Halloween

IrlandePour ceux qui ne sont pas au courrant, aujourd'hui, c'était halloween !

Et ici, c'est bien plus important qu'en France, tout le week-end, les gens ont fait la fête. Dimanche soir, notre colloc Maria était invitée à une soirée et nous a proposé de venir. Nous avons eu le temps d'acheter un peu de maquillage et un joli masque de squelette dans l'après midi et avons passé notre soirée dans une maison du centre ville à danser sur de la musique trop forte ou à discuter dans la cuisine. Evidemment nous ne connaissions pas grand monde mais à vrai dire, c'était le cas d'une grande partie des gens. Il y avait même une bonne proportion des invités qui s'étaient invités tout seul en voyant la fête de l'extérieur et ne connaissaient aucun des habitants de la maison. Certains étaient déguisés, d'autre pas, beaucoup étaient espagnols et tout le monde était bourré _ à part moi, cela va de soit _. Il était assez difficile d'avoir une conversation étant donné qu'on entendait rien et que l'alcool ne rend pas les irlandais très articulant. Quant aux espagnols, ils parlaient souvent espagnols entre eux. Mais bon, on s'est quand même bien amusé et c'était vraiment sympa de pouvoir fêter halloween.

Maria s'est entichée d'une vache espagnole bourrée (comprenez un jeune homme déguisé en vache, qui parlait très mal l'anglais et qui avait bu beaucoup d'alcool) et il parait que quand nous sommes partis (avec elle), la vache (José) et un autre ami de Maria (jaloux et aussi nommé José) se sont battus pour ses faveurs. Pendant ce temps, nous, nous errions dans les rues de Dublin à 3 heures du matin hélant désespérément un taxi. Il est drôle de se promener dans Dublin la nuit d'Halloween. Car les rues sont pleines de gens pas très frais et habillés n'importe comment qui se battent tous pour les taxi, nombreux mais déjà pris. Heureusement, il y en a tout de même un qui s'est arrêté pour nous et nous sommes rentrés nous coucher dans notre petite maison de Castel Elms. Le lundi était férié, mais Maria travaillait quand même et il lui a sans doute fallut beaucoup de courage pour se lever après une si courte nuit.

Quand à la vache espagnole, elle le revoit vendredi, jusque là suspense ...

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De retour en Irlande

Voilà maintenant deux semaines que je suis rentrée en Irlande.

Et donc, comme prévu, je me suis mise à la recherche d'un emploi.

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Mais voilà, ce n'est pas si facile !! Bien sûr, j'ai ma licence d'informatique, mais je manque cruellement d'expérience... surtout que je ne suis pas très intéressée par les boulots classiques des français dans les call-center, ni par devenir serveuse dans un pub.

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La première semaine, j'ai envoyée confiante mon CV à plusieurs boîtes qui cherchaient des sofware engineer, même si à chaque fois il était demandé au moins un an d'expérience. J'ai toujours mis en avant mon magnifique site web que j'ai faite toute seule et qui est trop bien, mais personne ne m'a répondu. Si ce n'est quelques réponses négatives.

Heureusement, je ne me suis pas découragée si tôt, et j'ai donc décidé de chercher un stage. Plusieurs méthodes :

  • Continuer à regarder les offres d'emploi sur mes sites préférés, mais contacter directement l'employeur en lui proposant mes services de stagiaire motivée. En plus, parfois je postule aussi directement pour des boulots, faut pas se décourager...
  • Taper Software sur goldenpages.ie et prendre le numéro de toutes les entreprises qui ont plus ou moins l'air de fabriquer des logiciels. Je viens de commencer cette activité passionnante aujourd'hui mais mon portable n'a plus de batterie, si bien que je n'ai fait que recopier des numéros et demain j'appellerai. De mon joli petit accent français, je dirai quelques choses du genre : " Hi, My name is Viviane, I'm a french recent Graduate in IT and I'm looking for an internship. Is there a possibility for me to send you my CV ? "

    Car j'ai oublié de préciser quelque chose. Il n'est pas très utile de simplement envoyer un CV, en général il faut aussi rappeler ou re-mailer s'il n'y a pas de numéro de téléphones. Encore une fois, c'est mon très joli accent français qui prend alors le relais : "Hi, my name is Viviane. I sent you my CV on monday, and I would like to know if you considered it."

    Si certains doutent encore de mes grandes capacité en langue anglaise, voici une de mes lettres de motivation,

    Dear Sir,

    I have recently gained the French equivalent of a Bachelor of Computer Science with highest honours. Rather than staying at University I have decided to move to Dublin to gain practical experience and I am now looking for an internship to improve my skills. Flynn Network Solutions seems to be a dynamic growing up company and it would be a great opportunity for me to work with you.

    I have already a good working knowledge of programming languages (C, Java, PHP, Action Script) and I quickly learn as can be seen using PHP, Action Script and Mysql databases (www.litterales.com/jeux, 1200 visits a day). Indeed, I have been developing my website for 3 years by myself.

    As well as my BSC. in Computer Science I have also gained a Bachelor of Mathematics and being the only student doing these together. I am capable of working and studying alone (1st place of 70 students in Mathematics and in Computer Science). I have a strong willingness to learn and feel I have much to offer your company.

    Please consider me for your team - I will be at your disposal for an interview.

    Yours sincerely

    Viviane Pons

    Joli, hein ?

    Bon, pour terminer, je pense que certains d'entre vous s'inquiètent de la situation de Seb et c'est bien légitime car je ne suis pas seule sur terre. Eh bien, qu'ils cessent de s'inquiéter, Seb va très bien. Il va sans doute être pris pour devenir support technique chez HP et vous pourrez lui parler chaque fois que votre imprimante tombera en panne. Il a passé un entretient hier qui s'est bien passé, c'est un boulot avec plein d'opportunités de carrières et qui correspond tout à fait à ses capacités. Et en plus, il a peut être une ouverture pour travailler chez Google !!! Pour l'instant, rien n'est sûr mais on ne sait jamais...

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    Howth

    IrlandeSamedi dernier, le temps était absolument magnifique. C’est pour cela que nous avons décidé d’aller faire un tour à Howth, la presqu’île au nord de la ville.

    Comme tous les samedi, nous sommes d’abord aller à l’échange linguistiques japonais où nous avons enfin rencontré une coréenne !! (Qui parlait très bien le japonais, d’ailleurs). Ensuite, après s’être restauré d’un Bagel (sorte de gros pain rond en forme de beignet) nous avons pris le bus 32 vers Howth. Nous n’étions sans doute pas les seuls à avoir eu la même idée, car nous sommes bien restés ½ h dans les embouteillages. Le bus avançait lentement le long de la côte. Sur notre gauche de riches propriétés aux architectures étonnantes et pas toujours de très bon goût, sur notre droite la longue baie verdâtre désertée par la marée qui sépare la ville de Bull Island et devant nous la silhouette imposante de la presqu’île se découpant sur le ciel bleu.

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    Enfin le bus traverse la petite langue de terre large d’à peu prés un kilomètre qui relie Howth au reste du monde et nous arrivons sur la presqu’île. Nous décidons de rester jusqu’au terminus et passons devant le petit port ensoleillé plein de dublinois ravis. Puis le bus monte dans le village vers ce qui semble être le point culminant de l’île où il nous laisse en touristes égarés.

    IrlandeTrès vite, nous trouvons le début d’une balade à travers la lande. En bas, il y a la mer, autour il y a le ciel. Nous marchons entourés par les buissons hirsutes balayés par le vent. De loin, ils prennent une couleur rouille, mais des éclats de jaune doré, de mauve et de vert rendent le paysage magnifique. La côte se termine par des falaises abruptes au pied desquelles la mer vient se jeter.

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    Après vingt minutes de marche, notre chemin rejoint la route. Nous descendons alors vers la ville à travers un petit chemin boisé. Nous mangeons les cacahouètes achetées au marché et cueillons quelques mures sur les ronces envahissantes. Derrière les roches, nous découvrons une plage, personne de se baigne mais la mer turquoise brille sous un soleil estival.

    IrlandeEnfin, nous arrivons dans le centre, marchons sur la grève le long des bateaux, dans le soleil et le vent. Il est déjà cinq heures, nous décidons d’aller prendre une tasse de thé. En chemin, nous croisons une de nos connaissances françaises (c’est qu’on commence à connaître beaucoup de gens à Dublin). Comme nous, elle profite du beau temps et s’est même baignée ! Elle nous affirme même que l’eau était bonne mais comme elle est bretonne, je me méfie.

    On est entré dans un petit salon de thé pas très cher dans lequel nous avons enfin goûté au gâteau à la carotte (assez bon d’ailleurs). Puis nous avons pris le chemin du retour. Plutôt que de prendre le bus, nous avons commencé la route à pied. Assez rapidement, nous avons trouvé comment rejoindre la plage de Sutton qui relie Howth à la ville. Pied nue dans le sable froid, je marche doucement sous le soleil de la fin de l’après-midi. La mer montante recouvre peu à peu les longues langues dorées. Sous les rayons du soir, le sable oscille entre l’ocre, le brun et le beige. Les ombres s’allongent et la mer argentée brille sous le ciel si clair.

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    IrlandeNous rejoignons une station de Dart et commençons à étudier le plan pour savoir comment rentrer chez nous. Howth n’est pas très loin de Coolock où nous habitons, cependant il n’y a pas de bus qui les relient ! Il faudrait passer par le centre ville ou par Malahide au nord mais le détour engendré serait vraiment stupide. Le seul moyen est de rejoindre à pied le terminus du bus 17 qui s’arrête raisonnablement près de notre rue. Nous sommes déjà un peu fatigués et essayons de prendre un raccourci. Mauvaise idée !! Nous nous perdons dans les quartiers résidentiels dublinois sous la nuit tombante, puis sous la nuit tombée, entre les petites maisons et les chats effrayés. La balade sur la plage est bien loin et j’essaye de me concentrer pour retrouver la sensation de mes pieds nus dans le sable pour oublier la douleur que j’éprouve à chaque pas. Nous avions quitté le petit salon de thé à 17h30 et il est bien 20h quand on arrive enfin à l’arrêt de bus. Commence alors une longue attente heureusement égaillée par la présence d’une dublinoise avec qui nous discutons. Nous parlons du beau temps, du temps en général, de la violence des jeunes, des problèmes de drogues, de la soirée chez sa sœur et des voyages en Grèce. Enfin le bus arrive et nous découvrons (avec l’aide de la dublinoise) qu’il s’arrête vraiment juste à côtés de chez nous. C’est une information assez intéressante étant donné que ce bus va à l’aéroport…

    Enfin, nous arrivons chez nous. Ereintés mais contents. Le dimanche, il fait moins beau et nous passons la journée à dormir, à glander, et à réviser notre coréen. Il faut bien se reposer des temps en temps !

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