Films de Mars

En mars, 6 films !

Avatar de James Cameron

Et oui, ce n'est qu'en mars que j'ai vu Avatar, un peu en retard sur tout le monde. A vrai dire, ce film ne m'attirait pas du tout, et donc, à chaque fois, il y avait quelque chose de mieux à voir. Mais bon, comme j'ai vu qu'il passait encore au MK2 Nation en 3D...

Enfin bref, c'est un film agréable même si la 3D donne un peu mal à la tête, de belles images c'est vrai. Et puis ça offre la satisfaction que tout se passe exactement comme on se l'imagine, on sait tout de suite qui est le méchant (on peut pas le louper) et qui sont les gentils. Il y aurait pu avoir des thèmes un peu plus poussés comme par exemple celui du rapport au corps, légèrement abordé, mais tout est finalement tellement édulcoré que ça en devient une belle fable rose bonbon et sans tâches.

I Love You, Philip Morris de John Requa et Glenn Ficarra

Ce second film du mois est beaucoup plus dérangeant que le premier ! D'ailleurs, il n'est toujours pas sorti aux Etats-Unis. Mais qu'est ce qui dérange exactement ? C'est difficile à dire... Il y a déjà eu des films sur l'homosexualité mais celui là fait tellement dans l'extrême, presque caricatural, qu'il choque sans doutes des deux côtés !

J'avais peur d'être un peu sur la réserve, mais j'ai véritablement apprécié ce film, et ri à de nombreux moments. Cela tient beaucoup au jeu de Jim Carrey qui même dans l'extrême et l'excès arrive à trouver une vérité touchante à son personnage et qui le rend humain derrière les grimaces.

Shutter Island de Martin Scorsese

On retrouve ici le duo Scorses -Dicaprio déjà présents dans de nombreux films pour une adaptation d'un roman de Denis Lehane. J'avais pour ma part lu et apprécié le roman et donc pas de grosses surprises pour moi car le film reste très fidèle à l'auteur. J'ai pu donc apprécier la réalisation, l'image très travaillée, tout cet univers créé pour faire ressentir la folie au spectateur d'une façon profonde et glaçante. Une belle réussite.

Soul Kitchen de Faith Akin

Je n'ai malheureusement pas vu les autres films de ce réalisateur dont j'ai entendu beaucoup de bien. Mais j'ai pu apprécier cette très agréable comédie pleine de personnages délirants et de situations ubuesques. C'est ce qu'on appelle un "feel good movie" : agréable, drôle et qui met de bonne humeur pour la journée !

The Ghost Writer de Roman Polanski

Ça pourrait être un film d'espionnage classique mais ça ne l'est pas. Il y a quelque chose en plus, quelque chose d'effrayant dans cette maison trop parfaite, dans cette secrétaire trop blonde et dans cette épouse taciturne.

L'angoisse est perceptible dans le jeu de Ewan McGregor et se transmet sans peine au spectateur scotché. On se laisse entrainer dans cette histoire sordide, tout comme le personnage principal, par accoups, comme plongés malgré nous dans un univers hostile. On sent la maitrise du réalisateur qui ne laisse rien au hasard, on est pris...

Les Chèvres du Pentagone de Grant Heslov

Une comédie un peu ovni et troisième film du mois avec Ewan McGregor ! Le synopsis ne m'attirait pas mais j'ai été séduite par la bande annone et les bonnes critiques. Je ne regrette pas du tout. Le duo comique Clooney / McGregor fonctionne très bien dans le genre "les boulets en Irak". Mais derrière le cocasse et la clownerie, on sent le sarcasme et l'amertume face à la société américaine. Et puis, une question demeure, jusqu'où va la vérité ? Une phrase annonce en préambule "Ce film est plus vrai que vous ne pourriez le croire"...

Commentaires

Films d'hiver : janvier - février

Pour varier un peu des critiques de livres, je vais me mettre un peu aux films en reportant sur mon blog la liste des films que je vois et mon avis.Voici la liste pour janvier et février, je n'ai pas mis ceux du festival Gerardmer car j'en ai déjà parlé !

Janvier : 7 films (+ les 16 du festival)

Tetro de Francis Ford Coppola

Très beau retour de Coppola avec ce film très personnel et en partie autobiographique. L'action est située en Argentine et la magnifique photo en noir et blanc donne à ce pays un côté tout à fait poétique et irréel. Les scènes en Terre de feu sont particulièrement magnifiques. Le scénario se déroule petit à petit en dessinant lentement les relations entre les deux frères. Les deux acteurs principaux sont excellents et on sent ici la griffe d'un grand réalisateur.

Les Contes de l'Age d'Or

Ce film composé de plusieurs petites histoires est un vrai régal. Très agréable comédie racontant les légendes urbaines du temps de Ceausescu, elle arrive sous les situations cocasses à nous faire ressentir l'horreur de la dictature.

Vincere de Marco Bellochio

Je retiens Vincere comme un film sur la folie, celle de Mussolini d'abord très bien interprété, à la fois séduisant et effrayant. Et aussi celle de cette femme, amoureuse, folle, et qui ne vit que d'une obsession, peut être belle mais maladive.

La Dame de Trèfle de Jérôme Bonnell

Joli petit film français qui, même s'il est parfois maladroit, se laisse regarder agréablement. La tension dramatique est bien tenue et c'est une belle occasion de découvrir l'acteur Malik Zidi au jeu fragile et attachant.

Les Chats Persans de Bahman Ghobadi

Un film sur la musique et sur l'Iran pour découvrir la vie qui fourmille dans les caves de Téhéran et les groupes de Hard Rock  qui jouent au milieu des vaches. Un film qui laisse un goût amer et des envies de liberté.

Février : 2 Films

Brothers de Jim Sheridan

Une histoire intéressante, de bons acteurs, quelques belles scènes. Mais tout de même, tout est un peu trop gentil. Même si ça l'air "terrible", on ne croit pas complètement aux scènes de guerres et côté maison, tout le monde est beaucoup trop sympa, rien ne dérange vraiment.

Mother de Bong Joon-Ho

Mother est aussi bon que les deux premiers films du réalisateur : Memories of Murder et The Host. Le réalisateur sait manier l'humour et le drame à la perfection dans un univers à la fois grinçant et absurde. Ici, ce n'est la société qui est directement critiquée (même si les policiers coréens n'ont pas l'air d'avoir fait beaucoup de progrès depuis Mermories of Murder) mais cet amour maternel absolu et étouffant. Certaines scènes sont glaçantes et le jeu des acteurs est excellent. La mère et le fils rendent parfaitement cette relation d'amour-haine qui les lie. En premier plan : une histoire policière, un meurtre, et une vérité étouffée.

Commentaires

Gerardmer 2010 : photos

Lee Yong-ju, réalisateur de possessed et sa traductrice

Lee Yong-ju, réalisateur de possessed et sa traductrice

Equipe du film La Horde avec les deux réalisateurs : Yannick Dahan & Benjamin Rocher

Equipe du film La Horde avec les deux réalisateurs : Yannick Dahan & Benjamin Rocher

Les deux réalisateurs de Amer : Hélène Cattet & Bruno Forzani

Les deux réalisateurs de Amer : Hélène Cattet & Bruno Forzani

John McTiernan lors de l'hommage

John McTiernan lors de l'hommage

Eric Tessier, réalisateur de 5150 rue des Ormes

Eric Tessier, réalisateur de 5150 rue des Ormes

Le jury courts métrages : Xavier Gens, Gregory Fitoussi, Mélanie Bernier et Reda Kateb

Le jury courts métrages : Xavier Gens, Gregory Fitoussi, Mélanie Bernier et Reda Kateb

Les réalisateurs des courts métrages : Béatrice Espinasse et Hugues Espinasse (Entre deux), Stefan Le Lay (La Carte), Pierre Ferrière (Toute ma vie), Matthieu Frances (Les Naufragés), Vinciane Millereau (Barbie Girls), Joyce A. Nashawati (Morsure)

Les réalisateurs des courts métrages : Béatrice Espinasse et Hugues Espinasse (Entre deux), Stefan Le Lay (La Carte), Pierre Ferrière (Toute ma vie), Matthieu Frances (Les Naufragés), Vinciane Millereau (Barbie Girls), Joyce A. Nashawati (Morsure)

Anno Saul, réalisateur de The Doot - Die Tür

Anno Saul, réalisateur de The Doot - Die Tür

Elio Quiroga, réalisateur des Témoins du Mal

Elio Quiroga, réalisateur des Témoins du Mal

Et aussi ...

Album Gerardmer sous la neige

Album Gerardmer sous la neige

Commentaires