Deuxième jour à Budapest, suite

Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !

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BudapestAujourd’hui, il fait bien moins beau qu’hier, il fait même froid et pluvieux. Heureusement, j’avais, dans mon sac à main, un gros pull qui me sert de veste. D’ailleurs, Alice, qui n’a aucun problème de valise, est bien moins couverte et frissonne. Sous la pluie qui nous agresse en sortant du tram, mon châle me sert de capuche. Nous sommes retournés à Buda, notre première idée étant de visiter la citadelle. Mais pour cela, il faut monter en haut d’une colline à pied, et il pleut, et on a froid. On se redirige vers le musée d’art moderne situé dans le même bâtiment que le musée de l’art hongrois. On prend un autre tram, on se perd un peu, et on arrive en fin en face du musée d’art moderne sur lequel il est inscrit : « Venez nous voir à notre nouvelle adresse bla bla bla ». Ce n’est pas notre jour. On se rabat sur le musée de l’histoire de la Hongrie (toujours dans ce même palais). On passe rapidement sur l’histoire du moyen âge et on s’attarde surtout sur le XXe siècle. On visite également l’expo d’un peintre hongrois inconnu de nous, mais très intéressant.

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BudapestEn sortant, on décide d’aller manger. Seb sort son guide et nous guide à travers Buda pour rejoindre le « café pierrot ». En fait, c’est un lieu assez chic, et nous avons l’air de pouilleux. Mais bon, nous avons froid et sommes attirés par les bons goulaschs chauds. Maman et moi prenons une soupe de goulasch et goûtons ensuite à une des spécialité de Buda : les crêpes fourrées aux graines de pavot. Le repas prend un certain temps, mais nous ne sommes pas pressés. Nous avons déjà fait nos plans pour cette après-midi : nous allons enfin découvrir les fameux bains hongrois. Aujourd’hui, nous allons aux bains Gellert, très célèbres, qui se trouvent à Buda, près du Danube.

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Deuxième jour à Budapest

Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !

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La deuxième journée commence mal. En effet, à 8h30, alors que nous dormons encore, un bruit de clef se fait entendre et une jeune femme entre dans la chambre. On ouvre péniblement les yeux et on la trouve plantée devant notre lit. D’an air gêné, elle commence à nous parler à l’anglais. Dans notre demi-sommeil éberlué nous comprenons que allons devoir changer de chambre, mais avant toute chose, il faut se rendre à l’accueil de l’auberge. Là-bas, on apprend que l'on sera installé dans une des chambres de l'appartement d'Alice et maman.

BudapestNous découvrons donc la troisième chambre de l’appartement. Elle est vraiment spéciale. Il faut passer par la salle de bain pour entrer, si bien que si quelqu’un prend sa douche, on est coincé soit dedans, soit dehors. Le plus drôle est qu’on peut éteindre la lumière de la salle de bain depuis notre chambre. Et bien sûr, rien ne nous empêche d’ouvrir la porte à tout moment, surtout que, souvent, les gens dans la salle de bain ne se doutent absolument pas que nous sommes derrière la porte ! Mais ce n’est pas tout, il y a la porte fenêtre qui donne dans la chambre d’Alice et maman. Nous ne pouvons pas l’ouvrir, mais le rideau étant de notre côté, il nous suffit de le pousser pour voir l’intérieur de leur chambre ! Mais l’aspect le plus étrange de la pièce vient peut-être des énormes placards neufs qui recouvrent tous les murs, alors que la chambre est petite et qu’il n’y a qu’un seul lit double… Par contre, rien n’a été fait pour véritablement condamner la porte fenêtre. Il n’aurait pourtant pas été difficile d’installer autre chose qu’un rideau translucide…

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Fin de la première journée à Budapest

Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !

BudapestIvan doit repartir, il nous indique un bus qui descend vers Pest. Nous décidons d’aller voir une des grandes rues qu’il nous a indiqué. Il est déjà 18h, je commence à désespérer pour ce qui est de mes vêtements. En effet, j’ai tout de suite remarqué en arrivant à Buda qu’il n’y avait aucune boutiques (contrairement à ce que maman avait dit). Et à cette heure là les magasins ferment. Mais en arrivant sur la Vaci Utca je découvre que là, il y a des magasins et qu’ils sont encore ouverts ! Mais le temps presse, ils vont fermer. En fait cette avenue est très « Europe de l’ouest », on y trouve des Pimkie, Gan, Benethon et autres boutiques de ce genre. Et les prix sont très chers comparés à ceux de notre rue à l’auberge. Je renonce donc vite à m’y acheter des robes (1 ou 2, car j’en ai besoin). Par contre, il me faut absolument des sous-vêtements ! Je parcours donc toutes les boutiques encore ouvertes à toute vitesse suivie de très près par Alice qui s’intéresse beaucoup à tout ça, compare les prix, calcule en euros pour savoir si ça « vaut le coup » par rapport à la France. Mais aucunes de ces grandes chaînes ne s’occupe des besoins de tous les jours : pas de petites culottes. Au bout de la rue, on tombe en face d’un magnifique bâtiment : ce sont les grandes halles que nous ne pourront malheureusement pas voir ouvertes. Nous bifurquons vers le quartier juif dont Ivan nous a dit beaucoup de bien. Et c’est en passant sous une route, dans une bouche de métro que je trouve, enfin, une boutique qui vend des culottes (ainsi que pas mal de bas qui avaient l’air plutôt intéressant). Ouf, je n’aurais pas à faire la lessive ce soir.

BudapestAu bout d’un moment, on se retrouve devant la grande synagogue. Elle est magnifique mais nous n’auront pas le temps d’y retourner pour la voir de l’intérieur : dommage, on loupe sûrement quelque chose. Dans le soleil couchant, on s’installe dans un café en face, pour se reposer un peu et boire un verre. Il est déjà tard quand on se décide à s’en aller. Ivan nous a indiqué un petit resto dans le quartier juif : le fricci papa. Après une forte concentration sur le plan et quelques minutes de marche, on le retrouve enfin, mais il est déjà fermé ! (Ils ne servent pas après 21h). Nous marchons donc encore un peu, plutôt au hasard, et nous nous retrouvons dans un restaurent italien. Heureusement, ils font pas mal de plats hongrois et l’on mange très bien. (Il aurait quand même été dommage de prendre des spaghettis carbonaras…) Le serveur est tout jeune et ne parle pas beaucoup (comme beaucoup de hongrois) mais nous est très sympathique. Comme souvent, maman donne un pourboire, mais il s’en suit un grand débat pour savoir si le service est compris ou non dans les prix (ce qui modifie considérablement le pourboire !). En sortant, on se rend compte avec surprise que l’on est juste à côtés de l’hôtel. On rentre chacun dans notre chambre : notre première journée à Budapest est terminée.

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