La première chose que l'on fait en arrivant à Dublin ? Rencontrer les autres français !!

Enfin non, quand même j'ai d'abord visiter un peu le centre vendredi matin avec Seb. C'est d'ailleurs là que par hasard, entre deux annonces en polonais, j'ai trouvé une pub pour des cours d'anglais à "Grafton College" que je vais commencer dès lundi. Et donc, comme je n'ai plus à m'inquiéter pour mon anglais, je peux passer sans complexe la soirée avec des français !

IrlandeNous avions rendez-vous devant le Spire, qui est un grand pic au milieu de O'Connel Street, une des rues principales du centre ville. Pour moi qui suit passée tous les matins depuis trois ans devant le grand pic qui jaillit de la Terre devant l'école d'ingénieur l'ESIEE, ça ne me dépayse pas trop ... Le seul problème, c'est qu'on n'était pas les seuls à s'être donnés rdv là (faut dire, c'est plutôt voyant) et que notre seul signe distinctif, c'était qu'on était français... On devait donc marcher à côté de chaque groupe de jeunes qui avaient l'air d'attendre pour identifier leur origine. On commençait à désespérer entre les Italiens et les Espagnols quand on a enfin entendu une langue familière...

On s'est ensuite retrouvé parmi une petite dizaine de french guy, certains là depuis 6 mois d'autres depuis 2h et on s'est dirigé vers Temple Bar.

IrlandeTemple Bar, c'est LE quartier animé de Dublin, celui que tout le monde connaît et où tout le monde va pour boire des Guiness dans des pubs. Seulement moi, je n'avais pas encore eu le plaisir de m'y balader. C'est vrai que c'est vachement sympa et très animé. Donc, pour pas faire original, on est allé dans un pub. Un pub, c'est un peu comme un bar, seulement les gens boivent des Guiness. Mais il y a une autre différence notable dans les pubs irlandais. Ca ne m'a pas tout de suite frappé, mais j'ai quand même senti que je n'étais pas un bar français. Pourtant, outre l'anglais et la Guiness, ça ressemblait beaucoup. Des jeunes, des gens debout qui boivent, de la musique trop forte, mais ... On respire ! Normalement, les bars, c'est complètement enfumé, c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne les apprécie pas vraiment. Mais voilà, en Irlande on n'a pas le droit de fumer dans les lieux publics, et donc, on respire normalement dans les pubs : sensation bizarre. J'ai d'abord mangé un morceau avec Seb puis on a rejoint les autres français sur la terrasse du toit : justement, eux, ils voulaient fumer ! J'ai personnellement beaucoup de mal à apprécier la Guiness, c'est vrai qu'elle laisse un arrière goût assez agréable, mais je ne peux pas m'empêcher de grimacer dès que j'en avale une gorgée. A vrai dire, je n'aime pas la bière, ni trop l'alcool, et donc, je suis bien embêtée et ne sait pas trop quoi boire pour ne pas avoir l'air ridicule quand je vais dans un pub. Parce qu'en plus, je suis pas une fan de coca ! Cette fois-ci, je n'ai rien pris, mais le problème risque de se poser à nouveau d'ici la fin de l'année. Enfin bon, passer la soirée avec les français était bien agréable. D'ailleurs, on les a revus le lendemain en fin de matinée. On était censé aller visiter une galerie d'art moderne, mais finalement on est à nouveau allé se balader dans Temple Bar pour profiter du petit marché du samedi matin. Puis on a flâné dans les rues, visité une galerie de photos, vu un défilé de motos, mangé des gâteaux de pomme de terre épicés et écouté un chanteur de rue sur Henry Street accompagné d'un danseur à qui il manquait la moitié d'un pouce et qui avait l'air un peu éméché.

C'est à ce moment, qu'un peu fatigué, nous avons décidé de rentrer nous reposer chez nous. Mais voilà, à peine le temps de se poser à la maison, qu'on est reparti avec Maria pour rejoindre Peter à un festival de "musiques du monde" à l'autre bout de Dublin !

Irlande

En fait, il nous a rejoint dans le centre avec une bande d'amis slovaques à lui. On a pris le bus ensemble et après un temps très long, on est enfin arrivé. Le bus a traversé plusieurs quartiers du sud que je ne connaissais pas encore. Moi je vis à Coolock qui est plutôt dans le nord. En dehors du centre je n'avais vu que des maisons. Vers le sud, il y a plus d'immeubles et les quartiers ont l'air plus chics. Cela ressemble plus aux autres villes que je connais. Le festival avait lieu au bord de la mer, j'étais contente car je n'avais pas vu la mer depuis le voyage en avion. La côte était bordée de maisons colorées et de groupes hétéroclites qui allaient et venaient autours de nous. Nous avons rejoint la scène principale où un groupe d'une origine inconnu jouait une musique rythmée et entraînante. D'ailleurs, devant la scène, les festivaliers qui avaient sans doute déjà bu plusieurs bières (tout comme Peter et ses amis), sautaient dans tous les sens comme des lapins rendus fous par la musique. Une amabilité générale régnait entre les gens qui se saluaient et se parlaient sans se connaître, dansaient comme des diables sans aucun complexes. D'après les vêtements et les couleurs, toutes les origines imaginables étaient présentes. Et chose plus rare, malgré la majorité de "jeunes", tous les âges étaient représentés. De vieux pépés avec leur cannes se trémoussaient tranquillement et de vieilles mémés sautaient elles aussi de tous côtés. Nous avons dansé nous aussi, essayé vainement de discuter avec une Tchèque au nom étrange qui ne parlait pas très bien anglais (ou est-ce nous ?). Après une heure environ, nous avons décidé de rentrer. Seb était un peu malade et nous savions qu'il nous faudrait du temps avant de rejoindre notre chez-nous. En effet, le bus qui nous a ramenés au centre a mis au moins 3/4 d'h plus les 20 min de trajet jusqu'à Coolock, sans compter l'attente, nous sommes partis à 19h20 arrivés à 21h15 !

Nous avons bien fait de rentrer tôt, car aujourd'hui Seb est complètement malade ! Je suis d'ailleurs la seule personne en bonne santé dans cette maison ce qui me fait un peu peur. Aujourd'hui, ce fut journée tranquille. J'ai passé la grande majorité du temps dans la chambre à lire mon bouquin (Kafka sur le rivage de Murakami), je suis seulement sortie faire les courses, laissant Seb fiévreux dans le lit.

Demain, je commence les cours d'anglais, je ne suis ici que depuis 3 jours, j'ai encore tout le temps ...