Yurok Country 2

Le lendemain matin, le filleul qui habituellement dort tard se lève dès 7h : il veut voir les loutres. Son effort est récompensé car il en voit plusieurs nager dans la petite rivière. Comme il fait frais, j'ai essayé de lancer un feu avec les deux bûches qui nous restaient de la veille mais ça ne prend pas. Ce matin, le temps est humide est brumeux.

Que va-t-on faire de notre journée ? La station service et le visitor center en face sont notre centre de gravité. La station nous permet de nous ravitailler en provisions, le visitor center de nous connecter au wifi et de remplir nos bouteilles d'eau. Alors que nous réfléchissons là bas à notre programme, quelques rayons de soleil me laissent croire que le temps va s'éclaircir. Mais alors que nous montons en voiture vers le joli point de vue au dessus du camping d'où part le coastal trail, nous voilà de nouveau entourés de brouillard. On ne voit rien du tout et nous renonçons à cette randonnée pour l'instant.

Je propose que nous allions au Trees of Mystery. Je ne sais pas exactement ce que c'est mais ça a l'air d'une attraction touristique importante. Sur le parking, nous sommes accueillis par une sorte d'immense statue de géant qui bouge le bras et "parle" en souhaitant la bienvenue aux visiteurs d'une voix de haut parleur saturé. De ce que j'en comprends plus tard, cela représente une espèce de bûcheron légendaire qui est la mascotte du parc.

Dans la file pour acheter les billets, nous essayons de comprendre ce que c'est que cet endroit. Notre conclusion est qu'il s'agit d'une visite des redwoods mais façon Disney plutôt que Parc National. Concrètement, le parc propose plusieurs chemins très balisés qui nous font découvrir certains arbres remarquables avec plein de panneaux explicatifs et différentes mises en scène. Le clou du spectacle est un parcours en hauteur sur des ponts suspendus pour admirer la canopée suivi d'une balade en téléphérique. C'est globalement plutôt sympa et l'effet sur les enfants est indéniable : ils sont excités comme des puces, courent partout, admirent tous les arbres, adorent les ponts et sont très contents de monter dans le téléphérique. Sébastien fait la descente à pied tandis que je reprends la cabine avec les enfants puis que je termine la visite par une allée de sculptures en bois avec des explication confuses sur cette histoire de géant bûcheron. Il y a des pistes audio qui racontent l'histoire mais certaines ne fonctionnement pas, pour les autres, j'essaie de comprendre l'anglais au fort accent rural américain qui sort des mauvais hauts parleurs alors que les enfants se disputent pour qui doit appuyer sur le bouton puis me parlent en même temps.

Nous pique-niquons en sortant du parc sur les tables prévues à cet effet. L'après-midi est déjà entamé mais les nuages sont toujours là et je trouve qu'il fait carrément froid. En face du parc, il y a un bâtiment marqué "Forest Cafe" qui me donne des envies de thé chaud mais il est fermé.

Nous remontons finalement dans la voiture et partons vers le sud avec l'idée "d'explorer" sans savoir exactement quoi. Nous faisons un premier arrêt au niveau du Tour thru tree : en fait, c'est simplement un arbre qui a été charcuté pour faire passer une route à travers le tronc. Il faut faire la queue comme si on était au drive puis on a le droit de passer sous l'arbre moyennant quelques dollars. Ce n'est pas très intéressant. D'ailleurs l'enfant fait la sieste et le filleul lit son livre, largement indifférent à l'aventure. En fait, il paraît surtout criminel d'avoir ainsi creuser le tronc d'un arbre millénaire pour le plaisir absurde d'y faire passer une voiture. J'ai cru comprendre que les arbres sont maintenant protégés et qu'on ne peut plus fabriquer ce genre d'aberration.

Que faire maintenant ? Nous continuons notre route vers le sud avec la vague idée de rejoindre une plage. Nous suivons d'abord une route panoramique qui fait une petite boucle permettant d'admirer la magnifique côte sauvage. Alors que nous reprenons la route principale, je m'apprête à suggérer qu'on prenne au retour la "route des wapitis" car on aura peut-être plus de chance de les voir en fin d'après-midi quand tout à coup, Seb pousse un cri. Là, quasiment sur la route, en voici tout un troupeau que nous venons de dépasser ! Nous faisons immédiatement demi-tour et nous garons sur une petite route transversale. Tout un tas de wapitis broutent tranquillement à quelques mètres de nous. Ils nous regardent d'un air légèrement méfiant, prêts à déguerpir, puis reprennent leur activité, indifférents. On reste un moment à les admirer. D'autres voitures se sont arrêtées et un petit attroupement se forme. En repartant, il faut faire attention à n'écraser ni les wapitis, ni les humains.

Enfin, nous atteignons la jolie plage d'Orick. Le ciel est couvert de nuages. Le sable gris semble s'étendre à l'infini, battu par les rouleaux sombres du pacifique. L'enfant adore les vagues. Il a enlevé ses chaussures et coure en riant pour s'enfuir devant les langues d'écume. Il nous dit qu'il a vu un phoque. On ne le croit pas car il a une imagination animale très développée. Mais cependant, j'aperçois entre 2 vagues un petit tube noir qui sort de l'eau et c'est bien la tête d'un phoque ! Décidément, cette journée est riche en animaux sauvages.

La journée touche à sa fin et nous remontons vers Klamath, croisant de nouveau les wapitis près de là où nous les avions laissés. Ce soir, nous dînons au camping autour d'un feu de bois. Fin du deuxième jour.

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Yurok Country 1

Après avoir quitté l'hôtel, nous roulons vers le nord à travers la forêt sur l'autoroute 101. Puis nous retrouvons la côte au niveau de Eureka où nous nous arrêtons pour manger. C'est une jolie petite ville de bord de mer avec des maisons colorées et des cafés arty. Elle est située à l'entrée d'une immense baie avec uniquement un petit passage vers l'océan. Après déjeuner, nous nous promenons un peu sur le rivage puis à l'intérieur de la ville avec ses "anciennes" maisons datant du début du 20ème siècle. On pourrait presque se croire dans une ville balnéaire de Normandie. Mais ces paisibles façades cachent le passé violent et raciste de la ville comme le massacre de centaines de natifs américains par les habitants (malgré un accord de paix avec le gouvernement fédéral) ou l'expulsion de toute la population immigrée chinoise car ils étaient "trop nombreux". La loi anti chinois resta en place jusque dans les années 50.

Après avoir fait quelques courses, nous quittons Eureka et continuons notre périple vers le nord. Dans l'après-midi, nous atteignons notre point de chute : un minuscule camping situé à l'embouchure de la rivière Klamath. Le camping est tenu par un vieux couple dans une caravane. Il est très simple : il y a un unique bloc sanitaire et de jolis emplacements d'herbe le long d'une petite rivière qui rejoint au bout du camping la grande rivière Klamath. Quand nous arrivons, nous sommes la seule tente et n'avons que très peu de voisins.

La dame ne prend pas la carte, nous avions tout juste de quoi lui payer 3 nuits en liquide. Dès que nous sommes installés, nous repartons à la recherche de la station service qu'elle a mentionnée pour acheter du bois, tirer de l'argent et récupérer au passage du poulet et du riz à emporter pour notre repas du soir.

Calme et sérénité pourraient être les mots d'ordre de ce joli petit lieu, tandis qu'auprès du feu, nous cherchons du regard les loutres et castors dans la rivière (nous ne voyons qu'un bel héron). Mais ce serait oublié qu'avec 2 jeunes enfants, nous apportons partout avec nous les éléments perturbateurs. Nous pouvons aller dans le plus isolé des campings, le bruit, l'agitation et le chaos nous accompagnent.

Depuis quelques nuits déjà, l'enfant sait sortir seul de sa tente et nous rejoindre dans la nôtre à une heure plus ou moins matinale. Il est assez tôt ce premier matin lorsqu'il réussit à me réveiller assez pour que nous sortions de la tente. L'air est frais et humide. Je remarque tout de suite que l'eau de la rivière est beaucoup plus basse que la veille : évidemment, c'est la marrée. La rivière, qui coule derrière un foisonnement de broussailles, n'est plus profonde que de quelques centimètres et dévoile des tas de branchages et îlots qui étaient immergés hier soir. Et Oh ! Là ! Un animal nage dans les bouts de bois. Je ne le vois que furtivement, l'enfant aussi. Sur le coup, je pense que c'est un castor mais je suis maintenant convaincue que c'était une loutre.

Ainsi commence notre première journée. Seb et le filleul nous rejoignent bientôt pour le petit déjeuner mais plus de loutres ni de castors en vue. Nous n'avons aucune idée de notre programme de la journée. Nous nous rendons alors au Visitor Center situé à Klamath en face de la station service. Nous sommes ici en territoire Yurok. Le petit office du tourisme dispense quelques informations. La colonisation européenne y est décrite comme l'événement ayant le plus mis en danger la tribu. En plus des années de guerre, les Yurok ont subi, comme les autres tribus natives, une tentative d'effacement culturel. Pendant des années, les enfants furent et enlevés aux familles et placés en internat. Mal traités, beaucoup mourraient. Il leur était interdit de parler leur langue. La langue Yurok a ainsi failli disparaître au début du XXême siècle. Mais elle bénéfice actuellement d'une campagne de restauration active. Tout ça est expliqué dans une petite vidéo où l'on voit les cours de Yurok. Les enfants sont très intéressés et essaient de retenir quelques mots.

L'activité qui nous intéresse le plus est un tour en bateau sur la rivière mais ce n'est disponible que mercredi (dans 2 jours). Je réserve tout de même nos places avec l'idée de rester une nuit supplémentaire au camping. Pour aujourd'hui, nous décidons d'aller voir la "Elk Prairie". Un peu au sud de Klamath, il est possible de prendre une route longeant l'autoroute à l'intérieur de la forêt et permettant, soi disant, d'observer des wapitis (=elks). Il y a aussi plusieurs balades possibles.

Pendant un long moment, la route traverse simplement la forêt et on ne voit rien du tout. Puis on débouche sur une grande prairie : c'est là qu'on devrait voir les wapitis mais pour l'instant, rien. On fait plusieurs allers retours avant de comprendre que les aires de pique-nique se trouvent toutes à l'entrée de la prairie d'où on peut aussi partir faire plusieurs balades. C'est la que nous pique-niquons. Nous voyons au loin quelques animaux mais difficile à cette distance de savoir si ce sont des biches ou des wapitis. Puis nous suivons un joli sentier à travers la forêt. C'est l'occasion d'admirer de nouveau les redwoods qui, présent sur toute la côte sont nos compagnons de voyage depuis le départ. La promenade est très agréable. Les enfants s'amusent des arbres qui créent parfois des tunnels avec leurs racines ou des formes étranges. Les séquoias ont cette particularité de faire pousser plusieurs arbres sur un même système de racines. Cela donne d'étranges réseaux et constructions naturelles. Les arbres tombés à terre sont aussi impressionnants avec des diamètres de tronc parfois aussi haut que nous.

La balade terminée, nous repassons brièvement au camping puis décidons de monter plus au nord à Crescent City pour trouver tout d'abord une laverie pour faire une lessive et ensuite un endroit où manger.

La route pour Crescent City est belle, dévoilant de longue plages sauvages, mais la ville elle-même manque cruellement de charme. Tandis que notre linge tourne dans une machine, les enfants jouent dans une aire de jeux sur le front de mer. Le paysage est joli cependant il n'y a pas de centre ville à proprement parlé, seulement des rues assez mornes. Les restaurants sont en fait tous en périphérie dans une zone commerciale faite de parkings et de supermarchés. C'est là finalement que nous nous retrouvons dans une enseigne grecque servant une nourriture agréable.

Il fait déjà nuit quand nous retournons au camping. Fin de cette première journée.

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La Galère

Seb a chopé une sorte de gastro. Comme souvent, son état se détériore assez vite. Il allait parfaitement bien cet après-midi mais ce soir il sent très mal, a de la fièvre et tremblote sous la tente. Je lui amène l'ensemble des médicaments nécessaires et plusieurs bouteilles d'eau. Heureusement, c'est une version pas trop virulente et il ne doit se relever qu'une fois cette nuit. Mais ça reste assez épique car il est pris de crampes musculaires très douloureuses et tient à peine debout.

Enfin bon, au matin, il a quand même dormi et se sent un peu mieux. J'hésite un peu sur la suite. Nous sommes censés partir aujourd'hui de ce camping, dois-je aller demander une nuit de plus ? Mais j'ai déjà payé la nuit suivante au prochain camping et par ailleurs, il y fera plus chaud ce qui nous fera du bien. Advienne que pourra, je décide qu'on part quand même.

Seb est installé dans la voiture où il se repose sur le siège passager sous ma couverture mexicaine. Les enfants ont pris leur petit déjeuner et errent quelque part dans le camping. Je commence à tout ranger. Il faut replier tous les matelas et sacs de couchages, vider les tentes puis les démonter et les plier. C'est souvent moi qui m'occupe de toute cette partie pendant que Seb organise la voiture. Là, une fois que j'ai fait tout ça, il faut en plus que je range et fasse tout tenir dans la voiture. Seb a pu un tout petit peu m'aider mais il ne peut pas fournir un gros effort.

Finalement, vers midi, tout est bon. J'ai récupéré les enfants errants, les ai même laver malgré leurs récriminations et nous voilà tous les 4 dans la voiture. C'est moi qui conduis, Seb est trop KO. Le gros SUV que nous louons est facile à conduire et la route est très tranquille. Nous longeons la côte vers le nord et j'admire encore une fois la beauté des paysages. La route est étroite et sinueuse mais ça n'est pas un problème. En fait, j'apprécie le fait qu'on ne doive jamais rouler vite et qu'il n'y ait presque personne.

À Fort Bragg, nous nous arrêtons pour manger. Nous avons promis au filleul une pizza pour ce midi : nous déjeunons donc dans une pizzeria de parking de supermarché. Seb ne peut rien manger, il retourne dans la voiture se reposer. Moi j'achète 2 pizzas dont une avec des ananas pour faire plaisir aux enfants. Ils ont trouvé par hasard des balles rebondissantes et sont aux anges. Avant de reprendre la route, il faut d'abord faire des courses car nous sommes au bout de nos provisions. Le filleul est resté dans la voiture tandis que l'enfant m'accompagne et m'agace dans le supermarché. Tout ça prend beaucoup de temps et l'après-midi est déjà bien avancé alors qu'il reste de la route.

Je traverse donc Fort Bragg sans m'arrêter (on aura vu de la ville que ce parking) et continue la route. On longe encore la côte un moment puis on pénètre dans les terres et l'on serpente dans la forêt. Tout est calme, l'enfant dort, Seb aussi, le filleul peut-être aussi ou il ne dit rien. Je me sens agréablement seule sur cette route qui paraît encore plus sinueuse et minuscule que tout à l'heure. On roule rarement à plus de 50 km/h et souvent beaucoup moins. Puis la highway 1 se termine et nous rejoignons l'autoroute 101. Là, ça va plus vite (toujours à travers la forêt) et nous rejoignons rapidement le camping au parc Benbow. Je ne le trouve pas aussi agréable que celui qu'on vient de quitter mais c'est tout de même bien. Il n'y a que 2 emplacements pour tentes (sinon ce sont des caravanes et camping cars) collés dans un coin d'herbe qui descend vers une petite rivière. L'autoroute passe juste derrière et on l'entend un peu. Mais les enfants peuvent descendre jouer dans la rivière (profondes d'à peine quelques centimètres) et le coin est agréable.

Seb s'est couché sur l'herbe et semble dormir. Les enfants sont remontés de la rivière et font je ne sais quoi dans un coin de terre poussiéreux. Moi je m'attelle au montage des tentes. Au moment de gonfler les matelas je remarque que l'heure avance et que la piscine va bientôt fermer. Alors tant pis pour les matelas, on va à la piscine ! Je récupère les enfants terreux, leur enfile des maillots de bain, me change moi aussi et c'est bon.

Après cette journée assez pénible, c'est un plaisir de se plonger dans l'eau fraîche. Je nage un peu, joue avec le filleul, essaie de convaincre l'enfant de nager un peu dans son gilet flottant (ça ne marche pas du tout, il reste fermement accroché au bord et refuse de s'aventurer au delà de l'escalier). Ensuite, nous pouvons tous aller dans je jacuzzi qui, à la grande joie des enfants, ne leur ai pas interdit. Nous restons à barboter jusqu'à ce que la fermeture soit annoncée.

De retour à la tente, il me faut finir l'installation puis préparer un repas approximatif : reste de pizzas, sandwichs et chips. Déjà le soir tombe et je peux coucher les enfants. Ouf.

Cette nuit là se passe mieux pour Seb. Au matin, il n'est pas complètement remis mais se sent tout de même un peu plus en forme. Se pose alors la question : que faire aujourd'hui ? Ma réservation ici n'est que pour une nuit. Je commence par aller vérifier à l'accueil qu'on ne peut pas rester plus longtemps (réponse : non, notez emplacement est réservé pour ce soir). Il va donc falloir tout démonter. Mais je n'ai pas envie de galèrer comme la veille : on a besoin de repos.

La veille, le couple qui était dans la piscine avec nous m'expliquait qu'ils dormaient à l'hôtel attenant au camping. Je m'y rends : c'est une très belle auberge type truc historique classe. À l'accueil, on m'annonce qu'il y a bien une chambre qui peut nous convenir avec un lit double et un canapé lit en plus. C'est cher mais tant pis, je prends quand même.

De retour au camping, je commence à tout replier de nouveau. Seb va mieux et peut un peu m'aider. En fait, je m'occupe de terminer toute seule et il emmène les enfants à la piscine. Il est plus de midi quand je les rejoins enfin. Nous avons encore quelques heures avant de pouvoir prendre notre chambre. Le couple d'hier parlait de baignades dans la rivière, je propose qu'on cherche et qu'on aille pique-niquer là bas.

Je sais juste que c'est "tout près" mais je ne sais pas exactement où. On parcourt avec la voiture toutes les routes qui longent la rivière avant d'enfin trouver un point d'accès acceptable. Et là, c'est le petit paradis. Nous sommes sur une petite plage à l'ombre de gros rochers. On accède facilement à la rivière qui est à la fois assez profonde pour se baigner mais peu dangereuse pour les enfants. Seb arrive maintenant à manger puis se repose. Après la baignade, nous vivons un "moment de grâce" : les enfants jouent tous les deux sur le gros rocher, sans se mettre en danger, sans nous embêter, sans s'énerver trop et sans se disputer. Je peux lire mon livre ! Et ça dure longtemps ! Il doit faire entre 25 et 30 degrés, soit une température idéale. Nous restons jusque tard dans l'après-midi avant d'aller prendre notre chambre d'hôtel.

Nous avons une petite suite : il y a un minuscule salon avec un canapé lit pour les enfants et une grande chambre confortable. Il y a une grande belle salle de bain avec une baignoire ancienne. On a amené tout notre bazar et mis nos provisions dans le petit frigo. L'hôtel est décoré avec des objets de valeur et j'ai tout le temps peur que les enfants cassent quelque chose.

On profite encore un peu de la piscine avant d'aller dîner. On mange le soir au bar de l'hôtel avec un serveur très chic. Il y a une télé avec la coupe du monde de football féminin ce qui intéresse beaucoup le filleul. L'enfant s'endort presque sur moi et je remonte dès que possible pour le coucher. Seb et le filleul suivent bientôt et ce dernier s'endort en regardant Maroc-Corée du Sud. Le lendemain, on prend le petit déjeuner dans la salle de bain pour ne pas risquer de salir la moquette et on fait notre vaisselle dans la jolie vasque design. Puis nous quittons notre luxe temporaire et reprenons la route.

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