai voulu refaire mes papiers périmés. Je m'attendais à, à peu près, 3 semaines de délais mais à la mairie de Noisy, c'est : 3 mois pour une carte d'identité, 2 mois pour un passeport !! Et donc pour le coup, Seb a pris un seul billet d'avion, pour lui dont les papiers sont en règles, à la date du 19 août. Il partira seul vers Dublin et moi je le rejoindrai dès que possible.</p>
<p>On s'amuse à regarder les annonces de colocs en Irlande, mais la plupart sont libres dès maintenant et donc on ne peut pas s’y prendre l’avance. En tout cas, même si beaucoup refusent les couples, il en reste quand même un grand nombre d’intéressantes !</p>
<p>Nous rendons notre appart fin août, on s’est occupé depuis longtemps du préavis. Il reste à voir comment cela va se passer pour l’état des lieux, soit on le fera avant de partir, soit quelqu’un de confiance s’en occupera pour nous… En attendant, il faut refaire la peinture et la moquette, on a déjà fait 1 mur !</p>
<p>Mais on achète aussi un autre appartement !! On a déjà signé le compromis, reste à obtenir le prêt. Ca ne poserait aucun problème si tous les banquiers n’étaient pas en vacances… Stress Stresss, surtout qu’il faut aussi qu’on s’occupe de trouver des locataires !! Mais bon, au pire on ne perdra qu’un mois de loyer et c’était prévu dans nos dépenses.</p>
<p>A part ça, il y a toutes les autres formalités de pré-départ, c’est pas rien de se lancer comme ça à l’aventure pendant 1 an. Pour l’instant et jusqu’à fin août minimum, nous n’avons pas de nouvelle adresse (on déménage bien le 16 août, mais vers nulle part !) et encore moins de boulot… C’est aussi ça l’excitation du voyage !</p>
<p>En attendant, moi, je profite de mes vacances. J’ai enchaîné les soirées de noctambules depuis la fête de la musique, en profitant en particulier des nuits curieuses du château de Champs (trop bien !) Et puis faut dire au revoir à tout le monde, fêter les vacances, ma licence, l’anniversaire de ma mère etc. Et hier, c’était journée au parc Astérix pour l’anniv de ma sœur !!</p>Vive l'Irlande !!2006-06-04T22:44:00+02:002006-06-04T22:44:00+02:00vivianetag:None,2006-06-04:/vive-lirlande.html<p>Ce mois de juin n'est pas de tout repos.</p>
<p>D'abord, c'est décidé on part en Irlande ! Cette fois, c'est sûr. Mais alors, pour simplifier les choses, avant, on achète un appart en France qu'on va louer meublé pendant un an. Heureusement, ça c'est trouvé !</p>
<p>Et puis, une fois en Irlande …</p><p>Ce mois de juin n'est pas de tout repos.</p>
<p>D'abord, c'est décidé on part en Irlande ! Cette fois, c'est sûr. Mais alors, pour simplifier les choses, avant, on achète un appart en France qu'on va louer meublé pendant un an. Heureusement, ça c'est trouvé !</p>
<p>Et puis, une fois en Irlande, il va falloir trouver un boulot, un appart, bref vivre ! en attendant, on doit rendre notre appart ici, et pour ça faut faire tous les cartons, refaire la peinture etc. Mais à vrai dire, j'ai pas trop le temps.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-537" title="Chair de Poule" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/17.jpg" alt="Chair de Poule" width="141" height="200" />En effet, le spectacle de marionnettes que l'on a préparé au conservatoire toute l'année vient à peine de se terminer ! Et puis, il nous en a pris du temps, il y avait quand même pas mal de répet. Le résultat était au rdv, je crois qu'il a fait l'unanimité et vraiment, c'était génial. Mais bon avec tout ça, il y avait aussi mes exams, qui ne sont d'ailleurs toujours pas fini, et encore 2 projets à rendre, et je joue encore samedi prochain dans une petite pièce. Bref, euh, je suis débordée !</p>Vendredi soir2006-03-23T23:25:00+01:002006-03-23T23:25:00+01:00vivianetag:None,2006-03-23:/vendredi-soir.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-542" title="Wampas" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/03/1.jpg" alt="Wampas" width="200" height="200" />Vendredi, les <strong>Wampas</strong> étaient à Noisy-le-Grand, conclusion, un concert bien délire plein de Slam au milieu d'une foule hétéroclite de familles, de gamins et de punk de tous ages. En tout cas, Didier Wampas se porte bien, il ressemble toujours à une écrevisse qui a pris du LSD et il …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-542" title="Wampas" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/03/1.jpg" alt="Wampas" width="200" height="200" />Vendredi, les <strong>Wampas</strong> étaient à Noisy-le-Grand, conclusion, un concert bien délire plein de Slam au milieu d'une foule hétéroclite de familles, de gamins et de punk de tous ages. En tout cas, Didier Wampas se porte bien, il ressemble toujours à une écrevisse qui a pris du LSD et il a fait un bisou à Seb !</p>
<p>En première partie, un jeune groupe bien sympa, les nonolimite !</p>De l'hésitation d'une étudiante millitante2006-03-16T23:35:00+01:002006-03-16T23:35:00+01:00vivianetag:None,2006-03-16:/de-lhesitation-dune-etudiante-millitante.html<p>Si vous êtes étudiants et que vous n'en avez pas entendu parler c'est que vous vivez dans un bunker et que vous suivez les cours par correspondance. Je veux bien sûr parler du CPE.</p>
<p>Aujourd'hui, il y avait une grande manif, j'ai longtemps hésité à savoir si j'y allai ou …</p><p>Si vous êtes étudiants et que vous n'en avez pas entendu parler c'est que vous vivez dans un bunker et que vous suivez les cours par correspondance. Je veux bien sûr parler du CPE.</p>
<p>Aujourd'hui, il y avait une grande manif, j'ai longtemps hésité à savoir si j'y allai ou pas.</p>
<p><strong>Pourquoi n'y serai-je pas allée ?</strong></p>
<p>Depuis lundi ma fac est bloquée. Ce moyen d'action, que je ne connaissais pas, me révolte et va contre toute ma philosophie démocratique et non violente. En effet, un blocage c'est violent en soit, on force des gens à faire (ou plutôt ne pas faire) quelque chose qu'ils ont légitimement le droit de faire, càd aller en cours. Et puis j'ai appris à connaître les AG : grande réunion dans des amphis ou tout le monde crie en lançant des "ouaiss" et des "ouhhh" et où on finit par voté à main levée à 1000 des décisions qui concernent tous les étudiants. C'est à peu près à l'opposé de l'idée que je me fais d'un débat calme et posé ou la réflexion commune amènerait à une prise de décision libre et réfléchie. Je ne sais pas si cela est possible avec les étudiants, je commence à en douter... En tt cas, en allant à la manif, je serai forcée de côtoyer les "bloqueurs" et de leur donner implicitement raison.</p>
<p>A vrai dire, je ne crois pas que cela serve à grand chose. Objectivement, je ne vois pas pourquoi Villepin retirerai le CPE, il ne s'en ferait pas plus aimer des étudiants mais par contre perdrait toute l'estime que peuvent avoir pour ui les gens de droite...</p>
<p>Je ne suis pas d'accord avec la contestation telle qu'elle est faite dans sa majorité. Je suis contre le CPE, mais je me méfie grandement des mouvements de masses. J'ai remarqué que ce matin à l'AG, lorsque qqn terminait de parler et que des gens l'applaudissaient, mes mains, sans contrôle de mon cerveau, se mettaient machinalement à battre l'une contre l'autre, et cela, même lorsque j'avais trouvé le discours profondément débile. Quels slogans aurai-je été amenée à crier ? A qui ou à quelles idées m'aurait-on identifier ? Moi, en fait, je pense que la seule façon de faire "retirer" le CPE, c'est de proposer autre chose, mais ça il parait qu'on verra "plus tard".<strong></strong></p>
<p><strong>Dans ce cas, pourquoi y serai-je allée ?</strong></p>
<p>Dans le fond, je suis plutôt contre le CPE</p>
<p>En allant à la manif, j'aurai pu prouver que même en ne bloquant pas on peut se mobiliser, ce que d'ailleurs, je crois tout à fait. Le blocage vient selon moi d'un grand manque d'imagination et aussi d'un désir de certains de prouver qu'ils font quelque chose en souffrant (nuit dans les facs) et en "agissant" et de se croire en 68 ou de se prendre pour un révolutionnaire. Et puis il y aussi tout ceux qui veulent sécher...</p>
<p>Devant ce dilemme, j'ai longtemps hésité. Finalement je suis restée chez moi. Les gens autours de moi n'étaient pas très motivés et devant l'inutilité de la chose j'ai eu la flemme.</p>
<p>Ce soir j'ai regardé "A vous de juger" qui m'a pas mal appris en reprenant mes questionnement intérieurs. J'ai aussi pu voir (scoop) que l'UNEF était pour l'interaction école-entreprise, ce dont je n'ai jamais eu de preuve ! Enfin, le discours de Julie Coudry ne m'a pas déçue, et je continuerai de soutenir la CE comme je l'ai fait depuis ma première année à la fac ...</p>Fantasti'Art : journée du dimanche2006-02-01T10:20:00+01:002006-02-01T10:20:00+01:00vivianetag:None,2006-02-01:/fantastiart-journee-du-dimanche.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-551" title="Allegro" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/02/1.jpg" alt="Allegro" width="150" height="107" /><strong>Premier film : Allegro</strong></p>
<p>Très bon film danois qui réfléchit sur la mémoire et la souffrance d'une façon étrange et poétique...</p>
<p>Ensuite nous sommes allés voir les courts métrages. Pendant qu'on s'installait, nous avons eu le droit à une séquence sur Gérardmer et les Vosges puis sur les biches et les …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-551" title="Allegro" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/02/1.jpg" alt="Allegro" width="150" height="107" /><strong>Premier film : Allegro</strong></p>
<p>Très bon film danois qui réfléchit sur la mémoire et la souffrance d'une façon étrange et poétique...</p>
<p>Ensuite nous sommes allés voir les courts métrages. Pendant qu'on s'installait, nous avons eu le droit à une séquence sur Gérardmer et les Vosges puis sur les biches et les chamois : une bonne séance de fou rire collectif.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-552" title="L'Innocence" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/02/2.jpg" alt="court métrage" width="150" height="112" />Je retiendrai trois courts-métrages...</p>
<p><strong>Le Baiser</strong> est celui qui a gagné le <strong>Grand Prix</strong>, petit bout d'humour complètement délirant en imitant un vieux film pris dans des déboires techniques.</p>
<p><strong>Somewhere</strong> dont l'étrangeté m'a touchée. Une belle image de la perte et de la déviation du quotidien connu... Et enfin, <strong>L'Innocence</strong> qui a une telle force que toute la salle est restée glacée, dans l'incapacité d'applaudir.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-553" title="Somewhere" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/02/3.jpg" alt="Somewhere" width="150" height="102" /><img class="aligncenter size-full wp-image-555" title="Le Baiser" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/02/4.jpg" alt="Le Baiser" width="150" height="120" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-554" title="Hostel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/02/5.jpg" alt="Hostel" width="150" height="100" /><strong>Deuxième film : Hostel</strong></p>
<p>Film très sanglant mais très appréciable pour les amateurs du genre. A se regarder entre amis un soir pour rigoler et avoir peur ensemble...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-556" title="Night of the Living Dead" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/02/6.jpg" alt="Night of the Living Dead" width="150" height="111" /><strong>Troisième film : The Night of the living Dead !!!</strong></p>
<p>Et l'on termine par ce grand classique du cinéma de l'horreur, le film qui a inventé les morts-vivants. Un vrai chef d'oeuvre qu'on ne peut pas voir tous les jours au cinéma !!!</p>
<p>La soirée se termine à 20h30, heure à laquelle nous reprenons la route de Paris. Arrivés chez nous à 2h du matin, fatigués mais heureux !</p>Fantasti'Art : journée du samedi2006-01-31T11:20:00+01:002006-01-31T11:20:00+01:00vivianetag:None,2006-01-31:/fantastiart-journee-du-samedi.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-561" title="The Heirloom" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/1.jpg" alt="The Heirloom" width="150" height="99" /><strong>Premier film : the Heirloom</strong></p>
<p>Film taïwanais, plutôt décevant... L'histoire n'a pas énormément d'intérêt et puis le mec devant moi avait une grosse tête, je devais me tordre le cou pour lire les sous-titres...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-563" title="Fragile" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/2.jpg" alt="Fragile" width="150" height="100" /><strong>Deuxième film : Fragile</strong></p>
<p>C'est le film qui a gagné le prix du jury, le premier rôle est …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-561" title="The Heirloom" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/1.jpg" alt="The Heirloom" width="150" height="99" /><strong>Premier film : the Heirloom</strong></p>
<p>Film taïwanais, plutôt décevant... L'histoire n'a pas énormément d'intérêt et puis le mec devant moi avait une grosse tête, je devais me tordre le cou pour lire les sous-titres...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-563" title="Fragile" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/2.jpg" alt="Fragile" width="150" height="100" /><strong>Deuxième film : Fragile</strong></p>
<p>C'est le film qui a gagné le prix du jury, le premier rôle est tenu par l'actrice <strong>d'Ally Mc Beal</strong>. C'est un bon film fantastique qui fait plutôt peur. Seul regret : la <strong>fin assez décevante </strong>et trop nian nian.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-564" title="Sheitan" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/3.jpg" alt="Sheitan" width="101" height="150" /><strong>Troisième film : Sheitan </strong></p>
<p><strong>Film français </strong>hors compétition qui sort mercredi en salle. Une sorte d'ovni, un Calvaire (pour ceux qui l'ont vu) mais version banlieue. L'intérêt de ce film, d'après moi, c'est que c'est le premier film que je vois qui montre des jeunes de banlieue (tellement crédibles que j'ai l'impression qu'ils ont pris ceux qui traînent sur la place de l'horloge à Noisiel) dans un film qui n'a rien à voir avec la banlieue. <strong>Vincent Cassel </strong>en fait un peu trop mais ça délire bien.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-565" title="Reeker" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/4.jpg" alt="Reeker" width="150" height="104" /><strong>Quatrième film : Reeker</strong></p>
<p>Le genre de film que je risque d'oublier assez vite. J'ai deviné la fin dés le début et même si j'en étais fière, ça m'a un peu gâché la surprise. Mais pour ceux qui ont déjà vu quelques films du genre, on nous l'a déjà fait tellement de fois que c'est plus vraiment une surprise. Il y a des choses fun dans ce films : <strong>la mort pue et se ballade avec une tronçonneuse</strong>, les scènes gores sont marrantes, mais cet aspect n'est pas assez développé, ça reste bien trop conventionnel !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-566" title="Fear" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/5.jpg" alt="Fear" width="105" height="150" /><strong>Ciquième film : Schizopnrenia (Fear)</strong></p>
<p>Voici <strong>La découverte du week-end </strong>! C'est un film autrichien des années 80 qui n'est jamais sorti en France. La <strong>réalisation très originale </strong>montre un tueur qui sort de prison et se précipite pour trouver une nouvelle victime. Ici rien n'est fait pour accentuer le glauque ou l'horreur : lumière naturelle, réalisme effrayant. On est dans la tête du tueur dont la folie nous fait pitié, on se sent à peine concerné par la mort de ses victimes... Interdit au moins de 16 ans, on comprend pourquoi !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-567" title="Dumplings" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/6.jpg" alt="Dumplings" width="150" height="99" /><strong>Sixième film : Dumpling, Nouvelle Cuisine</strong></p>
<p>Film hongkongais, version long métrage du court métrage qui est sorti en septembre. J'étais un peu crevée quand je l'ai regardé et en plus j'en avais déjà vu une bonne partie dans le court métrage. Mais sinon, c'est vraiment un bon film, celui à qui j'aurai donné le <strong>grand prix</strong>. Ambiance glauque à souhait dans les contradictions de la société actuelle...</p>Fantastic'Art !!!2006-01-30T14:55:00+01:002006-01-30T14:55:00+01:00vivianetag:None,2006-01-30:/fantasticart.html<p><a href="http://www.gerardmer-fantasticart.com/"><img class="aligncenter size-medium wp-image-572" title="Fantastic'Art" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/11-300x88.jpg" alt="Fantastic'Art" width="300" height="88" /></a>Ce week-end j'étais au <strong>festival Fantasic'art de Géradmer</strong>. Nous avons la chance de profiter du chalet des parents de Seb et donc d'être loger gratuitement !!</p>
<p>Comme mes exams se sont terminés vendredi à 16h, nous sommes arrivés vers 21h, parés pour le week-end. La neige était au rendez-vous et recouvrait …</p><p><a href="http://www.gerardmer-fantasticart.com/"><img class="aligncenter size-medium wp-image-572" title="Fantastic'Art" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/11-300x88.jpg" alt="Fantastic'Art" width="300" height="88" /></a>Ce week-end j'étais au <strong>festival Fantasic'art de Géradmer</strong>. Nous avons la chance de profiter du chalet des parents de Seb et donc d'être loger gratuitement !!</p>
<p>Comme mes exams se sont terminés vendredi à 16h, nous sommes arrivés vers 21h, parés pour le week-end. La neige était au rendez-vous et recouvrait le <strong>lac gelé</strong>, l'ambiance était parfaite. Malheureusement, j'ai oublié mon apareil, mais voici quelques images de nos précédents séjours :</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-573" title="Gerardmer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/21.jpg" alt="Gerardmer" width="150" height="120" />Cette année, aucun canard sur le lac, mais des <strong>promeneurs et des patineurs</strong>, ainsi que des skieurs tirés par des parachutes...</p>
<p><img class="alignright size-full wp-image-574" title="Gerardmer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/31.jpg" alt="Gerardmer" width="150" height="120" />Voici la grande salle de projection, nous n'y avons pas beaucoup été cette année, mais c'est là que l'on peut rencontrer les <strong>"stars" du jury </strong>!</p>Repas de nouvel an2006-01-01T19:10:00+01:002006-01-01T19:10:00+01:00vivianetag:None,2006-01-01:/repas-de-nouvel-an.html<p>Cette année, je recevais 9 personnes. Donc avec Seb et moi, ça fait 11. Il fallait se bouger un peu...</p>
<p>Grand thème : l'exotisme !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-580" title="Nouvel an" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/12.jpg" alt="Nouvel an" width="120" height="150" />Je me suis lancée dans la préparation de tajines. Il faut dire que pour noël, j'ai reçu le livre de recettes ci-contre ainsi qu'un gros tajine munit …</p><p>Cette année, je recevais 9 personnes. Donc avec Seb et moi, ça fait 11. Il fallait se bouger un peu...</p>
<p>Grand thème : l'exotisme !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-580" title="Nouvel an" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/12.jpg" alt="Nouvel an" width="120" height="150" />Je me suis lancée dans la préparation de tajines. Il faut dire que pour noël, j'ai reçu le livre de recettes ci-contre ainsi qu'un gros tajine munit d'un chauffe tajine.</p>
<p>Le problème c'est que le temps de cuissons prévu dans la recette était d'1/2 h. Même si je ne les ai pas crus, je ne pensais pas qu'au bout de deux heures, ce ne serait absolument pas cuit du tout !! J'ai du tout transvaser dans des casseroles, ça a failli être la catastrophe. Mais bon, au final, c'était vraiment trop bon !<strong></strong></p>
<p><strong>Tajine pomme de terre olives :</strong></p>
<p>En fait, à part la cuisson c'était très simple. Il suffisait de cuire 2 kg de pomme de terres dans de l'eau avec des épices marocains : cumin, gingembre et autre épices "spécial tajines" trouvés à carrefour lol ! Et puis bien sûr, il fallait mettre des olives (c'est dans le nom), et puis des tomates, de l'ail, de l'oignon, et de l'imagination (pignons, pois chiche, ...).<strong></strong></p>
<p><strong>Tajine de boulette de boeuf</strong></p>
<p>Celui-là, je n'ai même pas tenté le chauffe tajine, j'ai fait direct à la poêle. 800 grammes de boeuf mis en boulettes par Marjorie avec de l'ail, de l'oignon, un oeuf, et puis quelques épices si vous voulez. Cuites donc à la poêle, avec encore des épices, et puis des tomates et des pois chiche.</p>
<p>Pour la présentation, par contre, j'ai pu mettre dans mes tajines, c'était vraiment bien. Pour aller avec, j'avais du pain maison aux céréales, fait grâce à mon nouveau four à pain (appareil vraiment génial que j'ai aussi reçu à noël), et tout ça c'était vraiment bien !!</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-581" title="Nouvel an" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/22.jpg" alt="Nouvel an" width="150" height="145" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-582" title="Nouvel an" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/41.jpg" alt="Nouvel an" width="150" height="142" />Pour <strong>le dessert</strong>, tout était à base de soupe. Mais si, mais si !</p>
<p><strong>Soupe Chocolat Mangue </strong></p>
<p>Pas très compliqué, c'est une fiche recette trouvée dans le chocolat Meunier. En gros il suffit de faire fondre du chocolat avec du beurre, puis d'ajouter le sirop de mangues au sirop, puis les mangues broyées. En suite, au laisse au frigo, et c'est très bon !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-584" title="Nouvel an" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/32.jpg" alt="Nouvel an" width="133" height="150" /></p>
<p><strong>Soupe Chocolat Marrons</strong></p>
<p>Celle-là je l'ai carrément inventée. J'ai juste fait fondre le chocolat avec du beurre et de la crème de marrons, puis j'ai rajouté du lait pour que ce soit plus liquide...</p>
<p>Pour accompagner tout ça, il y avait de la glace : sorbet <strong>Fruits de la Passion - Mangue</strong> et <strong>Nougat</strong>. J'avais aussi acheté des petites meringues et des litchis.</p>
<p>Conclusion : vraiment bcp de succès !!</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-585" title="Nouvel an" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2006/01/52.jpg" alt="Nouvel an" width="109" height="150" /></p>Vive noël !2006-01-01T18:50:00+01:002006-01-01T18:50:00+01:00vivianetag:None,2006-01-01:/vive-noel.html<p>Ah quel dommage, les vacances sont finies.</p>
<p>Surtout que pour moi, les cours reprennent le 2 !!! Il y a des gens cruels sur Terre...</p>
<p>Mais bon, j'avoue, j'en ai bien profité !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-589" title="Gerardmer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/18.jpg" alt="Gerardmer" width="150" height="107" />D'abord quelques jours de skis dans les vosges. Je suis une privilégiée, les parents de mon copain ont un …</p><p>Ah quel dommage, les vacances sont finies.</p>
<p>Surtout que pour moi, les cours reprennent le 2 !!! Il y a des gens cruels sur Terre...</p>
<p>Mais bon, j'avoue, j'en ai bien profité !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-589" title="Gerardmer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/18.jpg" alt="Gerardmer" width="150" height="107" />D'abord quelques jours de skis dans les vosges. Je suis une privilégiée, les parents de mon copain ont un chalet et on en profite ! Pourtant, il y a quelques années, je n'étais presque jamais monté sur des skis. Mais maintenant, j'arrive qd même à faire les pistes rouges...</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-590" title="Gerardmer" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/24.jpg" alt="Gerardmer" width="150" height="120" /></p>
<p>Et puis, quand même, j'ai fêté 3 fois noël ! 24 au soir, 25 midi, 25 au soir... C'est ça d'avoir d'être en couple et d'avoir de la famille recomposée... Personnellement, je ne m'en plaints pas, même si j'ai failli faire une overdose de dinde-marrons-foie-gras.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-591" title="Noel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/32.jpg" alt="Noel" width="150" height="112" />Ci contre, ma mère et ses amis. Dans ma famille le 24 fut excessivement convivial ! Surtout que Rébecca, ma meilleure amie, était avec nous alors qu'elle vit en Martinique !</p>
<p>Et pour finir, et surtout ne jamais arrêter de manger : 2 repas de nouvel an ! Il faut dire que Rébecca était tellement demandée qu'elle ne pouvait pas être présente à ma soirée du 31 ! Tant pis, je l'ai eu en exclusivité le 30 avec Laure et on s'est fait notre nouvel an à nous ! Et tant pis pour les esprits coincés qui ne se rendent même pas compte que le 31 n'est qu'une convention, et que tout est permis quand on veut s'amuser !</p>
<p>bonne année à tous !!!!!!</p>Martinique...2005-10-23T13:10:00+02:002005-10-23T13:10:00+02:00vivianetag:None,2005-10-23:/martinique.html<p>De mon voyage en Martinique, je n'ai pas ramené que des photos !
Voici une nouvelle qui m'a valu un prix au concours de la jeune Nouvelle de Nemours :<a href="/fenetre.pdf" target="_blank"> ma nouvelle</a></p>
<p>Le thème était, par la fenêtre...
Pour l'année prochaine, c'est "La boite", si vous avez des idées !</p><p>De mon voyage en Martinique, je n'ai pas ramené que des photos !
Voici une nouvelle qui m'a valu un prix au concours de la jeune Nouvelle de Nemours :<a href="/fenetre.pdf" target="_blank"> ma nouvelle</a></p>
<p>Le thème était, par la fenêtre...
Pour l'année prochaine, c'est "La boite", si vous avez des idées !</p>(F)lux2005-10-15T11:05:00+02:002005-10-15T11:05:00+02:00vivianetag:None,2005-10-15:/flux.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-598" title="Flux" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/19.jpg" alt="Flux" width="100" height="100" />Spectacle angoissant découvert au festival <strong>Temps d'image </strong>à la <strong>Ferme du Buisson</strong>. Ici, trois commédiens déambulent entre les caméras et les écrans. De leur bouches sortent des textes déjà entendu, mélange de journaux télévisés, publicités et autres messages multimédias. Ils nous mettent fasse au vide de la technologie, à son …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-598" title="Flux" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/19.jpg" alt="Flux" width="100" height="100" />Spectacle angoissant découvert au festival <strong>Temps d'image </strong>à la <strong>Ferme du Buisson</strong>. Ici, trois commédiens déambulent entre les caméras et les écrans. De leur bouches sortent des textes déjà entendu, mélange de journaux télévisés, publicités et autres messages multimédias. Ils nous mettent fasse au vide de la technologie, à son étrange emprise sur nous. Ils sont comme perdus, les textes se mélangent. Une ambiance réussie.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-599" title="Flux" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/25.jpg" alt="Flux" width="100" height="100" /></p>Nuée Ardente2005-10-08T19:07:00+02:002005-10-08T19:07:00+02:00vivianetag:None,2005-10-08:/nuee-ardente.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-604" title="Nuee Ardente" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/10/1.jpg" alt="Nuee Ardente" width="92" height="150" /><em>Nuée Ardente</em>, <strong>Raphaël Confiant </strong>:</p>
<p>Voyage dans le temps au coeur de la Martinique. Découvrez les derniers jours de la trépidante Saint Pierre : Les luttes de pouvoir entre les mulatres instruits et les béké blancs-pays, les soirées endiablées avec les femmes-matador <em>les prostituées des poètes</em>, la vie dure des coulis, le …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-604" title="Nuee Ardente" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/10/1.jpg" alt="Nuee Ardente" width="92" height="150" /><em>Nuée Ardente</em>, <strong>Raphaël Confiant </strong>:</p>
<p>Voyage dans le temps au coeur de la Martinique. Découvrez les derniers jours de la trépidante Saint Pierre : Les luttes de pouvoir entre les mulatres instruits et les béké blancs-pays, les soirées endiablées avec les femmes-matador <em>les prostituées des poètes</em>, la vie dure des coulis, le carnaval fou furieux, le travail de la Canne à sucre, les femmes pierrotines, les mauvais blancs-France etc. Mais surtout tremblez avec eux lorsque la montagne détruira tout et à jamais le 8 mai 1902 ...</p>Bombon el Perro2005-10-01T12:50:00+02:002005-10-01T12:50:00+02:00vivianetag:None,2005-10-01:/bombon-el-perro.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-609" title="Bombon el perro" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/10/11.jpg" alt="Bombon el perro" width="112" height="150" />Petit film argentin, dans lequel on suit un homme un peu trop gentil qui essaye seulement de survivre dans ce pays noyé sous la crise. Une histoire douce et émouvante, des personnages touchants. Un beau voyage sans quitter Paris.</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-609" title="Bombon el perro" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/10/11.jpg" alt="Bombon el perro" width="112" height="150" />Petit film argentin, dans lequel on suit un homme un peu trop gentil qui essaye seulement de survivre dans ce pays noyé sous la crise. Une histoire douce et émouvante, des personnages touchants. Un beau voyage sans quitter Paris.</p>Rentrée...2005-10-01T12:45:00+02:002005-10-01T12:45:00+02:00vivianetag:None,2005-10-01:/rentree.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-614" title="Umlv" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/10/12.jpg" alt="Umlv" width="150" height="100" />Cette fois, c'est la rentrée. Je viens de finir ma première semaine de cours. Cette année, je fais deux licences (maths et informatique), alors c'est pas le boulot qui manque !! J'ai un emploi du temps de tarée, surtout que le soir j'ai mes cours de théâtre. Le lundi, je commence …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-614" title="Umlv" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/10/12.jpg" alt="Umlv" width="150" height="100" />Cette fois, c'est la rentrée. Je viens de finir ma première semaine de cours. Cette année, je fais deux licences (maths et informatique), alors c'est pas le boulot qui manque !! J'ai un emploi du temps de tarée, surtout que le soir j'ai mes cours de théâtre. Le lundi, je commence à 8h30 la fac, je finis à 18h. Je n'ai que 3/4 d'h de pause au milieu pour engloutir mon panini-poulet-jus-de-pomme-crèpe-au-sucre, et le soir, à peine le temps de rentrer chez moi que je me pointe au conservatoire pour mon cour de clown de 20h à 23h. Mais bon, c'est moi qui l'ai choisi ! Et heureusement, il me reste mes week-end !!</p>Théâtre2005-09-19T16:24:00+02:002005-09-19T16:24:00+02:00vivianetag:None,2005-09-19:/theatre.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-619" title="Lune Rouge" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/1.jpg" alt="Lune Rouge" width="106" height="150" />C'est la rentrée, les cours de théâtre reprennent au conservatoire. L'année dernière, on avait joué <em>La Lune Rouge </em>au mois de juin.</p>
<p>C'était un mélange de morceaux de pièces de Brecht, Büchner et autres et de scketch de clown, un beau succès !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-620" title="Lune Rouge" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/2.jpg" alt="Lune Rouge" width="150" height="108" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-621" title="Lune rouge" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/3.jpg" alt="Lune rouge" width="108" height="150" />Le principe ici, c'est de mélanger amateurs et …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-619" title="Lune Rouge" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/1.jpg" alt="Lune Rouge" width="106" height="150" />C'est la rentrée, les cours de théâtre reprennent au conservatoire. L'année dernière, on avait joué <em>La Lune Rouge </em>au mois de juin.</p>
<p>C'était un mélange de morceaux de pièces de Brecht, Büchner et autres et de scketch de clown, un beau succès !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-620" title="Lune Rouge" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/2.jpg" alt="Lune Rouge" width="150" height="108" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-621" title="Lune rouge" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/3.jpg" alt="Lune rouge" width="108" height="150" />Le principe ici, c'est de mélanger amateurs et futurs pros, moi je me classe dans la catégorie amateur, mais bon je me débrouille !</p>
<p>En tout cas, je me lance avec enthousiame dans la nouvelle année.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-622" title="Lune Rouge" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/4.jpg" alt="Lune Rouge" width="115" height="150" /></p>Paradise Now2005-09-12T15:59:00+02:002005-09-12T15:59:00+02:00vivianetag:None,2005-09-12:/paradise-now.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-626" title="Paradise Now" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/110.jpg" alt="Paradise Now" width="112" height="150" />Voyage au coeur de la Palestine, dans la tête d'un kamikase... Petite embardée glaçante mais émouvante dans le monde de la mort.</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-626" title="Paradise Now" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/110.jpg" alt="Paradise Now" width="112" height="150" />Voyage au coeur de la Palestine, dans la tête d'un kamikase... Petite embardée glaçante mais émouvante dans le monde de la mort.</p>Etrange Festival : suite et fin...2005-09-11T12:30:00+02:002005-09-11T12:30:00+02:00vivianetag:None,2005-09-11:/etrange-festival-suite-et-fin.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-631" title="Etrange Festival" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/11.jpg" alt="Etrange Festival" width="150" height="104" /><strong>Vendredi Soir :</strong> <em>Horreur à Tokaido</em> de <strong>Nobuo Nakagawa</strong>. Je retrouve ici une nouvelle adaption du Fantôme de Yotsuya ! Je comprends donc plus facilement l'histoire... car ce sont les mêmes persos et à peu près la même trame. Sauf que dans celui-là, il y a un peu plus de fantômes, et …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-631" title="Etrange Festival" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/11.jpg" alt="Etrange Festival" width="150" height="104" /><strong>Vendredi Soir :</strong> <em>Horreur à Tokaido</em> de <strong>Nobuo Nakagawa</strong>. Je retrouve ici une nouvelle adaption du Fantôme de Yotsuya ! Je comprends donc plus facilement l'histoire... car ce sont les mêmes persos et à peu près la même trame. Sauf que dans celui-là, il y a un peu plus de fantômes, et qu'ils sont vraiment bien faits ! Même si ce sont des effets spéciaux des années 50, c'est impressionnant.</p>
<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-632" title="Hideo Nakata" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/2-300x60.gif" alt="Hideo Nakata" width="300" height="60" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-633" title="Etrange Festival" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/31.jpg" alt="Etrange Festival" width="150" height="106" /><strong>Samedi : rencontre avec Hideo Nakata !!</strong> Il vient nous présenter <em>Liens de sang</em>, un film de Tai Kato, un réalisateur qui a la particularité de tout filmé d'en bas. Le film raconte l'histoire d'un gentil Yakusa qui veut retrouver sa maman... Comme c'est trognon !</p>
<p>Et voilà, j'ai épuisé les 5 places de ma cartes et le festival se termine bientôt, pour moi de toutes façons, c'est fini !</p>Histoires de Fantômes japonais2005-09-08T12:40:00+02:002005-09-08T12:40:00+02:00vivianetag:None,2005-09-08:/histoires-de-fantomes-japonais.html<p><img class="aligncenter size-medium wp-image-637" title="Histoire de Fantômes Japonais" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/1-300x60.gif" alt="Histoire de Fantômes Japonais" width="300" height="60" /></p>
<p><strong>Samedi Soir :</strong> Toujours à l'Etrange Festival, j'ai vu <em>Le Chat fantôme</em> de <strong>Nobuo Nakagawa</strong>. film de 1958, je ne suis pas sure de rencontrer des gens qui l'ont vu à part s'ils étaient à la même séance que moi !! Assez amusant et bien réalisé, je ne regrette vraiment pas ma …</p><p><img class="aligncenter size-medium wp-image-637" title="Histoire de Fantômes Japonais" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/1-300x60.gif" alt="Histoire de Fantômes Japonais" width="300" height="60" /></p>
<p><strong>Samedi Soir :</strong> Toujours à l'Etrange Festival, j'ai vu <em>Le Chat fantôme</em> de <strong>Nobuo Nakagawa</strong>. film de 1958, je ne suis pas sure de rencontrer des gens qui l'ont vu à part s'ils étaient à la même séance que moi !! Assez amusant et bien réalisé, je ne regrette vraiment pas ma soirée...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-638" title="Etrange Festival" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/26.jpg" alt="Etrange Festival" width="109" height="150" /><strong>Mercredi Soir :</strong> Nouvelle soirée, Etrange Festival, cette fois je vais voir <em>Le Fantôme de Yotsuya</em>. Il faut être courageux pour se lancer dans le visionage d'un film japonais de 1949, de 2h37 sous titré en anglais... Mais vraiment, je me suis pas ennuyée du tout, et j'ai été surprise par la finesse de la réalisation. De magnifiques images du Japon Médiéval (en réalité, je n'ai aucune idée de l'époque à laquelle se déroule le film) et une histoire émouvante tirée d'un classique de littérature japonaise...</p>Manderlay2005-09-06T11:40:00+02:002005-09-06T11:40:00+02:00vivianetag:None,2005-09-06:/manderlay.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-643" title="Manderlay" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/12.jpg" alt="Manderlay" width="112" height="150" />A <strong>l'Etrange Festival</strong>, j'ai pu voir l'avant première du dernier film de <strong>Lars Von Trier</strong> : <strong>Manderlay</strong>.
En fait, c'est la suite de Dogville. On retrouve Grace qui cette fois décide de sauver une communauté de l'esclavage. La réflexion sur le "Esclave et vivant ou libre de mourir" est poussé ici …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-643" title="Manderlay" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/12.jpg" alt="Manderlay" width="112" height="150" />A <strong>l'Etrange Festival</strong>, j'ai pu voir l'avant première du dernier film de <strong>Lars Von Trier</strong> : <strong>Manderlay</strong>.
En fait, c'est la suite de Dogville. On retrouve Grace qui cette fois décide de sauver une communauté de l'esclavage. La réflexion sur le "Esclave et vivant ou libre de mourir" est poussé ici au paroxysme, avec toujours l'ironie omniprésente du narrateur. Une expérience intéressante...</p>Etrange Festival2005-09-06T11:33:00+02:002005-09-06T11:33:00+02:00vivianetag:None,2005-09-06:/etrange-festival.html<p><a href="http://www.etrangefestival.com/"><img class="alignleft size-full wp-image-648" title="Etrange Festival" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/13.jpg" alt="Etrange Festival" width="105" height="150" /></a>En ce moment à Paris, se déroule <strong>l'Etrange Festival</strong>...</p>
<p>Il porte plutôt bien son nom, au programme : carte blanche à <strong>Hideo Nakata </strong>et au <strong>Sordide Sentimental</strong>, thèma sur les fantôme japonais et sur l'esclavage, nuit <strong>auto-défense USA</strong>, hommage à <strong>Udo Kier</strong>, etc. Avec un pass 5 séances à 22 euros …</p><p><a href="http://www.etrangefestival.com/"><img class="alignleft size-full wp-image-648" title="Etrange Festival" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/13.jpg" alt="Etrange Festival" width="105" height="150" /></a>En ce moment à Paris, se déroule <strong>l'Etrange Festival</strong>...</p>
<p>Il porte plutôt bien son nom, au programme : carte blanche à <strong>Hideo Nakata </strong>et au <strong>Sordide Sentimental</strong>, thèma sur les fantôme japonais et sur l'esclavage, nuit <strong>auto-défense USA</strong>, hommage à <strong>Udo Kier</strong>, etc. Avec un pass 5 séances à 22 euros, voilà de quoi se régaler !</p>Fondation Gianadda à Martigny2005-09-05T12:50:00+02:002005-09-05T12:50:00+02:00vivianetag:None,2005-09-05:/fondation-gianadda-a-martigny.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-653" title="Fondation Gianada" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/14.jpg" alt="Fondation Gianada" width="150" height="98" />Lorsque j'étais à Manigod, nous en avons profité pour faire un saut jusqu'à Martigny. Martigny, c'est en Suisse, et c'est là que l'on trouve la fondation Gianadda. Ce musée connu internationalement accueille des expositions temporaires tout au long de l'année. Pour nous, c'était "Les peintres français du musée Pouchkine". Il …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-653" title="Fondation Gianada" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/14.jpg" alt="Fondation Gianada" width="150" height="98" />Lorsque j'étais à Manigod, nous en avons profité pour faire un saut jusqu'à Martigny. Martigny, c'est en Suisse, et c'est là que l'on trouve la fondation Gianadda. Ce musée connu internationalement accueille des expositions temporaires tout au long de l'année. Pour nous, c'était "Les peintres français du musée Pouchkine". Il n'y avait pas beaucoup d'oeuvres, mais c'était très intéressant. En fait, on découvre des tas de peintures qu'on ne connaît pas de peintres que l'on connaît !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-654" title="Fondation Gianada" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/21.jpg" alt="Fondation Gianada" width="112" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-655" title="Fondation Gianada" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/32.jpg" alt="Fondation Gianada" width="150" height="112" />Et puis, nous nous sommes baladés dans le jardin au milieu des statues, avons vu des vrais canards sous des faux moutons, et des vrais moutons sur des photos. Pour y aller, il nous a fallu traverser des tas de petites routes de montagne, traverser plusieurs cols et prendre un pique nique à l'ombre du Mont Blanc. Il est à noté que j'ai conduit la voiture pendant une bonne partie du trajet, et que ma maman et ma tante Ariane ont donc fait partie des premières personnes après Seb à découvrir mon coup de volant...</p>
<p>Seul regret : Nous avons manqué le concert de Cécilia Bartoli qui avait lieu le soir, et surtout, sa répétition générale qui avait lieu le matin...</p>Week-End à Manigod2005-09-03T11:25:00+02:002005-09-03T11:25:00+02:00vivianetag:None,2005-09-03:/week-end-a-manigod.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-660" title="Manigod" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/15.jpg" alt="Manigod" width="150" height="100" />Le week-end dernier, j'étais à Manigod. En fait, je me rendais à La Cluza pour une fête de famille : On a réuni tous les descendants de mes Arrières Grands-Parents du côté de ma grand-mère maternelle. On était une cinquantaine, dont une trentaine d'arrières-petits-enfants. Un grand arbre généalogique était accroché pour …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-660" title="Manigod" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/15.jpg" alt="Manigod" width="150" height="100" />Le week-end dernier, j'étais à Manigod. En fait, je me rendais à La Cluza pour une fête de famille : On a réuni tous les descendants de mes Arrières Grands-Parents du côté de ma grand-mère maternelle. On était une cinquantaine, dont une trentaine d'arrières-petits-enfants. Un grand arbre généalogique était accroché pour qu'on puisse s'y retrouver. Trois générations étaient présentes, celle des freres et soeurs de ma grand mère(même s'il n'y avait plus que 3 représentants sur 8 en comptant les conjoints...), celle de ma mère et de ses cousins et la mienne ! J'ai vu des cousins que je n'avais jamais rencontrés !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-661" title="Alice et moi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/22.jpg" alt="Alice et moi" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-662" title="Manigod" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/09/33.jpg" alt="Manigod" width="100" height="150" />Nous, on logeait dans le chalet d'une amie, en plein dans la montagne. Il y avait un grand salon avec plein de fenêtres et, tout autour de nous, des paysages impressionnants ! En plus, c'est moi et mon permis vieux de 1 mois qui ai raccompagné tout le monde (Seb, ma mère et ma soeur) les deux soirs de la fête à La CLuza. Vive les petits tournants au dessus des précipices dans la nuit et la brume !! Le Must, ça reste quand même le samedi après-midi que j'ai passé chez une "nouvelle" cousine (elle n'a rien de nouveau mais je ne la connaissais pas). Ses parents vivent dans un magnifique chalet à La CLuza et ont une piscine intérieure ! Dehors, il pleuvait des cordes, nous on était au chaud dans l'eau mousseuse et pleine de bulles de la piscine-Jacuzzi. J'imagine très bien ce que ca doit être l'hiver, de se plonger la dedans le soir, avec dehors la neige qui s'amoncelle derrière la grande baie vitrée, et les skieurs qui dévalent la pente où l'on était l'après-midi même...</p>Céréales estivales gratinées aux légumes à la noiséenne2005-08-22T12:25:00+02:002005-08-22T12:25:00+02:00vivianetag:None,2005-08-22:/cereales-estivales-gratinees-aux-legumes-a-la-noiseenne.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-667" title="Tipiak" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/1.jpg" alt="Tipiak" width="104" height="150" />Pour ceux qui ont goûté au <strong>super gratin de Seb</strong>, voilà la recette !<strong></strong></p>
<p><strong>Ingrédients : </strong></p>
<ul>
<li>Des céréales méditerranéennes Tipiak, non je ne fais pas de la pub, je ne connais pas d'autres marques qui fassent ça.</li>
<li>du fromage de chèvre genre chavroux (là je mets, "genre", car il y a plusieurs …</li></ul><p><img class="alignleft size-full wp-image-667" title="Tipiak" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/1.jpg" alt="Tipiak" width="104" height="150" />Pour ceux qui ont goûté au <strong>super gratin de Seb</strong>, voilà la recette !<strong></strong></p>
<p><strong>Ingrédients : </strong></p>
<ul>
<li>Des céréales méditerranéennes Tipiak, non je ne fais pas de la pub, je ne connais pas d'autres marques qui fassent ça.</li>
<li>du fromage de chèvre genre chavroux (là je mets, "genre", car il y a plusieurs marques)</li>
<li>des courgettes (le nombre de courgettes dépend bcp de votre amour de la courgette)</li>
<li>des tomates (pareil que pour la courgette)</li>
<li>de la viande hachée</li>
<li>du gruyère</li>
<li>du parmesan</li>
<li>1 verre de vin blanc</li>
</ul>
<p><strong>Le gratin se divise en deux couches </strong>:</p>
<p>La première couche est constituée des courgettes grillées avec la viande hachée. Et on est libre d'évaluer la quantité de courgettes par rapport à la viande hachée.</p>
<p>On commence par faire griller les courgettes coupées en petits morceaux puis quand c'est presque cuit on rajoute la viande hachée. On attend un peu, puis on rajoute le vin blanc et, à la fin, du parmesan (pareil selon le goût) et bien sûr du sel et du poivre.</p>
<p>La deuxième couche, c'est donc les céréales avec le fromage de chèvre.</p>
<p>En fait, il suffit de suivre la recette au dos des céréales tipiak, sauf que nous on ne fait pas des courgettes farcies. C'est à dire, on met les céréales (1 sachet pour 4 personnes, c'est marqué dessus) dans la poêle puis on verse de l'eau bouillante dessus (suivre les quantités indiquées sur le paquet). Un fois que les céréales sont cuites on incorpore le chèvre (100 g pour 4 personnes), et enfin les tomates coupées en petits bouts !</p>
<p><strong>Dernière étape, le gratin :</strong></p>
<p>Dans un plat à gratin (nous, on n'en a pas, on a fait ça dans une grande terrine), on met d'abord la première couche, puis la deuxième et par dessus on rajoute plein de gruyère rapé. Il est bon de laisser le "jus" des courgettes car il s'évapore dans les céréales. Pour décorer on peut aussi mettre une tranche de tomate par dessus le gruyère.</p>
<p>Ensuite, on met le plat au four (à peu près 150°) et on laisse gratiner...</p>Poeme2005-08-19T18:26:00+02:002005-08-19T18:26:00+02:00vivianetag:None,2005-08-19:/poeme.html<p><strong>Mirages</strong></p>
<p>Brouillards perdus,
A l'ombre de la Terre.
Mais l'eau reflète
Les Tamaris...</p>
<p>Petit poème pour le concour RATP sur le thème du voyage... J'y crois pas trop, mais on sait jamais !</p><p><strong>Mirages</strong></p>
<p>Brouillards perdus,
A l'ombre de la Terre.
Mais l'eau reflète
Les Tamaris...</p>
<p>Petit poème pour le concour RATP sur le thème du voyage... J'y crois pas trop, mais on sait jamais !</p>L'ete ou j'ai grandi2005-08-17T11:35:00+02:002005-08-17T11:35:00+02:00vivianetag:None,2005-08-17:/lete-ou-jai-grandi.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-674" title="L'été où j'ai grandi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/112.jpg" alt="L'été où j'ai grandi" width="112" height="150" /><strong>Film italien de Salvatores.</strong>
Véritable plongée au coeur de l'Italie du sud, sa pauvreté et sa beauté. On est dans les années 80 et on suit Michele, un jeune italien sur le point de découvrir un mystère qui va changer sa vie. Beau et émouvant, une des belles découvertes des …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-674" title="L'été où j'ai grandi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2009/12/112.jpg" alt="L'été où j'ai grandi" width="112" height="150" /><strong>Film italien de Salvatores.</strong>
Véritable plongée au coeur de l'Italie du sud, sa pauvreté et sa beauté. On est dans les années 80 et on suit Michele, un jeune italien sur le point de découvrir un mystère qui va changer sa vie. Beau et émouvant, une des belles découvertes des l'été !
<a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56792.html" target="_blank">Plus d'info</a></p>Photos Croatie / Venise2005-08-16T18:04:00+02:002005-08-16T18:04:00+02:00vivianetag:None,2005-08-16:/photos-croatie-venise.html<p style="text-align: center;">
<p>Album Croatie été 2005</p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=134259&id=599044541&l=9d8921e6d5" target="_blank"><img class=" " title="Album Croatie été 2005" src="http://photos-c.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs211.snc3/21872_225976219541_599044541_3133012_7689855_a.jpg" alt="Album Croatie été 2005" width="180" height="269" /></a>
<p>Album Venise été 2005</p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=134254&id=599044541&l=79f6024920" target="_blank"><img class=" " title="Album Venise été 2005" src="http://photos-a.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs211.snc3/21872_225942474541_599044541_3132869_5537019_a.jpg" alt="Album Venise été 2005" width="180" height="269" /></a><p style="text-align: center;">
<p>Album Croatie été 2005</p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=134259&id=599044541&l=9d8921e6d5" target="_blank"><img class=" " title="Album Croatie été 2005" src="http://photos-c.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs211.snc3/21872_225976219541_599044541_3133012_7689855_a.jpg" alt="Album Croatie été 2005" width="180" height="269" /></a>
<p>Album Venise été 2005</p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=134254&id=599044541&l=79f6024920" target="_blank"><img class=" " title="Album Venise été 2005" src="http://photos-a.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs211.snc3/21872_225942474541_599044541_3132869_5537019_a.jpg" alt="Album Venise été 2005" width="180" height="269" /></a>Venise...2005-08-15T12:10:00+02:002005-08-15T12:10:00+02:00vivianetag:None,2005-08-15:/venise.html<p>Si je dis, "<strong>Ce que j'ai préféré de mon voyage en Croatie, c'est Venise </strong>!" Ca va parraître étrange, et pourtant !</p>
<p>On commence par faire la route du camping jusqu'à la <strong>gare de Mestre</strong>, qui n'est pas à côté. Puis, une fois à Mestre, il faut trouver la gare, puis le …</p><p>Si je dis, "<strong>Ce que j'ai préféré de mon voyage en Croatie, c'est Venise </strong>!" Ca va parraître étrange, et pourtant !</p>
<p>On commence par faire la route du camping jusqu'à la <strong>gare de Mestre</strong>, qui n'est pas à côté. Puis, une fois à Mestre, il faut trouver la gare, puis le parking, puis il faut se garer. Dans la gare, il faut acheter les billets et ne pas se tromper de train si on ne vaut pas se retrouver à Budapest ou Trieste. Une fois dans le train, encore quelques minutes à attendre, mais à l'arrivée, Venise. Il fait 25° et un magnifique soleil éclaire le ciel d'un bleu limpide, tout est parfait, la journée peut commencer.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-679" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/11.jpg" alt="Venise" width="100" height="150" />En sortant de la gare, on tombe en face du <strong>grand canal</strong>, et déjà je me sens conquise... On prend une rue pleine de touristes et on commence à marcher au hasard. Ah Venise, que tu es belle ! Derrière les murs un peu délabrés, les briques rouges, le stucs coloré. On marche les yeux en l'air, car à chaque détour, une fenêtre, un balcon, une colonne, une sculpture rappelle la grandeur passée de la ville. A Venise, tout est couleur, tout est histoire. A Venise, tout est beau ! Je me trouve obligée de revoir mon classement, Paris je t'aime, mais tu n'es plus la plus belle ville du monde, devant toi, resplendissante, il y a Venise...</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-680" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/2.jpg" alt="Venise" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-681" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/3.jpg" alt="Venise" width="100" height="150" />On marche peut être une heure, sans même regarder le guide ou le plan, <strong>entre petit canaux et grand palais, église baroque ou style byzantin</strong>. On s'est acheté un <strong>pain aux olives </strong>pour le repas (mmmm) et on est en pleine forme. On marche, sans s'en rendre compte de <strong>Cannagerio</strong> à <strong>Castelo</strong>. Venise, c'est le croisement de tellement d'époques et de cultures que s'en est devenue une à elle toute seule. On y sent les influences orientales, mais aussi, bien sûr, de la renaissance plus occidentale. Le soleil qui se reflète dans l'eau des canaux, les mélanges colorés sur les murs, les ombres des rues ajoutent la touche finale. A Venise, on se perd, mais quelle importance ?</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-682" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/4.jpg" alt="Venise" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-683" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/5.jpg" alt="Venise" width="150" height="100" />Maintenant qu'on s'est bien perdu, on décide d'aller voir la <strong>place Saint Marc </strong>! Ce n'est pas une mince affaire de se retrouver avec le plan. Déjà, il faut savoir où on est et où on va. (Où on va, là, ca va, c'est facile) Ensuite, il faut faire le rapport, entre les noms de rues marquées sur les murs et ceux marqués sur le plan (on dirait qu'ils ont fait exprès de pas mettre les mêmes !). Après quelques détours, on tombe tout de même sur le <strong>canal Saint Marc</strong>, où on retrouve une tonne de touriste et on marche jusqu'à la place avant de tomber, épuisés, assis sur les marches d'un escalier.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-684" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/6.jpg" alt="Venise" width="150" height="100" /></p>
<p>Devant nous, la place bondée et magnifique. On reste assis à regarder, notre guide sur les genoux.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-685" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/7.jpg" alt="Venise" width="100" height="150" />La magie ne s'arrête pas, à côtés de nous est assis Ted. Et Ted nous parle. Ted est anglais, il a 85 ans, il vit au Maroc à Agadir. Il loue un appartement à des marocains, dont il est devenu l'ami. Il s'est aperçut que ce couple n'avait jamais quitté le Maroc, alors il a décidé de les emmené faire le tour de l'Europe. Comme il le dit lui-même, c'est sans doute son dernier voyage mais quel voyage ! Partis d'Agadir, ils ont remontés l'Espagne et le Portugal, puis ont visité le sud de la France et l'Italie en passant par Rome. Aujourd'hui, ils sont à Venise, ce n'est pas la première fois qu'il vient et il adore la ville. Bientôt, ils repartiront, ils iront vers le nord voir l'Autriche et l'Allemagne avant de redescendre pour rentrer après plus 15 000 kilomètres de routes. On lui raconte notre voyage à nous, on parle du Maroc, on parle des voyages. Il nous dit avec émotion qu'il est resté marié 60 ans avec sa femme aujourd'hui décédée, et qu'il croit à l'amour éternel. On se quitte mais d'abord on a pris son adresse email !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-687" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/8.jpg" alt="Venise" width="150" height="100" /></p>
<p>Maintenant, direction le<strong> musée Gugenheim </strong>! Quand j'ai vu qu'il y en avait un, je n'ai pas pu résister. Vraiment, on n'est pas déçu, en plus on a des réductions en tant qu'étudiants. Dans la collection : <strong>Max Erns</strong>,<strong> Kandinski </strong>(mon préféré), <strong>Magritt</strong>, et bien d'autres. Des surréalistes, des futuristes italiens, des dadaïstes. Tout ce qui me plait quoi ! En plus, on a vu une super expo sur <strong>Pollock</strong>, on comprend mieux maintenant les grosses taches noires.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-688" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/9.jpg" alt="Venise" width="150" height="100" />En sortant du musée, nous voulons prendre un gouter. Sur les bords du canal de la Giudecca, nous jetons un œil au guide. Nous sommes dans le quartier du <strong>Dosoduro</strong>, ils indiquent une pâtisserie un peu plus haut. D'abord, on suit Seb qui en étant très sur de lui nous fait faire un beau tour sur nous même. Puis, je prends le plan, et non sans difficulté, je nous amène à la dite pâtisserie. On se prend des bons gâteaux que l'on déguste dans un café en buvant du <strong>Spritz</strong> sous le soleil de la fin d'après-midi.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-689" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/10.jpg" alt="Venise" width="100" height="150" />On repart doucement, on se perd à nouveau...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-690" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/111.jpg" alt="Venise" width="100" height="150" />On marche à travers <strong>Saint Polo</strong> puis <strong>Saint Marco</strong>. On arrive (au miracle !) à entrer gratuitement dans une église et on peut avoir une idée de tout ce qu'on a pas vu... On entre dans une boutique de masque vénitiens, ça fait rêver. D'ailleurs, j'ai trouvé ce que je ferai si je gagnais au loto (ce qui ne risque pas de m'arriver, comme je ne joue jamais), je partirai à Venise pour le carnaval en m'achetant un vrai costume vénitien !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-692" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/12.jpg" alt="Venise" width="150" height="100" />On mange dans un petit resto de Saint Marco, puis on remonte jusqu'au grand canal. On prend le Bus-bateau pour rentrer jusqu'à la gare. On se mange une glace (yahourt chocolat pour moi, noisette pour Seb) sur les bords du grand canal. Et on rentre au camping... Adieu Venise, tu vas me manquer !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-693" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/13.jpg" alt="Venise" width="150" height="100" /></p>Pula2005-08-15T11:19:00+02:002005-08-15T11:19:00+02:00vivianetag:None,2005-08-15:/pula.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-698" title="Pula" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/14.jpg" alt="Pula" width="150" height="100" />Ou sommes-nous ? A Rome ?! Mais non, au cœur de <strong>L'Istrie</strong>, à <strong>Pula</strong> !</p>
<p>Dans la région de Croatie la plus visitée, au milieu des collines verdoyantes, l'empire romain a laissé des traces, plus que visibles.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-699" title="Pula" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/21.jpg" alt="Pula" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-700" title="Pula" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/31.jpg" alt="Pula" width="150" height="100" /></p><p><img class="alignleft size-full wp-image-698" title="Pula" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/14.jpg" alt="Pula" width="150" height="100" />Ou sommes-nous ? A Rome ?! Mais non, au cœur de <strong>L'Istrie</strong>, à <strong>Pula</strong> !</p>
<p>Dans la région de Croatie la plus visitée, au milieu des collines verdoyantes, l'empire romain a laissé des traces, plus que visibles.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-699" title="Pula" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/21.jpg" alt="Pula" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-700" title="Pula" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/31.jpg" alt="Pula" width="150" height="100" /></p>Dubrovnik2005-08-14T11:25:00+02:002005-08-14T11:25:00+02:00vivianetag:None,2005-08-14:/dubrovnik.html<p><strong>"La perle de l'Adriatique"</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-705" title="Dubrovnik" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/15.jpg" alt="Dubrovnik" width="150" height="100" /></strong>Dubrovnik fait partie de ces villes à qui l'histoire a donné une âme. Née à la fin de l'antiquité, très vite elle lutta pour son indépendance. Petite république de la Dalmatie, dès le XIIème siècle, son gouverneur était élu de façon démocratique. Reine de la diplomatie …</p><p><strong>"La perle de l'Adriatique"</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-705" title="Dubrovnik" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/15.jpg" alt="Dubrovnik" width="150" height="100" /></strong>Dubrovnik fait partie de ces villes à qui l'histoire a donné une âme. Née à la fin de l'antiquité, très vite elle lutta pour son indépendance. Petite république de la Dalmatie, dès le XIIème siècle, son gouverneur était élu de façon démocratique. Reine de la diplomatie, elle réussi tant bien que mal à garder une certaine autonomie sous le joug de la république de Venise, puis à s'entendre avec les Ottomans. Perle de culture et d'histoire, son déclin commence sans doute avec Napoléon dont l'arrivée fut vécu comme une humiliation (il mit fin à une république de plusieurs siècles). Elle passa ensuite au main de l'Autriche puis après la première guerre mondiale se trouva englué dans la nouvelle Yougoslavie. Mais Dubrovnik a gardé ses remparts moyenâgeux et le temps ne semble pas avoir marqué ses impressionnantes rues de hauts murs blancs. Elle attire les touristes même sous le communisme. Cela lui vaut aussi d'être un enjeu de taille lors de la guerre d'indépendance. Le 6 décembre 1991, les bombes pleuvent sur Dubrovnik... Ce sont les serbes qui cherchent à récupérer ce joyau aux mains des croates. La cité fut assiégée pendant 6 mois. Cependant, les serbes firent tout de même attention à ne pas bombarder les remparts, ils voulaient que la ville une fois à eux, continue à attirer les touristes ! Restée Croate, après la guerre, Dubrovnik doit penser ses plaies, physiques mais aussi "psychologique" (des centaines de morts, des milliers de réfugiés) ... Heureusement, la paix ramène touriste et prospérité, en 2005 plus aucune trace de guerre sur ces murs !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-706" title="Dubrovnik" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/22.jpg" alt="Dubrovnik" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-707" title="Dubrovnik" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/32.jpg" alt="Dubrovnik" width="150" height="100" />Voilà à quoi l'on pense quand on parcourt ses rues à la fois truffées d'histoire et qui semblent être restées les mêmes depuis 8 siècles... Dubrovnik courageuse, Dubrovnik indépendante, Dubrovnik magnifique. Et n'oublions pas la devise de la ville : <strong>"La liberté ne se vend pas, même pour tout l'or du monde"</strong>.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-708" title="Dubrovnik" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/41.jpg" alt="Dubrovnik" width="150" height="100" /></p>Etapes Camping Suite2005-08-13T15:35:00+02:002005-08-13T15:35:00+02:00vivianetag:None,2005-08-13:/etapes-camping-suite.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-713" title="Solitudu" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/16.jpg" alt="Solitudu" width="76" height="150" /><strong>Camping Solitudo à Dubrovnik</strong></p>
<p>Voilà le camping qui a le prix du pire camping ! Déjà, il est très cher (environ 30 euros la nuit). Il y a une plage bruyante et lointaine, un unique bloc sanitaie boueux pour un très grand camping. Les emplacements ne sont pas vraiment ombragés, on …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-713" title="Solitudu" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/16.jpg" alt="Solitudu" width="76" height="150" /><strong>Camping Solitudo à Dubrovnik</strong></p>
<p>Voilà le camping qui a le prix du pire camping ! Déjà, il est très cher (environ 30 euros la nuit). Il y a une plage bruyante et lointaine, un unique bloc sanitaie boueux pour un très grand camping. Les emplacements ne sont pas vraiment ombragés, on s'est retrouvé sur un tas de cailloux au milieu d'une fourmilière. Il manque tout à fait de charme. Il nous plaisait tellement pas, qu'on n'y est resté qu'une nuit alors qu'on voulait passer plus de temps à Dubrovnik...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-714" title="Uvla" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/23.jpg" alt="Uvla" width="150" height="100" /><strong>Camping Uvla Borova à Makarska</strong></p>
<p>Ou plutôt à 20 km au sud... Là par contre, c'est le Top n°2 des campings croates (dans mon classement personnel). Il est bien tenu, en plein dans la Riviera de Makarska, la plage à nos pieds avec vue sur la mer... Dommage, 3 orages dans la nuit !</p>
<p><strong>1 nuit</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-715" title="Starigrad" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/33.jpg" alt="Starigrad" width="150" height="100" /></strong><strong>La petite pension à Starigrad</strong></p>
<p>En Croatie, on trouve partout des chambres chez l'habitant et des petites pensions. Ici, cernés par le vent, ce fut notre solution de rechange. Mais franchement, une nuit dans un vrai lit avec notre petite salle de bain à nous et la télé satellite, c'est plutôt sympa !</p>
<p><strong>1 nuit</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-716" title="Runke" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/42.jpg" alt="Runke" width="150" height="77" /></strong><strong>Camping Runke à Pula</strong></p>
<p>Nous voilà dans l'Istrie ! Le camping s'avance dans la mer au milieu des pins, la plage est juste à nos pieds. Par contre, les sanitaires sont un peu crad...</p>
<p><strong>2 nuits</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-717" title="Venise" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/51.jpg" alt="Venise" width="150" height="100" /></strong><strong>Camping à Venise</strong></p>
<p>Voilà notre dernière étape. Nous avons trouvé le camping le moins cher de Venise (en fait c'est à Jesolo en face de Venise). Faut dire, il est un peu pourri comme camping. Une suite d'emplacements boueux pris d'assaut par des camping car, des toilettes en préfabriqué où l'eau à moitié chaude de la douche est payante. Mais tant pis s'il manque de charme, après les embouteillages monstres pour sortir de Croatie on est trop fatigué pour chercher et puis de toute facon, la journée, on la passe à Venise, pas dans le camping !</p>
<p><strong>2 nuits</strong></p>
<p>Dernier jour : Venise->Paris direct en voiture ! Vrrrrrouuuum !</p>Trogir2005-08-12T18:20:00+02:002005-08-12T18:20:00+02:00vivianetag:None,2005-08-12:/trogir.html<p>Magnifique petite ville du côté de Split...</p>
<p>Je sais que j'ai encore des progrès à faire, mais faut bien s'entraîner !
<p style="text-align: center;"><img class="size-full wp-image-722 aligncenter" title="Trogir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/17.jpg" alt="Trogir" width="150" height="100" /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=3135975&l=5bb3a13385&id=599044541" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-723" title="Trogir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/43-300x217.jpg" alt="Trogir" width="300" height="217" /></a></p>
<img class="alignleft size-full wp-image-724" title="Trogir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/34.jpg" alt="Trogir" width="150" height="100" />Là, je ne peins pas cette aquarelle, mais sa première version que j'ai trouvé ratée ! Je l'ai ensuite refaite d'après la photo et mes souvenirs ...</p>
<p>Derrière moi, il y a …</p><p>Magnifique petite ville du côté de Split...</p>
<p>Je sais que j'ai encore des progrès à faire, mais faut bien s'entraîner !
<p style="text-align: center;"><img class="size-full wp-image-722 aligncenter" title="Trogir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/17.jpg" alt="Trogir" width="150" height="100" /></p>
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=3135975&l=5bb3a13385&id=599044541" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-723" title="Trogir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/43-300x217.jpg" alt="Trogir" width="300" height="217" /></a></p>
<img class="alignleft size-full wp-image-724" title="Trogir" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/34.jpg" alt="Trogir" width="150" height="100" />Là, je ne peins pas cette aquarelle, mais sa première version que j'ai trouvé ratée ! Je l'ai ensuite refaite d'après la photo et mes souvenirs ...</p>
<p>Derrière moi, il y a une magnifique église ou se mêlent les styles romans et renaissance. On ne peut la visiter qu'avec des groupes, mais nous, on a squatté une visite guidée en français !</p>Split2005-08-12T12:35:00+02:002005-08-12T12:35:00+02:00vivianetag:None,2005-08-12:/split.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-730" title="Split" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/18.jpg" alt="Split" width="100" height="150" />2 eme ville de Croatie, Split est surtout connu pour sa vielle ville : "<strong>Une Ville dans un palais, un palais dans une ville</strong>"<strong> </strong></p>
<p><strong>Un peu d'histoire :</strong></p>
<p>L'empereur Dioclétien (3eme siècle après JC) se fit construire un palais à Split où il vint prendre sa retraite d'empereur (pour éviter de mourir …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-730" title="Split" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/18.jpg" alt="Split" width="100" height="150" />2 eme ville de Croatie, Split est surtout connu pour sa vielle ville : "<strong>Une Ville dans un palais, un palais dans une ville</strong>"<strong> </strong></p>
<p><strong>Un peu d'histoire :</strong></p>
<p>L'empereur Dioclétien (3eme siècle après JC) se fit construire un palais à Split où il vint prendre sa retraite d'empereur (pour éviter de mourir assassiner comme ses prédécesseurs) après avoir persécuté les chrétiens pendant des années. Il y vécu une dizaine d'années puis mourut et le palais fut abandonné. Comme rien n'est jamais perdu, les habitants de Split décidèrent de s'installer dans le palais qui fut découper en multitude d'apartements ! La chrétienté s'étant développé, le mausolée de Dioclétien (au coeur du palais) fut transfomé en église dédiée à Saint Domnius (patron de Split) celui-là meme qui mourut persécuter par Dioclétien ! Ironie de l'histoire ...</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-731" title="Split" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/24.jpg" alt="Split" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-732" title="Split" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/35.jpg" alt="Split" width="100" height="150" />On se promène donc dans les rues de ce palais, blanches, étroites, magiques...</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-733" title="Split" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/44.jpg" alt="Split" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-734" title="Split" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/52.jpg" alt="Split" width="96" height="150" />Bien sûr, on ne manque pas de visiter le mausolée et de monter en haut du Campagnile. C'est haut, mais quelle vue !!</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-735" title="Split" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/61.jpg" alt="Split" width="150" height="100" /></p>Zadar et Sibenik2005-08-11T13:55:00+02:002005-08-11T13:55:00+02:00vivianetag:None,2005-08-11:/zadar-et-sibenik.html<p>2 villes de la côte dalmate.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-740" title="Zadar" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/19.jpg" alt="Zadar" width="150" height="100" /><strong>Zadar</strong></p>
<p>Grande ville industrialisée, elle cache sur la presqu'île du port un joli centre historique enfermé dans de gros remparts.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-741" title="Zadar" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/25.jpg" alt="Zadar" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-742" title="Zadar" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/36.jpg" alt="Zadar" width="150" height="100" />On marche dans ses rues étroites aux maisons colorées qui ont gardé des traces de leur passé. La Croatie, entre les romains, Venise, Napoléon …</p><p>2 villes de la côte dalmate.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-740" title="Zadar" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/19.jpg" alt="Zadar" width="150" height="100" /><strong>Zadar</strong></p>
<p>Grande ville industrialisée, elle cache sur la presqu'île du port un joli centre historique enfermé dans de gros remparts.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-741" title="Zadar" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/25.jpg" alt="Zadar" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-742" title="Zadar" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/36.jpg" alt="Zadar" width="150" height="100" />On marche dans ses rues étroites aux maisons colorées qui ont gardé des traces de leur passé. La Croatie, entre les romains, Venise, Napoléon et l'Autriche-Hongrie a vu de nombreuses choses et de nombreuses guerres. D'où toutes ces petites villes sympa le long de la côte.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-743" title="Zadar" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/45.jpg" alt="Zadar" width="100" height="150" />Ici, une église pré-romane, impressionnante de beauté, qui garde à ses pieds des restes de colonnes romaines.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-744" title="Zadar" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/53.jpg" alt="Zadar" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-746" title="Sibenil" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/81.jpg" alt="Sibenil" width="100" height="150" /></p>
<p><strong>Sibenik</strong>
Un peu plus au sud, les rues de Sibenik sont tout aussi agréable. Ici, les murs sont blancs, et l'on marche dans des ruelles étroites et ombragées.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-745" title="Sibenik" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/62.jpg" alt="Sibenik" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-747" title="Sibenik" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/72.jpg" alt="Sibenik" width="100" height="150" />Dans ce petit resto conseillé par le guide du routard, nous avons mangé des tomates mozzarella en lisant l'histoire moderne de la Croatie. Comment Tito le résistant est devenu un chef communiste redoutable, pourquoi les serbes en veulent-ils aux croates de les avoir massacré pendant la 2eme guerre, et pourquoi les croates en veulent-ils aux serbes de les avoir envahi en 91, comment la Croatie panse-t-elle ses plaies dues à ces deux guerres récentes qui ont laissé des traces sur les murs des maisons, comment se dirige-t-elle vers la démocratie et vers l'Europe....
<div style="text-align: center;"></div></p>Zagreb2005-08-11T13:05:00+02:002005-08-11T13:05:00+02:00vivianetag:None,2005-08-11:/zagreb.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-752" title="Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/110.jpg" alt="Zagreb" width="150" height="100" />En arrivant a Zagreb, ce qui marque, c'est les banlieues de grandes tours, la pauvreté au soleil. En approchant du centre, on voit aussi des murs décrépis, des petits immeubles abimés. Mais Zabreg est belle et vivante, elle panse les blessures de la guerre. Elle se transforme et son centre …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-752" title="Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/110.jpg" alt="Zagreb" width="150" height="100" />En arrivant a Zagreb, ce qui marque, c'est les banlieues de grandes tours, la pauvreté au soleil. En approchant du centre, on voit aussi des murs décrépis, des petits immeubles abimés. Mais Zabreg est belle et vivante, elle panse les blessures de la guerre. Elle se transforme et son centre rappelle celui de n'importe quelle autre capitale européenne.</p>
<p>On passe la soirée à se balader dans ses rues, entre les cafés, les cyber café, les petits restos, l'animation du soir. Le landemain, on se dirive vers le vieux Zagreb. En chemin, on croise le marché :</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-753" title="Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/26.jpg" alt="Zagreb" width="150" height="100" /><img class="aligncenter size-full wp-image-754" title="Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/37.jpg" alt="Zagreb" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-755" title="Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/46.jpg" alt="Zagreb" width="150" height="100" />Il fait chaud, et on craque sur les pastèques appétissantes !! Ce sera notre repas de midi. On parcourt les rues du vieux Zagreb.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-756" title="Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/54.jpg" alt="Zagreb" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-757" title="Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/63.jpg" alt="Zagreb" width="150" height="100" />C'est dans ce parc que nous décidons de manger notre pastèques. Heureusement, nous venons de passer dans une petite épicerie acheter de l'eau et du sopalin ! Car nous n'avons pas pris nos couverts dans la voiture. On se recouvre de sopalin, mais ca n'empêche qu'on est aussi recouvert de jus de pastèque !! Les passant nous regardent bizarrement, nous avons l'air de sauvage, mais c'est bon !!!</p>
<p>Après la pastèque, on retourne doucement vers la voiture...</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-758" title="Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/73.jpg" alt="Zagreb" width="150" height="100" /></p>Etapes Camping2005-08-10T17:30:00+02:002005-08-10T17:30:00+02:00vivianetag:None,2005-08-10:/etapes-camping.html<p>Voilà nos différentes étapes à partir de Zagreb (j'ai déjà donné les premiers camping pendant le voyage)</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-763" title="Camping Plivice, Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/113.jpg" alt="Camping Plivice, Zagreb" width="150" height="132" /><strong>Camping Plivice à Zagreb</strong></p>
<p>C'est un camping sur une aire d'autoroute... Mais pour un camping d'aire d'autoroute, ça va à peu près !</p>
<p><strong>1 nuit</strong></p>
<p><strong><img class="aligncenter size-full wp-image-764" title="Camping Plivice Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/27.jpg" alt="Camping Plivice Zagreb" width="150" height="100" /></strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-765" title="Camping Korana, Plivice" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/38.jpg" alt="Camping Korana, Plivice" width="100" height="150" /></strong><strong>Camping Korana aux lacs de Plivice</strong></p>
<p>Camping immense où …</p><p>Voilà nos différentes étapes à partir de Zagreb (j'ai déjà donné les premiers camping pendant le voyage)</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-763" title="Camping Plivice, Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/113.jpg" alt="Camping Plivice, Zagreb" width="150" height="132" /><strong>Camping Plivice à Zagreb</strong></p>
<p>C'est un camping sur une aire d'autoroute... Mais pour un camping d'aire d'autoroute, ça va à peu près !</p>
<p><strong>1 nuit</strong></p>
<p><strong><img class="aligncenter size-full wp-image-764" title="Camping Plivice Zagreb" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/27.jpg" alt="Camping Plivice Zagreb" width="150" height="100" /></strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-765" title="Camping Korana, Plivice" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/38.jpg" alt="Camping Korana, Plivice" width="100" height="150" /></strong><strong>Camping Korana aux lacs de Plivice</strong></p>
<p>Camping immense où on se met où on veut dans des petites collines, avec un petit lac en contrebas pour se baigner. Plutôt sympa je le classe 2eme meilleur camping de Croatie (sur les 8 où je suis allée)</p>
<p><strong>1 nuit</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-766" title="Camping Alan, Starigrad" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/47.jpg" alt="Camping Alan, Starigrad" width="105" height="150" /></strong><strong>Camping des hôtels Alan à Starigrad</strong></p>
<p>Non, non, je n'ai pas dormi dans cet hôtel, juste dans le camping qui en dépend. Mais j'avais quand même le droit d'aller à la piscine ! D'un autre côtés, il y avait déjà la plage.... En tout cas, il était pas trop mal.</p>
<p><strong>2 nuits</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-767" title="Camping Solaris, Sibenik" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/55.jpg" alt="Camping Solaris, Sibenik" width="100" height="150" /></strong><strong>Camping Solaris à Sibenik</strong></p>
<p>J'avoue que j'ai peu de souvenirs de ce camping... C'était grand, il y avait une plage, c'était pas loin de Krka (photo).</p>
<p><strong>1 nuit</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-768" title="Camping Adriatique, Kastella" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/64.jpg" alt="Camping Adriatique, Kastella" width="150" height="100" /></strong><strong>Camping Adriatique à Kastella</strong></p>
<p>Voilà mon <strong>1er au classement des campings </strong>!! Il est tout petit, à l'ombre derrière une maison. Depuis la tente, on voit la mer derrière les Tamaris. On n'a qu'à traverser la route pour se baigner. Les sanitaires sont propres et la douche est grande et parfois chaude. La petite ville de Kastella est sympa, et c'est pas loin de <strong>Split </strong>et <strong>Trogir</strong>.</p>
<p><strong>3 nuits</strong></p>De Retour !!2005-08-10T11:45:00+02:002005-08-10T11:45:00+02:00vivianetag:None,2005-08-10:/de-retour.html<p>Me voilà de retour chez moi !! Avec (presque) tout le confort de mon appartement. Sauf qu'on nous coupe l'eau toute la journée pour des raisons de maintenance.... Surprise de retour !</p>
<p>Enfin, bon, aujroud'hui j'envoie les photos de la Croatie sous la Bora comme promis. Et comme j'ai encore bcp de …</p><p>Me voilà de retour chez moi !! Avec (presque) tout le confort de mon appartement. Sauf qu'on nous coupe l'eau toute la journée pour des raisons de maintenance.... Surprise de retour !</p>
<p>Enfin, bon, aujroud'hui j'envoie les photos de la Croatie sous la Bora comme promis. Et comme j'ai encore bcp de choses à raconter, c'est loin d'être la dernière note, tout ne fait que commencer !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-773" title="Tente cassée" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/114.jpg" alt="Tente cassée" width="150" height="100" />Ca c'est la tente... Elle est un peu cassée. C'est pas la Bora, c'est l'orage de Makarska. On a quand même fait encore 4 nuits dedans !! Et elle a même encore résisté au vent. Adieu petite tente ...</p>
<p>Moi dans la Bora</p>
<p><img class="size-full wp-image-775" title="Bora" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/28.jpg" alt="Moi dans la Bora" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-774" title="Bora" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/39.jpg" alt="Bora" width="150" height="100" /><img class="aligncenter size-full wp-image-776" title="Bora" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/08/48.jpg" alt="Bora" width="150" height="100" /></p>La bora !2005-08-06T19:00:00+02:002005-08-06T19:00:00+02:00vivianetag:None,2005-08-06:/la-bora.html<p>C'est en revenant de <strong>Dubrovnik</strong> ( magnifique d'ailleurs), au sud de <strong>Makarska</strong> que les ennuis ont commence !!</p>
<p>Après une journée de nuages lourds, nous avons eu le droit a trois orages pendant la nuit. Le deuxième était si proche qu'il a fait sauté les plombs du camping !!! Et c'est sans doute …</p><p>C'est en revenant de <strong>Dubrovnik</strong> ( magnifique d'ailleurs), au sud de <strong>Makarska</strong> que les ennuis ont commence !!</p>
<p>Après une journée de nuages lourds, nous avons eu le droit a trois orages pendant la nuit. Le deuxième était si proche qu'il a fait sauté les plombs du camping !!! Et c'est sans doute la pluie et le vent qui ont eu raison de notre tente... En effet, au milieu de la nuit un bâton a craqué, ce qui ne nous a pas empêché de finir la nuit, il en faut plus que ça ! Et puis nous, on aime notre confort, donc on a un gros matelas qui protège bien de l'humidité.</p>
<p>Au matin, la tente avait quand même une drôle de tête (promis j'envoie la photo des que je rentre, ici pas de clef USB possible).</p>
<p>Mais nous n'avions encore rien vu. Nous devions rejoindre des amis a<strong> Starigrad </strong>et c'est là que nous avons gouté à la <strong>Bora</strong> !! Ce vent froid qui vient des montagnes desséchées de <strong>Paklentika</strong> transforme la cote Dalmate en un mélange de Bretagne et d'Islande... On ne reconnaissait plus Starigrad! Avec la tente cassée, on a bien tee obligé de faire comme nos amis et de prendre une chambre dans une pension. Eux avaient déjà gouté à la Bora et à la nuit blanche en camping (faut dire, ils ont même pas de matelas !) et n'avaient pas mis longtemps à faire ce choix.</p>
<p>Le lendemain, on a quitté Starigrad, direction l'Istrie. Ce faisant, nous avons laissé la Bora et nos amis ( petit comm : La Bora ayant commence au moment ou ils ont foulé le sol de la Croatie, je réfléchirais a deux fois avant de repartir en vac avec eux ! lol). Sur la route nous avons quand même eu beaucoup de vent et pu admirer l'Adriatique comme jamais on ne l'avait vue. Le vent soufflant, créant de petites vagues d'écumes partout, la mer presque blanche secouée de courants étranges, l'eau s'envolant au dessus des vagues créant une sorte de brouillard juste au dessus des flots, avec, bien sûr, des iles desséchées par le vent et le climat en arrière plan. Vraiment magnifique, surtout quand le soleil joue avec les nuages donnant des effets de lumière surprenants.</p>
<p>Mais me voila en Istrie, a nouveau sous le soleil, demain l'Italie et bientôt chez moi !!</p>Lacs croates2005-07-31T14:30:00+02:002005-07-31T14:30:00+02:00vivianetag:None,2005-07-31:/lacs-croates.html<p>J'ai deux nouvelles, une bonne, une mauvaise.</p>
<p>La bonne, j'ai trouvé le paradis, la mauvaise, je ne suis pas la seule et on n'a pas le droit de s'y baigner !!!</p>
<p>Voila les lacs de<strong> Plivice</strong> :</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-785" title="Lacs de Plivice" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/1.jpg" alt="Lacs de Plivice" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-786" title="Lacs de Plivice" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/2.jpg" alt="Lacs de Plivice" width="100" height="150" />Ce site est classé patrimoine mondial de l'UNESCO et le mérite bien. On se promène …</p><p>J'ai deux nouvelles, une bonne, une mauvaise.</p>
<p>La bonne, j'ai trouvé le paradis, la mauvaise, je ne suis pas la seule et on n'a pas le droit de s'y baigner !!!</p>
<p>Voila les lacs de<strong> Plivice</strong> :</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-785" title="Lacs de Plivice" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/1.jpg" alt="Lacs de Plivice" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-786" title="Lacs de Plivice" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/2.jpg" alt="Lacs de Plivice" width="100" height="150" />Ce site est classé patrimoine mondial de l'UNESCO et le mérite bien. On se promène entre les torrents fougueux et les grands lacs calmes. Pour nous, quatre heures de balade vraiment géniales !</p>
<p>En plus, un peu plus au sud j'ai trouve une version plus petite ou la baignade était, cette fois, permise (<strong> le parc national de Krka</strong>) :</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-787" title="Krka" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/3.jpg" alt="Krka" width="150" height="100" />Un vrai bonheur que de nager dans cette eau turquoise, à côté de la grande chute et avec une petite chute d'eau qui nous tombait sur la tête...</p>
<p>La, je suis a <strong>Trogir</strong>, tres belle petite ville de la cote Dalmate. On a trouvé un Camping a <strong>Kastela</strong> grâce au guide du routard. calme et en face de la plage... Un vrai petit bonheur. Demain, on part visiter <strong>Split</strong> , mais entre temps j'ai aussi vu<strong> Zadar</strong> et <strong>Sibenik</strong> !!</p>Maribor et Varazdin2005-07-25T21:25:00+02:002005-07-25T21:25:00+02:00vivianetag:None,2005-07-25:/maribor-et-varazdin.html<p>Maribor en Slovénie et Varazdin en Croatie... 2 jolies petites villes</p>
<p><strong>Maribor</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-791" title="Maribor" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/11.jpg" alt="Maribor" width="150" height="100" /><img class="aligncenter size-full wp-image-792" title="Maribor" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/21.jpg" alt="Maribor" width="100" height="150" /></strong></p>
<p><strong><img class="aligncenter size-full wp-image-801" title="Maribor" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/31.jpg" alt="Maribor" width="150" height="100" />
</strong></p>
<p><strong>
</strong></p>
<p><strong>Varazdin</strong></p>
<p><strong><img class="aligncenter size-full wp-image-793" title="Varazdin" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/4.jpg" alt="Varazdin" width="150" height="100" /></strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-795" title="Varazdin" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/5.jpg" alt="Varazdin" width="150" height="100" /><img class="aligncenter size-full wp-image-800" title="Varazdin" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/62.jpg" alt="Varazdin" width="150" height="100" />
</strong></p>
<p><strong>
</strong></p><p>Maribor en Slovénie et Varazdin en Croatie... 2 jolies petites villes</p>
<p><strong>Maribor</strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-791" title="Maribor" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/11.jpg" alt="Maribor" width="150" height="100" /><img class="aligncenter size-full wp-image-792" title="Maribor" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/21.jpg" alt="Maribor" width="100" height="150" /></strong></p>
<p><strong><img class="aligncenter size-full wp-image-801" title="Maribor" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/31.jpg" alt="Maribor" width="150" height="100" />
</strong></p>
<p><strong>
</strong></p>
<p><strong>Varazdin</strong></p>
<p><strong><img class="aligncenter size-full wp-image-793" title="Varazdin" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/4.jpg" alt="Varazdin" width="150" height="100" /></strong></p>
<p><strong><img class="alignleft size-full wp-image-795" title="Varazdin" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/5.jpg" alt="Varazdin" width="150" height="100" /><img class="aligncenter size-full wp-image-800" title="Varazdin" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/62.jpg" alt="Varazdin" width="150" height="100" />
</strong></p>
<p><strong>
</strong></p>Premières étapes2005-07-25T21:05:00+02:002005-07-25T21:05:00+02:00vivianetag:None,2005-07-25:/premieres-etapes.html<p>Coucou ! me revoilà, d'un cyber café de Zagreb !</p>
<p>Mais avant d'arriver la, on a fait un petit bout de chemin...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-806" title="Titisee" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/12.jpg" alt="Titisee" width="150" height="100" />D'abord, première nuit sur le <strong>Titisee</strong>, au cœur de la foret noire... Camping agréable sur le bord du lac, mais nuit glaciale !!!</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-807" title="Titisee" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/23.jpg" alt="Titisee" width="150" height="100" />
<p style="text-align: center;"><img class="alignleft size-full wp-image-808" title="Insbruck" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/32.jpg" alt="Grasse" width="150" height="100" /><img class="aligncenter size-full wp-image-809" title="Insbruck" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/41.jpg" alt="Grasse" width="150" height="100" /></p></p>
<p>Ensuite, on longe le <strong>lac de Constance </strong>pour …</p><p>Coucou ! me revoilà, d'un cyber café de Zagreb !</p>
<p>Mais avant d'arriver la, on a fait un petit bout de chemin...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-806" title="Titisee" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/12.jpg" alt="Titisee" width="150" height="100" />D'abord, première nuit sur le <strong>Titisee</strong>, au cœur de la foret noire... Camping agréable sur le bord du lac, mais nuit glaciale !!!</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-807" title="Titisee" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/23.jpg" alt="Titisee" width="150" height="100" />
<p style="text-align: center;"><img class="alignleft size-full wp-image-808" title="Insbruck" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/32.jpg" alt="Grasse" width="150" height="100" /><img class="aligncenter size-full wp-image-809" title="Insbruck" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/41.jpg" alt="Grasse" width="150" height="100" /></p></p>
<p>Ensuite, on longe le <strong>lac de Constance </strong>pour rejoindre la <strong>Bavière</strong> que l'on quitte rapidement pour traverser le <strong>Tirol</strong> autrichien. Deuxième nuit a <strong>Insbruck</strong> dans le <strong>SchlossCamping</strong>. Il y a une petite piscine et comme il fait moins froid qu'au Titisee, on peut en profiter. Insbruck est joli, on passe une très bonne soirée dans ses rues colorées...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-810" title="Krimmel" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/51.jpg" alt="Krimmel" width="100" height="150" />Le lendemain, on repart, et on finit de traverser le Tirol puis le reste de l'Autriche. On passe par les <strong>chutes de Krimmel </strong>où on pique nique, et on arrive le soir a <strong>Grasse</strong>.</p>
<p>On avait regardé sur notre guide et choisi un camping avec piscine, mais on a la surprise de découvrir un véritable lac artificiel, une piscine géante !!!! En plus le <strong>Camping Central </strong>de Grasse est franchement agréable même si un peu cher... On passe la journée suivante a visiter Grasse et bien sur à profiter de notre piscine. (c'est tellement grand, qu'on peut partager notre pique nique avec les canards qui nagent dedans).</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-811" title="Grasse" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/63.jpg" alt="Grasse" width="100" height="150" /><img class="aligncenter size-full wp-image-812" title="Grasse" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/7.jpg" alt="Grasse" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-813" title="Grasse" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/8.jpg" alt="Grasse" width="150" height="100" /></p>
<p>Et voila, ça c'était hier, et aujourd'hui Zagreb en passant par Maribor et Varazdin... Demain le reste du voyage !!</p>Mes livres de l'été2005-07-19T11:25:00+02:002005-07-19T11:25:00+02:00vivianetag:None,2005-07-19:/mes-livres-de-lete.html<p>Au début de l'été, il faut se (re)donner envie de lire... Et pour cela on passe à la fnac !!</p>
<p>Voilà, ce que je lirai sur les plages de Croatie :</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-819" title="Meutres sur les Docks" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/13.jpg" alt="Meutres sur les Docks" width="99" height="150" />Pour ceux qui ne connaissent pas Anne Perry, les deux mois qui viennent vous offrent une excellente occasion de vous …</p><p>Au début de l'été, il faut se (re)donner envie de lire... Et pour cela on passe à la fnac !!</p>
<p>Voilà, ce que je lirai sur les plages de Croatie :</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-819" title="Meutres sur les Docks" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/13.jpg" alt="Meutres sur les Docks" width="99" height="150" />Pour ceux qui ne connaissent pas Anne Perry, les deux mois qui viennent vous offrent une excellente occasion de vous plonger dans l'Angleterre de XIXe siècle, des bas fonds de Londres aux maisons bourgeoises, dans le crime et le suspense !</p>
<p>Personnnellement, je suis une adepte de la série des Monk dont vient de sortir le dernier opus. Si vous commencez, prenez le premier : <strong><em>Un Etranger dans le miroir</em></strong>.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-820" title="Avant la Tourmente" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/24.jpg" alt="Avant la Tourmente" width="96" height="150" />Si cette série ne vous tente pas, vous pouvez, comme moi, vous lancer dans la nouvelle série d'Anne Perry !</p>
<p>Celle-ci se passe à la veille de la première guerre mondiale, toujours en Angleterre. Et pour ceux qui veulent des détails croustillants, sachez qu'Anne Perry est en réalité celle qui a inspiré le film <strong><em>Creatures Celestes</em></strong> en participant, alors qu'elle était adolescente, à l'assassinat des parents de sa meilleure amie. Quand la fiction rejoint la réalité.... Ce n'est pas pour rien qu'elle écrit des policiers !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-821" title="La Moustache" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/33.jpg" alt="La Moustache" width="100" height="150" />Pour rester dans l'étrange et l'angoissant, je me laisse tenter par <strong><em>La Moustache</em></strong> d'Emmanuel Carrère. C'est bien sûr le film, sorti récemment, et que j'ai bcp apprécié, qui m'a donné envie de lire le bouquin. A vous de voir !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-822" title="Antécrista" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/42.jpg" alt="Antécrista" width="92" height="150" />Dans un autre registre, je suis une adepte d'Amélie Nothomb. Je n'ai pas encore lu celui-là mais ça ne saurait tarder !! Si vous ne connaissez pas encore, je vous conseille aussi <strong><em>La Métaphysique des tubes</em></strong>, <strong><em>Le Robert des noms propres</em></strong>, <strong><em>Stupeurs et Tremblements</em></strong>, et tous les autres !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-823" title="Harray Potter and the hal blood Prince" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/52.jpg" alt="Harray Potter and the hal blood Prince" width="104" height="150" />Et enfin, le meilleur pour la fin... Oui, moi j'adore le petit sorcier ! Ne jugez pas avant de vous être plongé dans ses aventures. Ce bouquin pour enfant est très très loin d'être nian nian, et il surprendra plus d'un adulte. Ne vous croyez pas immunisé si vous n'avez rien d'un adulescent, il a plus d'un tour dans son sac ! Vous pouvez aussi compléter vos lectures par les analyses sur le "phénomène harry potter", et vous déculpabiliser en le lisant en anglais...</p>Préparation du voyage 22005-07-18T17:44:00+02:002005-07-18T17:44:00+02:00vivianetag:None,2005-07-18:/preparation-du-voyage-2.html<p>Un bon voyage commence par un bon guide !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-828" title="Guide Bel Air" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/14.jpg" alt="Guide Bel Air" width="92" height="150" />D'abord, celui-là, les campings de toute l'Europe, ça peut servir quand on part à l'aventure.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-829" title="Europe" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/25.jpg" alt="Europe" width="92" height="150" />Les auberges de jeunesses.... Obtenu gratuitement aux Solidays !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-830" title="Guide du routard - Croatie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/34.jpg" alt="Guide du routard - Croatie" width="99" height="150" />Bien sûr, le guide du routard de la croatie... Quand on le lit avant, ça fait rêver...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-831" title="Le Croate utile en voyage" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/43.jpg" alt="Le Croate utile en voyage" width="111" height="150" />Il paraît …</p><p>Un bon voyage commence par un bon guide !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-828" title="Guide Bel Air" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/14.jpg" alt="Guide Bel Air" width="92" height="150" />D'abord, celui-là, les campings de toute l'Europe, ça peut servir quand on part à l'aventure.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-829" title="Europe" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/25.jpg" alt="Europe" width="92" height="150" />Les auberges de jeunesses.... Obtenu gratuitement aux Solidays !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-830" title="Guide du routard - Croatie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/34.jpg" alt="Guide du routard - Croatie" width="99" height="150" />Bien sûr, le guide du routard de la croatie... Quand on le lit avant, ça fait rêver...</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-831" title="Le Croate utile en voyage" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/43.jpg" alt="Le Croate utile en voyage" width="111" height="150" />Il paraît que le croate, c'est ultra compliqué. J'espère qu'ils parlent anglais, mais bon, ce guide ne sera pas inutile !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-832" title="Geoguide - Italie du nord" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/53.jpg" alt="Geoguide - Italie du nord" width="93" height="150" />Enfin, un guide pour l'Italie du nord. On a pris celui-là parce que c'est le seul où Venise était compris ! Et comme j'ai envie d'aller à Venise....</p>Samedi soir à Granville2005-07-18T09:20:00+02:002005-07-18T09:20:00+02:00vivianetag:None,2005-07-18:/samedi-soir-a-granville.html<p><strong>Concert Baroque</strong></p>
<p>Mais oui ! On peut passer une journée au Solidays à éouter du rock, et la semaine d'après s'assoir gentiment dans une église pour entendre de la musique baroque !</p>
<p>Personnellement, je n'ai pas regretté (les solidays non plus d'ailleurs), c'était samedi soir, dans l'Église de la Haute Ville de …</p><p><strong>Concert Baroque</strong></p>
<p>Mais oui ! On peut passer une journée au Solidays à éouter du rock, et la semaine d'après s'assoir gentiment dans une église pour entendre de la musique baroque !</p>
<p>Personnellement, je n'ai pas regretté (les solidays non plus d'ailleurs), c'était samedi soir, dans l'Église de la Haute Ville de Granville. Le groupe s'appelait les <strong>"Enchantements"</strong>. Le jeune chef motivé, commençait par nous présenter l'œuvre de <strong>Charpentier</strong> et le principe de la soirée qui reproduisait un office du XVIIe siècle, puis il nous faisait présenter les instruments et les solistes.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-837" title="Granville" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/15.jpg" alt="Granville" width="150" height="119" />Enfin commençait le concert avec la basse qui chantait a capella plusieurs mesure. Sa voix impressionnante de force et de beauté vous subjugue dès le début et vous vous laissez aller à écouter la musique. Mais les trois autres voix n'avaient rien à lui envier : un ténor, un haute contre et une soprane. Tantôt en solo, tantôt en cœur ou en canon, elles emplissaient la salle et émerveillait les oreilles ! On écoute donc les cinq psaumes pour finir par un merveilleux <strong><em>magnificat</em></strong> à trois voix d'homme et surtout par <strong><em>l'envoi</em></strong> chanté par la seule soprane et qui à lui seul vaut le détour.</p>
<p>Bien sûr, le tout est toujours accompagné par les instruments baroques : plusieurs violes, des flutes, un orgue et un basson qui donnent sa force à cette musique du XVIIe siècle.</p>
<p>J'ai beau être ausi athée qu'un poisson rouge, je suis tombée sous le charme !</p>Aquarelle de Granville2005-07-17T19:25:00+02:002005-07-17T19:25:00+02:00vivianetag:None,2005-07-17:/aquarelle-de-granville.html<p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=3135997&l=c7625d3082&id=599044541" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-843" title="Granville" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/16-300x217.jpg" alt="Granville" width="300" height="217" /></a></p>
<p>Comment vraiment regarder un paysage ? En le peignant ! Et on rapporte quelque chose de plus original qu'une photo...</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.facebook.com/photo.php?pid=3135997&l=c7625d3082&id=599044541" target="_blank"><img class="aligncenter size-medium wp-image-843" title="Granville" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/16-300x217.jpg" alt="Granville" width="300" height="217" /></a></p>
<p>Comment vraiment regarder un paysage ? En le peignant ! Et on rapporte quelque chose de plus original qu'une photo...</p>Petite semaine en Normandie2005-07-13T11:58:00+02:002005-07-13T11:58:00+02:00vivianetag:None,2005-07-13:/petite-semaine-en-normandie.html<p>Avant le grand départ, 1 semaine en Normandie.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-848" title="Caen" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/17.jpg" alt="Caen" width="150" height="120" />D'abord 2 jours à Caen, promenade dans le centre, achats de guides pour cet été... Malheureusement, ici le temps n'est pas au rendez-vous !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-849" title="Granville" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/26.jpg" alt="Granville" width="150" height="120" />
Et puis demain, départ pour Granville. 4 jours dans la maison familiale et cette fois j'espère qu'on pourra profiter …</p><p>Avant le grand départ, 1 semaine en Normandie.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-848" title="Caen" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/17.jpg" alt="Caen" width="150" height="120" />D'abord 2 jours à Caen, promenade dans le centre, achats de guides pour cet été... Malheureusement, ici le temps n'est pas au rendez-vous !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-849" title="Granville" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/26.jpg" alt="Granville" width="150" height="120" />
Et puis demain, départ pour Granville. 4 jours dans la maison familiale et cette fois j'espère qu'on pourra profiter non seulement du feu d'artifice mais aussi de la plage !!</p>Petit Poème2005-07-12T12:55:00+02:002005-07-12T12:55:00+02:00vivianetag:None,2005-07-12:/petit-poeme.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-855" title="Tulipe" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/18.jpg" alt="Tulipe" width="88" height="150" />Our stalks are very straigt and tall,
Our colour clear and bright;
Too many-hued to name them all-
Red, yellow, pink, or white.
And some are splashed, and some, maybe
As dark as any plum.
From tulip-fields across the sea
To England did we come.
We were as peaceful contry …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-855" title="Tulipe" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/18.jpg" alt="Tulipe" width="88" height="150" />Our stalks are very straigt and tall,
Our colour clear and bright;
Too many-hued to name them all-
Red, yellow, pink, or white.
And some are splashed, and some, maybe
As dark as any plum.
From tulip-fields across the sea
To England did we come.
We were as peaceful contry’s pride,
And Holland is its name.
Now in your gardens we abide-
And aren’t you glad we came?</p>
<p>J'ai trouvé ce poème dans un petit livre d'enfant de ma mère, chaque fleur a son poème, aujourd'hui la tulipe, mais j'en mettrai peut être d'autres !</p>Préparation du voyage2005-07-10T12:20:00+02:002005-07-10T12:20:00+02:00vivianetag:None,2005-07-10:/preparation-du-voyage.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-860" title="Itinéraire" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/1.gif" alt="Itinéraire" width="144" height="150" />Dans une semaine et demie, nous partons ! Direction <strong>Gerardmer</strong>, où on a de quoi loger, puis <strong>le sud de l'Allemagne</strong>, <strong>l'Autriche</strong> et surtout <strong>la Croatie</strong>, et enfin le nord de <strong>l'Italie</strong>.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-861" title="Croatie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/27.jpg" alt="Croatie" width="150" height="144" /></p>
<p>Tout ça entre camping, auberge de jeunesse, plage, montagne, découvertes etc... Et bien sûr, j'emporte avec moi mon portable …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-860" title="Itinéraire" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/1.gif" alt="Itinéraire" width="144" height="150" />Dans une semaine et demie, nous partons ! Direction <strong>Gerardmer</strong>, où on a de quoi loger, puis <strong>le sud de l'Allemagne</strong>, <strong>l'Autriche</strong> et surtout <strong>la Croatie</strong>, et enfin le nord de <strong>l'Italie</strong>.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-861" title="Croatie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/27.jpg" alt="Croatie" width="150" height="144" /></p>
<p>Tout ça entre camping, auberge de jeunesse, plage, montagne, découvertes etc... Et bien sûr, j'emporte avec moi mon portable, et je me jetterai dans tous les cyber café pour retranscrir mon voyage ici !!</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-862" title="Guide du routard Croatie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/35.jpg" alt="Guide du routard Croatie" width="99" height="150" /></p>Solidays !!2005-07-09T00:20:00+02:002005-07-09T00:20:00+02:00vivianetag:None,2005-07-09:/solidays.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-867" title="Solidays" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/19.jpg" alt="Solidays" width="150" height="110" />Aujourd'hui, journée à l'hippodrome de Lonchamps pour les Solidays ! Au programme : Deportivo, Mickey 3D, Sinsemilia et d'autres...</p>
<p>Au final, vraiment 3 concerts supers et une journée géniale. L'ambiance était là, entre les stands dans les activités, dans les concerts etc... Même si, chez moi, les fajitas ne font pas bon …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-867" title="Solidays" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/19.jpg" alt="Solidays" width="150" height="110" />Aujourd'hui, journée à l'hippodrome de Lonchamps pour les Solidays ! Au programme : Deportivo, Mickey 3D, Sinsemilia et d'autres...</p>
<p>Au final, vraiment 3 concerts supers et une journée géniale. L'ambiance était là, entre les stands dans les activités, dans les concerts etc... Même si, chez moi, les fajitas ne font pas bon ménage avec les manèges qui tournent... Et j'ai l'air deux fois plus ridicule quand :</p>
<p>1 - C'est moi qui ait insisté pour faire le manège.</p>
<p>2 - Je vomis juste devant le poste de secours et je passe 10 minutes à me faire osculter par 3 ou 4 secouristes.</p>
<p>N'empèche, super journée et l'année prochaine, promis je mets un pantalon et je saute à l'élastique !!</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-868" title="Solidays" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/2.gif" alt="Solidays" width="148" height="150" /></p>Photos Budapest2005-07-07T18:00:00+02:002005-07-07T18:00:00+02:00vivianetag:None,2005-07-07:/photos-budapest.html<p style="text-align: center;"></p>
<p>Album Budapest mai 2005</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=134266&id=599044541&l=258e7bc888" target="_blank"><img class=" " title="Album Budapest mai 2005" src="http://photos-b.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs231.snc3/21872_225995974541_599044541_3133095_697842_a.jpg" alt="Album Budapest mai 2005" width="180" height="120" /></a> </p><p style="text-align: center;"></p>
<p>Album Budapest mai 2005</p>
<p><a href="http://www.facebook.com/album.php?aid=134266&id=599044541&l=258e7bc888" target="_blank"><img class=" " title="Album Budapest mai 2005" src="http://photos-b.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc3/hs231.snc3/21872_225995974541_599044541_3133095_697842_a.jpg" alt="Album Budapest mai 2005" width="180" height="120" /></a> </p>Faites voyager vos sens !2005-07-06T21:55:00+02:002005-07-06T21:55:00+02:00vivianetag:None,2005-07-06:/faites-voyager-vos-sens.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-873" title="Cake au chocolat" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/110.jpg" alt="Cake au chocolat" width="150" height="100" /><strong>Cake au chocolat et aux épices</strong></p>
<p>Je me suis inspiré d'un pain d'épice au chocolat pour faire ce gâteau et vraiment je ne suis pas déçue !!!</p>
<p><strong>Ingrédients :</strong></p>
<ul>
<li>100 g de farine</li>
<li>60 g de noisettes en poudres</li>
<li>3 œufs</li>
<li>30 g de cassonade</li>
<li>30 g de miel</li>
<li>100 g de …</li></ul><p><img class="alignleft size-full wp-image-873" title="Cake au chocolat" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/110.jpg" alt="Cake au chocolat" width="150" height="100" /><strong>Cake au chocolat et aux épices</strong></p>
<p>Je me suis inspiré d'un pain d'épice au chocolat pour faire ce gâteau et vraiment je ne suis pas déçue !!!</p>
<p><strong>Ingrédients :</strong></p>
<ul>
<li>100 g de farine</li>
<li>60 g de noisettes en poudres</li>
<li>3 œufs</li>
<li>30 g de cassonade</li>
<li>30 g de miel</li>
<li>100 g de chocolat</li>
<li>1 verre de lait</li>
<li>1 verre de crème liquide</li>
<li>2 cuill à café de cannelle</li>
<li>1 cuill à café de quatre épices</li>
<li>1 pincée de poivre blanc</li>
<li>1 pincée de piment de cayenne</li>
<li>1 cuill à café de levure chimique</li>
</ul>
<p><strong>Préparation :</strong></p>
<p>Mettre le four à préchauffer à 180°
Dans une casserole, mélanger le lait, la crème, la cassonade, le miel et tous les épices (cannelle, quatre épices, poivre, piment).
Laisser chauffer à feu doux pour faire fondre le sucre et le miel
Ajouter ensuite le chocolat coupé en morceau et laisser fondre en mélangeant bien (tjs sur feu doux).
Dans un bol, battre les œufs puis les ajouter à la préparation précédente hors du feu
Dans un saladier, mélanger la farine et les noisettes
Mélanger soigneusement les deux préparations
Ajouter la levure
Beurrer un moule à cake, verser la pâte et faire cuire le gâteau pendant 50 min environ !</p>
<p><strong>Régalez-vous !</strong></p>Fin du voyage à Budapest !2005-07-06T08:26:00+02:002005-07-06T08:26:00+02:00vivianetag:None,2005-07-06:/fin-du-voyage-a-budapest.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-878" title="Budapest - patisserie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/111.jpg" alt="Budapest - patisserie" width="150" height="100" />Après les bains Szechenyi, on se dirige vers <strong>une pâtisserie </strong>un peu plus loin sur la grande avenue. C’est très luxueux, on prend la moitié des gâteaux et on se régale ! Il y a pas mal …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-878" title="Budapest - patisserie" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/111.jpg" alt="Budapest - patisserie" width="150" height="100" />Après les bains Szechenyi, on se dirige vers <strong>une pâtisserie </strong>un peu plus loin sur la grande avenue. C’est très luxueux, on prend la moitié des gâteaux et on se régale ! Il y a pas mal de gros gâteaux avec des couches de crème appétissantes ainsi que des mousses. Il y a aussi, bien sûr, les spécialités aux graines de pavot, mais cette fois, nous n’en avons pas pris. Nous avons par contre goûté à un délicieux chocolat viennois !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-879" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/28.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" /></p>
<p>On reprend le tram pour se rapprocher du centre, et on se promène un peu dans les rues de Pest. On achète des cadeaux : des alcools hongrois pour ramener en France. Le voyage est bientôt fini… Après être repassé à l’hôtel, on se dirige vers un restaurant. On mange dans une espèce de bar, ou la décoration est dessinée sur le mur blanc au crayon de papier ! On est à une grande table avec un groupe de gens mi-hongrois mi-touriste, on s’amuse à discuter en plusieurs langues, en testant une dernière fois nos mots hongrois. On attend très longtemps les plats, mais on est de tellement bonne humeur qu’on donne quand même un gros pourboire. Enfin, on rentre se coucher, demain on reprend l’avion…. C’est fini !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-880" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/36.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" /></p>Troisième jour à Budapest, suite2005-07-05T15:59:00+02:002005-07-05T15:59:00+02:00vivianetag:None,2005-07-05:/troisieme-jour-a-budapest-suite.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-885" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/112.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-886" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/29.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Cette après-midi, on va aux <strong>bains Széchenyi</strong>. Ils se trouvent dans le parc derrière la place avec les musées. On commence par manger un sandwich en se promenant. Puis on arrive aux bains. Là aussi, un grand …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-885" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/112.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-886" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/29.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Cette après-midi, on va aux <strong>bains Széchenyi</strong>. Ils se trouvent dans le parc derrière la place avec les musées. On commence par manger un sandwich en se promenant. Puis on arrive aux bains. Là aussi, un grand hall très décoré nous accueille. Après être passés à la caisse (compliqué ici aussi, mais on a plus d’expérience !), on se dirige vers les piscines.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-887" title="Bains Széchenyi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/37.jpg" alt="Bains Széchenyi" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-888" title="Bains Széchenyi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/44.jpg" alt="Bains Széchenyi" width="150" height="97" />Ici, les<strong> bassins sont à l’extérieur</strong>. Il y a une grande piscine claire entourée de statue, et deux autres bassins plus petits, dont un chaud et un avec des courants et jets d’eau. C’est vraiment magnifique. On peut se baigner même en hiver !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-889" title="Bains Széchenyi" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/54.jpg" alt="Bains Széchenyi" width="150" height="100" />Il y a aussi des<strong> bains thermaux </strong>(mixtes cette fois). On découvre des tas de bassins à différentes températures, des <strong>hammams</strong> plus ou moins chauds et des <strong>saunas</strong>. Il y a même un sauna aromatisé. Après deux heures à s’amuser et à se prélasser, on sort. Ici, on nous rend de l’argent automatiquement quand on passe un petit tourniquet !</p>Troisième jour à Budapest2005-07-04T13:03:00+02:002005-07-04T13:03:00+02:00vivianetag:None,2005-07-04:/troisieme-jour-a-budapest.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-894" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/113.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />
La nuit a été atroce. En effet, la nouvelle chambre a un gros défaut, il n’y a pas de rideau ! Le matin, la lumière du soleil ne me dérange pas trop, ça aurait donc pu passer …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-894" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/113.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />
La nuit a été atroce. En effet, la nouvelle chambre a un gros défaut, il n’y a pas de rideau ! Le matin, la lumière du soleil ne me dérange pas trop, ça aurait donc pu passer, mais le problème vient des travaux en face de l’immeuble. Toute la nuit, un énorme lampadaire est resté allumé. Un vrai projecteur dirigé directement sur mon visage, un véritable empêcheur de dormir en rond… Mais bon, plus ou moins reposée, plutôt moins que plus, je commence mon dernier jour à Budapest.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-895" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/210.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />On se lance à nouveau sur les <strong>« Champs Elysées ». </strong>On parcourt la portion de l’avenue que nous n’avons pas vue la veille. On passe à côtés de nombreux bâtiment tel que<strong> le musée de l’horreur </strong>(qui fait vraiment peur, même de l’extérieur). L’avenue nous mène à une place sur laquelle on trouve le <strong>musées des beaux arts </strong>et une galerie abritant des <strong>expos temporaires</strong>. On commence par la galerie. Il y a deux expos en ce moment. La première concerne <strong>Peter Weibel</strong>. C’est un artiste allemand que je ne connaissais pas, « actionniste ». Il fait des expériences bizarres avec des caméras. Parfois c’est assez drôle surtout qu’il joue sur l’interactivité avec le spectateur. Mais ses films d’automutilation me laisse perplexe et un peu dégoûtée (sans doute le but recherché). La deuxième concerne <strong>Salvador Dali</strong>. On découvre des tas de dessins qu’on ne connaissait pas, en particulier des illustrations de légendes grecques ou du marquis de Sade. On se lance ensuite dans la visite du musée. Cette fois, ce sont des artistes internationaux et de toutes les époques. Le musée est surtout connu pour ses collections de <strong>peintres espagnols</strong>.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-896" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/38.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" /></p>Deuxième jour à Budapest, suite 22005-07-01T11:45:00+02:002005-07-01T11:45:00+02:00vivianetag:None,2005-07-01:/deuxieme-jour-a-budapest-suite-2.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-901" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/114.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" /><strong>Les Bains Gellerts</strong></p>
<p>On redescend de Buda et on prend le tramway jusqu’au grand <strong>hôtel Gellert</strong>. Nous ne sommes pas rentrés dedans, mais cet hôtel s’est construit « sur » une église ancienne qui est à l …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-901" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/114.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" /><strong>Les Bains Gellerts</strong></p>
<p>On redescend de Buda et on prend le tramway jusqu’au grand <strong>hôtel Gellert</strong>. Nous ne sommes pas rentrés dedans, mais cet hôtel s’est construit « sur » une église ancienne qui est à l’intérieur de l’hôtel… L’absurdité du tourisme ! Derrière l’hôtel, nous trouvons la porte des bains. Le hall est grand, carrelé et coloré. Il est plein de touristes perdus et affolés. En effet, les instructions et les prix sont incompréhensibles ! Arrivé devant la caisse, maman arrive à nous prendre les billets. Il y a, à priori, 2 sortes de choses : la piscines et les bains thermaux (qui ne sont pas mixtes). Nous avons pris des billets pour la piscine mais les bains thermaux sont compris dedans…</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-902" title="Bains Gellerts" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/211.jpg" alt="Bains Gellerts" width="100" height="150" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-903" title="Bains Gellerts" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/07/39.jpg" alt="Bains Gellerts" width="150" height="100" />Les cabines sont gardées par des hongroises pas très compréhensives. A chaque fois que je leur demande quelque chose, elles me répondent d’un air affligé, elles doivent me prendre pour une pauvre imbécile. On se change et on découvre la piscine. La salle est très jolie, c’est un grand bassin entouré de colonnes baroques qui descendent dans l’eau. Le tout est surplombé de petits balcons. Il y a deux bassins, la piscine normale et un bassin d’eau chaude assez agréable. Je suis coiffée d’un espèce de bonnet en plastique obligatoire qui me donne un air assez ridicule. Au bout d’un moment, on décide d’aller explorer<strong> les bains thermaux</strong>. Pour ça, on doit se séparer, car Sébastien n’est pas admis chez les femmes ! Je rentre donc seule dans les couloirs étranges des bains thermaux. Je découvre d’autres bassins chauds mais dans ceux là, il y a de grosses hongroises toutes nues qui se lavent sous les fontaines. Moi, j’ai gardé mon maillot. Je passe aussi à côté d’une file pour des massages, mais c’est payant. Ici, ce n’est plus du tout le même espace que du côté du grand bassin. On avance dans des petits couloirs pleins de vapeurs, où l’on croise toute un mélange de touristes internationaux et de hongroises habituées plus ou moins habillées, souvent recouvertes d’un drap blanc.</p>
<p>L’ambiance est moite, chaude et douce. Dans le fond, il y a des douches et surtout <strong>un hammam</strong>. Je m’y risque mais n’y reste pas longtemps par peur d’étouffer. Ensuite, j’arrive tout de même à me plonger dans le minuscule <strong>bassin froid</strong>.</p>
<p>Je ressort assez vite et retrouve Sébastien. Il n’est pas resté très longtemps dans sa partie et n’a même pas trouvé le hammam ! Il y retourne pour tester un peu plus. Puis nous montons à l’étage ou nous avons découvert les fameux <strong>bassins sur le toit</strong>. Le soleil s’est un peu levé et nous nous détendons bien au chaud dans le jacuzzi en discutant tranquillement avec maman et Alice.</p>Deuxième jour à Budapest, suite2005-06-30T16:07:00+02:002005-06-30T16:07:00+02:00vivianetag:None,2005-06-30:/deuxieme-jour-a-budapest-suite.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-908" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/1.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-909" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/2.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Aujourd’hui, il fait bien moins beau qu’hier, il fait même froid et pluvieux. Heureusement, j’avais, dans mon sac à main, un gros pull qui me sert de veste. D’ailleurs, Alice, qui n’a …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-908" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/1.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-909" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/2.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Aujourd’hui, il fait bien moins beau qu’hier, il fait même froid et pluvieux. Heureusement, j’avais, dans mon sac à main, un gros pull qui me sert de veste. D’ailleurs, Alice, qui n’a aucun problème de valise, est bien moins couverte et frissonne. Sous la pluie qui nous agresse en sortant du tram, mon châle me sert de capuche. Nous sommes retournés à Buda, notre première idée étant de <strong>visiter la citadelle</strong>. Mais pour cela, il faut monter en haut d’une colline à pied, et il pleut, et on a froid. On se redirige vers le <strong>musée d’art moderne </strong>situé dans le même bâtiment que le musée de l’art hongrois. On prend un autre tram, on se perd un peu, et on arrive en fin en face du musée d’art moderne sur lequel il est inscrit : « Venez nous voir à notre nouvelle adresse bla bla bla ». Ce n’est pas notre jour. On se rabat sur le <strong>musée de l’histoire de la Hongrie </strong>(toujours dans ce même palais). On passe rapidement sur l’histoire du moyen âge et on s’attarde surtout sur le XXe siècle. On visite également l’expo d’un peintre hongrois inconnu de nous, mais très intéressant.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-910" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/3.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-911" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/4.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" />En sortant, on décide d’aller manger. Seb sort son guide et nous guide à travers Buda pour rejoindre le <strong>« café pierrot »</strong>. En fait, c’est un lieu assez chic, et nous avons l’air de pouilleux. Mais bon, nous avons froid et sommes attirés par les bons goulaschs chauds. Maman et moi prenons une soupe de goulasch et goûtons ensuite à une des spécialité de Buda : <strong>les crêpes fourrées aux graines de pavot</strong>. Le repas prend un certain temps, mais nous ne sommes pas pressés. Nous avons déjà fait nos plans pour cette après-midi : nous allons enfin découvrir les fameux bains hongrois. Aujourd’hui, nous allons aux bains Gellert, très célèbres, qui se trouvent à Buda, près du Danube.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-912" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/5.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" /></p>Deuxième jour à Budapest2005-06-29T15:55:00+02:002005-06-29T15:55:00+02:00vivianetag:None,2005-06-29:/deuxieme-jour-a-budapest.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-917" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/11.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" /></p>
<p>La deuxième journée commence mal. En effet, à 8h30, alors que nous dormons encore, un bruit de clef se fait entendre et une jeune femme entre dans la chambre. On ouvre péniblement les yeux et on la …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-917" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/11.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" /></p>
<p>La deuxième journée commence mal. En effet, à 8h30, alors que nous dormons encore, un bruit de clef se fait entendre et une jeune femme entre dans la chambre. On ouvre péniblement les yeux et on la trouve plantée devant notre lit. D’an air gêné, elle commence à nous parler à l’anglais. Dans notre demi-sommeil éberlué nous comprenons que allons devoir changer de chambre, mais avant toute chose, il faut se rendre à l’accueil de l’auberge. Là-bas, on apprend que l'on sera installé dans une des chambres de l'appartement d'Alice et maman.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-918" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/21.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" />Nous découvrons donc la troisième chambre de l’appartement. Elle est vraiment spéciale. Il faut passer par la salle de bain pour entrer, si bien que si quelqu’un prend sa douche, on est coincé soit dedans, soit dehors. Le plus drôle est qu’on peut éteindre la lumière de la salle de bain depuis notre chambre. Et bien sûr, rien ne nous empêche d’ouvrir la porte à tout moment, surtout que, souvent, les gens dans la salle de bain ne se doutent absolument pas que nous sommes derrière la porte ! Mais ce n’est pas tout, il y a la porte fenêtre qui donne dans la chambre d’Alice et maman. Nous ne pouvons pas l’ouvrir, mais le rideau étant de notre côté, il nous suffit de le pousser pour voir l’intérieur de leur chambre ! Mais l’aspect le plus étrange de la pièce vient peut-être des énormes placards neufs qui recouvrent tous les murs, alors que la chambre est petite et qu’il n’y a qu’un seul lit double… Par contre, rien n’a été fait pour véritablement condamner la porte fenêtre. Il n’aurait pourtant pas été difficile d’installer autre chose qu’un rideau translucide…</p>Fin de la première journée à Budapest2005-06-28T11:45:00+02:002005-06-28T11:45:00+02:00vivianetag:None,2005-06-28:/fin-de-la-premiere-journee-a-budapest.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-923" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/12.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Ivan doit repartir, il nous indique un bus qui descend vers Pest. Nous décidons d’aller voir une des grandes rues qu’il nous a indiqué. Il est déjà 18h, je commence à désespérer pour ce qui …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-923" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/12.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Ivan doit repartir, il nous indique un bus qui descend vers Pest. Nous décidons d’aller voir une des grandes rues qu’il nous a indiqué. Il est déjà 18h, je commence à désespérer pour ce qui est de mes vêtements. En effet, j’ai tout de suite remarqué en arrivant à Buda qu’il n’y avait aucune boutiques (contrairement à ce que maman avait dit). Et à cette heure là les magasins ferment. Mais en arrivant sur la <strong>Vaci Utca </strong>je découvre que là, il y a des magasins et qu’ils sont encore ouverts ! Mais le temps presse, ils vont fermer. En fait cette avenue est très « Europe de l’ouest », on y trouve des Pimkie, Gan, Benethon et autres boutiques de ce genre. Et<strong> les prix sont très chers </strong>comparés à ceux de notre rue à l’auberge. Je renonce donc vite à m’y acheter des robes (1 ou 2, car j’en ai besoin). Par contre, il me faut absolument des sous-vêtements ! Je parcours donc toutes les boutiques encore ouvertes à toute vitesse suivie de très près par Alice qui s’intéresse beaucoup à tout ça, compare les prix, calcule en euros pour savoir si ça « vaut le coup » par rapport à la France. Mais aucunes de ces grandes chaînes ne s’occupe des besoins de tous les jours : pas de petites culottes. Au bout de la rue, on tombe en face d’un magnifique bâtiment : ce sont <strong>les grandes halles </strong>que nous ne pourront malheureusement pas voir ouvertes. Nous bifurquons vers le quartier juif dont Ivan nous a dit beaucoup de bien. Et c’est en passant sous une route, dans une bouche de métro que je trouve, enfin, une boutique qui vend des culottes (ainsi que pas mal de bas qui avaient l’air plutôt intéressant). Ouf, je n’aurais pas à faire la lessive ce soir.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-924" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/22.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Au bout d’un moment, on se retrouve devant la <strong>grande synagogue</strong>. Elle est magnifique mais nous n’auront pas le temps d’y retourner pour la voir de l’intérieur : dommage, on loupe sûrement quelque chose. Dans le soleil couchant, on s’installe dans un café en face, pour se reposer un peu et boire un verre. Il est déjà tard quand on se décide à s’en aller. Ivan nous a indiqué un petit resto dans le quartier juif : le fricci papa. Après une forte concentration sur le plan et quelques minutes de marche, on le retrouve enfin, mais il est déjà fermé ! (Ils ne servent pas après 21h). Nous marchons donc encore un peu, plutôt au hasard, et nous nous retrouvons dans un restaurent italien. Heureusement, ils font pas mal de plats hongrois et l’on mange très bien. (Il aurait quand même été dommage de prendre des spaghettis carbonaras…) Le serveur est tout jeune et ne parle pas beaucoup (comme beaucoup de hongrois) mais nous est très sympathique. Comme souvent, maman donne un pourboire, mais il s’en suit un grand débat pour savoir si le service est compris ou non dans les prix (ce qui modifie considérablement le pourboire !). En sortant, on se rend compte avec surprise que l’on est juste à côtés de l’hôtel. On rentre chacun dans notre chambre : notre première journée à Budapest est terminée.</p>Premier jour à Budapest, suite2005-06-27T13:00:00+02:002005-06-27T13:00:00+02:00vivianetag:None,2005-06-27:/premier-jour-a-budapest-suite.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-929" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/13.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Après manger, nous allons tout naturellement visiter l’église qui se trouve juste en face du restaurant : <strong>l'Egliqe Saint Mathias</strong>. Son architecture mélange plusieurs époques à tendance principalement gothique. Mais ce qui fait son originalité c’est …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-929" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/13.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Après manger, nous allons tout naturellement visiter l’église qui se trouve juste en face du restaurant : <strong>l'Egliqe Saint Mathias</strong>. Son architecture mélange plusieurs époques à tendance principalement gothique. Mais ce qui fait son originalité c’est que tout l’intérieur à été repeint au XIXème siècle dans un style néo-gothique art nouveau, pour rappeler l’aspect qu’elle pouvait avoir lors de sa construction.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-930" title="Budapest Saint-Mathias" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/23.jpg" alt="Budapest Saint-Mathias" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-931" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/31.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />En sortant, on se trouve devant des arcades depuis lesquels on peut admirer tout Budapest. On a une <strong>vue splendide sur le Danube et le parlement </strong>de l’autre côté. On prend plusieurs photos. Nous ne sommes pas les seuls, il y a de nombreux touristes asiatiques. Ils prennent même des photos d’Alice. A un moment, ils sont assis tout autours de nous et parlent en riant car nous ne comprenons pas. Ils essaient de communiquer mais on ne comprend toujours pas. Sébastien leur dit en japonais « je ne parle pas japonais », mais ils n’ont pas l’air de comprendre. « Made in Koree » lance une dame. Heureuse de pouvoir enfin tester mon coréen je dis « Anyoengha ssibnigga » (bonjour plutôt poli en coréen). Ça a énormément de succès ! Ils se mettent tous à applaudir en poussant des cris. J’arrive à dire quelques phrases pour me présenter mais comme je ne connais qu’une centaine de mots la conversation n’est pas très soutenue. Cependant, les coréens nous adorent, trouvent Alice et moi très jolies et nous prennent plusieurs fois en photo.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-933" title="4" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/41.jpg" alt="4" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-934" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/51.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" />Ensuite nous marchons un peu et rejoignons le palais royal dans lequel se trouvent plusieurs musées. Aujourd’hui nous avons prévu de visiter le <strong>musée de la peinture hongroise</strong>. Évidemment nous ne connaissons aucun peintre mais comme ça on peut découvrir. C’est vraiment intéressant même si je regrette sincèrement mes profs d’histoires des arts comme à chaque fois que je visite un musée. On croise à nouveau les coréens qui me saluent encore de façon très enthousiaste. Ensuite, on rejoint la place devant l’église pour le rendez-vous avec Ivan. Ce dernier arrive à bicyclette. Il nous explique que quand il vivait à Budapest, il organisait des visites à vélos pour les touristes avec une agence dont il nous donne l’adresse. Mais franchement, je me vois mal arpenter toute la ville sur un VTT avec ma petite robe et mes ballerines (bien sûr, mes autres vêtements sont dans la valise). On marche jusqu’à un café qu’il connaît, toujours dans le vieux Buda, et on s’y installe. Il parle assez bien français mais a encore quelques difficultés et mets quelques fois des mots anglais au milieu. Il nous parle de Budapest, de ce qu’il aime dans cette ville, de ces parcs, de ces rues, de son histoire… Il nous confirme que les hongrois n’aiment pas les français à cause de Clémenceau qui a démanteler la Hongrie après la première guerre mondiale (chose que les français eux ont complètement oublié, c’est à peine si on fait le rapport entre l’actuel Hongrie et l’empire Austro-Hongrois). Au café, ils font des pâtisseries, je ne résiste pas et prend un merveilleux gâteau au chocolat aromatisé juste ce qu’il faut avec des épices. Pendant que je déguste (je ne suis pas la seule, maman a prit une énorme coupe de glace), Ivan boit un café et nous indique sur un plan de Budapest tous les coins qu’il pense intéressant : les musées, les quartiers mais aussi les bains thermaux (spécialité de la ville), les bars, les restos, les rues marchandes, les pâtisseries (mmmm). Jamais nous n’aurons assez de 2 jours pour tout voir.</p>Premier jour à Budapest2005-06-26T21:15:00+02:002005-06-26T21:15:00+02:00vivianetag:None,2005-06-26:/premier-jour-a-budapest.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-939" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/14.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" /><strong>Premier jour : la visite du vieux Buda</strong></p>
<p>La première nuit à Budapest se passe bien, nous nous réveillons à 9h prêts à découvrir la ville. Première chose : aller prendre le petit déjeuner. Je découvre enfin le « chemin …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-939" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/14.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" /><strong>Premier jour : la visite du vieux Buda</strong></p>
<p>La première nuit à Budapest se passe bien, nous nous réveillons à 9h prêts à découvrir la ville. Première chose : aller prendre le petit déjeuner. Je découvre enfin le « chemin secret » qui mène de notre chambre à l’auberge. Il faut monter les deux derniers étages et passer à travers les balcons sur cours entre les immeubles mitoyens. Budapest est une ville de petite cours et balcons, de portes et de passages secrets. L’ambiance du petit déjeuner du yellow sub est très agréable : jeune et polyglotte. La langue « officielle » reste tout de même l’anglais. On s’installe sur une grande table en bois au milieu des autres convives et on se sert de ce dont on a besoin. Ne pas oublier de faire sa vaisselle après ! C’est une petite dame hongroise, employée de l’auberge, qui réapprovisionne la table en lait, céréales, pain etc.</p>
<p>Il est déjà tard dans la matinée quand on part enfin vers le vieux Buda. En effet, nous avons chercher en vain à faire ouvrir notre valise... Il nous faut traverser une partie de la ville et donc prendre les transport en commun. Là, Sébastien nous fait prendre la meilleure décision du voyage : <strong>acheter la Budapest Card</strong>. Elle nous offre le transport illimité et surtout <strong>des entrées dans la plupart des musées pendant 3 jours </strong>! Pour aller vers le vieux Buda, on doit prendre le tramway. Les transports de Budapest sont très nombreux mais très compliqués, et nous n’avons aucun plan clair. On fait comme on peut ! Le tram nous dépose sur une grande place de l’autre côté du Danube. De là, avec nos mauvais sens de l’orientation et toutes nos cartes on arrive tant bien que mal à rejoindre le vieux Buda.</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-940" title="Buda" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/24.jpg" alt="Buda" width="150" height="100" />C’est une partie très jolie de la ville, un peu en hauteur, avec de petites rues pleines de maisons colorées. En fait, c’est l’ancien quartier juif de l’époque ottomane, et d’ailleurs on visite une petite synagogue tenue par un vieux monsieur à la fois mutique et poli.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-942" title="Buda" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/33.jpg" alt="Buda" width="150" height="100" /></p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-943" title="Buda" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/42.jpg" alt="Buda" width="150" height="100" />Après avoir traversé une longue rue en s’arrêtant à toutes les maisons, le guide en main, nous arrivons sur la place de l’église Saint Mathias. Nous avons bien marché et je commence à avoir très faim. On décide donc de s’arrêter manger. On s’installe à la terrasse du Café Miro, une chaîne de petit resto de Budapest. Ils vendent de bonnes salades, tout à fait ce dont nous avons besoin par cette chaleur ! Notre principal problème est d’ailleurs souvent l’eau, car non seulement nous devons acheter sans arrêt des bouteilles, mais en plus Alice ne supporte pas l’eau gazeuse et c’est presque exclusivement ce que l’on trouve ! Le repas se passe bien. Il nous faut joindre Ivan (l’intervenant américain du cours d’anglais d’Alice qui est d’origine hongroise et à Budapest en ce moment !), mais les portable ne marchent pas. Alice fait donc plusieurs allers-retours avec une cabine pour enfin réussir à acheter une carte, l’appeler et lui donner rendez-vous ce soir à 17h devant l’église.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-944" title="Buda - Saint-Mathias" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/52.jpg" alt="Buda - Saint-Mathias" width="150" height="100" /></p>Mon hôtel à Budapest2005-06-23T15:15:00+02:002005-06-23T15:15:00+02:00vivianetag:None,2005-06-23:/mon-hotel-a-budapest.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-949" title="Yellow submarine" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/15.jpg" alt="Yellow submarine" width="150" height="27" /><a href="http://www.yellowsubmarinehostel.com/" target="_blank">www.yellowsubmarinehostel.com</a>
En lisant mes notes vous verrez les quelques particularité de cette auberge de jeunesse mais peut-être vous laisserez vous tenter par son charme...</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-949" title="Yellow submarine" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/15.jpg" alt="Yellow submarine" width="150" height="27" /><a href="http://www.yellowsubmarinehostel.com/" target="_blank">www.yellowsubmarinehostel.com</a>
En lisant mes notes vous verrez les quelques particularité de cette auberge de jeunesse mais peut-être vous laisserez vous tenter par son charme...</p>Budapest, première soirée suite 22005-06-23T13:35:00+02:002005-06-23T13:35:00+02:00vivianetag:None,2005-06-23:/budapest-premiere-soiree-suite-2.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-955" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/17.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" />Je viens de retrouver a mère et ma soeur arrivées un peu après moi.</p>
<p>Nous les trouvons errant dans la rue principale, perdues. Elles non plus n’ont pas compris où était l’entrée. Nous les guidons …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p><img class="alignleft size-full wp-image-955" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/17.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" />Je viens de retrouver a mère et ma soeur arrivées un peu après moi.</p>
<p>Nous les trouvons errant dans la rue principale, perdues. Elles non plus n’ont pas compris où était l’entrée. Nous les guidons et j’attends tout le monde en bas du grand escalier (pour ne pas avoir à monter puis descendre les bagages). Au bout d’un certain temps, je les vois arriver par l’entrée principale ! La dame les a fait passé par des couloirs mystérieux et des cours intérieurs pour les amener à la deuxième chambre. De toutes façons, nous allons échanger, car dans cette dernière il y a un grand lit (qui nous convient mieux à Sébastien et moi). Nous accompagnons donc maman et Alice à la première chambre. Elles y déposent leurs affaires et nous prenons les notre (sauf la grosse valise que nous laissons là pour l’instant). Mais au moment de s’en aller, maman éteint la lumière, et là nous découvrons une des choses les plus étranges du voyage : dans la chambre, il y a un grande porte fenêtre masquée par un rideau et derrière cette porte, de la lumière. La porte est fermée, nous n’avons pas la clef. On pense à une sorte de cagibi dont on aurait par mégarde allumé la lumière. Maman appuie sur un interrupteur et la lumière s’éteint. Rassurée, elle commence à repartir, quand elle entend un grognement venant de l’intérieur de la pièce étrange. Elle rallume immédiatement forcée de constater qu’il y a quelqu’un derrière la porte. Au même moment, nous découvrons qu’une autre porte éclairée donne dans la salle de bain. Nous ne l’avions pas vue jusque là. Tout ceci nous semble vraiment très étrange. Comment quelqu’un pourrait-il dormir dans cette chambre si pour sortir, il est obligé de passer par la salle de bain ? (La salle de bain est en effet partagée avec les 2 autres chambres !) Et puis, ce n’est pas normal que maman puisse éteindre la lumière de la chambre étrange, ni même qu’elle voit à travers une grande porte fenêtre…
Nous quittons l’hôtel et maman et Alice nous raccompagnent pour retenir le chemin jusqu’à l’auberge. Une fois sur la grande avenue, nous décidons de prendre un pot dans un café et maman et Alice nous racontent la suite des aventures de l’avion raté. Elles sont rentrées à Noisiel avec la voiture de Sébastien chercher la carte d’identité. Puis elles ont repris la voiture de maman et ont foncé jusqu’à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle. Là elles ont demandé à air France qui leur a seulement proposé des billets à plus de 600 euros chacun. Prix prohibitif, elles ont continué de chercher pensant ne jamais partir, mais heureusement, la compagnie aérienne hongroise leur a vendu des billets à des prix bien plus abordables. Et elles sont finalement arrivées, tout va bien. Il commence à se faire tard, maman et Alice reprenne la direction de leur chambre, et Sébastien me montre la notre.</p>
<p>On y rentre par l’entrée suivant celle de l’auberge dans la grande rue. On arrive aussi dans une cour, puis on monte un escalier du même genre. Nous sommes au premier étage. On ouvre une première porte qui donne sur un palier avec trois appartements. Puis une seconde porte qui donne sur un petit balcon avec une uniquement une porte. On ouvre encore cette dernière porte avec bcp de difficultés mais ensuite, on est enfin dans l’appartement. La clef qui ouvre le balcon est la même que la clef du premier verrou de la dernière porte. Ca, ça paraît normal. Ce qui est plus étrange, c’est que la clef du deuxième verrou est la même que celle de l’entrée principale de l’immeuble… L’appartement est très grand, il n’y a qu’une seule grande chambre avec de nombreux lits deux places. Il y a aussi une cuisine, une salle de bain –toilettes, et un petit salon avec une table. Le plafond est très haut, tous les murs sont blancs, par terre du vieux parquet qui ressemble à celui du premier appartement. Les draps se résument à un drap housse et des couvertures enfilées dans de vielles housses de couette trouées. Mais bon, les lits ne sont pas mous, et on s’endort facilement…</p>Fête de la musique !2005-06-22T01:00:00+02:002005-06-22T01:00:00+02:00vivianetag:None,2005-06-22:/fete-de-la-musique.html<p>Belle soirée à Paris...</p>
<p>Un petit tour à Denfert puis à République, en passant pas mal de fois dans le quartier latin entre 2 métros.</p>
<p>Et pour finir danse sur de la vielle disco au marais et fondant au chocolat dans les paillettes du quartier gay...</p>
<p>Vive Paris !</p><p>Belle soirée à Paris...</p>
<p>Un petit tour à Denfert puis à République, en passant pas mal de fois dans le quartier latin entre 2 métros.</p>
<p>Et pour finir danse sur de la vielle disco au marais et fondant au chocolat dans les paillettes du quartier gay...</p>
<p>Vive Paris !</p>Premiere soirée à Budapest, suite2005-06-21T14:30:00+02:002005-06-21T14:30:00+02:00vivianetag:None,2005-06-21:/premiere-soiree-a-budapest-suite.html<p><img class="alignleft size-full wp-image-963" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/18.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p>Nous sortons à nouveau avec tous nos bagages, dans la chaleur (car il fait très chaud pour un début mai), et tentons de rejoindre ce qui doit être notre chambre. Celle-ci est au moins à 500m de …</p><p><img class="alignleft size-full wp-image-963" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/18.jpg" alt="Budapest" width="150" height="100" />Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p>Nous sortons à nouveau avec tous nos bagages, dans la chaleur (car il fait très chaud pour un début mai), et tentons de rejoindre ce qui doit être notre chambre. Celle-ci est au moins à 500m de l’auberge (où nous prendrons le petit déjeuner). Enfin nous trouvons notre immeuble dont l’intérieur ressemble plus ou moins à celui que nous avons quitté. La chambre est au 2eme étage, nous ne voyons qu’un vieil ascenseur en fer qui n’a pas l’air de fonctionner : nous montons à pied. Nous cherchons, mais ne voyons que des habitations et rien qui ressemble à la description de la dame de l’auberge. Nous errons sur des balcons donnant sur une jolie cour, perdus. On trouve un autre un ascenseur, nous ne sommes pas au bon étage, nous montons encore (en ascenseur cette fois), mais on ne trouve toujours pas. Finalement Sébastien me laisse en plan au milieu de l’escalier avec les bagages et part à la recherche de la chambre. Il fait très chaud, mes affaires sont lourdes, je suis épuisée. Enfin, on la trouve ! Elle est derrière une grosse grille blanche et donne elle aussi sur le petit balcon. Avec le gros trousseau de l’auberge, nous arrivons avec difficulté à ouvrir les 2 portes fermées par 3 clefs. A l’intérieur, c’est un petit appartement composé d’une cuisine, de toilettes et d’une salle de bain, et à priori de 2 chambres. La notre est la numéro 2, nos voisins ne sont pas là. Nous y entrons enfin, éreintés. Là, nous pouvons souffler, la chambre est grande, il fait frais, il y a plusieurs petits lits qui n’ont pas l’air trop inconfortables et un petit divan qui a bien vécu.</p>
<p>Après avoir repris un peu nos esprits, nous tentons d’ouvrir la valise. Mais nous avons beau tordre toutes nos clefs et casser toutes mes épingles à nourrice, les petites serrures restent bel et bien fermées. On laisse tomber pour l’instant et on décide de sortir acheter du shampoing (j’en ai absolument besoin mais le notre est dans la valise). Mais au moment où nous nous préparons, la sonnette retentit. Prudemment on s’approche de la porte : ce sont nos voisines. 2 jeunes filles ukrainiennes (mais ça on n’est pas sûr) qui sont là avec un de leurs amis qui a gardé les clefs. Elles sont venues pour un concours de jeu de cartes style Magic et repartent demain. Elles déposent juste leurs affaires et repartent. Nous sortons nous aussi, commentant l’étrangeté de notre situation. Après quelques centaines de mètres dans les rues de Budapest, nous trouvons une sorte de dépanneur qui vend 2 ou 3 bouteilles de ce qui semble être du shampoing (mais on n’est pas très sur, tout est marqué en hongrois !). Sébastien veut tenter d’utiliser les mots qu’il a appris mais il est désarçonné par l’aspect hostile et mutique du vendeur. Il est tellement troublé qu’il se trompe et donne 5000 forints à la place des 1000 que coûtait le shampoing. Tant pis !!</p>
<p>En rentrant dans la chambre, nous croisons une dame hongroise sur le petit balcon, que nous aurions mieux fait de croiser la première fois. En effet, nous croyant perdus, elle nous indique la chambre puis discute avec nous dans un mélange d’allemand et d’anglais (le « nem ertem » hongrois ayant bien servi). Nous ressortons assez rapidement pour aller manger, il est déjà au moins 20h30. La rue devant notre « hôtel » est une allée piétonne pleine de café touristes où l’on peut manger dehors sous les arbres. Nous la parcourons et nous installons dans le dernier qui a l’air moins cher. Le serveur parle anglais ce qui est rassurant car nous n’arrivons pas à sortir un seul mot de hongrois, et ce, malgré le guide de Sébastien. Le serveur nous confond sans arrêt avec la table des voisins (même pour l’addition) et nous attendons nos plats ¾ d’h, mais nous mangeons bien et quittons le restaurant à temps pour rejoindre l’auberge où doivent arriver maman et Alice.</p>Première soirée à Budapest2005-06-20T23:55:00+02:002005-06-20T23:55:00+02:00vivianetag:None,2005-06-20:/premiere-soiree-a-budapest.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p>L’avion « Wizzair », est tout rose et minuscule. On y accède en marchant à l’extérieur et en grimpant sur un petit escalier. Le placement est libre, et de toutes façons l’avion n’est pas plein …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p>L’avion « Wizzair », est tout rose et minuscule. On y accède en marchant à l’extérieur et en grimpant sur un petit escalier. Le placement est libre, et de toutes façons l’avion n’est pas plein. Nous prenons 2 places et je m’installe près du hublot. L’ambiance du personnel a l’air très joyeuse : les hôtesses passent leur temps à éclater de rire aux blagues du steward, et ont beaucoup de mal à se retenir lorsqu’elles doivent s’adresser aux voyageurs. Le vol se passe très bien, je passe une bonne partie du temps à dormir, n’ouvrant les yeux que pour profiter du magnifique paysage des nuages, des plaines, et surtout des montagnes enneigées que nous survolons.</p>
<p>Nous arrivons très rapidement à Budapest. En arrivant dans la navette avion-aéroport nous allumons nos portable pour prendre des nouvelles d’Alice et maman. Mais là, Sébastien a un flash terrible : les clefs de notre grosse valise sont sur le trousseau qu’il a passé à maman pour qu’elle prenne sa voiture. Nous réussissons très vite à appeler le portable d’Alice : elles ont trouvé un avion et arrivent ce soir à 21h, mais malheureusement elles n’ont pas pris nos clefs. Nous récupérons notre grosse valise mais pressentons déjà qu’il va être difficile de l’ouvrir.</p>
<p>L’aéroport de Budapest est plus grand et plus moderne que celui de Beauvais. Nous arrivons à tirer de l’argent, à confirmer tant bien que mal notre vol de retour (auprès d’une employée qui ne comprend rien à l’anglais de Sébastien mais qui est bien plus réceptive au mien) et nous approchons du guichet des « minibus airport ». Là, nous donnons le nom de notre hôtel et achetons deux tickets puis on nous envoie attendre sur des sièges un peu plus loin. Sébastien en profite pour sortit son « hongrois utile en voyage » et commence à me répéter les mots qu’il a tenter d’apprendre pendant le vol. Je ne retiens rien, mais lui non plus !</p>
<p>Le chauffeur vient nous chercher assez rapidement et nous montons dans le minibus avec d’autres touristes. A travers les vitres je regarde les banlieues de Budapest puis ses rues, à la fois vétustes et luxueuses. Au bout d’1/2 heure environ, le bus nous dépose dans une rue avec comme instruction « just here on left ». Il nous faut un certain temps pour comprendre que le « yellow sub’hotel » se trouve bien au bout de cet espèce de couloir sombre à l’intérieur d’un vieil immeuble. Après nous être perdus dans une étrange cour sans issue, nous trouvons enfin l’interphone qui se trouve à 20 m de la porte d’entrée. Il ne faut donc pas hésiter à courir pour ouvrir cette dernière. Là, nous nous trouvons dans une grande cage d’escalier dont le sol est recouvert de vieilles mosaïques avec une rampe en fer forgé et sans ascenseur. Il nous faut monter trois étages…</p>
<p>Enfin en haut, nous sonnons à la grande porte jaune du « yellow sub » et entrons dans l’auberge. Celle-ci pullule de jeunes touristes internationaux, de sacs, de bazar en tout genre. Elle n’est pas très grande, nous sommes dans un espèce de couloir et il semble y avoir d’autres pièces derrières. Une grosse dame d’age moyen nous accueille avec un anglais rapide marqué par son accent hongrois mêlé d’américanisme (des « guys » tous les 2 mots) mais qui reste assez compréhensible. Elle s’assoit à son bureau, une sorte de niche coincée dans le couloir, et commence à nous expliquer où nous allons loger. Nous ne seront pas dans le même bâtiment que maman et Alice, il nous faut sortir de cet immeuble prendre une rue puis une encore une autre, ça a l’air compliqué, heureusement, elle marque tout sur un petit plan. Enfin, elle nous prend notre passeport en gage contre les clefs et nous souhaite un bon séjour...</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-970" title="Budapest" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/19.jpg" alt="Budapest" width="100" height="150" /></p>Récit du départ !2005-06-20T17:20:00+02:002005-06-20T17:20:00+02:00vivianetag:None,2005-06-20:/recit-du-depart.html<p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p>L’avion partait à 15h30 de l’aéroport de Beauvais. Nous avions prévu d’y arriver entre 13h et 13h30 et pour cela de partir à 11h du matin. Nous voilà donc à 11h avec tous nos …</p><p>Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !</p>
<p>L’avion partait à 15h30 de l’aéroport de Beauvais. Nous avions prévu d’y arriver entre 13h et 13h30 et pour cela de partir à 11h du matin. Nous voilà donc à 11h avec tous nos sacs (valise, sac à dos et sac à main, portable) dans la voiture en direction de Noisiel pour y aller chercher maman et Alice. Maman me fait peur avec les vols en auberge de jeunesse : je décide de ne pas prendre mon portable. Tout se passe bien jusqu’à l’arrivée à l’aéroport. Ce dernier est tout petit. On gare la voiture dans un de ces 2 parkings : 2 champs en plein air. On s’apprête à y laisser la voiture de Seb pour qqs jours et on part avec tous les bagages, à pied, vers le bâtiment principal entre les poules et le cimetière. Nous n’avons aucun mal à trouver la file pour l’enregistrement. L’aéroport paraît en construction, les lampes marchent mal, il n’y a pas plus de deux boutiques, c’est un grand hall en béton plein d’enfants brailleurs.</p>
<p>Là nous rencontrons le problème qui aura le plus de conséquences pour le voyage : au moment d’enregistrer les bagages, maman ne retrouve plus sa carte d’identité. Elle a beau chercher partout et vider son sac, elle n’est nulle part. Seule conclusion possible : elle l’a oubliée à la maison après l’avoir montrée à Sébastien. M. Poix confirme la triste nouvelle sur le portable. Il n’y a plus qu’une seule solution : partir à 3 Alice Sébastien et moi, et attendre maman à Budapest qui prendra un autre avion. Nous retournons voir l’employé, très patient, de l’enregistrement et lui annonçons la nouvelle. Mais au moment ou nous donnons nos trois cartes d’identités, celui-ci fait une remarque judicieuse : « Mais mademoiselle, en s’adressant à ma sœur, vous n’avez que 17 ans, vous êtes mineure, il vous faut une autorisation de sortie du territoire ou votre passeport ». Maman n’a rien pour prouver qu’elle est bien la mère d’Alice, et dans cette situation absurde Alice doit rester à Paris avec maman et prendre un autre avion. Nous ne sommes plus que 2 à partir.</p>
<p>Nous quittons donc Alice et maman et nous apprêtons à embarquer avec de l’argent que nous a passé maman et une seule carte bleue (celle de Seb). Car en effet, celle de maman s’était faite avalée par un appareil la veille et je lui ai donc prêté la mienne pour qu’elle ai de quoi acheter les nouveaux billets d’avion. Le hall d’embarquement est tout petit, il n’y a que trois portes. L’unique café paraît sale, les enfants braillent toujours autant. L’aéroport se termine par une salle d’attente sous des tentes qui tremblent de toutes leurs armatures dès qu’un avion décolle. Assis sur des chaises métalliques dans la chaleur et la poussière, nous tapotons frénétiquement sur nos portable pour établir la liaison entre les parents de Seb et ma mère et Alice, essayant d’obtenir le plus d’information possible concernant le futur vol de ces deux dernières. Mais c’est dans l’incertitude que nous montons dans l’avion, en route vers Budapest.</p>
<p><img class="aligncenter size-full wp-image-974" title="Wizzair" src="http://www.viviane-voyages.com/wp-content/uploads/2005/06/110.jpg" alt="Wizzair" width="150" height="112" /></p>Bonjour !2005-06-20T17:15:00+02:002005-06-20T17:15:00+02:00vivianetag:None,2005-06-20:/bonjour.html<p>Hello !
Guten Tag !
Grüss Got !
Buenos Dias !
Dobar Dan !
Yo Napot Kivanok !
Buongiorno !
Annyonghaseyo !</p><p>Hello !
Guten Tag !
Grüss Got !
Buenos Dias !
Dobar Dan !
Yo Napot Kivanok !
Buongiorno !
Annyonghaseyo !</p>