Comme j'ai passé une bonne partie du mois de juin en vadrouille, je n'ai vu que deux films !

La Solitude des nombres premiers de Saverino Costanzo

Voilà la version film du livre que j'ai lu il y a un moment déjà et dont j'avais laissé une critique sur ce blog. J'ai apprécié l'adaptation qui prend le parti de développer le côté sombre du livre. La réalisation rappelle les codes du Giallo italien avec ses musiques et ses couleurs criardes, elle nous plonge efficacement dans l'ambiance du début des années 90 où se déroule une partie importante du film. Comme pour le livre, c’est l'enfance et l’adolescence qui sont le mieux réussies, la fin qui se concentre sur la vie adulte traine un peu et aurait mérité un montage plus court. Dommage, car c'est un film de qualité.

Le Complexe du Castor de Jodie Foster

Un film de Jodie Foster avec Mel Gibson, j'avoue que ça me faisait un peu peur, surtout vu le thème étrange : un homme profondément dépressif ne s'exprime plus qu'à travers une marionnette. J'ai été agréablement surprise. Le film reste assez convenu, mais le jeu de Mel Gibson est très convainquant. A travers lui, on explore la folie d'une façon originale et touchante. Les personnages secondaires, dont Jodie Foster elle même, sont eux aussi intéressants et bien développés. C'est à la fois dérisoire et tragique, sans drame ni happy-end.